(EDIC) du Tchad - International Trade Centre
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agents (pour 50% des importations tchadiennes) et le Rwanda 200 (pour le même niveau<br />
d’importations que le <strong>Tchad</strong>).<br />
Une telle pletore de personnel sur le terrain, a un impact négatif sur les usagers. De nombreuses<br />
étapes procé<strong>du</strong>rales sont unitelement crées et maintenues augmentant de ce fait le nombre<br />
d’agents impliqués. Les procé<strong>du</strong>res sont partiellement informatisées pour ce qui est des<br />
conteneurs. Le logiciel SYDONIA a été mis en place au <strong>Tchad</strong> et operationnel dans quatre postes<br />
à Ndjamena(Ngueli,aeroport Hassan djamouss ,grande poste et base sergent Adji Kossei) mais<br />
dans plusieurs cas tout on continue toujour a travailler manuellement.<br />
En outre, il s’avère que de nombreuses personnes rencontrées dans l’enceinte des services de la<br />
douane de Nguéli n’ont pas une raison bien définie d’être là. Il s’agit pour la plupart des<br />
« auxiliaires informels de douane appelés communement Bogo-Bogo », des simples<br />
intermédiaires ou memes des agents des autres services publics. Un tel environnement n’est pas<br />
propice aux échanges;car les usagers perdent beaucoup de temps à cet endroit et craignent même<br />
pour l’intégrité physique de leurs marchandises (la pratique consistant à inspecter physiquement<br />
le conteneur). Par exemple, l’inspection (obligatoire) des conteneurs demande la présence d’une<br />
armée d’agents (formels et non formels) pour charger et décharger les conteneurs par terre, sans<br />
protection contre les intempéries. Le Ministère des finances a essayé d’imposer une plus grande<br />
rigueur en donnant mandat à BIVAC d’élaborer un programme pour la pré-inspection des<br />
importations. Ce programme ne semble avoir aucun impact. Son importance, son efficacité et son<br />
efficience seront jugées par rapport aux résultats en termes de collecte des revenues, de<br />
facilitation <strong>du</strong> commerce et de leur impact collatéral sur l’administration douanière.<br />
5.4 CORRIDORS ALTERNATIFS<br />
Théoriquement, il est préférable qu’un pays sans littoral ait plusieurs corridors de transit. La<br />
concurrence peut contribuer à l’amélioration de la qualité et à la ré<strong>du</strong>ction des coûts de services<br />
de transport ainsi qu’à la diminution des risques de pénurie pour des raisons techniques ou<br />
politiques. Dans le cas <strong>du</strong> <strong>Tchad</strong>, les alternatives au corridor de Douala existent (le Nigeria, le<br />
Soudan, et la Libye) mais ne constituent pas une option efficace. Les corridors par le Soudan et la<br />
Libye ne semblent pas être économiquement rentables eu égard aux longues distances par voie<br />
terrestre, aux conditions de trafic, et au fait qu’ils se trouvent aux extrémités des grandes<br />
agglomérations <strong>du</strong> pays.<br />
Le corridor con<strong>du</strong>isant aux ports de l’Afrique de l’Ouest, en passant par le Nigeria, offre déjà la<br />
deuxième meilleure alternative au corridor de Douala, tout au moins pour la région de<br />
N’djamena. La route passe par Mai<strong>du</strong>guri au nord <strong>du</strong> Nigeria, puis par Fotokol à la frontière avec<br />
le Cameroun, joignant Douala peu avant Kousseri. L’infrastructure est très insuffisante au Nigeria<br />
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