Lire le n°53 - AFP, Résidences retraite

Sommaire
La vie dans nos résidences
P3
P4
P5
P6
P7
P9
Retour vers le passé à la Péronnière
M me Arnold, protectrice des écureuils
Un parc bien arboré et vivant
La réunion clinique
Les vendanges et le vin
nectar des Dieux
SIEL BLEU
A la Presqu’île,
les enfants du personnel
sont bien accueillis
Edito
Chers lecteurs,
L’automne est bien installé et,
comme les feuilles des arbres, ce sont
de nouveaux articles qui recouvrent les
pages de ce 53 ème numéro d’AFPmag.
La plume des rédacteurs s’est activée
pour nous rappeler le dynamisme
de notre groupe : les olympiades régionales,
les nouveautés dans nos structures,
la vie des résidents et de nos salariés.
Et puisqu’avec AFP, nous allons
toujours plus loin, nous découvrirons la
dernière résidence sortie de la terre
Civalienne : l’EHPAD Pierre Péricard.
Enfin, j’en profite pour souhaiter à l’ensemble des salariés et aux
résidents, une heureuse nouvelle année à l’AFP.
A tous, je souhaite bonne lecture.
Anne Bonnin
P11
P13
P14
Une étoile dans les assiettes des Morelles
Créativité à la résidence Ourceyre
Les papilles en fête à l’Abbaye
Vous souhaitez lire l’AFP Magazine avant tout le monde ? Avant
même sa mise en ligne sur notre site internet ? Nous créons une liste
de diffusion électronique !
Dans une démarche écologique et économique, nous souhaitons
limiter les impressions inutiles de magazines papier et les réserver en
priorité à ceux qui ne disposeraient pas encore d’un ordinateur connecté
à internet. Merci de nous envoyer un courriel d’inscription à notre
liste « AFP Mag » auprès de adeboissezon@afprovince.com
P15
Les Olympiades AFP dans toutes les régions
En couverture :
Les Olympiades 2010
P19
L’inauguration de Saint Thibault
bien arrosée
P20
P22
P23
P24
P25
Portrait d’un métier
P26
Visite de la ville Saint-Emilion
Première Assemblée Générale de l’Amicale
des Retraités AFP
Apt en Autriche
FP Formation
Joëlle Antoniadis,
32 d’ancienneté à l’AFP
Quand Nathalie, AAPAPD à la Génolière,
joue du pinceau
L’animateur
Une journée avec Martine
Portrait d'une jeune femme…
P28
Portrait d’un résident
P29
P30
Hommage à Cathy
Monsieur et Madame V
Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la Famille AFP
Correspondants afp Magazine
Danielle Cintas
La Presqu’Ile
Nathalie Risso
La Calanque - La Seigneurie
Nicole Bocquelet Lou Mes de Maï - La Bastide du Chevrier
Sylvie Pardoux
Las Mélaïes
Marie-Claude Beaujon
Laulade
Charles Brunet
La Source
Laëtitia Fougerouse
La Péronnière
Denise Tantot
Les Morelles
Françoise Costa
Les Aures
Marion Baurreau
Les Doucets
Emmanuelle Tournebouraud
Clos des Tours
Nadia Robuchon
La Génollière
Christelle Arnoux
L’Abbaye
Carole Robieux
Clos Adler
Angélique Nourry
Les Maisons de la Nièvre
Laurence Thaureau
Pontreau Saint Lucien
Annie Bourgoin
Pré Saint Jean
Cathy Maurel
La Bastide des Lavandins
Aurélie David
Ourceyre
Françoise Dumain
Clos Saint Roch
Pascal Haye
Saint Thibault
Lucienne Benoit-Filippi
Siège
Guillaume Arlaud
Ressources Humaines
afp
Magazine
Le journal de l'AFP et ses filiales
Directeur de la publication : Nicolas Utzschneider
Rédactrices en chef : Alazaïs de Boissezon - Lucienne Benoit-Filippi
Création & Edition : www.Compoceans.com
Crédit photo AFP.

La vie dans nos résidences
Retour vers le passé à La Péronnière
Durant le mois de juin 2010, sous l'impulsion de la direction générale de l’Association des Foyers
de Province et sous le regard bienveillant de notre directeur, un nouvel espace à l'attention des
résidents a vu le jour.
Ce lieu, appelé « salon réminiscence »,
a été entièrement créé en lieu et place
d'un salon où d'ordinaire, certains résidents
venaient jouer aux cartes l'aprèsmidi.
Le salon réminiscence rappelle un
bistrot des années 50, avec pour mobilier
: une banquette d'angle en cuir
rouge, deux chaises, une table, deux
fauteuils, une télévision et un poste de
radio d'époque (mais fictifs !). Sous le
téléviseur, un emplacement pour glisser
un lecteur DVD !
De l'ancien, certes, mais avec une
touche de modernité quand même !
Point trop n'en faut !
Le poste radio Pathé-Marconi est
équipé d'un lecteur MP3 diffusant,
qui des chansons d'antan (Trénet,
Fernandel, Joséphine Baker…), qui des
spots publicitaires, les actualités (La
Tribune de l'histoire, de Paris…).
La télévision, quant à elle, est
accompagnée de trois DVD intitulés « la
télévision des années 50 » avec pour
thèmes « les actualités et documentaires
», « la culture et les sports » et
« les variétés et le divertissement ».
Pour la décoration des murs, des
affiches publicitaires ont été rajoutées
ainsi que des supports.
Pour la vaisselle (verres, tasses), des
Une ambiance bistrot “vintage“.
accessoires pour tenir une serviette et
des journaux enroulés autour d'une
barre en bois comme on le trouvait
autrefois dans les bistrots et les hôtels.
L'objectif thérapeutique principal est
de favoriser la mémoire autobiographique
par un environnement adéquat.
Pour le moment, ce salon n'a pas vraiment
trouvé son public ; les « coincheurs
» se sont déplacés dans le salon
d'à côté et les dames n'y viennent pas
facilement « papoter », hormis sous
l'impulsion d'un tiers (soignant, animatrice).
Tout cela prendra du temps mais cet
espace a au moins le mérite d'exister !
A nous aussi, personnel soignant,
d'amener nos aînés à se familiariser à
cet endroit en investissant les lieux par
le biais de diverses activités.
Il faudra y ajouter des groupes de
paroles car lorsque l’on va au bistrot, n'y
va-t-on pas surtout pour discuter avec
ses amis ? N'est-ce-pas messieurs ?
Le poste Pathé-Marconi.
Article rédigé par Laëtitia Fougerouse - CorCom de la Péronnière - Grand Croix (Loire)
3

La vie dans nos résidences
M me Arnold, protectrice des écureuils
Un parc bien arboré et vivant
Pendant trente ans, je me suis dévouée corps et âme à la S.P.A. (Société Protectrice des Animaux)
de l’île de la Réunion. Revenue en métropole « cela » me manque toujours.
Je ne pensais pas, alors, que le magnifique
parc de la Source me donnerait
autant de satisfaction. En observant ce
nouvel environnement, j’ai découvert
qu’il était le domaine d’écureuils et de
nombreux oiseaux. On parlait d’écureuils.
Ils faisaient le plaisir, par ci, par là,
de résidents qui se promenaient près
des buissons, des beaux arbres, des
haies touffues. Que faire pour qu’ils se
rapprochent de nous, qu’ils soient
apprivoisés et égaient le cadre des
Mélèzes et des Saules ? J’ai alors pris
l’initiative d’acheter des cacahuètes et
de les semer tous les deux, trois jours
autour d’un magnifique noisetier.
La récompense est venue et c’est ainsi
que, chaque jour, quatre à six petits rongeurs
roux fréquentent notre aire. Un,
bien roux, une cacahuète entre les
dents, amuse souvent une résidente qui
habite à proximité. Un autre, roux aussi,
au poitrail blanc, fait ses galipettes sur
le pré puis rejoint le noisetier. Un troisième,
gris foncé, est aperçu fréquemment
sur l’arbre à gauche de l’entrée des
Mélèzes duquel il saute sur le toit. Un
autre roux, tout petit, bondit pour disparaitre
dans le ruisselet.
Et il y en aurait beaucoup d’autres encore
à ce que dit Monsieur Laborde, un
résident. Tous les quinze jours, j’achète
un kilo de cacahuètes qui disparait par
ces petits rongeurs et grimpeurs
incroyablement agiles. Actuellement, ils
font aussi leurs grimpettes dans le coudrier,
riche en noisettes en cette saison.
Parlons un peu des écureuils…
Leur queue plus ou moins touffue selon
les espèces, forme un panache ou un
plumeau caractéristique.
Il y aurait 264 espèces recensées dans le
monde dont : 56 % sont arboricoles,
12,5 % sont terrestres et 31,5 %
volants. Ils ne sont absents que des îles,
de certains archipels, de l’Australie, de
la pointe sud de l’Amérique ainsi que
d’une zone concernant l’Est de l’Afrique
du Nord et une partie du Moyen Orient.
Leur taille varie de 13 cm, pour les écureuils
pygmée d’Afrique à 90 cm pour
les géants d’Asie. En Europe, il fait l’objet
de nombreux symboles. Pour les
Indiens d’Amérique, avoir la force de
l’écureuil se dit de l’homme qui est toujours
en mouvement. Rêver d’un écureuil
est une invitation à se préparer
pour un grand changement.
En héraldique, l’écureuil est le symbole
de l’agilité, de la vivacité et de l’indépendance.
Nicolas Fouquet, intendant
général des finances du roi Louis XIV
portait sur ses armes un écureuil accompagné
de la devise : « jusqu’où ne montera
t-il pas ? ».
L’image de cet animal stockant ses noisettes
est souvent associée à l’idée
d’épargne. C’est pourquoi en France le
logo du groupe Caisse d’Epargne est un
écureuil.
et des oiseaux !
Depuis mon balcon d’où je domine
deux toits, une antenne, un buisson -
touffe d’arbrisseaux sauvages et
rameaux -, je puis observer des masses
d’oiseaux. Sont coutumiers deux tourterelles
juchées sur l’antenne, des
merles, des pies et beaucoup de moineaux.
Je les nourris tous les matins à la
pointe du jour et m’intéresse à leur querelles,
leur hâte à becqueter, leur règlement
de comptes. En moins d’une
heure, tout le pain soigneusement préparé
a disparu…. Aux côtés de tout ce
peuple, on m’a signalé deux hérissons
qui circulent régulièrement sur notre
aire. Je désire que les écureuils se multiplient
encore pour le plaisir de tous
ceux qui aiment la nature. Je souhaiterais
qu’on laisse cet environnement tel
qu’il est et que la main de l’homme ne
l’abîme point !
Propos recueillis auprès de Madame Arnold (résidente) par Charles Brunet - CorCom de La Source - Souvigny (Allier)
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La vie dans nos résidences
La réunion Clinique
Un outil pour prévenir le soin mécanique
et l’isolement professionnel
Lors de mon arrivée comme psychologue au Clos des Tours, j’ai rapidement perçu la nécessité de
mettre en place un temps de parole pour le personnel, un temps d’échanges que j’ai nommé
« réunion clinique » : outil de communication, de concertation, de réflexion au service de la
qualité des soins.
Mon objectif était de favoriser l’expression
de l’ensemble du personnel sur
la vie de la résidence mais aussi et surtout
de maintenir la cohérence du projet
institutionnel. Ainsi, il me semblait
impératif de réunir les équipes du collectif,
du soin et de l’administratif pour
ne former qu’une équipe.
L’ensemble du personnel contribue
au bien être des résidents du Clos des
Tours. Chacun, de par sa fonction, va
devoir intervenir auprès de la personne
accueillie. Chacun agit avec sa formation,
son expérience mais également
avec ce qu’il apporte de lui-même. Tous
ces facteurs influencent notre positionnement
professionnel. Les résidents
se trouvent en lien avec les différents
professionnels, mais sont aussi pris
dans leurs discours.
Mon travail de psychologue en
réunion clinique est d’entendre TOUS
les discours et par un travail de distanciation
par rapport au vécu, de professionnaliser
ces discours. Lors de ces
réunions, nous analysons ensemble les
situations d’un ou plusieurs résidents.
Chaque membre de l’équipe apporte
des informations qui, traitées en commun,
permettent de se mettre en
accord sur les actions requises et les traduire
en plan de soin.
A partir des propositions de l’équipe
soignante, nous pouvons améliorer
la qualité de vie des résidents en élaborant
de nouveaux projets.
Durant ces temps d’échanges, nous
associons nos compétences pour mieux
définir les difficultés que nous pouvons
rencontrer face à certains comportements
ou certaines situations. Nous tentons
de les expliciter pour les comprendre
et pour adapter nos prises en
charge.
Ce temps de travail doit nous permettre
également de mieux connaître
ce que font nos collègues car toutes les
interventions s’articulent les unes aux
autres. Se soutenir mutuellement et
pouvoir considérer comme des ressources
les modes d’approche divergents
du sien. Apprendre à jouer avec les différences
de place et de rôles des uns et
des autres afin de proposer aux personnes
accueillies des expériences
diverses. Ainsi, chacun a le sentiment
d’être reconnu, valorisé et protégé dans
l’exercice de ses fonctions.
Des tensions accumulées, non prises
en compte, risquent de désorganiser
l’équilibre d’une équipe.
Ainsi la réunion clinique nous permet de :
- prendre de la distance par rapport
aux affects,
- ajuster nos interventions,
- réfléchir en équipe à ce qui se joue
dans un accompagnement, aux difficultés
et blocages rencontrés,
- prendre collectivement les décisions
qui engagent l’équipe de façon
importante,
- soulager les tensions,
- diminuer les risques de passage à
l’acte au niveau des résidents
comme de l’équipe,
- élaborer ensemble des projets institutionnels,
- préparer les projets de vie des résidents.
MODALITES
Les réunions cliniques se déroulent
tous les mardis de 14h30 à 16h
pour tout le personnel présent dans
l’établissement, des roulements ont
été mis au point pour répondre aux
nécessités des services. Il s’agit d’un
temps de travail et, de fait, il est
obligatoire.
Un classeur de réunion sert au
recueil des éléments décrits et de
nos conclusions. Ainsi, les personnes
absentes lors d’une réunion
pourront s’y référer pour se tenir
informées.
Le secret professionnel partagé
a été réexpliqué dès les premières
réunions cliniques afin de
maintenir des valeurs éthiques
primordiales.
Pour conclure, en proposant ce
cadre de travail, je souhaite que l’ensemble
du personnel se sente étayé par
le travail d’équipe, autrement dit « se
sente tranquille pour pouvoir accueillir
la personne âgée » et maintenir les
valeurs prônées par le projet institutionnel.
Propos recueillis auprès de Isabelle Pouettre, Psychologue clinicienne
par Emmanuelle Tournebouraud – CorCom de Clos des Tours – Villefagnan (Charente)
5

Dans l’antiquité
Bacchus, le créateur du vin, est un
Dieu Romain, fils de Jupiter et de
Sémélé (fille du roi de Thèbes), qui fut
confié à des nymphes durant son enfance.
Il devint le dieu de la vigne, du vin,
des festivités, mais aussi des plaisirs de
la vie et de ses débordements.
A l’époque médiévale des Bauxde-Provence
Dans le système féodal médiéval,
c’est à l’issue de la messe dominicale, à
la fin du mois d’août, que le représentant
de l’autorité seigneuriale déterminait
la date d’ouverture des vendanges,
après avoir vérifié la maturité du raisin.
Il criait : « Ban des vendanges ». Il
était bien entendu interdit de commencer
avant ou de vendanger après la date
fixée.
La vie dans nos résidences
Les vendanges et le vin,
nectar des dieux !
En ce beau mois de septembre, nous fêtons les vendanges,
le vin et notre belle AOC des Baux-de-Provence.
Nicole et Magali, animatrices de
choc, ont organisé une dégustation des
vins de la région.
Notre chef a préparé les fromages,
canapés et autres petites surprises pour
accompagner les Côtes du Rhône
(Châteauneuf du Pape, rouge et blanc)
et notre AOC locale des Baux-de-
Provence, cuvée Mas de la Dame.
D’après notre résident et spécialiste
« œnologue » Monsieur Landi, « les vins
de Provence sont agréables, avec des
arômes comme nulle part ailleurs, c’est
l’effet des senteurs de nos garrigues ! ».
Un point de vue confirmé par
Madame Bérod notre représente féminine
et amatrice de bon vin, « Intarissable
d’éloges » à propos de ce nectar, depuis
que nous avons comme fournisseur
quotidien la cave de Bonnieux dans le
Luberon !
Tous les résidents et le personnel ont
participé, dans une ambiance conviviale
et bon enfant, à cette dégustation qui a
éveillé les papilles de nos œnologues en
herbes ; ils souhaitent maintenant
recommencer dès que possible !
Le rendez-vous a déjà été suivi par
une fête du Beaujolais nouveau le 18
novembre dernier.
Nicole et Magali, animatrices de choc !
Article rédigé par Nicole Bocquelet - CorCom Lou Mes de Maï / La Bastide du Chevrier - Baux-de-Provence (BdR)
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La vie dans nos résidences
SIEL BLEU
Son fan Club est à Las Mélaïes
C’est avec grand plaisir que chaque vendredi, la résidence accueille Dorian,
animateur de SIEL BLEU, pour un atelier « gymnastique douce » et ce depuis 2002.
Les résidents sont très assidus pour
cette activité qui a, comme avantage,
d’associer différentes sortes d’handicaps.
Composé d’autonomes et de
dépendants, le groupe est en effet très
diversifié. L’animateur sait fort bien, par
son charisme, faire oublier durant une
heure les soucis de chacun.
C’est pour cela que nous pouvons
parler de fan club. Tel un chanteur qui,
avec ses textes et mélodies, rassemble
ses admirateurs. Lorsque la chanson est
interprétée par un autre artiste, elle
paraît quelques fois moins bien. Aussi
pendant les vacances de Dorian, son
remplaçant tout aussi agréable et professionnel,
a eu plus de difficultés à
mettre en place les exercices.
Fin Septembre, les résidents ont préparé
une petite surprise à leur animateur
favori pour lui témoigner leur attachement
et le remercier de sa disponibilité
: banderoles, dossards et hip hip hip
hourra ont débuté la séance. Ce fut un
après midi très très joyeux…
Mais pour parler de SIEL BLEU, le
mieux placé est Dorian :
« Je travaille pour l’Association SIEL
BLEU depuis 2003. J’ai un diplôme
d’Etat d’Educateur Sportif en Activités
Physiques pour Tous (BEESAPT).
L’Association a été créée en 1997 à
Strasbourg. Sa finalité est : La
Dorian a son fan club !
Les ateliers rassemblent autonomes et dépendants dans la bonne humeur.
Prévention Santé par l’activité physique
adaptée. Le but étant de proposer une
activité physique adaptée auprès des
personnes âgées afin de lutter contre
les mauvais effets du vieillissement.
J’interviens dans 26 établissements
en Creuse.
A Las Mélaïes, le nombre de participants
n’a cessé d’augmenter. En effet,
au début, un groupe composé d’une
dizaine de personnes suivait régulièrement
les cours. Maintenant, nous
sommes parfois jusqu’à 30 !
Les séances se passent dans la joie et
la bonne humeur notamment grâce à
l’implication et au très grand intérêt de
la part des résidents, ainsi qu’à la complicité
de l’animatrice Sylvie.
Merci à l’établissement de m’accueillir
dans d’excellentes conditions et
merci à tous les résidents pour tout ce
qu’ils m’apportent, gentillesse, bonne
humeur…
Déroulement d’une séance type :
- Echauffement des principales articulations
(épaules, coudes, poignets,
doigts, chevilles, genoux, hanches…),
- Exercices de renforcement (élastiques,
balles mousse, ballons…),
- Exercices de souplesse (bâtons, ballons…),
- Exercices d’adresse (cerceaux, palets,
frisbee, ballons…),
- Parcours de marche,
- Chansons.
Je ne manque pas de rappeler à la
fin de chaque séance : exercices de respiration
= détente.
Tous les soirs, dans son lit : fermer
les yeux, inspirer profondément par le
nez puis expirer (souffler) lentement par
la bouche. Cela permet de se détendre
et facilite l’endormissement… et faire
plein de jolis rêves !»
Pour écrire au Fan Club de Dorian,
merci de s’adresser à la résidence Las Mélaïes
Article rédigé par Sylvie Pardoux - CorCom Las Mélaïes - Bonnat (Creuse)
7

La vie dans nos résidences
Premier coup de pelle aux Doucets
Quatre ans de dur labeur - Les travaux de l’extension unité Alzheimer ont débuté
le 4 octobre dernier pour une durée de 11 mois. Mais, ce n’a pas été chose facile.
Petit retour en arrière :
- 2006 : travail conjoint avec Logélia
(propriétaire) sur le projet et dépôt
auprès des organismes de tutelles.
- Avril 2008 : obtention de l’arrêté
d’extension pour une Unité
Alzheimer composé de 12 lits et 2
accueils de jour.
- Janvier 2009 : réunion avec l’AFP, les
organismes de tutelles, Logélia,
Jeanine Egreteau, afin de faire avancer
le dossier.
- 2009 : travail avec l’architecte,
Monsieur Daigre, à l’élaboration des
plans de l’unité.
- Septembre 2010 : 1ère réunion de
travail avec les entreprises intervenantes
pour le chantier.
- Octobre 2010 : début des travaux.
Il aura fallu attendre quatre ans
entre le dépôt du dossier et le début des
travaux. Propriété de Logélia Charente,
le suivi et la gestion du chantier sont
assurés par l’architecte Monsieur Daigre
et le Cabinet Moreau. Une réunion de
chantier est programmée tous les mardis
afin de suivre l’évolution des travaux
Architecturalement, l’unité est autonome.
En revanche, cette entité dépendra
de l’EHPAD pour la confection des
repas, la gestion du linge ainsi que la
gestion du personnel et l’administration.
Le coût des travaux est estimé à
1,2 millions d’euros. La bâtisse en ossature
bois, s’étendra sur 710 m² avec une
façade courant sur une trentaine de
mètres.
L’agencement intérieur est pensé
pour répondre au bien-être et à une
prise en charge adaptée des résidents.
Toutes les chambres donnent sur la
zone de déambulation, avec un accès
direct sur les différents lieux de vie, restaurant,
coin activité, espace télé-lecture…
Un espace Snoezelen (éveil des sens)
et un Spa feront également partie des
services apportés aux résidents. Enfin,
ce projet qui nous tient tant à cœur voit
le jour !
Article rédigé par Marion Baurreau - CorCom des Doucets - Blanzac Porcheresse (Charente)
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La vie dans nos résidences
A la Presqu'île, les enfants
du personnel sont bien accueillis
Réunis pour la première photo, les enfants du personnel - qui apportent beaucoup de bonne
humeur à la Presqu'île - ont promis que la prochaine sera celle du concours de grimace.
Les enfants du personnel de la maison
de retraite La Presqu'île peuvent
passer leurs mercredis sur le lieu de travail
de maman.
L'initiative est venue de la directrice,
Anne-Marie Jacquet : "Ils participent
ainsi à une partie de la vie des résidents
et à des ateliers thérapeutiques intergénérationnels,
explique cette dernière.
C'est aussi une façon de modifier leurs
regards sur la vieillesse. De plus, les
mamans, puisque le personnel est à
95 % féminin chez nous, peuvent profiter
un peu plus de leurs enfants et faire
découvrir le sens de la fonction qu'elles
occupent au sein de la maison de retraite".
La journée est entièrement offerte
aux enfants, le repas du midi et le goûter
étant pris en charge par la structure.
"C'est aussi une façon, en ces temps
difficiles, de faire l'économie d'une garderie“,
ajoute Anne-Marie Jacquet.
C'est dans cet esprit que l'atelier
"jeu-théâtral" est venu s'ajouter aux
nombreuses interventions des enfants
dans la vie de la maison de retraite. Il se
déroule pendant une heure, tous les
mercredis.
Son but : préparer, avec les enfants,
sur le thème "photo de famille", une
présentation costumée de leurs talents
les plus divers.
"Et ils n'en manquent pas", souligne
Audrey, une intervenante bénévole.
"Les résidents et le personnel qui le
désirent sont les bienvenus et même
souhaités ; ils pourront se joindre à
l'atelier, ainsi qu'à la photo finale",
ajoute-t-elle.
Les yeux brillants des enfants, et la
fréquentation régulière de plusieurs
d'entre eux (ils ont commencé à deux,
ils sont, maintenant, sept âgés de 3 à 13
ans), montrent que l'idée fait son chemin.
Affaire à suivre.
Article rédigé par Danielle Cintas - CorCom de La Presqu’Ile - Port-de-Bouc (BdR)
9

La vie dans nos résidences
Un projet d’animation innovant
« Aux frontières de l’Himalaya »
C’est avec CREA-DIFFUSION, spécialiste depuis 1988 des expositions culturelles, artisanales et
pédagogiques, que l’équipe d’animation du Pontreau St Lucien a décidé de collaborer pour une
première exposition dans l’enceinte de sa résidence « Aux Frontières de l’Himalaya »… avec la
découverte de la magie de l’Orient, Toit du Monde, route des Indes…fragments de rêves où se
dessinent des moines Tibétains, des femmes en Sari et des sourires d’enfants…
Notre premier souhait, réussir ce
temps d’animation en créant l’événement
dans notre établissement.
Notre second souhait, faire en sorte
que cette exposition laisse d’excellents
souvenirs dans les têtes de nos résidents
et aux visiteurs auxquels nous ouvrons
les portes (public du Lencloîtrais,
familles et amis proches, scolaires,
lycéens, résidents d’autres équipements
pour personnes âgées…) par sa convivialité,
ses échanges et ses surprises.
C’est en ce sens, qu’Aurore Guinet,
Infirmière, Vanessa Gosselin, AMP, et
Roselyne Pillaut, Auxiliaire de vie ont
préparé l’événement qui a été dans nos
murs du 9 au 20 Novembre 2010.
Par leur engagement, elles ont développé
un vrai travail d’équipe avec
Mickaël, l’agent de maintenance, Jean-
Louis, Sébastien nos cuisiniers,
Laurence, notre Assistante de Direction
et l’ensemble de l’équipe.
L’organisation de cette manifestation
avait débuté dès le 7 Septembre
avec la réservation de matériel auprès
de la commune de Lencloître pour
mettre en place une exposition de 50
mètres linéaires et les supports pour un
marché artisanal :
- Le lancement d’une campagne d’invitation
et d’affichage auprès de nombreux
partenaires, écoles collèges,
EHPAD de la Vienne, médecins, pharmaciens…élus
locaux...
- L’aménagement d’un planning particulier
pour l’accueil et le bon déroulement
de l’exposition.
- Le vernissage de l’exposition a eu lieu
le 9 novembre avec un cocktail
d’inauguration en présence de la
Presse et des Elus Locaux.
- Un repas sur le thème de l’exposition
est concocté par les cuisiniers avec
une invitation des familles.
Aurore, Vanessa et Roselyne ont travaillé
sur un objectif central et
essentiel - la place des résidents et
leur association à cette première
exposition avec la mise en œuvre de
4 ateliers :
- Création, pour la confection de paravents
Népalais et Tibétains pour décorer
les lieux de vie.
- Maquillage ethnique, avec des
maquillages Hindous.
- Art Floral, avec des compositions à
base de bois blanchi, de plumes, de
perles colorées et de fleurs en papier
crépon.
- Pâtisserie, avec la découverte de
saveurs népalaises et tibétaines.
Nos résidents ont participé de
manière très active en accueillant les
visiteurs. Ils ont tenu de petites permanences
sur le marché artisanal et ont
assuré la vente et l’encaissement des
objets de ce marché.
Aurore, Vanessa et Roselyne ont
voulu une démarche d’animation qui
permette de faciliter l’accès culturel des
résidents, favoriser l’ouverture basée sur
des rencontres et l’échange.
Résumé en quelques mots …
« S’ouvrir,
apprendre,
donner et recevoir »…
Article rédigé par Alain Kaminski - Directeur du Pontreau Saint Lucien - Lencloître (Vienne)
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La vie dans nos résidences
Une étoile dans les assiettes des Morelles
Dans le cadre de « La
Semaine Bleue », la résidence
les Morelles, en collaboration
avec l’association « les années
Morelles » a proposé aux résidents
et à leurs familles de
déguster un déjeuner confectionné
par un chef étoilé du
Roannais : Monsieur Thierry
Fernandes, chef du Prieuré à
Ambierle.
Thierry Fernandes a donc accepté de
participer à cette animation ; nous le
remercions pour sa disponibilité et de
son temps accordé à nos seniors.
Thierry Fernandes a été reconnu par
le guide Michelin en mars 2009 puisqu’il
eut sa première « Etoile » grâce à
la qualité de ses produits, de sa cuisine
et de sa constante recherche en matière
culinaire, une cuisine riche de passion et
de savoir-faire, une créativité dans ses
plats. Thierry Fernandes est un passionné
depuis l’âge de 6 ans. Il a effectué
une partie de son apprentissage à la
Maison Trois Gros. Actuellement, il est
le plus jeune propriétaire d’établissement
sacré par le célèbre guide rouge.
Afin d’apprécier toutes ses qualités
et connaissances, Thierry Fernandes et
son Chef cuisinier, Stéphane, ont
confectionné le repas suivant avec
Annick et Luc nos cuisiniers :
Entrée :
Opus de saumon et d’écrevisses,
vinaigrette de légumes croquants
Plat chaud :
Suprême de volaille aux cèpes
accompagné de son gratin
Fromage :
Fourme à la poire rôtie
Dessert :
Miroir aux fruits avec son coulis
Entrée
Plat principal
Préparation du plat chaud
Découpe du fromage par Monsieur Fernandes
Les résidents, les familles ont apprécié
ce repas hors du commun et souhaiteraient
renouveler cette animation prochainement.
Alors peut-être qu’en 2011, Michel
Troisgros nous fera le plaisir de venir
avec ses 3 étoiles ?
On peut toujours rêver !
Discours d'usage de gauche à droite : Annick, Denise, M. Fernandes, Mme Chateau
Article rédigé par Denise Tantot - Corcom Les Morelles - Renaison (Loire)
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La vie dans nos résidences
Les règles d’hygiène,
un atout très important pour Laulade
Les Centres de Coordination et de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CCLIN) et leurs
antennes régionales sont, depuis l’arrêté du 17 mai 2006, tenus d’assurer « le conseil et l’assistance
aux établissements de
santé et aux établissements
hébergeant des personnes
âgées dépendantes sur les
questions relatives à l’hygiène
et la lutte contre les infections
nosocomiales ».
Début juillet, un audit a donc été
réalisé à la résidence « Laulade » portant
sur les règles d’hygiène lors des
soins de nursing.
Deux infirmières hygiénistes du
Syndicat Inter hospitalier de la Creuse
ont observé les méthodes de travail du
personnel soignant (Aide-soignant,
AMP et Auxiliaire de vie). L’objectif était
de prendre en compte l’hygiène lors des
soins. En collaboration avec l’infirmière
référente, plusieurs critères ont été retenus
:
- Gestion du linge propre et du linge de
toilette.
- Pertinence du lavage des mains.
- Gestion des gants à usage unique.
- Déroulement de la toilette.
- Gestion du linge sale et des déchets.
- Hygiène bucco dentaire.
Début septembre une réunion a été
organisée pour transmettre les résultats
de cet audit. Des points forts ont été
notés.
- Pertinence du lavage des mains et pas
de port de bijoux. Le personnel avait
été sensibilisé pendant l’année à l’hygiène
des mains et à l’absence de
bijoux afin d’éviter la contamination.
Apparemment cette formation a bien
été assimilée.
- Gestion de l’environnement.
- Gestion des gants à usage unique.
- Hygiène bucco dentaire.
- Gestion des déchets.
L'hygieǹe un atout très important.
Un groupe de travail composé de
l’infirmière référente, deux aides soignants
et une AMP, travaille avec l’infirmière
hygiéniste pour élaborer un protocole
sur les règles d’hygiène lors des
soins de nursing adapté à notre établissement
afin d’assurer le bien-être et le
confort des résidents.
Article rédigé par Marie-Claude Beaujon - CorCom Laulade - Budelière (Creuse)
Atelier « Gym Douce »
Dans le cadre de la semaine
bleue, le Conseil Général a
proposé une prestation de
gymnastique douce à la résidence
des Huis dans la
Nièvre.
Madame Jondeau, animatrice, est
donc intervenue à la résidence le mardi
19 octobre après-midi.
Les résidents, tous conviés au pôle
de vie, se sont exercés à différents
mouvements dans le but d’assouplir les
épaules, les mains, les doigts avec des
ballons ou des élastiques.
Je suis allée à la rencontre de
Madame Dury, résidente, afin de
recueillir son témoignage :
- J’ai trouvé ça très bien surtout que
je ne peux pas faire beaucoup de
choses avec ma cécité ! J’ai adoré les
exercices pour faire travailler les mains
et les doigts. Tenez ! regardez, on fait
comme ça et je vais le faire tous les
matins car cela me fait du bien !
Madame Dury est souriante et
enthousiaste à l’idée d’une prochaine
fois.
Tous les résidents ont apprécié cet
atelier gym douce et attendent la prochaine
séance.
Article rédigé par Angélique Nourry – Assistante de Direction – La Maison des Huis à Neuville les Decize (Nièvre)
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La vie dans nos résidences
Créativité à la résidence Ourceyre
Nos résidents sont en pleine créativité pendant les heures d’animations. Ceci dans un but précis…
Photophore
Dessous de plat
Bonbonnière
Comme l’année dernière, le personnel
de la résidence a organisé un repas sur
le thème de l’automne ; familles, amis
des résidents furent conviés à participer
à cette journée. Un stand présentant les
travaux manuels des résidents fut installé.
Nous avions d’abord confectionné des
dessous de plats avec des épingles à
linge en bois qui ont été peintes aux
couleurs de Noël. Une bougie chauffeplat
y est placée au centre.
Des petits pots en verre, peints à la
peinture acrylique, ont été transformés
en photophores. Il y en a de toutes les
couleurs, des rouges, des jaunes, des
bleus, que l’on entoure d’un bolduc
couleur or avec à l’intérieur une petite
branche de sapin, on peut les placer au
centre de la table, ce qui permet
d’égayer la table pour Noël.
On pouvait y trouver des portes-couteaux
et portes-fourchettes, confectionnés
avec des marrons, fraîchement
ramassés dans les bois.
Pour les confectionner, on fait un petit
trou de chaque côté du marron et on y
place une petite brochette en bois.
Des bonbonnières en père Noël, pour y
mettre des chocolats à l’intérieur ; c’est
simple et facile à réaliser. On entoure un
petit rouleau en carton de papier crépon,
dessus on y colle le visage du père
noël, un peu de coton, et le tour est
joué !!!
Des ronds de serviettes en feutrine avec
différents motifs (sapin, flocons de
neige…) vendus par lots de six.
Nous avons créé aussi des menus où
chacun peut y inscrire son repas de fête.
Pour cela, du papier cartonné rouge
fut découpé aux ciseaux cranteurs,
décoré de motifs aux paillettes argentées.
Tous ces objets demandent beaucoup
d’attention, de minutie pour un résultat
vraiment magnifique. Les résidents
réfléchissent ensemble pour savoir quelle
couleur choisir ! Quel motif découper ?
Tous se prennent vraiment au jeu, ce qui
fait vraiment plaisir à voir.
Toutes ces confections furent exposées
au cours de la journée, sans aucun prix
affiché, chacun appréciant à sa façon la
valeur de l’objet.
L’argent récolté au cours cette vente
fut versé au profit de l’association
“Téléthon“.
Cette initiative donne, à nos petites
fourmis, un but rempli d’espoir.
« Et si la créativité donnait un sens à
la vie. ».
Article rédigé par Aurélie David - CorCom Ourceyre - Vichy (Allier)
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La vie dans nos résidences
Les papilles en fête à l’Abbaye
La semaine du goût mise à l’honneur à l’Abbaye.
Le personnel de l’Abbaye s’est mobilisé pendant toute la semaine du goût, du 11 au 15 Octobre.
Tous les après midi, durant cette semaine,
des animations gustatives ont été organisées.
Le Lundi : une vingtaine de résidents
accompagnés de Stéphanie, chef cuisinière
et de Joëlle, Aide Médico Psychologique, ont
confectionné des gaufres qu’ils ont dégustées
au moment du goûter.
Le Mardi : trente résidents avec Maryse,
cuisinière et Anna, employée de service, ont
cuisiné une paëlla mauricienne, plat typique
de l’Ile Maurice d’où est originaire Anna.
Chaque résident a participé a la confection
du plat en préparant les différents ingrédients
requis (cuisson du riz, des crevettes,
des moules et du poulet, faire rissoler les
oignons). Cet après-midi cuisine fut très
apprécié par l’ensemble des participants.
Cette paëlla, pour le plus grand plaisir des
papilles de tous, a été dégustée le lendemain
au déjeuner.
Le Mercredi : dix résidents et quatre
accompagnateurs sont allés visiter le
vignoble de Roland Vilneau, producteur de
vin de pays Charentais à Verdille.
Les résidents ont découvert les vendanges
à la machine ; de leur temps, tout se faisait à
la main. Nous sommes allés dans les vignes
pour cueillir le raisin que nous avons rapporté
à la résidence pour le déguster tous
ensemble.
Monsieur Vilneau nous a expliqué les différentes
étapes de fabrication du vin et nous
avons clôturé cet après midi par un goûter
où nous avons dégusté du mou accompagné
de tarte aux pommes et de fromager confectionnés
maison par son épouse.
Le Jeudi : Monsieur Tétaud, producteur
de fromage de chèvre à Vars, est venu nous
expliquer la fabrication de ses différents
types de fromage et nous a fait découvrir sa
chèvrerie à l’aide d’une vidéo. Un grand
nombre de résidents ont dégusté ses produits.
Des échanges se sont instaurés avec
certains résidents qui, eux-mêmes, possédaient
des chèvres lors de leurs activités professionnelles.
Le Vendredi : un avant goût de Noël
grâce à la chocolaterie Letuffe à Trois Palis
venue expliquer à l’aide d’une vidéo les différentes
étapes de la confection du chocolat.
S’en est suivie une dégustation des différentes
sortes de chocolats fabriqués dans
leur atelier.
Cette semaine, chargée de saveurs, a été
fortement appréciée par l’ensemble de nos
résidents et réciproquement, les salariés ont
eu plaisir à faire plaisir !
Article rédigé par Christelle Arnoux - CorCom L’Abbaye - St-Amant-de-Boixe (Charente)
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La vie du Groupe
Les Olympiades AFP
dans toutes les régions
L’Association des Foyers de Province organise chaque année un grand rassemblement sportif et
convivial. Cet événement rassemble résidents, personnels, bénévoles, partenaires de l’ensemble
du Groupe durant une journée partagée entre épreuves sportives, repas de fête, animations et
échanges intergénérationnels.
Habituellement, les olympiades AFP
étaient nationales, mais cette année pour
des raisons de logistique, d’organisation
et d’habitudes de vie de nos résidents,
l’AFP a fait le choix d’organiser des
Olympiades dans chaque région. De cette
manière, la résidence Le Pré Saint Jean a
organisé, le 7 septembre 2010, les premières
Olympiades AFP de la Vienne, tout
comme la résidence Les Morelles pour la
Loire et Vichy ; La Source pour l’Allier, la
Nièvre et la Creuse le 5 mai ; la Bastide des
Lavandins pour le Vaucluse et les
Bouches-du-Rhône le 26 mai 2010 et la
résidence Clos des Tours pour la Charente
et la Dordogne le 20 mai 2010. Ces dernières
ont donc réuni les plusieurs résidences
appartenant à leur région pour
célébrer cet évènement.
Depuis 1996, date à laquelle, les première
Olympiades AFP ont vu le jour, la
tradition veut que chaque Olympiade se
déroule sous un thème choisi par les résidences
organisatrices. Ces dernières ont
donc décidé d’un thème pour leur
Olympiades : le Cirque pour le Pré Saint
Jean, les Couples Légendaires de
l’Histoire de Cinéma pour les Morelles,
“Le monde des Fées“ pour la Source, les
Quatre Saisons pour la Bastide des
Lavandins et enfin, la Mer pour le Clos
des Tours. En 2010, ces Olympiades ont
regroupé plusieurs centaines de résidents,
de membres du personnel et de bénévoles
de l’AFP, mais aussi des familles de
résidents, des fournisseurs, des membres
d’associations, des maires et des élus
locaux. Cette manifestation permet à
chaque participant de rencontrer d’autres
personnes, de communiquer, d’être actif,
de participer, de se maintenir en forme,
de connaître des aventures et de les
raconter, de voyager et enfin de découvrir
la région dans laquelle elles ont lieu.
15

Les Olym
16

iades 2010
17

Ces Olympiades où qu’elles aient lieu,
ont un programme bien défini. Elles se
déroulent sur une journée à partir de
8h30 et ce jusqu’à 16h00. Dès 8h30,
c’est l’accueil de tous les participants
autour d’un petit déjeuner. Vers 9h30, on
démarre avec le discours des Officiels,
souvent le Président ou le Directeur
Général de l’AFP, le maire de la ville qui
accueille l’événement, le directeur ou la
directrice de la résidence organisatrice et
parfois même d’autres élus locaux. Vient
ensuite la présentation des résidents costumés.
En fonction du thème choisi, un
résident ou un couple de résidents de
chaque établissement participant se
déguise : pour exemple, en Vienne, les
couples étaient costumés en Clowns,
dans la Loire il s’agissait de couples légendaires
de l’histoire du cinéma… Tous ont
défilé sous les yeux attentifs d’un jury
composé des personnalités présentes. Un
jury avait pour mission d’évaluer le plus
beau couple de résidents costumés.
Comme le veut également la tradition,
l’ouverture de ces jeux s’effectue par
Olympe. Cette dernière allume la flamme
des Olympiades et déclare les Jeux
ouverts. Les résidents s’affrontent alors
autour de plusieurs jeux (le billard bourbonnais,
le jeu de quilles, le jeu de
poches, le tir à la carabine et le tir au but).
Une fois que toutes les résidences et leurs
résidents se sont affrontés autour de ces
activités, vient alors l’heure du vin d’honneur
et du déjeuner.
Pour clôturer ces Olympiades et après
la dégustation du gâteau Olympien, s’effectue
la remise des récompenses.
Le palmarès 2010 c’est plus d’une
quarantaine de coupes et trophées, ainsi
que 200 médailles, diplômes et lots divers
remis aux résidents AFP pour leurs
exploits aux jeux et au défilé costumé.
Depuis 1996, les Olympiades AFP ont
su évoluer sans, pour autant, perdre de
leur authenticité. Elles véhiculent toujours
le même message « l’Amour du jeu ».
C’est un véritable plaisir de voir nos
résidents se surpasser l’espace d’une journée.
Un tel événement véhicule énormément
d’émotions, il transcende les générations
et il créé des petits miracles.
Pour finir, nous remercions les cinq
résidences organisatrices des premières
Olympiades régionales 2010, nous
souhaitons « bon courage » aux futures
résidences qui seront assignées à cette
tâche pour 2011 et « Longue Vie aux
Olympiades AFP ».
Article rédigé par Lucile Madigou - Stagiaire de Direction - Pré Saint Jean - Saint-Jean-de-Sauves (Vienne)
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La vie dans nos résidences
L’inauguration de Saint Thibault
bien arrosée
Le dicton « mariage pluvieux, mariage heureux » quelque peu remanié en « inauguration pluvieuse,
résidence Saint Thibault heureuse » convient bien à cette journée du 9 novembre à marquer d’une
pierre blanche malgré la pluie battante.
Même si le temps n’était pas de la
partie lors de l’inauguration officielle de
l’EHPAD Saint Thibault, tout le personnel
de cette résidence située à Fleuré
avait mis les petits plats dans les grands
pour accueillir plus d’une centaine de
personnes présentes ce 9 novembre.
De nombreuses personnalités, dont
Bruno Valery, président de l’Association
des Foyers de Province, Nicolas
Utzschneider, directeur général de l’AFP,
Henri Colin, président d’Habitat 86,
vice-président du Conseil général de la
Vienne, Jean-Paul Sénéchaud, maire de
Fleuré, ainsi que Bruno Belin, premier
vice-président du Conseil général de la
Vienne, président de la commission de
la solidarité, de l’insertion et des personnes
âgées ont tenu à exprimer, par
leur présence, leur vif intérêt pour cet
établissement d’hébergement pour personnes
âgées dépendantes qui répond
totalement aux envies et nécessités
d’une part de plus en plus importantes
de la population d’aujourd’hui et de
demain.
Après l’inauguration officielle, symbolisée
par la découpe du ruban effectuée
par Bernard Tomasini, préfet de la
région Poitou-Charentes et de la
Vienne, représenté par le secrétaire
général, les nombreuses personnes présentes
se sont engouffrées dans les tivolis
montés spécialement pour cette
matinée exceptionnelle.
Lors des discours officiels, toutes les
personnalités intervenantes ont salué et
reconnu la justesse de la création de
l’EHPAD Saint Thibault qui s’inscrit parfaitement
à l’environnement, ou plutôt
aux environnements, qu’ils soient géographiques,
structurels ou bien sociaux.
Géographique, car la résidence Saint
Thibault est idéalement intégrée dans la
commune de Fleuré, à deux pas de la
poste et des commerces.
Structurelle, car construite de plainpied,
facilitant ainsi à bien des égards la
vie des résidents. Sociale, car, au sein de
Saint Thibault, les résidents peuvent
s’appuyer sur le personnel, toujours à
leur écoute depuis le 11 janvier dernier,
jour de l’ouverture.
Ce 9 novembre, les résidents ont
bien sûr profité de la fête. Après les
petits fours et un léger apéritif dans le
salon, à deux pas des officiels, la trentaine
de résidents de Saint Thibault a
ensuite passé l’après-midi sous le signe
de la bonne humeur grâce au duo Jean-
Michel et Sergio, du groupe « clin d’œil
musical ».
La pluie, battante lors de la cérémonie
officielle, a finalement cessé de tomber
lors de l’après-midi, comprenant
qu’elle ne pourrait en aucun cas perturber
cette journée exceptionnelle pour
Saint Thibault.
Article rédigé par Pascal Haye - CorCom Saint Thibault à Fleuré (Vienne)
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La vie dans nos résidences
Visite de la ville Saint-Emilion
Le Clos St Roch sur les chemins d’une ville appréciée pour ses grands crus…
C‘est au cours d’une journée estivale,
au mois d’octobre, que nous nous
sommes retrouvés dans la convivialité et
l’amitié avec l’EHPAD de Mussidan « La
Renaissance », commune voisine. Nous
avons fait notre première halte épicurienne
au restaurant “Les Marronniers“
à Montagne (près de Saint-Emilion) où
nous avons dégusté un bon repas
accompagné de bons crus ! Quelques
chansons ont clôturé le festin, tout cela
dans la bonne humeur et la gaieté.
Nous avons pris ensuite le chemin de
Saint-Emilion à quatre kilomètres de là.
Pendant le trajet, nous avons pu voir
quelques vendangeurs ramassant un
raisin généreux pour la cuvée de l’année.
Arrivés à Saint-Emilion, un petit train
touristique allait nous faire découvrir la
juridiction et les plus beaux domaines
viticoles qui cultivent le précieux breuvage.
Petit tour historique de la ville
La Juridiction de Saint-Emilion est classée
depuis le 5 décembre 1999 sur la
liste du Patrimoine Mondial au titre des
Paysages Culturels. La juridiction d’inscription
de la Juridiction porte sur deux
critères essentiels :
- La Juridiction de Saint-Emilion est
un exemple remarquable d’un
paysage viticole historique qui a
survécu intact et est en activité de
nos jours.
- La Juridiction de Saint-Emilion
illustre de manière exceptionnelle
la culture intensive de la vigne à
vin dans une région délimitée avec
précision.
En effet, le site présente des traces d’occupation
dès 35 000 avant notre ère.
Une villa gallo romaine a également
existé en bas du coteau destinant le site
à la culture de la vigne. En attestent
divers éléments de mosaïques découverts
au lieu-dit le Palat.
Au VIIIème siècle, un moine breton natif
de Vannes, nommé Emilion, choisit
comme lieu de retraite Ascumbas
(ancien nom du site de Saint-Emilion).
Cet homme de cœur quitta sa famille et
sa Bretagne natale pour entrer dans les
ordres. Il fut d’abord victime des pires
injustices auxquelles il répondit toujours
par la plus grande bonté.
20

Econome dans un couvent bénédictin
en Saintonge, comblé de louanges et de
respect en raison de grande vertu,
Emilion finit par se retirer, loin de tous,
dans la forêt des Combes qui recouvrait
jadis l’actuel site de Saint-Emilion. Par
ses miracles et sa générosité, sa renommée
rayonna par-delà la vallée et nombreux
disciples le rejoignirent. Durant
dix sept ans, Emilion évangélisa la population,
créant ainsi un site monastique
auquel fut donné son nom après sa
mort. Une communauté de moines
bénédictins qui géra l’accès à ce lieu
de pèlerinage jusqu’en 1110, date à
laquelle une réforme engagée par
l’évêque de Bordeaux permit l’installation
d’un chapitre de chanoines augustins.
Au XIIIème siècle, la cité fut fermée par
des remparts, la tour du Roy, édifiée par
ordre de Henri III Roi d’Angleterre et duc
d’Aquitaine, est le seul donjon de style
roman encore visible en Gironde. Au
sommet de celui-ci, une vue imprenable
vous attend sur le vignoble et l’architecture
de la cité.
En 1948, les viticulteurs réunis au sein
du syndicat viticole ressuscitèrent la
jurade (instaurée en 1199 jusqu’en
1789) sous la forme d’une confrérie, qui
devint alors l’ambassadrice des vins de
Saint-Emilion à travers le monde, avec
pour ambition de garantir l’authenticité
et la qualité de ses vins.
La jurade est ainsi porteuse de la notoriété
des appellations et organise,
chaque année, la fête du printemps et
le ban des vendanges en septembre.
Lors de ces manifestations, les membres
de la jurade défilent dans la cité, vêtus
de robes rouges traditionnelles, rappelant
la toute puissante jurade des siècles
passés. En juin comme en septembre,
après avoir assisté à la messe, les jurats
se rendent dans le cloître de l’église collégiale
ou dans l’église monolithe pour
procéder aux intronisations.
Puis, après le déjeuner, ils se rendent en
procession à la tour du Roy, au sommet
de laquelle ils proclament solennellement
le ban des vendanges ou en juin,
la jurade procède au jugement du vin
nouveau, destiné à en prédire les qualités
(celui tiré de la récolte précédente).
La jurade est devenue l’emblème de la
viticulture Saint-émilionnaise.
Pour clôturer ce petit voyage touristique,
nos résidents gourmands ne
purent résister à goûter les macarons,
spécialités de la ville et le petit cannelé
de Bordeaux parfumé à la vanille !
Quel délice !
Nos résidents qui ont apprécié cette
journée, sont rentrés fatigués mais heureux.
Nous vous souhaitons à tous
de venir visiter ce joyau
aquitain qu’est la ville
de Saint-Emilion. Les
amateurs de bon vin et
d’architecture ne
seront pas déçus,
sans oublier bien sûr
de faire un petit
détour par la
Dordogne un des
berceaux de la
préhistoire.
Article rédigé par Marie-Line Rousseau, animatrice, et Françoise Dumain -
CorCom du Clos St Roch - Montpon Ménéstérol (Dordogne)
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La vie du Groupe
Première Assemblée Générale
de l’Amicale des Retraités AFP
Le 14 octobre, une vingtaine de salariés retraités de l’AFP s’est retrouvée à Renaison, dans la Loire, à
l’Auberge des Bérands où s’est tenue la 1 ère assemblée générale de l’Amicale des Retraités de l’AFP.
A cette occasion, les statuts de l’Association ont été entérinés.
Un déjeuner convivial a réuni l’ensemble
des participants, suivi d’une visite
guidée de l’aérodrome de Roanne et
de sa tour de contrôle, grâce à José
Granchinho-Louro, ancien directeur des
Morelles, pilote à ses heures. Les conditions
météorologiques ne nous ont pas
permis de goûter au vol initiatique, au
regret de certains… et avec soulagement
pour d’autres !
L’Amicale compte à ce jour dix-sept
adhérents. Nous demandons aux
Directeurs d’établissements d’avoir
l’amabilité d’informer Lucienne Benoit-
Filippi des départs à la retraite de leurs
salariés afin que nous puissions en avoir
connaissance et les contacter.
Nous remercions très sincèrement
l’Association des Foyers de Province en
la personne de son Président, Monsieur
Bruno Valéry, pour l’aide financière
apportée à l’Amicale. Danielle Maltat et
De gauche à droite : Regis ROYON - Christianne BARRE - Danielle ROYON - Martine MALTHON
Marie-Christine TOURNIER - Danielle MALTAT - Lucette DEMUYTER- Elianne CANCADE
José GRANCHINHO-LOURO - Jean-Pierre MALTAT - Michelle GRDJAN
Danielle Royon, anciennes directrices de
résidences AFP, ont été les fourmis laborieuses,
grâce auxquelles le projet
d’Amicale a pu se concrétiser.
Qu’elles en soient
vivement remerciées.
Article rédigé par Marie-Christine Tournier - Ancienne directrice de La Presqu’île - Chargée de la Communication de l’Amicale des Retraités
La vie dans nos résidences
Apt en Autriche
Les résidents de la Bastide des Lavandins sont partis à Vienne pour un après-midi !
Samedi 16 octobre 2010, une représentation de valses
viennoises par l’association « Un soir à Vienne » de
Carpentras a eu lieu à la résidence « La Madeleine ».
Dans le cadre d’échanges entre les résidences du pays
d’Apt, nous avons été conviés par l’animatrice de
l’établissement et la Présidente de l’association « Vivre
à la Madeleine ». Emerveillés pendant près d’une
heure trente, six résidents de la Bastide des Lavandins
ont ainsi pu s’évader le temps d’un après-midi dans la
capitale autrichienne. Les danseurs ont clôturé leur
spectacle en invitant les résidents volontaires à partager
une valse. Cette représentation a été suivie d’un
goûter festif où chacun a pu déguster les pâtisseries
réalisées par les résidents de la Madeleine et les
membres du personnel. Contact est pris pour faire
découvrir en 2011 à l’ensemble des résidents de la
Bastide des Lavandins la magie des valses viennoises.
Article rédigé par Séverine Crocquey - Animatrice La Bastide des Lavadins - Apt (Vaucluse)
22

La vie du Groupe
FP Formation
Un parcours dynamique et polyvalent dans le domaine de la santé, du soin et du management a permis
à Annick Devillers, aujourd’hui directrice générale de FP Formation et chargée de la qualité au
sein de l’AFP, de mettre ses compétences et son expérience au service du groupe. Elle a conçu les
contenus des formations que le catalogue vous propose et continuera à en assurer l’animation de
quelques unes au cœur de vos établissements.
Foyers de Province Formation (FPF) est un organisme de formation
issu de l’expertise, du savoir faire et de l’engagement de l’Association
des Foyers de Province afin que nos établissements pour personnes
âgées disposent de formations dispensées par des professionnels pour
des professionnels.
Nos stages et nos programmes sont conçus par des spécialistes qui
connaissent les établissements du secteur sanitaire et social pour y
avoir eux-mêmes exercé des responsabilités pendant plusieurs années
avant de se tourner vers la formation. La grande majorité d’entre eux
continue d’exercer en établissement.
Etre formé par Foyers de Province Formation, c’est choisir des formations
qui répondent à vos besoins tant de contenus théoriques que
de retour d’expériences et de cas concrets pratiques.
Le catalogue des formations FPF est téléchargeable dans son intégralité
sur www.afp.asso.fr, rubrique Ressources Humaines / Formation.
Propos recueillis auprès d’Annick Devillers par Lucienne Benoit, Cor Com du Siège, Marseille (Bouches-du-Rhône).
23

La vie dans nos résidences
Joëlle Antoniadis,
32 ans d'ancienneté à l’AFP
Joëlle, bonjour, vous êtes cuisinière
au sein de l'EHPAD La Calanque,
pouvez-vous nous dire quel a été
votre parcours professionnel ?
Je suis entrée à l'AFP en 1978, un
peu par hasard. Quand j'étais plus
jeune, je voulais être puéricultrice.
J'étais en cours au collège La Vigie, qui
se situait à côté de la résidence La
Pomme de Pin dans le 15ème arrondissement
de Marseille. Tous les matins,
quand je passais devant, je me disais
« Jamais je ne travaillerai là, c'est trop
près du collège ».
Un jour, lors d'une recherche de
stage, mon professeur principal m'a
orientée dans cet établissement. En réalité,
il m'a « punie » parce que je parlais
trop en cours et il savait que je ne voulais
pas travailler ici (je ne voulais pas
passer devant le collège tous les
matins...). J'ai donc fait mon stage à La
Pomme de Pin, tenue à l'époque par
Monsieur et Madame SOULENE.
A la fin de l'année scolaire, j'ai déposé
une candidature pour y travailler. Et
le 14 juillet 1978, je m'en rappellerai
toujours, j'ai reçu un appel me proposant
un remplacement le 1 er août. La
personne que je remplaçais allait partir
à la retraite et cinq mois après, le poste
me fut attribué. J'étais bien sûre
contente d'avoir trouvé du travail aussi
vite après l'école, mais je répétais toujours
que je voulais partir pour voir
autre chose. Et puis j'ai rencontré le
père de mon fils. Les horaires de travail
me convenaient en tant que jeune
maman et j'ai donc gardé mon poste.
J'ai toujours aimé mon métier mais il
faut savoir qu'au début de ma carrière,
c'était un peu différent : les plats
témoins n'existaient pas, par exemple.
On respectait des normes d'hygiène
bien entendu, mais elles étaient beaucoup
moins nombreuses.
Jusqu'en 1986 ou 1987, je ne sais
plus vraiment, La Pomme de Pin était un
établissement très familial. Ensuite, un
nouveau directeur est arrivé et le travail
était un peu différent... Il faut dire que
c'est aussi à cette même période que
toutes les normes d'hygiène et les
demandes de contrôle sont arrivées
aussi. Par la suite, une jeune directrice
est arrivée, Nadine Valéry. Pleine de
bonnes volontés et de nouvelles idées,
Joelle Antoniadis
elle a apporté quelques chamboulements
à notre organisation mais elle a
su être à l'écoute et c'était vraiment
agréable. Il est vrai que l’on aimerait
parfois avoir un salaire plus élevé mais
lorsque la personne qui dirige est ouverte
et compréhensive, on est content de
venir travailler le matin, ça motive et ça
met une bonne ambiance et, de ce fait,
les équipes sont solidaires entre elles.
Puis en 2004, Nadine Valéry a pris la
direction d'un nouvel établissement,
toujours à l’AFP, dans le 9ème arrondissement
de Marseille : La Calanque. Elle
m'a proposé le poste vacant de cuisinière
dans ce nouvel établissement et j'ai
accepté de la suivre volontiers.
J'espère vraiment « finir » ici !
Pouvez-vous maintenant nous parler
des différentes formations que
vous avez suivies au sein de l'AFP ?
J'en ai fait plusieurs... J’ai fait partie
de la première promotion de L'AAPAPD
qui s’appelait Monte Cristo, des formations
sur l'animation, la diététique et sur
les normes HACCP... [Joëlle réfléchit]
En 32 ans, les formations ont été
nombreuses ! Mais la formation de terrain
reste quand même la meilleure.
Maintenant, je peux dire qu'ailleurs, ce
n'est pas mieux ! Ce qui me plaît ici,
c'est la liberté d'action et la confiance
qui m'est donnée.
Quels ont été les moments forts qui
ont marqué votre carrière ?
Lorsqu'on m'a remis la médaille du
travail des 20 ans ; j'ai été plus que surprise.
Je ne m'y attendais pas du tout,
j’étais la première dans l’établissement à
la recevoir et je m'en rappellerai toujours.
L'un des moments forts a été également
quand j'ai réussi ma formation
AAPAPD. La signature de mon premier
contrat a aussi été un moment très
important. J'avais 18 ans et c'était mon
premier emploi !
Quels sont les souvenirs que vous
garderez en mémoire ?
Les « rigolades » à La Pomme de Pin !
Là également, la bonne ambiance
était au rendez-vous et on travaillait
dans la bonne humeur. Je me répète
mais la remise de la médaille des 20 ans
restera un très bon souvenir. La direction
générale et Nadine Valéry avaient
organisé un buffet digne de ce nom ! Il
y avait des huîtres, on était dans le jardin,
c'était vraiment agréable. J'ai encore
les photos... [Joëlle sourit] Comme je
l'ai dit tout à l'heure, il règne une bonne
ambiance au sein des équipes ce qui fait
que dès qu'une personne s'en va, on
fait un petit buffet. J'aime ces
moments... [Joëlle sourit encore]
Quels sont vos hobbies et vos projets ?
J'aime le cinéma et la randonnée. Je
suis d'ailleurs inscrite dans un club de
randonneurs. Malgré les blagues de certaines
personnes, j'aime beaucoup la
musique classique, surtout le piano
[sourire encore]. J'aimerai faire plein de
choses... L'humanitaire m'attire beaucoup
mais pour l'instant je n'ai pas trouvé
de projet où je pourrais apporter
mon aide. La plupart du temps, ce sont
des missions qui sont proposées pour
des personnes du secteur médical.
En conclusion, une chose est sûre, je
ne veux pas partir d'ici, je suis bien.
Travailler avec les personnes âgées
m’apporte beaucoup, c'est très enrichissant
car tout se traduit au moment du
repas. C’est un moment important de la
journée et ce que je leur prépare peut
influer sur leur moral, leur sentiment de
bien-être et aussi leur santé. J’essaye
donc d’être attentive et faire de mon
mieux pour chacun.
Merci Joëlle.
Article rédigé par Aline Brialon - Animatrice remplaçante - La Calanque / La Seigneurie - Marseille (BdR)
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La vie de nos salariés
Quand Nathalie, AAPAPD à La Génollière, joue du
pinceau… L’Afrique revit au travers de ses tableaux.
Nathalie, peux-tu nous expliquer
comment t’est venue l’idée de créer
des tableaux ?
Mon envie de créer des tableaux
remonte à l’âge de 12 ans. En effet,
cette passion a été motivée par la rencontre
et les conseils d’un ami peintre
amateur qui réalisait des paysages en
couleurs, comme le Mont St Michel en
rose par exemple. Dans ma jeunesse,
j’ai toujours plus ou moins crayonné,
fait de la peinture, du coloriage, du
fusain et du pastel sous divers styles tels
que les portraits, les paysages, les caricatures,
la nature morte, l’abstrait…
Combien de temps consacres-tu à la
création de tes tableaux ?
Tout dépend du style et de la taille du
tableau, mais en général je ne regarde
pas l’heure car lorsque je suis lancée
dans la création, je ne vois pas le temps
passer et pour moi c’est un vrai moment
de détente que de peindre.
Raconte-nous comment tu crées le
support de tes tableaux…
Concernant le matériel, il me faut des
anciens draps épais et blancs qu’on me
donne ou que j’achète à la croix rouge ;
du bambou qu’un ami pépiniériste me
donne lorsqu’il éclaircit des bambouseraies,
du raphia, de la colle, du vernis,
de la peinture.
Pour la découpe des bambous, j’utilise
une scie à ruban et une scie circulaire. Je
m’installe pour la création de mes
tableaux dans mon garage où j’ai moimême
créé mon p’tit atelier.
Dis-nous tout, ton style de tableau
c’est quoi ?
Depuis 5 ans, je peins sur le thème de
l’Afrique, style que j’adore (couleurs
chaudes, tenues…). On y retrouve
beaucoup de femmes africaines mais je
peux également faire à la demande.
J’expose et vends mes tableaux lors des
marchés de Noël ou sur le thème de
l’art. Je n’utilise que des pinceaux pour
peindre et de la peinture à l’acrylique.
Un don que tu as su mettre en application
malgré tout ?
A l’âge de 13 ans, suite à une visite
médicale, on a décelé un type de « daltonisme
». En fait, je confonds certaines
couleurs comme le noir et le bleu marine
; le jaune et le vert pâle. Je ne vois
pas le violet. De loin, je suis incapable
de voir des cerises dans un cerisier.
Je voulais faire carrière dans le stylisme
mais ce trouble de la vision m’a privé de
ma passion. En effet, lors du test, je ne
pouvais pas créer le vêtement en respectant
les consignes concernant les
couleurs.
As-tu d’autres passions ?
J’adore bricoler, je repeins du mobilier,
murs et plafonds, je fais de la tapisserie.
Mon dernier chef d’œuvre, un canapé
d’angle de trois mètres sur deux avec
des dominos de couleurs (coussins de
laine) et des lames de bois.
Pour les marchés de Noël, je réalise également
d’autres objets en bambou :
lampes, coffres à bijoux, chemins de
tables, jardinières, pots à crayons…
Je pense continuer longtemps car plus
je peins, plus j’ai envie de peindre. Cette
passion me permet de m’évader au fil
de mes idées au bon vent de mes pensées.
Propos recueillis auprès de Nathalie Cajot, AAPAPD à l’EHPAD La Génollière,
par Nadia Robuchon - CorCom La Génollière - Nieuil l’Espoir (Vienne)
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Portrait d’un métier
L’Animateur
Fiche de fonction
L’Animateur est le garant de la vie sociale et favorise l’intégration des résidents à la vie collective. Il crée
une relation de confiance avec le résident.
L’Animateur met au point, en accord avec la Direction d’établissement, un projet d’animation qui prend
en compte les souhaits des résidents et familles et qui s’inscrit dans le projet d’établissement. Il se procure
les outils dont il a besoin et gère le budget animation en rendant compte à la Direction.
L’Animateur planifie les animations, en anime certaines directement et coordonne le rôle des collègues
participant à l’animation.
5 questions à Martine Porcell,
animatrice au Clos Adler
POURQUOI avez-vous choisi
ce métier et que faisiez-vous
AVANT votre arrivée à l’Abbaye ?
Je travaillais déjà auprès de personnes
âgées comme soignante. Un
accident de travail causé par une
discopathie m’a obligé à repenser
mon activité professionnelle. Dans
un premier temps, j’ai envisagé de
valider un BAC par le biais d’un
DEAU, mais le chemin était trop
long, j’ai abandonné.
J’ai également fait de la vente à
domicile, mais le relationnel avec les
personnes du 3 ème âge me manquait.
Et puis, j’ai appris que début
2010 un poste en animation au Clos
Adler allait être créé. C’était pour
moi l’occasion de renouer le contact
avec les personnes âgées. J’ai
contacté Jocelyne Barbillat, lui ai fait
part de mes idées, mes projets, de
mon inexpérience aussi pour ce
poste. Grâce à son écoute, le 4 janvier,
j’arrivais au Clos Adler telle une écolière
le jour de la rentrée des classes : heureuse
mais angoissée.
C’était un vrai challenge pour moi :
vais-je avoir ma place auprès des résidents
? Vont-ils m’accepter ? Serai-je à
la hauteur de mes ambitions ?...
Quelles sont les QUALITES dont
vous devez faire preuve ?
L’écoute ! Sans aucune hésitation
est la principale des qualités à posséder.
Savoir entendre et réentendre avec le
même intérêt l’histoire de chacun, voilà
ce qui est important tout comme la discrétion,
le respect, la disponibilité, la
motivation. La patience est également
très importante, attendre et
saisir le bon moment pour répondre
aux désirs, aux besoins des résidents
sans les bousculer.
Quelle est votre meilleure
ANECDOTE ?
Au retour de mes courtes
vacances, les résidents n’ont pas
manqué de me demander pourquoi
j’étais ENCORE partie en vacances
aussi longtemps ?
Il s’agissait de mes premiers jours
de repos depuis janvier…
Quel plaisir d’entendre que je
leur avais manqué au moins autant
que eux m’avaient manqué.
Comment imaginez-vous
votre métier dans L’AVENIR ?
L’avenir ? Mais avec des personnes
âgées bien sûr !
Ma jeune expérience en la matière
me pousse à continuer, me professionnaliser,
acquérir une vraie méthode de
travail. Je lis et me documente beaucoup.
Les activités manuelles et cérébrales
sont aussi importantes que les
soins médicaux ou corporels.
Ne dit-on pas qu‘un sourire apporte
autant de bienfaits qu’un steak ?
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Deux fois par semaine, Martine lit le journal aux résidents.
Une journée avec Martine
Dès mon arrivée, je prends connaissance
des événements passés dans la
nuit ou la matinée en lisant les transmissions
dans TITAN.
Les lundi et vendredi matins, je vais
chercher les résidents pour "la lecture
du journal". Entre chaque article, il y
a toujours un petit débat (Qu’en pensez-vous
? A quoi vous fait penser cet
article ? …) les résidents débattent
entre eux, cette lecture de journal est
un grand moment.
Et bien sûr, je termine par l’horoscope,
rires et commentaires fusent.
Puis j’accompagne en salle restaurant
les personnes qui déjeunent à
11h30, dernier moment de complicité
avant mon retour en début d’après
midi.
A 14 heures, je suis de retour.
Un rituel s’est installé : la promenade
(si le temps le permet). Faire quelques
pas dehors, profiter de la chaleur du
soleil, sentir le vent, le froid sur le visage,
respirer la nature !
A 15 heures, je commence les activités,
certains viennent d’eux-mêmes,
d’autres ont besoin d’être stimulés.
L’atelier mémoire est une des activités
préférées. Tout le monde est attentif
et se concentre.
Je les écoute raconter leurs histoires,
pose des questions pour relancer la discussion,
joue la candide. Chacun y va de
son anecdote, c’est formidable et souvent
le sujet s’élargit. Ils prennent du
plaisir, ils apprennent à se connaître et
moi à en savoir un peu plus sur leur vie
passée.
16h15, le goûter arrive. Après avoir
fait travailler sa mémoire, une petite
sucrerie ne fait pas de mal.
A 17 heures, l’après-midi se termine
par les traditionnels jeux de société. Les
dominos sont les grands gagnants.
Il ne me reste plus qu’à saluer tout
ce petit monde, à ranger mon matériel,
enregistrer les noms des personnes qui
ont participé à l’animation sur le logiciel
TITAN et dire « Au revoir et à demain »
à l’ensemble du personnel présent.
Et voilà ! Martine a fini sa journée,
ravie de l’avoir partagée avec les personnes
âgées.
Article rédigé par Carole Robieux - CorCom de Clos Adler - Valdivienne (Vienne)
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Portrait d'une jeune femme enlevée trop tôt à l'affection des siens
Hommage à Cathy
Toute l'équipe de la résidence Lou Mes de Maï a la douleur
de vous faire part du rappel à Dieu de notre collaboratrice Catherine Martinez.
Elle nous quitté ce samedi 11 Décembre 2010.
Membre du personnel de la résidence
depuis 26 ans, elle était l'épouse de
José, notre Technicien de Maintenance.
Ils avaient leur appartement de fonctions
au sein même de la résidence, où
ils vivaient avec leurs deux filles, Laetitia
et Marie-Lou.
Très enjouée et très présente au sein
même de l’établissement, elle a participé
activement à la modernisation et à la
création de notre EHPAD.
Elle était la fille de Monsieur Leras,
ancien directeur de la résidence Lou
Mes de Maï, et s'occupait régulièrement
de sa grand-mère, Claire Leras, résidente
aux Baux-de-Provence depuis bientôt
30 ans (elle fêtera son centenaire en
février 2011). Tout le personnel est très
touché et se joint à José pour l'entourer
dans cette douloureuse épreuve.
Par ces quelques mots nous souhaitons
exprimer à José et à sa famille
notre plus grande affection.
L'ensemble du personnel de Lou Mes de Maï et de La Bastide du Chevrier.
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Portrait d’un résident
Monsieur et Madame V
Des champs de blé à l’EHPAD de la Tour du Poêle
Monsieur et Madame V. se sont installés
tout jeunes mariés dans une petite
ferme au lieu-dit « La Gorande ».
Monsieur V., agriculteur, raconte
avec passion ses années où il cultivait
ses terrains, du blé, des luzernes et
autres céréales. Toutefois, il gardait toujours
quelques prairies autour de la maison
pour laisser les animaux à proximité
de la ferme. Les vaches essentiellement,
il vendait la production de lait à la laiterie
de Vouillé.
Trois enfants sont nés de cette
union, deux garçons et une fille,
Madame V. participait aux travaux de la
ferme, mais surtout à l’éducation de ses
enfants.
Très vite la ferme ne fut plus assez
grande pour assurer des revenus suffisants
pour la famille. C’est alors que
Monsieur V. a été sollicité pour un poste
de facteur dans cette petite commune
de Vouillé. Il a parcouru des milliers de
kilomètres en vélo dans le bourg et la
campagne environnante.
Il prend sa retraite en 1983.
Les années ont passé très vite avec
l’heure de la retraite. La question ne se
pose pas de savoir où Monsieur et
Madame V. passeront leur retraite.
Quand, en 1992, la communauté
de commune construit des pavillons
autour du logement foyer, Monsieur et
Madame V. sont les premiers à réserver
leur appartement.
Madame V. a eu besoin d’un peu
plus de soins et les services de l’EHPAD
répondent à ses besoins aujourd’hui.
Quand Monsieur V. a pris connaissance
des plans et de la localisation de
la nouvelle structure, il a compris tout
de suite que l’EHPAD allait voir le jour là
où, tout jeune, il cultivait ses champs de
blé et ses prairies.
C’est avec une grande émotion qu’il
souligne qu’il va retourner vivre dans ses
lieux… le hasard de la vie !
Merci beaucoup pour ce témoignage.
Portrait rédigé par Fabienne Guilbard - Directrice La Tour du Poêle - Vouillé
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Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la famille AFP
EMBAUCHES
Nous souhaitons la bienvenue aux
salariés ayant rejoint le groupe AFP.
Ont été embauchés et titularisés,
au sein du Groupe, à l’issue de leur
période d’essai :
En mai 2010
- Anne-Marie JACQUET, Directrice de la
Presqu’île ;
En juin 2010
- Céline THIZY,
Aide-soignante à la Presqu’île ;
- Marc CECCALCI,
Infirmier à la Bastide du Chevrier ;
- Amandine BERGER,
Aide-soignante à la Source ;
- Laurette GALLARDO,
Aide-soignante à la Source ;
- Nicole DECREMPS,
Aide-soignante à la Source ;
- Laure MOREL,
Aide-soignante de nuit à la Source ;
- Hélène RAVAUD,
Employée de service au Clos des Tours ;
- Chantal NOEL,
Infirmière à la Génollière ;
- Sandrine DESVARD,
Employée de service à l’Abbaye ;
- Geneviève RIVAS,
Infirmière à la Bastide des Lavandins ;
- Sylviane DURAND,
Infirmière au Clos St Roch ;
- Brigitte GALEY,
Infirmière au Clos St Roch ;
En juillet 2010
- Assiat SOUDJAY,
Aide-soignante au SSIAD
Pomme de Pomme ;
- Pascal THIELON,
Cuisinier à la Bastide du Chevrier ;
- Jessica MULLER,
Aide-soignante à Las Mélaïes ;
- Alexandra PION
Aide-soignante à Las Mélaïes ;
- Céline TABARD,
Aide-soignante à Las Mélaïes ;
- Laura BRUAND
Aide-soignante à Laulade ;
- Brigitte THERNAUX,
Aide-soignante de nuit à Laulade ;
- Constance CARTOUX,
Aide-soignante de nuit à la Source ;
- Marie Camille MAUGENEST,
Infirmière à la Source
- Stéphanie VONGKINGKEO,
Aide-soignante aux Aures ;
- Laetitia BRUNELIERE,
Aide Médico-Psychologique
aux Doucets ;
- Carl GEORGEL,
Infirmier Référent aux Doucets ;
- Maria GAUTIER,
Employée de service
au Clos des Tours ;
- Dimitri GUILLARD,
Technicien de maintenance
au Clos des Tours ;
- Cécilia CHOVERO,
Psychologue à la Génollière ;
- Sébastien DISSAIS,
Cuisinier au Pontreau St Lucien ;
- Isabelle APERS,
Employée de service de nuit
au Pré St Jean ;
- Laurent MASSE,
Aide-soignant à St Thibault
- Céline FOUCAULT,
Aide-soignante
à la Bastide des Lavandins ;
- Anne REMOND,
Aide-soignante au Clos St Roch ;
- Sindy ROULIERE,
Aide-soignante au Clos St Roch ;
En août 2010
- Nadia HACHEMI,
Employée de service à la Calanque ;
- Dominique THIBAUD,
Infirmière Référente
à la Bastide du Chevrier ;
- Carole PRADEAU,
Aide-soignante
à la Bastide du Chevrier ;
- Céline VILLIEN,
Assistante de direction à la Péronnière ;
- Karine DAUGE,
Aide cuisinière aux Doucets ;
- Julie RAMASSAMY,
Aide-soignante à la Génollière ;
- Béatrice BLET,
Aide-soignante au Pontreau St Lucien ;
- Maryse BILLEROT,
Infirmière à la Tour du Poêle ;
- Mélina REAULT,
Aide Médico-Psychologique
à la Tour du Poêle ;
PROMOTIONS
Octobre 2010
- Annick DEVILLERS, nommée Directrice
Générale de FP Formation et Chargée
de la Qualité sur AFP ;
- Anne BONNIN, nommée Directrice de
la Source et des résidences de la
Nièvre.
Novembre 2010
- Naddya SADELLI, nommée Directrice
d’établissement en charge des relations
avec les réseaux professionnels
dans le sud en parallèle de sa fonction
de Directrice du SSIAD.
DIPLÔMÉS
Félicitations aux salariés
ayant obtenu un diplôme.
Ont obtenu le Diplôme d’Etat
d’aide médico-psychologique :
Emilie MIRAY, Clos des Tours
Angélique OUETTE, Le Pré St Jean
SST
Ont été formés au “Sauveteur
Secourisme du Travail” (SST)
Ou “Prévention et Secours
Civiques” (PSC)
Ou “Attestation de Formation aux
Gestes et Soins d’Urgence” (AFGSU)
Las Mélaïes :
Patricia AUDOUX, Ghislaine BLEU,
Annette LECOMTE, Mireille MORET,
Valérie PEYRAT et Jessica PREVOST
Les Morelles :
Karine BAURY et Isabelle PATERNA
RETRAITE
juillet 2010 :
- Danielle GIET, Lingère à
l’Abbaye ;
septembre 2010 :
- Marie Thérèse MIMAULT,
Employée de service à la
Tour du Poêle ;
octobre 2010 :
- Nadine PINAUD, Aide
cuisinière à l’Abbaye ;
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Nadia
Tiago
Perle
Patrice et Pascale
Solane
MARIAGES
Tous nos vœux de bonheur
- 24 juillet 2010 : Aurélie CELESTE,
Aide médico-psychologique à
Laulade, épouse Didier GORSE.
- 14 août 2010 : Alexandra AUBARD,
Aide soignante à Las Mélaïes, épouse
Christophe PION ;
- 28 août 2010 : Jamila BEN REGUEZ,
Employée de Service aux Doucets,
épouse Jérémy RIVIERE ;
- 09 octobre 2010 : Romy SEIGNOL,
Assistante de Direction aux Morelles,
épouse Lionnel POUZERAT ;
- 23 octobre 2010 : Pascale CHEVILLOT,
Infirmière aux Morelles, épouse
Patrice SIMONET ;
- 9 octobre 2010 : Charles BRUNET,
Animateur à La Source épouse Anne
BALA DIAMUAKUA
NAISSANCES
La famille AFP s’agrandit
- 28 juin 2010 : Josué, fils de Carine
RIGAUD, AAPAPD à La Presqu’île ;
- 8 juillet 2010 : Perle, fille d’Aurélie
ALBONESY, Infirmière à La Source ;
- 2 août 2010 : Eliza, fille de Fabienne
RAYMOND, Auxiliaire de vie à La
Source ;
- 6 août 2010 : Mathieu, fils de Sylvie
LOPES, Infirmière à La Source ;
- 15 août 2010 : Solane, fille de Xavier
DELOOR, Cuisinier au Clos des Tours ;
- 22 septembre 2010 : Méline, fille de
Véronique PETURAUD, Auxiliaire de
vie au Clos des Tours
- 4 octobre 2010 : Léni, fils de Vincent
MORA, Psychologue à l’Abbaye ;
- 4 août 2010 : Eryne, fille de
Sheherezeda SOHY, Psychologue aux
Doucets
- 7 octobre 2010 : Tiago, fils
d’Alexandra DUBAULT, Psychologue à
Las Mélaïes et à Laulade.
- 19 octobre 2010 : Lana, fille de
Jennifer BAUDRY, Aide Soignante aux
Doucets.
DÉCÈS
Ils nous ont quitté
août 2010 :
- Marie OVIDIO,
Infirmière à la Tour du Poêle ;
décembre 2010 :
- Catherine Martinez,
Employée de service,
à Lou Mes de Maï.
Rubrique rédigée par Guillaume Arlaud, CorCom Ressources Humaines et tous les Corcoms !
Anne et Charles
Romy et Lionnel
Christophe et Alexandra
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