(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

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09.02.2015 Views

former également quelques formateurs locaux (le cas échéant en collaboration avec une ONG telle que APICA). Le matériel et la connexion à l’Internet y compris les dépenses qui en découlent seront couverts par le projet. Le voyage à l’étranger sera accordé aux exportateurs d’œuvres d’art afin qu’ils prennent part aux évènements promotionnels et puissent rencontrer les potentiels clients. Mise à la disposition du MCIA des statistiques commerciales par le Ministère des Finances. On espère que le Conseil National des Exportations, pendant qu’il sera en activité, va résoudre ces problèmes et améliorer la coordination des efforts entre plusieurs ministères. Jusqu’alors, on recommande que le Ministère des Finances mette à la disposition du MCIA les statistiques commerciales fiables afin de lui permettre de mener à bien ses missions et d’éviter la duplication des efforts et la dilapidation des ressources. Renforcement du MCIA et de la Direction du Commerce Extérieur du MCIA. Ceux-ci manquent actuellement de personnel et de ressources pour mener à bien leurs missions (manque d’équipement moderne des TI), notamment le monitoring très difficile des questions OMC et la formulation de la politique commerciale. Le CCMIA doit également être renforcé en raison de son manque de personnel, du sous équipement, et du manque des compétences nécessaires pour fournir un appui réel à la communauté exportatrice. Il est également recommandé que l’OMC crée un Centre de Référence pour le Système de Commerce Multilatéral (SCM) au sein de la Direction. Enfin, on recommande que la formation supplémentaire tant en SCM qu’en questions de développement d’exportation soit organisée pour tout le personnel technique de la Direction Création d’une cellule de normalisation et de contrôle de qualité au MCIA ou à la Chambre de Commerce. En tant que membre de l’OMC, le Tchad est appelé à créer un centre national de renseignements SPS/TBT. On recommande qu’au moins trois personnels qualifiés soient recrutés et une documentation ainsi qu’un équipement des IT appropriés soient fournis par le MCIA et la Chambre de Commerce afin de créer une cellule au sein du Ministère qui pourra devenir le noyau du futur Centre de Normalisation et de Contrôle de la Qualité du Tchad. Cette cellule pourrait: (i) fonctionner comme un service de coordination pour la formulation et la validation des normes nationales (même en adoptant simplement les normes internationales existantes); (ii) assister les entreprises exportatrices dans la mise en application des normes internationales existantes; (iii) assister les autres institutions gouvernementales (telles que la Direction spécialisée du Ministère de l’Agriculture) à valider les certificats phytosanitaires pour l’exportation; et (iv) servir de centre national de renseignements pour les questions SPS/TBT. Renforcement de la CCIAMA, qui est sous équipée en personnel et en matériel et manque de compétences nécessaires pour fournir un appui réel à la communauté exportatrice. Il est recommandé que des cours pratiques de courte durée sur les techniques de gestion en matière d’exportation soient introduits afin de combler le vide sur le terrain. Ces cours pourront être 92

destinés aux cadres exportateurs existants et futurs des secteurs formels et informels. Ils pourront être organisés en collaboration avec les institutions de formation existantes telles que le CEFOD et le CFPP de la CCIAM. Il est également recommandé que des efforts soient coordonnés avec le projet STEP de la SFI afin d’incorporer des éléments de techniques de gestion des exportations dans leurs cours. 6.5 Climat d’Investissement 6.5.1 FDI au Tchad Plusieurs facteurs expliquent l’inefficacité du FDI au Tchad, les plus importants étant: (i) la portée économique limitée d’un pays de 9,5 millions d’habitants classé parmi les pays ayant les plus faibles revenus par habitant, et le plus faible pouvoir d’achat avec un PIB d’environ 4,2 milliards USD en 2004 16 ; (ii) le marché désorganisé dominé par le secteur public, avec un manque criard de main d’œuvre qualifiée pour l’investissement privé; (iii) le manque d’infrastructures physiques locales et administratives en raison des problèmes de gouvernance et de gestion économique; (iv) la politique d’investissement peu transparente basée sur un cadre institutionnel et réglementaire entravé par une pratique informelle; (v) Le gouvernement et les sociétés publiques lourdement endettées, situation susceptible de faire fuir les investisseurs et (vi) l’incertitude du climat politique, qui a un effet dissuasif pour les investissements tant au niveau national que régional. Credit Risk International présente le Tchad, tout comme le CONGO, comme pays à « haut risque »; le Cameroun et le Gabon, pays à « risque modéré », la Guinée équatoriale, pays à « assez haut risque « et la République centrafricaine, pays à « très haut risque « . 6.5.2 Cadre général d’investissement Le Tchad a une économie de marché basée sur la libre entreprise et une monnaie stable. Une analyse systématique des critères dont on se sert généralement pour mesurer la libéralisation économique et l’application qui en résulte mène à des conclusions très mitigées. Nécessité de simplification et d’actualisation des lois et procédures commerciales existantes. La grande nécessité de simplifier et d’actualiser les lois et procédures s’impose, notamment l’abrogation des lois obsolètes et l’introduction d’une discipline rigoureuse, d’une coordination efficiente et d’une transparence totale. L’effectivité des mesures adoptées dépendra essentiellement de la capacité de l’administration tchadienne à préparer, exécuter et gérer le processus. Toutefois, les investisseurs continuent à faire face à beaucoup de difficultés en raison de l’application chaotique et de l’interprétation discrétionnaire du Code des Investissements, et 16 Rapport de Développement mondial (2004). 93

former également quelques formateurs locaux (le cas échéant en collaboration avec une ONG<br />

telle que APICA). Le matériel et la connexion à l’Internet y compris les dépenses qui en<br />

découlent seront couverts par le projet. Le voyage à l’étranger sera accordé aux exportateurs<br />

d’œuvres d’art afin qu’ils prennent part aux évènements promotionnels et puissent rencontrer les<br />

potentiels clients.<br />

Mise à la disposition <strong>du</strong> MCIA des statistiques commerciales par le Ministère des Finances.<br />

On espère que le Conseil National des Exportations, pendant qu’il sera en activité, va résoudre<br />

ces problèmes et améliorer la coordination des efforts entre plusieurs ministères. Jusqu’alors, on<br />

recommande que le Ministère des Finances mette à la disposition <strong>du</strong> MCIA les statistiques<br />

commerciales fiables afin de lui permettre de mener à bien ses missions et d’éviter la <strong>du</strong>plication<br />

des efforts et la dilapidation des ressources.<br />

Renforcement <strong>du</strong> MCIA et de la Direction <strong>du</strong> Commerce Extérieur <strong>du</strong> MCIA. Ceux-ci<br />

manquent actuellement de personnel et de ressources pour mener à bien leurs missions (manque<br />

d’équipement moderne des TI), notamment le monitoring très difficile des questions OMC et la<br />

formulation de la politique commerciale. Le CCMIA doit également être renforcé en raison de<br />

son manque de personnel, <strong>du</strong> sous équipement, et <strong>du</strong> manque des compétences nécessaires pour<br />

fournir un appui réel à la communauté exportatrice. Il est également recommandé que l’OMC<br />

crée un <strong>Centre</strong> de Référence pour le Système de Commerce Multilatéral (SCM) au sein de la<br />

Direction. Enfin, on recommande que la formation supplémentaire tant en SCM qu’en questions<br />

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Création d’une cellule de normalisation et de contrôle de qualité au MCIA ou à la Chambre<br />

de Commerce. En tant que membre de l’OMC, le <strong>Tchad</strong> est appelé à créer un centre national de<br />

renseignements SPS/TBT. On recommande qu’au moins trois personnels qualifiés soient recrutés<br />

et une documentation ainsi qu’un équipement des IT appropriés soient fournis par le MCIA et la<br />

Chambre de Commerce afin de créer une cellule au sein <strong>du</strong> Ministère qui pourra devenir le noyau<br />

<strong>du</strong> futur <strong>Centre</strong> de Normalisation et de Contrôle de la Qualité <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong>. Cette cellule pourrait: (i)<br />

fonctionner comme un service de coordination pour la formulation et la validation des normes<br />

nationales (même en adoptant simplement les normes internationales existantes); (ii) assister les<br />

entreprises exportatrices dans la mise en application des normes internationales existantes; (iii)<br />

assister les autres institutions gouvernementales (telles que la Direction spécialisée <strong>du</strong> Ministère<br />

de l’Agriculture) à valider les certificats phytosanitaires pour l’exportation; et (iv) servir de centre<br />

national de renseignements pour les questions SPS/TBT.<br />

Renforcement de la CCIAMA, qui est sous équipée en personnel et en matériel et manque de<br />

compétences nécessaires pour fournir un appui réel à la communauté exportatrice. Il est<br />

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d’exportation soient intro<strong>du</strong>its afin de combler le vide sur le terrain. Ces cours pourront être<br />

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