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(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

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coton, premier exportateur <strong>du</strong> coton brut avec environ 40% <strong>du</strong> marché, et le premier importateur<br />

des vêtements textiles. Les nouveaux acteurs comme l’Uzbekistan ou la Tanzanie font aussi leur<br />

entrée sur le marché mondial. Tandis que la zone CFA constitue le deuxième exportateur mondial<br />

de fibre de coton, elle fait face à la rude concurrence des autres pays africains, des principaux<br />

pro<strong>du</strong>cteurs <strong>du</strong> monde, et de l’in<strong>du</strong>strie synthétique. Plusieurs facteurs comprenant la stagnation<br />

des rendements, l’appréciation <strong>du</strong> CFA contre le dollar américain au cours des récentes années, et<br />

la mauvaise organisation de Cotontchad (monopole de l’Etat), ont négativement affecté la<br />

pro<strong>du</strong>ction. Au plan structurel, la pro<strong>du</strong>ction cotonnière est très variable car elle dépend<br />

essentiellement des conditions climatiques (faibles précipitations pendant la saison des récoltes<br />

2000 –2001, par exemple, entraînant une faible pro<strong>du</strong>ction). D’où les fluctuations des prix <strong>du</strong><br />

coton qui s’avèrent inévitables. En plus des facteurs internes, les politiques des pro<strong>du</strong>cteurs<br />

concurrents influencent également le marché <strong>du</strong> coton, à titre d’exemple, les subventions<br />

accordées aux pro<strong>du</strong>cteurs dans les pays développés et les effets de la variation des stocks,<br />

notamment par les Etats-Unis et la Chine.<br />

Bétail. La plupart des échanges dans le secteur <strong>du</strong> bétail n’apparaissent pas de maniere<br />

exhaustive dans les statistiques commerciales. Toutefois, d’après quelques évaluations<br />

recentes, 29 les exportations <strong>du</strong> bétail en 2000 se sont chiffrées à 68 milliards de FCFA (de même<br />

que le coton) et à 78 milliards de FCFA en 2001 (supérieures à 59 milliards de FCFA tirés des<br />

exportations de coton) 30 . Ceci ferait <strong>du</strong> bétail un important secteur d’exportation au même titre<br />

que le coton. Selon d’autres estimations, les exportations <strong>du</strong> bétail représentent environ 50<br />

milliards de FCFA 31 . Certaines exportations <strong>du</strong> bétail à destination <strong>du</strong> Nigeria transitent par le<br />

Cameroun et apparaissent comme des exportations camerounaises. Elles échappent de ce fait aux<br />

taxes de transit prélevées au Cameroun parce que déclarées comme pro<strong>du</strong>its camerounais. Un<br />

nombre indeterminé de betail fait l’objet d’un commerce informel . Cette pratique est favorisée<br />

par la demande nigériane, la différence dans le taux de change entre le Naira et le FCFA (sur le<br />

marché noir), et la crise économique locale (le bétail remplace provisoirement les exportations<br />

informelles <strong>du</strong> coton-graine <strong>du</strong> Cameroun au Nigeria).<br />

Pétrole. La pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> champ pétrolifère de Doba a commencé en octobre 2003 et devra<br />

continuer pendant environ 30 ans. La pro<strong>du</strong>ction est estimée initialement à 80 Millions de baril/an<br />

29 Agence française de développement (AFD)<br />

30 La méthode d’ajustement compare la pro<strong>du</strong>ction à la consommation locale, qui est estimée sur la base de tonne<br />

Fracha ou des informations sur les quantités qui transitent par les 03 principaux réseaux <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong> (N’djamena-<br />

Maï<strong>du</strong>guri, Bongor-Banki, Pala-Mubi). Pour détails, voir Duteurtre et al. (2001) et Massuyeau (2002).<br />

31<br />

D’après la Banque de France, il s’agit plus précisément de 48,8 milliards de FCFA en 2000, 49,5 milliards de<br />

FCFA en 2001 et de 52 milliards de FCFA en 2002. Il importe de relever que les exportations de bétail par les<br />

partenaires <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong> dans le cadre de Comrade, n’excèdent pas 22 millions de FCFA. Toutefois, les données de la<br />

douane tchadienne en charge des exportations <strong>du</strong> bétail en 2003, montrent que ces exportations se chiffrent à 15,7<br />

milliards de FCFA. Cet exemple témoigne des difficultés à disposer des données fiables sur les transactions<br />

commerciales <strong>du</strong> pays et de la nécessité pour le <strong>Tchad</strong> de mettre en place un outil statistique efficace.<br />

21

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