(EDIC) du Tchad - International Trade Centre
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Figure 1.1<br />
Croissance <strong>du</strong> PIB réel, 1994-2004 (pourcentage)<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
-5<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />
GDP<br />
Linear (GDP)<br />
_____PIB_____ Linéaire (PIB)<br />
i. Source: FMI.<br />
Sur la base des estimations préliminaires, l’expansion économique s’est poursuivie à un rythme<br />
rapide d’environ 31% en 2004, essentiellement en raison des activités de pro<strong>du</strong>ction et<br />
d’exportation <strong>du</strong> secteur pétrolier. Ceci a marqué la première année pleine pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> pétrole<br />
de Doba. L’économie non pétrolière a connu un léger ralentissement, avec un taux de croissance<br />
de 1,9%, inférieur à 3,5% enregistré en 2003. Le ralentissement de la pro<strong>du</strong>ction agricole<br />
s’explique essentiellement par l invasion des criquets, la faible pluviométrie, et la faible demande<br />
locale.<br />
D’après les estimations, cette période de croissance économique rapide devra s’arrêter en début<br />
2006, quand la croissance globale <strong>du</strong> PIB va se situer en dessous de 4% de 2006 à 2008, au fur et<br />
à mesure que la pro<strong>du</strong>ction pétrolière diminuera. L’activité non pétrolière augmentera d’environ<br />
5,4% par an à moyen terme. Ces projections ne prennent pas en compte les recettes pétrolières<br />
qui pourraient résulter de nouvelles explorations ou de gisements satellitaires. La croissance non<br />
pétrolière sera essentiellement guidée des gains de pro<strong>du</strong>ctivité résultant des réformes dans le<br />
secteur de l’énergie et <strong>du</strong> coton, ainsi qu’à l’investissement accru dans le domaine<br />
infrastructurel.<br />
Inflation. Les pressions inflationnistes étaient fortes en 2001 avec un consumer price index (CPI<br />
) indice de consumation des prix d‘environ 12,4%, nettement supérieur à 3,8% en 2000, sur une<br />
base moyenne annuelle. C’est la plus grande augmentation des prix depuis 1994, quand la<br />
dévaluation <strong>du</strong> FCFA a propulsé les prix à la consommation de plus de 40%. L’inflation accrue<br />
des prix des denrées alimentaires et la pro<strong>du</strong>ctivité considérable ont dans une large mesure<br />
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