Tableau 2.1 Structure des exportations au <strong>Tchad</strong> (en pourcentage) 1995 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Bétail 0,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Légumes 17,1 6,0 10,9 12,9 12,5 16,1 16,2 Huiles végétales 0,4 0,3 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 Aliments, boisson et tabac 0,1 4,1 5,9 6,4 2,3 0,8 0,0 Minéraux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 0,0 Pro<strong>du</strong>its chimiques 0,0 0,2 0,1 0,2 0,0 0,2 0,0 Plastique, caoutchouc 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,3 0,1 Cuir 0,6 0,3 0,2 0,1 0,4 0,8 0,5 Bois 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 1,2 0,1 Papier 1,2 0,1 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 Textile 75,4 84,8 80,5 75,8 76,5 77,3 74,9 Chaussures 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Pierres, lunettes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 Perles 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 Métaux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 Machines 0,1 0,6 0,8 0,7 4,7 1,2 0,7 Véhicules 4,8 2,7 1,3 3,5 2,6 1,7 5,7 Optique 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,6 Armes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Autres pro<strong>du</strong>its manufacturés 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1 Pro<strong>du</strong>its d’art 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 Pro<strong>du</strong>its spéciaux 0,1 0,0 0,1 0,1 0,2 0,1 0,6 Total 100 100 100 100 100 100 100 Inclus Coton brut 71,7 80,3 75,8 76,2 76,8 74,1 Gomme arabique 5,9 10,6 12,8 12,4 15,8 15,8 Source: Comtrade ONU, avril 2004. Les pro<strong>du</strong>its sont classés sur la base <strong>du</strong> Système harmonisé (SH) de classification douanière (deux chiffres). Observations: Pourcentage des exportations totales. Coton. Le <strong>Tchad</strong> exporte ,le coton fibre et les tourteaux. Pour ce qui est <strong>du</strong> coton exporté il est de bonne qualité parce que moissonné manuellement. Malheureusement, les perspectives commerciales <strong>du</strong> coton ne sont pas prometteuses. En effet, la demande globale ne devra augmenter que de 1,8% par an (comparativement à la croissance démographique globale). Le marché est dominé par la Chine, qui est le premier pro<strong>du</strong>cteur et exportateur mondial <strong>du</strong> coton, et aussi le premier exportateur <strong>du</strong> textile. Les Etats-Unis sont le deuxième pro<strong>du</strong>cteur mondial <strong>du</strong> 20
coton, premier exportateur <strong>du</strong> coton brut avec environ 40% <strong>du</strong> marché, et le premier importateur des vêtements textiles. Les nouveaux acteurs comme l’Uzbekistan ou la Tanzanie font aussi leur entrée sur le marché mondial. Tandis que la zone CFA constitue le deuxième exportateur mondial de fibre de coton, elle fait face à la rude concurrence des autres pays africains, des principaux pro<strong>du</strong>cteurs <strong>du</strong> monde, et de l’in<strong>du</strong>strie synthétique. Plusieurs facteurs comprenant la stagnation des rendements, l’appréciation <strong>du</strong> CFA contre le dollar américain au cours des récentes années, et la mauvaise organisation de Cotontchad (monopole de l’Etat), ont négativement affecté la pro<strong>du</strong>ction. Au plan structurel, la pro<strong>du</strong>ction cotonnière est très variable car elle dépend essentiellement des conditions climatiques (faibles précipitations pendant la saison des récoltes 2000 –2001, par exemple, entraînant une faible pro<strong>du</strong>ction). D’où les fluctuations des prix <strong>du</strong> coton qui s’avèrent inévitables. En plus des facteurs internes, les politiques des pro<strong>du</strong>cteurs concurrents influencent également le marché <strong>du</strong> coton, à titre d’exemple, les subventions accordées aux pro<strong>du</strong>cteurs dans les pays développés et les effets de la variation des stocks, notamment par les Etats-Unis et la Chine. Bétail. La plupart des échanges dans le secteur <strong>du</strong> bétail n’apparaissent pas de maniere exhaustive dans les statistiques commerciales. Toutefois, d’après quelques évaluations recentes, 29 les exportations <strong>du</strong> bétail en 2000 se sont chiffrées à 68 milliards de FCFA (de même que le coton) et à 78 milliards de FCFA en 2001 (supérieures à 59 milliards de FCFA tirés des exportations de coton) 30 . Ceci ferait <strong>du</strong> bétail un important secteur d’exportation au même titre que le coton. Selon d’autres estimations, les exportations <strong>du</strong> bétail représentent environ 50 milliards de FCFA 31 . Certaines exportations <strong>du</strong> bétail à destination <strong>du</strong> Nigeria transitent par le Cameroun et apparaissent comme des exportations camerounaises. Elles échappent de ce fait aux taxes de transit prélevées au Cameroun parce que déclarées comme pro<strong>du</strong>its camerounais. Un nombre indeterminé de betail fait l’objet d’un commerce informel . Cette pratique est favorisée par la demande nigériane, la différence dans le taux de change entre le Naira et le FCFA (sur le marché noir), et la crise économique locale (le bétail remplace provisoirement les exportations informelles <strong>du</strong> coton-graine <strong>du</strong> Cameroun au Nigeria). Pétrole. La pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> champ pétrolifère de Doba a commencé en octobre 2003 et devra continuer pendant environ 30 ans. La pro<strong>du</strong>ction est estimée initialement à 80 Millions de baril/an 29 Agence française de développement (AFD) 30 La méthode d’ajustement compare la pro<strong>du</strong>ction à la consommation locale, qui est estimée sur la base de tonne Fracha ou des informations sur les quantités qui transitent par les 03 principaux réseaux <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong> (N’djamena- Maï<strong>du</strong>guri, Bongor-Banki, Pala-Mubi). Pour détails, voir Duteurtre et al. (2001) et Massuyeau (2002). 31 D’après la Banque de France, il s’agit plus précisément de 48,8 milliards de FCFA en 2000, 49,5 milliards de FCFA en 2001 et de 52 milliards de FCFA en 2002. Il importe de relever que les exportations de bétail par les partenaires <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong> dans le cadre de Comrade, n’excèdent pas 22 millions de FCFA. Toutefois, les données de la douane tchadienne en charge des exportations <strong>du</strong> bétail en 2003, montrent que ces exportations se chiffrent à 15,7 milliards de FCFA. Cet exemple témoigne des difficultés à disposer des données fiables sur les transactions commerciales <strong>du</strong> pays et de la nécessité pour le <strong>Tchad</strong> de mettre en place un outil statistique efficace. 21
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Justino, P. and Lichfield, J. (2002