(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

augmenter l’intermédiation du crédit. L’amélioration des apports de IDE dans l’économie non
pétrolière permettra de renforcer la croissance et la création d’emplois dans ces secteurs.
Tableau 1.3
Tchad: Balance des paiements, 2002-2008
200 200 200
2002 20032004 5 6 7
Réelle Est. Est. Prévisionnelle
(en milliards de francs CFA)
200
8
105
8 991 918 878
Balance commerciale, secteur pétrolier compris -443 -225 675
Compte courant, hors transferts courants officiels -744 -633 -444 -231-129-120 -123
Investissement direct étranger 628 423 295 175 51 36 37
Balance globale 33 -28 13 7 43 64 75
Postes pour mémoire:
Balance des paiements courant (hors transferts courants
officiels)/PIB () -53.4
-
41.8
Réserves officielles brutes (en milliards de francs CFA) 139 130 174 229 254 267
Réserves officielles brutes (en mois d’importations (hors
secteur pétrolier)) 1.9 1.9 3.1 4.4 4.8 5.0
-
19.4 -8.4 -4.8 -4.4 -4.3
100 106
Encours de la dette (en milliards de francs CFA) 733 730 780 850 919 2 6
Encours de la dette /PIB () 52.5 48.3 34.1 31.1 34.4 36.9 37.6
Service de la dette /exportation des biens et services () 14.1 7.2 1.8 1.9 1.4 1.4 1.5
Sources: Autorités tchadiennes; estimations et prévisions du personnel du FMI
Dette extérieure. Le Tchad poursuit une politique de dette extérieure prudente, contractant des
prêts principalement aux conditions très privilégiées. Le Tchad est également devenu éligible en
mi-2001, à l’allègement de la dette dans le cadre de l’initiative renforcée des pays pauvres trés
endettés (PPTE). Le service de la dette extérieure (après opération globale d’emprunt) en fin 2004
était estimé à 780 milliards de FCFA, supérieur à 732 milliards de F CFA en 2000. Calculé par
rapport au PIB, l’encours de la dette a baissé de 75% en 2000 à 34% en 2004. Le ratio du service
de la dette, sur une base programmée et tenant compte des ressources de l’initiative PPTE, a
également suivi une tendance semblable, chutant considérablement de 13,6% à 1,8% des
exportations des biens et services au cours de la même période. Par ailleurs, les indicateurs de la
dette devront s’améliorer considérablement, libérant des ressources en vue de la réduction de la
pauvreté. Le rapport dette-PIB devra se stabiliser à environ 38% d’ici fin 2008, et le rapport du
service de la dette (sur une base programmée et tenant compte des ressources PPTE) chutera à
environ 1,5%, avec l’expansion rapide des exportations pétrolières.
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