l'espace aquitain - Epsilon - Insee
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Recherche et transfert de technologie<br />
Le développement de la recherche technologique et du transfert<br />
en Aquitaine s’articule principalement autour des 4 axes<br />
de progrès suivants :<br />
- valoriser les résultats de la recherche scientifique et technique<br />
de la région par l’intermédiaire de contrats de recherche<br />
et de brevets ;<br />
- encourager l’innovation en renforçant la dynamique<br />
régionale d’interface entre la recherche institutionnelle, les<br />
PME/PMI et les grands groupes ;<br />
- encourager la créativité en soutenant la création d’établissements<br />
innovants, l’Incubateur Régional d’Aquitaine ;<br />
- renforcer le transfert du savoir en favorisant l’insertion des<br />
jeunes diplômés (techniciens, ingénieurs, docteurs) dans les<br />
PME/PMI régionales.<br />
Pour cela l’État et la Région ont notamment décidé d’allouer<br />
44 millions d’euros sur la durée du contrat de plan<br />
2000-2006, auxquels s’ajouteront 45,9 millions d’euros de<br />
fonds européens, et s’appuient sur un potentiel de haut niveau<br />
qui compte plus de 5 000 chercheurs, tous organismes et disciplines<br />
confondus, qui travaillent dans des domaines aussi<br />
variés que les matériaux composites ou la vigne et le vin.<br />
n Une recherche de haut niveau<br />
La recherche publique dispose d’un potentiel important sur la<br />
région Aquitaine, qui accueille notamment les grands organismes<br />
suivants :<br />
- le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)<br />
emploie 500 chercheurs à Bordeaux qui travaillent dans les<br />
domaines de la chimie et des nouveaux matériaux, la microélectronique,<br />
l’informatique, les sciences sociales et la géographie,<br />
et à Pau, autour de la géophysique et de l’interface<br />
environnement/industrie ;<br />
- le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) est présent en<br />
Aquitaine avec le CESTA (Centre d’études scientifiques et<br />
techniques d’Aquitaine), au Barp, où travaillent prèsde1000<br />
agents. Chargé au départ de promouvoir les applications de<br />
l’énergie nucléaire et d’en diffuser les connaissances dans le<br />
secteur économique, il s’est également vu confier la mission<br />
d’accueillir le Laser MégaJoule ;<br />
-l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), fort<br />
de 170 chercheurs répartis sur différents sites <strong>aquitain</strong>s,<br />
emploie 450 agents pour travailler sur l’agronomie, les sols,<br />
les climats. Son Institut de Biologie Végétale Moléculaire est<br />
particulièrement dynamique ;<br />
-l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale)<br />
emploie une centaine de personnes travaillant, notamment,<br />
en cardiologie, sur les biomatériaux, et<br />
l’épidémiologie. Il a vu sa présence renforcée par la création,<br />
à Bordeaux, de l’Institut François Magendie, laboratoire emblématique<br />
en France dans le domaine des neurosciences ;<br />
- le CEMAGREF (Centre national du machinisme agricole, du<br />
génie rural, et des eaux et forêts), à Cestas, emploie lui aussi<br />
une centaine de personnes (soit 10% de ses effectifs nationaux)<br />
dans le domaine de l’eau (pêche, ouvrages hydrauliques…)<br />
et de la production agricole ;<br />
-l’IFREMER (Institut français de la recherche pour l’exploitation<br />
de la mer) emploie une dizaine de personnes à Arcachon<br />
et à Saint-Pée-sur-Nivelle.<br />
L’enseignement supérieur, qui accueille annuellement<br />
95 000 étudiants en Aquitaine, participe activement aux actions<br />
de recherche dans leurs domaines de compétences propres<br />
:<br />
-l’université Bordeaux I regroupe les unités de recherche<br />
scientifique auxquelles s’ajoutent les grandes écoles comme<br />
l’ENSEIRB (École nationale supérieure d’électronique, d’informatique<br />
et de radioélectricité de Bordeaux), l’ENSCPB<br />
(École nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux)<br />
et l’ENSAM (École nationale supérieure des arts et métiers)<br />
qui conforte cet ensemble universitaire. De plus,<br />
l’université Bordeaux I complète les axes de recherche du<br />
CNRS par une composante mathématique ;<br />
-l’université Victor Segalen-Bordeaux II regroupe les unités<br />
de Médecine, Pharmacie, Psychologie, Sport et Biomolécules<br />
au sein de l’ESTBB (École supérieure de technologie des biomolécules<br />
de Bordeaux) ;<br />
-l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III est spécialisée<br />
en Lettres, Art et Communication ;<br />
- Droit et Sciences économiques, ainsi que l’Institut d’Études<br />
Politiques (Sciences-Po Bordeaux) sont regroupés dans l’Université<br />
Montesquieu–Bordeaux IV. La région possède aussi<br />
deux Écoles Supérieures de Commerce, à Bordeaux et à Pau ;<br />
-l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) se distingue,<br />
notamment, dans le très haut niveau de son unité de<br />
recherche dans les domaines de l’environnement industriel et<br />
des matériaux (IPREM, Institut pluridisciplinaire de recherche<br />
en environnement et matériaux).<br />
La recherche privée, qui se situe au 5 e<br />
rang national, hors<br />
Ile-de-France, est un atout à développer pour l’Aquitaine.<br />
Pourvue d’un haut niveau de technologie, avec des établissements<br />
comme le Centre Jean Feger et le GRL (recherche Total/Atochem)<br />
ou les grands établissements industriels comme<br />
EADS, Snecma, SNPE, Dassault, Turboméca…,larégion a en<br />
plus la spécificité de posséder une structure de recherche<br />
mixte, les Laboratoires des composites thermo-structuraux<br />
(LCTS) où collaborent équipes publiques et privées. Sont principalement<br />
concernés le CNRS, le groupe Snecma, l’université<br />
de Bordeaux I et le CEA.<br />
n L’organisation du transfert de technologie<br />
Le transfert de technologie a pour objectif de satisfaire les besoins<br />
des établissements de la région en vue de favoriser leur<br />
développement. Il a été structuré en Aquitaine autour de six<br />
pôles d’excellence : la santé, les matériaux et le génie mécanique,<br />
l’agroalimentaire, le bois et le papier, l’électronique,<br />
l’informatique et les TIC appliquées, et l’environnement.<br />
Chaque domaine est animé par une cellule légère, ou pôle<br />
technologique, dotéed’un conseil scientifique et d’un comité<br />
d’orientation stratégique. Leur rôle est d’accompagner les éta-<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 32 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES