l'espace aquitain - Epsilon - Insee

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Textile, habillement et cuir-chaussure 90 85 80 75 70 65 Évolution de l’emploi salarié Indice (base 100 en 1994) 110 105 Textile France Habillement Aquitaine 100 Cuir-chaussure France Textile Aquitaine Habillement France 95 Cuir-chaussure Aquitaine 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Source : Assédic 1999 Éléments d'analyse économique Textile Habillement Cuir-chaussure Valeur ajoutée par salarié Aquitaine . . . . . 34,23 31,32 25,29 France . . . . . . . 34,88 29,40 31,01 Investissement par salarié Aquitaine . . . . . 4,86 1,29 1,96 France . . . . . . . 4,19 1,69 2,02 Taux d’exportation Aquitaine . . . . . 24,73 24,80 10,12 France . . . . . . . 36,18 24,76 25,37 Source : EAE région 1995 Unité : millier d'euros Principaux établissements (plus de 100 salariés) Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune Na Pali SA 64 - St-Jean-de-Luz Hirica 40 - St-Vincent-de-Tyrosse Mod'8 33 - Blanquefort Fashion Line 47 - Agen Bidegain SA 64 - Pau Ets Constant Bossi 24 - La Roche-Chalais Arena International 33 - Libourne Société Repetto 24 - St-Médard-d’Excideuil Tonon Laburthe 64 - Pontacq Oxbow SA 33 - Mérignac Manufacture européenne literie Pyrenex 40 - St-Sever Nouvelle manufacture textile méridionale 64 - Jurançon Teton SA 24 - St-Cyprien Cie Industrielle d'Aubeterre 24 - St-Antoine-Cumond Aster Chaussures 24 - St-Germain-du-Salembre Source : Insee - Sirene au 01-01-2001 Localisation des emplois salariés © INSEE-IGN 2001 Nombre d’emplois 10 000 5 000 1 000 Limite de zone d’emploi Source : Assédic 1999 Textile, habillement et cuir-chaussure font partie des secteurs les moins dépendants des groupes. La part des salariés des entreprises dépendantes d’un groupe aquitain est relativement importante par rapport à l’ensemble de l’industrie. Le taux de contrôle (1) par des groupes est peu élevé : 19% dans l’industrie textile, 26% dans celle de l’habillement et seulement 16% dans celle de la chaussure. Les taux de contrôle par des groupes étrangers sont faibles avec environ 6%, 10% et 4% respectivement. Les groupes dont la tête est une entreprise aquitaine représentent moins de 9% des salariés aquitains du secteur textile, 8% pour l’habillement et 12% pour la chaussure. Source : LIFI 1998 (1) Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises qui dépendent d’un groupe. DRIRE - INSEE AQUITAINE 74 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES

Industries extractives et matériaux de construction n Une activité largement liée aubâtiment et aux itravaux publics Les productions de sables et de granulats constituent les composantes les plus importantes du secteur des industries extractives, dont le bâtiment et les travaux publics sont le débouché majeur. La production de sables, graviers et granulats représente en effet 390 millions de tonnes par an en France 1 , soit 75% de l’ensemble des produits de la filière. Les caractéristiques principales du secteur sont sa forte atomisation de l’activité -même si les restructurations se poursuivent autour de groupes de taille mondiale (l’absorption de Redland par Lafarge) – et la dépendance de sa localisation géographique des sources de matières premières mais aussi des grandes concentrations de population. Pondéreux et de faible valeur unitaire, les produits de carrière sont, sauf exception, relativement peu échangés au niveau international. Les exportations représentent environ 3% du volume de production. La balance commerciale est toujours déficitaire en valeur depuis 1997. Les points forts excédentaires sont les sables et granulats, le gypse, la craie, les argiles, le talc ; les pierres de construction, kaolin et dolomies sont déficitaires. La transformation des produits de carrière est très diversifiée selon les matériaux ; activité traditionnelle dans le travail de la pierre qui mobilise un nombre important de petites entreprises, activité industrielle à forte technologie dans l’industrie cimentière qui ne compte plus que 5 entreprises en France. La balance commerciale connaît toujours une situation déficitaire, en particulier sur les articles céramiques et sur les carreaux céramiques, les excédents se portant sur les réfractaires, ciments, chaux et tuiles. Les entreprises du secteur sont soumises aux contraintes environnementales concernant l’accès, l’exploitation, la protection des sites et leur remise en état. n En Aquitaine, grands groupes internationaux et iPME innovantes et réactives coexistent L’implantation en Aquitaine des industries extractives et des matériaux de calcaire est directement liée aux ressources géologiques existantes (les gisements de type alluvionnaire sont nettement plus étendues en Aquitaine que les gisements de roches massives : calcaires, éruptives ou métamorphiques). Elle est principalement assurée par des établissements de taille petite ou moyenne dépendant de groupes internationaux, présents dans la région, à proximité des ressources locales (gisements), soit par implantation directe, soit au travers 1 Source : Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction de reprises d’établissements régionaux, ou pour garantir des marchés de débouchés locaux ou régionaux. C’est le cas de Lafarge dans les produits à base de plâtre en Gironde, Landes ou Lot-et-Garonne ; Hebel-Siporex, groupe allemand implanté en Gironde pour développer une nouvelle technique de béton prêt à l’emploi ou de BDI également dans les produits en béton en Gironde ; GPS-Imetal pour les produits tuiliers en Gironde et Landes ; Hermès pour les céramiques en Dordogne ; Cookson/Premier Refractories dans les produits réfractaires en Lot-et-Garonne ; César/Damrec sur une unité de pierres colorantes en Dordogne ; Baltazar et Cotte pour l’exploitation des chaux en Périgord et Lot-et-Garonne ; Sibelco-Sifraco pour les sables industriels en Gironde et Lot-et-Garonne ; Screg ou GSM pour les matériaux routiers essentiellement en Gironde ; Otep/Préfabos pour les poutrelles en béton en Pyrénées-Atlantiques et ABM/CGE sur les produits en béton pour le génie civil dans différentes unités locales. Par ailleurs, des groupes locaux à capitaux familiaux se sont développés dans différentes activités du secteur, en optant pour des stratégies de réactivité ou de niche. C’est le choix qu’ont fait les Ateliers et Matériaux de la Nive à Bordeaux (Gironde), Tarnos (Landes) et Lons (Pyrénées-Atlantiques), qui se sont spécialisés dans la production d’éléments moulés (planchers chemin de câbles, conduits de fumée..) en béton. Leur activité est désormais ciblée sur des produits plus techniques tels que les fosses septiques et les séparateurs de graisses et d’hydrocarbures. L’entreprise dispose d’une cellule de recherche et développement très active et a déposé plusieurs brevets, marques et modèles. Dans un autre domaine, Pierra (dalles et carreaux en pierre reconstituée) à Villeréal en Lot-et-Garonne, diversifie ses productions vers une gamme d’articles type “ancien” en parements de sol. Dans les Pyrénées-Atlantiques, Suzanne à Lons et sa filiale TCAO à Orriule ont opté pour l’innovation technologique pour la fabrication et la découpe de marbres et granits pour plaques funéraires, vases, croix et urnes. Leur diversification dans des produits en céramique les ont conduites à mettre au point un nouveau procédé de moulage sous pression pour la fabrication des vases qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet. D’autres PME optent pour la valorisation multiproduit de plusieurs gisements, comme Daniel à Abos, Lescar et Asson dans les Pyrénées-Atlantiques, qui regroupe des unités d’extraction alluvionnaire et calcaire, des productions d’agrégats, de tuyaux et parpaings en béton, valorisant ainsi les productions primaires. Quelques entreprises ont cherché à diversifier leur offre, comme Durruty également dans les Pyrénées-Atlantiques à Cambo-les-Bains, Isturits, Souraïde, Ainhoa et Bustince-Iriberry qui exploite des gravières et carrières (ophite et calcaire), prend en charge les scories résiduelles des Aciéries de l’Atlantique, produit du béton prêt à l’emploi et réalise des prestations dans le domaine des travaux publics et du terrassement. PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 75 DRIRE - INSEE AQUITAINE

Industries extractives et matériaux de construction<br />

n Une activité largement liée aubâtiment et aux<br />

itravaux publics<br />

Les productions de sables et de granulats constituent les composantes<br />

les plus importantes du secteur des industries extractives,<br />

dont le bâtiment et les travaux publics sont le débouché<br />

majeur. La production de sables, graviers et granulats représente<br />

en effet 390 millions de tonnes par an en France 1 , soit<br />

75% de l’ensemble des produits de la filière.<br />

Les caractéristiques principales du secteur sont sa forte atomisation<br />

de l’activité -même si les restructurations se poursuivent<br />

autour de groupes de taille mondiale (l’absorption de Redland<br />

par Lafarge) – et la dépendance de sa localisation géographique<br />

des sources de matières premières mais aussi des grandes<br />

concentrations de population. Pondéreux et de faible<br />

valeur unitaire, les produits de carrière sont, sauf exception, relativement<br />

peu échangés au niveau international. Les exportations<br />

représentent environ 3% du volume de production.<br />

La balance commerciale est toujours déficitaire en valeur depuis<br />

1997. Les points forts excédentaires sont les sables et granulats,<br />

le gypse, la craie, les argiles, le talc ; les pierres de<br />

construction, kaolin et dolomies sont déficitaires.<br />

La transformation des produits de carrière est très diversifiée<br />

selon les matériaux ; activité traditionnelle dans le travail de la<br />

pierre qui mobilise un nombre important de petites entreprises,<br />

activité industrielle à forte technologie dans l’industrie cimentière<br />

qui ne compte plus que 5 entreprises en France.<br />

La balance commerciale connaît toujours une situation déficitaire,<br />

en particulier sur les articles céramiques et sur les carreaux<br />

céramiques, les excédents se portant sur les réfractaires,<br />

ciments, chaux et tuiles.<br />

Les entreprises du secteur sont soumises aux contraintes environnementales<br />

concernant l’accès, l’exploitation, la protection<br />

des sites et leur remise en état.<br />

n En Aquitaine, grands groupes internationaux et<br />

iPME innovantes et réactives coexistent<br />

L’implantation en Aquitaine des industries extractives et des<br />

matériaux de calcaire est directement liée aux ressources géologiques<br />

existantes (les gisements de type alluvionnaire sont<br />

nettement plus étendues en Aquitaine que les gisements de<br />

roches massives : calcaires, éruptives ou métamorphiques).<br />

Elle est principalement assurée par des établissements de<br />

taille petite ou moyenne dépendant de groupes internationaux,<br />

présents dans la région, à proximité des ressources locales<br />

(gisements), soit par implantation directe, soit au travers<br />

1<br />

Source : Union nationale des industries de carrières et matériaux de<br />

construction<br />

de reprises d’établissements régionaux, ou pour garantir des<br />

marchés de débouchés locaux ou régionaux.<br />

C’est le cas de Lafarge dans les produits à base de plâtre en Gironde,<br />

Landes ou Lot-et-Garonne ; Hebel-Siporex, groupe allemand<br />

implanté en Gironde pour développer une nouvelle<br />

technique de béton prêt à l’emploi ou de BDI également dans<br />

les produits en béton en Gironde ; GPS-Imetal pour les produits<br />

tuiliers en Gironde et Landes ; Hermès pour les céramiques en<br />

Dordogne ; Cookson/Premier Refractories dans les produits réfractaires<br />

en Lot-et-Garonne ; César/Damrec sur une unité de<br />

pierres colorantes en Dordogne ; Baltazar et Cotte pour l’exploitation<br />

des chaux en Périgord et Lot-et-Garonne ; Sibelco-Sifraco<br />

pour les sables industriels en Gironde et<br />

Lot-et-Garonne ; Screg ou GSM pour les matériaux routiers essentiellement<br />

en Gironde ; Otep/Préfabos pour les poutrelles<br />

en béton en Pyrénées-Atlantiques et ABM/CGE sur les produits<br />

en béton pour le génie civil dans différentes unités locales.<br />

Par ailleurs, des groupes locaux à capitaux familiaux se sont développés<br />

dans différentes activités du secteur, en optant pour<br />

des stratégies de réactivité ou de niche. C’est le choix qu’ont fait<br />

les Ateliers et Matériaux de la Nive à Bordeaux (Gironde), Tarnos<br />

(Landes) et Lons (Pyrénées-Atlantiques), qui se sont spécialisés<br />

dans la production d’éléments moulés (planchers chemin de<br />

câbles, conduits de fumée..) en béton. Leur activité est désormais<br />

ciblée sur des produits plus techniques tels que les fosses<br />

septiques et les séparateurs de graisses et d’hydrocarbures. L’entreprise<br />

dispose d’une cellule de recherche et développement<br />

très active et a déposé plusieurs brevets, marques et modèles.<br />

Dans un autre domaine, Pierra (dalles et carreaux en pierre reconstituée)<br />

à Villeréal en Lot-et-Garonne, diversifie ses productions<br />

vers une gamme d’articles type “ancien” en parements de<br />

sol. Dans les Pyrénées-Atlantiques, Suzanne à Lons et sa filiale<br />

TCAO à Orriule ont opté pour l’innovation technologique pour<br />

la fabrication et la découpe de marbres et granits pour plaques<br />

funéraires, vases, croix et urnes. Leur diversification dans des<br />

produits en céramique les ont conduites à mettre au point un<br />

nouveau procédé de moulage sous pression pour la fabrication<br />

des vases qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet.<br />

D’autres PME optent pour la valorisation multiproduit de plusieurs<br />

gisements, comme Daniel à Abos, Lescar et Asson dans<br />

les Pyrénées-Atlantiques, qui regroupe des unités d’extraction<br />

alluvionnaire et calcaire, des productions d’agrégats, de tuyaux<br />

et parpaings en béton, valorisant ainsi les productions primaires.<br />

Quelques entreprises ont cherché à diversifier leur offre,<br />

comme Durruty également dans les Pyrénées-Atlantiques à<br />

Cambo-les-Bains, Isturits, Souraïde, Ainhoa et Bustince-Iriberry<br />

qui exploite des gravières et carrières (ophite et calcaire),<br />

prend en charge les scories résiduelles des Aciéries de<br />

l’Atlantique, produit du béton prêt à l’emploi et réalise des<br />

prestations dans le domaine des travaux publics et du terrassement.<br />

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