(EDIC) du Tchad - International Trade Centre
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création d’un port sec à Ngaoundere. Comme indiqué ci-dessus, le transit des conteneurs des<br />
bateaux, au port de Douala, à la gare terminus de Ngaoundere représente la grande partie des<br />
coûts élevés et longs retards enregistrés le long de la chaîne logistique <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong>. Ceci est<br />
paradoxal dans la mesure où les opérations <strong>du</strong> terminal à conteneurs sont gérées par des<br />
opérateurs internationaux compétents qui sont d’ailleurs associés au sein d’un même groupe. A<br />
Douala, les marchandises en transit sont soumises aux procé<strong>du</strong>res semblables à celles appliquées<br />
aux marchandises dédouanées au Cameroun.<br />
Les initiatives courantes de facilitation sous l’autorité <strong>du</strong> GUCE et les douanes, telles que<br />
SYDONIA ou le guichet unique automatisé, auront des effets positifs sur le transit, en particulier<br />
lorsque l’automation arrivera au nord <strong>du</strong> Cameroun. Par ailleurs, d’autres effets seront enregistrés<br />
en révisant les procé<strong>du</strong>res applicables aux marchandises en transit:<br />
Techniquement, il n’est pas raisonnable que les procé<strong>du</strong>res relatives aux marchandises en<br />
transit soient aussi longues que celles des marchandises localement dédouanées.<br />
Les opérateurs <strong>du</strong> terminal ferroviaire ont la capacité et l’expérience pour déplacer<br />
rapidement et efficacement les conteneurs en transit à Ngaoundere,<br />
En ce qui concerne la douane, le trafic vers Ngaoundere est tout à fait sûr 49 en raison de la<br />
qualité des opérations de CAMRAIL, <strong>du</strong> niveau de sécurité à Ngaoundere et <strong>du</strong> fait que la<br />
plupart des opérations de transit sont gérées par quelques transitaires qui offrent toutes les<br />
garanties de professionnalisme et de solvabilité.<br />
Il est donc tout à fait possible de proposer des options rapides de navette pour les<br />
conteneurs en transit entre Douala et Ngaoundere. Une telle option est exécutée avec succès entre<br />
le port de Mombassa au Kenya et Kampala en Ouganda, quoique les conditions de transit ne<br />
soient pas meilleurs là-bas qu’au Cameroun. Cette solution dépend des négociations entre<br />
quelques parties —la douane, l’opérateur <strong>du</strong> terminal à conteneurs de Douala, CAMRAIL et les<br />
principaux transitaires. A la lumière des expériences similaires, on peut s’attendre à la facilitation<br />
des services de navette rapides par l’affectation des « agents de liaison, « y compris les<br />
<strong>Tchad</strong>iens, à Douala pour faciliter la ventilation des informations concernant les conteneurs en<br />
transit.<br />
Renforcement <strong>du</strong> chemin de fer et de toute autre infrastructure. La société des chemins de<br />
fer <strong>du</strong> Cameroun est indispensable pour le nord Cameroun et les deux pays sans littoral. Au<br />
regard de l’âge des infrastructures, et en particulier celles entre Yaoundé et Belabo, de très<br />
importantes mesures de réhabilitation seront nécessaires pour assurer la qualité et la continuité<br />
des opérations. Malheureusement, les plans de réhabilitation connaissent un blocage en raison<br />
d’un désaccord entre l’Etat et l’opérateur quant à savoir laquelle des parties est responsable des<br />
49 BGFT ne partage pas cet avis et entend étendre le processus des documents de transit au transport ferroviaire. Ce<br />
plan n’est ni fondamentalement justifié ni logique par rapport aux pratiques internationales par lesquelles le transit<br />
ferroviaire est reconnu comme étant plus sûr que le transit routier et prévoit que les autorités douanières n’exigent<br />
pas les garanties bancaires y relatives.<br />
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