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C U R R I C U L U M
V I T Æ
RENSEIGNEMENTS GENERAUX
Nom :
Nom légal :
Adresse :
Téléphone :
Bogumil JEWSIEWICKI
Bogumil KOSS
2641, de Louvières
Sainte-Foy (Québec)
G1V 2A6
(418) 656-7279 (bureau)
(418) 658-0548 (résidence)
Courrier électronique : bogumil.koss@hst.ulaval.ca
Date de naissance : 3 juillet 1942, citoyen polonais à la naissance
Lieu de naissance : Vilnius, actuelle Lituanie
Nationalité : Canadienne
Langues : Anglais, français, polonais, russe
FORMATION
1964 Maîtrise en ethnographie, Université de Lodz, Pologne.
1968 Doctorat ès Lettres, Université de Lodz, Pologne.
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Carrière universitaire à l’Université Laval
Depuis 1977 professeur à l'Université Laval, Québec, Canada. Champ géographique de
spécialisation : l'Afrique au XX e siècle et l'Europe de l'Est contemporaine.
1977-1980 professeur adjoint, Département d'histoire, Université Laval, Québec.
1980-1984 professeur agrégé, Département d'histoire, Université Laval, Québec.
Depuis 1985 professeur titulaire, Département d'histoire, Université Laval, Québec.
Depuis 2002 titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Histoire comparée de la
mémoire.
Postes d'enseignement antérieurs
1964-1968 Assistant, assistant “supérieur”, et chef de travaux à l'Institut d'histoire,
Université de Lodz, Pologne.
1968-1969 Professeur titulaire à l'Institut pédagogique supérieur (EMMO) de Mbandaka,
RD Congo.
1969-1973 Professeur à l'Université Lovanium de Kinshasa, RD Congo.
1969-1973 Professeur à l'Université Nationale du Zaïre, RD Congo

1973-1976 Professeur ordinaire à l'Université nationale du Zaïre, RD Congo
1976-1977 Chercheur principal au Centre de recherches et professeur au Collège
universitaire de Saint-Boniface, Winnipeg.
Postes de recherche
Depuis 1990 Chercheur, Centre d'études interdisciplinaires sur les lettres, les arts et les
traditions des francophones, Université Laval, Québec.
Depuis 1998 Chercheur, Centre d'études africaines, Écoles des hautes études en sciences
sociales et Centre national de la recherche scientifique, Paris.
1998-1999 Conservateur invité, Museum for African Art, New York.
1999-2001 Conservateur invité, Museum für Volkerkunde, Vienne.
Bourses
Bourses senior
1998 Internationales Forschungszentrum Kulturwissenschaften, Vienne, Autriche.
1993 Harry Truman Institute for the Advancement of Peace, Hebrew University of
Jerusalem, Israël.
1991 Institute for African Humanities, Northwestern University, É.-U.
1990-1992 Bourse Killam (Conseil des Arts du Canada).
1988 Woodrow Wilson Center for International Scholars, Smithsonian Institution
Washington D.C., É.-U.
Bourses de courte durée
2001 Chaire d’études africaines de l’Université catholique de Louvain
2000 Directeur d’études associé, Institut d’études politiques de Paris.
1997, 1994 Directeur d'études associé, Maison des sciences de l'Homme, Paris.
Depuis 1998 annuellement : directeur d'études associé, École des Hautes Études en Sciences
Sociales, Paris.
Expositions
J’ai organisé des expositions de la peinture urbaine congolaise :
1988 à Washington au Woodrow Wilson Center,
1999, A Congo Chronicle. Patrice Lumumba in Urban Art, au Museum for African Art de
New York elle a ensuite été montrée à Dartmouth (NH) et à Philadelphie (PA), à Anvers
(Belgique) et à Madison(NY).
2000, au Museum für Völkerkunde de Vienne (Autriche),
2002, aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois (France),
2004 à Naples et à Rome en Italie,
2005, une exposition présentée par le chercheur postdoctoral rattaché à la Chaire, Carlo
Célius, à Port-au-Prince (Haïti).

J’ai contribué à l’organisation des expositions locales au musée universitaire de l’University
of Iowa, à des expositions organisées à Lyon par une ONG française ainsi qu’à plusieurs
petites expositions au Canada.
Formation
Depuis 1968, j’ai supervisé 75 mémoires de maîtrise (incluant 54 mémoires de licence à
l’Université Lovanium et à l’Université nationale du Zaïre) et 31 thèses de doctorat, dont 29
soutenues à l’Université Laval. En 2005/6, dans les programmes d’histoire et d’ethnologie, je
supervisait sept étudiants à la maîtrise (quatre mémoires ont déposés au cours de l’année), dix
au doctorat et six chercheurs postdoctoraux (les années précédentes, je supervisais de trois à
six boursiers postdoctoraux annuellement). Les étudiants sont titulaires d’une bourse
provenant d’un organisme subventionnaire (FQRSC, CRSH, AUF, etc.), d’un département, du
Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT), de ma
Chaire ou encore d’un groupe de recherche. Au Département d’anthropologie, je codirige
trois étudiants de 3 e cycle et un au 2 e cycle. Au cours de six dernières années, 16 étudiants ont
soutenu une thèse ou déposé un mémoire de maîtrise soit en moyenne deux par année ;
rythme qui s’est accru depuis 2002.
La formation d’étudiants d’origine africaine occupe depuis 1971 la place de choix dans mes
activités. Entre 1989 et 1999, à l’Université Laval, j’ai mis sur pied et fait fonctionné un
programme spécial qui a permis à plusieurs chercheurs congolais enseignant dans une
institution universitaire de ce pays de préparer et soutenir une thèse de doctorat. Certains
parmi eux, Biaya Tshikala – malheureusement décédé, Dibwe dia Mwembu, ont depuis acquis
un rayonnement international, d’autres enseignent au Congo ou à l’étranger. Avec l’appui de
l’Agence universitaire de la Francophonie, un autre programme de formation doctorale vient
d’être mis en place.
Parmi 12 boursiers postdoctoraux qui ont été rattachés à ma chaire depuis 2002, 8 ont conduit
une recherche sur l’Afrique, dont 6 Africains, et 4 sur l’Europe centrale et de l’Est.
À partir de 1993, dans le cadre de la collaboration avec l’École doctorale en sciences sociales
pour l’Europe centrale et orientale de Bucarest, j’avais dirigé et co-dirigé dix étudiants de
doctorat moldaves et roumains dans le domaine de la mémoire, 6 ont soutenu la thèse.
Dans le cadre de mes activités de recherche, les étudiants et les postdoctorants se trouvent
confrontés à des problématiques comparatistes plus larges que leurs propres recherches
puisqu’ils travaillent au sein d’une équipe oeuvrant autour de trois concentrations : 1) travail
de mémoire en situations de transition politique et sociale : l’Europe postsoviétique (la Russie
et la Roumanie) et l’Afrique centrale (la République démocratique du Congo et le Burundi);
2) transformations des cadres et des sites de production et de communication de la mémoire :
écritures du soi, arts populaires, propagande politique, manuels scolaires, sites de clavardage;
3) communication et partage du travail de mémoire avec le grand public : expositions,
réalisations vidéo, etc. Ces trois concentrations sont traversées par des axes géographiques
couvrant essentiellement deux régions du monde, à savoir l’Afrique centrale et l’Europe
postsoviétique. Dans les deux cas, les étudiants travaillent essentiellement sur les rapports
entre la mémoire et l’histoire aux temps de la transition d’un régime autoritaire à un régime
qui s’affiche démocratique. Les étudiants sont toujours partie prenante des colloques et des
journées d’études de la Chaire, soit comme organisateurs soit comme conférenciers. En outre,
grâce au soutien offert par le CELAT, entre autres, ils ont l’occasion de publier articles et livres
et ont profité largement de l’aide financière du CELAT, du Département d’histoire et de la
Chaire pour présenter une communication à de nombreux colloques au Canada et à l’étranger.

J’ai codirigé et cosigné plusieurs publications avec des étudiants et avec des chercheurs
postdoctoraux qui sont ou qui ont été rattachés à ma Chaire. Plusieurs d’entre eux font partie
d’une équipe de recherche subventionnée dont je suis soit chercheur principal, soit membre.
Dans d’autres cas, j’agis à titre de conseiller dans le projet de recherche et de communication
de la recherche dont un postdoctorant ou un ancien étudiant est titulaire. La chaire a appuyé et
j’ai personnellement encadré plusieurs publications parues sous la direction d’un chercheur
postdoctoral.
Rayonnement de la recherche
Depuis 2002, à Québec, la Chaire dont je suis titulaire organise annuellement avec le
CEGEP¨Garneau, et depuis 2005 également avec l’Institut canadien, les activités du Mois de
l’histoire des Noirs. En février 2006, le CELAT, dont la chaire est une importante
composante, a reçu le prix Nelson Mandela pour sa contribution à la reconnaissance de
l’apport des cultures des Noirs.
En 2004, à la demande du Bureau canadien de l’éducation internationale, j’ai rassemblé une
équipe de cinq jeunes chercheurs et nous avons procédé à une enquête sur les étudiants
étrangers francophones et la fuite des cerveaux, puis rédigé un rapport publié par le BCEI
sous le titre « La fuite des cerveaux au temps du libéralisme », BCEI, Série du millénaire, 9.