l'espace aquitain - Epsilon - Insee
l'espace aquitain - Epsilon - Insee
l'espace aquitain - Epsilon - Insee
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Flux quotidiens<br />
Chaque jour, ou chaque semaine, plus de 680 000 Aquitains<br />
sortent de la commune où ils vivent pour se rendre à leur travail,<br />
on les appelle des “migrants alternants”. En 1999, ils représentent<br />
61,1% des quelque 1 115 000 actifs ayant un<br />
emploi et, depuis 1990, ce taux, dit de mobilité, est en progression<br />
de près de 10 points. Il est bien évidemment très différent<br />
d’un département de l’Aquitaine à l’autre, en fonction<br />
du caractère urbain ou rural dominant et de la nature des activités,<br />
pratiquement 66% en Gironde contre à peine 55% en<br />
Lot-et-Garonne.<br />
Cependant quel que soit le département, ce taux de mobilité<br />
est en augmentation. On assiste donc à un développement<br />
des flux “quotidiens” de déplacements domicile-travail et ce<br />
mouvement est nettement plus important dans les communes<br />
rurales que dans les communes urbaines. Malgré tout, la<br />
proportion des actifs travaillant hors de leur commune de résidence<br />
est encore beaucoup plus élevée dans les communes<br />
urbaines, à l’exception des villes-centres, que dans les<br />
communes rurales. Il en résulte, en 1999, un zonage de l’espace<br />
<strong>aquitain</strong> qui concentre les mobilités en fonction de la<br />
localisation de l’emploi et qui correspond à celui des aires<br />
urbaines, principaux pôles d’emploi régionaux. Plus on<br />
s’éloigne de l’aire urbaine, plus les flux « quotidiens » décroissent,<br />
et plus les actifs travaillent dans leur commune de<br />
résidence.<br />
Si la majorité des mobilités domicile-travail se cantonnent<br />
aux limites départementales, il est fréquent qu’elles se réalisent<br />
aussi d’un département à l’autre. Ces déplacements interdépartementaux<br />
résultent de l’attraction d’une ville<br />
importante située dans le département voisin : ainsi, sur les<br />
8 700 Landais qui exercent leur activité dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
5 600 d’entre eux se dirigent vers<br />
Bayonne-Anglet-Biarritz ; de même, sur les 2 200 qui vont en<br />
Gironde, plus de la moitié se rendent dans l’agglomération<br />
bordelaise. Sur les quelque 3 100 habitants des Pyrénées-Atlantiques<br />
actifs dans les Hautes-Pyrénées, plus des<br />
deux tiers travaillent en fait à Tarbes et Lourdes. Le phénomène<br />
se reproduit aussi pour les 1 700 actifs de la Dordogne<br />
qui vont travailler en Corrèze, environ les trois quarts rejoignent<br />
l’agglomération de Brive-la-Gaillarde.<br />
La mobilité quotidienne en Aquitaine<br />
Périgueux<br />
Libourne<br />
Bordeaux<br />
Bergerac<br />
Sarlatla-Canéda<br />
Arcachon<br />
Langon<br />
Marmande<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Agen<br />
Dax<br />
Montde-Marsan<br />
Proportion des actifs occupés<br />
travaillant hors de leur commune<br />
de résidence (%)<br />
Irun-<br />
Hendaye<br />
Bayonne<br />
Orthez<br />
Pau<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Moins de 30<br />
De 30 à 40<br />
De 40 à 50<br />
De 50 à 70<br />
70 ou plus<br />
Oloron-<br />
Ste-Marie Limite d’aire urbaine 1999<br />
Limite de zone d'emploi<br />
0 30 60<br />
km<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population de 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 18 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES