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Compte rendu du 11 mars 2008 - DREAL Midi-Pyrénées

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<strong>Compte</strong> <strong>ren<strong>du</strong></strong> <strong>du</strong> <strong>11</strong> <strong>mars</strong> <strong>2008</strong><br />

Bilan des actions 2007 et objectifs <strong>2008</strong> de la DRIRE<br />

Cette réunion est consacrée au bilan des actions menées par la DRIRE en<br />

2007 et des objectifs fixés pour <strong>2008</strong>.<br />

Au préalable, Monsieur Loïc BUFFARD, Chef <strong>du</strong> service régional de<br />

l’environnement in<strong>du</strong>striel au sein de la DRIRE <strong>Midi</strong>-Pyrénées, prie les<br />

membres <strong>du</strong> SPPPI d’excuser l’absence <strong>du</strong> Président <strong>du</strong> SPPPI qui est en<br />

déplacement à l’étranger.<br />

La présentation est réalisée par Loïc BUFFARD.<br />

Elle est précédée d’un bref rappel sur l’organisation de l’Inspection des<br />

Installations classées. La Direction régionale de l’in<strong>du</strong>strie, de la<br />

recherche et de l’environnement (DRIRE) est sous la tutelle de la Direction<br />

de la Prévention des Pollutions et des Risques, laquelle est rattachée au<br />

Ministère de l’Ecologie, <strong>du</strong> Développement et de l’Aménagement <strong>du</strong>rables.<br />

Il y a autant de DRIRE que de régions. Elles disposent toutes de<br />

représentants dans les départements via les subdivisions.<br />

Les DRIRE traitent à la fois des problématiques bruit, eau, air, déchet, sols<br />

pollués, risque santé, sécurité, risques salariés et carrières. Sur chacun de<br />

ces thèmes, elles sont chargées à la fois d’établir les règles et d’en<br />

surveiller l’application. Elles sont ensuite tenues par un devoir<br />

d’information sur les actions menées.<br />

L’objectif essentiel demeure la préservation de l’environnement, la<br />

protection de la santé, la protection des salariés et la préservation de la<br />

sécurité.<br />

Les risques sont à classer dans deux catégories : les risques accidentels<br />

et les risques chroniques. Les deux types de risques demandent une<br />

gestion bien distincte, et intègrent des notions d’intensité et de <strong>du</strong>rée.


Les missions de l’Inspection des installations classées de<br />

la DRIRE <strong>Midi</strong>-Pyrénées<br />

L’organisation de la Division environnement in<strong>du</strong>striel et ressources minérales à la DRIRE<br />

<strong>Midi</strong>-Pyrénées est scindée en trois entités en fonction des missions qui s’articulent autour de<br />

la prévention, la surveillance et l’information (voir transparent organisation) :<br />

• Le pôle risques chroniques<br />

• Le pôle risques accidentels<br />

• L’unité ressources minérales<br />

Au 1 er janvier <strong>2008</strong>, il y avait 1320 entreprises soumises à autorisation, 353 carrières, 91<br />

établissements classés IPPC, 24 Seveso seuil haut, 14 Seveso seuil bas et 38<br />

établissements prioritaires nationaux.<br />

BILAN CHIFFRE 2007<br />

(voir présentation <strong>du</strong> bilan 2007 et des objectifs en annexe)<br />

DEBAT<br />

QUESTIONS SUR BILAN CHIFFRE 2007<br />

Nathalie Libourel, Mairie de Toulouse : est ce que vous avez des données chiffrées sur des<br />

enquêtes que l’inspecteur est amené à réaliser sur sollicitation <br />

Loïc Buffard, DRIRE <strong>Midi</strong>- Pyrénées : répond qu’il n’a pas de données chiffrées.<br />

Lucienne Réal, comité de quartier Croix de Pierre : « Peut-on espérer qu’aucun<br />

établissement Seveso Haut ne s’installe dans l’agglomération toulousaine ».<br />

Loïc Buffard : « Il n’y a aucun projet actuellement et dans le cas ou il y en aurait un il serait<br />

soumis à une demande d’autorisation d’exploiter ».<br />

Roger Teston, Association Ginestous 2000 : « Qu’en est-il alors <strong>du</strong> dépôt d’ESSO ».<br />

Loïc Buffard : «Le dépôt pétrolier d’ESSO n’est pas une nouvelle installation.».<br />

QUESTIONS SUR LES RISQUES ACCIDENTELS<br />

Rose Frayssinet , les Amis de la terre : s’interroge sur le dysfonctionnement <strong>du</strong> pôle PPRT<br />

qui posent un problème aux associations car elles ne savent pas à qui s’adresser pour poser les<br />

questions. Elle précise qu’il n’y a aucune visibilité en matière de PPRT. Aucune réunion n’a


été mise en place pour expliquer les différentes phases <strong>du</strong> PPRT permettant d’appréhender au<br />

mieux celles-ci. Elle précise qu’il y a aucune concertation <strong>du</strong> côté des in<strong>du</strong>striels.<br />

Loïc Buffard : prend note <strong>du</strong> défaut d’explication des PPRT.<br />

Catherine Bonzom, Mairie de Lespinasse : demande si la DRIRE a un calendrier concernant<br />

la réalisation des PPRT <strong>2008</strong>.<br />

Loïc Buffard : « La division environnement in<strong>du</strong>striel a essayé d’établir un calendrier en<br />

interne. Ainsi pour l’établissement Arkema la phase enquête publique va être réalisée. Mais il<br />

est difficile de réaliser un calendrier qui va être remis en cause par une circulaire en cours.<br />

Rose Frayssinet : concernant les risques accidentels et plus précisément l’accident Isochem<br />

<strong>du</strong> <strong>11</strong> juin 2007, les Amis de la Terre demande depuis le 27 aout 2007 une réponse aux<br />

questions posées à la DRIRE d’autant qu’il ne s’agit pas d’un accident banal. Il est important<br />

de répondre parce que les gens sont inquiets et ressentent une certaine exaspération.<br />

Loïc Buffard : précise que la DRIRE va effectivement répondre et que l’établissement<br />

Isochem a fait l’objet au moins de 3 inspections de la DRIRE cet été puis d’une contre visite<br />

en septembre 2007.<br />

Rose Frayssinet : répond que le SPPPI est là pour répondre aux questions.<br />

Michel Massou, Comité de Croix de Pierre : rappelle que sur l’ancien site « AZF » près de<br />

l’installation Isochem le cancéropôle doit être réalisé dont une clinique et qu’il paraît<br />

inconcevable qu’il y est des rejets dans l’atmosphère.<br />

Roger Teston : demande au sujet des Ballastières pourquoi les poudres de cellulose ne sont<br />

toujours pas traitées et si celles-ci vont encore rester dans l’eau.<br />

Roger Teston : demande à qui il faut s’adresser.<br />

Loïc Buffard : rappelle que la DRIRE <strong>Midi</strong>-Pyrénées n’est pas compétente à ce sujet et<br />

répond qu’il faut s’adresser au Ministère de la Défense.<br />

Mario Canciani, Association VIE, : déclare que les informations lors des réunions CLIS et<br />

SPPPI ne font pas l’objet d’une assez large diffusion auprès de la population et suggère<br />

l’invitation d’un journaliste à ces réunions pour y remédier.<br />

Loïc Buffard : répond que les CLIS ne sont pas des réunions publiques mais que<br />

l’information est diffusée sous forme de compte <strong>ren<strong>du</strong></strong> sur le site internet de la DRIRE-<strong>Midi</strong>-<br />

Pyrénées.<br />

Roger Teston : demande si le SPPPI ou la CLIP peut inviter la DGA.<br />

Jean-Louis Lacout, ORDIMIP : propose une réunion de la commission mixte<br />

SPPPI/ORDIMIP et d’inviter la DGA. Il suggère que les membres SPPPI au préalable adresse<br />

une liste de questions.<br />

Rose Frayssinet : précise qu’il faut également inviter les entreprises concernées.


QUESTIONS CONCERNANT LES RISQUES CHRONIQUES<br />

Michel Massou : en matière de PRSE notamment de stratégies de substances pourriez vous<br />

m’indiquer en quoi consiste les actions menées sur les sites ou les programmes de<br />

surveillances <br />

Loic Buffard : répond en donnant l’exemple STCM qui a réalisé dans ce cadre une étude sur<br />

les teneurs en SO2. Elle doit pro<strong>du</strong>ire un programme de ré<strong>du</strong>ction sur les émissions diffuses<br />

qui représentent une part non négligeable des rejets dans l’atmosphère permettant d’ améliorer<br />

leur captation ou de procéder à leur confinement.<br />

Michel Massou : A Toulouse-Blagnac est situé le plus grand site aéronautique européen. A-ton<br />

quantifié, mesuré les rejets atmosphériques des avions <br />

Lucienne Réal : souhaiterait que des mesures atmosphériques soient réalisées au dessus de<br />

l’agglomération toulousaine.<br />

Loic Buffard : répond que le contrôle des rejets atmosphériques provenant des transports<br />

aériens ne sont pas de la compétence de la DRIRE <strong>Midi</strong>-Pyrénées.<br />

Mario Canciani : intervient en disant qu’a Ginestous il y a toujours des nuages noirs et rien<br />

n’est réalisé dans le cadre <strong>du</strong> plan de protection de l’atmosphère pour empêcher les activités<br />

de récupération de métaux de polluer.<br />

Lucienne Réal :En matière de sites et sols pollués les établissements TSM , rue Jules Julien à<br />

Toulouse avait laissé en 1994 des sols dépollués (<strong>du</strong> chrome). Elle précise que ce n’est plus la<br />

DRIRE qui est compétente mais la mairie de Toulouse. Depuis 1998, les mesures ont changé<br />

et elle souhaiterait que des prélèvements des sols soient réalisés pour savoir si ils sont<br />

conformes à l’actuelle réglementation.<br />

Nathalie Libourel, de la Mairie de Toulouse : confirme que c’est bien le Bureau Hygiène et<br />

Santé de la Mairie de Toulouse qui est compétent.<br />

QUESTIONS SUR LA DEMARCHE QUALITE<br />

Loïc Buffard : demande aux membres SPPPI si ils ont bien été destinataires de l’enquête de<br />

satisfaction pour l’ensemble des missions DRIRE.<br />

SP Castera, Ferro Pern: demande si tous les exploitants étaient également destinataires.<br />

Cloé Maisano, ORDIMIP : déclare qu’il est difficile de répondre à ce questionnaire sur les<br />

activités de la DRIRE d’autant qu’elles ne sont pas bien identifiées.<br />

Loïc Buffard : précise que c’est une enquête générale et tous les bénéficiaires des missions<br />

DRIRE ont été destinataires. Toutefois, pour les associations l’enquête a été adaptée aux<br />

problématiques.


Rose Frayssinet : constate que les informations sur le site de la DRIRE <strong>Midi</strong>-Pyrénées sont<br />

souvent très denses. Il est difficile pour les associations d’éditer tous les documents car elles<br />

n’ont pas les moyens. Dans le cadre <strong>du</strong> SPPPI, elle souhaiterait la vulgarisation des<br />

connaissances. Elle suggère des résumés moins techniques. D’autre part, elle déclare que le<br />

SPPPI <strong>Midi</strong>-Pyrénées est actuellement dans une phase de sommeil et met en comparaison le<br />

SPPPI <strong>du</strong> Nord très actif.<br />

Loïc Buffard : répond que le SPPPI <strong>du</strong> Nord dispose de 3 permanents et d’autres moyens<br />

financiers.<br />

Cloé Maisano : confirme le manque de personnel <strong>du</strong> SPPPI <strong>Midi</strong>-Pyrénées et précise que la<br />

Région ne veut pas actuellement financer. Toutefois, elle suggère aux membres SPPPI de<br />

montrer au niveau régional, notamment lors de l’assemblée Générale de l’ORDIMIP, que le<br />

SPPPI à un intérêt.<br />

Une réunion est prévue le 29 septembre <strong>2008</strong> sur la présentation<br />

des rejets in<strong>du</strong>striels « eau, air, déchets ».

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