09.02.2015 Views

(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

La bonne tenue de ce pro<strong>du</strong>it sur le marché international fait de cette denrée un instrument de<br />

choix dans la ré<strong>du</strong>ction de la pauvreté et la protection de l’environnement. Elle constitue une<br />

source de revenus pour les agriculteurs en saison sèche, surtout pour les femmes qui s’occupent<br />

<strong>du</strong> nettoyage et <strong>du</strong> triage avant le transport pour N’Djamena. Sa demande est très élevée, et elle<br />

contribue à la survie d’environ 200 000 personnes au <strong>Tchad</strong>. Le gommier sert à la conservation<br />

<strong>du</strong> sol dans les zones semi-arides, empêche l’érosion, maintient l’azote dans le sol et l’alimente<br />

en protéines. En plus, il sert à la pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> fourrage et est utilisé comme bois de chauffage. Il<br />

résiste à la sécheresse et aux variations de la pluviosité au cours de l’année.<br />

A l’instar <strong>du</strong> coton, la culture d’arachide est une vieille tradition au <strong>Tchad</strong>. Contrairement à<br />

d’autres pays africains pro<strong>du</strong>cteurs d’arachides, cette culture n’est pas destinée à l’exportation,<br />

mais plutôt à la génération de revenus supplémentaires dans des régions peu favorables à la<br />

culture <strong>du</strong> coton. Dans les années 50 et 60, la culture de l’arachide était surtout encouragée dans<br />

la région sud-sahélienne (Guera, Salamat et Chari-Baguirmi) et à la lisière de la région<br />

soudanaise en majorité pro<strong>du</strong>ctrice de coton. La culture d’arachide ne s’est pas développée dans<br />

la région sahélienne et restait, jusqu’à la fin des années 70, une culture de subsistance secondaire.<br />

Cette culture était encouragée en partie par souci de diversification, lorsque les agriculteurs<br />

commencèrent à redouter une trop grande dépendance à l’égard <strong>du</strong> coton qui ne se vendait plus<br />

bien à cause de la mauvaise gestion de Cotontchad. Aujourd’hui, l’arachide est devenue une<br />

culture de rente au sens plein <strong>du</strong> terme, avec de grandes perspectives de développement. Les<br />

filières de la gomme arabique et de l’arachide sont un exemple de réussite qui démontre la<br />

possibilité de développer une in<strong>du</strong>strie privée, même dans des conditions climatiques les plus<br />

rigoureuses. Les problèmes que connaissent ces filières sont inhérents aux difficultés même de<br />

l’in<strong>du</strong>strie tchadienne, notamment l’incertitude au sujet de la propriété foncière, les taxes<br />

exorbitantes, ainsi que l’incapacité de l’Etat à promouvoir la recherche, à vulgariser les<br />

connaissances, et à veiller au respect des normes et pratiques relatives à l’attribution des marchés<br />

(la lutte contre la fraude notamment). Ainsi la section 8.2 est consacrée à la gomme arabique; ses<br />

potentialités, les contraintes de développement <strong>du</strong> secteur et les perspectives d’accroissement des<br />

exportations. La section 8.3 traite des contraintes et des perspectives de la filière arachide alors<br />

que la section 8.4 est un résumé des contraintes de la pro<strong>du</strong>ction et de la diversification des<br />

exportations.<br />

8.2 Gomme arabique<br />

a. 8.2.1 Situation<br />

pharmaceutiques, chimiques et cosmétiques.<br />

129

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!