(EDIC) du Tchad - International Trade Centre
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Balance courante. Reflétant les conditions d’importation d’énormes capitaux liées à la phase de construction du projet pétrolier, la balance des paiements courants hors subventions s’est détériorée considérablement pendant la période 2000-2002. Le déficit des comptes courants a atteint presque 54% du PIB en 2002, partant de 38% du PIB en 2001 et de 21% du PIB en 2000. Ceux-ci sont comparables à un déficit moyen d’environ 14% du PIB pendant la période 1995- 1999, avant le début de l’activité de construction du site de Doba. Au milieu de l’année 2003, la phase de construction du projet pétrolier a pris fin et les exportations du pétrole brut ont commencé en fin octobre. Par conséquent, le rythme de la croissance des importations a chuté de manière spectaculaire et le pétrole a augmenté les exportations globales à un montant estimé à 266 milliards de FCFA en 2003, plus du double de l’augmentation enregistrée en 2002. L’amélioration considérable résultante du compte commercial a réduit de manière significative le déficit du compte courrant à 42% du PIB en 2003. En 2004, première année entière d’exportations pétrolières du Tchad, il est estimé que le déficit du compte courant a nettement diminué à 19% du PIB pendant que le compte commercial passait à un excédent considérable d’environ 675 milliards de FCFA. Les estimations montrent des excédents commerciaux énormes et décroissants qui persisteront à moyen terme avec 2005 comme année record des exportations pétrolières. Ces excédents dépendront naturellement des cours internationaux du pétrole et des réserves pétrolières du Tchad et le profil de leur exploitation 21 . Les mouvements dans le compte courant seraient influencés par cette évolution. Sur la base des prévisions actuelles, le déficit du compte courant diminuerait à environ 4% du PIB d’ici 2008. 40 20 Figure 1.4 Balances commerciales et des paiements courants, 1999-2004 (Pourcentage du PIB) 0 -20 1999 2000 2001 2002 2003 2004 -40 -60 Trade balance Current Account Balance (excl. grants) 21 Le DSRP prévoit que les réserves pétrolières seront d’un milliard de barils et que la production pétrolière baissera de 0,7% par an au cours de la période 2005-2009. 12
• Balance commerciale Balance des paiements courants (hors subventions) Source: FMI. Réserves internationales. Les apports énormes de capitaux associés au projet de Doba ont augmenté les réserves à 139 milliards de FCFA en fin 2002, comparativement à 80 milliards de FCFA en fin 2000. Cependant, reflétant la forte croissance des importations, les réserves officielles brutes relatives à l’importation comprenant le secteur pétrolier ont chuté à 1,9 mois en fin 2002, inférieures à 2,6 mois en fin 2000. Au cours des prochaines années, l’état des réserves pourrait s’améliorer nettement avec des excédents globaux de la balance des paiements prévus à moyen terme en partie dus aux recettes pétrolières élevées. En fin 2007, les réserves extérieures devront atteindre 267 milliards de FCFA (5,0 mois de couverture des importations), sensiblement supérieures à 130 milliards FCFA (1,9 mois d’importations) en fin 2003. Commerce des Services: Bien que les services représentent environ 44% du PIB du Tchad, les exportations de services représentaient seulement 51,7 million de dollars US en 2004 (soit 4.4% des exportations totales de biens en 2004). Bien qu’invisibles, les exportations de services apportent de nombreux bénéfices en facilitant plusieurs aspects des affaires. Les bénéfices possibles attendus des exportations des services comprennent notamment: les devises internationales, les emplois pour les universitaires qualifiés, une plus grande compétitivité des exportations due à l’utilisation des services locaux de qualité, une demande croissante des services des entreprises pour faire face à l’accroissement de la demande sur les marchés d’exportation. Au regard e la très faible contribution des services aux exportations du Tchad, le potentiel de développement des exportations des services est énorme et particulièrement dans les transports, le tourisme, les services de transit et assimilés. Investissement direct étranger (IDE) En raison de la dominance de l’investissement étranger dans l’exploitation pétrolière et minière, les apports nets de l’investissement étranger étaient particulièrement forts pendant la période 2000-2003. Les apports de IDE se sont chiffrés à 628 milliards de FCFA en 2002, nettement supérieurs à 82 milliards de FCFA en 2000, quand l’activité de construction au site de Doba avait débutée. Au terme du développement de Doba en 2003, le IDE a chuté à 423 milliards FCFA et devra diminuer davantage par la suite. D’ici 2008, le IDE net se chiffrera à 37 milliards de FCFA, moins de la moitié en 2000. L’évolution de la situation économique et politique nationale a constitué une entrave à l’attraction de grands apports de IDE dans l’économie non pétrolière. L’augmentation de l’investissement privé non pétrolier nécessitera une amélioration générale des conditions économiques, une confiance accrue au gouvernement, un régime commercial libéralisé, l’amélioration de la compétitivité extérieure ainsi qu’un certain allègement des contraintes infrastructurelles. Il sera également important de renforcer les réformes du secteur financier pour 13
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Balance courante. Reflétant les conditions d’importation d’énormes capitaux liées à la phase<br />
de construction <strong>du</strong> projet pétrolier, la balance des paiements courants hors subventions s’est<br />
détériorée considérablement pendant la période 2000-2002. Le déficit des comptes courants a<br />
atteint presque 54% <strong>du</strong> PIB en 2002, partant de 38% <strong>du</strong> PIB en 2001 et de 21% <strong>du</strong> PIB en 2000.<br />
Ceux-ci sont comparables à un déficit moyen d’environ 14% <strong>du</strong> PIB pendant la période 1995-<br />
1999, avant le début de l’activité de construction <strong>du</strong> site de Doba. Au milieu de l’année 2003, la<br />
phase de construction <strong>du</strong> projet pétrolier a pris fin et les exportations <strong>du</strong> pétrole brut ont<br />
commencé en fin octobre. Par conséquent, le rythme de la croissance des importations a chuté de<br />
manière spectaculaire et le pétrole a augmenté les exportations globales à un montant estimé à<br />
266 milliards de FCFA en 2003, plus <strong>du</strong> double de l’augmentation enregistrée en 2002.<br />
L’amélioration considérable résultante <strong>du</strong> compte commercial a ré<strong>du</strong>it de manière significative le<br />
déficit <strong>du</strong> compte courrant à 42% <strong>du</strong> PIB en 2003.<br />
En 2004, première année entière d’exportations pétrolières <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong>, il est estimé que le déficit<br />
<strong>du</strong> compte courant a nettement diminué à 19% <strong>du</strong> PIB pendant que le compte commercial passait<br />
à un excédent considérable d’environ 675 milliards de FCFA. Les estimations montrent des<br />
excédents commerciaux énormes et décroissants qui persisteront à moyen terme avec 2005<br />
comme année record des exportations pétrolières. Ces excédents dépendront naturellement des<br />
cours internationaux <strong>du</strong> pétrole et des réserves pétrolières <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong> et le profil de leur<br />
exploitation 21 . Les mouvements dans le compte courant seraient influencés par cette évolution.<br />
Sur la base des prévisions actuelles, le déficit <strong>du</strong> compte courant diminuerait à environ 4% <strong>du</strong><br />
PIB d’ici 2008.<br />
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21 Le DSRP prévoit que les réserves pétrolières seront d’un milliard de barils et que la pro<strong>du</strong>ction pétrolière baissera<br />
de 0,7% par an au cours de la période 2005-2009.<br />
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