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Ferdinand Hodler - Observatoire

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Communiqué de presse<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

27 janvier – 26 mai 2013<br />

La Fondation Beyeler est le premier musée de Suisse à consacrer une vaste exposition à l’œuvre<br />

tardive de <strong>Hodler</strong>. C’est en effet au cours de ces dernières années d’activité que la place majeure<br />

de cet artiste dans l’art moderne est apparue clairement.<br />

<strong>Hodler</strong>, dont l’œuvre a marqué comme celle de peu d’autres peintres l’image extérieure et la<br />

conscience de soi de la Suisse, a également été l’un des plus grands représentants de la<br />

transition entre le XIX e siècle et l’époque moderne. L’exposition de la Fondation Beyeler, qui<br />

regroupe environ 80 œuvres, se concentre sur l’œuvre tardive de <strong>Hodler</strong> (1913-1918), des<br />

travaux peints au cours des cinq dernières années de sa vie. À cette époque, cet artiste issu d’un<br />

milieu modeste n’avait plus rien à prouver à personne : il vivait désormais dans l’aisance et était<br />

reconnu par tous. Il reprend alors dans ses toiles les grands thèmes de sa vie qu’il décline en<br />

séries et variations : son intérêt pour l’autoportrait, les légendaires représentations de l’univers<br />

des Alpes suisses, sa fascination pour les femmes, la mort et l’éternité. Ses œuvres se font de<br />

plus en plus radicales, de plus en plus abstraites.<br />

Cette exposition s’ouvre sur une salle de documentation, qui rend hommage à la vie et à l’œuvre<br />

globale de <strong>Hodler</strong> et présente par ailleurs les photographies du peintre et de sa famille que la<br />

collectionneuse Gertrud Dübi-Müller, une de ses amies intimes, a réalisées la veille de la mort de<br />

l’artiste. Le point fort de l’exposition est constitué par les peintures de paysages de <strong>Hodler</strong>, et<br />

plus particulièrement par ses vues proches et lointaines des Alpes. Pendant les dernières années<br />

de sa vie, atteint d’une maladie pulmonaire, <strong>Hodler</strong> ne pouvait plus guère quitter son<br />

appartement de Genève. De son balcon, généralement au petit matin, il peignit inlassablement<br />

de nouveaux tableaux représentant la vue sur le Mont Blanc, au-delà du lac Léman. Il accède<br />

ainsi à l’essence même de la peinture, à la couleur et à la forme, à une unité panthéiste de la<br />

nature. <strong>Hodler</strong> qui jusqu’alors avait toujours accentué fortement les contours de ses peintures,<br />

conçues à partir de ceux-ci, se transforme dans ces paysages en peintre de surfaces colorées.<br />

La peinture abstraite de champs colorés d’un Mark Rothko ou d’un Barnett Newman s’annonce<br />

déjà.<br />

Les œuvres bouleversantes qui montrent les souffrances et la mort de sa maîtresse, Valentine<br />

Godé-Darel, présentent une importance singulière. Toute une salle de l’exposition est consacrée<br />

à ce cycle. Jamais encore sans doute le passage de la vie à la mort n’avait été traduit<br />

artistiquement avec une intensité et un radicalisme pareils. <strong>Hodler</strong> a réalisé parallèlement, après<br />

de nombreuses esquisses préparatoires, sa dernière composition de figures, Regard dans l’infini.<br />

On y voit cinq femmes esquissant des pas de danse et dont la rangée peut se prolonger à l’infini.<br />

La Fondation Beyeler a pu se faire prêter non seulement la plus grande version de cette œuvre,<br />

celle de Bâle, mais aussi la variante que <strong>Hodler</strong> avait conservée chez lui, dans son logement.<br />

Cette exposition s’attache tout particulièrement à révéler l’importance mondiale de <strong>Hodler</strong>,<br />

précurseur de la peinture moderne. Elle a été réalisée en collaboration avec la Neue Galerie de<br />

New York. C’est la première fois depuis longtemps que l’œuvre de <strong>Hodler</strong> est présentée aux<br />

États-Unis, dans un des musées les plus renommés de New York.<br />

Les commissaires de cette exposition sont Ulf Küster (Fondation Beyeler) et Jill Lloyd (Neue<br />

Galerie).


Les œuvres prêtées proviennent de collections privées américaines et suisses réputées et de<br />

célèbres musées nationaux et internationaux, comme le Musée d’art et d’histoire de Genève, le<br />

Kunstmuseum Basel, le Kunsthaus Zürich, le Musée d’Orsay de Paris et le Kunstmuseum<br />

Solothurn.<br />

À l’occasion de cette exposition, la Fondation Beyeler publie un catalogue en allemand et en<br />

anglais. L’édition destinée au commerce est publiée par les éditions Hatje Cantz Verlag,<br />

Ostfildern. Ce catalogue contient une préface de Sam Keller et Ulf Küster, des contributions<br />

d’Oskar Bätschmann, Sharon Hirsh, Ulf Küster, Jill Lloyd et Paul Müller ainsi qu’une digression<br />

personnelle de Peter Pfrunder. Cet ouvrage compte 212 pages, env. 200 illustrations et est<br />

disponible au Musée au prix de 68 CHF (ISBN 978-3-906053-05-9, allemand ; ISBN 978-3-<br />

906053-06-6, anglais).<br />

Images de presse disponibles sous http://pressimages.fondationbeyeler.ch<br />

Informations complémentaires :<br />

Elena DelCarlo, M.A.<br />

Head of PR / Media Relations<br />

Téléphone + 41 (0)61 645 97 21, presse@fondationbeyeler.ch, www.fondationbeyeler.ch<br />

Fondation Beyeler, Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen<br />

Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler: tous les jours 10h00–18h00, le mercredi<br />

jusqu’à 20h00


Communiqué de presse<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

27 janvier – 26 mai 2013<br />

La Fondation Beyeler est le premier musée de Suisse à consacrer à l’œuvre tardive de <strong>Ferdinand</strong><br />

<strong>Hodler</strong> une vaste exposition. Celle-ci ne se consacre pas seulement à ses majestueux paysages<br />

alpins mais s’attache également à d’autres grands thèmes de sa création — son intérêt pour<br />

l’autoportrait, sa fascination pour les femmes, la mort, l’éternité. C’est précisément au cours de<br />

ces années 1913 à 1918, les dernières de son existence, que son importance pour l’art moderne<br />

apparaît véritablement. Ses œuvres se font alors plus radicales et plus abstraites.<br />

Un rebelle et un artiste d’une grande sensibilité qui aimait se mettre en scène et entretenait un<br />

important réseau de relations à Munich, Vienne et Paris : <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> a marqué comme<br />

aucun autre l’image que la Suisse se fait d’elle-même, et ses créations font indissolublement<br />

partie du patrimoine culturel de ce pays. Cette exposition s’attache notamment à mettre en<br />

évidence le rôle international de <strong>Hodler</strong> comme précurseur d’une peinture moderne. L’exposition<br />

d’œuvres tardives de <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> intitulée « <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> – View to Infinity », montée<br />

par la Neue Galerie de New York en 2012 en collaboration avec la Fondation Beyeler de<br />

Riehen/Bâle et que l’on pouvait voir à New York jusqu’au 7 janvier, a été la plus grande jamais<br />

consacrée à ce peintre suisse aux États-Unis : <strong>Hodler</strong>, grand modèle des Sécessionnistes<br />

viennois, y est apparu comme un pionnier et précurseur de l’art moderne.<br />

Les paysages de <strong>Hodler</strong>, ses séries de vues du lac Léman, des sommets, des massifs et des<br />

torrents alpins, le rythme presque chorégraphique de ses portraits émanaient de sa conviction<br />

que le monde réel aussi bien que sa représentation artistique sont soumis aux lois du<br />

parallélisme : « le parallélisme est une loi qui dépasse l’art, car il domine la vie » — tels sont les<br />

propos que C.A. Loosli attribue à son ami artiste. Par ce terme de « parallélisme », <strong>Hodler</strong><br />

désignait une succession réitérée, mais jamais identique, de lignes, de mouvements, ou aussi de<br />

sommets, de nuages par exemple, qui définissent le caractère d’un paysage, en même temps<br />

que les sensations que celui-ci fait naître chez le spectateur. Le parallélisme devient une<br />

impression stylisée, sans nier pour autant l’individualité : à l’image d’un chant polyphonique,<br />

d’une sorte de pendant rythmique de la vie, les lignes et les mouvements parviennent à une<br />

union harmonieuse, comme en témoigne la version bâloise en grand format de Regard dans<br />

l’Infini (Blick in die Unendlichkeit). Kandinsky lui-même prétendait reconnaître dans ce type de<br />

« composition mélodique » de <strong>Hodler</strong> un moyen d’éloigner le figuratif, afin de mieux dégager les<br />

lignes et les formes.<br />

Regard dans l’infini révèle également l’intérêt de <strong>Hodler</strong> pour les réformes de l’art de la danse,<br />

incarnées notamment par Isadora Duncan et Emile Jaques-Dalcroze avec la danse d’expression<br />

moderne. Le goût pour les mouvements naturels, pour une approche du corps pleine de liberté<br />

que cultivait Jaques-Dalcroze en tant que chorégraphe fascinait <strong>Hodler</strong>, qui n’était pas indifférent<br />

à l’érotisme des enchaînements de mouvements naturels, affranchis des contraintes. Dans ces<br />

mouvements répétés et fluides, dans le rythme infini de figures changeantes, <strong>Hodler</strong> retrouvait le<br />

parallélisme en même temps que le beau va-et-vient de la vie et de la mort, un des éléments qui<br />

unit tous les êtres humains. Vers 1911, Paul Klee déclara avec admiration à propos de <strong>Hodler</strong>,<br />

dont il n’appréciait pourtant pas sans réserve le pathos ni le sens des affaires, qu’il reconnaissait<br />

sa faculté de « présenter l’âme à travers le corps ».<br />

La technique du peintre oscille entre représentation figurative et abstraite. Grand amateur<br />

d’auxiliaires techniques (il utilisait notamment le compas), <strong>Hodler</strong> n’hésitait pas à recourir au<br />

calque et au portillon de Dürer, sur la vitre duquel il dessinait les contours de ses modèles qu’il


eportait ensuite sur son support après un travail de mesure presque pointilleux. Il lui arrivait<br />

aussi de recopier partiellement les silhouettes des chaînes alpines de ses paysages, ce qui<br />

explique que de nombreuses œuvres existent en différentes versions, réalisées parfois plusieurs<br />

années après la création initiale. Ce procédé présentait également l’avantage de permettre au<br />

peintre de satisfaire la demande de ses très nombreux acheteurs.<br />

L’idée de parallélisme se transforme en série, un aspect marquant de l’œuvre de <strong>Hodler</strong>. On<br />

remarque, surtout dans ses monumentaux tableaux de figures, qu’ils ont été réalisés à partir de<br />

différents éléments, constamment variés et recombinés. Sa théorie du parallélisme, qui ne lui<br />

valut pas l’admiration unanime de ses collègues artistes — certains raillaient en effet sa méthode<br />

de composition presque tatillonne —, trouvait son expression dans la recherche d’un ordre et<br />

d’une symétrie formels, ainsi que dans la répétition, avec ou sans variations, du semblable. Les<br />

progrès de l’industrialisation n’eurent pas seulement des conséquences économiques, mais aussi<br />

esthétiques : la répétition d’une forme immuable que permettent les processus industriels a<br />

structuré la vision moderne et entraîné directement ou indirectement des évolutions formelles.<br />

Mais <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> rattachait sa quête d’un ordre formel parfait, du parallélisme et de la<br />

symétrie à un concept plus vaste : son idée d’« unité » révélait clairement qu’il avait pour objectif<br />

la création de quelque chose de supérieur, tout en faisant implicitement écho à la production<br />

industrielle à la pièce.<br />

En même temps, <strong>Hodler</strong> s’est passionné pour la photographie, il en collectionnait et s’en servait<br />

également pour la préparation et l’exécution de ses œuvres. C’est en partie à son intérêt pour ce<br />

moyen d’expression encore relativement récent que nous devons les impressionnantes<br />

photographies de son amie, la collectionneuse Gertrude Dübi-Müller, des clichés qui nous font<br />

découvrir les méthodes de travail de <strong>Hodler</strong> ainsi que sa nature même et nous permettent<br />

également d’être témoins de son dernier jour. Cette exposition s’ouvre sur une salle de<br />

documentation qui ne rend pas seulement hommage à la vie et à l’œuvre de <strong>Hodler</strong>, mais<br />

présente de nombreuses photographies de Gertrude Dübi-Müller qui rappellent comme par un<br />

sinistre effet de miroir les adieux de <strong>Hodler</strong> à Valentine Godé-Darel.<br />

« L’art pour la vie » et non « l’art pour l’art » — voilà ce que <strong>Hodler</strong> prenait à cœur. Le spectateur<br />

ne peut qu’être troublé par les portraits qu’il a réalisés de sa compagne, Valentine Godé-Darel,<br />

atteinte d’une maladie incurable à quarante ans et dont <strong>Hodler</strong> accompagna par le dessin et la<br />

peinture le chemin de croix, jusqu’à sa mort en 1915. <strong>Hodler</strong> démontre ici que sa théorie du<br />

parallélisme s’appuie effectivement sur une observation pénétrante de la vie, car son regard,<br />

lorsqu’il retrace la déchéance physique de Valentine et de La splendeur de ses lignes<br />

(Linienherrlichkeit) est lucide et pourtant aimant, et profondément humain. Cette exposition<br />

consacre une salle entière à 14 œuvres de cette période de sa création. Les images de Valentine<br />

mourante paraissent, dans leurs contours, dessiner les paysages de la souffrance. En revanche,<br />

les petites vues du Mont Blanc et du lac Léman que <strong>Hodler</strong> esquisse après la mort de Valentine<br />

marquent le passage à un traitement libéré de la couleur.<br />

Le point fort de cette exposition est consacré aux paysages aussi renommés que populaires de<br />

<strong>Hodler</strong> qui célèbrent la splendeur et la monumentalité des montagnes suisses. <strong>Hodler</strong> met en<br />

scène en vue lointaine ou rapprochée les paysages alpins, donnant l’impression de « zoomer »<br />

littéralement sur les sommets, tout en les laissant planer comme des apparitions, détachés de la<br />

réalité. <strong>Hodler</strong>, qui jusqu’alors avait toujours accentué les contours de ses toiles et pensé à partir<br />

de ceux-ci, se transforme dans ces tableaux de paysages en peintre de surfaces chromatiques.<br />

La peinture abstraite de champs colorés d’un Mark Rothko ou d’un Barnett Newman s’annonce<br />

déjà. Ses « gros plans » de torrents et de formations rocheuses dévoilent leur matérialité dans<br />

une lumière d’une clarté éblouissante. Les vues de paysages d’une grande sobriété renoncent<br />

aux détails à quelques exceptions près — vaches qui paissent au loin, limite des arbres ou<br />

cygnes sur les rives du lac, aussi stylisés que mystérieux. Le spectateur est séparé des sommets<br />

par une grande distance, marquée par des plans d’eau, de la brume ou des nuages, qui<br />

transforment les Alpes en tableau abstrait méditatif. Le cadrage a une importance primordiale<br />

pour <strong>Hodler</strong> : il détermine l’ordre, la symétrie et apparaît comme une « abréviation de l’infini ».<br />

Ses expériences de répétition de formations nuageuses font pressentir les ovales des tableaux<br />

d’arbres et d’embarcadères de Mondrian.


Cette synthèse entre vue rapprochée et vue lointaine est un aspect que l’on retrouve dans les<br />

autoportraits de <strong>Hodler</strong>. Le regard que le peintre porte sur le spectateur est interrogateur,<br />

sceptique ; son attitude est pleine d’assurance. Contradictoire de nature — artiste, séducteur,<br />

théoricien et praticien passionné du parallélisme —, tout à la fois sensible, pragmatique et<br />

sanguin, <strong>Hodler</strong> possédait en tant qu’artiste une personnalité très extravertie, parfaitement en<br />

mesure de faire face aux critiques occasionnelles suscitées par son œuvre et qui, dans sa<br />

jeunesse, cherchait de façon presque agressive à participer à des concours et à des expositions<br />

publiques.<br />

Artiste du contour affirmé dans ses jeunes années, <strong>Hodler</strong> a évolué pour devenir un peintre qui<br />

dessinait à l’aide de la couleur. Si dans ses propres « Dix Commandements », il évoquait la<br />

surface comme unique point de départ géométriquement divisible permettant de parvenir<br />

finalement à la ligne en passant par le contour ainsi obtenu, il formula vers la fin de sa vie des<br />

idées très nuancées sur le rôle de la couleur dans son œuvre. Il est parvenu à la conclusion que<br />

la forme vit à travers la couleur. Le bleu, qui revient dans les paysages de lacs et de montagnes<br />

comme dans les vêtements fluides des figures féminines du Regard dans l’infini, était sa<br />

« couleur préférée ». Le bleu typique de <strong>Hodler</strong> domine du reste cette exposition.<br />

L’exposition s’accompagne d’une série de manifestations, parmi lesquelles une représentation de<br />

« Trois Anges », spectacle du célèbre artiste de cabaret Emil Steinberger. Le professeur Oskar<br />

Bätschmann présente le deuxième volume du catalogue raisonné de l’œuvre de <strong>Hodler</strong> réalisé<br />

en collaboration avec le S.I.K. de Zürich. Gian Domenico Borasio, médecin et auteur à succès,<br />

tient une conférence sur son livre intitulé « Über das Sterben », tandis que le commissaire de<br />

l’exposition, Ulf Küster, présente la nouvelle biographie « <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> ». Un débat organisé<br />

en collaboration avec « Das Magazin », animé par le rédacteur en chef Finn Canonica met un<br />

point final à tous ces événements. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le<br />

feuillet ci-joint.<br />

Les commissaires de l’exposition sont Ulf Küster (Fondation Beyeler) et Jill Lloyd (Neue Galerie).<br />

Les tableaux prêtés pour cette exposition font partie des œuvres clés de l’artiste et proviennent<br />

de célèbres collections particulières suisses et américaines, ainsi que de musées nationaux et<br />

internationaux de renom, comme le Musée d’art et d’histoire de Genève, le Kunstmuseum Basel,<br />

le Kunsthaus Zürich, le Musée d’Orsay de Paris et le Kunstmuseum Solothurn.<br />

À l’occasion de cette exposition, la Fondation Beyeler publie un catalogue en allemand et en<br />

anglais. L’édition destinée au commerce est éditée par Hatje Cantz Verlag, Ostfildern. Ce volume<br />

contient une préface de Sam Keller et Ulf Küster, des contributions d’Oskar Bätschmann, Sharon<br />

Hirsh, Ulf Küster, Jill Lloyd et Paul Müller ainsi qu’une digression de Peter Pfrunder. Il comprend<br />

212 pages, env. 200 illustrations et est disponible au musée au tarif de 68 CHF (ISBN 978-3-<br />

906053-05-9, allemand ; ISBN 978-3-906053-06-6, anglais).<br />

Images de presse disponibles sous http://pressimages.fondationbeyeler.ch<br />

Informations complémentaires :<br />

Elena DelCarlo, M.A.<br />

Head of PR / Media Relations<br />

Téléphone + 41 (0)61 645 97 21, presse@fondationbeyeler.ch, www.fondationbeyeler.ch<br />

Fondation Beyeler, Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen<br />

Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler: tous les jours 10h00–18h00, le mercredi<br />

jusqu’à 20h00


27 janvier au 26 mai 2013<br />

01 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Genfer See mit Mont Blanc am frühen Morgen, 1918<br />

Le lac Léman et le Mont Blanc à l’aube<br />

Huile sur toile, 60 x 126 cm<br />

Collection privée<br />

Photo: Hulya Kolabas<br />

02 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Genfer See mit Mont Blanc am frühen Morgen (März), 1918<br />

Le lac Léman et le Mont Blanc à l’aube (mars)<br />

Huile sur toile, 66 x 80,5 cm<br />

Collection privée, Zurich<br />

Photo: SIK-ISEA, Zurich<br />

03 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Genfer See mit Mont Blanc am frühen Morgen, 1918<br />

Le lac Léman et le Mont Blanc à l’aube<br />

Huile sur toile, 65 x 91,5 cm<br />

Kunsthaus Zürich, don de l’Holenia Trust<br />

à la mémoire de Joseph H. Hirshhorn<br />

Photo: © Kunsthaus Zürich<br />

04 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Sonnenuntergang am Genfer See von Caux aus, 1917<br />

Coucher de soleil sur le lac Léman vu de Caux<br />

Huile sur toile, 65,5 x 80,5 cm<br />

Collection privée<br />

Photo: SIK-ISEA, Zurich<br />

05 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Bergbach bei Champéry, 1916<br />

Ruisseau de montagne près de Champéry<br />

Huile sur toile, 83 x 98 cm<br />

Bündner Kunstmuseum, Coire<br />

Photo: SIK-ISEA, Zurich<br />

06 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Die Dents du Midi von Champéry aus, 1916<br />

Les Dents du Midi depuis Champéry<br />

Huile sur toile, 73,5 x 110 cm<br />

Nestlé Art Collection<br />

Photo: © Nestlé Art Collection<br />

07 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Landschaft bei Montana, 1915<br />

Paysage près de Montana<br />

Huile sur toile, 65 x 80 cm<br />

Hilti Art Foundation, Schaan, Liechtenstein<br />

Photo: Galerie Kornfeld, Berne<br />

FONDATION BEYELER<br />

. ⁄.


27 janvier au 26 mai 2013<br />

08 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Genfer See mit Mont Salève und Schwänen, 1914/15<br />

Le lac Léman avec le Mont Salève et des cygnes<br />

Huile sur toile, 65 x 85 cm<br />

Kunstmuseum Bern, legs de Madame Hector <strong>Hodler</strong>, Genève<br />

Photo: Kunstmuseum Bern<br />

09 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Das Jungfraumassiv von Mürren aus, 1914<br />

Le massif de la Jungfrau vu depuis Mürren<br />

Huile sur toile, 63 x 86 cm<br />

Musée d’art et d’histoire, Genève<br />

Photo: © Musée d’art et d’histoire, Genève, Yves Siza<br />

10 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Thuner See mit Stockhornkette, vers 1913<br />

Le lac de Thoune et la chaîne du Stockhorn<br />

Huile sur toile, 59,5 x 89 cm<br />

Collection privée<br />

Photo: SIK-ISEA, Zurich<br />

11 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Bildnis Valentine Godé-Darel (Französischer Frauenkopf), vers 1912<br />

Portrait de Valentine Godé-Darel (Tête d’une Française)<br />

Huile sur toile, 43 x 33 cm<br />

Kunsthaus Zürich, Vereinigung Zürcher Kunstfreunde<br />

Photo: © Kunsthaus Zürich<br />

12 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Blick in die Unendlichkeit, 1913/14–1916<br />

Regard dans l‘infini<br />

Huile sur toile, 446 x 895 cm<br />

Kunstmuseum Basel<br />

Photo: © Kunstmuseum Basel, Martin P. Bühler<br />

13 <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

Selbstbildnis, 1914<br />

Autoportrait<br />

Huile sur toile, 43 x 39 cm<br />

Museum zu Allerheiligen, Schaffhouse<br />

Photo: Museum zu Allerheiligen, Schaffhouse<br />

14<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> dans la loggia de son appartement<br />

du Quai du Mont-Blanc, 1918<br />

Photographie de Gertrud Müller<br />

Sammlung Fotostiftung Schweiz, Winterthur<br />

Photo: © Fotostiftung Schweiz, Gertrud Dübi-Müller Archiv<br />

15<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> en train de peindre « Lilas en fleur » dans le<br />

jardin de son atelier de la rue du Grand-Bureau à Genève, 1914<br />

Nouveau tirage d‘un cliché de Gertrud Müller<br />

Sammlung Fotostiftung Schweiz, Winterthur<br />

Photo: © Fotostiftung Schweiz, Gertrud Dübi-Müller Archiv<br />

Images de presse http://pressimages.fondationbeyeler.ch<br />

Les documents iconographiques sont réservés à l’usage de la presse. Leur reproduction n’est autorisée que pendant la durée de l’exposition.<br />

Nous vous prions de bien vouloir reprendre les légendes et les mentions de copyright. Ayez l’amabilité de nous faire parvenir un exemplaire<br />

justificatif.<br />

FONDATION BEYELER


Biographie<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong>, 1853–1918<br />

1853 Naissance de <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> le 14 mars à Berne. Il est l’aîné de six enfants. Son père<br />

Johann <strong>Hodler</strong> est ébéniste, sa mère Margareta travaille notamment comme cuisinière.<br />

1860 Son père meurt de tuberculose.<br />

1861 Sa mère épouse Gottlieb Schüpbach, peintre d’enseignes. La famille a le plus grand mal<br />

à joindre les deux bouts.<br />

1867 Le 27 mars, sa mère succombe elle aussi à la tuberculose. Trois frères et sœurs de<br />

<strong>Hodler</strong> (deux sont morts entretemps de la même maladie) sont recueillis par son oncle<br />

Friedrich Neukomm à Langenthal. En 1885, la tuberculose aura emporté tout le reste de<br />

la fratrie, <strong>Ferdinand</strong> excepté. <strong>Hodler</strong> entre en apprentissage chez le peintre de vues et de<br />

décoration <strong>Ferdinand</strong> Sommer à Thoune, qui peint des représentations des Alpes pour<br />

les touristes.<br />

1871 Après avoir, l’année précédente, gâché une précieuse étoffe de drapeau et s’être enfui de<br />

son apprentissage, <strong>Hodler</strong> séjourne chez son oncle à Langenthal.<br />

1872 <strong>Hodler</strong> s’installe à Genève où il copie des toiles d’Alexandre Calame et de François Diday<br />

au Musée Rath. Il attire l’attention du peintre Barthélemy Menn, qui l’admet gratuitement<br />

dans sa classe de peinture.<br />

1877 Premier voyage à Paris. Fin de sa formation chez Menn.<br />

1878 Voyage en Espagne. Séjour à Madrid.<br />

1881 Participe au Salon de Paris avec l’autoportrait Le Furieux (Der Zornige). Collabore à la<br />

réalisation du Panorama Bourbaki d’Edouard Castres.<br />

1884 Rencontre d’Augustine Dupin, qui pose pour <strong>Hodler</strong> et devient sa maîtresse.<br />

1887 <strong>Hodler</strong> fait la connaissance de Bertha Stucki qu’il épouse en 1889. Hector, le fils de<br />

<strong>Hodler</strong> et d’Augustine Dupin naît le premier octobre. Une exposition individuelle à Berne<br />

est mal accueillie du public.<br />

1890 Réalisation de sa première toile de grand format : La Nuit (Die Nacht). Cette œuvre assoit<br />

sa réputation de grand peintre symboliste.<br />

1891 Le président du conseil municipal de Genève interdit l’exposition de La Nuit (Die Nacht)<br />

au Musée Rath. <strong>Hodler</strong> la présente alors avec un grand succès dans le Bâtiment électoral<br />

de Genève, à ses propres frais. Divorce de sa femme Bertha.<br />

1894 Pour l’exposition universelle d’Anvers, <strong>Hodler</strong> réalise les toiles monumentales<br />

L’Ascension (Aufstieg) et La Chute (Absturz), dont il n’existe aujourd’hui plus que des<br />

fragments.<br />

1896/ Participe au concours de décoration de la Salle d’armes du Schweizerisches<br />

97 Landesmuseum de Zurich et remporte le premier prix. Le projet de <strong>Hodler</strong> suscite une<br />

violente controverse. Il faut l’intervention du Conseil fédéral pour que <strong>Hodler</strong> puisse


exécuter la fresque de La Retraite de Marignan, qu’il achève en 1900. Comme<br />

proposition pour les décors en mosaïque de verre de la façade du musée, il imagine le<br />

motif de sa toile Guillaume Tell (Wilhelm Tell) réalisée en 1897. <strong>Hodler</strong> expose ses<br />

objectifs artistiques lors d’une conférence prononcée à Fribourg sur le thème de « La<br />

mission de l’artiste ».<br />

1898 Il épouse Berthe Jacques, son modèle depuis 1894.<br />

1900 <strong>Hodler</strong> devient membre de la Sécession berlinoise et membre correspondant de la<br />

Sécession viennoise. Suit en 1903 l’adhésion à la Sécession munichoise.<br />

1901 Le Kunstmuseum Bern fait l’acquisition de quatre œuvres symbolistes majeures : La Nuit<br />

(Die Nacht), Le Jour (Der Tag), Les Âmes déçues (Enttäuschte Seelen) et Eurythmie.<br />

1904 <strong>Hodler</strong> est invité d’honneur de la Sécession viennoise et y expose 31 tableaux. Ce grand<br />

succès lui vaut une notoriété internationale.<br />

1907 L’Université d’Iéna lui commande le tableau mural Départ des étudiants d’Iéna pour la<br />

guerre de libération de 1813 (Auszug deutscher Studenten in den Freiheitskrieg von<br />

1813). La Banque Nationale Suisse lui commande un projet de billets de banque qui<br />

seront en circulation entre 1911 et 1958. <strong>Hodler</strong> choisit pour motifs un bûcheron et un<br />

faucheur, dont il réalisera par la suite de nombreuses variantes.<br />

1908 Valentine Godé-Darel devient le modèle et la maîtresse de <strong>Hodler</strong>.<br />

1909 L’exposition du tableau L’Amour (Die Liebe) au Künstlerhaus Zürich provoque un<br />

scandale. <strong>Hodler</strong> peint Augustine Dupin, la mère de son fils Hector, mourante et morte.<br />

1911 Commande du tableau monumental L’Unanimité (Einmütigkeit) au Neues Rathaus<br />

d’Hanovre. Il est achevé en 1913.<br />

1913 <strong>Hodler</strong> devient officier de la légion d’honneur. Naissance le 13 octobre de Paulette, la fille<br />

de <strong>Hodler</strong> et de Valentine Godé-Darel, alors déjà atteinte d’un cancer. <strong>Hodler</strong> s’installe<br />

avec sa femme Berthe dans un luxueux appartement du Quai du Mont-Blanc à Genève,<br />

dont Josef Hoffmann a réalisé l’aménagement.<br />

1914 <strong>Hodler</strong> est cosignataire de la « Protestation de Genève » qui s’oppose au bombardement<br />

de la cathédrale de Reims par les troupes allemandes. Il devient ainsi persona non grata<br />

en Allemagne.<br />

1915 Le 25 janvier, mort de Valentine Godé-Darel, dont <strong>Hodler</strong> a accompagné la maladie et la<br />

mort par ses dessins et ses peintures. <strong>Hodler</strong>, qui souffre de problèmes pulmonaires de<br />

plus en plus sérieux, fait une cure à Néris-les-Bains près de Vichy.<br />

1917 La toile monumentale Regard dans l’infini (Blick in die Unendlichkeit) est installée au<br />

Kunsthaus Zürich. <strong>Hodler</strong> en avait reçu commande en 1910. La première version de cette<br />

toile, la plus grande, achevée en 1916 a été acquise par le Kunstverein Basel et se trouve<br />

aujourd’hui au Kunstmuseum Basel. L’exposition de 606 œuvres de <strong>Hodler</strong> au Kunsthaus<br />

Zürich remporte un immense succès, financier également. Peu avant Noël, <strong>Hodler</strong> voit sa<br />

santé décliner considérablement. Comme son affection pulmonaire ne lui permet plus de<br />

quitter son appartement que rarement, il commence à peindre de son balcon une série de<br />

représentations de l’ambiance matinale sur le lac de Genève.<br />

1918 <strong>Hodler</strong> devient citoyen d’honneur de Genève. Le 18 mai, Gertrud Dübi-Müller,<br />

collectionneuse d’art et amie intime de <strong>Hodler</strong>, prend les dernières photos de l’artiste<br />

avec sa famille. Il meurt dans son appartement, le 19 mai.


Citations de et sur <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong><br />

« … je peindrai d’autres paysages qu’avant, ou bien ceux d’avant autrement. Voyez-vous<br />

comment là-bas, tout se dissout en lignes et en espace ? N’avez-vous pas l’impression de vous<br />

trouver au bord de la terre et de frayer librement avec l’univers ? Voilà ce que je peindrai<br />

désormais ! »<br />

citation in Johannes Widmer, Von <strong>Hodler</strong>s letztem Lebensjahr, Zurich 1919, p. 8 sq.<br />

« Un paysage qui nous est familier nous émeut plus profondément ; nous le comprenons mieux<br />

parce que nous le connaissons. Il faut y avoir vécu pour le saisir, de même qu’il faut avoir souffert<br />

pour pouvoir représenter la souffrance. Il faut avoir vu le ciel. »<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> – Die grosse Linie, NZZ Format – Das Fernsehen der Neuen Zürcher Zeitung, citation : 20:20.<br />

« Je peins le corps humain quand il est agité par ses émotions ; plusieurs figures de la même<br />

émotion, un état d’esprit exprimé par des gestes similaires. Chaque sensation a son propre<br />

geste, je recherche donc une cause unique des mouvements du corps. »<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong>, Meine Bilder, in: Carl Albert Loosli (éd.), <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong>. Leben, Werk und Nachlass, bearb. vom<br />

Herausgeber, vol. IV, Berne 1924, p. 283.<br />

<strong>Hodler</strong> note dans un carnet d’esquisses : « On ne communique pas seulement un sentiment,<br />

mais une forme. C’est le sentiment d’une forme qu’on communique. »<br />

<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong>, note in: <strong>Hodler</strong>, Skizzenheft 64, mars 1899, Musée d’art et d’histoire, Cabinet d’arts graphiques, Genève,<br />

Dopp.-p. 15.<br />

« Par les grandes figures, je me suis approché des vastes surfaces, du ciel bleu. Le bleu est<br />

d’ailleurs ma couleur préférée. Le bleu, voyez-vous, est aussi la couleur que nous supportons le<br />

mieux en grandes étendues. »<br />

Cité in Johannes Widmer, Von <strong>Hodler</strong>s letztem Lebensjahr, Zurich 1919, p. 43, à partir d’une note de l’auteur sur un entretien<br />

avec l’artiste, 14 octobre 1917.<br />

« Quand je veux par exemple exprimer l’infinité d’une ligne horizontale de montagne ou de lac, il<br />

faut à chaque fois que je me demande où la faire commencer et où l’arrêter. Car si je l’étire trop,<br />

elle ne dit plus rien, précisément à cause de sa longueur qui dépasse la mesure nécessaire et qui<br />

est donc superflue, et si je l’interromps ne serait-ce qu’un tout petit peu trop tôt, l’impression<br />

d’infini que je m’attache à reproduire n’est pas atteinte. »<br />

Carl Albert Loosli (éd.) <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong>. Leben, Werk und Nachlass, bearb. vom Herausgeber, vol. II: Das Werk <strong>Ferdinand</strong><br />

<strong>Hodler</strong>’s von 1870 bis 1889, Berne 1922, p. 83.<br />

« Dans la famille, on mourait tout le temps. J’ai fini par avoir l’impression qu’il y avait toujours un<br />

mort dans la maison et qu’il devait en être ainsi. »<br />

Cité in Hans Mühlestein et Georg Schmidt, <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong>, 1853–1918. Sein Leben und sein Werk, Erlenbach 1942, p. 5.


<strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> déclara en 1917: « En toutes choses, désormais, je ferai mes toiles à moi. »<br />

Cité en français par Johannes Widmer, Von <strong>Hodler</strong>s letztem Lebensjahr, Zurich 1919, p. 9, à partir d’un entretien de l’auteur<br />

avec l’artiste , été 1917.<br />

Paul Klee sur <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> :<br />

« C’est avant tout un peintre de l’humain, qui sait comme nul autre représenter l’âme à travers le<br />

corps. »<br />

Paul Klee, critique d’une exposition <strong>Hodler</strong> à la Galerie Heinrich Thannhauser, Munich, in: Die Alpen 4/VI, 1911/12, Reproduit<br />

in: Paul Klee, Schriften, Rezensionen und Aufsätze, éd. Christian Geelhaar, Cologne 1976, p. 95.<br />

Louis Duchosal, ami de <strong>Ferdinand</strong> <strong>Hodler</strong> :<br />

« <strong>Hodler</strong> est à la fois un mystique et un réaliste, ce qui dérange et désoriente la plupart de ceux<br />

qui portent un jugement sur lui. »<br />

Louis Duchosal, « Le salon suisse à Genève », in: Revue 1/I, 20 octobre 1885, p. 38sq.


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