(EDIC) du Tchad - International Trade Centre
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Usage<br />
Tableau 7.6<br />
Retrait par usage des eaux de surface au <strong>Tchad</strong><br />
Consommation de l’eau de Prévisions indicatives<br />
surface (Mm 3 /an) en 2000 Exercice 2020 (Mm 3 /an)<br />
Hydraulique villageoise 1 0<br />
Hydraulique urbaine 1 0<br />
Hydraulique in<strong>du</strong>strielle 2 3,5<br />
Bétail 57 120<br />
Agriculture 800 1.727<br />
Total 861 1.850<br />
Source: SDEA 2001<br />
Ces données ne prennent pas en compte la consommation des pays voisins (RCA, Nigeria et<br />
Cameroun qui utilisent aussi les eaux qui coulent vers le lac <strong>Tchad</strong>)<br />
Utilisation des eaux souterraines. Les eaux souterraines constituent la première source<br />
d’approvisionnement des centres urbains et sont déterminantes pour les activités pastorales dans<br />
le Nord et l’Est <strong>du</strong> pays. On estime à 167 m3 le volume destiné à l’irrigation dans ces zones<br />
(SDEA, 2001).<br />
Partage des ressources hydrauliques La majorité de l’eau de surface <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong> est<br />
transfrontalière parce que les bassins de ses affluents le Chari et le Logone sont situés en RCA.<br />
En outre, le Bas-Chari et le Bas-Logone longent la frontière <strong>du</strong> Cameroun, et le lac <strong>Tchad</strong> prend<br />
pied dans quatre pays. Le statut transfrontalier de ces écosystèmes aquatiques et les ressources<br />
qu’on en tire est souvent source de confusion. C’est précisément le cas avec la pêche dans le lac<br />
<strong>Tchad</strong>, en ce sens qu’il est difficile de démarquer les portions de chaque Etat. Parfois, la<br />
pro<strong>du</strong>ction provenant d’un écosystème est confon<strong>du</strong>e à celle d’un pays donné.<br />
De même les eaux souterraines s’étendent sur plusieurs Etats, bien que de manière moins<br />
perceptible. Il serait intéressant de mener des études pour évaluer l’utilisation de l’eau par les<br />
différents Etats.<br />
Traités internationaux. Inclure la partie tchadienne <strong>du</strong> lac <strong>Tchad</strong> et le lac Fitri dans la<br />
Convention Ramsar sur les terres humides, convention certes importante sur le plan international,<br />
ne saurait constituer une base de gestion des eaux de surface. Car cette convention n’est qu’une<br />
série de commentaires et des études relatives à la conservation de la biodiversité. A long terme,<br />
une meilleure connaissance des écosystèmes aquatiques pourra améliorer leur gestion. Il faut<br />
noter que le lac Fitri jouit <strong>du</strong> statut de réserve de biosphère.<br />
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