CURRICULUM VITÆ - Top UB

J’ai contribué à l’organisation des expositions locales au musée universitaire de l’University
of Iowa, à des expositions organisées à Lyon par une ONG française ainsi qu’à plusieurs
petites expositions au Canada.
Formation
Depuis 1968, j’ai supervisé 75 mémoires de maîtrise (incluant 54 mémoires de licence à
l’Université Lovanium et à l’Université nationale du Zaïre) et 31 thèses de doctorat, dont 29
soutenues à l’Université Laval. En 2005/6, dans les programmes d’histoire et d’ethnologie, je
supervisait sept étudiants à la maîtrise (quatre mémoires ont déposés au cours de l’année), dix
au doctorat et six chercheurs postdoctoraux (les années précédentes, je supervisais de trois à
six boursiers postdoctoraux annuellement). Les étudiants sont titulaires d’une bourse
provenant d’un organisme subventionnaire (FQRSC, CRSH, AUF, etc.), d’un département, du
Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT), de ma
Chaire ou encore d’un groupe de recherche. Au Département d’anthropologie, je codirige
trois étudiants de 3 e cycle et un au 2 e cycle. Au cours de six dernières années, 16 étudiants ont
soutenu une thèse ou déposé un mémoire de maîtrise soit en moyenne deux par année ;
rythme qui s’est accru depuis 2002.
La formation d’étudiants d’origine africaine occupe depuis 1971 la place de choix dans mes
activités. Entre 1989 et 1999, à l’Université Laval, j’ai mis sur pied et fait fonctionné un
programme spécial qui a permis à plusieurs chercheurs congolais enseignant dans une
institution universitaire de ce pays de préparer et soutenir une thèse de doctorat. Certains
parmi eux, Biaya Tshikala – malheureusement décédé, Dibwe dia Mwembu, ont depuis acquis
un rayonnement international, d’autres enseignent au Congo ou à l’étranger. Avec l’appui de
l’Agence universitaire de la Francophonie, un autre programme de formation doctorale vient
d’être mis en place.
Parmi 12 boursiers postdoctoraux qui ont été rattachés à ma chaire depuis 2002, 8 ont conduit
une recherche sur l’Afrique, dont 6 Africains, et 4 sur l’Europe centrale et de l’Est.
À partir de 1993, dans le cadre de la collaboration avec l’École doctorale en sciences sociales
pour l’Europe centrale et orientale de Bucarest, j’avais dirigé et co-dirigé dix étudiants de
doctorat moldaves et roumains dans le domaine de la mémoire, 6 ont soutenu la thèse.
Dans le cadre de mes activités de recherche, les étudiants et les postdoctorants se trouvent
confrontés à des problématiques comparatistes plus larges que leurs propres recherches
puisqu’ils travaillent au sein d’une équipe oeuvrant autour de trois concentrations : 1) travail
de mémoire en situations de transition politique et sociale : l’Europe postsoviétique (la Russie
et la Roumanie) et l’Afrique centrale (la République démocratique du Congo et le Burundi);
2) transformations des cadres et des sites de production et de communication de la mémoire :
écritures du soi, arts populaires, propagande politique, manuels scolaires, sites de clavardage;
3) communication et partage du travail de mémoire avec le grand public : expositions,
réalisations vidéo, etc. Ces trois concentrations sont traversées par des axes géographiques
couvrant essentiellement deux régions du monde, à savoir l’Afrique centrale et l’Europe
postsoviétique. Dans les deux cas, les étudiants travaillent essentiellement sur les rapports
entre la mémoire et l’histoire aux temps de la transition d’un régime autoritaire à un régime
qui s’affiche démocratique. Les étudiants sont toujours partie prenante des colloques et des
journées d’études de la Chaire, soit comme organisateurs soit comme conférenciers. En outre,
grâce au soutien offert par le CELAT, entre autres, ils ont l’occasion de publier articles et livres
et ont profité largement de l’aide financière du CELAT, du Département d’histoire et de la
Chaire pour présenter une communication à de nombreux colloques au Canada et à l’étranger.