(EDIC) du Tchad - International Trade Centre
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Produits Tableau 7.4 Contribution du secteur bétail aux recettes fiscales, exercice 2003 Quantités déclarées Quantité Valeur imposable Taxes collectées © Taux implicite () Bétail 510 222 856 (a) 15 697 1 582 10,1 Autres 863 91 402 (b) 33 024 641 1,9 Total 1 373 48 721 2 223 4,6 En millions d’Euro 3,39 Source: Direction générale des Douanes Observations (a) Têtes (b) Tonnes © Million CFA Selon les chiffres de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de l’Artisanat, les frais d’exportation du bétail s’élèvent à 13.465 FCFA par tête, auxquels il faut ajouter un prélèvement de 6.600 FCFA. S’il est vrai que le transport d’une tête de bétail coûte 25.000 FCFA de la frontière nigériane à Lagos, il faut reconnaître que les impôts reviennent pratiquement à deux fois le coût du transport sur le territoire nigérian. Les coûts liés à la marche à pied au Tchad ne sont pas comptabilisés. Au Cameroun il existe des charges additionnelles, la fameuse taxe transfrontalière de 60.000 FCFA et la taxe de l’eau de 35.000 FCFA par troupeau. Par ailleurs, les actes de corruption sont courants et peuvent atteindre 15.000 FCFA par tête de bétail. Enfin la question de la sécurité demeure inquiétante, en particulier depuis l’agression mortelle de 10 éleveurs sur le territoire camerounais. Des pratiques commerciales rudimentaires . Le bétail destiné à l’exportation est pour l’essentiel acheté sur pied. Les contraintes sont liées au prix de transport aerien excessif,la faiblesse des operateurs economiques et accessoirement, parce qu’il n’existe pas un abattoir et une industrie frigorifique conséquente . 28 L’abatoir Frigorifique de Farcha qui n’a jamais fermé ses portes et cessé de travailler se trouve etre entre les mains des operateurs econimques tchadiens sous contart de gestion privée.Les intermédiaires sont peu nombreux. Seules quatre sociétés immatriculées ont une licence pour l’exportation, ce qui veut dire que le secteur évolue de maniere peu organisée. Il existe également quatre portes de sortie vers le Nigeria, via le Cameroun. On ne dispose pas d’assez d’informations sur les portes de sortie vers la Libye et le Soudan. La viande destinée au marché intérieur est traitée dans des aires d’abattages et abattoirs 28 Plus de 100 tonnes de viande boucanée ont été exportées vers le Nigeria au cours de la période 1999-2002, soit une moyenne de 30 tonnes l’an. L’exportation de la viande congelée (la viande de bœuf essentiellement) pratiquée avant la fermeture de l’abattoir Farcha était destinée à la RCA, au Gabon, au Congo, à la Côte d’Ivoire (environ 900 tonnes exportées entre 1999 et 2001, c'est-à-dire les dernières années avant la fermeture) 116
privés peu indiqués et dont les conditions d’hygiene meritent d’etre revues ;. Cet état de chose, qui traduit certes le dynamisme de l’initiative privée dans une économie en construction, constitue cependant une faiblesse dont il importe d’y remedier. Forte concentration des exportations vers les pays voisins. Le tchadien a une habitude alimentaire portée sur la viande et les produits animaux. Cependant avec les dernieres sécherésses qui ont decimé,pour l’essentiel le cheptel , la viande devient de plus en plus un produit inacessible a beaucoup des menages surtout ceux dont le pouvoir d’achat en limite la quantité a consomer. le marché intérieur, dont on ignore l’importance par manque de statistiques, est moins développé. Les exportations sont beaucoup plus régionales, la grande majorité étant destinée au Nigeria. La Libye importe surtout les petits ruminants (27%) et les chameaux (14%). Enfin, le Cameroun importe moins de 5% du bétail, bien loin derrière le Nigeria et 13% de petits ruminants. iii. 7.2.3 Des reformes en perspective L’élevage conduit dans des etablissements particuliers au Tchad, bien que faible, a pu démontrer, de manière remarquée, sa détermination à affronter les difficultés. C’est donc dire qu’il suffit d’un peu de volonté pour que ce secteur connaisse un essor prodigieux, bien que tout laisse croire que l’élevage du bétail va demeurer dans le traditionel au cours des années à venir. Au moment où les conflits récurrents naissent au sujet de l’utilisation des ressources limitées que sont les terres et l’eau et qui sont susceptibles de fragiliser la stabilité sociale nécessaire à l’épanouissement des transactions qui s’articulent sur la confiance et les accords tacites, le gouvernement doit jouer un rôle central dans la résolution des conflits et la codification des transactions commerciales. Il doit aussi avoir à cœur le développement des infrastructures de base et des équipements publiques nécessaires au développement de l’élevage, au lieu d’adopter des comportements voraces jusque-là observés. 7.3. Pêche 7.3.1 Situation contextuelle ii) Importante source de revenus et d’emplois pour les ménages pauvres Dans la sous-région de la Commission du Basin du Lac Tchad (CBLT), la pêche est une importante source de revenus et d’emplois. Plus de 300 000 personnes ont la pêche pour principale source de revenus dans les pays de la CBLT) 29 . Selon des chiffes de l’exercice 29 Les pays membres de la CBLT sont: Cameroun, RCA, Tchad, Niger et Nigeria 117
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Taux<br />
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Bétail 510 222 856 (a) 15 697 1 582 10,1<br />
Autres 863 91 402 (b) 33 024 641 1,9<br />
Total 1 373 48 721 2 223 4,6<br />
En millions<br />
d’Euro 3,39<br />
Source: Direction générale des Douanes<br />
Observations<br />
(a) Têtes<br />
(b) Tonnes<br />
© Million CFA<br />
Selon les chiffres de la Chambre de Commerce, d’In<strong>du</strong>strie et de l’Artisanat, les frais<br />
d’exportation <strong>du</strong> bétail s’élèvent à 13.465 FCFA par tête, auxquels il faut ajouter un prélèvement<br />
de 6.600 FCFA. S’il est vrai que le transport d’une tête de bétail coûte 25.000 FCFA de la<br />
frontière nigériane à Lagos, il faut reconnaître que les impôts reviennent pratiquement à deux fois<br />
le coût <strong>du</strong> transport sur le territoire nigérian. Les coûts liés à la marche à pied au <strong>Tchad</strong> ne sont<br />
pas comptabilisés. Au Cameroun il existe des charges additionnelles, la fameuse taxe<br />
transfrontalière de 60.000 FCFA et la taxe de l’eau de 35.000 FCFA par troupeau. Par ailleurs, les<br />
actes de corruption sont courants et peuvent atteindre 15.000 FCFA par tête de bétail. Enfin la<br />
question de la sécurité demeure inquiétante, en particulier depuis l’agression mortelle de 10<br />
éleveurs sur le territoire camerounais.<br />
Des pratiques commerciales rudimentaires . Le bétail destiné à l’exportation est pour<br />
l’essentiel acheté sur pied. Les contraintes sont liées au prix de transport aerien excessif,la<br />
faiblesse des operateurs economiques et accessoirement, parce qu’il n’existe pas un abattoir et<br />
une in<strong>du</strong>strie frigorifique conséquente . 28 L’abatoir Frigorifique de Farcha qui n’a jamais fermé<br />
ses portes et cessé de travailler se trouve etre entre les mains des operateurs econimques<br />
tchadiens sous contart de gestion privée.Les intermédiaires sont peu nombreux. Seules quatre<br />
sociétés immatriculées ont une licence pour l’exportation, ce qui veut dire que le secteur évolue<br />
de maniere peu organisée. Il existe également quatre portes de sortie vers le Nigeria, via le<br />
Cameroun. On ne dispose pas d’assez d’informations sur les portes de sortie vers la Libye et le<br />
Soudan. La viande destinée au marché intérieur est traitée dans des aires d’abattages et abattoirs<br />
28 Plus de 100 tonnes de viande boucanée ont été exportées vers le Nigeria au cours de la période 1999-2002, soit une<br />
moyenne de 30 tonnes l’an. L’exportation de la viande congelée (la viande de bœuf essentiellement) pratiquée avant<br />
la fermeture de l’abattoir Farcha était destinée à la RCA, au Gabon, au Congo, à la Côte d’Ivoire (environ 900 tonnes<br />
exportées entre 1999 et 2001, c'est-à-dire les dernières années avant la fermeture)<br />
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