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L'EMIGRATION CLANDESTINE AU SENEGAL - OpenFSM!

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FONDATION CONSEIL JEUNE DU <strong>SENEGAL</strong><br />

VILLA N° 671 FITH MITH GOLF SUD<br />

TEL : 00221 77 526 45 77 / 00221 77579 48 82<br />

Email : conseiljeunesn10@yahoo.fr /basseibou@hotmail.com<br />

LES MIGRATIONS <strong>AU</strong> <strong>SENEGAL</strong><br />

Introduction<br />

La migration constitue un déplacement de population se déroulant dans le temps et dans<br />

l’espace. La raison fondamentale est cette volonté de recherche pour les hommes d’un nouvel<br />

et meilleur équilibre entre leur nombre et les richesses à leur disposition. Autrement dit les<br />

zones de départ sont souvent soumises à une certaine pression.<br />

Toutefois aucun n’est à même de faire face à l’afflux de populations étrangères. Soucieux de<br />

défendre les intérêts des autochtones, la majorité des états adoptent des restrictions sur<br />

l’immigration. Ce qui poussent les migrants à prendre les routes du désert du Sahara, la<br />

traversé de l’océan à bord des embarcations fragiles.<br />

Les principales causes de la migration<br />

Le Sénégal zone de transition migratoire joue le plus souvent un rôle de relais pour les<br />

migrants de la sous région attiré plutôt par une installation définitive en Europe ou vers les<br />

Etats Unis. En fait c’est très souvent le désir de trouver du travail et de gagner sa vie qui<br />

pousse les gens à partir. Beaucoup également se laissent séduire par l’exemple des migrants<br />

de leur famille ou de leur village qui ont réussit. La majorité des personnes en quête de travail<br />

à l’étranger considèrent cette démarche comme une étape temporaire de leur vie. Lorsqu’elles<br />

quittent leur patrie c’est dans l’espoir d’y retourner un jour, nombre d’entre elles espérant<br />

gagner ainsi suffisamment d’argent pour pouvoir plus tard monter une affaire qui leur<br />

appartient dans leur pays d’origine. Mais toutes ces années passées à l’étranger, dans un<br />

monde doté de valeurs et de mœurs différentes leur font souvent perdre leur lien avec leur<br />

patrie.<br />

Les vagues d’émigration sont souvent sous l’empreinte d’un pouvoir d’achat précaire, de<br />

conditions de vie misérable. L’impossibilité de trouver un emploi et l’absence de toute


perspective d’insertion professionnelle comme étant les premiers facteurs qui les poussent à<br />

partir. En plus dans les familles, les mécanismes de solidarités s’affaiblissent chaque jour du<br />

fait de l’approfondissement de la crise économique et de la progression de la pauvreté.<br />

Aujourd’hui, au Sénégal l’émigration est multiforme ; par la mer, elle est sujette à risque au<br />

regard des moyens utilisés. Cependant noblesse ne saurait méconnaître un choix valorisant<br />

pour accéder au marché du travail.<br />

L’’Imaginaire’’ transmis par les nouvelles formes de communication (télévision- Internet) a<br />

fini d’accentuer la persistance du mouvement. Les migrants pensent que la réussite est au bout<br />

du voyage et que la fin justifie les moyens. En plus de cela les émigrés qui reviennent au pays<br />

sont perçus comme des modèles de réussite. Cela a un impact très important sur la mentalité<br />

des gens qui pensent qu’il faut aller en Europe pour réussir dans la vie.<br />

La massification de la migration clandestine<br />

Une croissance démographique démesurée combinée à des perspectives de développement<br />

économique insuffisantes est à l’origine d’une forte pression migratoire. En plus le fossé qui<br />

se creuse entre l’Occident et les pays du tiers monde (politique Nord et Sud).<br />

Ce canal à travail temporaire que constitue l’émigration clandestine présente dans sa forme<br />

des relations bilatérales à forte connotation lucrative : Installation de réseaux de passeurs,<br />

propriétaires terriens ou industriels recherchant un meilleur coût d’exploitation (main d’œuvre<br />

pas chère).<br />

Les réseaux de passeurs sont généralement constitués au sein des familles de pécheurs de<br />

certaines localités de Dakar, Mbour, Saint Louis, Joal et même des îles du Saloum (Niodior,<br />

Dionewar etc). A noter qu’un candidat au voyage pouvait débourser entre 300 000 f CFA et<br />

500 000 f CFA. La famille et les communautés jouent ainsi un rôle actif dans l’augmentation<br />

de ce phénomène. Selon les estimations de l’organisation internationale de la migration(OIM)<br />

plus de 27000 migrants ont débarqué sur les cotes des canaries en 2008 et beaucoup ont péri<br />

en mer ou sont morts de faim et de fatigue<br />

Et en même temps un harcèlement quotidien qu’exercent les mères de famille sur leurs<br />

enfants pousse ces derniers à tenter d’émigrer. Ce qui a fait que beaucoup de jeunes ont pris<br />

les pirogues en connaissance de cause de tous les dangers. Car pour de nombreuses familles<br />

démunies, la migration des enfants demeure l’unique solution pour palier leur misère.<br />

Il est de notoriété publique la masse d’argent en circulation dans cette recherche vaine de<br />

l’eldorado.


Conséquences de la Migration<br />

Les personnes dotées d’une solide formation et d’un esprit d’initiative se décident plus<br />

facilement à émigrer. Certes, le départ à l’étranger d’ouvriers qualifiés accentue les difficultés<br />

que connait leur état d’origine, mais l’argent qu’ils envoient à leur famille restée sur place<br />

contribue à atténuer la pauvreté qui y règne. Un afflux massif de requérants d’asile confronte<br />

les états occidentaux à plusieurs problèmes.<br />

L’émigration accentue les difficultés de l’état d’origine.<br />

En règle générale, l’émigration ou l’expatriation de personne ne fait qu’aiguiser les problèmes<br />

politiques et économiques de l’état d’origine des intéressés. En effet, une part particulière<br />

importante est constituée par des hommes jeunes dotés d’une solide formation et, par la<br />

même, d’une grande confiance en eux.<br />

Les migrants qui ont réussi encouragent leurs compatriotes à suivre leur exemple.<br />

Le départ d’émigrant se fait cruellement sentir dans le pays de départ des intéressés. En<br />

perdant des travailleurs qualifiés et expérimentés, ces pays voient effectivement s’amenuiser<br />

leur chance de mettre en place eux même des structures économiques porteuses ;<br />

Par ailleurs les migrants qui ont réussi incitent les autres à les imiter, pouvant profiter d’un<br />

réseau de contact plus étendu.<br />

La majorité de nos compatriotes envoient une part considérable de leur revenu à leur famille.<br />

En effectuant, ces virements à court terme les migrants contribuent à atténuer la pauvreté qui<br />

règne dans le pays. Cependant, même si les transferts des particuliers renforcent le pouvoir<br />

d’achat des familles restées sur place, ils ne contribuent guère à la construction<br />

d’infrastructures susceptibles d’engendrer des changements radicaux.<br />

Conclusion<br />

Le questionnement, aujourd’hui est qu’au vu des lois et des constitutions des différents pays<br />

receveurs prônant la liberté de circulation des biens et des personnes : l’osmose entre les<br />

migrations naturelles ; et celle de la clandestinité n’est elle pas véritablement déficiente <br />

Selon l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières<br />

extérieures(FRONTEX), l’immigration clandestine a baissé de 20 à 25% entre 2008 et 2009.<br />

Les réclamations et les doléances apportées au Bureau des Droits de L’homme soulèvent<br />

souvent des manipulations des chevauchements de texte le mot « clandestin » à ce niveau fait<br />

exploser toutes les considérations du bien être social accepté par les différentes frontières.


Le slogan ‘’Barça mba Barsakh’’ (Barcelone ou la mort) illustre amplement la nouvelle<br />

forme de conduite de transport des jeunes.<br />

Fondation Conseil Jeune du Sénégal<br />

Le coordonnateur<br />

Birame BASSE dit « Ibou »<br />

Clandestins en route vers les iles canaries<br />

Arrivée de clandestins sur les cotes canaries

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