l'espace aquitain - Epsilon - Insee

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Recherche et transfert de technologie blissements qui ont besoin de faire appel pour leur développement à des centres de compétence technologique (laboratoire de recherche public ou privé, grands groupes industriels, PMI, bureau d’études, centres techniques, lycées professionnels…). A titre d’illustration, en 2000 les pôles technologiques ont accompagné une quarantaine de projets individuels d’établissements dans le cadre de l’appel d’offres et mené ou initié 4 actions partenariales établissements/laboratoires dans les domaines de l’usinage, du traitement de surfaces, du prototypage rapide chez les prothésistes dentaires et de l’instrumentation appliquée à l’environnement. La science Recherche technologique et transfert Le dynamisme des structures d’interface 3 facteurs Le marché Pour orienter l’action de transfert de technologie en région, la Drire Aquitaine et le Conseil régional ont engagé, en 1999, une série d’études qui permettent d’identifier les priorités technologiques dans le tissu industriel aquitain. Ce travail est fondé sur l’étude nationale “Technologies Clés” du Secrétariat d’État à l’Industrie et permet de positionner la région dans son environnement national et international. Les secteurs mécanique/matériaux, environnement et bois ont déjàété traités tandis que les secteurs de la santé et de l’électronique devraient bientôt faire l’objet du même type d’approche. D’autre part, l’association Action (Réseau de diffusion technologique) s’attache à former, animer et coordonner l’ensemble des acteurs de ce dispositif, ainsi que de faire remonter les besoins des établissements en la matière. Le transfert de technologie en Aquitaine forme donc un réseau dense dont on peut extraire quelques structures : - les cellules de transfert et de valorisation des universités, écoles et centres nationaux de recherche (mise à disposition des équipements et compétences des laboratoires auprès des PMI) : Breve, valorisation Victor Segalen, Critec, ValUppa… ; - les centres techniques industriels régionaux : CTBA, Iterg… ; - les centres de ressources technologiques : ILS, IFTS, Agir, Agrotec, Creman, Institut du Pin, Centrex… ; - les écoles d’ingénieurs capables de réaliser des prestations technologiques au profit des établissements (Ensam, Enseirb, ENSCPB, Enita, Istab, ESTBB…) ; - les agences régionales à compétence technologique (Adepa…). S’y ajoutent les liens créés entre les grands groupes et les PME, le club Creati notamment, qui réunit les principaux industriels des grands groupes de la région susceptibles d’apporter des réponses aux problèmes technologiques rencontrés par les PME, ainsi que la mise en place de “relais-PMI” au sein de ces mêmes grands groupes afin de mettre à disposition leurs compétences, dans le cadre d’un inventaire des moyens et savoir-faire de leurs établissements situés dans la région. La région marque donc son souci constant de valoriser le patrimoine technologique. Elle favorise l’exploitation de son potentiel de recherche en faveur de la création d’établissements de haute technologie. C’est ainsi que les partenaires publics concernés ont entrepris de structurer un dispositif de valorisation qui accompagne les projets industriels, de leur détection à leur validation technico-économique. L’opération Visa Valoris, menée en partenariat avec le Polytechnicum de Bordeaux, aura, de fait, permis de rassembler les expertises et les financements nécessaires à la sélection et à la validation des projets considérés comme les plus porteurs. La réussite de cette opération de valorisation devrait la conduire àêtre généralisée aux autres universités et laboratoires d’Aquitaine. Enfin en aval de cette première validation, le relais est pris par le réseau de technopôles répartis sur l’ensemble de la région et, depuis le début 2000, par l’Incubateur régional d’Aquitaine (voir encadré). Enfin, l’Aquitaine dispose de divers organismes dont le rôle est d’accompagner les établissements et les chercheurs pour le montage des projets dans le cadre du 5 e Programme Cadre de Recherche et Développement (PCRD) de la Communauté européenne. Cet accompagnement va de la recherche de partenaires européens à l’aide à la rédaction des formulaires, en passant par des mises en contact ou l’identification des financements possibles, ainsi que le suivi des dossiers déposésauprès de la commission européenne. Parmi ces organismes on peut citer : - le Bureau Europe Recherche et Développement (Berd) ; - le réseau Claire ; - les Centres Relais Innovation ; - les Euro Info Centres. On recense, entre 1979 et 1999, 541 contrats de recherche signés entre la commission européenne et un consortium comprenant au moins un partenaire implanté en Aquitaine, avec une prédominance dans les secteurs des matériaux et des sciences du vivant. PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 33 DRIRE - INSEE AQUITAINE

Recherche et transfert de technologie La région occupe le 7 e rang national 1 des régions françaises avec 2,9% des participations des laboratoires français au 4 e PCRD (1994-1998). Parmi les établissements les plus actifs dans ce domaine, on peut citer, Elf Aquitaine, Smurfit, Ciris, Turboméca, Robosoft et Lectra Systèmes SA. 1 Source : Les chiffres clés de la science et de la technologie de l’OST - Édition 2000-2001 L’Incubateur régional d’Aquitaine (IRA) Douze établissements de formation supérieure et de recherche d’Aquitaine se sont résolument engagés dans une politique de soutien à la création d’établissements de hautes technologies, mutualisant leurs compétences et leurs moyens au sein de l’IRA qui apporte aux jeunes créateurs d’établissements innovants l’expérience acquise et le professionnalisme des acteurs du transfert de technologie, les méthodologies éprouvées et validées, ainsi que son réseau efficace de partenaires économiques, financiers et commerciaux. Disposant d’un budget de 3,8 M€ mobilisables pour trois ans, l’IRAadéjà soutenu 25 projets en 18 mois d’activité et s’appuie sur un réseau efficace de détection et de sensibilisation. DRIRE - INSEE AQUITAINE 34 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES

Recherche et transfert de technologie<br />

blissements qui ont besoin de faire appel pour leur développement<br />

à des centres de compétence technologique<br />

(laboratoire de recherche public ou privé, grands groupes industriels,<br />

PMI, bureau d’études, centres techniques, lycées<br />

professionnels…).<br />

A titre d’illustration, en 2000 les pôles technologiques ont accompagné<br />

une quarantaine de projets individuels d’établissements<br />

dans le cadre de l’appel d’offres et mené ou initié 4<br />

actions partenariales établissements/laboratoires dans les domaines<br />

de l’usinage, du traitement de surfaces, du prototypage<br />

rapide chez les prothésistes dentaires et de<br />

l’instrumentation appliquée à l’environnement.<br />

La science<br />

Recherche technologique<br />

et transfert<br />

Le dynamisme des<br />

structures d’interface<br />

3 facteurs<br />

Le marché<br />

Pour orienter l’action de transfert de technologie en région, la<br />

Drire Aquitaine et le Conseil régional ont engagé, en 1999,<br />

une série d’études qui permettent d’identifier les priorités<br />

technologiques dans le tissu industriel <strong>aquitain</strong>. Ce travail est<br />

fondé sur l’étude nationale “Technologies Clés” du Secrétariat<br />

d’État à l’Industrie et permet de positionner la région dans<br />

son environnement national et international. Les secteurs mécanique/matériaux,<br />

environnement et bois ont déjàété traités<br />

tandis que les secteurs de la santé et de l’électronique devraient<br />

bientôt faire l’objet du même type d’approche.<br />

D’autre part, l’association Action (Réseau de diffusion technologique)<br />

s’attache à former, animer et coordonner l’ensemble<br />

des acteurs de ce dispositif, ainsi que de faire<br />

remonter les besoins des établissements en la matière.<br />

Le transfert de technologie en Aquitaine forme donc un réseau<br />

dense dont on peut extraire quelques structures :<br />

- les cellules de transfert et de valorisation des universités,<br />

écoles et centres nationaux de recherche (mise à disposition<br />

des équipements et compétences des laboratoires auprès des<br />

PMI) : Breve, valorisation Victor Segalen, Critec, ValUppa… ;<br />

- les centres techniques industriels régionaux : CTBA, Iterg… ;<br />

- les centres de ressources technologiques : ILS, IFTS, Agir,<br />

Agrotec, Creman, Institut du Pin, Centrex… ;<br />

- les écoles d’ingénieurs capables de réaliser des prestations<br />

technologiques au profit des établissements (Ensam, Enseirb,<br />

ENSCPB, Enita, Istab, ESTBB…) ;<br />

- les agences régionales à compétence technologique (Adepa…).<br />

S’y ajoutent les liens créés entre les grands groupes et les PME,<br />

le club Creati notamment, qui réunit les principaux industriels<br />

des grands groupes de la région susceptibles d’apporter des<br />

réponses aux problèmes technologiques rencontrés par les<br />

PME, ainsi que la mise en place de “relais-PMI” au sein de ces<br />

mêmes grands groupes afin de mettre à disposition leurs compétences,<br />

dans le cadre d’un inventaire des moyens et savoir-faire<br />

de leurs établissements situés dans la région.<br />

La région marque donc son souci constant de valoriser le patrimoine<br />

technologique. Elle favorise l’exploitation de son potentiel<br />

de recherche en faveur de la création d’établissements<br />

de haute technologie. C’est ainsi que les partenaires publics<br />

concernés ont entrepris de structurer un dispositif de valorisation<br />

qui accompagne les projets industriels, de leur détection<br />

à leur validation technico-économique. L’opération Visa Valoris,<br />

menée en partenariat avec le Polytechnicum de Bordeaux,<br />

aura, de fait, permis de rassembler les expertises et les<br />

financements nécessaires à la sélection et à la validation des<br />

projets considérés comme les plus porteurs. La réussite de<br />

cette opération de valorisation devrait la conduire àêtre généralisée<br />

aux autres universités et laboratoires d’Aquitaine.<br />

Enfin en aval de cette première validation, le relais est pris par<br />

le réseau de technopôles répartis sur l’ensemble de la région<br />

et, depuis le début 2000, par l’Incubateur régional d’Aquitaine<br />

(voir encadré).<br />

Enfin, l’Aquitaine dispose de divers organismes dont le rôle<br />

est d’accompagner les établissements et les chercheurs pour<br />

le montage des projets dans le cadre du 5 e Programme Cadre<br />

de Recherche et Développement (PCRD) de la Communauté<br />

européenne. Cet accompagnement va de la recherche de partenaires<br />

européens à l’aide à la rédaction des formulaires, en<br />

passant par des mises en contact ou l’identification des financements<br />

possibles, ainsi que le suivi des dossiers déposésauprès<br />

de la commission européenne. Parmi ces organismes on<br />

peut citer :<br />

- le Bureau Europe Recherche et Développement (Berd) ;<br />

- le réseau Claire ;<br />

- les Centres Relais Innovation ;<br />

- les Euro Info Centres.<br />

On recense, entre 1979 et 1999, 541 contrats de recherche signés<br />

entre la commission européenne et un consortium comprenant<br />

au moins un partenaire implanté en Aquitaine, avec<br />

une prédominance dans les secteurs des matériaux et des<br />

sciences du vivant.<br />

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