(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

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09.02.2015 Views

contribué à ces résultats. Le taux d’inflation a chuté à 5,2% en 2002, et devint négatif entre 2003 et 2004 respectivement aux taux de 1,8% et de 4,8%, en raison de la baisse des prix des denrées alimentaires liée à une production agricole favorable, d’une politique monétaire rigoureuse de la Banque Centrale régionale et d’un taux de change relativement élevé compte tenu de l’appréciation sensible de l’Euro. Selon les estimations, l’inflation moyenne annuelle augmentera de 3% par an pendant la période 2005-2008, conformément à l’objectif consistant à éviter la détérioration accrue de la compétitivité extérieure (voir analyse sur la compétitivité plus loin dans le chapitre). Figure 1.2 Inflation des prix à la consommation, 1994-2004 (Pourcentage moyen annuel) 50 40 30 20 10 0 -10 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Inflation Linear (Inflation) Source: FMI _____PIB_____ Linéaire (Inflation) Main d’œuvre et emploi L’analyse de l’activité de la main d’œuvre au Tchad est entravée par l’irrégularité, la fragmentation et parfois le manque de fiabilité des informations statistiques nationales. Des données non scientifiques prévoient une augmentation du taux de chômage. L’économie demeure non compétitive et manque de capacité pour attirer et générer suffisamment des échanges commerciaux, des investissements et des technologiques nouvelles. De nombreuses difficultés empêchent le développement rapide du secteur privé. La récente croissance n’a pas été suffisamment forte ou répandue pour favoriser la création rapide d’emplois et la réduction du taux de chômage, en dépit des récentes dépenses élevées sur l’activité de construction. Ces indications, de même que le caractère informel du marché de l’emploi, prévoient un taux de chômage élevé. Il importe de relever que le caractère capitalistique de la production dans le vaste secteur pétrolier enclavé pourrait également créer quelques emplois dans l’avenir. Au cas où le 6

gouvernement poursuivrait avec succès sa volonté d’appliquer des politiques de croissance dans les secteurs à fortes possibilités d’emplois— en particulier l’augmentation de la compétitivité; la réduction des barrières légales et juridiques au développement du secteur privé; le renforcement de la gestion du secteur public, principalement en ce qui concerne la prestation des services publics essentiels; et l’utilisation judicieuse des recettes pétrolières, le Tchad aurait la possibilité de réaliser une croissance significative et de générer considérablement les emplois dans les années à venir,. Le développement et la diversification des secteurs non pétroliers, comprenant les réformes rapides et appropriées dans les secteurs du coton, dans le secteur financier, et en matière de gouvernance, sont d’une importance capitale. Finances publiques. Au cours des récentes années, les résultats financiers ont été mitigés. Des contrôles rigoureux des dépenses de fonctionnement et l’amélioration de l’administration fiscale ont en général amélioré la situation fiscale du Tchad 9 . Le solde sur une base d’engagement et hors subventions, a moyennement et progressivement diminué pendant la période 1994-1999. Toutefois, pendant la phase de construction du projet pétrolier de Doba, la situation fiscale a eu une tendance expansionniste caractérisée par des déficits élevés et décroissants. Les exonérations des droits à l’importation des produits pétroliers ont entraîné la baisse des recettes pendant que les dépenses relatives à la sécurité provoquaient une forte augmentation des dépenses globales. En conséquence, le déficit global, sur une base d’engagement et hors subventions, est passé à une moyenne d’environ 12,0% du PIB pendant la période 2000-2002, partant d’une moyenne de près de 9,0% au cours des trois années précédentes. En 9 dépit des recettes pétrolières pendant la seconde moitié de l’année 2003 qui ont amélioré modestement les recettes, le déficit fiscal a augmenté davantage à un taux de près de 14% du PIB étant donné que les dépenses étaient supérieures à l’accroissement des recettes. Figure 1.3 Déficit fiscal global, 1994-2004 (Pourcentage du PIB, hors subventions) 9 Le Tchad a signé un accord avec le Fonds dans le cadre de la Facilité de croissance et de réduction de la pauvreté (PRGF), couvrant la période de 2000-2003 et étendue à janvier 2004. L’objectif visé était de renforcer l’administration fiscale et douanière et de développer les capacités managériales afin de gérer les recettes pétrolières intervenues dès fin 2003. 7

contribué à ces résultats. Le taux d’inflation a chuté à 5,2% en 2002, et devint négatif entre 2003<br />

et 2004 respectivement aux taux de 1,8% et de 4,8%, en raison de la baisse des prix des denrées<br />

alimentaires liée à une pro<strong>du</strong>ction agricole favorable, d’une politique monétaire rigoureuse de la<br />

Banque Centrale régionale et d’un taux de change relativement élevé compte tenu de<br />

l’appréciation sensible de l’Euro. Selon les estimations, l’inflation moyenne annuelle augmentera<br />

de 3% par an pendant la période 2005-2008, conformément à l’objectif consistant à éviter la<br />

détérioration accrue de la compétitivité extérieure (voir analyse sur la compétitivité plus loin dans<br />

le chapitre).<br />

Figure 1.2<br />

Inflation des prix à la consommation, 1994-2004<br />

(Pourcentage moyen annuel)<br />

50<br />

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1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

Inflation<br />

Linear (Inflation)<br />

Source: FMI<br />

_____PIB_____ Linéaire (Inflation)<br />

Main d’œuvre et emploi L’analyse de l’activité de la main d’œuvre au <strong>Tchad</strong> est entravée par<br />

l’irrégularité, la fragmentation et parfois le manque de fiabilité des informations statistiques<br />

nationales. Des données non scientifiques prévoient une augmentation <strong>du</strong> taux de chômage.<br />

L’économie demeure non compétitive et manque de capacité pour attirer et générer suffisamment<br />

des échanges commerciaux, des investissements et des technologiques nouvelles. De nombreuses<br />

difficultés empêchent le développement rapide <strong>du</strong> secteur privé. La récente croissance n’a pas été<br />

suffisamment forte ou répan<strong>du</strong>e pour favoriser la création rapide d’emplois et la ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong><br />

taux de chômage, en dépit des récentes dépenses élevées sur l’activité de construction. Ces<br />

indications, de même que le caractère informel <strong>du</strong> marché de l’emploi, prévoient un taux de<br />

chômage élevé. Il importe de relever que le caractère capitalistique de la pro<strong>du</strong>ction dans le vaste<br />

secteur pétrolier enclavé pourrait également créer quelques emplois dans l’avenir. Au cas où le<br />

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