Booklet EV2-04 pour PDF.qxd - SNE

Ecole et Vie
02 /2004
Assemblée des délégués
Bulletin syndical,pédagogique et culturel
(paraît six fois par an)
Syndicat National des Enseignants SNE / CGFP

Editorial
Syndicat National
des
Enseignants
affilié à la CGFP
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B.P. 2437
L-1024 Luxembourg
Téléphone: 48 11 18 -1
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L-1024 Luxembourg
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de lundi à vendredi
de 10.30 à 12.00h
et de 14.00 à 17.30 h
(sauf vacances et congés)
Ecole et Vie
(membre de l’a.p.p.l.)
Rédaction:
11-13, rue des Ardennes
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20 EUR (+ frais d’envoi)
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nécessairement l’avis du SNE. Les
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Imprimé par les éditions du SNE
B.P. 2437 L-1024 Luxembourg
Mars-avril 2004
Abandon!?
Il y a un an déjà, nous avions exprimé de sérieux doutes quant à la réalisation
d’une réforme de la loi scolaire au courant de l’actuelle période
législative. Le MENFPS ayant toutefois trouvé le second souffle, la ministre
réussit à boucler l’affaire en été et à procéder au dépôt de deux
projets de loi y relatifs en octobre 2003. L’espoir de voir ses projets se
concrétiser amena finalement Madame Brasseur à se montrer très optimiste
lors de la réception de Nouvel An. A peine quelques semaines
plus tard, l’optimisme avait cédé la place au doute quant à la faisabilité
et au timing à envisager. Finalement, le 20 février 2004, dans une
interview accordée au Lëtzebuerger Land sous le titre «Cinq ans rue
Aldringen», la ministre en vint aux conclusions suivantes concernant
les deux projets de loi:
«Nous avons consacré beaucoup de temps à l’élaboration de ces textes,
nous avons beaucoup consulté. ...
Néanmoins, sur différents points, nous n’avons pas trouvé de consensus,
y compris de la part des syndicats. Le SNE était plutôt favorable et
le SEW plutôt défavorable aux textes. En tout cas, je ne veux rien forcer
dans ce domaine, le sujet est trop important. J’estime que pour ces
textes, nous devons nous accorder le temps nécessaire pour discuter
à fond et chercher le consensus.»
En termes de sport, cela signifie qu’on a perdu trop de temps au départ,
qu’on ne voit toujours pas la ligne d’arrivée et comme les crampes
pèsent sur le moral, on finit par abandonner. Ou bien serait-ce une tactique
pour freiner la campagne de dénigrement menée par le SEW à
l’approche des élections législatives?
En tant qu’ancien échevin de la Ville de Luxembourg, fief du SEW, Madame
Brasseur devrait bien connaître les siens ainsi que le système
de gestion des écoles de la capitale qu’elle avait osé vouloir étendre à
toutes les communes du pays. Quel plagiat!
Au lieu de vouloir dénigrer les représentants du SNE qui contribuent à
chercher des solutions d’harmonisation sur le plan national, les collègues
du SEW – avec lesquels on s’était pourtant concerté à plusieurs
reprises – feraient mieux d’opter pour le progrès en la matière et de ne
pas condamner sur le plan national ce qu’ils pratiquent avec succès -
et depuis longtemps déjà - sur le plan communal. Où en est la logique ?
Grâce à sa politique de tenter le diable à tout bout de champ, le SEW
a le mérite d’avoir empêché pas mal de choses. A titre d’exemples, on
peut citer son veto à l’occasion de l’introduction d’une biennale des
jeunes en 1986 (cas de rigueur) qui aboutit à une mesure générale
pour tous, sauf pour l’instituteur! En même temps, le SEW refusa l’introduction
d’un grade bis en fin de carrière (slogan «corps unique!»)
qui devint plus tard un automatisme pour tous, sauf pour l’instituteur.
Quand la politique politicienne est à l’ordre du jour, les responsables
ont toujours beau jeu. En cas de désaccord avec un syndicat, ils laissent
tomber! ... et la grande majorité des instituteurs restent sur leur
faim!
Michel CLOOS, Président du SNE/CGFP
Ecole et Vie 2/2004
1

SNE-Interna
Renouvellement statutaire des organes du SNE
Les statuts du SNE stipulent que les élections se font par secteur et que le nombre des délégués régionaux est
déterminé sur la base du nombre de membres affiliés qui résident dans un secteur déterminé.
Composition de l’Assemblée des Délégués 2004-2007
Liste alphabétique des délégués
5 AGNES Nicolas
L-7784 BISSEN
5 MIESCH Nicole
L-7480 TUNTANGE
7 BISENIUS René
L-9545 WILTZ
5 MILBERT Ferd
L-7730 COLMAR-BERG
3 CLOOS Michel
L-5832 FENTANGE
2 NESTLER Christiane
L-3468 DUDELANGE
1 DUNKEL Christophe
L-1430 LUXEMBOURG
6 OLINGER Tom
L-8010 STRASSEN
2 FANTINI Edmond
L-3335 HELLANGE
2 ORIGER Fernand
L-4039 ESCH/ALZETTE
1 GLESENER Gilles
L-2510 LUXEMBOURG
2 PIRSCH Jean
L-3852 SCHIFFLANGE
3 HALLER-FEITH Christ.
L-5834 HESPERANGE
5 REUTER Claude
L-7395 HUNSDORF
5 HAUBRICH Claude
L-7562 MERSCH
2 RIES Claude
L-3384 NOERTZANGE
1 HILD Yola
L-1328 LUXEMBOURG
2 RIES-KALMES Pia
L-3616 DUDELANGE
6 HINTGEN Jeannine
L-8365 HAGEN
7 SCHAACK Albert
L-9145 ERPELDANGE
2 KASEL Claude
L-3468 DUDELANGE
6 SCHMIT Gaston
L-8033 STRASSEN
5 KASEL Jean
L-7734 COLMAR-BERG
2 SCHMITZ Robert
L-3258 BETTEMBOURG
2 KIRSCH Jeannot
L-4901 BASCHARAGE
3 SCHUMMERS Gaston
L-5367 SCHUTTRANGE
1 KLEIN Paul
L-2633 SENNINGERB.
2 STOFFEL Robert
L-3543 DUDELANGE
2 KRIER Albert
L-3876 SCHIFFLANGE
7 VESQUE Jos
L-9990 WEISWAMPACH
2 KRIER Géraldine
L-4243 ESCH/ALZETTE
2 WILHELMY Alain
L-3572 DUDELANGE
2 LAURES Jos
L-4883 LAMADELAINE
7 WALISCH Nico
L-9417 VIANDEN
6 MARTINY Roger
L-8550 NOERDANGE
2 ZENNER Roby
L-4660 DIFFERDANGE
Explications:
- Le chiffre inscrit devant les noms indique le secteur dont relève le délégué.
- Etant donné que les statuts admettent à l’AD un délégué par 40 membres affiliés, le quorum des postes attribués est loin
d’être atteint, car le SNE a compté au moment des élections quelque 3300 membres cotisants.
Reste à noter que la Commission de Révision sera renouvelée lors de la prochaine réunion de l’Assemblée
des Délégués.
Quant au Comité de Surveillance, les statuts stipulent que les membres qui le composeront seront désignés
«au cours de l’année qui suit les élections statutaires pour le comité central».
2
Ecole et Vie 2/2004

SNE-Interna
Composition du Comité central 2004-2007
Président:
1 er Vice-Président:
2 e Vice-Présidente:
Secrétaire générale:
Secrétaire adjoint:
Trésorier:
Membres:
CLOOS Michel
SCHMITZ Robert
HALLER-FEITH Christiane
HILD Yola
GLESENER Gilles
VESQUE Jos
AGNES Nicolas
MILBERT Ferd
ORIGER Fernand
RIES Claude
WILHELMY Alain
L-5832 FENTANGE
L-3258 BETTEMBOURG
L-5834 HESPERANGE
L-1328 LUXEMBOURG
L-2510 LUXEMBOURG
L-9990 WEISWAMPACH
L-7784 BISSEN
L-7730 COLMAR-BERG
L-4039 ESCH/ALZETTE
L-3384 NOERTZANGE
L-3572 DUDELANGE
Composition du Bureau exécutif 2004-2007
CLOOS Michel,
GLESENER Gilles,
HALLER-FEITH Christiane,
HILD Yola,
ORIGER Fernand,
SCHMITZ Robert,
VESQUE Jos.
Président, vice-présidents et secrétaires (d.g. à dr.):
Schmitz Robert, Haller-Feith Christiane, Hild Yola., Cloos Michel, Glesener Gilles
Composition du Comité de Surveillance
Président:
Membres:
KRIER Albert
HEINRICY René
KLEIN Paul
L-3876 SCHIFFLANGE
L-2380 LUXEMBOURG
L-2633 SENNINGERBERG
Composition de la Commission de Révision
Président:
Membres:
KLEIN Paul
PIRSCH Jean
SCHMIT Gaston
L-2633 SENNINGERBERG
L-3876 SCHIFFLANGE
L-8033 STRASSEN
Ecole et Vie 2/2004 3

SNE-Interna
Administration
Secrétaire administrative:
Chargé de Direction de l’imprimerie:
Président de la Commission «Matériel didactique»:
Rédacteur en Chef «Ecole et Vie»:
MEYLENDER Erny
ORIGER Fernand
ORIGER Fernand
SCHMITZ Robert
Représentations nationales
• Conseil supérieur de l’Education nationale (CSEN)
ORIGER Fernand
VESQUE Jos
membre effectif, représentant du SNE
membre suppléant, représentant du SNE
• Commission grand-ducale d’Instruction
GLESENER Gilles
HALLER-FEITH Christiane
délégué élu
déléguée élue
Le président mise sur la jeunesse (d.g. à dr.):
Wilhelmy Alain, Ries Claude, Kasel Jean, Cloos Michel, Reuter Claude
• Commission de coordination de l’EST
SCHMITZ Robert
membre
• Confédération générale de la Fonction publique (CGFP)
CLOOS Michel
GLESENER Gilles
MILBERT Ferd
SCHMITZ Robert
membre du Bureau exécutif, trésorier CGFP
membre du Comité fédéral
membre du Comité fédéral
membre du Comité fédéral, Com. de Révis.
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Ecole et Vie 2/2004

SNE-Interna
• Chambre des Fonctionnaires et Employés publics
CLOOS Michel
HILD Yola
HALLER-FEITH Christiane
MILBERT Ferd
membre effectif élu
membre effectif élu
membre suppléant élu
membre suppléant élu
‘Jeunes’ et ‘moins jeunes’ (d.g. à dr.):
Wilhelmy Alain, Ries Claude, Reuter Claude, Vesque Jos, Schmitz Robert, Olinger Tom,
Miesch Nicole
L’Assemblée des Délégués 2004-2007 lors de sa première réunion (29.01.2004)
Ecole et Vie 2/2004 5

Pub BHW
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Ecole et Vie 2/2004

Commission d’Instruction
Résultats de l’élection
des délégués du personnel enseignant à la
Commission d’Instruction du 17 février 2004
Les résultats de l’élection des délégués du personnel enseignant à la Commission d’Instruction sont les
suivants:
Le dépouillement a porté sur 2.183 bulletins dont 88 nuls.
Nombre de suffrages valablement exprimés: 2.095
Nombre de voix obtenues par Monsieur Patrick ARENDT:
Nombre de voix obtenues par Monsieur Gilles GLESENER:
0.612
1.371
30,86 %
69,14 %
Monsieur Gilles GLESENER ayant réuni sur son nom la majorité des voix exprimées pour les candidats est
proclamé élu.
Nombre de voix obtenues par Madame Monique ADAM:
Nombre de voix obtenues par Madame Christiane HALLER-FEITH:
0.774
1.237
38,49 %
61,51 %
Madame Christiane HALLER-FEITH ayant réuni sur son nom la majorité des voix exprimées pour les candidates
est proclamée élue.
Félicitations aux deux délégués soutenus par le SNE,
Christiane HALLER-FEITH et Gilles GLESENER,
pour leur ré-élection à la Commission d’Instruction.
Leurs résultats ont montré une importante amélioration par rapport à l’élection précédente!
Parole aux délégués ré-élus ...
Chères collègues électeurs,
Chers collègues électeurs,
Comme vous venez de le constater, nous avons remporté
un beau succès lors de l’élection des délégués du
personnel enseignant à la Commission grand-ducale
d’Instruction du 17 février 2004. Cette réussite - qui n’a
été possible que grâce à votre soutien - nous encourage
à poursuivre avec enthousiasme notre tâche au sein
de ladite commission.
Nous tenons à vous remercier vivement de la confiance
témoignée à notre égard. Soyez tous assurés que
nous ferons tous les efforts possibles pour répondre à vos attentes en servant et en défendant avec détermination
les intérêts légitimes du corps enseignant.
Tout en réitérant nos chaleureux remerciements, nous vous prions d’agréer, chères collègues, chers collègues,
l’expression de nos meilleures salutations collégiales.
Christiane Haller-Feith,
Gilles Glesener
Ecole et Vie 2/2004 7

Rückblick
“didacta - die Bildungsmesse” 2004 in Köln
Am 12. Februar 2004 beteiligten sich über 30 Lehrerinnen und Lehrer an einem vom SNE organisierten Besuch
der diesjährigen Bildungsmesse in Köln. Auf der größten Bildungsmesse der Welt konnten die Teilnehmer
einen umfassenden Überblick über den Bildungsbereich bekommen: das Spektrum reichte von der Vorschule
über die Grund- und weiterführenden Schulen bis zum Bereich der kommerziellen Bildungsanbieter.
Lehrerinnen und Lehrer waren dabei die Hauptzielgruppe.
Die „didacta“ beschränkte sich
jedoch nicht nur auf die Bereiche
Erziehung, Schul- und Hochschulbildung,
Ausbildung und
Qualifikation, sondern umfasste
gleichzeitig die ganze Bandbreite
von Weiterbildung und Training,
denn längst ist „lebenslanges
Lernen“ Voraussetzung für beruflichen
und persönlichen Erfolg.
Die didacta Köln 2004 präsentierte
in klar strukturierten Angebotsschwerpunkten
das gesamte
Spektrum an Hard- und Software
für alle Bildungsbereiche – von Einrichtungen und Ausstattungen über Lehr-, Lern- und Arbeitsmittel bis zu
Neuen Medien.
Rund 800 Anbieter aus zehn Ländern konnten ihr
Produkt- und Leistungsangebot vorstellen. Das Ganze
war von zahlreichen Foren, Fachtagungen und
Symposien mit bildungspolitischer Kompetenz,
Workshops und Sonderschauen begleitet. Der Angebotsbereich
Kindergarten war begleitet von den
KIGA-Seminaren, der Livebühne Kinderkultur, dem
Forum Kindergarten, Workshops und Sonderschauen.
Im Bereich der schulischen Bildung standen im
Vordergrund neue Schulbücher und neue Konzepte,
Lernsoftware und Bildungsportale sowie das Lernen
mit neuen Medien. Ebenso konnte man sich von der
Bedeutung des Angebotsschwerpunkts Ausbildung
und Weiterbildung überzeugen.
MATERIEL
Howald / Luxembourg
Zone industrielle Tél: 49 61 21
Alles in allem konnten die Teilnehmer einen lehrreichen
und gewinnbringenden Tag verbuchen, der
sich positiv auf ihre schulische Motivation auswirken
wird.
Selbstverständlich nutzten die SNE-Verantwortlichen
die Gelegenheit um eine Vielzahl von Verlagen
schon jetzt zur nächsten LuxDidac im September
2004 einzuladen.
M.C.
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Ecole et Vie 2/2004

Statut
Réforme du statut général des fonctionnaires de l’Etat
15 règlements grand-ducaux en vigueur
Parmi les 15 règlements grand-ducaux publiés au Mémorial A - N 0 30 du 11 mars 2004, nous tenons à en reproduire
quelques-uns qui pourraient intéresser nos collègues de l’enseignement à savoir les règlements
fixant:
- la durée normale de travail et les modalités de l’horaire de travail mobile,
- le régime des indemnités des fonctionnaires retraités réintégrés dans les services de l’Etat,
- les conditions et modalités de l’ordre de justification,
- les conditions et modalités de renonciation à la récupération des rémunérations indûment touchées,
- le régime des congés.
Dans un prochain numéro, nous publierons e.a. le règlement concernant la santé et la sécurité du travail et le
contrôle médical dans la fonction publique.
Durée normale de travail et modalités de l’horaire de travail mobile
Règlement grand-ducal du 5 mars 2004 modifiant le règlement grand-ducal du 13 avril 1984 portant fixation de la
durée normale de travail et des modalités de l’horaire de travail mobile dans les services de l’Etat.
Art. 1 er . Le règlement grand-ducal du 13 avril 1984 portant fixation de la durée normale de travail et des modalités de l’horaire
de travail mobile dans les services de l’Etat est modifié comme suit:
1. L’article 2 est remplacé comme suit:
«1. La durée normale de travail est fixée à huit heures par jour, à quatre heures par demi-journée et à quarante heures
par semaine.
La durée normale de travail en cas de congé pour travail à mi-temps est fixée à quatre heures par jour et à vingt
heures par semaine.
La durée normale de travail en cas de service à temps partiel à raison de soixante-quinze pour cent est fixée à six
heures par jour et à trente heures par semaine. En cas de service à temps partiel à raison de cinquante pour cent,
elle est fixée à quatre heures par jour et à vingt heures par semaine, et en cas de service à temps partiel à raison
de vingt-cinq pour cent, elle est fixée à dix heures par semaine.
2. Toutefois, en cas de congé pour travail à mi-temps ou de service à temps partiel presté conformément à l’article
31-1 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat, toute autre répartition
pourra être convenue avec le chef d’administration dans l’intérêt du service.»
2. A l’article 4, le paragraphe 1 est complété par un deuxième alinéa libellé comme suit:
«Les dispositions visées au présent article sont applicables, par analogie et en tenant compte de leur durée normale
de travail, aux agents bénéficiant d’un congé pour travail à mi-temps de même qu’aux agents bénéficiant d’un service
à temps partiel correspondant à 25%, 50% ou 75% d’une tâche complète.»
Art. 2. Les membres du Gouvernement sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement
qui sera publié au Mémorial.
Indemnités des fonctionnaires retraités réintégrés
Règlement grand-ducal du 5 mars 2004 fixant le régime des indemnités des fonctionnaires retraités réintégrés
dans les administrations et services de l’Etat.
Art. 1 er . Le fonctionnaire retraité réintégré dans ses anciennes fonctions a droit de ce chef à une indemnité horaire correspondant
par heure prestée à 1/173 e du traitement ayant servi de calcul à la pension lui accordée adapté, le cas
échéant, d’après les modalités applicables aux traitements des fonctionnaires de l’Etat. Pour la détermination du nombre
Ecole et Vie 2/2004 9

Statut
des heures prestées par les fonctionnaires dont les fonctions sont reprises à l’annexe A, rubrique IV «Enseignement», de
la loi modifiée du 22 juin 1963 fixant le régime des traitements des fonctionnaires de l’Etat, il est tenu compte de leur régime
particulier de calcul de la tâche qui leur était applicable la veille de leur mise à la retraite.
L’indemnité est soumise à la retenue pour pension, prévue à l’article 2 de la loi modifiée du 22 juin 1963 fixant le régime
des traitements des fonctionnaires de l’Etat, et aux autres charges sociales.
Art. 2. L’indemnité est versée par l’Administration du Personnel de l’Etat, sur présentation par le ministre du ressort d’une
déclaration mensuelle renseignant par mois de calendrier séparément, en dehors des caractéristiques permettant d’identifier
clairement le fonctionnaire concerné, le nombre total des heures à rémunérer ainsi que le mois au cours duquel elles
ont été prestées.
Art. 3. Les membres du Gouvernement sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement
qui sera publié au Mémorial.
Ordre de justification
Règlement grand-ducal du 5 mars 2004 fixant les conditions et modalités de l’ordre de justification à adresser aux
fonctionnaires de l’Etat.
Art. 1 er . Lorsqu’une infraction aux devoirs du fonctionnaire a été constatée, le chef d’administration ou son délégué peut
adresser un ordre de justification à l’agent présumé fautif concernant le ou les faits qui lui sont reprochés.
Sous peine de nullité, l’ordre de justification est expédié dans les sept jours ouvrables à partir du moment où le chef d’administration
ou son délégué a eu connaissance des faits qui sont reprochés au fonctionnaire fautif. Cette expédition se fait
moyennant la formule annexée au présent règlement, sous enveloppe fermée, au lieu de service du fonctionnaire concerné
ou, s’il est en congé pour plus de deux jours, par lettre recommandée à son domicile.
Art. 2. L’agent concerné est tenu de fournir par écrit ses explications sur le ou les faits lui reprochés à l’expéditeur dans les
dix jours de la notification de l’ordre.
Art. 3. Le refus ou l’abstention de prendre position dans le délai imparti vaut aveu du ou des faits reprochés sauf circonstances
exceptionnelles.
Dans ce cas, le chef d’administration ou son délégué est tenu de soumettre incessamment le dossier à l’autorité investie
du pouvoir disciplinaire.
Art. 4. Selon la gravité des faits et la pertinence de la justification, le chef d’administration ou son délégué décide, soit de
verser le document au dossier personnel de l’agent soit d’en saisir l’autorité investie du pouvoir disciplinaire.
Art. 5. Les membres du Gouvernement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement
qui sera publié au Mémorial.
Renonciation à la récupération des rémunérations indûment touchées
Règlement grand-ducal du 5 mars 2004 fixant les conditions et modalités de renonciation à la récupération des rémunérations
indûment touchées.
Art. 1 er . Le fonctionnaire qui a indûment touché des rémunérations de la part de l’Etat est tenu de les restituer dans leur intégralité.
Si, au moment de la constatation de montants dus, le fonctionnaire continue à bénéficier d’une rémunération de la part de
l’Etat, les montants indûment touchés seront déduits de la ou des rémunérations futures.
Si le fonctionnaire ne bénéficie plus de rémunération de la part de l’Etat, il est tenu de rembourser à l’Etat les montants indûment
touchés.
Le remboursement prévu aux alinéas 2 et 3 du présent article se fait conformément à un échéancier établi par le créancier,
après concertation avec le débiteur. Cet échéancier tient compte des échelonnements et plafonds arrêtés annuellement
par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions.
Art. 2. Par dérogation aux dispositions de l’article 1 er ci-dessus, et en cas de la constatation d’une d’erreur matérielle de la
part de l’administration lors du calcul de la rémunération, une dispense de rembourser tout ou partie des rémunérations indûment
touchées peut être accordée par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions.
10
Ecole et Vie 2/2004

Statut
La dispense est accordée par décision ministérielle suite à la demande écrite du fonctionnaire à introduire dans un délai
d’un mois à compter de la notification de la demande de restitution de la part de l’Etat.
Par erreur matérielle de l’administration, il y a lieu d’entendre notamment
- l’établissement erroné de la carrière
- l’allocation d’échelons et de majorations de l’indice ou de primes non dues
- l’application erronée de la valeur du point indiciaire
- le calcul erroné d’indemnités ou d’accessoires de rémunération
- l’attribution erronée de grades, d’allongements de grade ou de promotions.
En cas d’erreur matérielle, l’agent a droit à une dispense de remboursement suivant les modalités prévues à l’alinéa 2 cidessus,
lorsqu’un délai de plus d’un an s’est écoulé entre la date du virement de la somme indue et la date à laquelle elle
a été réclamée.
Art. 3. Aucune récupération de rémunérations indûment touchées à quelque titre que ce soit n’est faite par l’Etat après
l’expiration d’un délai de cinq ans suivant la date du paiement de l’indu.
Art. 4. Les membres du Gouvernement sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement
qui sera publié au Mémorial.
Régime des congés
Règlement grand-ducal du 5 mars 2004 modifiant le règlement grand-ducal modifié du 22 août 1985 fixant le régime
des congés des fonctionnaires et employés de l’Etat.
Art. 1 er . Le règlement grand-ducal modifié du 22 août 1985 fixant le régime des congés des fonctionnaires et employés de
l’Etat est modifié comme suit:
1. L’article 8 est remplacé comme suit:
«Art. 8. En cas d’absence non motivée de l’agent et sans préjudice de l’application éventuelle de peines disciplinaires,
le chef d’administration décide si l’absence non autorisée est imputée sur le congé de récréation ou si elle est assortie
de la perte de rémunération correspondant au temps de l’absence du fonctionnaire.»
2. Aux articles 19 et 20, les termes «un médecin-contrôleur» sont remplacés par les termes «le médecin de
contrôle de la Fonction Publique».
3. A l’article 29, il est inséré un nouveau paragraphe 3 libellé comme suit, l’ancien paragraphe 3 devenant le paragraphe
4:
«Le fonctionnaire bénéficie d’un congé social de 4 heures par mois pour raisons familiales et de santé dûment motivées
par certificat médical.»
4. L’article 32 est complété par les dispositions suivantes:
«1. Le congé sans traitement visé à l’article 30, paragraphe 1 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général
des fonctionnaires de l’Etat est demandé et accordé par années entières ou par mois entiers, et en une seule fois pour
toute la période pour laquelle il est désiré. La demande relative à ce congé doit parvenir au chef d’administration au
moins un mois avant l’expiration du congé de maternité, du congé d’accueil ou du congé parental.
Entre le congé de maternité, le congé d’accueil ou le congé parental, d’une part, et le congé sans traitement visé par
le présent paragraphe d’autre part, ne peut être intercalée aucune période d’activité de service, à l’exception d’un
congé de récréation.
2. Le congé sans traitement visé à l’article 30, paragraphe 2 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général
des fonctionnaires de l’Etat est demandé et accordé par années entières ou par mois entiers, et en une seule fois pour
toute la période pour laquelle il est désiré. La demande relative au congé sans traitement visé par le présent paragraphe
doit parvenir au chef d’administration au moins deux mois avant la date à partir de laquelle il est sollicité.
La décision relative à l’octroi du congé doit être notifiée au fonctionnaire par le chef d’administration au plus tard deux
Ecole et Vie 2/2004 11

Statut
semaines avant la date à partir de laquelle le congé est sollicité. En cas de rejet total ou partiel de la demande, la décision
doit être motivée, le fonctionnaire ayant le droit d’être entendu en ses explications.
Le congé sans traitement pour raisons professionnelles ne peut dépasser la durée totale de quatre ans, renouvellement
compris.
Le congé sans traitement visé par le présent paragraphe ne peut en aucun cas être accordé jusqu’à la date de la mise
à la retraite du fonctionnaire.
Lorsque la durée du congé sans traitement est supérieure à deux ans, le droit à la réintégration est subordonné à la
participation, pendant le congé sans traitement, à des cours de formation continue organisés par l’Institut National
d’Administration Publique ou par un autre organisme de formation reconnu par le ministre de la Fonction Publique et
de la Réforme Administrative. La durée de la formation que le fonctionnaire est tenu de suivre préalablement à sa
réintégration est de quinze jours minimum. La détermination de la durée effective de la période de formation, qui varie
en fonction de la durée du congé sans traitement dont bénéficie le fonctionnaire ainsi que des fonctions qu’il se propose
de réintégrer, de même que le choix des cours auxquels il doit participer, incombe au chef de l’administration que va
réintégrer le fonctionnaire.
3. Les congés sans traitement visés par le présent article peuvent prendre fin avant leur terme ou être renouvelés, une
fois au maximum, à la demande du fonctionnaire et si l’intérêt du service le permet. La demande relative au renouvellement
respectivement à la fin anticipée du congé sans traitement doit parvenir au chef d’administration au moins un
mois avant la date initialement prévue pour la fin du congé respectivement avant la date souhaitée de l’interruption.
Pour les fonctionnaires de l’enseignement, les congés sans traitement visés par le présent article sont accordés de façon
à ce qu’ils coïncident avec le début d’un trimestre scolaire, le cas échéant par prorogation au-delà de la limite fixée
aux alinéas 1 ers des paragraphes 1 et 2 ci-dessus.
4. Les décisions relatives à l’octroi, au renouvellement et à la fin anticipée des congés sans traitement sont prises par
l’autorité investie du pouvoir de nomination, le cas échéant sur proposition du ministre du ressort, le chef d’administration
et le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative entendus en leurs avis. Exceptionnellement,
en cas d’urgence dûment justifiée, les congés sans traitement sont accordés, sur avis du chef d’administration, par le
ministre du ressort, pour la partie qui ne dépasse pas deux mois. L’avis du ministre de la Fonction Publique et de la Réforme
Administrative n’est pas requis pour ce qui est des congés prévus aux paragraphes 1 ers des articles 30 et 31 de
la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat. »
5. L’article 33 est complété par les dispositions suivantes:
«1. Le congé pour travail à mi-temps visé par l’article 31, paragraphe 1 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut
général des fonctionnaires de l’Etat est demandé et accordé par années entières ou par mois entiers, et en une seule
fois pour toute la période pour laquelle il est désiré. La demande relative à ce congé doit parvenir au chef d’administration
au moins un mois avant l’expiration du congé de maternité, du congé d’accueil, du congé sans traitement ou du
congé parental.
Entre le congé de maternité, le congé d’accueil ou le congé parental d’une part, et le congé pour travail à mi-temps visé
par le présent paragraphe d’autre part, ne peut être intercalée aucune période d’activité de service, à l’exception
d’un congé de récréation.
2. Le congé pour travail à mi-temps visé par l’article 31, paragraphe 2 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut
général des fonctionnaires de l’Etat est demandé et accordé par années entières ou par mois entiers, et en une seule
fois pour toute la période pour laquelle il est désiré.
La demande relative au congé pour travail à mi-temps visé par le présent paragraphe doit parvenir au chef d’administration
au moins deux mois avant la date à partir de laquelle il est sollicité.
La décision relative à l’octroi du congé doit être notifiée au fonctionnaire par le chef d’administration et après consultation
du/de la délégué(e) à l’égalité entre femmes et hommes au plus tard deux semaines avant la date à partir de laquelle
le congé est sollicité. En cas de rejet total ou partiel de la demande, la décision doit être motivée, le fonctionnaire
ayant le droit d’être entendu en ses explications.
Ce congé pour travail à mi-temps ne peut en aucun cas être accordé jusqu’à la date de la mise à la retraite du fonctionnaire.
3. Les congés pour travail à mi-temps visés par le présent article peuvent prendre fin avant leur terme ou être renou-
12
Ecole et Vie 2/2004

Statut
velés, une fois au maximum, à la demande du fonctionnaire et si l’intérêt du service le permet. La demande relative au
renouvellement respectivement à la fin anticipée du congé pour travail à mi-temps doit parvenir au chef d’administration
au moins un mois avant la date initialement prévue pour la fin du congé respectivement avant la date souhaitée de
l’interruption.
Pour les fonctionnaires de l’enseignement, les congés pour travail à mi-temps visés par le présent article sont accordés
de façon à ce que leur fin coïncide avec le début d’un trimestre scolaire, le cas échéant par prorogation au-delà de
la limite fixée aux alinéas 1 ers des paragraphes 1 et 2 ci-dessus.
4. Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé pour travail à mi-temps est tenu d’accomplir, conformément à un horaire arrêté
par le chef d’administration dont il dépend, l’intéressé entendu en ses observations, des prestations d’une durée
égale à la moitié de la durée de travail normale. Il touche la moitié du traitement normal. Sont calculés sur cette moitié
les prélèvements et cotisations sociales obligatoires.
5. Les dispositions prévues à l’article 32, paragraphe 4 ci-dessus sont applicables aux congés pour travail à mi-temps.»
6. L’article 34 est remplacé par les dispositions suivantes:
«Art. 34: Des congés et dispenses de service pour activités syndicales peuvent être mises à la disposition d’une organisation
syndicale du personnel de l’Etat:
a) si elle est représentée au sein de la Chambre des fonctionnaires et employés publics: proportionnellement au nombre
des sièges qu’elle a obtenus lors des élections pour la composition de la Chambre des fonctionnaires et employés
publics;
b) si elle n’est pas représentée par des élus au sein de cette Chambre professionnelle pour en avoir été écartée en vertu
de l’article 42 du règlement grand-ducal du 17 janvier 1984 portant 1° réglementation de la procédure électorale pour
la Chambre des fonctionnaires et employés publics; 2° répartition des fonctionnaires dans les catégories A, B et C prévues
à l’article 43ter de la loi modifiée du 4 avril 1924 portant création de chambres professionnelles à base élective:
les congés et dispenses de service accordés à ses adhérents ne peuvent pas dépasser le volume qui correspond
sous a) ci-dessus à un siège obtenu dans la même catégorie lors des élections pour cette chambre professionnelle;
c) si elle est représentative sur le plan national pour le secteur public dans son ensemble; est considérée comme telle
toute organisation professionnelle qui, d’une part, justifie de la représentativité nationale et qui, d’autre part, est active
dans l’intérêt des agents de l’Etat en général.
Pour être prise en considération au titre des points a), b) et c) ci-dessus, une organisation syndicale doit remplir les critères
respectivement définis à l’article 2, paragraphe 2, alinéa 1 et 2, de la loi du 16 avril 1979 portant réglementation
de la grève dans les services de l’Etat et des établissements publics placés sous le contrôle de l’Etat.
Tous les cinq ans, le Gouvernement en conseil fixe le volume des congés et dispenses de service qui sera mis annuellement
à la disposition des organisations professionnelles visées ci-dessus, désigne les organisations bénéficiaires et
arrête la répartition du congé et des dispenses de service entre elles.»
7. A la suite du Chapitre XII sont ajoutés les chapitres XIII à XV libellés comme suit:
Chapitre XIII.- Le congé spécial dans l’intérêt des volontaires assurant les services d’incendie,
de secours et de sauvetage.
Art. 37. Le congé spécial dans l’intérêt des volontaires assurant les services d’incendie, de secours et de sauvetage est réglé
par la loi du 25 avril 1994 instituant un congé spécial dans l’intérêt des volontaires assurant les services d’incendie, de
secours et de sauvetage et par le règlement grand-ducal du 3 juin 1994 fixant les modalités d’exécution de la loi du 25 avril
1994 instituant un congé spécial dans l’intérêt des volontaires assurant les services d’incendie, de secours et de sauvetage.
Chapitre XIV.- Le congé culturel
Art. 38. Le congé culturel est réglé par la loi du 12 juillet 1994 portant institution d’un congé culturel.
Chapitre XV.- Le congé pour coopération au développement
Art. 39. Le congé pour coopération au développement est réglé par la loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement
et par le règlement grand-ducal du 19 juin 1996 fixant les modalités d’exécution du titre V de la loi sur la coopération
au développement portant institution d’un congé «coopération au développement».
Ecole et Vie 2/2004 13

Statut
8. L’ancien chapitre XIII devient le nouveau chapitre XVI.
9. Les anciens articles 37 et 38 deviennent les nouveaux articles 40 et 41.
10. Le paragraphe 1 er de l’ancien article 37, devenu le nouvel article 40, est modifié comme suit:
«1. Tous les congés dont question aux chapitres I-XV ci-dessus sont annotés sur la fiche-congé de l’agent qui lui est
communiquée en copie.»
Art 2. Les dispositions de l’article 1 er , point 6 ci-dessus entrent en vigueur en date du 1 er janvier 2004.
Art. 3. Les membres du Gouvernement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement
qui sera publié au Mémorial.
“DOINA – rumänesch Kanner a Fraën an Nout” asbl
L’asbl “DOINA – rumänesch Kanner a Fraën an Nout” réalise des projets pour la communauté des “rudari“ (ethnie rom)
qui vivent à l’entrée des montagnes des Carpates, à l’écart de la population roumaine de Baia de Fier et dans des conditions
très précaires. Il y a 100% de chômage, le taux de mortalité des enfants est très élevé. Gràce à des dons, l’asbl
peut offrir à cette population défavorisée des possibilités de s’intégrer dans la société. Par des projets de qualification
et d’autogérance, ils ont la chance de sortir de leur impasse et de pouvoir aspirer à une vie plus décente.
Responsable sur place: Josette Bisenius, éducatrice graduée. Elle vit et travaille en Roumanie depuis 10 ans et
elle connaît très bien cette communauté, étant donné qu’elle est mariée à un concitoyen des “rudari”.
Résumé des réalisations 2001-2003
Cours de qualification, installation d’un Foyer de Jour pour enfants, organisation de visites médicales, financement
d’hospitalisations, installation d’un atelier de production, réalisation d’un projet culturel et théâtral intercommunautaire,
assistance de femmes “rudari” pour le planning familial et de personnes âgées pour l’obtention de leurs droits (pension,
aide sociale), etc.
Résumé du projet à réaliser en 2004
• Installation d’un dispensaire-annexe
• Réalisation d’un programme de planning familial
• Installation d’une boutique pour la vente de produits de couture et de vannerie
• Activités interculturelles pour l’intégration des enfants “rudari” dans la vie communale
• Réalisation d’un programme d’hygiène et de santé en collaboration avec l’école
Ressources assurées
• Plusieurs communes dont Schifflange et Dudelange ont participé par d’importants dons au co-financement et ont
exprimé leur intérêt à adopter le projet aussi dans l’avenir.
Pareillement l’ONG “Coopération Humanitaire – Luxembourg” a cofinancé le projet.
• Une demande de cofinancement a été introduite auprès du “Fond roumain de développement social” pour le projet
“Education pour la Santé”.
Le cofinancement pour la qualification des “rudari” a été accordé par le “Fond roumain de développement social”.
Evaluation du projet
La responsable sur place va évaluer le projet ensemble avec les bénéficiaires. Elle se trouve en contact régulier avec
le comité de l’association au Luxembourg pour l’informer sur le déroulement du projet. Elle vient une ou deux fois par
an au Luxembourg pour discuter le détail du projet avec le comité. Des membres du comité de l’asbl ”DOINA rumänesch
Kanner a Fraën an Nout” et /ou d’organisations partenaires se rendent une fois par an sur place.
Siège social: “DOINA – rumänesch Kanner a Fraën an Nout” asbl, 13, rue Jean Schortgen, L-3323 Bivange
Siège social:Tél.: 36 73 09
Présidente: Mireille Jeanpierre
“DOINA” peut être soutenue par un don au CCPL: LU07 1111 1912 6982 0000
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Ecole et Vie 2/2004

Chambre professionnelle
Projet de loi de base sur l’Ecole:
Avis de la Chambre des Fonctionnaires
et Employés publics (extrait)
Par dépêche du 14 octobre 2003, Madame le Ministre
de l’Education nationale, de la Formation professionnelle
et des Sports a demandé l’avis de la
Chambre des Fonctionnaires et Employés publics
sur le projet de loi spécifié à l’intitulé.
La Chambre approuve cette initiative destinée à
créer une loi de base sur l’école qui répond aux besoins
d’une société moderne et en mouvement et
qui comble un vide juridique en définissant les missions
et les structures de notre système scolaire
dans son ensemble. Le bon épanouissement et
l’éducation de la jeunesse d’aujourd’hui, incomparable
à celle d’antan par son mode de vie et aussi par
ses exigences, nécessitent en effet un système scolaire
cohérent et bien structuré. D’ailleurs, le système
scolaire luxembourgeois n’a pas été à l’abri de
contestations parfois très vives lors des dernières
années. Ainsi, la Chambre approuve non seulement
l’amélioration du système scolaire prévue par le projet
sous avis et résultant d’une mise en question,
mais elle soutient également la consolidation de
l’autorité dont devrait disposer une institution aussi
importante que l’école.
Le but que le projet se propose paraît simple et ambitieux
à la fois: définir les fondements, les structures,
les missions, les moyens d’action de l’école, les
rôles respectifs des partenaires scolaires. Ses
auteurs n’ont pas manqué de courage et dans l’ensemble
ils ne s’en tirent pas si mal. La Chambre se
doit cependant de faire un certain nombre de remarques
critiques quant au fond et quant à des
points précis du projet.
La future loi ne concernera pas les instituts d’enseignement
supérieur et universitaire et les centres de
formation professionnelle continue – ce qui est compréhensible.
Par contre, la non-inclusion de l’éducation
et de la formation des adultes, des cours du soir
de l’enseignement secondaire et secondaire technique,
des cours de langues et autres qui sont organisés
dans les lycées et lycées techniques (et qui
portent sur les mêmes programmes que les cours
du jour, la seule différence étant que les élèves des
cours du soir sont des adultes) est tout à fait incompréhensible.
Pourquoi les écarter du champ d’application
de cette loi en les reléguant à un «no man’s
land» éducatif?
D’un autre côté, l’application de la loi au secteur privé
contribuera sans doute à faire baisser les animosités
idéologiques qui s’agitent de temps en temps
dans le public contre ce secteur.
Vouloir énumérer et préciser les missions de l’école
et les principes de leur mise en œuvre expose inévitablement
les auteurs au reproche de ne pas être
exhaustifs dans ces énumérations et de manquer
dans les formulations choisies de la précision requise
dans des textes de loi (article 4 et article 10).
Etendre la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans correspond
certainement à l’exigence accrue d’éducation
et de formation des jeunes. Y ajouter une formation
socio-professionnelle pour les cas les plus graves
de contre-performance scolaire témoigne certes
des bonnes intentions des auteurs du projet, mais
manque de réalisme. De l’avis de la Chambre, une
mise au travail sous tutorat, avec suivi personnel,
serait plus adéquate pour des jeunes qui ont été forcés,
sans résultat apparent, à presser les bancs de
l’école pendant 12 ans.
La Chambre des Fonctionnaires et Employés publics
ne peut donner son aval à l’idée d’instaurer un
médiateur responsable pour les différents ordres
d’enseignement alors que, sur place, il y a déjà
l’instituteur, le psychologue, l’inspecteur et l’autorité
communale dans le préscolaire et le primaire, le professeur,
le régent, le SPOS, le directeur dans le
post-primaire. C’est faire peu de cas de toutes ces
instances pour résoudre les problèmes qui se posent
en leur surimposant un médiateur. A quoi bon?
Cui bono?
(suit l’examen des articles)
Ecole et Vie 2/2004 15

Chambre professionnelle
Projet de loi fixant les cadres du personnel
des établissements d’enseignement secondaire
et secondaire technique:
Avis de la Chambre des Fonctionnaires
et Employés publics (extrait)
Par dépêche du 14 janvier 2004, Madame le Ministre
de l’Education nationale, de la Formation professionnelle
et des Sports a demandé, pour la mi-mars
2004 au plus tard, l’avis de la Chambre des Fonctionnaires
et Employés publics sur le projet de loi
spécifié à l’intitulé.
Tout comme le projet de loi de base sur l’Ecole, également
sur le chemin des instances à l’heure actuelle,
le projet sous avis se propose de tenir compte de
l’évolution scolaire des dernières décennies
1. en fondant «dans un texte cohérent les différentes
dispositions concernant les cadres du personnel
des lycées et des lycées techniques»,
2. en harmonisant ces mêmes dispositions,
3. en élargissant les cadres du personnel,
4. en intégrant dans le cadre scolaire le personnel
des SPOS et
5. en résolvant «un certain nombre de problèmes
de carrière».
La Chambre des Fonctionnaires et Employés publics
estime que les objectifs avancés sont fort louables
et en grande partie atteints pour les points 1 et
2. Le point 4 (intégration des SPOS, longtemps
considérés comme des corps presque étrangers,
mal adaptés dans les établissements scolaires) correspond
également à l’attente générale des partenaires
scolaires.
Par contre, le point 3 reste bien au-dessous de ce
qu’on aurait pu attendre du projet. Il manque de tonus
alors que le moment était venu de ne pas seulement
entériner une situation de fait, mais de prévoir
les besoins futurs qui s’annoncent déjà clairement.
Pourquoi n’a-t-on par exemple pas prévu la fonction
d’un administrateur en charge des multiples tâches
organisationnelles techniques de management de
l’école (coordination du travail varié du secrétariat,
confection des horaires, organisation de la surveillance,
des remplacements, des activités matérielles
de maintenance, de la modernisation des établissements,
etc.), placé sous la responsabilité de la
direction?
Au moment où les programmes scolaires et leur application
pratique ainsi que les structures scolaires,
surtout dans les lycées techniques, deviennent de
plus en plus difficiles à gérer et que les activités
parascolaires se multiplient, pourquoi ne prévoit-on
pas dans cette loi l’adjonction d’attachés à la direction
des établissements scolaires en fonction des dimensions
des établissements et l’étendue de l’offre
scolaire? Cela donnerait des directions mieux structurées
avec des attachés à la direction dont la carrière
les distinguerait des autres enseignants, ce qui
leur donnerait plus d’autorité que s’ils sont des professeurs
dont le travail souvent dur et ingrat n’est récompensé
que par des décharges insuffisantes.
D’un autre côté, le fait que les attachés à la direction
– à côté de leur travail dans la direction, où ils seraient
chargés de tâches sectorielles – assumeraient
également une tâche importante d’enseignement
permettrait à la direction d’avoir un contact épidermique
en quelque sorte avec les élèves et les
professeurs sur le terrain, ce qui serait à bien des
égards une bonne chose.
On aurait également pu prévoir de doter certains
complexes scolaires d’un infirmier ou d’une infirmière.
Le rôle de ce personnel excéderait de loin l’intervention
en cas d’accident, mais il s’étendrait même
à l’enseignement et à la prévention, bref à la vie scolaire
de tous les jours.
La gestion quotidienne des parcs informatiques des
établissements, la maîtrise des nouvelles technolo-
16
Ecole et Vie 2/2004

Chambre professionnelle
gies et leurs applications innovatrices dans les cours
exigent l’intervention d’un informaticien diplômé de
la carrière universitaire, alors que le travail de maintenance
pourrait être assuré par un agent informaticien
de la carrière moyenne voire de la carrière inférieure.
La Chambre des Fonctionnaires et Employés publics
est par ailleurs d’avis qu’il faudrait redéfinir les
véritables attributions du concierge, dont les responsabilités
dépassent de loin celles d’un concierge
d’une administration, d’autant plus qu’il est de fait le
chef du service technique, dont il coordonne et surveille
les activités. N’est-il pas incongru qu’à l’heure
actuelle, il range au-dessous de certains de ses
subordonnés?
Les volets SPOS, éducateur, éducateur gradué et
assistant social viennent à propos compléter l’activité
variée des établissements.
Cependant, la Chambre reste d’avis que le projet,
beaucoup trop frileux à maints égards, manque un
peu de vision et d’élan face à la réalité scolaire
changeante et complexe.
Finalement, et prenant appui sur l’exposé des motifs,
selon lequel le projet doit aussi «permettre de
résoudre un certain nombre de problèmes de carrière
qui se sont présentés au courant des dernières
années et qui ne peuvent être réglés de manière satisfaisante
que par la modification d’autres lois», la
Chambre des Fonctionnaires et Employés publics
estime que le projet sous avis fournit l’occasion pour
régler de manière satisfaisante le problème de l’intégration
des instituteurs des classes complémentaires
dans le régime préparatoire de l’enseignement
secondaire technique, à l’instar de ce qui a été fait à
plusieurs reprises déjà dans le passé, notamment
dans le cadre de la loi du 11 janvier 1995 portant
réorganisation des écoles publiques et privées d’infirmiers
et d’infirmières et réglementant la collaboration
entre le ministère de l’Education nationale et le
ministère de la Santé, de celle du 27 septembre
1968 portant fixation des cadres du personnel des
établissements d’enseignement technique et professionnel
et de celle du 21 mai 1979 portant 1. organisation
de la formation professionnelle et de l’enseignement
secondaire technique 2. organisation de la
formation professionnelle continue.
(suit l’examen des articles)
Ecole et Vie 2/2004 17

Communiqué de presse
“Raus aus dem Sessel!” - Stellungnahme des SNE
Nach der Veröffentlichung eines LW-Interviews mit dem scheidenden Generaldirektor der BCEE, erhielten wir
zahlreiche Anrufe entrüsteter Lehrerkollegen, die eine energische Stellungnahme unsererseits verlangten.
Vor allem zwei Aussagen, die zudem noch von einem übereifrigen LW-Leitartikler wiederholt und bekräftigt
wurden, bewegten die Gemüter:
“Bei uns verdient ein Grundschullehrer doppelt so viel wie ein Professor in Belgien oder Frankreich. Das ist
nicht normal. Eine Anpassung an die Realität wird unweigerlich kommen. Das wird wehtun. ...” und weiter
“Wenn alle nur ein Ziel haben, nämlich Staatsbeamter zu werden, dann ist es schlecht um die Zukunft bestellt.
... Unser Reichtum währt nicht ewig, wir müssen etwas dafür leisten. Wenn wir unseren Reichtum erhalten
wollen, müssen wir uns alle dafür anstrengen.”
Dass Herr Kirsch fast gleichzeitig mit dieser Veröffentlichung zum Präsidenten des “Conseil de gouvernance”
der Uni Luxemburg ernannt wurde, lässt nichts gutes ahnen, was die Ausbildung der zukünftigen Grundschullehrer
an der Uni Luxemburg anbelangt.
Nachdem ein Lehrerkollege am 07.02.2004 unter „Briefe an die Redaktion“ auf diese Provokation reagiert hatte,
veröffentlichte das LW das SNE-Communiqué erst zu einem späteren Zeitpunkt.
Zwecks Information unserer Leser veröffentlichen wir beide Stellungnahmen.
Wer im Glashaus sitzt ...
oder: Doch nicht so Herr Kirsch!
Mit Befremden und Entrüstung nahm das Lehrersyndikat
SNE Kenntnis von kecken Entgleisungen
des scheidenden Generaldirektors der BCEE anlässlich
eines LW-Interviews vom 26.01.2004.
Um seine Theorie von der Vergänglichkeit unseres
Lebensstandards zu untermauern, zor er die in gewissen
Kreisen so beliebte Karte des, im Vergleich
zu den Nachbarländern, überbesoldeten Grundschullehrers
aus dem Ärmel: wahrlich ein rhetorisches
Meisterstück! Was mag wohl den versierten
Banker dazu bewogen haben ausdrücklich uns Lehrer
als Stütze seiner Theorie zu benutzen und nicht
etwa alle in Luxemburg angestellten und verdienenden
Menschen, und warum nicht einen Börsenpräsidenten
und Präsidenten des “Conseil de gouvernance”
der Uni Luxemburg oder etwa pensionierte
Bankdirektoren?
Dass aber immer wieder der Grundschullehrer zu
solch skurrilen Vergleichen herhalten muss ist umso
M.C.
unbegreiflicher, als gerade dieser in puncto Laufbahn
und Gehälterstruktur beim Staat stark unterbewertet
ist? Herrn R. Kirsch, als altgedientem Staatsbeamten
in der höheren Laufbahn, der außerdem
andere Ämter kumuliert, müsste dies eher nachdenklich
stimmen, umso mehr unsere moderne Gesellschaft
immer neue Anforderungen an Schule und
Lehrer stellt.
Um den Herausforderungen unserer Zeit zu begegnen,
wäre es also eher angebracht, der neue Präsident
des “Conseil de gouvernance” der Uni Luxemburg
würde dem Beispiel fortschrittlicher Länder folgen,
die die Notwendigkeit einer 5-jährigen Lehrerausbildung
(Master-Diplom) schon lange vor der
PISA-Studie erkannt und damit Maßstäbe für die Zukunft
gesetzt haben. Die künftigen Generationen Luxemburgs,
die “unseren Reichtum erhalten” müssen,
würden es Herrn Kirsch zu danken wissen.
A bon entendeur, salut!
Der SNE-Vorstand
“Raus aus dem Sessel!”
Tout homme raisonnable ne peut
qu’approuver l’analyse plutôt sobre
sinon désabusée que le chef de notre
Banque et Caisse d’Epargne vient de
dresser au sujet des perspectives
économiques de notre pays dans les
pages économiques de ce quotidien
et, par conséquent, on prêtera une
oreille très attentive à des phénomènes
que les spécialistes de la finance
sont les premiers à distinguer, bien
avant le commun des citoyens qui risquent
de se complaire dans une certaine
indifférence sinon dans un optimisme
béat tant que la marche des
18
Ecole et Vie 2/2004

Communiqué de presse
affaires ne souffre pas de troubles
trop inquiétants.
Cela dit, il conviendrait de ne pas prêter
à l’opinion publique une mentalité
à ce point émoussée qu’elle n’aurait
pas d’elle-même déjà reconnu des remous
suffisamment alarmants pour
ne pas indéfiniment se prétendre à
l’abri des secousses enregistrées
ailleurs.
En revanche, les propos de Monsieur
Kirsch perdent une bonne partie de
leur crédit lorsque, d’entrée de jeu, il
monte en épingle les traitements (prétendument
surfaits) pratiqués dans
l’enseignement, assortissant pour faire
bone mesure cette comparaison
socio-professionnelle implicite d’une
confrontation internationale inacceptable
dans sa brutalité péremptoire:
«Bei uns verdient ein Grundschullehrer
doppelt so viel wie ein Professor in
Belgien und Frankreich. Das ist nicht
normal.»
L’occasion m’a déjà été offerte de signaler
ce dérapage peu contrôlé à
notre vaillant chef de banque et, en
guise de remerciement pour la patience
témoignée, je m’étais promis
d’en rester là ... lorsque, oh surprise,
le passage incriminé réapparaît dans
toute sa splendeur italique, faisant les
délices de l’éditorialiste Paul Lenert,
lequel a cru incontournable de revenir
à charge ce 29 janvier, boudant surtout
pas son plaisir mal dissimilé et
réitérant donc en bonne place le
mythe de l’enseignant luxembourgeois
grassement rémunéré.
Une fois de plus, ce coup bas nous
enseigne à quel point il convient de
se méfier lorsque les protagonistes
de la vie économique quittent leur territoire
pour s’ériger en moralistes de
la nation. (cfr Albert Jacquard: «J’accuse
l’économie triomphante»). Fallait-il
vraiment, pour réussir à accréditer
la thèse de la supériorité du faisceau
de revenus au Luxembourg, dénoncer
une profession entière en acculant
ses conditions matérielles bien
au-delà des limites de la «normalité»,
en laissant sous-entendre que la catégorie
professionnelle évoquée serait
seule à outrepasser les normes
en vigueur chez nos voisins, en passant
sous silence qu’une partie des
avantages bruts se voit absorbée par
un coût de vie exubérant que nous
sommes en train d’exporter dans les
régions limitrophes, en perdant notamment
l’occasion rêvée d’éclairer
notre lanterne dans l’univers même
de l’auteur, milieu bien friand il est vrai
de mystère et de secret? Si l’exemple
illustrateur sinon accrocheur était
aussi indispensable, pourquoi ne pas
l’avoir cherché dans le monde bancaire
qui vous est si familier? Et, tant
que vous y êtes, vous serez gentil de
ne pas omettre les menus en-cas et
à-côtés, si difficiles à éviter par les
temps qui courent. N’est-ce pas un
rien malhonnête que de vouloir passer
pour lucide en pointant du doigt
les prétendus privilèges d’une profession
donnée pour d’autant mieux éloigner
les regards indiscrets des “poutres”
qui obstruent le champ de vision
de la finance?
Par ailleurs, notre pays n’a-t-il pas le
droit, à l’intérieur même de sa grille
des revenus, de valoriser l’activité de
ceux qui s’adonnent à la louable tâche
(il fut un temps où on pouvait la
qualifier «noble») de «façonner» les
ressources humaines de demain?
On a beau comprendre votre dépit
lorsqu’on songe que, en comparaison,
votre métier ne fut jamais en
odeur de sainteté dans notre civilisation
occidentale, mais est-ce une raison
suffisante pour lancer, dans un
élan de hargne mal contenu à l’encontre
de l’enseignement: “Dat hu dir
nëmme well zwee Drëttel vun den
Deputéierten aus dem Enseignement
kommen.” Ainsi avez-vous du moins
pu livrer le secret de votre pensée et
la tentative aussi tardive qu’inexplicable
de l’éditorialiste d’endiguer les débordements
provoqués («Raymond
Kirsch, der nicht als notorischer Feind
irgendeiner Berufsgruppe in Luxemburg
bekannt ist») résonne plutôt
comme un aveu involontaire.
«Raus aus dem Sessel!». Je fais
mienne cette injonction, mais en affirmant
le principe à mon sens indiscutable
selon lequel, au cas où la modération
s’impose, cet effort ne pourra
être porté que par la nation entière. Si
de telles perspectives se dessinent,
la sérénité sociale comme vous l’entendez
risque de se révéler contreproductive
au moins dans la mesure
où quelques milliers des enseignants
cloués au pilori sont aussi, je présume,
clients de votre estimable institut
bancaire. Au moins à ce titre, si vous
ne partagez pas les autres, votre sortie
incongrue s’apparente moins à un
faux pas qu’à une faute grave:
Remarque de la rédaction:
Pierre Gerges
L’auteur de la lettre à la rédaction a
manifestement mal interprété les propos
de l’ancien directeur général de
la BCEE.
Dans l’interview en question et cité
par après dans notre éditorial, M.
Kirsch, selon notre compréhension,
ne voulait nullement dénoncer une
profession entière ni mettre en cause,
isolément ou spécifiquement, les rémunérations
des enseignants. En revanche,
selon notre interprétation,
son intention était d’illustrer la disproportion
entre le niveau général des
salaires au Lxembourg («Wir leben
über unsere Verhältnisse») par rapport
à ses pays voisins.
M. Gerges pose encore la question
pertinente de savoir pouquoi l’on n’a
pas cherché un exemple accrocheur
dans le monde bancaire. Il ne peut
être répondu à cette question sans se
demander quelle est la valeur économique
et pécuniaire de la sécurité
quasi absolue d’un emploi dans la
fonction publique par rapport à un travail
dans le secteur bancaire, qui a vu
baisser ses effectifs de plus de mille
unités au cours des derniers mois.
(Aus: Luxemburger Wort vom 07.02.2004)
Ecole et Vie 2/2004 19

Communiqué de presse
CGFP drängt auf Einhaltung des Kyoto-Protokolls
Der Staat soll nicht für die Umweltsünden der Unternehmen haftbar gemacht werden.
Im Vorfeld der Tripartite-Tagung vom 1. März 2004
hat sich die Exekutive der Confédération Générale
de la Fonction Publique CGFP mit den Aussagen
des Industriellenverbands FEDIL zur Umsetzung
des Kyoto-Protokolls und zur diesbezüglichen EU-
Direktive über die Erstellung nationaler CO2-Allokationspläne
befasst. In verschiedenen Stellungnahmen
hatte die Interessenvertretung der luxemburgischen
Industrie die Auffassung vertreten, zur
Wahrung der Wettbewerbsfähigkeit der einheimischen
Unternehmen müsse der Staat letzteren die
benötigten Emissionsrechte kostenlos zur Verfügung
stellen. Dafür müssten alle vorgesehenen Möglichkeiten
des ”Freikaufs” genutzt und sich gegen
deren ”restriktive” Auslegung gewehrt werden.
Dieses Ansinnen widerspricht nach Ansicht der
CGFP eindeutig dem Prinzip des ”pollueur-payeur”.
Es stellt zudem den Versuch der Aushebelung eines
internationalen Abkommens dar, dessen Zweck es
gerade ist, die Industrieunternehmen weltweit zu
einem verantwortlichen Umgang mit der Umwelt zu
zwingen.
Das im Dezember 1997 von 159 Staaten angenommene
Kyoto-Protokoll hat zum Ziel, die Treibhausgasemissionen
– insbesondere von Kohlendioxyd
(CO2) – zu mindern, die nach Ansicht einer Mehrheit
der Wissenschaftler für die Erwärmung der Erdatmosphäre
verantwortlich sind. Mit dem Hinweis auf
Nachteile im internationalen Wettbewerb waren
einschneidende Maßnahmen auf diesem Gebiet in
der Vergangenheit am Widerstand der Industrie gescheitert.
Da das Kyoto-Protokoll aber auf eine weltweite Anwendung
abzielt, hält diese Argumentation nach
Auffassung der CGFP einer Prüfung nicht länger
stand. Das Abkommen legt bekanntlich für jedes
Land bestimmte Mengen für den Gesamtausstoß an
schädlichen Gasen fest, die so genannten ”Emissionsrechte”,
die national verwaltet werden müssen.
Staaten, die durch große Anstrengungen eine höhere
Absenkung ihres Treibhausgas-Ausstoßes erreicht
haben als die, zu der sie sich im Kyoto-Protokoll
verpflichtet haben, können ihre überschüssigen
Emissionsrechte an andere Länder verkaufen. Eine
andere Möglichkeit des ”Freikaufs” sind Investitionen
in Klimaschutzprojekte in Entwicklungsländern
(„clean development mechanism“).
Zweck dieser verschiedenen Bestimmungen ist es
natürlich, die Umweltverschmutzung mit einem
Preis zu versehen und so das konkrete Umweltverhalten,
unter anderem der Unternehmer, auf eine
marktgerechte Art und Weise wirksam zu beeinflussen.
Die CGFP vertritt den Standpunkt, dass es deshalb
verfehlt ist, vom Staat zu verlangen, er solle entweder
für die Industrie im Ausland Emissionsrechte
einkaufen oder die einheimischen Unternehmen
durch Umweltausgaben in anderen Ländern von allen
Anstrengungen auf diesem Gebiet befreien. Jahrelang
hat man nun schon dem Steuerzahler viele
betriebliche Sozialausgaben (z.B. Frührenten) aufgehalst,
nun soll er auch noch die Umweltkosten der
Unternehmen tragen, damit deren Aktionären eine
ungeschmälerte „Shareholder-Value“ gesichert werden
kann.
Die Drohung, industrielle Tätigkeiten müssten ins
Ausland verlagert werden, wenn den Wünschen der
Unternehmen in dieser Hinsicht nicht entsprochen
würde, empfindet die Berufsorganisation des öffentlichen
Dienstes als Zumutung für die Luxemburger
Bevölkerung. Außerdem ist sie nicht glaubhaft, weil
das Kyoto-Abkommen inzwischen von über 120
Staaten unterzeichnet wurde, und sich alle an die
eingegangenen Verpflichtungen halten müssen.
Statt bloß darüber nachzudenken, wie möglichst alle
Schlupflöcher des Abkommens genutzt werden können,
und zu fordern, dass die finanzielle Verantwortung
dem Staat, also der Allgemeinheit, übertragen
wird, sollte man sich Gedanken darüber machen,
auf welche Weise das Einsparpotential Luxemburgs
in den verschiedenen Aktivitätssektoren ausgeschöpft
werden kann.
(CGFP-Pressemitteilung vom 26.02.2004)
20
Ecole et Vie 2/2004

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Une journée inoubliable au
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ouvert du 3 avril au 10 octobre tous les jours de 9.30 à 18.00 heures
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entre autres la forêt amazonienne et les régions de l’Afrique
et qui ajoutent une nouvelle dimension didactique à l’offre de loisirs
du “Parc Merveilleux”
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les, des iguanes, des boas constricteurs, des coatis au long nez
pointu , des poissons, des raies et des piranhas, des manchots,
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des scorpions et des araignées.
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22
Ecole et Vie 2/2004

Ecole et Vie 2/2004 23

SNE-Info
Caisse de Décès, Mutuelle des Enseignants (CDME)
membre de la Fédération Nationale de la Mutualité Luxembourgeoise (FNML)
RAPPORT DE L’EXERCICE 2003
SITUATION FINANCIERE
MEMBRES DE LA MUTUELLE
Avoir fin 2002: 812 826 € Admissions en 2003: 0 192 membres
Avoir fin 2003: 867 557 € Défections en 2003: 0 067 membres
Excédent en recettes: 054 730 € Total fin 2003: 6 607 membres
L’excédent en recettes permet de créer les réserves nécessaires pour l’avenir.
La situation de la mutuelle pour les années à venir est assurée.
DECES QUI NOUS ONT ETE SIGNALES EN 2003
AJO Laura, AMBROSIUS Edith, BADDE Ralph, BARTZ Marie, BARZEN Marcel, BAUSCH Joseph, BELCHE
Roger, BIRRINGER Félicie, CONRARDY Joseph, CONTER Alex, DENTER Guy, DUVOSEL Margaretha,
FELIX Marguerite, FELTZ Marie, GLOD Catherine, HAMLING Roger, HEINEN Claude, HUBERTY Armand,
KAHN Luci, KAISER Marcel, KLEIN Josephine, KOHNER Alice, KOLB Anne-Marie, KONGS Madeleine,
KOOB Jean, KOSTER Catherine, KOX Joseph, KREMER Marguerite, KRIER Suzanne, LANTHALER Thérésa,
LECUIT Aloyse, LEY Irma, MAAR Anne-Marie, MATHAY Marie, MENDICI Yolande, MERGEN Nicolas,
MITTENHOFER Anna, MULLER Gilbert, NEYS Raymond, OSTHEUS Claire, PAULY René, PENNING Georges,
PIERRON Mariette, RAUSCH Nicolas, REIFFERS Aloyse, RETTER Alice, REUTER Paula, SCHLOT-
TERT Félix, SCHNEIDER François, SELLIER M.-Claire, SOMMERDINGER Herta, SPRANG Yvonne,
STARCK Micheline, STEFFEN Mariette, THILGES Jean-Pierre, THILL Guy, THINNES Danièle, WEBER Raymond,
WILHELM Albert, ZEIMES Berthe.
L’ADHESION A LA CAISSE DE DECES, MUTUELLE DES ENSEIGNANTS
vous permet de profiter des services offerts par les Caisses de Décès (Mutuelles) luxembourgeoises:
CAISSE MEDICO- CHIRURGICALE MUTUALISTE ( CMCM )
La Caisse de Décès permet à tous ses membres de s’affilier à la CMCM. Nouvelle adresse: Résidence De
Beauvoir, 51, rue de Strasbourg, L- 2561 Luxembourg.
CMCM-ASSISTANCE , (anciennement MUTEX ASSISTANCE )
En cas d’hospitalisation d’urgence pour maladie soudaine ou accident lors d’un séjour à l’étranger, CMCM-
ASSISTANCE est à votre disposition, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Téléphone +(352) 44 44 44 .
PRESTAPLUS
Permet aux membres de la CMCM de profiter des avantages d’une première classe lors d’une intervention chirurgicale
légère ou moyenne. (Info: tél. 49 94 45 - 231)
CONSEIL D’ADMINISTRATION REVISEURS DE CAISSE
LOSCH Henri président HIERZIG Francis
ARNOLD Guy vice- président KLEIN Carlo
LORANG Richard secrétaire- trésorier SCHMITZ Roby
STEHRES Marcel assesseur
SCHMIT Gaston assesseur et membre du Conseil d’Administration de la FNML
LORANG Jacquie assesseur
WIRTH Luc assesseur
Pour tout décès, changement d’adresse ou d’état civil, veuillez informer M. R. LORANG Tél. / Fax 55 08 36.
Ecole et Vie 2/2004 21

Université de Luxembourg
Les sites de l’Université du Luxembourg
Ne pas bloquer le développement
par des discussions inutiles
La ministre Erna Hennicot-Schoepges invitée par le «Lamperbierger Syndicat»
La ministre Erna Hennicot-Schoepges a
donné des explications succinctes sur les
perspectives à long terme d’une Université
à Luxembourg (Photo: Anouk Antony)
Récemment la ministre de la Culture,
de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche Erna Hennicot-Schoepges
a donné une conférence organisée
par l’association «Lamperbierger
Syndicat» à la Rotonde de la Halle
Victor Hugo.
Le président du syndicat Jean-Marie
Gieres, secondé par le secrétaire de
l’association Robert Roth, a accueilli
la ministre et l’a remerciée d’avoir accepté
d’expliquer dans quelle mesure
la création de l’Université du Luxembourg,
et plus particulièrement le
Campus Limpertsberg, aurait une influence
sur la qualité de vie des habitants
de ce quartier. Il tient à cœur au
syndicat de trouver des solutions à
tous les problèmes se posant au Limpertsberg
(outre l’élargissement du
Campus Limpertsberg, d’autres projets
tels que le «Tramschapp», la circulation,
différents lotissements).
Erna Hennicot-Schoepges a tout
d’abord rappelé comment au cours
de son histoire le Luxembourg n’a
cessé de développer de nouveaux
secteurs économiques. Après la crise
sidérurgique mondiale, la place financière
a connu un développement très
important, les activités de la SES grâce,
entre autres, aux efforts de Pierre
Werner ont vu le jour et font partie du
paysage économique luxembourgeois.
Le développement actuel de la
place bancaire rendant nécessaire la
mise en place d’un nouveau secteur
économique pour l’avenir, l’on s’est
penché sur le secteur de la recherche
et, partant, de l’enseignement supérieur
au Luxembourg.
La ministre a fait l’historique du Centre
universitaire qui est devenu récemment
l’Université du Luxembourg
et qui depuis la loi de 1996 portant
création d’un enseignement supérieur
jusqu’à l’heure actuelle est passé
par l’initiative de Bologne concernant
au niveau européen la restructuration
des universités et rendant inadaptée
la loi luxembourgeoise de
1996 et la création en 1999 du Fonds
national de la Recherche et ses différents
programmes: commerce électronique,
matériaux innovateurs et
nanotechnologies, gestion durable de
l’eau, santé et biotechnologies, sciences
humaines, processus de vieillissement,
traitement de surfaces, sécurité
alimentaire.
Elle a mis l’accent sur l’importance de
la recherche tant dans le secteur public
que privé, a rendu hommage à
ceux qui au Grand-Duché poursuivent
la recherche et a souligné que le
Luxembourg doit saisir sa nouvelle
chance d’investir dans la recherche,
secteur dans lequel son importance
par rapport à d’autres pays n’est pas
suffisante.
Trois facultés
L’Université du Luxembourg se compose
de trois facultés, à savoir la Faculté
des Sciences, de la Technologie
et de la Communication, la Faculté de
Droit, d’Economie et de Finance et la
Faculté des Lettres, des Sciences
Humaines, des Arts et des Sciences
de l’Education. 606 étudiants sont
inscrits à l’IST (Institut supérieur de
Technologie) situé au Kirchberg, 830
au Centre universitaire (Campus Limpertsberg)
et 1.413 poursuivent leurs
études à l’ISERP à Walferdange.
Un des objectifs des responsables
est d’attirer au Luxembourg un certain
nombre d’étudiants étrangers et de
promouvoir les échanges entre des
universités à l’étranger et celle du
Luxembourg. Le siège de la Cour de
Justice des Communautés européennes
qui est à Luxembourg est certainement
un des points d’intérêt à faire
valoir pour attirer des étudiants à la
Faculté de Droit de l’Université du
Luxembourg. Le secteur bancaire et
la création d’une «School of Finance»
en est un autre. Des aides financières
accordées par le biais de bourses et
de prêts et certaines primes et bourses
pour des étudiants dont en particulier
ceux qui poursuivent leurs études
en vue de l’obtention d’un doctorat
devraient permettre de motiver les
jeunes à poursuivre un enseignement
supérieur. C’est ainsi que la ministre
aimerait également voir les titulaires
d’un bac technique poursuivre des
études supérieures, l’IST étant, entre
autres, prêts à les accueillir avec
24
Ecole et Vie 2/2004

Université de Luxembourg
plaisir et des débouchés leur étant
assurés par leur formation très demandée
par les employeurs.
Plusieurs sites
dont un à Limpertsberg
Erna Hennicot-Schoepges évoqua le
logement d’étudiants au Luxembourg.
L’asbl «Wunnraum fir Studenten»
conventionnée par le ministère
dispose d’un certain nombre de logements
et des personnes privées sont
également appelées à proposer des
logements adéquats. Le Couvent des
Sœurs Dominicaines au Limpertsberg
offrira 70 logements, tandis que
sur le site de Belval un grand nombre
de logements pourra être offert dans
l’avenir. La ministre s’est demandée
où la construction de logements serait
la plus adéquate, à Luxembourg-
Ville, à Belval, à Walferdange, etc.
Et c’est ici qu’elle a souligné que les
infrastructures de l’Université du
Luxembourg ne seront pas toutes implantées
à Luxembourg-Ville, mais en
divers endroits du pays, ce qui, comme
des expériences à l’étranger le
prouvent, a également des avantages.
Elle a estimé que l’implantation
d’une de ces infrastructures dans le
quartier de Limpertsberg ne lui sem-
ble pas avoir un impact négatif sur la
qualité de vie des habitants de ce
quartier déjà caractérisé par le grand
nombre d’établissements scolaires.
Il est important pour le Luxembourg
de ne pas bloquer le développement
de son université par des discussions
tournant uniquement autour du ou
des différents sites répartis dans le
pays. Différentes solutions peuvent
être envisagées et différents bâtiments
en construction ou en rénovation
permettront de régler certains
problèmes.
Csk
(Source: Luxemburger Wort du 09.02.2004)
Infos
• Les inscriptions 2003/2004 à l’Université du
Luxembourg
2.849 étudiants sont inscrits à l’Université du Luxembourg
pour l’année académique 2003/2004. Ces étudiants se répartissent
comme suit:
Par Faculté
Faculté des Sciences,de la Technologie
et de la Communication
Faculté de Droit, d’Economie
et de Finances
Faculté des Lettres, des Sciences
Humaines, des Arts et des Sciences de
l’Education
Par site
Limpertsberg
Kirchberg
Walferdange
Par domaine
Sciences
Technologie
Droit, Economie, Finances
Lettres et Sciences Humaines
Sciences de l’Education
1606 étudiants
1830 étudiants
1413 étudiants
1523 étudiants
1425 étudiants
1901 étudiants
1181 étudiants
1425 étudiants
1830 étudiants
1512 étudiants
1901 étudiants
• Les logements pour étudiants inscrits à
l’Université du Luxembourg
Parallèlement à la mise en place de l’Université du
Luxembourg, le Ministère de la Culture, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche a initié un certain nombre
d’actions en vue d’augmenter le nombre de logements
destinés aux étudiants incrits à l’Université du Luxembourg.
Ainsi, le Gouvernement a acquis l’ancien couvent des
Soeurs Dominicaines de Limpertsberg. Transféré dans le
patrimoine du Fonds de Logement qui le transformera en
logements pour étudiants le couvent pourra accueillir
quelque 60 étudiants; il est en outre prévu d’y installer
quelques logements pour des chercheurs et des professeurs
invités ainsi qu’un logement de fonction pour
concierge. A l’heure actuelle déjà, l’ancienne chapelle du
couvent, qui a été transformée en auditoire, accueille des
étudiants et des professeurs.
Le Gouvernement a aussi pris une option d’achat sur l’actuelle
maison de retraite de la commune de Sanem. Après
la construction d’un nouveau Centre intégré pour personnes
âgées, l’actuelle maison de retraite sera transformée
en logements pour étudiants qui complèteront le parc immobilier
planifié sur le site des friches de Belval-Ouest
autour de la Cité des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation.
Afin d’inciter les promoteurs immobiliers privés à investir
dans le logement pour étudiants et d’augmenter ainsi le
parc locatif, le Gouvernement a décidé d’accorder des
prêts à taux préférentiels via la Société Nationale de Crédit
et d’Investissement aux promoteurs souhaitant investir
dans le logement étudiant.
Enfin, il est rappelé que le Ministère de la Culture, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche subventionne
l’association sans but lucratif «Wunnraum fir Studenten» à
hauteur de 276.517 € pour l’année budgétaire 2004.
(Source: «Newsletter», no 14 - février 2004, édité par le Ministère de la
Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche)
Ecole et Vie 2/2004 25

Questions au Gouvernement
Question 2479 (27.11.2003) de M. Mars di Bartolomeo:
Le Ministère de l’Education nationale, de la Formation
professionnelle et des Sports a placé l’année
scolaire 2003/2004 sous le signe de la promotion de
la lecture. Dans ce contexte a été lancée la campagne
«Lies dech duerch d’Liewen», dont l’objectif déclaré
est de promouvoir le plaisir de lire auprès des
jeunes et de sensibiliser les adultes à l’importance
d’accompagner les enfants dans la découverte de la
lecture.
Quant au contenu de cette campagne on notera plus
particulièrement l’invitation à l’adresse des autorités
communales de «favoriser l’accès des enfants aux
livres en constituant des coins de lecture et en assurant
la promotion des bibliothèques scolaires». Il est
d’autant plus étonnant de constater que le projet de
loi N o 5224 concernant l’organisation de l’éducation
préscolaire et de l’enseignement primaire ne reprend
pas l’article 99 de la loi du 10 août 1912 stipulant
que «dans chaque commune il est créé une bibliothèque
scolaire».
Compte tenu de ce qui précède, Madame la Ministre
pourrait-elle m’expliquer:
- Pour quelles raisons ledit article 99 de la loi du 10
août 1912 n’a pas été repris dans le cadre du projet
de loi N o 5224?
- S’il est prévu, le cas échéant, de maintenir l’obligation
de mettre en place des bibliothèques scolaires
respectivement des coins de lecture par le
biais d’un autre texte réglementaire?
- Et si Madame la Ministre entend encourager les
synergies entre écoles et bibliothèques communales
et régionales?
Madame la Ministre pourrait-elle par ailleurs:
- me renseigner sur le nombre de bibliothèques
scolaires fonctionnant actuellement dans l’enseignement
primaire et préscolaire;
- et m’informer si son Ministère prévoit des aides et
incitations pour la promotion de la lecture?
Réponse (08.01.2004) de Mme Anne Brasseur,
Ministre de l’Education nationale, de la Formation
professionnelle et des Sports:
Bibliothèques scolaires
Pour rappeler que la maîtrise de la lecture est la base
même de la réussite de l’élève tout au long de sa
scolarité et pour valoriser le rôle primordial de la lecture
tant dans la vie privée que scolaire, le Ministère
de l’Education nationale a placé l’année scolaire
2003/2004 sous le signe de la promotion de la lecture.
La campagne de promotion «Lies dech duerch
d’Liewen» couvre plusieurs volets comme l’éveil à la
lecture des tout jeunes, la sensibilisation des parents,
luxembourgeois et étrangers, et l’invitation
des autorités communales à favoriser l’accès des
enfants aux livres. Deux mois après son lancement,
cette initiative connaît déjà des répercussions considérables.
L’importance de la lecture doit également être soulignée
par les textes législatifs. C’est la raison pour laquelle
la lecture est expressément évoquée au projet
de loi N o 5223 dit projet de loi de base sur l’Ecole
(art. 10).
Concernant l’enseignement postprimaire le projet de
loi N o 5092 portant organisation des lycées et lycées
techniques mentionne à l’article 28 la création d’un
centre de documentation et d’information dans
chaque établissement d’enseignement postprimaire.
Concernant l’enseignement primaire, il est vrai que
le projet de loi N o 5224 ne fait plus expressément
mention des bibliothèques scolaires. Cependant son
article 48 stipule entre autres: «(…) Les critères de
construction des écoles (…) sont déterminés par règlement
grand-ducal.» Ce règlement, qui s’inspirera
certainement de l’arrêté ministériel du 12 avril 1994
fixant les directives en matières de constructions
scolaires, fournira des précisions concernant la mise
en place de bibliothèques scolaires, comme il renseignera
sur toutes les autres installations spécifiques
à prévoir dans une école.
Pour ce qui est de la collaboration entre les écoles et
les bibliothèques communales ou régionales, le prochain
courrier de l’Education nationale invitera tous
les membres du personnel enseignant à encourager
les élèves à fréquenter les bibliothèques publiques,
qui constituent des lieux privilégiés pour favoriser le
plaisir de la lecture en offrant une grande variété de
ressources adaptées au goût et aux intérêts de chacun.
Le concept didactique des coins-lecture permet une
intégration permanente du livre et de la lecture dans
26
Ecole et Vie 2/2004

Questions au Gouvernement
l’enseignement. Selon les inspecteurs de l’enseignement
primaire, qui saluent la présence de coinslecture
dans nos écoles, ces coins-lecture sont quasiment
omniprésents dans les salles de classe de
l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire.
Leur rapport fait état de 108 bibliothèques scolaires.
Mon département procède à des aides et incitations
pour la promotion de la lecture en
- assurant des formations continues et des échanges
de bonnes pratiques portant sur l’animation
autour de la lecture;
- incitant les écoles à prévoir des actions portant sur
la lecture; afin d’améliorer l’échange d’information
entre enseignants un site Internet a été spécialement
créé: www.liesen.education.lu. Il fournit des
renseignements sur les actions en cours et propose
des activités de lecture;
- publiant et distribuant des livres de lecture;
- encourageant la création littéraire;
- publiant des recommandations de lecture (également
utiles lors de l’équipement d’une bibliothèque
scolaire);
- sensibilisant les élèves et tous les partenaires de
l’école moyennant une campagne médiatique.
Virements des rémunérations des fonctionnaires
et employés de l’Etat
Question 2325 (11.08.2003) de M. Camille Gira:
Le virement des rémunérations des fonctionnaires
et employés de l’Etat se fait d’office sur un compte
courant auprès de l’entreprise des Postes et Télécommunications.
Or, de nombreux employés et fonctionnaires ont
également un compte auprès d’un institut financier
d’où ils opèrent d’ailleurs la totalité de leurs opérations
financières.
Avec la nouvelle réglementation pour virements
bancaires ces fonctionnaires et employés ont à
charge des frais de virement qu’ils pourraient facilement
éviter si leur rémunération était directement
versée sur le compte de l’institut bancaire de leur
choix.
Quelles sont les raisons de cette exclusivité pour
l’entreprise des Postes et Télécommunications?
Les fonctionnaires et employés de l’Etat ne devraient-ils
pas avoir le droit du libre choix en ce qui
concerne le versement de leur rémunération sur un
compte courant bancaire?
Réponse conjointe (06.10.2003) de Mme Lydie
Polfer, Ministre de la Fonction publique et de la
Réforme administrative et de M. Luc Frieden, Ministre
du Trésor et du Budget:
Conformément à la règle générale de l’article 1247
du Code civil, un paiement doit être fait au domicile
du débiteur; toutefois l’Etat peut consentir à virer les
paiements dont il est le débiteur sur un compte bancaire
de son créancier. Pour le paiement des rémunérations
de ses fonctionnaires et employés, l’Etat
consent à ce faire à condition de pouvoir opérer le
paiement au sein du système des chèques postaux.
En effet, il découle du jeu de l’article 31 modifié de la
loi du 15 décembre 2000 sur les services postaux et
les services financiers postaux ainsi que de l’article
36 de la loi du 8 juin 1999 sur le budget, la comptabilité
et la trésorerie de l’Etat que l’Etat gère ses liquidités
et ses paiements de façon centralisée à partir
des CCP.
L’abandon de ce système de gestion rationnelle obligerait
l’Etat soit à décentraliser la gestion de ses liquidités
avec toutes les pertes d’efficacité et donc
les coûts qui s’en suivraient, soit à diffuser ses paiements
vers un nombre illimité de banques non seulement
au Luxembourg, mais aussi à l’étranger,
avec tous les frais qui incomberaient alors au budget
de l’Etat.
Il y a lieu de noter par ailleurs que, selon la loi,
l’ouverture d’un CCP est sans frais pour le titulaire
du compte.
Finalement, il y a lieu de noter que le Gouvernement
est intervenu en faveur d’une gratuité des ordres
permanents exécutés depuis un CCP vers une autre
banque ce qui permet aux fonctionnaires qui le souhaitent
de transférer régulièrement sans frais tout ou
partie de leur rémunération vers un compte courant
ou d’épargne détenu auprès d’une autre banque.
Ecole et Vie 2/2004 27

Lu pour vous
Wie das ADR gegen die Staatsbeamten hetzt
und den Interessen des Kapitals dient
Immer dann, wenn sie das Wort Staatsbeamter hören,
riechen sie Blut, die selbsternannten Verteidiger
des Allgemeinwohls, die während der vergangenen
Jahre unter dem Deckmantel von Demokratie und
Rentengerechtigkeit regelrechte Hetzkampagnen
gegen den öffentlichen Dienst durchführten.
Weil ein Teil der Arbeiter, der Handwerker und des
Mittelstands auf diese demagogische Propaganda
hereinfielen, will sich die ADR-Führung dieser Masche
auch im bevorstehenden Wahlkampf bedienen.
In der Januar-Ausgabe des Propagandablattes des
Aktionskomitees bläst der ADR-Nationalpräsident
denn auch bereits zur Hatz und fordert in einem
Atemzug die Reform des Staatsbeamtenstatuts und
die Bestrafung von Schmarotzertum.
In diese Kerbe hatte das Aktionskomitee bereits im
Vorfeld der Parlamentswahlen vom 13. Juni 1999
gehauen, als es in seinem Wahlprogramm Lehrpersonen
mit „Maßregelungen und Entlassungen“ gedroht
hatte, sollten sie ihrer Aufgabe nicht gerecht
werden. Und weil das Feindbild des ADR sich nicht
auf den Staatsbeamten beschränkt, sondern auch
der Staat in seiner Funktion als Dienstleistungsbetrieb
dazu gehört, will das Aktionskomitee ihn „in
Konkurrenz mit dem Privatsektor stellen und die
staatlichen Dienstleistungen liberalisieren“, wie sich
ein ADR-Abgeordneter im Juni 2003 auf einer Pressekonferenz
ausgedrückt hatte.
Dabei verschweigen die wilden Kleinbürger des
ADR, dass gerade die Arbeiter und kleinen Handwerker
und ihre Familien direkte Opfer eines solchen
liberalisierten und privatisierten „schlanken“
Staates würden. Denn nicht die Reichen und Besserverdienenden,
sondern die schaffende Bevölkerung,
der sogenannte „kleine Mann“, als dessen Verteidiger
das ADR sich gerne aufspielt, ist auf gut
funktionierende und weitreichende staatliche
Dienstleistungen angewiesen.
Und noch etwas verschweigt das ADR den Arbeitern
und Handwerkern: Wenn große Teile der schaffenden
Bevölkerung diskriminiert werden, wenn sie
überausgebeutet werden, wenn nicht die erforderlichen
Initiativen erfolgen, um genügend Arbeit zu
beschaffen und ihren Kindern eine entsprechende
Schulbildung und –ausbildung zu sichern, dann ist
das nicht die Schuld der Staatsbeamten, sondern
des Kapitals, in dessen Interesse die „staatstragenden“
Parteien regieren und zu dessen Gunsten die
öffentlichen Einnahmen von unten nach oben umverteilt
werden.
Angesichts dessen ist es kein Wunder, dass ausgerechnet
das Kapital und die Reichen sich am meisten
über die demagogischen Hetzkampagnen des
ADR gegen die Staatsbeamten und die staatlichen
Dienstleistungen freuen, weil diese Propaganda von
den eigentlichen Problemen und den tatsächlichen
Ursachen für die ungerechten sozialen und gesellschaftlichen
Verhältnisse ablenkt.
Die schaffenden Menschen und insbesondere die
Arbeiter und Handwerker, sollten sich aber vor diesen
falschen Freunden hüten, denn wenn das ADR-
Programm verwirklicht würde, würde es ihnen nicht
besser, sondern schlechter gehen.
Ali Ruckert
(Leitartikel vom 28. Januar 2004
in „Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek)
ASSUREZ VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL
ADHÉREZ AU SNE/CGFP
28
Ecole et Vie 2/2004

Lu pour vous
Un instituteur condamné après la mort d’une élève
La décision du tribunal de Bobigny a surpris défense et parties civiles.
La relaxe avait été requise.
A LA SURPRISE générale, le tribunal
correctionnel de Bobigny (Seine-
Saint-Denis) a reconnu, mercredi 10
décembre, l’instituteur Philippe Boubet
coupable d’homicide involontaire
à la suite de la mort d’une élève de 10
ans, Sarah Brunelle, tombée par la
fenêtre de sa classe.
M. Boubet a été condamné à cinq
mois de prison avec sursis et à verser
de l’ordre de 120.000 euros de dommages
et intérêts à la famille. Son
avocat, M e Pierre La Fontaine a fait
appel de la condamnation. Le procureur
de la République, Jack Périssé
avait requis la relaxe lors de l’audience
du 8 octobre 2003.
La condamnation de Philippe Boubet
a suscité la stupéfaction de son avocat
mais aussi des parents de Sarah
Brunelle qui s’attendaient à une relaxe.
«Je ne m’attendais pas à un tel
résultat, a déclaré Stéphane Brunelle,
le père de Sarah. Au bout de sept ans
de combat judiciaire, j’étais persuadé
de me battre pour une cause perdue.
Nous allons pouvoir commencer à faire
notre deuil.» «C’est une victoire
pour la famille», a estimé son avocat,
M e Karim Achoui.
Retour sur les faits: ce vendredi 20
décembre 1996, à la veille des vacan-
ces de Noël, au deuxième étage de
l’école Victor-Hugo d’Epinay-sur-Seine
(Seine-Saint-Denis), les élèves de
la classe CM1-CM2 de M. Boubet
écoutaient de la musique, jouaient à
des jeux de société, pendant que le
maître vérifiait le contenu d’une malle
pour le prochain départ en classe de
neige.
Selon les déclarations des élèves
après l’accident, Sarah avait quitté la
table où elle jouait aux échecs, avait
pris une chaise, était montée dessus,
s’était assise sur le rebord de la fenêtre
ouverte. Elle mangeait un gâteau,
balançait les jambes. Elle s’était retournée
vers l’extérieur et était tombée
dans le vide. Elle était morte à
l’hôpital le lendemain des suites de
ses blessures.
«REBORD DE LA FENÊTRE»
«Je ne l’ai pas vu s’asseoir sur le rebord
de la fenêtre, avait déclaré M.
Boubet à l’audience du 8 octobre. Sinon
je serais intervenu.» Le procureur
de la République avait requis la
relaxe en invoquant la loi Fauchon du
10 juillet 2000. Cette loi a limité la répression
des délits non intentionnels
des décideurs publics aux cas de
«violation délibérée d’une obligation
particulière de prudence ou de sécurité»,
ou de «faute caractérisée».
«Le tribunal a considéré qu’en laissant
la fenêtre ouverte M. Boubet
avait commis une faute caractérisée,
a expliqué M e La Fontaine, mercredi
10 décembre. Cette décision est stupéfiante
et nous fait entrer dans un
monde d’insécurité juridique.» Et de
rappeler la décision, le 4 novembre,
du tribunal correctionnel de Paris de
relaxer l’enseignante, Astrid Gaultier,
poursuivie pour homicide involontaire
après la mort d’un élève de 10 ans,
tombé d’une rampe d’escalier le 15
janvier 2001 alors même que le parquet
avait requis six mois d’emprisonnement
avec sursis. Ainsi que la décision
intervenue pour une autre institutrice,
Françoise Nansot, en janvier
2002. Poursuivie pour défaut de suveillance
alors qu’un de ses élèves
s’était accidentellement pendu avec
un essuie-mains, M me Nansot avait été
relaxée par la cour d’appel de Paris.
«Je trouve étonnant que, dans un cas
plus problématique comme celui
d’Astrid Gaultier où l’élève était sans
surveillance, il y ait eu relaxe alors
que M. Boubet qui était dans sa classe
est condamné», a déclaré M e La
Fontaine.
Martine Laronche
(Source: Le Monde du 12.12.2003)
Die SNE-Dokumentationsstelle
am SNE-Sitz in Luxembourg-Bonnevoie,
11-13, rue des Ardennes
ist geöffnet von Montag bis Freitag, jeweils
von 10.30 bis 12.00 Uhr und von 14.00 bis 17.30 Uhr.
(Während der Schulferien ist die SNE-Geschäftsstelle geschlossen.)
Ecole et Vie 2/2004
29

Für die Schülerbibliothek
LOEWE Frühjahr 2004
(Auswahl)
Im Folgenden geben wir einen Einblick in die Neuerscheinungen aus dem Loewe-Frühjahrsprogramm 2004.
Angesichts der beeindruckenden Vielfalt der Neuerscheinungen beschränken wir uns dabei bewusst auf bestimmte
Zielgruppen, Alterskategorien oder Interessengebiete.
• Loewe Leseleiter
Fibelschrift sorgen für einen sicheren Leseerfolg.
1. STUFE, AB 5:
BILDERMAUS UND LESEFROSCH
In der Reihe BILDERMAUS erzählen vier kurze Geschichten
von den Abenteuern einer liebenswerten
Figur. Im Text werden alle Hauptwörter durch kleine
Bilder ersetzt, die schon Kinder ab 5 Jahren beim
gemeinsamen (Vor)lesen erkennen und benennen
können.
”Bildermaus-Geschichten vom kleinen Hässchen”,
von Milena Baisch.
”Bildermaus-Geschichten vom kleinen König”,
”Bildermaus-Geschichten vom kleinen Gesspenst”,
”Bildermaus-Geschichten von der kleinen
sPrinzessin”, allesamt von Werner Färber.
Auch in den LESEFROSCH-Bänden werden Kinder
ab 5 Jahren herausgefordert, eine spannende,
durchgängige Geschichte anhand der kleinen Bilder
mitzuverfolgen und mitzulesen. Durch das Benennen
der Vignetten im Text lernen Vorschulkinder mit
der zauberhaften Zahlenfee und dem neugierigen
kleinen Kätzchen spielerisch und wie von selbst den
Lesevorgang kennen.
”Zaubern mit der Zahlenfee”, von Julia Boehme.
”Komm nach Hause, kleines Kätzchen”, von Katja
Reider.
2. STUFE, AB 6:
LESETIGER UND LESESPATZ
Zum ersten Selberlesen für Leseanfänger ab 6 Jahren
sind die vier kleinen LESETIGER-Geschichten
zu einem beliebten Thema besonders gut geeignet.
Ganz kurze Textabschnitte in großer, gut lesbarer
”Kleine Lesetiger-Bärengeschichten”, von Claudia
Ondracek.
”Kleine Lesetiger-Ballettgeschichten”, von Christina
Koenig.
”Kleine Lesetiger-Fußballgeschichten”, von THi-
LO.
”Kleine Lesetiger-Mutgeschichten”, von Petra
Fietzek.
Ein vollständiges Buch haben Kinder mit 6 Jahren
schon gelesen, wenn sie ein LESESPATZ-Abenteuer
von Anfang bis Ende mitverfolgt haben. Kurze
30
Ecole et Vie 2/2004

Für die Schülerbibliothek
Kapitel und viele Absätze teilen farbenfroh bebilderten
Text in übersichtliche Leseeinheiten ein.
”Zwei Ponys machen doppelt Spaß”, von Annette
Cöster.
”Ein Osterhuhn hat viel zu tun”, von Ursel Scheffler.
Millionen von jungen Lesern mit Spaß zum Lesen.
Die vielen abgeschlossenen Geschichten sind durch
eine klare Gestaltung einfach zu lesen, sodass die
Lesemotivation erhalten bleibt und die Lust aufs
Weiterlesen gestärkt wird. So werden aus Leseanfängern
stufenweise kompetente Leser.
”Ein klarer Fall für die Schuldetektive”, von Maja
von Vogel.
3. STUFE, AB 7:
LESEPIRATEN UND LESEFANT
Die LESEPIRATEN bieten viele kurze Geschichten
zu einem beliebten Kinderthema. Die klare Textgliederung
in Sinnzeilen garantiert ein schnelles und
müheloses Erfassen des Inhalts und ermöglicht auf
diese Weise auch weniger geübten Lesern ein
schnelles Erfolgserlebnis.
”Lesepiraten-Dinosauriergeschichten”, von Sonja
Fiedler.
”Lesepiraten-Fahrradgeschichten”, von Elisabeth
Zöller.
”Lesepiraten-Feuerwehrgeschichten”, von Beatrix
Mannel.
”Lesepiraten-Mädchengeschichten”, von Alexandra
Fischer-Hunold.
In der Reihe LESEFANT sorgt eine sympathische
Identifikationsfigur in einer durchgehenden Geschichte
für spannenden Lesestoff, der für Leseanfänger
gut zu bewältigen ist. Die einfache Textgliederung
und die vielen farbigen Illustrationen stellen
sicher, dass die Leser nicht überfordert werden,
aber dennoch ihre Lesefähigkeit trainieren und verbessern
können.
”Fehlerteufel Klecks”, von Petra Fietzek.
”Eine Freundin aus heiterem Himmel”, von Brigitte
Kolloch.
”Kleiner Wikinger, großer Held”, von THiLO.
”Ein Delfin in Seenot”, von Ingrid Uebe.
4. STUFE, AB 8:
LESELÖWEN UND LESEKÖNIG
Bereits seit 1975 führt die Marke ”LESELÖWEN”
”Leselöwen-Ostergeschichten”, von Ursel
Scheffler.
”Leselöwen-Pferdegeschichten”, von Klaus-Peter
Wolf.
”Leselöwen-Schwimmbadgeschichten”, von Katja
Reider.
”Leselöwen-Schatzsuchergeschichten”, von Ulli
Schubert.
”Leselöwen-E-Mail-Geschichten”, von Vanessa
Walder.
In der Reihe LESEKÖNIG finden Leser ab acht Jahren
ihren ersten Kinderroman zum Schmökern und
Mitfiebern. Spannende Themen, ein lesefreundliches
Layout und ein überschaubarer Umfang schaffen
deutlichen Leseanreiz und ein sicheres Erfolgserlebnis
Ecole et Vie 2/2004 31

Für die Schülerbibliothek
”Sternschnuppe reißt aus”, von Marliese Arold.
”Das Geheimnis der Bärenhöhle”, von Dirk Walbrecker.
”Freche Hexen hexen besser”, von Henriette
Wich.
******
”Mein Kind entdeckt das Lesen”, von Madeleine
Willing.
”Die vergitterte Welt”, ab 12, von Jana Frey.
Straffällige Jugendliche sind in unserer Gesellschaft
immer noch ein Tabuthema. Mit viel Einfühlungsvermögen
erzählt Jana Frey die Geschichte eines Jungen,
der kaum eine soziale Chance hatte und mit 16
im Jugendgefängnis landete ... und nach zahlreichen
Rückschlägen dennoch Mut schöpft.
Bei vielen Eltern herrscht oft Ratlosigkeit, wie Kinder
am besten zum Lesen verführt werden können. Dieser
populäre Ratgeber verzichtet auf die Darstellung
komplex-wissenschaftlicher Zusammenhänge und
sagt Eltern kompetent und verständlich, wie sie ihre
Kinder spielerisch an das Lesen heranführen können,
wie sie ihrem Kind beim Lesenlernen helfen
können, welche Bücher für Leseanfänger geeignet
sind, auf welches Umfeld sie achten sollten.
******
• Leselöwen - Wissen
Wie schnell läuft das schnellste Pferd der Welt?
Welche Erfolge erzielte Diego Maradona während
seiner Karriere? Mit welchen Waffen wurde während
der Ritterzeit gekämpft? Warum gehören Delfine
nicht zu den Fischen? Auf all diese Fragen weiß
die neue Reihe LESELÖWEN - WISSEN interessante
und verblüffende Antworten.
”Delfinwissen”, von Rainer Crummenerl.
”Fußballwissen”, von Ulli Schubert.
”Pferdewissen”, von Insa Bauer.
”Ritterwissen”, von Renée Holler.
******
”Justin Time - Zeitsprung”, ab 12, von Peter
Schwindt.
Peter Schwindt legt mit diesem ersten Roman seiner
Serie ”Justin Time” ein Debüt vor, das von Anfang an
fesselt: Der Autor, der u.a. bereits Hörspiele und
Drehbücher verfasst hat, spielt mit den Gegensätzen
einer faszinierenden Zukunft (Justin Time lebt in
der Welt des Jahres 2385) und einer dramatischen
Vergangenheit (er reist in der Zeit zurück in das 19.
Jahrhundert und gerät in einen Krieg zwischen den
Zeiten). Schwindt nimmt den Leser mit auf eine Zeitreise,
die er so schnell nicht mehr vergisst.
Tatort Geschichte
”Fluch über dem Dom”, ab 10, von Fabian Lenk.
Die Baustelle des Kölner Doms bietet die ideale Kulisse
für einen neuen Rätselkrimi. Denn es geschehen
plötzlich merkwürdige Unfälle. Ob der Dom verflucht
ist? ...
Auch dieser Band aus der Reihe ”Tatort Geschichte”
verknüpft auf fesselnde Weise Krimi-Unterhaltung
und Wissenvermittlung. So macht Geschichte Spaß!
efem
32
Ecole et Vie 2/2004

Page pédagogique
Für eine schülerzentrierte,
kooperative und partizipative Klassendynamik (3)
Wissenschaftliche Grundlagen und Befunde,
zusammengestellt von Prof. Lucien NICOLAY
VI. Motivierung / Lernmotivation
1. Selbstwirksamkeit versus Intrinsische Motivierung
1.1 Vergleiche zwischen intrinsisch und extrinsisch
motivierten Personen nach Ryan & Deci (2000):
- Trotz gleicher Selbstwirksamkeit haben intrinsisch
motivierte u.a. mehr Selbstvertrauen, Wohlbefinden,
Beständigkeit und Selbstsicherheit als extrinsisch
motivierte Personen.
- Intrinsische Motivation entsteht nämlich aus
Selbstwirksamkeitserfahrungen einerseits und der
Erfahrung selbstbestimmten, autonomen Verhaltens
andererseits.
- Selbstwirksamkeit alleine erhöht damit nicht die
intrinsische Motivation einer Person, vielmehr
muss sie hierfür auch eigene Autonomieerfahrungen
gesammelt haben.
- Intrinsische Motivation als Garant für dauerhaft
günstiges Verhalten (Unterrichtsverhalten, Lernverhalten,
Gesundheitsverhalten, Verkehrsverhalten,
...) lässt sich allerdings von aussen (extrinsisch)
schaffen.
- Unterstützung der eigenen Kompetenz, Autonomie
und Eingebundenheit in das soziale Gefüge
verhindert, dass intrinsische Motivation untergraben
wird oder Verweigerung gesteigert wird.
1.2 Folgende signifikante (s) oder nicht signifikante
(ns) Befunde (Quelle nicht mehr auffindbar) zu
den hypothetischen Wirkungen des nonverbalen
Verhaltens der Lehrperson in Fehlersituationen
unter diesem Blickwinkel:
- Nachdem ein Schulkind einen Fehler gemacht
hat, meldet es sich bei förderndem Verhalten der
Lehrperson nach kürzerer Zeit (in Sek.) wieder als
bei hinderndem Verhalten. (s)
- Bei förderndem nonverbalen Verhalten der Lehrperson
schauen die Schulkinder häufiger nochmals
in den Unterlagen nach oder holen direkt bei
der Lehrperson oder ihren Nachbarskindern zusätzliche
Informationen. (s)
- Bei förderndem Verhalten der Lehrperson beurteilen
(vierstufige Likertskala) die Schulkinder die
Frage, ob die Lehrperson das Fehlermachen als
schlimm, weniger zutreffend als bei hinderndem
Verhalten. (s)
- Die Anzahl der Wortmeldungen der Schulkinder
während des Unterrichts ist bei förderndem Verhalten
der Lehrperson höher als bei hinderndem
Verhalten. (ns)
- Nach dem fördernden Verhalten der Lehrperson
beantworten die Schulkinder die Evaluationsfrage,
ob sie sich von der Lehrperson ernst genommen
fühlen positiver als wenn die Lehrperson ein
hinderndes Verhalten zeigt. (ns)
- Bei offener Grundhaltung der Lehrperson während
des Unterrichts melden sich die Schulkinder
häufiger als bei geschlossener Grundhaltung. (ns)
- Die Schulkinder schätzen den Lerngehalt während
des Unterrichtsblockes anhand einer vierstufigen
Likertskala bei offener Grundhaltung und förderndem
Verhalten der Lehrperson höher ein als
bei geschlossener Haltung und hinderndem Reaktionsverhalten.
(ns)
- Wenn die Lehrperson eine offene Grundhaltung
während des Unterrichts zeigt, beantworten
Schulkinder die Frage, ob sie sich wohl fühlen positiver
als bei geschlossener Grundhaltung
(stimmt eindeutig nicht).
Ecole et Vie 2/2004 33

Page pédagogique
1.3 Merkmale intrinsisch motivierter Tätigkeit.
Intrinsische Tätigkeit
- soll nicht über- oder unterfordernd sein, also die
Kompetenz der handelnden Person in angemessener
Weise fordern und damit ein optimales Aktionsniveau
hervorrufen,
- ein freudiges Aufgehen in der Handlung selbst ermöglichen,
das von Selbstvergessenheit und völliger
Konzentration auf die Aufgabe (Flow-Erleben)
begleitet ist,
- soll dafür am besten den eigenen Interessen entsprechen,
- ein Gefühl der Selbstbestimmung vermitteln.
N.B. Ein Gefühl der Autonomie entsteht, wenn das
Individuum sich selbst als Urheber der Handlung
wahrnimmt und nicht aufgrund äusserer Zwänge
handelt.
2. Selbstbestimmung nach Deci & Ryan (1985-
2000)
2.1 Fragestellung und Ansatzpunkt:
- Warum akzeptieren manche Lerner, ursprünglich
von aussen auferlegte Ziele für sich so, dass sie
diese zunehmend aus freien Stücken verfolgen,
während andere Lerner ihr Interesse an bestimmten
Inhalten verlieren und sich nur noch auf äusseren
Druck hin mit diesen auseinandersetzen?
- Im Mittelpunkt der Betrachtung: Motivation intentionalen
Verhaltens.
- Neue Interpretation des Zusammenhangs von
Motivation und Lernen auf der Basis einer Theorie
des Selbst.
2.2 Zentrale Bestandteile der Theorie:
- Gegenüberstellung von intrinsisch versus extrinsisch
motiviertem Verhalten;
- Formen der Verhaltensregulation (unterschieden
durch den Grad der Selbstbestimmung);
- Autonomie versus Kontrollorientierung als individuelle
Persönlichkeitseigenschaft.
2.3 Begriffsdichotomien:
- Motiviert: Intention zielt auf einen unmittelbar oder
langfristig befriedigenden Zustand.
- A-motiviert: Verhaltensweise, die kein erkennbares
Ziel verfolgt wie z.B. dösen oder herumlungern.
- Intrinsisch: nicht um irgendwelcher Konsequenzen
willen, nicht zur Befriedigung von Trieben,
Freude an Tätigkeit selbst.
- Extrinsisch: Grund liegt nicht in Tätigkeit selbst,
um der Konsequenzen willen, in der Regel nicht
spontan.
2.4 Motivationale Energiequellen:
- Physiologische Bedürfnisse;
- Emotionen;
- Psychologische Bedürfnisse (wirken auf erstgenannte
zurück);
* (intrins.) Bedürfnis nach Kompetenz und Wirksamkeit,
* (intrins.) Bedürfnis nach Autonomie und Selbstbestimmung,
* (extrins.) Bedürfnis nach Beziehungen und sozialer
Eingebundenheit.
2.5 Unterminierungshypothese experimentell belegt:
- Die intrinsische Motivation sinkt durch externe Belohnung.
- Die wahrgenommene Ursache für das Ausführen
der Tätigkeit ändert sich von innerhalb nach
ausserhalb der Person (Ort der Kontrolle).
- Die subjektiv wahrgenommene Selbstbestimmtheit
sinkt und somit die intrinsische Motivation.
N.B. Wahrgenommener Ort der Handlungskontrolle
ausserhalb der eigenen Person bei nicht selbstbestimmter
Handlung resp. innerhalb der eigenen Person
bei selbstbestimmter Handlung.
2.6 Internalisation und Verhaltensregulation:
- Internalisation: Im Bemühen, sich mit anderen
Personen verbunden zu fühlen und gleichzeitig
die eigenen Handlungen autonom zu bestimmen,
übernimmt und integriert die Person Ziele und
Verhaltensnormen in das eigene Selbstkonzept!
34
Ecole et Vie 2/2004

Page pédagogique
- Verhaltensregulation via Externale Regulation:
Verhalten wird nur aufgrund von Zwang, angedrohten
Sanktionen oder Belohnung durchgeführt!
- Stufenmodell oder Internalisationsweg zur Intrinsischen
Verhaltensregulation:
* via Introjizierte Regulation: Anerkennung einer
Normvorschrift ohne Implementierung in die eigenen
Wertvorstellungen (schlechtes Gewissen,
Scham- /Angstgefühle vermeiden);
* via Identifizierte Regulation: Identifikation mit
einem ursprünglich von aussen vorgegebenen
Ziel, nun selbstgesteckte Ziele;
* via Integrierte Regulation: Nur die Person selbst
ist Urheberin der Handlung (akzeptierte und ins
Selbstkonzept integrierte Handlungsziele); das
Verhalten wird jedoch nicht um seiner selbst willen
durchgeführt (Wertschätzung der Handlung
selbst), sondern um ein bestimmtes Ergebnis zu
erreichen (Wertschätzung der Handlungsziele).
Intrinsisch i.e.S., wenn Freude und Selbstbestimmung
mit Handlungsvollzug einhergeht.
N.B. Aber auch extrinsisch motiviertes Verhalten
kann selbstbestimmt sein!
2.7 Anwendungen
- im pädagogischen Kontext: optimale Förderung
von Lernprozessen;
- im organisationspsychologischen Kontext: Steigerung
der Arbeitszufriedenheit;
- im klinischen Kontext: Therapiemotivation.
2.8 Folgerungen aus der bisherigen Forschung
Die Forschung zeigt übereinstimmend, dass intrinsisch
motiviertes Verhalten positive Folgen nach
sich zieht. So sind damit
- grössere Flexibilität im Denken,
- höhere Kreativität,
- bessere Lernleistungen und
- eine positivere emotionale Befindlichkeit verbunden.
Spezielle Untersuchungen zur sozialen Umwelt Lernender
und zum selbstbestimmten Lernen weisen
nach:
- Eine autonomieunterstützende Lernumgebung
korreliert positiv mit wahrgenommner schulischer
Kompetenz.
- Auch elterliche Autonomieunterstützung korreliert
mit selbstberichteter intrinsischer Motivation der
Kinder positiv.
- Intrinsische Motivation (Interesse am Lerngegenstand)
ist eine wichtige Bedeutungsvariable des
Lernens.
- Lernmotivation kann sowohl durch Kontrollmechanismen
als auch selbstbestimmt erzeugt werden.
- Qualitativ hochwertige Lernergebnisse sind durch
selbstbestimmte Formen eher zu erreichen.
N.B. Aufoktroyierte Lernmotivation beeinträchtigt
nicht nur die Effektivität des Lernens, sondern behindert
zugleich die Entwicklung des individuellen
Selbst.
2.9 Lernmotivation und Lernstrategien:
- Intrinsische Lernmotivation als Grundlage elaborativer
Lernstrategien; zu nutzen, wenn Lernende
/ Studierende allgemein viel Spass an solchen
Lernformen haben oder wenn sie sich mit einer
Thematik beschäftigen, die für sie aufgrund ihrer
Interessen, Ziele und Werte eine besondere persönliche
Bedeutung aufweist (siehe: internalisierte
/ integrierte Regulation).
- Extrinsische Lernmotivation als Grundlage memorierender
Lernstrategien; zu nutzen, wenn die beiden
oben genannten Voraussetzungen nicht gegeben
sind, jedoch ein starker Wunsch besteht,
über die zu erbringende Lernleistung die als notwendig
betrachteten Anforderungen der sozialen
Umwelt zu erfüllen.
2.10 Erweiterung: Orientierung als Persönlichkeitsmerkmal
oder Verhaltensdisposition (nicht
mehr bloss auf einzelne Handlungen).
Frage: Orientiert sich ein Individuum grundsätzlich
an seinen eigenen Bedürfnissen oder nicht?
Unterscheide:
- Autonomieorientierung: Tendenz einer Person, ihre
Handlung nach ihren Bedürfnissen und Interessen
auszurichten. (Hohe SB, Lernziele, Schwierigkeiten
als Herausforderung, wenig Langewei-
Ecole et Vie 2/2004 35

Page pédagogique
le).
- Kontrollorientierung: Tendenz einer Person, sich
nach Kontrollinstanzen (intern, extern) zu orientieren.
(Geringe SB, Leistungsziele, häufig Interessemangel,
introjizierte Regulation).
- Nicht-persönliche Orientierung: Unmotiviertheit
und Inkompetenz in der Regulation. (Geringe SB,
nicht auf Handlung gerichtet, Hilflosigkeit, geringe
Einschätzung akad.-intellekt. Fähigkeiten, Depressionen,
Essstörungen, ...
3. Weiterführende Literatur
- Blees P. (2002). Die Selbstbestimmungstheorie
von Deci und Ryan. In: Theorien der Sozialpsychologie.
In: D. Frey & M. Irle (Hrsg.). Bern, Göttingen,
Band III, 234 –249.
- Deci, E.L. & Ryan, B.M. (2002) (Hrsg.). Handbook
on Self Determination Research. University of Rochester
Press.
- Krapp, A. & Weidenmann, B. (Hrsg) (2001). Pädagogische
Psychologie. Göttingen: Hogrefe.
- Rost, D.H. (Hrsg.) (2001). Handwörterbuch Pädagogische
Psychologie. Weinheim: Beltz.
- Ziegler, A. & Schober, B. (1997). Reattribuierungstrainings.
Regensburg: Roderer. – siehe Exkurs -
- Medienpaket mit Videofilm und Handbuch: Auf
dem Weg zu einem besseren Klassen- und Schulklima.
Koordinierungsstelle Gewaltprävention.
Brühlbachstr. 15. D-35578 Wetzlar.
Exkurs: Reattributionstraining
Ziele
- Aufbau funktionaler Attributionen,
- Positives Fähigkeitsselbstkonzept,
- Steigerung der Erfolgserwartung,
- Steigerung des Interesses am Lernen,
- Reduzierung von Schul-/Prüfungsangst,
- Erhöhung der Leistung.
Methoden
- Modellierungstechniken wie: Demonstration erwünschter
Attributionen, resp. mit anschliessender
Verstärkung, Aufklärung über Attributionsmuster.
- Kommentierungstechniken wie: verbale Kommentierung
oder schriftliche Kommentierung von
Handlungsergebnissen, selektive Verstärkung erwünschter
Attributionen.
Altersadäquatheit (!)
Evaluation
VII. Motivierende Gesprächsführung
0. Vorannahmen:
- Wie Lernen in der Psychotherapie, ist auch Lernen
im Unterricht von vielen Faktoren abhängig;
den Fachleuten obliegt es, den ”Lerner” dort abzuholen
wo er steht, um eine Veränderung zu erzielen.
- Therapiekonzepte (z.B. IPSM; Individual-Psychologisches
Selbst-Management) wie Unterrichtskonzepte
für Jugendliche sind dann besonders
wirksam, wenn sie
* ihrem Bedürfnis nach Selbstbestimmung und
Selbstregulation,
* dem notwendigen Erleben von Selbstwirksamkeit
und internaler Ursachen-Zuschreibung,
* der gesundheitsförderlichen oder lernförderlichen
Herstellung einer Passung zwischen persönlichen
Fähigkeiten und situativen Anforderungen
sowie
* der angestrebten Herstellung von sinnbetonten
Ursache-Wirkungs-Beziehungen zwischen Handlungszielen
und Handlungsmitteln
entgegenkommen (Nicolay 2003).
- Die regelhaften Abläufe bei psychologischen oder
Verhaltens-Änderungen können modellhaft (Stadienmodelle)
veranschaulicht werden (Ziel-Deskription)
36
Ecole et Vie 2/2004

Page pédagogique
1. Das Transtheoretische Modell (TTM) nach
Prochaska & DiClemente
Ziel: Modellierung auch psychotherapieunabhängiger
Veränderungen.
Dimensionen:
(1) Stadien der Veränderung: Wann (Phasen) treten
Veränderungen auf?
(2) Veränderungsprozesse: Wie (Strategien) vollziehen
sich Prozesse?
(3) Stufen der Veränderung: Wo (Funktionsbereiche)
vollziehen sich Veränderungen?
Kritik: Vieles empirisch noch nicht geklärt; viele offene
Fragen, z.B. Passung Stadium—Intervention
oder Kontinuität statt Stadium?
Hier, ad (1)
Stadien der Veränderung nach dem Drehtür oder
Spiralenmodell (von Prochaska, DiClemente & Norcross,
1992 ff):
(a) Präkontemplation (Absichtslosigkeit): Eingeschränkte
/ fehlende Problembewusstheit, keine /
geringe Absicht ein Problem zu verändern, Problem
nicht als solches wahrgenommen, Informationen
darüber aktiv verdrängt, Änderungsmoment
meist extrinsisch motiviert.
(b) Kontemplation (Absichtsbildung): Nachdenklichkeit
– Problem tritt ins Bewusstsein, Person
stimmt zu, sie habe ein Problem, kann / will aber
nichts dagegen tun, Abwägen von Vor- und
Nachteilen der Veränderung.
(c) Präparation (Vorbereitung): Nachdenklichkeit –
Vorbereitung, Integration von Absicht und Verhalten,
Entschluss, das Verhalten zu ändern steht
kurz bevor, ist bereits getroffen, aber die Umsetzung
ist problematisch.
(d) Aktion (Handlung): aktive Verhaltensänderung,
Einsatz gezielter Massnahmen zur Problembewältigung
und –veränderung, Vermeidung aufgeben,
o.ä., neues Verhalten etablieren, Strategien
aufbauen, die der Veränderung dienlich sind, erste
positive Veränderungen des Problemverhaltens.
(e) Maintenance (Aufrechterhaltung): Aufrechterhaltung
erzielter Veränderungen, Stabilisierung des
erlernten Verhaltens, Rückfälle verhindern.
(f) Termination (Abschluss, Automatisierung?): Endgültiges
Heraustreten aus den Bemühungen zur
Aufrechterhaltung des neuen Verhaltens?!
N.B.: Abfolge: a-b-c-d-e—a-b-c-d-e— ... a-b-c-d-e - f
2. Motivational Interviewing nach Miller & Rollnick
(1991)
Ursprünglich für Abhängige entwickelt:
- klientenzentrierter und direktiver Behandlungsstil
zur Förderung der Veränderungsbereitschaft ”unentschlossener”
Patienten;
- Ambivalenz des Klienten wird nicht als Widerstand,
mangelnde Einsicht oder unzureichender
Leidensdruck abgewertet, diagnostische Etikettierungen
werden vermieden.
Ziel: In einer veränderungsfördernden Atmosphäre
die Ambivalenz der Person (Klient, Patient, Mitarbeiter,
Student, Schüler, ...) zu explorieren und sein Anliegen
und seine individuellen Gründe für eine Verhaltensänderung
auszudrücken.
Fünf Prinzipien motivierender Gesprächsführung:
(1) Empathie ausdrücken: Akzeptanz erleichtert Veränderung;
aktives Zuhören ist unentbehrlich.
(2) Diskrepanzen entwickeln: Bewusstsein über
Konsequenzen des Verhaltens; Diskrepanz zwischen
derzeitigem Verhalten und Zielen fördert
Veränderungsbereitschaft; Zielperson soll die
Argumente selbst liefern.
(3) Beweisführungen vermeiden: Sie ist kontraproduktiv;
Vorwürfe erzeugen Abwehr; Widerstand
ist ein Signal zur Strategieänderung; Etikettierungen
sind unnötig.
(4) Widerstand aufnehmen / aufheben: Impulse der
Zielperson positiv nutzen; Wahrnehmungen umlenken;
neue Sichtweisen vorstellen; Gesprächspartner
sind kompetente Ratgeber.
(5) Selbstwirksamkeit fördern: Der Glaube an die
Veränderungsmöglichkeit als Motivationsquelle;
die Zielperson ist für die Entscheidung zur Veränderung
verantwortlich; grosses Angebot an Möglichkeiten
macht Mut.
Ecole et Vie 2/2004 37

Page pédagogique
3. Praxis
Phase 1: Motivation für Veränderung aufbauen
(5 Strategien für die Anfangsphase)
(1) Offene Fragen stellen: ”Türöffner” zur Vorbereitung
weiterer Strategien.
(2) Aktiv zuhören: eigenes Verständnis der Aussagen
des anderen überprüfen (”Verbalisieren”
emotionaler Erlebnisinhalte & ”Paraphrasieren”
des sachlichen Gehalts).
(3) Bestätigen: Lob, Anerkennung und Verständnis
sind hilfreich.
(4) Zusammenfassen: zur Verstärkung des Gesagten;
ist ein Beleg, dass man zugehört hat und
interessiert ist; ist eine Ermutigung fortzufahren.
Ausserdem verdeutlicht es Ambivalenzen!
(5) Selbstmotivierende Aussagen hervorrufen: Zielperson
soll selbst Gründe für die Verhaltensänderung
formulieren; selbstmotivierende Aussagen
sind Problembewusstsein, Besorgnis über
Probleme, Veränderungsabsicht und Zuversicht.
N.B. Psychologen sollen auch die Befunde der (klinischen)
Diagnostik nutzen (z.B. Anamnese, Syndrome
u. Störungen, Leiden und Lebensbereiche mit
Problemen, ..., Funktionsanalyse, ...)
Phase 2: Die Selbstverpflichtung zur Veränderung
Phase 2: stärken
- Anzeichen für Veränderungsbereitschaft: nachlassender
Widerstand, Veränderungsschluss gefasst,
häufige Fragen zur Veränderung, Zukunftsphantasien,
Ausblicke, Experimente.
- Risiken in Phase 2: Ambivalenz unterschätzt, unangemessene
Verordnung, mangelnde Lenkung.
- Zusammenfassung der aktuellen Situation des
Gesprächspartners: Resümee selbstmotivierender
Äusserungen, Auflistung der Ambivalenzen,
Zusammenfassung der objektiven Befunde, Einschätzung
seiner Situation durch den Gesprächspartner.
- Stärkung der Selbstverpflichtung: Schlüsselfragen
stellen, Informationen und Ratschläge geben,
einen Plan aushandeln mit festgelegten Zielen,
abgewogenen Veränderungsalternativen und konkretem
Ablauf oder Massnahmen.
Phase 3: Finale
- Selbstverpflichtung herstellen: Zustimmung zum
Plan (?), Verbindlichkeit durch Öffentlichkeit, ...
- Übergang zum Stadium des Handelns: Sofort
konkrete Schritte zur Umsetzung, weitere motivierende
Gesprächsführung, Kontakt aufrecht erhalten.
Merke:
- Widerstand oder Veränderungsbereitschaft ist
vom Kommunikationsstil der Fachperson abhängig!
- Konfrontation ist das Ziel, nicht der Stil!
- Keine Debatten oder Beweisführungen!
- Widerstand erschwert Veränderung!
- Motivation ist durch Strategien steigerbar!
- Ambivalenz ist normal, nicht krankhaft!
- Auflösung der Ambivalenz ist der Schlüssel zur
Veränderung!
4. Quellennachw. und weiterführende Literatur:
- Demmel, R. (2004). Motivational Interviewing: Ein
Leitfaden für die Praxis. Göttingen: Hogrefe.
- Heidenreich, T. & Hoyer, J. (1998). Stadien der
Veränderung in der Psychotherapie. Verhaltenstherapie
und psychosoziale Praxis, 30 (4), 381-
402.
- Keller, St. (Hrsg.)(1999). Motivation zur Verhaltensänderung.
Das Transtheoretische Modell in
Forschung und Praxis. Freiburg: Lambertus Forschung.
- Miller, W. & Rollnick, St. (1999). Motivierende Gesprächsführung.
Freiburg: Lambertus.
- Nicolay, L. (2003). Individualpsychologisches
Selbstmanagement (IPSM) unter besonderer Berücksichtigung
der Arbeit mit Jugendlichen und ihren
Bezugspersonen. In: LGIPA (Hrsg.), Vorbeugen
ist besser als Heilen. (Reader zur 1. LGIPA-
Fachtagung in Bad Münstereifel), S. 45-83. Bad
Münstereifel & Luxemburg.
- Nicolay, L. (2003). Psychologische Psychotherapie
mit Jugendlichen am IPG. IP-FORUM spezial
2003, 37-50. (Kurzfassung in CPOS-News vom
September 2003)
Prof. Lucien NICOLAY (25.10.03)
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Ecole et Vie 2/2004

Education morale et sociale
Gymnethik
oder: Aktivitäten zur Einübung verantwortlichen Handelns (Teil XXIII)
Die aktuellen Artikel der Gymnethik-Reihe enthalten Vorschläge zum Umgang mit dem umfangreichen und schwierigen,
aber auch sehr aktuellen Themenkomplex ”Rechte”. Im Einzelnen befassen sich die beschriebenen Aktivitäten mit
Bedürfnissen, dem Begriff ”Gerechtigkeit”, Menschenrechten und Kinderrechten. Dabei weist die Bezeichnung
”Gymnethik” [Gymnastik + Ethik] auf den Prozess- und Übungscharakter der Betätigungen hin und darauf, dass sie mit
reiner Wissensvermittlung nichts zu tun haben.
Diegos Freiheit
”Den Grad der Zivilisiertheit einer Gesellschaft kann
man beurteilen, wenn man ihre Gefängnisse betritt.”
(Fjodor Dostojewskij)
Zu Menschenrechten gibt es so viele aktuelle
Bezüge, dass sich immer ein konkreter Anlass finden
lässt, um dieses Thema aufzugreifen.
Die Herausforderung im Hinblick auf den Ethikunterricht
besteht denn auch eher darin,
Methoden zu entwickeln, die eine altersgemäße,
selbsttätig-begreifende und interaktive Auseinandersetzung mit der Problematik erlauben. Dabei
sollten Rollenspiele wegen ihrer emotional-einbeziehenden und damit lernpsychologisch hochwertigen
Natur m.E. bevorzugt zum Einsatz kommen.
Ein für die Bearbeitung besonders zugängliches, da auch bei uns (und gegenüber bzw. unter
Kindern) oft verletztes Recht ist jenes auf freie Meinungsäußerung, d.h. die Möglichkeit, ohne jede
Angst vor Spott, Beschimpfung oder Androhung bzw. Anwendung von physischer Gewalt zu sagen
was man denkt (zumindest in Bezug auf Sachlagen und Verhaltensweisen). Hier einige Ideen für
eine solche Bearbeitung im Obergrad:
Zur Einstimmung zeige ich das Foto einer Person hinter Gittern und lasse die Kinder darauf reagieren.
Neben der Beschreibung der Situation soll vor allem deren Erklärung im Mittelpunkt stehen:
Welches Verhalten kann dazu führen, dass jemand eingesperrt wird?
Nachdem eine Reihe von Gründen (= Verbrechen) genannt und an einer Tafel notiert wurden
(wobei ”kritische Meinungsäußerung” wahrscheinlich nicht auftaucht), teile ich den zweisprachigen
Text zu ”Diego libre dans sa tête” von France Gall aus und spiele das Lied mit dem Hinweis vor,
hier gehe es ebenfalls um einen Gefangenen.
Die passende Gestaltung des Raumes (Halbdunkel, Kerzenlicht, Sitzkissen) kann dabei die Wirkung
der Musik verstärken.
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Education morale et sociale
Anschließend fordere
ich die Kinder auf, auf
unserer Liste den Grund
für Diegos Eingesperrtsein
zu suchen (der in
den ersten Zeilen des
Liedes klar genannt
wird). Das ”laute Denken”
kommt aber dort
nicht vor, und so provoziere
ich eine Diskussion
darüber, ob es denn
dahin gehört, also inwiefern
Meinungsäußerung
ein Verbrechen
darstellt. Dabei können
wir versuchen uns auszumalen,
was Diego gesagt
haben könnte, um
im Gefängnis zu landen,
oder ich lege der Gruppe
in Form von Sprechblasen einige mögliche Aussagen vor. Die Schlussfolgerung sollte jedenfalls
lauten, dass Diego kein schlimmes Verbrechen begangen hat.
Die Kinder können auch überlegen, ob sie selbst sich immer trauen zu sagen, was sie denken, und
warum sie es eventuell nicht tun. Diese Gedanken führen unweigerlich zur Erörterung von
Alltagssituationen, die sich im Rollenspiel gut nachstellen lassen. Die Betonung sollte dabei allerdings
auf inhaltlichen Risiken liegen (etwa sachliche Kritik am Belästigen eines Kindes durch die
eigene ”peer group”) und nicht auf formalen (wie Fluchen). Im Laufe solcher Darstellungen kann
immer wieder auf den Mut von Menschen wie Diego verwiesen werden, die trotz des Risikos, eingesperrt
zu werden und sogar zu sterben, ihre berechtigte Kritik nicht ”hinunterschlucken”.
Ein improvisiertes Gespräch, bei dem verschiedene, häufige Wörter (ja, nein, ich, ...) ”verboten”
sind und zum Ausschluss führen, helfen ebenfalls die Thematik zu durchdringen.
Die Frage des Liedes, was das denn für ein Land sei, in dem solche Bestrafungen verhängt werden,
beantworte ich am Ende mit einem oder mehreren illustrierten Beispielen aus der jüngeren
und aktuellen Geschichte (Nazi-Deutschland, Lateinamerika, Südafrika, Irak, Russland, China, ...).
Dabei soll ersichtlich werden, dass es auch heute noch zahllose ”Diegos” auf der Welt gibt, die
unsere Solidarität brauchen ... und dass die Erinnerung an sie uns zuweilen helfen kann, uns auch
dann zu äußern, wenn dies Unannehmlichkeiten nach sich ziehen könnte.
G. Pfeiffenschneider
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Art à l’Ecole
...“Schwimmobjekte“
Auszug aus “ Artakadabra 4 “ - Wasser
Bauen mit Abfallholz - Wasser trägt
Projekt:
Dieses erlebnisbezogene Projekt wurde von 9 -
11jährigen Kindern der Gruppe "Art à l'École /
Mersch" durchgeführt. Im Juli 2002 wurde als
Abschlussfest des Kinderateliers die Ausstellung
"Jardin animé" im öffentlichen Park in Mersch organisiert.
15 Klassen der Vor- und Grundschule waren
daran beteiligt. Die geschaffenen Objekte und
Malereien wiesen jeweils einen Bezug zu folgenden
Themen auf : Wasser, Luft, Erde (Elemente),
Pflanzen, Tiere, Passanten (Lebewesen im öffentlichen
(Natur)-Raum)
Eine Arbeit zum Thema Wasser bestand darin
schwimmende Konstruktionen aus Holz herzustellen.
Inhalt :
Formal kohärente Formen zusammensetzen .
Herstellen eines funktionnierenden Spielzeugs.
Sachverhalte und physikalische Gesetze erfassen
(Statik, Auftrieb).
Eigenschaften von Holz kennenlernen. Holz manipulieren:
sägen, durchlöchern, verbinden (leimen)…
Bemalen einer räumlichen Form.
Erfahrungen:
Zur Statik: Schmale hochkant gestellte Holzstücke
brauchen Gegenstützen. Schwere Boote mit zu kleinen
Tragflächen sinken! Die Kinder sollen eine
Lösung zu diesem Problem suchen. Sie werden
herausfinden, dass man die Tragfläche vergrössern
soll oder eine Korkplatte an der Unterseite befestigen
kann. Die geringe Dichte des Materials sorgt für
Auftrieb.
Bei ungleichmässiger Verteilung der Bauelemente
wird das Boot seitlich abkippen. Das Gleichgewicht
kann wieder hergestellt werden durch das
Anbringen raumgreifender "Stütz-Arme" mit
Schwimmkörper. (Katamaran-System)
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Art à l’Ecole
Die Schwimmobjekte erregten viel
Interesse unter den Besuchern. Stundenlang
kamen Kinder vorbei um damit auf
dem Weiher zu spielen. Mit langen Ruten
wurden sie herbeigefischt, behutsam hin
und her bewegt, untergetaucht und zum
Kampf gegeneinander gestossen … - je
nach Bedürfnis. Es entstanden Kommunikation
in Spielgemeinschaften, aktive
Stellungnahmen zum Schutz der handgefertigten
Objekte. (Verantwortungsgefühl)
aber auch besinnliches Betrachten und
Spielen.
Material:
Allerlei Abfallholz vom Spielzeugmacher
(phantasievolle, interessante Formen) und
aus der Schreinerei > Holzleim, Silikon aus
der Klebepistole für die Kork- und Holzverbindung
> Kreppklebeband (zum provisorischen
Festhalten der frisch geleimten
Stücke) > Eventuell Kinderhandbohrer +
Holzdübbel und kleine Handsägen >
Wasserfest trocknende Farben (Dispersionsfarben
- oder Gouache + synthetischer
Binder)
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