(EDIC) du Tchad - International Trade Centre

promoteurs et entre prestataires de service et usagers; (iii) organiser des missions commerciales,
économiques ou d’information pour ses ressortissants 15 sur la possibilité d’obtenir des
subventions ou l’appui du gouvernement ou d’un organisme quelconque.
La CCIAMA compte 15 agents qualifiés; l’une de ses cinq directions, la Centrale de Formation
Professionnelle et de Perfectionnement (CFP), assure la formation en matière de gestion. Son
centre d’information et de documentation a publié en 2003 un Bulletin bilingue d’Informations
économiques et des Affaires en français et en arabe. La Chambre manque de personnels qualifiés
et de ressources, d’où son incapacité à assurer des services de qualité aux exportateurs. 40% des
ressources financières de la CCIAMA proviennent des 7% de remboursement de taxes payées sur
la patente par toutes les sociétés de négoce et les 60% restants proviennent des dons et autres
contributions. Les frais de scolarité couvrent le budget du centre de formation. Par le passé, la
CCIAMA bénéficiait de l’aide octroyée par le PNUD, mais cette aide n’est plus accordée. En
2003, la CCIAMA a reçu un don de la Banque mondiale de l’ordre de 460.000 USD pour un
projet de formation de deux ans nouvellement lancé (2004/2005) destinés aux sociétés pouvant
travailler en sous-traitance pour le consortium pétrolier.
Cibles des Programmes de Promotion de l’Exportation. Les programmes de promotion de
l’exportation ci-dessus décrits visent un secteur privé émergent comprenant des entreprises assez
formelles telles que Cotontchad, les moyennes entreprises représentées par la CCIAMA qui
regroupe 13 petites et moyennes entreprises formelles, dont la moitié est engagée dans la filière
gomme arabique et les autres dans diverses activités notamment l’exportation du cuir et des
peaux, du bétail, de l’huile végétale, de la graine de sésame, ainsi que le secteur informel. Bien
qu’aucune donnée tout à fait fiable sur le secteur informel ne soit disponible, on estime à 1000 le
nombre des artisans.
ii) Principaux problèmes identifiés
Le financement des transactions commerciales, en particulier le manque de
préfinancement, constituait la principale revendication des entreprises exportatrices. Elles ont
précisé qu’elles éprouvaient beaucoup de difficultés à obtenir des crédits d’exportation auprès des
banques commerciales et, quand bien même elles parvenaient à les obtenir, le taux d’intérêt à
payer oscillait entre 15 et 20%.
Les entreprises exportatrices ont indiqué qu’elles étaient obligées de rechercher d’autres
sources de financement. L’autofinancement est la source la plus sûre mais reste pour plusieurs
d’entre elles très limité. Quelques sociétés exportatrices de la gomme arabique obtiennent des
crédits de leurs clients d’outre-mer avec lesquels ils ont noué des relations de confiance mutuelle
15 Lois régissant la CCIAMA, juillet 1994
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