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L E D O S S I E R<br />

INSEE AQUITAINE<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES<br />

N°39<br />

DÉCEMBRE 2001<br />

2001<br />

D R I R E<br />

INSEE<br />

AQUITAINE<br />

INSTITUT NATIONAL<br />

DE LA STATISTIQUE<br />

ET DES ÉTUDES<br />

ÉCONOMIQUES<br />

A V E C L A P A R T I C I P A T I O N D E<br />

COMMISSION EUROPEENNE


Ce dossier a été réalisé dans le cadre d’un partenariat associant<br />

la Banque de France, la DRIRE Aquitaine et l’INSEE Aquitaine<br />

Contribution de la Banque de France de Bordeaux<br />

Jean-Jacques Joantéguy, secrétaire régional<br />

Contribution de la DRIRE Aquitaine<br />

sous la direction de François Goulet, directeur<br />

Coordination : Damien Caby, adjoint au directeur, puis Alexandre Moulin<br />

Rédaction : Constance Blaise, Corine Martinez, Paul Laffont, Jean-Luc Rousseau, Jacques Vanhove<br />

et Jean-Claude Wicker avec l’appui de Tristant Voizard,<br />

stagiaire de l’Institut d’études politiques de Bordeaux<br />

Contribution de l’INSEE Aquitaine<br />

sous la direction de Michel Schrantz, directeur<br />

Coordination : Paul Ahmed Michaux, chef du service des Études et de la Diffusion<br />

et Catherine Meunier, adjointe<br />

Rédaction : Catherine Meunier, Jacques Texsier et Paul Ahmed Michaux<br />

Cartographie : Nadine Gonzalez, Éric Amrane, Guy Richard et Daniel Lepphaille<br />

Relecture et vérification : Mireille Dalla-Longa<br />

Montage : Danielle Richard<br />

Crédit photos couverture : DRIRE Aquitaine


Éditorial<br />

Sud-Ouest rime avec Industrie<br />

L’histoire de l’économie d’Aquitaine est, on l’ignore souvent, celle d’occasions saisies par des entrepreneurs audacieux<br />

- parfois téméraires -, nés ici ou venus d’ailleurs, qui ont su tirer le meilleur parti d’une main-d’œuvre de<br />

qualité, de cadres bien formés et d’un environnement économique performant.<br />

Hier, au terme d’une aventure technique et industrielle sans précédent, on mettait au point dans la vallée de<br />

l’Adour les procédés d’exploitation d’un gaz hautement toxique et corrosif qui allait contribuer à l’indépendance<br />

énergétique de la France ; deux siècles plus tôt, les Périgourdins avaient mis au point les premières usines au fil de<br />

l’eau. Hier encore, l’exploitation de la résine et des ressources minières impulsait la création des unités chimiques<br />

landaises et l’agriculture du bassin de la Garonne inventait la filière qualité. Un peu plus tard, l’agglomération<br />

bordelaise accueillait la production des missiles stratégiques français.<br />

Aujourd’hui, les sous-traitants de l’aéronautique des Pyrénées s’organisent pour prendre en charge des sous-ensembles<br />

de l’Airbus A380 ; les transformateurs de matière plastique de Dordogne saisissent les opportunités d’un<br />

marché en croissance et acquièrent des compétences indispensables d’ingénierie et de conception ; les industries<br />

landaises de la seconde transformation du pin maritime, du panneau de particules au parquet lambris, du<br />

meuble aux futurs matériaux de process, font d’une ressource naturelle hétérogène un matériau technique à part<br />

entière. En même temps, l’industrie agroalimentaire de la région d’Agen développe de nouveaux procédés de<br />

conservation et de traçabilité et les laboratoires de recherche de l’université et du CNRS s’engagent à Bordeaux<br />

dans des partenariats structurants avec l’industrie de transformation des matériaux.<br />

Perspectives Industrielles dresse un tableau précis et actuel de l’industrie de la région, fondé sur les derniers chiffres<br />

et études produits par l’INSEE. Les analyses de la DRIRE et de la Banque de France décrivent un tissu industriel<br />

certes confronté aux difficultés sectorielles des industries de la défense et de la chaussure, à la fragilité de l’organisation<br />

productive de nombreuses PME dans le domaine du bois et de la mécanique, mais dynamique et résolument<br />

tourné vers les activités et les technologies d’avenir. Par de nombreux exemples, elles montrent comment la<br />

mobilisation individuelle et collective des entreprises a été au cours des dernières années, et peut être à l’avenir,<br />

le moteur d’un développement économique reposant sur les forces propres de la région. Elles mettent en valeur<br />

son environnement économique remarquable, tant dans le domaine scientifique et technique que dans celui des<br />

services à l’industrie et de la logistique, du conseil et du financement de l’économie.<br />

Alors que les services de l’État engagent avec les collectivités territoriales la mise en œuvre du contrat de plan<br />

2000-2006, les pistes de développement économique ébauchées dans cet ouvrage illustrent ce que pourront être<br />

les modalités de l’action concertée du monde industriel et des pouvoirs publics pendant cette période. Il s’agira<br />

de renforcer la compétitivité de l’espace industriel <strong>aquitain</strong> -en termes d’inventivité des laboratoires, de qualité<br />

de l’appareil de formation et de densité des infrastructures- et de dynamiser des secteurs industriels majeurs de la<br />

région, ce qui suppose regroupements d’entreprises et alliances, plates-formes technologiques adaptées ou actions<br />

d’accompagnement spécifiques.<br />

Enfin, les récents événements tragiques de Toulouse confirment une fois de plus que le monde industriel et les<br />

pouvoirs publics sont appelés à travailler main dans la main pour conjuguer leurs efforts dans la réflexion engagée<br />

sur le risque industriel.<br />

La recherche de la sécurité n’est pas là pour freiner le développement industriel, bien au contraire, elle contribue<br />

à pérenniser l’essor de l’entreprise.<br />

C’est dans cette perspective que l’État et les industriels favoriseront par leurs actions conjointes, une dynamique<br />

régionale soucieuse de “compétitivité sécurisée”.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 3 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Sommaire<br />

INTRODUCTION<br />

L’ESPACE AQUITAIN<br />

Démographie ................................................................ 13<br />

Population active ............................................................. 16<br />

Emploi ..................................................................... 17<br />

Flux quotidiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18<br />

Infrastructures de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19<br />

Fonds structurels européens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20<br />

L’ENVIRONNEMENT DE L’INDUSTRIE<br />

Produit intérieur brut et valeur ajoutée. ............................................. 25<br />

Structure financière des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26<br />

Financement des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27<br />

Commerce extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28<br />

Services à l’industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30<br />

Recherche et transfert de technologie .............................................. 32<br />

Technologies de l’information .................................................... 35<br />

Logistique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36<br />

Maintenance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38<br />

Développement durable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39<br />

LES GRANDS SECTEURS INDUSTRIELS<br />

Industries agroalimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43<br />

Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46<br />

Équipements mécaniques ....................................................... 50<br />

Construction électrique et électronique ............................................. 54<br />

Métallurgie et travail des métaux .................................................. 58<br />

Chimie et pharmacie-parfumerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62<br />

Bois et meubles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67<br />

Textile, habillement et cuir-chaussure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71<br />

Industries extractives et matériaux de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75<br />

Caoutchouc et transformation des matières plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78<br />

Papier-carton et articles en papier-carton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82<br />

Énergie. .................................................................... 86<br />

Tableau synthétique des secteurs industriels. ......................................... 91<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 4 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


L’INDUSTRIE ET LES TERRITOIRES<br />

Bergerac ....................................................... 95<br />

Nord-Est de la Dordogne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96<br />

Périgueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97<br />

Sarlat-la-Canéda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98<br />

Terrasson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99<br />

Bordeaux-Arcachonnais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100<br />

Bordeaux-Cubzacais .............................................. 101<br />

Bordeaux-Entre-deux-Mers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102<br />

Bordeaux-Médoc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103<br />

Bordeaux-Zone centrale. ........................................... 104<br />

Langon-Bazas-La Réole ............................................ 105<br />

Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106<br />

Dax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107<br />

Mont-de-Marsan-Est des Landes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108<br />

Mont-de-Marsan-Haute-Lande ....................................... 109<br />

Sud des Landes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110<br />

Agen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111<br />

Marmande-Casteljaloux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112<br />

Villeneuve-sur-Lot-Fumel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113<br />

Bayonne-Pyrénées ................................................ 114<br />

Lacq-Orthez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115<br />

Oloron-Mauléon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116<br />

Pau ........................................................... 117<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118<br />

ANNEXES<br />

Méthodologie, sources statistiques et définitions .......................... 121<br />

Nomenclature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 5 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Introduction<br />

Aquitaine, terre d’industries<br />

L’image de l’industrie <strong>aquitain</strong>e résulte d’une succession de méconnaissances et d’amalgames. Renvoyée à la métaphore du “désert<br />

industriel” pour son passé le plus reculé, l’Aquitaine passerait de nos jours, sans transition, du statut de région “sous-industrialisée”<br />

à celui de région “post-industrielle”. En outre, l’inclusion de l’industrie <strong>aquitain</strong>e dans les mouvements français<br />

d’industrialisation aurait contribué à renforcer les traits d’une industrie “généraliste”, donc ayant des spécialisations peu affirmées.<br />

Certes, les interactions qui se sont produites avec l’entité nationale ont modelé les orientations régionales, mais les particularités<br />

<strong>aquitain</strong>es n’en sont pas moins avérées.<br />

n L’Aquitaine entraînée par les deux premières révolutions industrielles<br />

On a souvent stigmatisé simultanément l’inexistence d’une conscience régionale et le déficit industriel <strong>aquitain</strong>. Cette faiblesse<br />

constitutive du “fait régional” était mise en relation avec la persistance de rivalités locales -telle celle qui opposait Bordeaux et Pauet<br />

l’habitude de se tourner vers Paris, les témoignages du poids écrasant de la centralisation renforçant l’image d’un espace économique<br />

peu dynamique. Notamment, cette région à dominante rurale se serait tenue à l’écart des grandes révolutions technologiques,<br />

la prévalence de l’esprit de négoce sur l’esprit d’entreprise expliquant la faiblesse de l’atmosphère industrielle.<br />

Il n’est donc pas inutile de rappeler que l’Aquitaine a participé activement à la première révolution industrielle. Ainsi, en dépit de<br />

l’absence de ressources minières, de nombreux foyers industriels émergent dès le début du 19 e siècle en raison des dotations particulières<br />

que recèlent tel ou tel territoire, notamment des forges qui se localisent sur les multiples lieux d’affleurement du minerai et<br />

des industries portuaires telles que l’agroalimentaire, lié à la transformation de produits tropicaux.<br />

Par la suite, l’Aquitaine, qui n’a pas su bénéficier pleinement des retombées de ce premier mouvement, se coule dans les traces de<br />

la seconde révolution industrielle. Ce qui permet de consolider les spécialisations préexistantes, notamment les industries agroalimentaires<br />

portuaires de Bordeaux et de Bayonne, mais aussi de générer des activités nouvelles : industries métallurgiques (fonderies<br />

de Fumel, du Boucau, ateliers de Bordeaux etc.) ; production d’électricité hydraulique ; industrie chimique (exploitation de la<br />

gemme dans les Landes et usines d’engrais à Bordeaux) et industries de biens de consommation (chaussures, habillement, ameublement).<br />

On notera que la Première Guerre mondiale donne une impulsion forte à certaines industries régionales, fournisseuses<br />

de biens d’équipement (chantiers navals ou premiers ateliers d’aéronautique) ou de biens intermédiaires (poudrerie et pétrochimie<br />

bordelaises), en raison de leur éloignement géographique du conflit armé.<br />

L’entre-deux-guerres verra le développement et l’amplification des foyers d’industrialisation précédents, notamment ceux de la filière<br />

agroalimentaire (huileries, farines, traitement de la morue, raffineries de sucre) et de la filière bois (première et deuxième transformations<br />

du bois, industrie papetière et industries utilisatrices de produits connexes comme la chimie), en dépit du coup d’arrêt<br />

brutal apporté par la crise de 1929. Par la suite, l’éloignement géographique du second conflit mondial produira des effets de relance<br />

similaires à ceux du premier conflit, mais le bénéfice sera de courte durée.<br />

n Les Trente Glorieuses : rattrapages et recompositions<br />

- Le triple rattrapage des décennies soixante et soixante-dix<br />

Au cours des années cinquante, l’industrie <strong>aquitain</strong>e marque le pas et donne l’impression de chercher un souffle nouveau. Au sein<br />

de l’Europe, elle fait figure d’une zone d’industrialisation périphérique, notamment parce que ses spécialisations sont pour la plupart<br />

liées à des ressources localisées.<br />

Des perspectives inattendues sont tout d’abord ouvertes par la découverte du gisement d’hydrocarbures de Lacq dont l’exploitation<br />

donne lieu à l’édification progressive d’un grand complexe pétrochimique dans la proximité immédiate des lieux d’extraction. Du<br />

même coup, on conforte les installations de l’agglomération de Bordeaux, notamment par la construction d’une troisième raffinerie<br />

sur la presqu’île d’Ambès. Dès lors, les ingrédients d’une construction industrielle polarisée sont en place, les effets externes dits<br />

“d’agglomération” étant favorisés par l’extension conjointe des marchés et des relations verticales entre entreprises. L’agglomération<br />

de Bordeaux voit ainsi éclore des implantations nouvelles dans les domaines de la chimie, des engrais et des caoutchoucs,<br />

celle de Pau bénéficiant des retombées de l’exploitation des produits connexes dans les domaines de la chimie, de la production<br />

d’énergie et de la fabrication d’aluminium, tandis que Bayonne devient le port exclusif d’expédition du soufre de Lacq.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 7 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Le second facteur de rattrapage est lié à la mise en place d’un complexe aéronautique-spatial-défense. Dès l’après-guerre, les sites<br />

de Dassault à Mérignac, en Gironde, et de Turboméca aux environs de Pau confortent les installations antérieures, la localisation<br />

en Aquitaine obéissant toujours essentiellement à des motifs stratégiques. Cependant, c’est surtout au cours de la décennie<br />

soixante que sera donnée l’impulsion décisive. À l’issue de ce processus, la configuration bordelaise est structurée autour de Dassault,<br />

Aérospatiale, SNPE, SEP, Sogerma ; tandis que la configuration paloise gravite essentiellement autour de Turboméca et Messier-Dowty.<br />

Le troisième facteur impulsant est lié, enfin, à l’implantation en région de firmes multinationales (Siemens, Ford, Thomson CSF,<br />

IBM, Sanofi etc.), l’élargissement de leur espace productif étant motivé par l’optimisation des opportunités de substitution entre<br />

technologies et travail. De ce point de vue, l’Aquitaine apparaît comme un réservoir de main-d’œuvre qualifiée à coût relatif inférieur<br />

à celui d’autres espaces régionaux.<br />

Le rattrapage industriel <strong>aquitain</strong>, appréhendé en considérant l’évolution du poids relatif des effectifs salariés industriels dans la population<br />

active en Aquitaine et en France, est incontestable. Ainsi, l’écart Aquitaine - France, qui était de 16% en 1954, passe à<br />

6,9% en 1975, au terme d’un double processus d’affaiblissement national et de renforcement <strong>aquitain</strong>. Toutefois, le mouvement<br />

<strong>aquitain</strong> est loin d’être uniforme puisque la région apparaît aussi comme un espace dont les disparités interindustrielles s’accroissent.<br />

Dès lors, l’Aquitaine offre l’image d’une région contrastée dont le tissu industriel concerne une gamme très étendue d’activités<br />

diversifiées, les strates d’industries nouvelles se superposant aux strates plus anciennes sans réussir à les entraîner complètement<br />

dans leur sillage.<br />

- La baisse de l’emploi industriel<br />

La crise qui survient au milieu de la décennie soixante-dix inaugure une période de contraction généralisée de l’emploi industriel<br />

qui va s’étendre en moyenne jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, les dernières années du siècle enregistrant plutôt un tassement<br />

du mouvement de décrue. Ce constat appelle plusieurs remarques.<br />

En premier lieu, la phase initiale de déprise industrielle ne se manifeste pas avec la même ampleur que dans le reste de la France,<br />

tout en atteignant diversement les secteurs d’activités. Toutefois, la résistance <strong>aquitain</strong>e à la dynamique d’ensemble finit par s’épuiser,<br />

le mouvement d’homogénéisation atteignant, à travers le déclin de certaines industries, des traditions ou des savoir-faire locaux.<br />

Il n’y a pas pour autant disparition pure et simple de ces savoir-faire, parce qu’ils trouvent parfois à s’hybrider, et donc à se<br />

renouveler, avec les influences perturbatrices.<br />

En second lieu, on note que la décrue a surtout atteint les établissements de grande taille, leur part dans l’emploi industriel global<br />

régressant, ce qui est semblable aux évolutions constatées en France au cours de la même période. Il faut interpréter ce phénomène<br />

dans le contexte de la tendance à la baisse de la taille de l’ensemble des établissements. Ce qui signifie que l’on ne peut déduire de<br />

l’augmentation relative de la part des “petits” établissements, de taille inférieure à 50 salariés, leur meilleure résistance à la crise,<br />

comme cela a parfois été proposé. Cette interprétation n’est pas recevable puisque la nouvelle composition entre “grands”,<br />

“moyens” et “petits établissements a résulté du jeu mécanique des effets de seuil entre types d’entreprises.<br />

Enfin, on doit également tempérer ces observations par le constat du fort mouvement d’externalisation des activités industrielles au<br />

profit d’activités de services, notamment des services aux entreprises (postes et télécommunications, conseils et assistance, services<br />

opérationnels et recherche et développement) dont les effectifs n’ont cessé d’augmenter au cours de la même période.<br />

- Des recompositions aux spécialisations stratégiques<br />

À la fin de la décennie quatre-vingt-dix, six secteurs composent le groupe des industries à forte capacité d’emploi, dont les effectifs<br />

varient de 27 000 à 11 000. Ce sont dans l’ordre : les industries agroalimentaires, celles du bois-papier, la construction navale-aéronautique-ferroviaire,<br />

l’industrie des équipements mécaniques, la métallurgie-transformation des métaux, la chimie-caoutchouc-matières<br />

plastiques. La hiérarchie implicite que dessinent ces emplois est sous-tendue par une recomposition profonde<br />

vis-à-vis de celle qui prévalait en 1975, dernière année observée avant la crise. Au mouvement généralisé de retrait, qui n’épargne<br />

que les industries agroalimentaires, la construction navale-aéronautique-ferroviaire et l’industrie des équipements mécaniques, se<br />

superposent en effet le repli plus marqué des industries du bois-papier et, surtout, l’effondrement - déjà amorcé avant 1975 - des<br />

secteurs tels que le textile-habillement et les industries de la chaussure, qui étaient les premiers secteurs d’emploi industriel de<br />

l’Aquitaine jusqu’en 1968.<br />

À partir de ces volumes d’emploi, on obtient les spécialisations industrielles régionales. Elles résultent de coefficients de localisation,<br />

mesurés par le rapport du poids relatif des emplois d’un secteur d’activité dans la région au poids relatif correspondant au niveau<br />

national. Une valeur supérieure ou égale à 1 indique une surreprésentation, donc un secteur stratégique ou porteur ; en 1999,<br />

on y trouvait : la construction navale-aéronautique-ferroviaire (coefficient de 2,5) ; les industries du bois-papier (2,3) ; les industries<br />

agroalimentaires (1,3) ; l’eau-gaz-électricité (1,3) ; les combustibles et carburants (1,1) ; les produits minéraux et la construction<br />

(1,02). Une valeur inférieure à 1 indique une sous-représentation, donc un secteur peu significatif, fragile ou émergent lorsque les<br />

valeurs sont proches de zéro. Des valeurs inférieures à 1, mais proches de 1, indiquent des secteurs qui peuvent être des points<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 8 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


d’appui mais qui doivent être confortés, tels essentiellement en 1999 : la pharmacie-parfumerie, les équipements électriques et<br />

électroniques et la chimie-caoutchouc-plastiques (0,9) ; les équipements mécaniques et l’édition-reproduction (0,8).<br />

Les recompositions spatiales<br />

On assiste à une évolution des implantations spatiales qui s’oppose au mouvement qui avait prévalu jusqu’en 1975. De 1954 à<br />

1975, en effet, ilyaeuuneforte concentration géographique dans le secteur de la métallurgie et la chimie, les activités “traditionnelles”<br />

(industries des biens de consommation) relevant plutôt d’un modèle de dispersion spatiale. En effet, les zones rurales dans<br />

lesquelles ces dernières ont été implantées bénéficient d’un effet de substitution de l’emploi industriel vis-à-vis de l’exode rural, celui-ci<br />

ne compensant pas toutefois totalement les déperditions de la population active qui s’y produisent.<br />

A partir de 1975, les disparités spatiales s’accentuent dans un contexte national de désindustrialisation. D’une part, du fait de la<br />

perte des emplois industriels dans les zones rurales à la suite de la dégringolade des industries traditionnelles. D’autre part, du fait<br />

des localisations préférentielles des implantations les plus récentes dans les agglomérations urbaines, sachant que ces dernières ont<br />

tendance à perdre des emplois industriels. Ainsi, le bassin d’emploi de Bordeaux concentre-t-il actuellement encore plus du tiers<br />

des effectifs salariés industriels de la région, le bassin d’emploi de Pau-Lacq-Orthez en comptant encore environ 20% et le bassin<br />

Bayonne-Sud des Landes environ 10%. Notons que ces évolutions régionales sont compatibles avec le constat d’une baisse de la<br />

part de l’industrie girondine dans celle de la région, et, à un échelon plus restreint, de l’agglomération bordelaise au sein de la Gironde.<br />

n Le moteur de l’industrie du 21 e siècle sera l’immatériel<br />

Pendant longtemps l’exemple <strong>aquitain</strong> a été, à juste titre, considéré comme un révélateur des limites de la régionalisation. La décentralisation<br />

a même pu être considérée comme la “ruse suprême de la centralisation”, fournissant à l’administration publique<br />

l’occasion du redéploiement local de l’appareil d’État. À l’issue de 20 ans d’expérience, l’affirmation progressive du fait régional<br />

par les institutions a finalement porté ses fruits et donne donc une pertinence économique forte à l’échelon régional dorénavant intégré<br />

dans l’espace européen. L’élargissement des espaces constituant l’environnement des activités régionales pèse donc incontestablement<br />

sur leurs destinées. Désormais immergée dans les flux d’échanges internationaux, l’Aquitaine comme ses consœurs<br />

doit faire face à la compétition croissante accompagnant l’émergence d’un nouveau paradigme économique. Ce dernier est tantôt<br />

présenté sous les traits d’une “économie planétaire” tantôt sous ceux d’une “économie fondée sur le savoir”. Ces appellations différentes<br />

mettent en exergue les enjeux dominants auxquels l’Aquitaine ne saurait se soustraire dans le futur.<br />

- Maîtriser les décisions en région<br />

Il n’est pas nouveau de constater que l’Aquitaine figure parmi les régions françaises dont les centres de décision sont situés en dehors<br />

du territoire régional. Ce phénomène dérive de la localisation prépondérante de grands établissements délocalisés de groupes<br />

nationaux ou internationaux. La proportion de sites dépendant de sièges sociaux extra-<strong>aquitain</strong>s met à la fois en évidence le<br />

manque d’autonomie décisionnelle de l’industrie <strong>aquitain</strong>e et son éloignement des centres névralgiques mondiaux. Plusieurs évolutions<br />

ont renforcé récemment cette spécificité quasi structurelle, dont on a souvent dramatisé les nuisances sans en mesurer les<br />

avantages en termes d’attractivité et de dynamisme territoriaux. Ainsi, l’accélération des fusions-acquisitions entre groupes mondiaux,<br />

la réduction des budgets d’armement et la montée des régulations européennes au détriment des logiques nationales contribuent-elles<br />

à réduire l’emprise des industries <strong>aquitain</strong>es sur leurs destinées. Cette difficulté doit sans doute encourager la mise en<br />

œuvre de deux stratégies complémentaires : le marketing territorial, dont l’objectif est de renforcer l’attractivité de l’Aquitaine<br />

vis-à-vis des investisseurs étrangers d’une part ; le renforcement des coopérations interrégionales, qui visent à la constitution d’entités<br />

industrielles plus vastes et, donc, plus influentes d’autre part. C’est dans le prolongement d’une telle argumentation que s’inscrivent<br />

les projets de coopération entre Aquitaine et Midi-Pyrénées dans le domaine aéronautique et spatial.<br />

- Organiser les réseaux d’innovation<br />

Le développement d’une “économie fondée sur la connaissance”, -c’est-à-dire affectant des ressources croissantes à l’éducation, à<br />

la formation et à la recherche et développement-, et la survenance conjointe de la révolution informationnelle représentent certes<br />

un défi mais aussi une opportunité pour le territoire <strong>aquitain</strong>. Les technologies de l’information et de la communication, en favorisant<br />

la mise en réseau des acteurs et démultipliant les opportunités de coopération à distance, peuvent également permettre de disposer<br />

d’outils permettant de mieux produire et capter les connaissances nouvelles. Dans ce contexte, l’Aquitaine doit participer<br />

aux projets nationaux et européens de constitution d’infrastructures assurant la mise en compatibilité des flux d’information et la<br />

sécurisation de leur acheminement. Enfin, il convient d’optimiser les réseaux localisés de la connaissance qui soutiennent directement<br />

la dynamique de l’innovation en région, l’utilisation des infrastructures informationnelles leur fournissant un point d’appui<br />

technologique. Il convient donc de favoriser les synergies entre entreprises ou entre entreprises et centres de recherche publique,<br />

en ayant le souci d’ancrer localement les projets tout en incitant les acteurs locaux à s’ouvrir sur d’autres territoires afin de rapatrier<br />

les connaissances allogènes.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 9 DRIRE - INSEE AQUITAINE


L’ESPACE AQUITAIN<br />

Démographie<br />

Population active<br />

Emploi<br />

Flux quotidiens<br />

Infrastructures de communication<br />

Fonds structurels européens<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 11 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Démographie<br />

Au recensement de 1999, l’Aquitaine compte 2,909 millions<br />

d’habitants et se situe au 6 e rang des régions françaises, bien<br />

après les Pays de Loire (3,222 millions) et juste avant la Bretagne<br />

(2,906 millions). Avec un taux d’accroissement intercensitaire<br />

de 4%, l’Aquitaine fait partie de régions les plus<br />

dynamiques sur le plan démographique, pourtant son rythme<br />

de croissance annuelle a légèrement fléchi : 0,44% de 1990 à<br />

1999, contre 0,64% de 1982 à 1990. Ce fléchissement résulte<br />

certes de la diminution régulière de l’excédent naturel (naissances<br />

– décès), mais surtout de l’affaiblissement du solde migratoire<br />

apparent. En effet, bien que l’Aquitaine reste parmi<br />

les régions les plus attractives, avec en moyenne 42 770 nouveaux<br />

arrivants par an de 1990 à 1999, chiffre en progression<br />

par rapport à la période intercensitaire précédente, le nombre<br />

des départs de la région s’est élevé de quelque 5 000 unités<br />

par an sur la même période.<br />

Population 1 aux recensements<br />

Dordogne Gironde Landes Lot-et-<br />

Garonne<br />

Pyrénées-<br />

Atlantiques<br />

Aquitaine<br />

1962 . . . . . . . . . . . 375 455 935 448 260 497 275 028 466 036 2 312 464 46 425 394<br />

1968 . . . . . . . . . . . 374 073 1 009 390 277 381 290 592 508 734 2 460 170 49 711 853<br />

1975 . . . . . . . . . . . 373 179 1 061 480 288 323 292 616 534 748 2 550 346 52 591 584<br />

1982 . . . . . . . . . . . 377 356 1 127 546 297 424 298 522 555 696 2 656 544 54 334 871<br />

1990 . . . . . . . . . . . 386 365 1 213 499 311 461 305 989 578 516 2 795 830 56 615 155<br />

1999 . . . . . . . . . . . 388 293 1 287 334 327 334 305 380 600 018 2 908 359 58 518 395<br />

France<br />

métro.<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1962 à 1999<br />

1<br />

Il s’agit de la population sans doubles comptes<br />

Nontron<br />

Évolution de la population<br />

par canton de 1968 à 1999<br />

Lesparre-<br />

Médoc<br />

Périgueux<br />

Blaye<br />

Bordeaux<br />

Libourne<br />

Bergerac<br />

Sarlatla-Canéda<br />

Limite de canton<br />

Limite de département<br />

Langon<br />

Marmande<br />

Villeneuvesur-Lot<br />

Aires de diffusion<br />

des principales villes<br />

de la région<br />

Agen<br />

Nérac<br />

Montde-Marsan<br />

Bayonne<br />

Dax<br />

Pau<br />

Oloron-<br />

Ste-Marie<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Évolution de la population entre deux recensements<br />

1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999<br />

+<br />

-<br />

-<br />

-<br />

+<br />

+<br />

+<br />

-<br />

+/-<br />

+<br />

+<br />

-<br />

-<br />

+<br />

+<br />

-<br />

-<br />

+/-<br />

+<br />

+<br />

+<br />

-<br />

+<br />

-<br />

-<br />

-<br />

+/-<br />

+ Croissance<br />

continue<br />

+<br />

+<br />

+<br />

-<br />

-<br />

-<br />

Décroissance<br />

puis<br />

croissance<br />

Croissance<br />

puis<br />

décroissance<br />

- Décroissance<br />

continue<br />

+/- Autres<br />

0 30 60<br />

km<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1968 à 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 13 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Démographie<br />

Toutefois, le solde migratoire des départements <strong>aquitain</strong>s<br />

reste important, sauf en Lot-et-Garonne où il n’arrive pas à<br />

compenser le déficit naturel, ce qui y entraîne une très légère<br />

diminution de la population. En Dordogne, il parvient à contrebalancer<br />

un déficit naturel conséquent, le plus élevé des<br />

départements français, lui concédant un gain d’environ 2 000<br />

habitants. Les Landes connaissent la variation relative du<br />

solde migratoire (+0,70% par an) la plus élevée d’Aquitaine et<br />

leur population atteint un niveau jamais égalé jusqu’en 1999.<br />

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le solde migratoire est le second<br />

de l’Aquitaine en valeur absolue, derrière la Gironde,<br />

solde, qui, associé à un très faible déficit démographique, leur<br />

permet d’afficher plus de 600 000 habitants. La Gironde, seul<br />

département de la région à enregistrer un excédent naturel<br />

conjugué en outre à un solde migratoire important, bénéficie<br />

d’un dynamisme démographique bien supérieur à la<br />

moyenne régionale (+0,65% par an). A elle seule, elle accapare<br />

les deux tiers de l’accroissement régional, l’agglomération<br />

de Bordeaux concentrant, elle-même, nettement plus de<br />

la moitié du gain girondin.<br />

Indice<br />

160<br />

150<br />

140<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

Évolution de la population depuis 1901<br />

Gironde<br />

Pyrénées-<br />

Atlantiques<br />

Lot-et-Garonne<br />

Landes<br />

Dordogne<br />

80<br />

19011906 1911 1921 1926 1936 1946 1954 19621968 1975 1982 1990 1999<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1901 à 1999<br />

(base 100 en 1901)<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 14 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Démographie<br />

Compte tenu de l’étendue de son territoire, plus de<br />

41 300 km², la densité de l’Aquitaine est relativement faible,<br />

70 hab/km², ce qui la place au 13 e rang des régions, entre la<br />

Franche-Comté et le Languedoc-Roussillon, soit relativement<br />

loin de la densité française métropolitaine qui s’établit à<br />

108 hab/km². Bien évidemment très forte dans tous les centres<br />

urbains, la densité de population s’atténue plus on s’en<br />

éloigne. Elle est aussi élevée le long des vallées où passent les<br />

principales voies de communication et, sur la façade atlantique,<br />

autour du bassin d’Arcachon et de la conurbation de<br />

Bayonne-Anglet-Biarritz. Ces étalements urbains, le long des<br />

principales voies de communication, caractérisés par des<br />

densités de population importantes, sont partagés par l’ensemble<br />

des régions françaises. En revanche, l’Aquitaine se<br />

distingue par la présence de vastes espaces de très faible peuplement,<br />

notamment dans le Médoc, dans la forêt des Landes<br />

dont les franges touchent le sud de la Gironde et le sud-ouest<br />

de Lot-et-Garonne, ainsi que dans les Pyrénées ; la densité y<br />

est souvent inférieure à 10 hab/km² et même à 5 hab/km².<br />

Relativement plus âgée que la population française (41 ans<br />

contre 38,6), la population <strong>aquitain</strong>e est affectée d’un taux de<br />

natalité plus faible et d’un taux de mortalité plus élevé. L’installation<br />

d’une forte proportion de personnes âgées de moins<br />

de 40 ans qui représentent les deux tiers des 385 000 nouveaux<br />

arrivants, atténue son vieillissement et compense en<br />

partie les départs de la région sur la même période. En effet,<br />

quelque 225 000 personnes ont quitté l’Aquitaine, dont<br />

218 000, parmi lesquelles les trois quarts avaient moins de 40<br />

ans, pour d’autres régions métropolitaines. Au total, en 1999,<br />

la part des jeunes de moins de 20 ans est de 22,2% en Aquitaine<br />

contre 24,6% pour la France de métropole et celle des<br />

60 ans ou plus est de 24,9% contre 21,3%. Ces phénomènes<br />

ne sont pas nouveaux et comme l’ensemble de la population<br />

française tend à vieillir, ces écarts par rapport aux moyennes<br />

françaises ne s’accentuent pas vraiment.<br />

Évolution de la population par âge en Aquitaine de 1954 à 1999<br />

Milliers<br />

1 800<br />

1 600<br />

1 400<br />

1 200<br />

20 à 59 ans<br />

1 000<br />

800<br />

Moins de 20 ans<br />

600<br />

400<br />

60 ans ou plus<br />

200<br />

0<br />

1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1954 à 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 15 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Population active<br />

Au recensement de 1999, la population active de l’Aquitaine<br />

s’élève à 1 292 202 personnes et représente 4,9% de la population<br />

active de la France métropolitaine. Elle occupe ainsi la 6 e<br />

place des régions françaises. A l’instar de ce qui se passe au niveau<br />

national (+ 4,7%), la population active régionale progresse<br />

de 5,5% depuis 1990. Le taux d’activité régional des 15 à 64 ans<br />

est aussi en progression : 68,8% contre 66,6%. Cette augmentation<br />

est essentiellement due à celle de l’activité des femmes. Ainsi,<br />

l’effectif des femmes actives s’est accru de 61 500 personnes,<br />

alors que celui des actifs masculins n’a crû que de 16 300.<br />

Parmi ces actifs, 1 115 347 personnes occupent un emploi, ce<br />

qui correspond à une augmentation de 4,5% depuis 1990.<br />

Cette évolution est nettement plus importante que celle observée<br />

pour la France métropolitaine qui est de 3,1%. La progression<br />

de l’emploi régional est très inégale selon les départements<br />

et surtout selon les zones d’emploi : elle varie de près<br />

de 20% dans le Sud des Landes, de 18% dans Bordeaux-Arcachonnais,<br />

pour les progressions les plus spectaculaires, à<br />

– 3% dans la zone de Marmande-Casteljaloux et même – 8%<br />

dans le Nord-Est de la Dordogne, pour les régressions les plus<br />

importantes. Bordeaux-zone centrale concentre 28% des actifs<br />

régionaux ayant un emploi. Dans les zones de Pau et de<br />

Bayonne où sont domiciliés respectivement 95 000 et 94 000<br />

actifs occupés, l’emploi ne s’est pas développé à la même allure<br />

: + 4% dans celle de Pau et le double dans celle de<br />

Bayonne, soit 8%.<br />

Actifs au lieu de travail<br />

Nontron<br />

Thiviers<br />

Lesparre-<br />

Médoc<br />

Pauillac<br />

Blaye<br />

Périgueux<br />

Terrasson-<br />

Lavilledieu<br />

Bordeaux<br />

Libourne<br />

Bergerac<br />

Sarlat-la-<br />

Canéda<br />

Arcachon<br />

Cadillac<br />

La Testede-Buch<br />

Langon<br />

Marmande<br />

Villeneuvesur-Lot<br />

Labouheyre<br />

Agen<br />

Nombre d'actifs<br />

(communes de plus de 500 actifs)<br />

Mont-de-<br />

Marsan<br />

150 000<br />

Dax<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Bayonne<br />

Orthez<br />

45 000<br />

Pau<br />

20 000<br />

Mauléon-<br />

Licharre<br />

Oloron-<br />

Ste-Marie<br />

10 000<br />

5 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

0 30 60<br />

km<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population de 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 16 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Emploi<br />

Au 1 er janvier 2000, l’Aquitaine compte 1 133 243 emplois,<br />

soit un effectif en progression de 2,2% par rapport à l’année<br />

précédente. Ainsi, après les pertes d’emploi dues au ralentissement<br />

de l’activité économique de 1991 à 1993, l’emploi<br />

progresse pour la sixième année consécutive et, ce, à un<br />

rythme supérieur à celui observé en France. Seule l’agriculture,<br />

qui perd 3% de ses emplois, ne bénéficie pas de cette<br />

augmentation et sa part dans l’emploi régional se stabilise à<br />

moins de 8%. A l’opposé, les effectifs de la construction augmentent<br />

de 5,6%, ceux du tertiaire de 2,8% et ceux de l’industrie<br />

de 0,8%. Le tertiaire demeure de loin le secteur le plus<br />

employeur de l’Aquitaine dont il fournit 71% des emplois,<br />

suivi par l’industrie avec 15%.<br />

Ce développement de l’emploi est exclusivement le fait de<br />

l’emploi salarié. En effet, l’emploi non salarié perd des effectifs,<br />

notamment dans l’agriculture où ce statut est encore largement<br />

dominant. Pourtant l’Aquitaine est la région dans<br />

laquelle les salariés agricoles sont les plus nombreux à cause<br />

de l’importance de la viticulture et des cultures spéciales légumières<br />

et fruitières.<br />

La progression de 2,6% de l’emploi salarié provient à 70% du<br />

secteur des services et pour un peu moins de 15% des services<br />

opérationnels, c’est-à-dire ceux utilisés par la sphère productive.<br />

Dans l’industrie, les restructurations se poursuivent et entraînent<br />

des baisses des effectifs salariés, notamment dans la<br />

pharmacie-parfumerie. Mais, dans la plupart des secteurs industriels,<br />

l’emploi salarié continue sa progression ou se redresse<br />

comme dans les industries des composants<br />

électriques et électroniques, les équipements du foyer ou la<br />

construction automobile. En revanche, dans l’habillement-cuir<br />

et le textile, déjà en difficulté, la contraction des<br />

effectifs se poursuit.<br />

La construction affiche une nette accélération de son activité<br />

mesurée en termes d’emplois. D’abord soutenu par la construction<br />

de logements individuels, puis de logements collectifs<br />

et enfin par l’amélioration de la conjoncture, ce secteur<br />

continue de se redresser et, en 1999, a créé presque autant<br />

d’emplois salariés que le commerce, soit plus de 3 000.<br />

L'emploi total au lieu de travail<br />

Effectif au 1/1/2000 Aquitaine Part de la région<br />

en France (%)<br />

en Aquitaine<br />

Évolution 1993-2000 (en %)<br />

en France<br />

Tertiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803 050 4,8 14,9 13,0<br />

Industrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 157 3,9 -4,6 -7,8<br />

Agriculture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 524 9,2 -14,9 -17,5<br />

Construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 512 5,4 6,4 -6,7<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 133 243 4,9 8,2 5,8<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Estimations d'emploi au 1 er janvier<br />

Évolution de l'emploi total de 1993 à 2000<br />

Évolution de l'emploi industriel de 1993 à 2000<br />

110<br />

Indice<br />

(base 100 au 1/01/1993)<br />

102<br />

Indice<br />

(base 100 au 1/01/1993)<br />

108<br />

100<br />

106<br />

98<br />

104<br />

Aquitaine<br />

102<br />

France<br />

96<br />

France<br />

Aquitaine<br />

100<br />

94<br />

98<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

e r<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Estimations d'emploi au 1 janvier<br />

92<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

e r<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Estimations d'emploi au 1 janvier<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 17 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Flux quotidiens<br />

Chaque jour, ou chaque semaine, plus de 680 000 Aquitains<br />

sortent de la commune où ils vivent pour se rendre à leur travail,<br />

on les appelle des “migrants alternants”. En 1999, ils représentent<br />

61,1% des quelque 1 115 000 actifs ayant un<br />

emploi et, depuis 1990, ce taux, dit de mobilité, est en progression<br />

de près de 10 points. Il est bien évidemment très différent<br />

d’un département de l’Aquitaine à l’autre, en fonction<br />

du caractère urbain ou rural dominant et de la nature des activités,<br />

pratiquement 66% en Gironde contre à peine 55% en<br />

Lot-et-Garonne.<br />

Cependant quel que soit le département, ce taux de mobilité<br />

est en augmentation. On assiste donc à un développement<br />

des flux “quotidiens” de déplacements domicile-travail et ce<br />

mouvement est nettement plus important dans les communes<br />

rurales que dans les communes urbaines. Malgré tout, la<br />

proportion des actifs travaillant hors de leur commune de résidence<br />

est encore beaucoup plus élevée dans les communes<br />

urbaines, à l’exception des villes-centres, que dans les<br />

communes rurales. Il en résulte, en 1999, un zonage de l’espace<br />

<strong>aquitain</strong> qui concentre les mobilités en fonction de la<br />

localisation de l’emploi et qui correspond à celui des aires<br />

urbaines, principaux pôles d’emploi régionaux. Plus on<br />

s’éloigne de l’aire urbaine, plus les flux « quotidiens » décroissent,<br />

et plus les actifs travaillent dans leur commune de<br />

résidence.<br />

Si la majorité des mobilités domicile-travail se cantonnent<br />

aux limites départementales, il est fréquent qu’elles se réalisent<br />

aussi d’un département à l’autre. Ces déplacements interdépartementaux<br />

résultent de l’attraction d’une ville<br />

importante située dans le département voisin : ainsi, sur les<br />

8 700 Landais qui exercent leur activité dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />

5 600 d’entre eux se dirigent vers<br />

Bayonne-Anglet-Biarritz ; de même, sur les 2 200 qui vont en<br />

Gironde, plus de la moitié se rendent dans l’agglomération<br />

bordelaise. Sur les quelque 3 100 habitants des Pyrénées-Atlantiques<br />

actifs dans les Hautes-Pyrénées, plus des<br />

deux tiers travaillent en fait à Tarbes et Lourdes. Le phénomène<br />

se reproduit aussi pour les 1 700 actifs de la Dordogne<br />

qui vont travailler en Corrèze, environ les trois quarts rejoignent<br />

l’agglomération de Brive-la-Gaillarde.<br />

La mobilité quotidienne en Aquitaine<br />

Périgueux<br />

Libourne<br />

Bordeaux<br />

Bergerac<br />

Sarlatla-Canéda<br />

Arcachon<br />

Langon<br />

Marmande<br />

Villeneuvesur-Lot<br />

Agen<br />

Dax<br />

Montde-Marsan<br />

Proportion des actifs occupés<br />

travaillant hors de leur commune<br />

de résidence (%)<br />

Irun-<br />

Hendaye<br />

Bayonne<br />

Orthez<br />

Pau<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Moins de 30<br />

De 30 à 40<br />

De 40 à 50<br />

De 50 à 70<br />

70 ou plus<br />

Oloron-<br />

Ste-Marie Limite d’aire urbaine 1999<br />

Limite de zone d'emploi<br />

0 30 60<br />

km<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population de 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 18 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Infrastructures de communication<br />

Le trafic des ports d'Aquitaine<br />

2000 Evolution<br />

annu. moyenne<br />

1990/2000 (%)<br />

Bordeaux (millier de tonnes) . . 9 286 - 0,38<br />

Bayonne (millier de tonnes) . . 4 111 + 2,23<br />

Source : Direction des ports<br />

Le transport aérien<br />

2000<br />

(passagers)<br />

Evolution<br />

annu. moyenne<br />

1990/2000 (%)<br />

Bordeaux-Mérignac . . . . 3 073 897 + 1,77<br />

Biarritz-Anglet-Bayonne. 780 017 + 3,52<br />

Pau-Pyrénées . . . . . . . . . 613 293 + 1,27<br />

Périgueux . . . . . . . . . . . 26 950 -3,86<br />

Agen . . . . . . . . . . . . . . . 24 282 -0,74<br />

Bergerac . . . . . . . . . . . . 19 672 -10,31<br />

Aquitaine. . . . . . . . . . . . 4 538 111 + 1,80<br />

Océan<br />

Atlantique<br />

LOT-ET-<br />

GARONNE<br />

Lesparre-<br />

Médoc<br />

N215<br />

GIRONDE<br />

N250<br />

A66<br />

A63<br />

E05-E70<br />

N137<br />

E602<br />

A63<br />

A10<br />

E05<br />

N10<br />

Blaye<br />

A630<br />

Saintes<br />

N137<br />

E602<br />

Jonzac<br />

Langon<br />

Charente<br />

Cognac<br />

N141<br />

E603<br />

Isle<br />

BORDEAUX<br />

Garonne<br />

Libourne<br />

N113<br />

N10<br />

E606<br />

A62<br />

E72<br />

N89<br />

E70<br />

A89<br />

Dordogne<br />

Angoulême<br />

Marmande<br />

Dronne<br />

Bergerac<br />

N141<br />

E603<br />

Nontron<br />

Périgueux<br />

DORDOGNE<br />

N21<br />

Sarlatla-Canéda<br />

Villeneuvesur-Lot<br />

Rochechouart<br />

N21<br />

Dordogne<br />

Isle<br />

N89<br />

E70<br />

Lot<br />

LIMOGES<br />

N20<br />

A20<br />

E09<br />

Gourdon<br />

Cahors<br />

N20<br />

E09<br />

Source : Aéroports et CCI d'Aquitaine<br />

Le transport ferroviaire<br />

1992 2000<br />

Trafic marchandises<br />

(million de tonnes) . . . . . . . . . . . . . . . 11,3 13,3<br />

Trafic voyageurs . . . . . . . . . . . . . . .<br />

TGV Aquitaine/Paris<br />

(millier de voyageurs) . . . . . . . . . . . 3 160 4 150<br />

Trains Express Régionaux<br />

(millier de voyageurs-kilomètres). . . . 276,3 307,0<br />

Source : SNCF<br />

Bayonne<br />

San Sebastian<br />

Bilbao<br />

A63<br />

E05-E70<br />

A63<br />

E05-E70-E80<br />

N10<br />

N10<br />

E05-E70<br />

N117<br />

Dax<br />

LANDES<br />

N124<br />

PYRÉNÉES-<br />

ATLANTIQUES<br />

N134<br />

Adour<br />

Oloron-<br />

Ste-Marie<br />

A64<br />

E80<br />

Mont-<br />

de-<br />

Marsan<br />

Pau<br />

N134<br />

Agen<br />

Nérac<br />

A20<br />

N113 Tarn E09<br />

Montauban<br />

Castelsarrasin<br />

Condom<br />

Garonne<br />

N21<br />

A62<br />

N124<br />

E72<br />

Auch<br />

N124<br />

Gers<br />

TOULOUSE<br />

Mirande<br />

Muret<br />

A64<br />

E80<br />

Tarbes<br />

Garonne<br />

Schéma régional<br />

de développement<br />

du haut débit<br />

ESPAGNE<br />

Pic d'Orhy<br />

2021m<br />

0 30 60<br />

km<br />

Pic d'Anie<br />

2504m<br />

Col du Somport<br />

Pamplona<br />

N134<br />

E07<br />

Pic du Midi d’Ossau<br />

2884m<br />

Huesca<br />

Zaragoza<br />

Argelès-<br />

Gazost<br />

N21<br />

Bagnèresde-Bigorre<br />

St-Gaudens<br />

Aéroport<br />

Port<br />

Bac<br />

Réseau ferré SNCF<br />

Arcachon<br />

Bordeaux<br />

Paris / Poitiers<br />

GIRONDE<br />

Bergerac<br />

Villeneuvesur-Lot<br />

Périgueux<br />

DORDOGNE<br />

Réseaux des opérateurs alternatifs<br />

Passage des backbones<br />

utilisés par les opérateurs<br />

Projets de liaisons<br />

hertziennes haut débit<br />

Projets de backbones opérateurs<br />

Scénario solutions schéma régional<br />

Principaux axes routiers :<br />

Autoroutes<br />

Nationales<br />

Départementales<br />

Préfecture<br />

Sous-préfecture<br />

Région<br />

Département<br />

Dax<br />

LANDES<br />

Montde-Marsan<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Agen<br />

Toulouse<br />

Réseaux haut débit passifs (projets)<br />

Solutions alternatives<br />

(contrats de service opérateur,<br />

satellites, réseaux électriques,<br />

points d’accès publics haut débit)<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Bayonne<br />

Espagne<br />

© Maison PoaPlume<br />

www.poaplume.com<br />

PYRÉNÉES-<br />

ATLANTIQUES<br />

Pau<br />

Tarbes<br />

La conduite à l'été 2001, de l'étude sur l'aménagement du<br />

territoire en termes de réseaux à haut débit commandée<br />

par le Conseil régional d'Aquitaine a donné lieu à la<br />

publication d'une première esquisse indicative du travail<br />

de déploiement local à opérer, le cas échéant, pour les<br />

années à venir.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 19 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Fonds structurels européens<br />

Le développement de l’emploi industriel en Aquitaine fait<br />

partie des priorités majeures du programme FEDER<br />

2000-2006 cofinancé par l’État, les Collectivités territoriales<br />

et l’Union européenne. Son impact sur l’industrie régionale<br />

est considérable, puisque les entreprises implantées dans la<br />

zone éligible représentent 69% des emplois industriels de la<br />

région.<br />

Les principales actions susceptibles d’être soutenues au bénéfice<br />

des entreprises sont les suivantes :<br />

- L’amélioration de la compétitivité des entreprises<br />

Dotéede92M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />

coût total de 675 M€, cette mesure permet d’apporter une<br />

contribution financière aux projets individuels de développement<br />

des entreprises, en particulier ceux ayant une dimension<br />

immatérielle importante (acquisition de<br />

technologie, recherche et développement, réorganisation,<br />

préparation et mise en œuvre de plan stratégique…) et ceux<br />

ayant un impact favorable sur l’environnement (réduction<br />

des déchets à la source, acquisition d’équipements de dépollution…).<br />

L’ANVAR (Agence Nationale de Valorisation<br />

de la Recherche) bénéficie d’une dotation européenne<br />

pour soutenir les programmes d’innovation qu’elle accompagne<br />

dans les phases amont et aval de ses interventions<br />

habituelles.<br />

- La structuration des secteurs industriels et l’accompagnement<br />

des reconversions industrielles<br />

Dotée de37M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />

coût total de 160 M€, cette mesure a pour objectif de soutenir<br />

la constitution de pôles d’excellence industrielle à partir des<br />

potentiels économiques et technologiques de la région et de<br />

renforcer l’environnement économique des entreprises, en<br />

particulier dans le domaine des services à l’industrie et du<br />

fonctionnement. Les cibles privilégiées de cette action sont<br />

les secteurs industriels concernés par les 6 pôles technologiques<br />

de la région (mécanique, bois, santé, environnement,<br />

électronique et information, agroalimentaire), les secteurs en<br />

reconversion (textile, chaussure), le conseil stratégique et<br />

technologique aux entreprises, les sociétés de capital risque<br />

et de garantie.<br />

- L’amélioration du niveau des équipements structurants<br />

Dotée de93M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />

coût total de 521 M€, cette mesure a pour objectif d’améliorer<br />

l’accès des entreprises à des services de logistique, de télécommunication<br />

et de formation de qualité et leurs conditions<br />

d’accueil (pôles technologiques, plates-formes industrielles).<br />

- Le renforcement des stratégies territoriales de développement<br />

Dotée de61M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />

coût total de 231 M€, cette mesure apporte un soutien aux<br />

initiatives de développement économique local dans des zones<br />

fragiles (quartiers urbains sensibles, pays en zone rurale).<br />

Les demandes d’interventions européennes sont instruites par<br />

le service de l’État compétent puis présentées au comité régional<br />

de programmation à l’issue duquel la décision d’intervention<br />

est prise par le préfet de région.<br />

Un dispositif simplifié a été mis en œuvre par la Drire pour les<br />

aides aux entreprises industrielles. Il permet à la Drire de disposer<br />

d’une période d’instruction suffisante pour aider le chef<br />

d’entreprise à finaliser son projet, tout en lui assurant une décision<br />

définitive dans un délai de 6 mois à compter du dépôt<br />

de son dossier. Pour faciliter l’accès des entreprises aux aides,<br />

les dossiers de demande ont été mis en téléchargement sur le<br />

site internet de la Drire, http://www.<strong>aquitain</strong>e.drire.gouv.fr<br />

- Le renforcement de la recherche et développement et du<br />

transfert de technologie<br />

Dotée de46M€ de crédits de l’Union européenne pour<br />

un coût total de 128 M€, cette mesure a pour objectif<br />

d’élever le niveau technologique des entreprises industrielles<br />

en incitant les laboratoires de la recherche publique<br />

à mettre leurs compétences à leur disposition, en<br />

améliorant les prestations des structures d’interface technologique<br />

et en diffusant la culture scientifique, technique<br />

et industrielle.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 20 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Fonds structurels européens<br />

Zone Objectif 2 2000-2006<br />

POITOU-CHARENTES<br />

LIMOUSIN<br />

Nontron<br />

Lesparre-<br />

Médoc<br />

Blaye<br />

Périgueux<br />

Bordeaux<br />

Libourne<br />

Bergerac<br />

Sarlatla-Canéda<br />

Langon<br />

Marmande<br />

Nérac<br />

Agen<br />

Mont-de-<br />

Marsan<br />

Dax<br />

MIDI-PYRÉNÉES<br />

Bayonne<br />

Pau<br />

Zone Objectif 2<br />

Villeneuvesur-Lot<br />

Oloron-<br />

Ste-Marie<br />

Zone de soutien transitoire<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Limite de département<br />

0 30 60<br />

Source : Préfecture de la région Aquitaine<br />

km<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 21 DRIRE - INSEE AQUITAINE


L’ENVIRONNEMENT DE L’INDUSTRIE<br />

Produit intérieur brut et valeur ajoutée<br />

Structure financière des entreprises<br />

Financement des entreprises<br />

Commerce extérieur<br />

Services à l’industrie<br />

Recherche et transfert de technologie<br />

Technologies de l’information<br />

Logistique<br />

Maintenance<br />

Développement durable<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 23 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Produit intérieur brut et valeur ajoutée<br />

En 2000, le Produit Intérieur Brut de l’Aquitaine s’élève à<br />

61,27 milliards d’euros, soit 4,4% du PIB de la France. Ainsi la<br />

région se situe au 6 e<br />

rang des régions françaises, après<br />

l’Île-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpe-Côte d’Azur,<br />

Nord-Pas-de-Calais et Pays de la Loire. Depuis 1998, il est en<br />

progression de 7,7%, à prix courants, essentiellement grâce à<br />

la contribution de l’industrie, de la construction et du tertiaire<br />

marchand. La région Aquitaine précède dans ce classement<br />

ses voisines, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes, grâce à son<br />

agriculture.<br />

Cette branche toutefois ne réalise plus que 6,3% de la valeur<br />

ajoutée régionale, alors qu’elle en représentait 8,1%, il y a<br />

10 ans.<br />

Malgré l’embellie connue depuis deux ans, l’industrie et la<br />

construction ont aussi, en 10 ans, perdu de leur poids, respectivement<br />

1 et 0,3 point. En 2000, elles représentent 17,8% et<br />

5,5% de la valeur ajoutée régionale.<br />

En revanche, les services marchands ont, sur la dernière décennie,<br />

gagné 2,2 points dans leur contribution à la valeur<br />

ajoutée <strong>aquitain</strong>e, ainsi que les services administrés +0,9<br />

point. En 2000, ces deux branches réalisent respectivement<br />

48,8% et 21,7% de la valeur ajoutée régionale, les services<br />

marchands étant en trèslégère progression depuis 1998 (+0,5<br />

point) et les services administrés en diminution de 1,2 point.<br />

L’Aquitaine suit globalement les grandes évolutions françaises,<br />

diminution des poids des branches agriculture, industrie<br />

et construction au profit des services tant marchands qu’administrés.<br />

Cependant elle garde encore une structure originale<br />

par la part relative et absolue de son agriculture,<br />

notamment de sa viticulture. Elle produit près de 10% de la richesse<br />

agricole française et est en tête des régions les plus<br />

contributrices, comme la Bretagne ou les Pays de la Loire.<br />

C’est en revanche pour l’industrie que l’Aquitaine est la moins<br />

performante en termes de contribution à la valeur ajoutée nationale<br />

; sa contribution s’élève à moins de 3,7%, elle est toutefois<br />

plus élevée que celle de Midi-Pyrénées, qui elle est de 3,2%.<br />

Enfin, située aussi au 6 e rang des régions françaises pour sa population,<br />

l’Aquitaine dispose d’un PIB par habitant de prèsde<br />

21 mille euros, certes loin derrière la région Île-de-France (environ<br />

36 mille euros). Cet indicateur, révélateur du niveau de<br />

vie moyen, lui permet d’occuper la 8 e place, devant ses voisines<br />

régionales. En revanche son PIB moyen par emploi, 53,5<br />

milliers d’euros, indicateur de la productivité apparente du<br />

travail, n’arrive qu’en 11 e position.<br />

Produit intérieur brut en 2000<br />

PIB PIB par habitant PIB par emploi<br />

Milliards d'euros Milliers d'euros Indice France=100 Milliers d'euros Indice France=100<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . 61,27 20,89 89 53,51 90<br />

France (métropole) . . . . . . . . . 1 383,32 23,48 100 59,15 100<br />

Ile-de-France . . . . . . . . . . . . . . 395,30 35,98 153 76,07 129<br />

Province . . . . . . . . . . . . . . . . . 988,02 20,58 88 54,27 92<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Comptes régionaux base 95<br />

Valeur ajoutée par branche en 2000<br />

Aquitaine Part de la région<br />

en France<br />

Milliards d'euros % %<br />

Agriculture . . . . . . . 3,50 6,3 9,8<br />

Industrie . . . . . . . . . . 10,02 17,8 3,7<br />

Construction. . . . . . . 3,08 5,5 5,4<br />

Services marchands . 27,40 48,8 4,2<br />

Services administrés . 12,18 21,7 4,8<br />

Total . . . . . . . . . . . . 56,18 100,0 4,4<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Comptes régionaux base 95<br />

Valeurs ajoutées de l'industrie en 2000<br />

Aquitaine Part de la région<br />

en France<br />

Milliards d'euros % %<br />

IAA . . . . . . . . . . . . . . . . 1,66 16,5 5,0<br />

Biens de consommation 1,25 12,5 3,1<br />

Industrie automobile . . . 0,40 4,0 2,1<br />

Biens d'équipement. . . . 2,09 20,9 4,6<br />

Biens intermédiaires . . . 3,13 31,3 3,6<br />

Énergie . . . . . . . . . . . . . 1,49 14,8 3,4<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . 10,02 100,0 3,7<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Comptes régionaux base 95<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 25 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Structure financière des entreprises<br />

La Banque de France a effectué une analyse comparative de<br />

certains indicateurs financiers des entreprises industrielles<br />

<strong>aquitain</strong>es et françaises.<br />

En Aquitaine, l’échantillon regroupe 1 724 entreprises, soit<br />

84 508 salariés, ce qui lui assure un taux de couverture satisfaisant<br />

de 56% par rapport aux effectifs <strong>Insee</strong>. Au niveau national,<br />

l’échantillon est composé de près de 39 000 unités<br />

pour un effectif de 3,07 millions de salariés.<br />

n Indicateurs de dynamisme<br />

Taux d'investissement<br />

Taux d'exportation<br />

Aquitaine France Aquitaine France<br />

1997 . . . . . . . 15,3 16,1 28,9 31,1<br />

1998 . . . . . . . 15,7 22,5 29,6 31,9<br />

1999 . . . . . . . 16,7 14,9 29,7 28,6<br />

Source : Banque de France<br />

Le dynamisme de l’industrie régionale est évalué àpartir de<br />

deux indicateurs :<br />

- le taux d’investissement qui mesure la capacité des entreprises<br />

à développer et renouveler leur outil de production ;<br />

- le taux d’exportation qui mesure la capacité des unités <strong>aquitain</strong>es<br />

à pénétrer les marchés étrangers.<br />

Partant, pour les deux indicateurs, d’une situation moins favorable<br />

qu’au niveau national en 1997, la région <strong>aquitain</strong>e affiche<br />

un développement marqué et clôture l’exercice 1999<br />

sur des valeurs supérieures à celles de la moyenne nationale.<br />

- la capacité bénéficiaire (taux de marge brute d’exploitation)<br />

qui traduit la rentabilité “économique” des entreprises.<br />

Le taux de valeur ajoutée del’ensemble de l’industrie régionale<br />

est légèrement supérieur au taux national en 1997,<br />

l’avantage <strong>aquitain</strong> s’accentuant par la suite en raison d’une<br />

évolution contraire entre les deux échantillons. En effet, le<br />

taux régional se bonifie de 1,2 point sur la période alors que le<br />

taux national connaît une érosion de 0,9 point.<br />

Quelques branches (industries agroalimentaires, industrie automobile,<br />

aéronautique) expliquent en grande partie l’amélioration<br />

régionale.<br />

Assez logiquement, le positionnement favorable constaté en<br />

matière de taux de valeur ajoutée se retrouve au niveau de la<br />

capacité bénéficiaire avec, dans ce domaine également, une<br />

évolution positive.<br />

La diminution plus importante au niveau régional du poids<br />

des charges de personnel dans la valeur ajoutée (-3,7 points<br />

entre 1997 et 1998 contre -1,1 point au niveau national) a<br />

contribué sensiblement à cette évolution.<br />

Enfin, à la fin de l’année 1999, 81,1% des entreprises régionales<br />

étaient bénéficiaires (résultat courant avant impôt >0)<br />

contre 85,4% au niveau national.<br />

n Indicateurs de dépendance<br />

Il est vrai que sur les deux dernières années, les unités industrielles<br />

régionales ont adopté des politiques volontaires en<br />

matière de dépenses d’équipements (+ 9,2 en 1999 et + 9,1 en<br />

1998 cf. résultats des enquêtes rapides de fin d’année dela<br />

Banque de France).<br />

Taux d'endettement bancaire<br />

Aquitaine<br />

France<br />

1997. . . . . . . . . . . . . . . . 59,3 30,9<br />

1998. . . . . . . . . . . . . . . . 51,8 28,0<br />

1999. . . . . . . . . . . . . . . . 45,6 29,2<br />

Source : Banque de France<br />

Par ailleurs, en ce qui concerne les exportations, l’industrie <strong>aquitain</strong>e<br />

a bénéficié de la très bonne orientation de ses marchés traditionnels<br />

que sont la zone européenne et les États-Unis.<br />

n Indicateurs d’efficacité<br />

Taux de valeur ajoutée Taux de marge brute<br />

Aquitaine France Aquitaine France<br />

1997 . . . . . . . 29,6 29,5 7,6 7,2<br />

1998 . . . . . . . 29,9 29,0 8,3 7,4<br />

1999 . . . . . . . 30,8 28,6 8,9 7,4<br />

Source : Banque de France<br />

Deux indicateurs peuvent être retenus pour juger de l’efficacité<br />

de l’industrie régionale :<br />

- le taux de valeur ajoutée qui mesure le potentiel de création<br />

de richesses ;<br />

La dépendance financière de l’industrie régionale peut se mesurer<br />

au travers du taux d’endettement bancaire (endettement<br />

bancaire / fonds propres nets).<br />

Le taux d’endettement bancaire des entreprises régionales est<br />

très largement supérieur à la moyenne nationale, conséquence<br />

de périodes antérieures où des évolutions conjoncturelles<br />

défavorables ont pesé sur leur rentabilité et donc sur le<br />

niveau de leurs fonds propres.<br />

Depuis 1997, une amélioration très significative apparaît<br />

avec une baisse du taux de 13,7% dans la région contre une<br />

quasi-stabilité au niveau national. La plupart des branches industrielles<br />

participent à ce mouvement d’amélioration d’ensemble.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 26 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Financement des entreprises<br />

Selon la centralisation des risques de la Banque de France, le<br />

total des crédits (court terme, moyen et long terme, crédit-bail)<br />

distribués à l’industrie manufacturière <strong>aquitain</strong>e<br />

s’élevait au 31 décembre 2000 à 2,1 milliards d’euros.<br />

Ce montant présente une proportion somme toute assez modeste<br />

du total des financements octroyés à l’économie régionale<br />

: 10,5%. A titre de comparaison, l’encours du secteur du<br />

commerce approche 2,9 milliards d’euros et celui du secteur<br />

immobilier et services aux entreprises atteint 5,9 milliards<br />

d’euros.<br />

La répartition départementale des encours révèle la prédominance<br />

de la Gironde avec 31% du total régional. Les Landes<br />

représentent 23% de crédits distribués dans la région, pourcentage<br />

important que l’on peut mettre en relation avec la<br />

présence de nombreuses unités appartenant au secteur du<br />

bois ou de l’agroalimentaire, forts consommateurs de crédits<br />

comme on l’a vuprécédemment. Viennent ensuite les Pyrénées-Atlantiques<br />

(20%), le Lot-et-Garonne (14%) et enfin la<br />

Dordogne (12%).<br />

Sur les deux dernières années, les parts de la Gironde et de<br />

Lot-et-Garonne ont progressé au détriment de celles des Landes<br />

et de la Dordogne. Les Pyrénées-Atlantiques se caractérisent<br />

par une stabilité dans ce domaine.<br />

Al’intérieur de la sphère industrielle, deux branches d’activité<br />

se démarquent assez nettement : les industries alimentaires,<br />

dont le poids atteint environ 30% de l’endettement industriel,<br />

et le secteur du travail du bois avec 14%.<br />

n Évolution<br />

Sur les deux dernières années, l’encours des crédits a progressé<br />

régulièrement : + 5,1% en 1999 et + 5,5% en 2000, soit une<br />

augmentation globale de 10,6% entre fin 1998 et fin 2000, légèrement<br />

supérieure à celle constatée pour l’ensemble des<br />

secteurs de l’économie, 9,9%.<br />

Cette hausse plus marquée du secteur industriel trouve notamment<br />

son origine dans le dynamisme affiché par les entreprises<br />

de ce secteur en matière de politiques d’investissement.<br />

En effet dans l’industrie, la croissance d’ensemble est tirée par<br />

le développement des crédits à long et moyen terme qui s’inscrivaient<br />

en hausse de 17,6% entre 1998 et 2000 (+ 9,3% en<br />

1999 et + 7,6% en 2000).<br />

Cette évolution peut être rapprochée de celle des dépenses<br />

d’investissement telle qu’elle ressort des enquêtes rapides de<br />

fin d’année de la Banque de France : + 13,8% entre 1998 et<br />

2000.<br />

Sur la même période, l’encours des crédits à court terme progresse<br />

seulement de 4,3%.<br />

n Répartition<br />

Par catégorie<br />

Malgré une tendance à l’érosion de leur part, les financements<br />

court terme demeurent toujours la catégorie la plus distribuée<br />

avec 46,1% de l’encours global. Les crédits à moyen<br />

et long terme s’élèvent à 34,2% du total alors que le crédit-bail<br />

conserve une part plus modeste avec 19,7%.<br />

Géographique<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 27 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Commerce extérieur<br />

En 2000, l’Aquitaine est la 12 e région française en termes d’importations<br />

et la 11 e en termes d’exportations, réalisant respectivement<br />

2,8% et 3,8% des montants observés au niveau<br />

national. Elle se situe au 4 e rang des régions françaises pour son<br />

excédent commercial, derrière Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et<br />

la Franche-Comté (sachant que l’Ile-de-France est structurellement<br />

déficitaire).<br />

Le montant des exportations a été de 12,2 milliards d’euros<br />

alors que les importations se sont élevées à 9,2 milliards d’euros.<br />

L’année 2000 est marquée par une très forte intensification<br />

des échanges dans la région et en France. Cependant, les<br />

statistiques douanières reflètent partiellement les contributions<br />

de l’Aquitaine au commerce international de la France.<br />

Par exemple, la sous-traitance régionale dans les programmes<br />

des avions Airbus, apparaît dans le produit final, dont l’exportation<br />

est comptabiliséeaudépart des chaînes de montage de<br />

Toulouse dans la région Midi-Pyrénées. Or, sur les quatre années<br />

de 1997 à 2000, l’aviation civile connaît une période de<br />

haute conjoncture. En sens inverse, les importations de voiture<br />

venant d’Espagne ou du Portugal, comptabilisées en importations<br />

en Aquitaine, sont en fait destinées à l’ensemble du<br />

marché français.<br />

n Stagnation de l’excédent agroalimentaire<br />

Les excédents agroalimentaires demeurent élevés mais stagnent<br />

voire diminuent. Après deux années exceptionnelles (1997 et<br />

1998), les ventes de vins à l’étranger connaissent une baisse progressive.<br />

Mais surtout les ventes de céréales sont en net recul. Au<br />

total, le traditionnel excédent commercial agroalimentaire<br />

s’amoindrit et se stabilise à 2,1 milliards d’euros en 2000.<br />

L’Union européenne représente 55,4% des destinations de<br />

ventes de vin en valeur mais 72,5% en quantité. Ces marchés<br />

affichent dans l’ensemble une préférence pour les vins d’appellation<br />

régionale (Bordeaux et Bordeaux supérieur). C’est particulièrement<br />

vrai pour le Royaume-Uni. A l’inverse, les<br />

marchés nord-américains et asiatiques représentent respectivement<br />

16,2% et 14,6% des ventes en valeur, mais 10,3% et<br />

7,6% en quantité. Leurs structures sont plus favorables aux produits<br />

plus prestigieux.<br />

L’excédent agricole, quant à lui, recule, résultat de la baisse<br />

des exportations (-5,3%) et de l’augmentation des importations<br />

(+5,1%). S’agissant des exportations des seules céréales<br />

–les deux tiers de l’ensemble des exportations de produits<br />

agricoles y compris sylviculture et pêche- le recul en valeur<br />

atteint 13,1% dans un contexte de prix fermes.<br />

n Les produits pharmaceutiques dopent les<br />

échanges de biens de consommation<br />

Avec 70% des exportations et près de 40% des importations,<br />

l’évolution des produits pharmaceutiques, parfumerie et entretien<br />

détermine celle des échanges de biens de consommation.<br />

L’implantation dans la région de grands laboratoires pharmaceutiques<br />

entraîne un courant d’échanges particulièrement<br />

porteur. En 2000, les exportations progressent de 36,1% et les<br />

importations de 41,5% contre respectivement en France,<br />

13,9% et 16,9%.<br />

Les échanges se concentrent aussi sur les produits de l’habillement.<br />

Mélange de vêtements traditionnels et plus récents, tels<br />

ceux des sports de glisse, ce segment apparaît dynamique<br />

comme en attestent les fortes progressions à l’exportation observées<br />

depuis trois ans : 27,6% en 2000, après 29,4% et 15,3%.<br />

Au total, en 2000, dans la branche des biens de consommation,<br />

les exportations croissent légèrement plus vite que les importations.<br />

En France, le déficit des biens de consommation<br />

s’accroît, en raison de la hausse soutenue des importations,<br />

en particulier de celle de biens d’équipement domestique.<br />

n Aéronautique et appareils de transmission :<br />

iipoints forts des échanges de biens d’équipement<br />

Après le bond de 39% réalisé en 1999, les exportations de<br />

biens d’équipement connaissent de nouveau, en 2000, une progression<br />

exceptionnelle de près de 59%. La construction aéronautique<br />

et les appareils d’émission et de transmission<br />

contribuent à peu près àégalitéàla progression globale des exportations<br />

de biens d’équipement. Ils en expliquent plus de<br />

80%. L’essor des exportations d’appareils d’émission et de transmission<br />

débute en 1998. En trois ans, largement soutenue par la<br />

téléphonie mobile, les ventes à l’étranger sont passées d’un<br />

montant négligeable à presque 0,76 milliard d’euros, devenant<br />

le deuxième bien le plus exporté de la branche, certes assez loin<br />

derrière les produits de l’aéronautique (près de 2 milliards d’euros).<br />

Concernant ces derniers, l’augmentation des exportations<br />

de près de 42% en 2000 fait suite à celle de 1999 qui atteignait<br />

57,5%. Le marché mondial de l’aviation civile continue àêtre<br />

porteur depuis maintenant quatre ans. En particulier, Dassault,<br />

avec sa gamme d’avions Falcon, occupe la moitié des positions<br />

sur celui des avions d’affaires haut de gamme.<br />

De leur côté, les importations augmentent de plus de 30%,<br />

soit le double de la progression de 1999. Ce dynamisme résulte<br />

de celui des exportations. De fait, cette augmentation repose<br />

sur les mêmes biens : les produits de l’aéronautique et les<br />

appareils d’émission et de transmission.<br />

n Automobile : de nouveaux courants d’échanges<br />

Depuis le début 2000, de nouveaux courants d’exportations<br />

et d’importations apparaissent dans les statistiques. Ils correspondent<br />

à une réorganisation de la distribution de véhicules<br />

affectant la région Aquitaine, sans correspondre à une production<br />

de biens. Ils génèrent en revanche de l’activité dans le<br />

secteur des transports et de la logistique. En ce qui concerne<br />

les exportations d’équipements automobiles, constituées par<br />

la production de boîtes de vitesse de l’usine Ford de Blanquefort,<br />

elles sont en baisse de 11% sur l’année 2000.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 28 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Commerce extérieur<br />

n Les importations dynamisent les échanges de<br />

ibiens intermédiaires<br />

Le fait marquant de 2000 réside dans la forte poussée des importations.<br />

Pour plus de la moitié, elle provient des importations<br />

de composants électroniques, en liaison avec le<br />

dynamisme de la filière des nouvelles technologies de l’information<br />

et de la communication.<br />

La progression des ventes à l’étranger concerne tous les principaux<br />

biens exportés par l’Aquitaine, y compris les produits<br />

chimiques et les produits de la métallurgie. Les contributions<br />

à la croissance sont à peu près également réparties sur trois<br />

produits : ceux de la chimie –chimie organique-, ceux du bois<br />

et du papier –la pâte à papier- et enfin, fait nouveau, les composants<br />

non seulement électriques mais aussi électroniques.<br />

La contribution des produits de la métallurgie et du travail des<br />

métaux est plus modeste que les trois précédentes. Cependant,<br />

comme pour les importations, les effets prix sont loin<br />

d’être négligeables. Les statistiques douanières en quantité 1<br />

ne délivrent qu’une information partielle. Cela étant, les exportations<br />

de pâte à papier en quantité fléchiraient alors que<br />

celles de sidérurgie progresseraient.<br />

n De hauts niveaux pour le cours du pétrole<br />

La facture énergétique de la France s’est considérablement<br />

alourdie en 2000 du fait de la forte augmentation du prix du<br />

pétrole. Les niveaux très élevés atteints par les cours pétroliers<br />

(28,4$ : baril en moyenne, soit une augmentation de 59% par<br />

rapport à 1999) et l’évolution du dollar se sont conjugués<br />

pour creuser le déficit énergétique. En 2000, les importations<br />

de pétrole brut et de gaz, avec un bond de 91%, représentent<br />

l’ensemble des achats effectués en 1998 et 1999.<br />

Quant au pétrole raffiné, qui représente le quart des achats<br />

français de combustibles, les importations croissent de 62%<br />

en valeur et diminuent de 1,4% en quantité. L’Aquitaine détient<br />

une part nettement supérieure à son poids moyen dans la<br />

France en raison du trafic débarqué sur le port de Bordeaux.<br />

Les échanges par produit en Aquitaine en 2000<br />

Importations<br />

Exportations<br />

Valeur Part de la région en France (%) Valeur Part de la région en France (%)<br />

Produits de l'agriculture, sylviculture, pêche . . . . . . . . . . . . 308 3,8 939 9,1<br />

Produits des industries agroalimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . 630 3,0 2 102 7,5<br />

Habillement, cuir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354 2,4 226 2,8<br />

Edition, imprimerie, reproduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 0,5 6 0,3<br />

Pharmacie, parfumerie et entretien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446 3,4 781 4,0<br />

Industries des équipements du foyer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 1,6 106 0,8<br />

Industrie automobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 401 4,2 1 115 2,6<br />

Construction navale, aéronautique et ferroviaire . . . . . . . . . 473 3,2 2 033 8,0<br />

Industries des équipements mécaniques. . . . . . . . . . . . . . . . 511 1,8 402 1,5<br />

Industries des équipements électriques et électroniques . . . . 460 1,4 1 326 4,3<br />

Industries des produits minéraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 2,9 108 1,9<br />

Industrie textile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 1,6 66 0,9<br />

Industrie du bois et du papier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 620 5,2 958 11,3<br />

Chimie, caoutchouc, plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 960 2,6 1 276 3,3<br />

Métallurgie et transformation des métaux. . . . . . . . . . . . . . . 537 2,2 476 2,1<br />

Industrie des composants électriques et électroniques . . . . . 888 4,2 261 1,3<br />

Production de combustibles et de carburants . . . . . . . . . . . . 935 2,8 9 0,1<br />

Eau, gaz, électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - - - -<br />

Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 0,5 10 0,6<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 211 2,8 12 200 3,8<br />

Principaux fournisseurs et clients d'Aquitaine en 2000<br />

Importations Exportations<br />

Union européenne . . . . . . . . . . 5 768 6 848<br />

Reste de l'Europe . . . . . . . . . . . 555 820<br />

Afrique du Nord . . . . . . . . . . . . 136 246<br />

Afrique occidentale . . . . . . . . . 52 93<br />

Reste de l'Afrique . . . . . . . . . . . 56 125<br />

Amérique du Nord . . . . . . . . . . 1 491 3 055<br />

Amérique Centrale et du Sud . . 195 254<br />

Proche et Moyen-Orient . . . . . . 41 152<br />

Autres pays d'Asie . . . . . . . . . . 818 549<br />

Australie, Océanie, autres. . . . . 6 57<br />

Divers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 1<br />

Total. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 211 12 200<br />

1<br />

L’interprétation des statistiques douanières en quantité est délicate puisqu’il s’agit de données exprimées<br />

en tonnes. Leur significativité dépend du niveau d’agrégation et de l’homogénéité des<br />

produits appartenant à ce niveau. Il convient donc de choisir la désagrégation la plus fine possible.<br />

Au niveau régional, seuls sont disponibles les produits répartis en CPF4 ou dans la Nomenclature<br />

économique de synthèse en 114 postes.<br />

Les échanges d'Aquitaine avec les pays de l'UE en 2000<br />

Importations Exportations<br />

Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 50<br />

Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 261 1 077<br />

Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 87<br />

Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 600 1 851<br />

Finlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 22<br />

Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 617 1 047<br />

Grèce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 57<br />

Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 294<br />

Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531 650<br />

Pays-Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 494 432<br />

Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294 272<br />

Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 474<br />

Belgique et Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . 457 535<br />

Union européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 766 6 848<br />

Part de l'UE dans le total des échanges (%) 62,6 56,1<br />

Pour les 3 tableaux :<br />

Source : Direction générale des douanes et des droits indirects<br />

Unité : million d’euros<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 29 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Services à l’industrie<br />

n L’offre de services à l’industrie, élément majeur<br />

lde la compétitivité de l’espace régional<br />

Les services aux entreprises se caractérisent par un foisonnement<br />

de métiers en perpétuelle évolution. Du nettoyage et de<br />

la sécurité des locaux, à l’intérim ou aux services informatiques<br />

et au conseil, ils connaissent tous une croissance importante,<br />

liée aux démarches d’externalisation des entreprises<br />

industrielles.<br />

Ces entreprises se recentrent en effet sur leur cœur de métier à<br />

l’issue d’une analyse de la “chaîne de valeur” et recherchent<br />

des prestations immatérielles de qualité. Ces dernières ont par<br />

conséquent une importance capitale pour le développement<br />

industriel et économique de la région dont le tissu est fortement<br />

composé d’activités de sous-traitance industrielle, qui<br />

doivent pouvoir s’appuyer sur des prestations performantes<br />

en maintenance, logistique et transports, en conception et recherche<br />

et développement.<br />

En Aquitaine, les services marchands aux entreprises sont particulièrement<br />

dynamiques. Ils représentent 76 000 emplois<br />

salariés 1<br />

en incluant l’intérim et constituent donc le quatrième<br />

employeur tertiaire avec 8% de l’emploi régional. Ces<br />

services bénéficient de la forte demande des secteurs de<br />

l’électronique, de la construction aéronautique, des industries<br />

papetières et du surf wear qui jouent le rôle de précurseurs<br />

d’un mouvement de fond.<br />

Al’image des grands groupes internationaux, les PME régionales<br />

cherchent à bénéficier des gains de compétitivité que<br />

génère l’externalisation de tâches comme l’administration générale<br />

(comptabilité, gestion de la paie, droit social, archivage…),<br />

les services opérationnels (intérim, nettoyage et<br />

sécurité, collecte des déchets, location de véhicules et de matériels),<br />

la gestion des achats et des stocks, le conditionnement,<br />

la fourniture de fluides et d’énergie (climatique,<br />

électrique).<br />

1<br />

<strong>Insee</strong> Aquitaine, 2001, L’évolution de l’emploi en 1999.<br />

2<br />

Sessi, juillet 2001, Les services à l’industrie, prestations intellectuelles et<br />

gestion du quotidien, “4 pages” n°149<br />

Une enquête nationale réalisée en 2001 2 a mis en exergue<br />

l’écart entre la demande de services des grandes et celle des<br />

petites et moyennes entreprises. Habituées à régler de plus en<br />

plus souvent des questions de sous-traitance dans le cadre de<br />

partenariats industriels, les grandes entreprises maîtrisent<br />

bien la technique juridique des contrats et font de même pour<br />

la gestion du quotidien (maintenance, services généraux,<br />

transport, informatique), bénéficiant d’économies d’échelle<br />

et de souplesse de gestion. Elles consomment également certains<br />

services généralement peu demandés, comme l’accueil<br />

qui est géré en interne par neuf entreprises sur dix, mais externalisé<br />

dans près de la moitié des entités de plus de 1 000 salariés.<br />

Enfin, les grandes firmes achètent plus fréquemment des<br />

prestations intellectuelles en complément de leurs pôles internes<br />

: elles sont ainsi proportionnellement plus nombreuses<br />

à faire appel à des chercheurs extérieurs (près de 60% contre<br />

25% dans les PME), à des conseils en organisation et en gestion<br />

des ressources humaines ou en publicité.<br />

Pour impulser une meilleure utilisation des services à l’industrie<br />

par les PME de la région, la Drire a engagé en 2001<br />

une action spécifique à ces activités. Cette action visait à dresser<br />

un état des lieux, d’une part, de la pratique et de la demande<br />

des PME, et d’autre part, de l’offre de conseil<br />

susceptible d’accompagner les démarches d’achat de services<br />

dans ses différentes composantes (stratégique, conduite<br />

de projets, assistance à maîtrise d’ouvrage technique, juridique,<br />

sociale et financière). Elle devrait déboucher sur des<br />

actions de soutien des PME pour l’accès à ces prestations.<br />

Cette analyse a permis d’identifier les activités de services<br />

dont le marché a atteint un niveau de maturitéélevé (maintenance,<br />

services généraux, logistique), pour lesquelles l’enjeu<br />

principal est de structurer une offre de qualité (cf. fiche sur la<br />

maintenance), et celles dont le marché garde d’importantes<br />

marges de progression, cas de la recherche et du développement,<br />

mais surtout de la fonction informatique (gestion du<br />

parc et du système d’information) et des télécommunications.<br />

La prestation de services dans ce domaine se limite en effet<br />

souvent aux fonctions de communication de l’entreprise<br />

(centre d’appel, sites et galeries commerciales…). La part des<br />

achats externes y est du même ordre de grandeur que celle de<br />

la production en interne, mais devrait connaître une importante<br />

croissance au cours des années à venir.<br />

n Le conseil et l’assistance technique : des activités<br />

ibien structurées<br />

Au cours de son développement, l’entreprise est inévitablement<br />

amenée à rechercher à l’extérieur des compétences<br />

d’études, de conseil et d’assistance technique qu’elle ne possède<br />

pas en interne. L’essor des sociétés de services en informatique,<br />

des prestataires Internet et du multimédia et des<br />

activités de conseil et d’assistance (35 000 salariés) illustre en<br />

particulier le dynamisme et la diversité du tissu régional, composé<br />

essentiellement de petites structures, réputées plus réactives.<br />

Les bureaux d’études, les sociétés d’ingénierie et les laboratoires<br />

d’analyses et essais sont également l’apanage de petites<br />

entités, localisées auprès des pôles de compétences scientifiques<br />

et technologiques et des grands donneurs d’ordres industriels.<br />

Les services professionnels (juridique, comptabilité, administration,<br />

conseil…) forment l’activité de services la plus représentée<br />

en Aquitaine.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 30 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Services à l’industrie<br />

Parmi ces activités, le conseil en organisation et en management<br />

apporte des savoir-faire dans des domaines variés : ressources<br />

humaines, propriété industrielle, organisation<br />

industrielle et sociale, transmission d’entreprise, marketing et<br />

développement commercial. Comme au plan national, le<br />

marché du conseil, ouvert, évolue beaucoup en Aquitaine<br />

donnant lieu à un phénomène de concentration et d’industrialisation<br />

d’une part, et d’hyperspécialisation d’autre part. Il<br />

regroupe une multitude de cabinets, dont les grands noms de<br />

la stratégie anglo-saxonne, des sociétés associées aux métiers<br />

de l’audit et de l’expertise comptable, et des cabinets indépendants,<br />

souvent unipersonnels.<br />

La Drire soutient fortement la structuration de l’offre de<br />

conseil en organisation et en management depuis plusieurs<br />

années, notamment grâce aux associations régionales de<br />

conseils (Aquitaine Bordeaux Consultants, Béarn Consultants,<br />

Pays Basque Consultants) et aux clubs de consultants<br />

(Adour Compétitivité). Ils constituent un vecteur de promotion<br />

du métier du conseil auprès des PME, de mise en réseau<br />

des compétences présentes sur le marché et d’amélioration<br />

de la lisibilité des qualifications et des pratiques des consultants.<br />

Aussi la Drire encourage-t-elle leurs travaux par des actions<br />

collectives spécifiques axées sur la diffusion de<br />

méthodes (bilan de fin de mission, cahier des charges d’intervention,<br />

référentiel de modélisation d’entreprise…) et le soutien<br />

de métiers émergents de conseil comme l’usage des TIC<br />

dans les PME, la gestion des compétences en PME, la veille<br />

stratégique et technologique, le management en qualité-environnement-sécurité<br />

ou bientôtl’achat de services (cf. encadré<br />

sur les réunions d’échanges avec les conseils).<br />

Par ailleurs, grâce au Fonds Régional d’Aide au Conseil<br />

(FRAC), elle prend en charge une partie du coût du recours à<br />

un conseil externe. La Drire a ainsi contribué fortement à stimuler<br />

la demande des entreprises, en particulier des plus petites<br />

d’entre elles, et à constituer une offre qualifiée de conseil<br />

sur des thèmes prioritaires parmi lesquels les réflexions stratégiques,<br />

la faisabilité d’alliances, l’organisation, les démarches<br />

marketing ou environnementales.<br />

Le dynamisme de l’offre et de la demande de conseil aux entreprises<br />

dans la région a conduit les principaux cabinets nationaux<br />

et internationaux (Cap Gemini, KPMG, Price<br />

Waterhouse Coopers, Ernst & Young Entrepreneurs…) à implanter<br />

des antennes locales. Il a également permis aux meilleurs<br />

prestataires de la région de prendre des marchés<br />

d’envergure nationale, en s’appuyant sur des expériences acquises<br />

localement chez les grands donneurs d’ordres de la région.<br />

Réunions d’échanges avec les conseils<br />

L’importance des enjeux immatériels et technologiques dans les PME<br />

de la région conduit la Drire à mener une action particulièrement forte<br />

dans le domaine du conseil et de la diffusion des technologies. Cette action<br />

assure l’animation des procédures d’aide FRAC (fonds régional<br />

d’aide au conseil) et Atout (diffusion des technologies clés) et instaure<br />

un dialogue et des partenariats avec les prestataires intervenant qui ont<br />

un rôle essentiel à jouer pour accompagner les entreprises dans l’optimisation<br />

de l’organisation et des compétences..<br />

Les actions collectives d’animation et d’échanges de bonnes pratiques<br />

entre conseils contribuent ainsi à diffuser de nouvelles méthodes au<br />

sein des consultants sur la base d’une expérience commune, et à faciliter<br />

la prise en compte de nouveaux enjeux pour les PME. Les actions pilotes<br />

de la Drire en la matière ont porté sur l’approche stratégique des<br />

TIC avec le diagnostic Internet, la gestion des compétences au travers<br />

du diagnostic ressources humaines-formation, la diffusion des méthodes<br />

GRAI de modélisation d’entreprise et TRIZ d’aide à l’innovation.<br />

En complément, des réunions d’échanges avec les conseils tenues en<br />

avril 2000, puis en mai et juin 2001, sur le bilan de ces actions, en particulier<br />

sur la gestion des ressources humaines d’une part, et l’intégration<br />

des TIC en entreprise autour des outils Atout Système d’Information et<br />

Communication et le Frac Internet (cf. Technologies de l’Information)<br />

d’autre part, ont permis de déterminer les priorités futures des actions<br />

associant la Drire et les consultants. D’une manière générale, l’essor<br />

des interventions conjointes de conseils aux compétences complémentaires<br />

se confirme.<br />

L’évaluation du capital immatériel dans les PME/PMI<br />

Club Consultants Adour Compétitivité<br />

Les nombreux ouvrages publiés sur le rôle de l’investissement immatériel<br />

dans le développement des entreprises font état de méthodes d’évaluation<br />

utilisées essentiellement dans des grandes entreprises<br />

internationales, difficilement applicables aux PME/PMI françaises. Il<br />

n’existe pas d’approche simple qui permette à un dirigeant de PME/PMI<br />

d’être sensibilisé sur l’importance et la valeur de cet investissement.<br />

Suite à une annéederéflexions et de recherches, un groupe pluridisciplinaire<br />

de consultants réunis au sein du club “Adour Compétitivité” à<br />

Pau, a créé un support destinéàfournir aux conseils et chefs d’entreprises<br />

une vision claire du capital immatériel et une méthodologie simple<br />

d’évaluation quantitative et qualitative, actuellement en phase de validation<br />

auprès d’un panel de PME de l’Adour.<br />

Les critères d’évaluation retenus s’appuient sur le capital humain, le capital<br />

marketing - commercial et le capital industriel, organisationnel et<br />

technologique ainsi que sur les facteurs de l’environnement externe<br />

(analyse complexité / risque). La méthode, simple à manier, est illustrée<br />

par une représentation graphique.<br />

Pratiquée à intervalles réguliers, il est possible de suivre l’évolution de<br />

l’entreprise par des critères autres que les tableaux de bord classiques.<br />

L’outil conçu permet de valoriser les investissements immatériels réalisés<br />

comme les lacunes éventuelles de l’entreprise, et incite à une approche<br />

nouvelle qui regroupe savoirs et compétences de l’entreprise. Il<br />

permet de quantifier le retour sur ces investissements, et d’améliorer<br />

l’existant pour accroître la valeur ajoutée de l’entreprise.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 31 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Recherche et transfert de technologie<br />

Le développement de la recherche technologique et du transfert<br />

en Aquitaine s’articule principalement autour des 4 axes<br />

de progrès suivants :<br />

- valoriser les résultats de la recherche scientifique et technique<br />

de la région par l’intermédiaire de contrats de recherche<br />

et de brevets ;<br />

- encourager l’innovation en renforçant la dynamique<br />

régionale d’interface entre la recherche institutionnelle, les<br />

PME/PMI et les grands groupes ;<br />

- encourager la créativité en soutenant la création d’établissements<br />

innovants, l’Incubateur Régional d’Aquitaine ;<br />

- renforcer le transfert du savoir en favorisant l’insertion des<br />

jeunes diplômés (techniciens, ingénieurs, docteurs) dans les<br />

PME/PMI régionales.<br />

Pour cela l’État et la Région ont notamment décidé d’allouer<br />

44 millions d’euros sur la durée du contrat de plan<br />

2000-2006, auxquels s’ajouteront 45,9 millions d’euros de<br />

fonds européens, et s’appuient sur un potentiel de haut niveau<br />

qui compte plus de 5 000 chercheurs, tous organismes et disciplines<br />

confondus, qui travaillent dans des domaines aussi<br />

variés que les matériaux composites ou la vigne et le vin.<br />

n Une recherche de haut niveau<br />

La recherche publique dispose d’un potentiel important sur la<br />

région Aquitaine, qui accueille notamment les grands organismes<br />

suivants :<br />

- le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)<br />

emploie 500 chercheurs à Bordeaux qui travaillent dans les<br />

domaines de la chimie et des nouveaux matériaux, la microélectronique,<br />

l’informatique, les sciences sociales et la géographie,<br />

et à Pau, autour de la géophysique et de l’interface<br />

environnement/industrie ;<br />

- le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) est présent en<br />

Aquitaine avec le CESTA (Centre d’études scientifiques et<br />

techniques d’Aquitaine), au Barp, où travaillent prèsde1000<br />

agents. Chargé au départ de promouvoir les applications de<br />

l’énergie nucléaire et d’en diffuser les connaissances dans le<br />

secteur économique, il s’est également vu confier la mission<br />

d’accueillir le Laser MégaJoule ;<br />

-l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), fort<br />

de 170 chercheurs répartis sur différents sites <strong>aquitain</strong>s,<br />

emploie 450 agents pour travailler sur l’agronomie, les sols,<br />

les climats. Son Institut de Biologie Végétale Moléculaire est<br />

particulièrement dynamique ;<br />

-l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale)<br />

emploie une centaine de personnes travaillant, notamment,<br />

en cardiologie, sur les biomatériaux, et<br />

l’épidémiologie. Il a vu sa présence renforcée par la création,<br />

à Bordeaux, de l’Institut François Magendie, laboratoire emblématique<br />

en France dans le domaine des neurosciences ;<br />

- le CEMAGREF (Centre national du machinisme agricole, du<br />

génie rural, et des eaux et forêts), à Cestas, emploie lui aussi<br />

une centaine de personnes (soit 10% de ses effectifs nationaux)<br />

dans le domaine de l’eau (pêche, ouvrages hydrauliques…)<br />

et de la production agricole ;<br />

-l’IFREMER (Institut français de la recherche pour l’exploitation<br />

de la mer) emploie une dizaine de personnes à Arcachon<br />

et à Saint-Pée-sur-Nivelle.<br />

L’enseignement supérieur, qui accueille annuellement<br />

95 000 étudiants en Aquitaine, participe activement aux actions<br />

de recherche dans leurs domaines de compétences propres<br />

:<br />

-l’université Bordeaux I regroupe les unités de recherche<br />

scientifique auxquelles s’ajoutent les grandes écoles comme<br />

l’ENSEIRB (École nationale supérieure d’électronique, d’informatique<br />

et de radioélectricité de Bordeaux), l’ENSCPB<br />

(École nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux)<br />

et l’ENSAM (École nationale supérieure des arts et métiers)<br />

qui conforte cet ensemble universitaire. De plus,<br />

l’université Bordeaux I complète les axes de recherche du<br />

CNRS par une composante mathématique ;<br />

-l’université Victor Segalen-Bordeaux II regroupe les unités<br />

de Médecine, Pharmacie, Psychologie, Sport et Biomolécules<br />

au sein de l’ESTBB (École supérieure de technologie des biomolécules<br />

de Bordeaux) ;<br />

-l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III est spécialisée<br />

en Lettres, Art et Communication ;<br />

- Droit et Sciences économiques, ainsi que l’Institut d’Études<br />

Politiques (Sciences-Po Bordeaux) sont regroupés dans l’Université<br />

Montesquieu–Bordeaux IV. La région possède aussi<br />

deux Écoles Supérieures de Commerce, à Bordeaux et à Pau ;<br />

-l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) se distingue,<br />

notamment, dans le très haut niveau de son unité de<br />

recherche dans les domaines de l’environnement industriel et<br />

des matériaux (IPREM, Institut pluridisciplinaire de recherche<br />

en environnement et matériaux).<br />

La recherche privée, qui se situe au 5 e<br />

rang national, hors<br />

Ile-de-France, est un atout à développer pour l’Aquitaine.<br />

Pourvue d’un haut niveau de technologie, avec des établissements<br />

comme le Centre Jean Feger et le GRL (recherche Total/Atochem)<br />

ou les grands établissements industriels comme<br />

EADS, Snecma, SNPE, Dassault, Turboméca…,larégion a en<br />

plus la spécificité de posséder une structure de recherche<br />

mixte, les Laboratoires des composites thermo-structuraux<br />

(LCTS) où collaborent équipes publiques et privées. Sont principalement<br />

concernés le CNRS, le groupe Snecma, l’université<br />

de Bordeaux I et le CEA.<br />

n L’organisation du transfert de technologie<br />

Le transfert de technologie a pour objectif de satisfaire les besoins<br />

des établissements de la région en vue de favoriser leur<br />

développement. Il a été structuré en Aquitaine autour de six<br />

pôles d’excellence : la santé, les matériaux et le génie mécanique,<br />

l’agroalimentaire, le bois et le papier, l’électronique,<br />

l’informatique et les TIC appliquées, et l’environnement.<br />

Chaque domaine est animé par une cellule légère, ou pôle<br />

technologique, dotéed’un conseil scientifique et d’un comité<br />

d’orientation stratégique. Leur rôle est d’accompagner les éta-<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 32 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Recherche et transfert de technologie<br />

blissements qui ont besoin de faire appel pour leur développement<br />

à des centres de compétence technologique<br />

(laboratoire de recherche public ou privé, grands groupes industriels,<br />

PMI, bureau d’études, centres techniques, lycées<br />

professionnels…).<br />

A titre d’illustration, en 2000 les pôles technologiques ont accompagné<br />

une quarantaine de projets individuels d’établissements<br />

dans le cadre de l’appel d’offres et mené ou initié 4<br />

actions partenariales établissements/laboratoires dans les domaines<br />

de l’usinage, du traitement de surfaces, du prototypage<br />

rapide chez les prothésistes dentaires et de<br />

l’instrumentation appliquée à l’environnement.<br />

La science<br />

Recherche technologique<br />

et transfert<br />

Le dynamisme des<br />

structures d’interface<br />

3 facteurs<br />

Le marché<br />

Pour orienter l’action de transfert de technologie en région, la<br />

Drire Aquitaine et le Conseil régional ont engagé, en 1999,<br />

une série d’études qui permettent d’identifier les priorités<br />

technologiques dans le tissu industriel <strong>aquitain</strong>. Ce travail est<br />

fondé sur l’étude nationale “Technologies Clés” du Secrétariat<br />

d’État à l’Industrie et permet de positionner la région dans<br />

son environnement national et international. Les secteurs mécanique/matériaux,<br />

environnement et bois ont déjàété traités<br />

tandis que les secteurs de la santé et de l’électronique devraient<br />

bientôt faire l’objet du même type d’approche.<br />

D’autre part, l’association Action (Réseau de diffusion technologique)<br />

s’attache à former, animer et coordonner l’ensemble<br />

des acteurs de ce dispositif, ainsi que de faire<br />

remonter les besoins des établissements en la matière.<br />

Le transfert de technologie en Aquitaine forme donc un réseau<br />

dense dont on peut extraire quelques structures :<br />

- les cellules de transfert et de valorisation des universités,<br />

écoles et centres nationaux de recherche (mise à disposition<br />

des équipements et compétences des laboratoires auprès des<br />

PMI) : Breve, valorisation Victor Segalen, Critec, ValUppa… ;<br />

- les centres techniques industriels régionaux : CTBA, Iterg… ;<br />

- les centres de ressources technologiques : ILS, IFTS, Agir,<br />

Agrotec, Creman, Institut du Pin, Centrex… ;<br />

- les écoles d’ingénieurs capables de réaliser des prestations<br />

technologiques au profit des établissements (Ensam, Enseirb,<br />

ENSCPB, Enita, Istab, ESTBB…) ;<br />

- les agences régionales à compétence technologique (Adepa…).<br />

S’y ajoutent les liens créés entre les grands groupes et les PME,<br />

le club Creati notamment, qui réunit les principaux industriels<br />

des grands groupes de la région susceptibles d’apporter des<br />

réponses aux problèmes technologiques rencontrés par les<br />

PME, ainsi que la mise en place de “relais-PMI” au sein de ces<br />

mêmes grands groupes afin de mettre à disposition leurs compétences,<br />

dans le cadre d’un inventaire des moyens et savoir-faire<br />

de leurs établissements situés dans la région.<br />

La région marque donc son souci constant de valoriser le patrimoine<br />

technologique. Elle favorise l’exploitation de son potentiel<br />

de recherche en faveur de la création d’établissements<br />

de haute technologie. C’est ainsi que les partenaires publics<br />

concernés ont entrepris de structurer un dispositif de valorisation<br />

qui accompagne les projets industriels, de leur détection<br />

à leur validation technico-économique. L’opération Visa Valoris,<br />

menée en partenariat avec le Polytechnicum de Bordeaux,<br />

aura, de fait, permis de rassembler les expertises et les<br />

financements nécessaires à la sélection et à la validation des<br />

projets considérés comme les plus porteurs. La réussite de<br />

cette opération de valorisation devrait la conduire àêtre généralisée<br />

aux autres universités et laboratoires d’Aquitaine.<br />

Enfin en aval de cette première validation, le relais est pris par<br />

le réseau de technopôles répartis sur l’ensemble de la région<br />

et, depuis le début 2000, par l’Incubateur régional d’Aquitaine<br />

(voir encadré).<br />

Enfin, l’Aquitaine dispose de divers organismes dont le rôle<br />

est d’accompagner les établissements et les chercheurs pour<br />

le montage des projets dans le cadre du 5 e Programme Cadre<br />

de Recherche et Développement (PCRD) de la Communauté<br />

européenne. Cet accompagnement va de la recherche de partenaires<br />

européens à l’aide à la rédaction des formulaires, en<br />

passant par des mises en contact ou l’identification des financements<br />

possibles, ainsi que le suivi des dossiers déposésauprès<br />

de la commission européenne. Parmi ces organismes on<br />

peut citer :<br />

- le Bureau Europe Recherche et Développement (Berd) ;<br />

- le réseau Claire ;<br />

- les Centres Relais Innovation ;<br />

- les Euro Info Centres.<br />

On recense, entre 1979 et 1999, 541 contrats de recherche signés<br />

entre la commission européenne et un consortium comprenant<br />

au moins un partenaire implanté en Aquitaine, avec<br />

une prédominance dans les secteurs des matériaux et des<br />

sciences du vivant.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 33 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Recherche et transfert de technologie<br />

La région occupe le 7 e rang national 1 des régions françaises<br />

avec 2,9% des participations des laboratoires français au 4 e<br />

PCRD (1994-1998). Parmi les établissements les plus actifs<br />

dans ce domaine, on peut citer, Elf Aquitaine, Smurfit, Ciris,<br />

Turboméca, Robosoft et Lectra Systèmes SA.<br />

1<br />

Source : Les chiffres clés de la science et de la technologie de l’OST -<br />

Édition 2000-2001<br />

L’Incubateur régional d’Aquitaine (IRA)<br />

Douze établissements de formation supérieure et de recherche d’Aquitaine<br />

se sont résolument engagés dans une politique de soutien à la<br />

création d’établissements de hautes technologies, mutualisant leurs<br />

compétences et leurs moyens au sein de l’IRA qui apporte aux jeunes<br />

créateurs d’établissements innovants l’expérience acquise et le professionnalisme<br />

des acteurs du transfert de technologie, les méthodologies<br />

éprouvées et validées, ainsi que son réseau efficace de partenaires économiques,<br />

financiers et commerciaux. Disposant d’un budget de<br />

3,8 M€ mobilisables pour trois ans, l’IRAadéjà soutenu 25 projets en<br />

18 mois d’activité et s’appuie sur un réseau efficace de détection et de<br />

sensibilisation.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 34 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Technologies de l’information<br />

L’essor rapide des Technologies de l’Information et de la<br />

Communication (TIC) au cours des dernières années, plus<br />

particulièrement pendant la seconde partie des années 1990,<br />

qui ont vu la diffusion de l’accès à l’Internet et le développement<br />

des usages liés à ce nouveau mode de communication,<br />

a conduit à l’émergence d’un secteur industriel spécifique qui<br />

regroupe, selon la définition du ministère de l’Économie, des<br />

Finances et de l’Industrie, l’ensemble des productions de<br />

biens et services permettant la numérisation de l’économie.<br />

Cette définition exclut donc les sociétés de production de<br />

biens et services qui emploient ces technologies pour numériser<br />

tout ou partie de leur activité. L’importance économique<br />

du secteur ainsi défini est considérable à l’échelle nationale :<br />

il contribue pour 5,3% à la valeur de la production nationale<br />

et enregistre une croissance de 10% par an 1 .Au1 er janvier<br />

2000, l’Aquitaine compte 3 950 établissements et 30 565 salariés<br />

appartenant à ce domaine.<br />

La répartition géographique de ces établissements en Aquitaine<br />

est très fortement concentrée à la proximité des centres<br />

urbains et d’enseignement supérieur, principalement dans la<br />

communauté urbaine de Bordeaux et sur le district de<br />

Bayonne-Anglet-Biarritz. Si certains d’entre eux, filiales de<br />

groupes internationaux ou “jeunes pousses”àsuccès, sont intégrés<br />

dans les échanges nationaux et internationaux et appuient<br />

leur développement sur des partenariats forts, une<br />

étude réalisée en 1999 par la chambre de commerce et d’industrie<br />

de Bordeaux 2 montre que les deux tiers du chiffre d’affaires<br />

du secteur est réalisé en région.<br />

La position de l’économie <strong>aquitain</strong>e est donc contrastée:l’excellence<br />

de son enseignement supérieur et de sa recherche<br />

publique (pour les réseaux de télécommunication, le traitement<br />

de l’image ou du signal, la microélectronique et les logiciels…)<br />

met à la disposition du secteur des personnels<br />

compétents et des ressources technologiques clés dont la valorisation<br />

(cf. encadré) et la proximité avec les établissements<br />

pourraient être renforcées. La naissance en 2000 de l’Incubateur<br />

Régional d’Aquitaine (IRA) qui permet d’accompagner<br />

les projets de création d’établissements issus de la recherche,<br />

la mise à disposition de locaux d’établissements à proximité<br />

des laboratoires universitaires et la réalisation du premier appel<br />

d’offres du pôle électronique, informatique et technologies<br />

de l’information et de la communication d’Aquitaine en<br />

2001 participent de cette dynamique.<br />

L’environnement financier des établissements, principalement<br />

constitué des banques de la place financière de Bordeaux<br />

et récemment renforcé par la société de capital risque<br />

régionale Aquitaine Création Innovation (ACI) et la société interrégionale<br />

Sud-Ouest Capital Risque Innovation (SOCRI)<br />

leur permet de réunir les fonds nécessaires à leurs premiers<br />

1<br />

Les notes bleues de Bercy n°191, octobre 2000<br />

2<br />

Observatoire économique du Multimédia : Enquête 1999<br />

développements, le relais pouvant ensuite être pris dans de<br />

bonnes conditions par les institutions financières nationales<br />

et les marchés financiers.<br />

L’existence d’un marché régional des technologies de l’information<br />

est également un facteur de dynamisme pour les établissements<br />

du secteur. L’importance de la demande en<br />

Aquitaine se manifeste notamment par le nombre d’aides<br />

Atout à la réalisation d’un schéma directeur informatique instruites<br />

par la Drire : avec 55 dossiers par an en moyenne sur<br />

les 5 dernières années, l’Aquitaine est la seconde région française.<br />

Cependant, le nombre relativement modeste de grands<br />

donneurs d’ordres constitue un handicap indéniable. Aussi,<br />

un effort particulier pour animer la demande se justifie. L’aide<br />

au conseil en stratégie Internet, initiée par la Drire en 1999 a,<br />

par exemple, permis en 2 ans à 30 PME de s’engager dans un<br />

programme ambitieux et raisonné d’utilisations des potentialités<br />

d’Internet. De même, les efforts menés conjointement<br />

avec la Fédération régionale des industries de la métallurgie<br />

pour améliorer la lisibilité de l’offre de services devraient permettre<br />

à d’autres PME d’intégrer l’outil Internet.<br />

Technologies clés et NTIC<br />

Des “technologies logicielles pour les systèmes temps réel ou contraint”<br />

aux “infrastructures pour réseaux dorsaux haut débit”, plus de 30 technologies<br />

clés del’information et de la communication ont été identifiées<br />

en 2000 à la demande du Secrétariat d’État à l’Industrie par un<br />

groupe de 100 experts issus du monde de l’industrie et de la recherche,<br />

puis caractérisées en fonction de leur degré de développement au plan<br />

scientifique et technique, mais également industriel et commercial, en<br />

France et en Europe. Cet état des lieux technologique permet aux professionnels<br />

(entreprises, centres de recherches, sociétés de capital<br />

risque, …) concernés par l’évolution technologique de comprendre et<br />

anticiper les changements techniques de demain. Le pôle Électronique,<br />

Informatique, Technologies de l’Information et de la Communication<br />

d’Aquitaine (EITICA), mis en place en 2001 dans le cadre du contrat de<br />

plan État-Région, a pour rôle de faciliter le montage de projets associant<br />

PME et recherche publique et privée dans ce domaine.<br />

Frac Internet<br />

Au vu de la nécessité pour les PME/PMI d’intégrer l’outil Internet dans<br />

leur stratégie de développement, la Drire Aquitaine a mené, en 1999,<br />

avec dix cabinets conseil volontaires une action de sensibilisation des<br />

établissements aux aspects stratégiques des TIC. A l’issue de plusieurs<br />

journées de travail et d’échange autour de cas concrets avec un consultant,<br />

l’action a débouché sur un produit nouveau, le “Frac Internet”.En<br />

contribuant à la définition d’un diagnostic stratégique Internet, cette action<br />

a suscité l’émergence d’une offre régionale de conseil en stratégie<br />

adaptée aux nouveaux enjeux des PMI dans ce domaine. Les entreprises<br />

éligibles au Fonds régional d’aide au conseil (Frac) bénéficient<br />

d’une contribution publique au financement d’un diagnostic Internet<br />

de 80% du montant de la prestation plafonnée à 3 800 €. En 1999 et<br />

2000, une trentaine d’établissements industriels ont ainsi pu définir un<br />

plan d’intégration des TIC adaptéàleurs objectifs stratégiques de développement.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 35 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Logistique<br />

Pour l’ASLOG (Association française des logisticiens), la logistique<br />

est la fonction d’un établissement industriel qui a<br />

pour but la mise à disposition au moindre coût d’une marchandise,<br />

en quantité et en qualité requises, à l’endroit et au<br />

moment où une demande existe. Elle a pris au cours de la dernière<br />

décennie une place de plus en plus importante dans les<br />

établissements de production et de distribution. L’Aslog estime<br />

que ces dépenses représentent de 7 à 15% du chiffre<br />

d’affaires des établissements industriels suivant leur secteur<br />

ou 10 à 50% de leur valeur ajoutée.<br />

Traditionnellement réduite à la gestion du transport, la logistique<br />

intègre désormais la gestion des stocks et l’administration<br />

des commandes et des ventes, que l’Aslog estime à 40%<br />

des coûts de logistique, et celle des flux internes dont la part<br />

est d’environ 8%. L’impact de cet enjeu nouveau sur l’organisation<br />

globale de l’activité de l’établissement et de ses partenaires<br />

est considérable, en particulier en termes d’intégration<br />

des systèmes d’information et de répartition des rôles au long<br />

du processus de fabrication. La qualité des prestations de<br />

sous-traitance offertes à l’établissement et la pertinence de sa<br />

stratégie d’achats services ont un impact déterminant sur sa<br />

compétitivité.<br />

En Aquitaine, les pratiques en la matière sont très contrastées.<br />

Elles dépendent en particulier du secteur d’activité et de son<br />

organisation industrielle.<br />

C’est ainsi que les unités de production chimique gèrent principalement<br />

en interne l’approvisionnement encore souvent<br />

régi par des contrats de long terme et le stockage soumis à des<br />

contraintes de sécurité et d’environnement spécifiques. Le<br />

transport de matières sensibles ou dangereuses est partiellement<br />

sous-traité.<br />

En revanche, le secteur de l’électronique fait figure de pionnier<br />

en la matière : sur son site de Cestas en Gironde, le<br />

groupe Solectron a confié la gestion d’un magasin avancé à<br />

Geodis, ce qui lui permet d’assurer à ses donneurs d’ordres la<br />

qualité de la distribution de ses produits, tant en termes de délais<br />

que de services associés. Certaines étapes à faible valeur<br />

ajoutée del’assemblage des cartes et certaines petites séries<br />

sont également sous-traitées. Ces activités constituent un créneau<br />

de marché porteur sur lequel s’engagent des PME de la<br />

région, qui acquièrent progressivement un savoir-faire recherché.<br />

C’est le cas du jeune établissement de Dordogne,<br />

Production Logistique Service, spécialisé dans la fabrication<br />

de cartes électroniques en petite et moyenne série qui, dèssa<br />

création en 1999, a proposé àses clients de gérer en régie<br />

pour leur compte magasins et expéditions. La prestation,<br />

ponctuelle (inventaire, réorganisation…) ou permanente<br />

(gestion de fonction) a séduit de nombreuses grosses unités<br />

désireuses de se consacrer prioritairement à leur cœur de métier.<br />

Quant au secteur de l’aéronautique, il fait généralement appel<br />

à des prestataires spécialisés dans la logistique de produits<br />

de haute technologie comme Lhotellier Montrichard (groupe<br />

Daher). Il leur confie des prestations de gestion des approvisionnements,<br />

certaines tâches de contrôle qualité, le magasinage<br />

et l’expédition de pièces.<br />

L’automobile s’oriente résolument vers l’organisation en “flux<br />

poussés”, dans laquelle la commande du client final déclenche<br />

la production de l’ensemble des composants du véhicule.<br />

Cette nouvelle organisation conduit les usines Ford et<br />

Getrag-Ford de Blanquefort, en Gironde, à remettre à plat leur<br />

organisation logistique.<br />

Les professionnels internationaux du surf comme Quicksilver<br />

ou Billabong ont pour leur part installé sur la côte basque des<br />

plates-formes de conception et de gestion logistique des<br />

achats et des commandes associées à des prestations de personnalisation<br />

et de finition.<br />

L’industrie <strong>aquitain</strong>e apparaît donc concernée au premier<br />

plan par ces nouveaux modes d’organisation. La demande de<br />

prestations de ses grands donneurs d’ordres constitue un défi<br />

que son tissu de sous-traitance doit savoir relever, mais aussi<br />

une opportunité de développer un environnement propice à<br />

l’accueil d’établissements de nouvelles entreprises. A cet<br />

égard, la proximité des marchés ibériques constitue un atout<br />

remarquable. Les grands opérateurs internationaux (Hays, La<br />

Poste, UTL Norbert Dentresangle, Geodis, Lhotellier Montrichard)<br />

l’ont bien compris qui sont implantés dans la région et<br />

ont mis en place une organisation par filières, adaptée aux<br />

contraintes et aux spécificités de chaque processus industriel<br />

(agroalimentaire, grande distribution, électronique, automobile,…).<br />

Leurs prestations vont du transport au conseil en organisation<br />

de flux, en passant par l’entreposage, le<br />

conditionnement et la gestion intégrée de la distribution.<br />

Pour les PME, ces nouveaux modes d’organisation industrielle<br />

posent deux questions cruciales. La première concerne<br />

la préparation des choix stratégiques, préalables à la définition<br />

d’une politique d’achats de services. La Drire prépare en<br />

liaison avec les associations de consultants de la région la<br />

mise en place d’une aide au conseil adaptée à cette démarche.<br />

La seconde concerne l’organisation du système d’information<br />

de l’établissement, en particulier son ouverture<br />

vers des partenaires extérieurs (établissement étendu) et la<br />

gestion des hauts débits en interne, avec les prestataires téléphoniques<br />

et avec les clients. Dans ce domaine, la Drire travaille<br />

avec les fédérations professionnelles et les opérateurs à<br />

améliorer la lisibilité des standards existants et les pratiques<br />

techniques et commerciales.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 36 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Logistique<br />

LE VERDON<br />

PÉRIGUEUX<br />

BORDEAUX<br />

BERGERAC<br />

AGEN<br />

BAYONNE<br />

DAX<br />

BIARRITZ<br />

HENDAYE<br />

PAU<br />

Port<br />

Aéroport<br />

Aérodrome<br />

Plate-forme logistique<br />

Chantier transport combiné<br />

Plate-forme logistique projetée<br />

Terminal conteneurs<br />

Les flux de marchandises tous modes<br />

Unité : millier de tonnes<br />

Les flux de marchandises par mode<br />

Unité : millier de tonnes<br />

Tous modes dont Route Fer Mer<br />

Aquitaine<br />

73 235 70 849 1 937<br />

73,2<br />

interne<br />

73,2<br />

Aquitaine<br />

Aquitaine<br />

National<br />

36,6<br />

sortie Aquitaine<br />

16,8<br />

entrée Aquitaine<br />

19,8<br />

36 618 32 771 3 847<br />

France<br />

dont sortie . . . . . 16 843 15 415 1 428<br />

dont entrée . . . . 19 775 17 356 2 419<br />

Aquitaine<br />

Étranger<br />

19 178 7 806 322 10 690<br />

dont export . . . . 10 167 4 683 220 4 920<br />

dont import . . . . 9 011 3 123 102 5 770<br />

*<br />

International<br />

19,2<br />

export 10,2<br />

import 9,0<br />

Total. . . . . . . . . . . 129 031 111 426 6 106 10 690<br />

Source : Données Sitram, DAEI -Service Économique et Statistique<br />

* Pour comprendre la réalité des flux interrégionaux, il faut ajouter le trafic réalisé par<br />

cabotage au niveau national des ports de Bordeaux et Bayonne aux résultats du trafic<br />

interrégional donné par les informations de Sitram.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 37 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Maintenance<br />

n Un secteur bien représenté en Aquitaine<br />

Les activités de maintenance ont une importance particulière<br />

en Aquitaine, en raison du poids de la sous-traitance industrielle,<br />

principalement dans les secteurs du travail des métaux<br />

et de la chimie, mais aussi de la plasturgie et de l’électronique.<br />

Elles sont caractérisées par la diversité des métiers et<br />

des procédés et l’importance de la réactivité.<br />

Les entreprises prestataires du secteur de la mécanique se sont<br />

principalement implantées à proximité des établissements de<br />

l’aéronautique, dans l’agglomération bordelaise et dans le<br />

bassin de l’Adour. Pour faire face aux importants aléas de<br />

charge qu’elles rencontrent, elles ont souvent développé une<br />

offre complémentaire de production d’outillages ou de fabrication<br />

de machines spéciales.<br />

Les donneurs d’ordres de la chimie et de la pétrochimie (régions<br />

de Lacq et de Bordeaux) ont suscité l’émergence d’un<br />

tissu de prestataires spécialisés dans les installations à feu<br />

continu. Certaines entreprises de maintenance ont su tirer<br />

parti de l’implantation internationale de leurs clients pour diversifier<br />

leurs marchés, tout en se recentrant sur des interventions<br />

de haute technicité et à forte valeur ajoutée.<br />

Les industries papetières (usines du groupe Smurfit) et de seconde<br />

transformation du bois, en particulier l’industrie des<br />

panneaux, ont contribué au développement de compétences<br />

en maintenance spécifiques à ces secteurs, de l’ingénierie aux<br />

interventions sur procédés et machines.<br />

Moins concentré et réparti sur l’ensemble du territoire régional,<br />

un ensemble de PMI répond aux besoins de maintenance<br />

de l’agriculture et des industries agroalimentaires. En général,<br />

elles assurent également des études et sous-traitent la réalisation<br />

d’équipements spécifiques. Certaines entreprises qui ont<br />

développé des produits propres ou occupent une niche de<br />

marché (embouteillage, soins de la vigne ou machines spécifiques<br />

à certaines activités d’exploitation agricole…) apparaissent<br />

comme des véritables équipementiers.<br />

n Un secteur mature, qui adapte son organisation<br />

iaux nouveaux enjeux<br />

Les PMI du secteur de la maintenance ont longtemps constitué<br />

un simple réservoir de main-d’œuvre qualifiée pour les<br />

donneurs d’ordres. Elles ont cependant fortement évolué au<br />

cours des années 1990 pour proposer désormais à leurs<br />

clients des prestations globales, qui consistent à optimiser les<br />

divers critères d’évaluation d’une prestation de maintenance<br />

(disponibilité, temps de fonctionnement, fiabilité…) à partir<br />

d’une analyse rigoureuse des besoins de leurs clients. Elles<br />

prennent également bien mieux en compte les contraintes<br />

liées à la protection de l’environnement et à la sécurité des<br />

personnels.<br />

Cette structuration a fait l’objet de nombreux soutiens de la<br />

Drire. La création du GIE Qualité Entreprises à Beauregard-de-Terrasson<br />

en Dordogne a, par exemple, permis d’optimiser<br />

les services et de mieux prendre en compte les exigences<br />

de délais, de sécurité et de qualité de l’industrie papetière<br />

(sites de Condat et Facture). Ce groupement intervient maintenant<br />

dans tous les secteurs industriels, par exemple aux Aciéries<br />

de l’Atlantique à Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques.<br />

Autour de l’établissement de Ford à Blanquefort en Gironde<br />

ont également été créées des fédérations de prestataires pour<br />

l’automobile. Les sociétés girondines Mainfys SO à Ambarès-et-Lagrave<br />

et AQF à Blanquefort ont permis aux PME locales<br />

de répondre à la diminution du nombre des intervenants<br />

souhaitée par les donneurs d’ordres du secteur.<br />

Dans le domaine de la qualité et de l’environnement, l’association<br />

Aquitaine Qualité Maintenance (AQM) a pour objectif de<br />

sensibiliser à la qualité les entreprises prestataires de maintenance<br />

et de les accompagner jusqu’au niveau de la certification<br />

ISO 9000. Pour ce faire, elle a élaboré avec les principaux<br />

donneurs d’ordres de l’aéronautique et du spatial et EDF (Centrale<br />

Nucléaire du Blayais) un référentiel propre. Cette méthode,<br />

qui associe les donneurs d’ordres tout au long du<br />

processus de progrès, connaît maintenant une large diffusion<br />

dans la région et en France. En Aquitaine, 141 PMI régionales<br />

ont adhéréàla démarche AQM, ce qui a donné lieu à la mise<br />

en place de 58 systèmes Qualité et 48 certifications ISO 9000.<br />

Les enjeux sont désormais de faire face à la technicité des<br />

opérations et à la nécessité d’améliorer les performances des<br />

équipements et l’organisation des chantiers. C’est pourquoi la<br />

plupart des entreprises dynamiques de la région se sont engagées<br />

dans le renforcement des alliances, qui passe par la<br />

structuration de véritables partenariats et le recours accru aux<br />

technologies de l’information et de la communication.<br />

Dans ce sens, une réflexion sur les perspectives de développement<br />

des PMI prestataires de maintenance du bassin de<br />

l’Adour tournées vers les industries chimiques et pétrochimiques<br />

a été récemment engagée.<br />

Des partenariats forts sont par ailleurs en train d’être noués,<br />

comme celui que matérialise la création en Gironde de la société<br />

SGM (Solution Globale Maintenance). Constituée à partir<br />

de l’expérience acquise au sein des groupements pour<br />

l’industrie automobile, elle offre à l’ensemble des donneurs<br />

d’ordres du grand Sud-Ouest des prestations de maintenance<br />

et d’amélioration des moyens industriels de production. Elle<br />

couvre tous les secteurs d’activité.<br />

Cette offre est rendue possible par le regroupement au sein de<br />

la même structure de l’ensemble des compétences nécessaires<br />

à une intervention globale : ingénierie maintenance (des<br />

méthodes à la GMAO), études et réalisations en mécanique,<br />

tôlerie-chaudronnerie, automatisme, électronique, commande<br />

numérique, fluides (hydraulique, air et vide industriel),<br />

reconstruction et retrofit.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 38 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Développement durable<br />

n La gestion des pollutions et des risques liés à<br />

il’activité industrielle<br />

L’Aquitaine est parvenue en une dizaine d’années à réduire<br />

de façon conséquente les principales pollutions engendrées<br />

par l’activité industrielle régionale. La plupart des établissements<br />

disposent aujourd’hui de traitement des effluents correct,<br />

maîtrisent mieux les pollutions accidentelles (bassins<br />

d’orage, mise en rétention des aires de déchargement et des<br />

stockages de produits dangereux…) et les émissions atmosphériques,<br />

bien que les progrès aient été plus lents en ce domaine.<br />

Cette évolution est secondée en matière de risques par<br />

la mise en application de la Directive Seveso, qui est une procédure<br />

de maîtrise des conséquences d’un accident. Les industries<br />

les plus concernées (la papeterie ou la chimie) ont été<br />

les principaux acteurs des progrès réalisés, en même temps<br />

que l’on assistait au sein des PME à une montée de la prise en<br />

compte de l’environnement dans la gestion quotidienne. De<br />

nombreux établissements ont été conduits à créer de véritables<br />

fonctions sécurité-environnement et donnent ainsi progressivement<br />

un sens concret au concept de développement<br />

durable. La mise en place de structures de concertation sur les<br />

pollutions et les risques industriels, telles que le secrétariat<br />

permanent pour la prévention des pollutions industrielles de<br />

l’estuaire de l’Adour, en est l’illustration.<br />

Quant aux priorités des années à venir, elles toucheront des<br />

spectres beaucoup plus larges de pollution et de nuisances.<br />

Au moyen d’inventaires, de diagnostics et d’évaluations graduées<br />

des risques générés par un site, l’administration a mis<br />

en place une politique de gestion de la pollution des sols. En<br />

matière de pollution chronique de l’eau et de l’air, des secteurs<br />

comme la papeterie ont aujourd’hui une deuxième<br />

phase de réduction des rejets polluants dans l’eau. Les rejets<br />

de substances toxiques constituent en effet une préoccupation<br />

croissante depuis le début des années 90 et le secteur des<br />

métaux (traitement de surface, fusion des métaux) se trouve<br />

particulièrement concerné par la réglementation. Aucune<br />

composante environnementale ne doit être négligée, qu’il<br />

s’agisse des composés organiques volatiles, des gaz à effet de<br />

serre ou de l’impact des nuisances sonores.<br />

Des outils de prospective ou de planification ont été instaurés<br />

pour faciliter cette prise en compte et expliciter les enjeux au<br />

niveau local : ainsi, des schémas départementaux fixent des<br />

orientations pour la gestion des carrières, un plan régional<br />

d’élimination des déchets industriels spéciaux vient de commencer,<br />

l’élaboration du Plan Régional pour la Qualité de<br />

l’Air (PRQA) entre en phase d’approbation…<br />

Les entreprises ne peuvent plus aujourd’hui se dispenser d’efforts<br />

en faveur de l’environnement. La connaissance et la maîtrise<br />

des enjeux environnementaux, ainsi qu’une bonne<br />

anticipation des efforts à réaliser en ce sens, sont désormais<br />

indispensables pour le maintien de leur compétitivité. A<br />

terme, un passif environnemental peut se révéler insurmontable.<br />

n L’impact des process et des produits de l’industrie<br />

isur les ressources et les milieux :<br />

iun paramètre désormais fondamental<br />

Lorsqu’en 1995, dans le cadre de l’opération Gest’environnement,<br />

onze industriels de la région Aquitaine se sont engagés<br />

dans une démarche de management environnemental et de réduction<br />

de l’impact de leur activité au-delà des normes applicables,<br />

ils apparaissaient comme les précurseurs d’un mouvement<br />

que les autorités européennes (règlement SMEA) et internationales<br />

(normes ISO 14000) souhaitaient enclencher.<br />

En 5 ans, le management environnemental est devenu une activité<br />

incontournable dans de nombreux secteurs industriels.<br />

En témoigne la croissance du nombre d’établissements <strong>aquitain</strong>s<br />

certifiés ISO 14001. Ils étaient 27 au 1 er août 2001. Ce<br />

type de management est devenu dans certains secteurs (automobile,<br />

chimie…) une composante du cahier des charges du<br />

client et a été progressivement intégré dans la réglementation.<br />

C’est le cas en particulier de la Directive 96/62/CE du 31 décembre<br />

1994, relative aux emballages et aux déchets d’emballages,<br />

qui a notamment conduit certains distributeurs de<br />

fruits et légumes à imposer à leurs fournisseurs l’utilisation de<br />

cagettes en plastique réutilisables produites par des groupes<br />

multinationaux de l’emballage, au détriment des produits traditionnels<br />

en peuplier dont la fabrication était assurée jusqu’alors<br />

par les PME, au plus près des zones de production<br />

agricole de Dordogne et de Lot-et-Garonne. Les PME de la<br />

plasturgie et du carton, en particulier les nombreux fournisseurs<br />

de l’industrie pharmaceutique et cosmétique, doivent<br />

également se préparer aux conditions du marché qui résulteront<br />

de la nouvelle réglementation.<br />

Au-delà du management environnemental, l’écoconception<br />

prend désormais une importance stratégique pour les PME,<br />

qui devront adapter leur organisation interne (bureau d’études,<br />

organisation de la conception, veille technique commerciale<br />

et réglementaire) en conséquence.<br />

Le développement des filières de recyclage est le second fait<br />

marquant des dernières années. La filière bois est particulièrement<br />

concernée dans le domaine de la papeterie (intégration<br />

de papier recyclé dans les usines landaise de Tartas et girondine<br />

de Smurfit à Facture) et du panneau (utilisation de panneaux<br />

de récupération ou de déchets de scieries dans les<br />

Landes chez Willamette Europe Darbo à Linxe et Egger-Rol à<br />

Rion-des-Landes). Les matières premières issues de filières de<br />

recyclage contribuent désormais pour des parts importantes à<br />

l’alimentation de leurs unités. Inversement, la valorisation des<br />

déchets industriels concerne la plupart des établissements de<br />

production, de l’article chaussant (déchets de coupe en maté-<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 39 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Développement durable<br />

riaux multicouches et multimatériaux) à l’industrie de transformation<br />

des volailles (matières grasses, sang…). La<br />

mobilisation des industriels de chaque secteur concerné autour<br />

d’enjeux aujourd’hui encore largement perçus comme<br />

secondaires et la recherche de solutions adaptées revêtiront<br />

une importance croissante dans les prochaines années.<br />

Les tentatives de diversification des PME de la région dans ce<br />

secteur restent cependant rares et difficiles, en raison du poids<br />

commercial, technique et financier des groupes spécialiséset<br />

de l’importance des coûts de développement de produits dont<br />

la commercialisation est souvent conditionnée par l’évolution<br />

de la réglementation.<br />

La gestion rationnelle de l’énergie a aussi connu un certain<br />

succès au cours des dernières années, directement lié au<br />

cours élevé et à la dérégulation des marchés du gaz et de<br />

l’électricité. De gros consommateurs (principalement des<br />

secteurs papetiers, comme les Papeteries de Condat en Dordogne,<br />

et chimiques, comme Eka Nobel à Ambès en Gironde)<br />

ont investi dans des unités de cogénération. L’emploi de<br />

chaudières n’est désormais plus l’apanage des seules grosses<br />

unités de trituration, mais aussi de PME (parquet, lambris,<br />

moulures, meubles…). L’optimisation du bilan énergétique<br />

des établissements est sans doute un des domaines dans lequel<br />

la contrainte réglementaire directe ou indirecte l’emporte<br />

le moins sur l’intérêt économique dans les décisions<br />

d’investissement.<br />

n La conception et la fabrication de process propres<br />

iet d’instruments de mesure des pollutions :<br />

iun secteur industriel en développement<br />

Ce sont en effet les modifications de la réglementation liée à<br />

leurs process ou à leurs produits qui motivent la plupart des<br />

décisions des établissements en matière de management environnemental.<br />

Les nombreuses évolutions des dernières années<br />

ouvrent donc des marchés nouveaux importants pour les<br />

établissements proposant des outils de production non polluants<br />

ou des installations de dépollution, des moyens de pilotage<br />

optimisé des process de production ou des instruments<br />

de mesure. Le tissu industriel <strong>aquitain</strong> dispose d’atouts importants<br />

en ce domaine, principalement liés aux compétences<br />

des laboratoires des universités de Pau et de Bordeaux et de<br />

certains groupes de l’aéronautique (Europlasma propose des<br />

installations de vitrification des déchets minéraux à partir de<br />

procédésdéveloppés par EADS) et au savoir-faire de certaines<br />

PME initialement spécialisées dans des prestations destinées à<br />

une clientèle locale spécifique (équipement de chais pour<br />

Ertia et AEEI à Mérignac en Gironde, outils d’exploration et de<br />

production pétrolière pour Gira à Morlaàs dans les Pyrénées-Atlantiques).<br />

La mobilisation des pouvoirs publics au sein du pôle environnement<br />

sud-<strong>aquitain</strong> pour le soutien aux démarches environnementales<br />

des PME et la valorisation des résultats de la<br />

recherche et des compétences des entreprises de la région,<br />

dans le cadre du programme Feder et de la convention<br />

2000-2006 État-Région-Ademe (Agence de l’environnement<br />

et de la maîtrise de l’énergie) pour le soutien aux investissements<br />

environnementaux matériels et immatériels, devraient<br />

permettre de consolider le développement d’un secteur en<br />

émergence.<br />

Liste des entreprises certifiées ISO 14001<br />

ABB Service (33), Aquifrance (24), Astria (33), Atofina (64), Béarn Enrobés<br />

(64), Bernard Dumas SA (24), Caoutchouc Synthétique Michelin<br />

(33), Compagnie internationale de Chauffage (33), Condat SA (24), Corenso<br />

France – Usine Soustre (33), Degremont (33), Eka Chimie SA (33),<br />

Eurovia Aquitaine (24), Ford Aquitaine Industries SAS (33), Labso<br />

Chimie Fine (33), Lafarge Plâtres (33), Legrand Pyrénées (64), Lu (33),<br />

Poub’sac (64), Ricard (33), Sarp Industrie (33), SFCME (33), Smurfit Cellulose<br />

du Pin (33), Sobegi (64), Solectron SA (33), Tekelec Temex SA<br />

(33).<br />

L’étude “Technologies clés del’environnement” menée en<br />

1999 sur l’initiative de la Drire a confirmé les perspectives qui<br />

s’ouvrent pour l’industrie de la région et ses centres de compétence<br />

technologique en particulier dans les domaines suivants<br />

:<br />

- nettoyage sans effluent dans le secteur de la mécanique ;<br />

- valorisation des coproduits des principales filiales<br />

alimentaires ;<br />

- métrologie de l’environnement.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 40 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


LES GRANDS SECTEURS INDUSTRIELS<br />

Industries agroalimentaires<br />

Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />

Équipements mécaniques<br />

Construction électrique et électronique<br />

Métallurgie et travail des métaux<br />

Chimie et pharmacie-parfumerie<br />

Bois et meubles<br />

Textile, habillement et cuir-chaussures<br />

Industries extractives et matériaux de construction<br />

Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />

Papier-carton et articles en papier-carton<br />

Énergie<br />

Tableau synthétique des secteurs industriels<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 41 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Industries agroalimentaires<br />

Fin 1999, les industries agroalimentaires (IAA) emploient en<br />

Aquitaine environ 26 000 personnes, ce qui en fait, avec<br />

18,3% de l’effectif salarié industriel, le secteur le plus important<br />

dans la région.<br />

Les branches les plus significatives au niveau régional sont<br />

l’industrie de la viande (environ 30% du secteur), l’industrie<br />

des boissons (25%) et l’industrie laitière (15%). D’autres branches<br />

sont également présentes telles que les industries de<br />

conserverie (fruits et légumes), de fabrication des aliments<br />

pour animaux ou encore celles dont l’activité est liée à la<br />

pêche. Ces dernières représentent toutefois un poids sensiblement<br />

plus modeste.<br />

Ces deux derniers facteurs, dynamisme en matière d’investissements<br />

et capacité bénéficiaire modérée, expliquent que les<br />

unités évoluant sur ce secteur en Aquitaine présentent un taux<br />

d’endettement bancaire plus lourd que la moyenne des entreprises<br />

industrielles régionales (69,6% contre 45,6%). Toutefois,<br />

ce taux est, pour les dernières années, en amélioration<br />

très sensible.<br />

Selon les Enquêtes rapides de fin d’année de la Banque de<br />

France (en 1999, 201 entreprises représentant 10 300 salariés<br />

avaient répondu), l’activité du secteur agroalimentaire a<br />

connu un développement régulier depuis 1997. En effet, ces<br />

enquêtes ont fait ressortir une augmentation des chiffres d’affaires<br />

de + 4,4% en 1997, de + 3,1% en 1998 et de + 2% en<br />

1999. Pour ces deux dernières années, la croissance constatée<br />

dans ce secteur a été moins rapide que celle de l’ensemble<br />

de l’industrie.<br />

Hormis pour l’année 1999, où la progression des exportations<br />

a été très forte (près de 20% en brut), les ventes à l’étranger<br />

augmentent assez modérément. Il est vrai qu’avec un taux<br />

d’exportation se situant aux alentours de 12%, contre prèsde<br />

30% pour l’industrie dans son ensemble, le marché national<br />

semble être l’axe stratégique privilégié par les entreprises de<br />

ce secteur.<br />

La progression d’activitéévoquéeprécédemment a eu un impact<br />

sur l’emploi salarié du secteur qui affiche, toujours selon<br />

ces mêmes enquêtes, un gain de + 2,4% en 1997, + 2,3% en<br />

1998 et + 3,4% en 1999. Le taux de croissance moyen sur<br />

cette période y apparaît un peu plus rapide que sur le reste de<br />

l’industrie.<br />

Des dépenses substantielles ont également été engagées en<br />

matière d’équipements puisque les mêmes enquêtes révèlent<br />

que les investissements ont progressé de + 4,5% en 1997,<br />

+ 21% en 1998 avant de se réduire légèrement en 1999<br />

(-2,7%). Ce dynamisme en matière de renouvellement ou<br />

d’amélioration de l’outil technique transparaîtd’ailleurs dans<br />

la comparaison du taux d’investissement du secteur (près de<br />

25% en 1999) par rapport au taux industriel régional (16,7%).<br />

Enfin, évoluant sur des marchés concurrencés et subissant<br />

parfois des contraintes fortes de la part de ses clients, le secteur<br />

agroalimentaire <strong>aquitain</strong> se caractérise par une capacité<br />

bénéficiaire moindre que celle du secteur industriel dans son<br />

ensemble : taux de marge brute d’exploitation de 5,9% pour<br />

les IAA contre 8,8% pour l’industrie régionale.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 43 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Industries agroalimentaires *<br />

Unité : salarié<br />

Viandes Pain, pâtisserie, biscotterie Reste des IAA Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 620 5 647 14 643 25 910<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 4,6 5,5 4,9<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0 4,0 10,3 18,3<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Viandes Pain, pâtisserie, biscotterie Reste des IAA Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316 678 2 199 3 193<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,0 6,3 5,1 5,6<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . 3,2 6,9 22,5 32,6<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Viandes Pain, pâtisserie, biscotterie Reste des IAA<br />

90<br />

Aquitaine<br />

France<br />

90<br />

Indicateurs de concentration<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

75<br />

75<br />

75<br />

60<br />

60<br />

60<br />

45<br />

45<br />

45<br />

30<br />

30<br />

30<br />

15<br />

15<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

75<br />

90<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Source : Assédic 1999<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

69,9<br />

73,9<br />

64,3 62,8<br />

62,862,6<br />

14,1<br />

6,3 9,7<br />

5,1<br />

9,1 12,0<br />

6,0 8,2<br />

20,0<br />

9,7<br />

13,9 15,1<br />

7,1 6,8<br />

12,511,3<br />

17,719,2<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1998<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

NB : En prenant en compte les boulangers<br />

et les boulangers-pâtissiers détaillants, l'activité principale<br />

est en fait celle de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie<br />

avec 22% des salariés du secteur des IAA.<br />

11,3<br />

5,7<br />

5,3<br />

4,7<br />

4,7<br />

4,7<br />

Prép prod base viande (12,4)<br />

Viandes de boucherie (6,2)<br />

Pâtisserie (5,8)<br />

Fromages (5,2)<br />

Viandes de volaille (5,2)<br />

Biscot, biscui, pât cons (5,2)<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "préparation industrielle de produits à base de viande"<br />

représentent 11,3% de l’ensemble du secteur "industries agroalimentaires" en Aquitaine et 10,1% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

10,1<br />

6,6<br />

3,7<br />

4,3<br />

5,4<br />

3,1<br />

* Viandes : non compris l’activité de préparation<br />

à caractère artisanal de produits à base de viandes<br />

associée à la vente au détail des produits préparés<br />

Pain, pâtisserie, biscotterie : non compris l’activité<br />

de fabrication à caractère artisanal associée à la<br />

vente au détail de pains, de viennoiseries et<br />

de pâtisseries fraîches<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 44 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Industries agroalimentaires<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

125<br />

Viandes France<br />

Pain, pâtisserie, biscotterie Aquitaine<br />

120<br />

Viandes Aquitaine<br />

Pain, pâtisserie, biscotterie France<br />

115<br />

Reste des IAA Aquitaine<br />

Reste des IAA France<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Viandes<br />

Pain, pâtisserie,<br />

biscotterie<br />

Reste des IAA<br />

Aquitaine . . . . . . . . . 27,97 50,04 53,27<br />

France . . . . . . . . . . . 31,89 59,84 57,01<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . 3,23 7,91 9,96<br />

France . . . . . . . . . . . 4,52 8,04 10,60<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . 14,33 15,35 41,76<br />

France . . . . . . . . . . . 27,42 44,17 61,29<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Labeyrie 40 - St-Geours-de-Maremne Les Fermiers Landais 40 - St-Sever<br />

Lindt et Sprüngli SA 64 - Oloron-Ste-Marie C B 33 - Carbon-Blanc<br />

Fromarsac 24 - Marsac-sur-l'Isle Sobeval 24 - Boulazac<br />

Lu France SA 33 - Cestas Aqualande 40 - Roquefort<br />

Delpeyrat 40 - St-Pierre-du-Mont 3A SA 64 - Lons<br />

Fromageries des Chaumes 64 - Jurançon Fromageries des Chaumes 24 - St-Antoine-de-Breuilh<br />

Lu France SA 24 - Champagnac-de-Belair LDC Aquitaine 33 - Bazas<br />

Rougié Bizac International<br />

24 - Sarlat-la-Canéda<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Source : Assédic 1999<br />

Le secteur des industries agroalimentaires<br />

(IAA) présente de faibles taux de contrôle<br />

par les groupes dans chacune de ces composantes.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

35% pour l’industrie de la viande, 33%<br />

pour la fabrication de pain, pâtisserie, biscotterie<br />

et 30% pour le reste des IAA.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement de 4%, 11% et<br />

4%. Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent 14% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s de l’industrie de la viande,<br />

0% pour le deuxième sous-secteur et 7%<br />

pour le reste des IAA. Respectivement 4%,<br />

0% et 2% des salariés travaillent dans une<br />

entreprise tête de groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 45 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />

L’activité du secteur construction aéronautique et spatiale,<br />

automobile et navale repose principalement sur celle générée<br />

par les établissements des grands groupes internationaux<br />

implantés dans le grand Sud-Ouest, principalement<br />

Aquitaine et Midi-Pyrénées, et celle de quelques entreprises<br />

médianes qui sont leurs sous-traitants de premier rang (aéronautique,<br />

automobile) ou disposent de produits propres<br />

(construction navale). Ce secteur relève principalement de<br />

la transformation des métaux et des matériaux plastiques et<br />

composites.<br />

n La construction aéronautique et spatiale, moteur<br />

ide l’industrie mécanique régionale<br />

La construction aéronautique et spatiale est la principale activité<br />

du secteur. Elle se répartit parmi les cinq domaines principaux<br />

suivants :<br />

-l’activité “aéronefs”, autour des établissements de Dassault<br />

Aviation, à Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques et à Mérignac<br />

en Gironde, qui réalisent l’assemblage d’aéronefs civils<br />

(Falcon) et militaires (Rafale), mais aussi de sous-ensembliers<br />

comme la société Potez, implantée dans les Landes à<br />

Aire-sur-l’Adour. On peut rattacher à cette activité le pôle de<br />

maintenance aéronautique de Mérignac autour d’EADS–Sogerma<br />

qui assure l’entretien de gros porteurs et réalise la transformation<br />

d’aéronefs en avions cargos ou spéciaux tels que le<br />

Beluga qui transporte des éléments d’Airbus ;<br />

-l’activité “équipements de bord”, autour, en Gironde, de<br />

Thales Systèmes Aéroportés à Pessac, qui conçoit et fabrique<br />

des équipements d’électronique aéronautique de défense et<br />

de Thales Avionics au Haillan, spécialisé dans les équipements<br />

d’électronique de vol et d’interface homme-machine ;<br />

-l’activité “lanceurs spatiaux, civils et militaires”, autour des<br />

productions d’EADS-LV à Saint-Médard-en-Jalles en Gironde<br />

;<br />

-l’activité “propulsion” qui conçoit et produit des sous-ensembles<br />

propulsifs et des moteurs de missiles autour des activités<br />

de la SNPE à Saint-Médard-en-Jalles et de Snecma<br />

Moteurs au Haillan. Ces deux établissements girondins sont<br />

au cœur du projet Héraklèsdepôle propulsion européen. La<br />

fabrication de moteurs, de turbomoteurs et turbopropulseurs<br />

pour l’aéronautique (aviation de transport et les hélicoptères)<br />

relève également de ce domaine d’activité et est très fortement<br />

représentée en Aquitaine avec Turboméca à Bidos (Pyrénées-Atlantiques)<br />

et Bordes (Landes), qui a intégré le groupe<br />

Snecma en 2000 ;<br />

-l’activité“construction mécanique” dont dépendent des entreprises<br />

spécialisées parmi lesquelles Messier Dowty (groupe<br />

Snecma) à Bidos dans les Pyrénées-Atlantiques, qui produit<br />

des trains d’atterrissage, et Creuzet Aéronautique à Marmande<br />

dans le Lot-et-Garonne, qui réalise des éléments de<br />

structure.<br />

Ces activités reposent sur des compétences technologiques<br />

fortes. Les entreprises du secteur ont donc développé<br />

depuis longtemps des partenariats scientifiques avec les<br />

établissements de la recherche publique en région (universités<br />

de Bordeaux et Pau, CNRS, INRIA…), qui se traduisent<br />

parfois par la constitution d’équipes mixtes,<br />

comme chez Turboméca à Bordes dans les Pyrénées-Atlantiques<br />

ou Snecma en Gironde à Bordeaux. Les<br />

principaux domaines technologiques concernés sont les<br />

matériaux composites, la résistance des structures, la<br />

combustion et l’instrumentation.<br />

Les sociétés du secteur s’appuient également sur un important<br />

réseau de sous-traitants, qui, en général, dépendent fortement<br />

des commandes de ce secteur : l’étude Aéronautique–Espace,<br />

réalisée par l’<strong>Insee</strong> Aquitaine en février 2001, montre que<br />

l’aéronautique est à l’origine de 43% de leur chiffre d’affaires<br />

en moyenne. Cette étude a également permis de mettre en<br />

exergue l’importance économique de l’activité de sous-traitance<br />

de ce secteur, qui implique 220 PME de la région employant<br />

6 900 salariés.<br />

Ces petites et moyennes entreprises industrielles sont confrontées<br />

à l’internationalisation des programmes et des<br />

achats, qui se traduit par l’augmentation de l’étendue des<br />

prestations sous-traitées conjuguée à la volonté des ensembliers<br />

de leur faire partager le risque du lancement de nouveaux<br />

modèles et répartir l’amortissement de<br />

l’industrialisation sur une période longue. Les enjeux financiers<br />

(achat d’équipements, assise financière nécessaire pour<br />

partager le risque du programme), techniques et humains de<br />

cette mutation sont considérables.<br />

Pour y faire face, les entreprises régionales sous-traitantes disposent<br />

principalement de deux options : la création d’alliances<br />

au statut adapté aux attentes des donneurs d’ordres et<br />

l’ouverture de leur capital.<br />

n La construction automobile s’organise en réseau<br />

ide sous-traitance<br />

Le secteur de la construction automobile représente plus de<br />

10% de l’emploi dans les industries mécaniques et de transformation<br />

des métaux d’Aquitaine (entreprises de plus de 20<br />

salariés).<br />

Un seul grand constructeur, Ford, est présent en Aquitaine par<br />

son établissement girondin de Blanquefort où sont fabriquées<br />

des boîtes de vitesses manuelles et automatiques qui sont<br />

principalement destinées à l’exportation.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 46 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />

Des entreprises médianes, sous-traitantes de l’industrie automobile<br />

sont également présentes : en Gironde, fonderie aluminium<br />

aux Ateliers et Fonderies du Bélier, fabrication de<br />

volants chez Motolita à Marcheprime ; dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />

fabrication de pièces mécaniques chez Dehousse<br />

à Pau ; dans les Landes, carrosserie de poids lourds<br />

chez Carrosserie Cazaux à Saint-Vincent-de-Paul et en Dordogne,<br />

pièces techniques en caoutchouc chez Socat à Terrasson-Lavilledieu.<br />

Mais la principale activité industrielle de PME en région est<br />

concentrée dans le domaine de la maintenance autour de<br />

l’établissement <strong>aquitain</strong> de Ford.<br />

Collaboration PMI - université dans le domaine<br />

des structures<br />

La société Guy Couach a connu, à la fin des années 90, un recentrage<br />

stratégique s’appuyant sur l’usage intensif des matériaux composites<br />

dans la construction de bateaux de grande dimension.<br />

Elle a mis en place avec le Lamet, laboratoire de l’Ensam spécialisé dans<br />

l’endommagement des structures, une méthode de calcul et de dimensionnement<br />

des couples et nervures qui renforcent la coque en matériaux<br />

composites.<br />

Cette demande a conduit à la création d’une cellule étude-développement<br />

qui a contribué àl’amélioration des bateaux construits pour le<br />

chantier.<br />

Ford a souhaité récemment externaliser à proximité de son<br />

établissement de Blanquefort une partie de ses activitésdefabrication.<br />

Cette volonté a connu une première concrétisation<br />

avec l’implantation à Mérignac d’une unité de décolletage du<br />

groupe Eurodec qui devrait employer plus de 300 personnes<br />

en 2005.<br />

n La construction navale bénéficie du bon climat<br />

idu secteur<br />

La construction navale en Aquitaine est organisée autour de<br />

deux chantiers principaux, tous deux girondins : Guy Couach<br />

à Gujan-Mestras et CNB à Bordeaux. Les deux établissements<br />

ont réorienté leur offre, autrefois également tournée vers les<br />

commandes publiques de l’armée et des douanes, vers les bateaux<br />

de plaisance de grande croisière et de luxe. Ce marché<br />

en forte croissance a notamment conduit Guy Couach à renforcer<br />

considérablement ses installations et son personnel,<br />

pour accéder à la production de navires de plus grande longueur,<br />

ce qui a nécessité une introduction de son capital au<br />

second marché.<br />

Le réacteur DGEN 380 de Price Induction<br />

Les évolutions du secteur de la construction aéronautique ouvrent des<br />

perspectives nouvelles aux entreprises capables de réaliser des sous-ensembles<br />

ou de concevoir des produits propres. C’est ainsi que, dans les<br />

Pyrénées-Atlantiques, la PMI Price Induction d’Anglet a développé un<br />

petit réacteur double flux-double corps à fort taux de dilution à faible<br />

bruit destiné à l’aviation légère.<br />

Ce projet a bénéficié du soutien technique d’anciens cadres de Snecma<br />

et Turboméca et devrait déboucher sur une gamme complète de réacteurs<br />

dont le potentiel de vente annuel est estimé par Price Induction de<br />

3 à 6 M€.<br />

Certains sous-traitants de l’industrie des métaux ont également<br />

décidé de diversifier leur activité dans le secteur de la<br />

construction navale, en particulier pour fournir les chantiers<br />

de l’Atlantique de Saint-Nazaire.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 47 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />

Unité : salarié<br />

Construction aéronautique et spatiale Construction automobile Construction navale Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 567 4 816 901 18 284<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . 14,8 1,7 4,6 4,8<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . 8,8 3,4 0,6 12,8<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Construction aéronautique et spatiale Construction automobile Construction navale Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 103 79 214<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,2 4,8 6,3 5,7<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . 0,3 1,1 0,8 2,2<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Construction aéronautique<br />

et spatiale<br />

Aquitaine<br />

Construction automobile<br />

Indicateurs de concentration<br />

Construction navale<br />

90<br />

France<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

75<br />

75<br />

75<br />

60<br />

60<br />

60<br />

45<br />

45<br />

45<br />

30<br />

30<br />

30<br />

15<br />

15<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

75<br />

90<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Source : Assédic 1999<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

82,3<br />

66,0<br />

69,3 67,1<br />

24,5<br />

18,7<br />

45,3<br />

37,2<br />

7,8 7,7<br />

28,2 30,6<br />

9,1<br />

4,1<br />

20,3<br />

9,3<br />

4,4 4,6<br />

8,2 8,2<br />

13,9 16,5<br />

8,7 8,1<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1998<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

33,9<br />

Cellules aéronefs (12,1)<br />

13,4<br />

20,8<br />

Equipements auto (3,8)<br />

26,1<br />

20,0<br />

14,9<br />

Moteurs aéronefs (16,0)<br />

Engins spatiaux (24,5)<br />

6,0<br />

2,9<br />

5,0<br />

3,2<br />

Carrosseries auto (3,7)<br />

Bateaux plaisance (6,6)<br />

2,3<br />

6,5<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "construction de cellules d’aéronefs" représentent 33,9% de l’ensemble<br />

du secteur "construction aéronautique et spatiale, automobile et navale" en Aquitaine et 13,4% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 48 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

125<br />

C. navale Aquitaine<br />

C. automobile Aquitaine<br />

120<br />

C. navale France<br />

C. aéronautique et spatiale Aquitaine<br />

C. automobile France<br />

115<br />

C. aéronautique et spatiale France<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

72,9<br />

85<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Construction …<br />

aéronautique et spatiale automobile navale<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine . . . . 52,44 60,98 19,36<br />

France . . . . . . . 53,97 51,83 25,15<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . 4,42 18,75 1,83<br />

France . . . . . . . 4,12 11,89 7,17<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . 42,69 179,28 34,30<br />

France . . . . . . . 69,52 97,72 26,37<br />

Source : EAE région 1995<br />

Localisation des emplois salariés<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Ford Aquitaine Industries SAS 33 - Blanquefort Dassault Aviation 33 - Martignas-sur-Jalle<br />

Snecma Moteurs 33 - Le Haillan Turboméca 40 - Tarnos<br />

EADS Launch Vehicles 33 - St-Médard-en-Jalles Soc. Potez Aéronautique 40 - Aire-sur-l'Adour<br />

Sogerma 33 - Mérignac Creuzet Aéronautique 47 - Marmande<br />

Dassault Aviation 33 - Mérignac Turboméca 64 - Bordes<br />

Soc. Celerg 33 - St-Médard-en-Jalles Dassault Aviation 64 - Anglet<br />

Composites Aquitaine 33 - Salaunes Messier Dowty SA 64 - Bidos<br />

Guy Couach<br />

33 - Gujan-Mestras<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Une part très importante des entreprises<br />

des secteurs aéronautique et automobile<br />

dépend des groupes. Seule la construction<br />

navale fait exception.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes sont<br />

respectivement de 97%, 76% et 32% dans<br />

la construction aéronautique et spatiale,<br />

automobile et navale.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement : 7%, 75% et 0%.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent 29% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s de l’aéronautique, et 0% dans les<br />

autres cas.<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

Limite de zone d’emploi<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 49 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Équipements mécaniques<br />

Le secteur machines et équipements regroupe de nombreuses<br />

activités dont les principales sont la construction métallique,<br />

la construction chaudronnée(réservoirs et cuves, chaudières<br />

industrielles, enveloppes et contenants divers) ainsi que la fabrication<br />

d’équipements mécaniques, de machines d’usage<br />

général, de machines agricoles, de machines-outils, de machines<br />

d’usage spécifique.<br />

Ce secteur tient une place importante dans le tissu industriel<br />

<strong>aquitain</strong> et est réparti sur l’ensemble du territoire, notamment<br />

dans les zones rurales dont il est parfois une composante déterminante<br />

de l’activité industrielle, tant en termes d’emplois<br />

(les produits propres nécessitent des effectifs plus étoffés que<br />

dans les entreprises de sous-traitance) que de services de<br />

proximité (les équipementiers pratiquent souvent une activité<br />

de maintenance pour satisfaire leurs clients et lisser les variations<br />

de charge).<br />

n La construction métallique bénéficie de la<br />

iconjoncture favorable de l’immobilier<br />

id’entreprise<br />

Les entreprises de cette branche d’activité travaillent principalement<br />

pour l’immobilier d’entreprise (agriculture, industrie,<br />

commerce). Ce sont essentiellement des petites<br />

structures : près de 90% des effectifs sont répartis dans des établissements<br />

ayant moins de 50 salariés.<br />

Elles ont tiré parti de plusieurs réalisations majeures, comme<br />

les hangars de grande hauteur de la plate-forme de maintenance<br />

aéronautique de Mérignac et la ligne d’intégration laser<br />

à grande précision de visée du CEA-Cesta au Barp en<br />

Gironde. A l’occasion de ces marchés, elles ont su adapter<br />

leur organisation et leurs savoir-faire aux exigences techniques<br />

d’installations de haute technologie. Cette mutation s’est<br />

effectuée sans évolution notable des procédés de fabrication.<br />

n La chaudronnerie diversifie ses marchés<br />

Trois principales familles de produits sont représentées en<br />

Aquitaine :<br />

- les équipements ruraux et les transports ;<br />

- les équipements chaudronnés pour les industries agroalimentaires<br />

;<br />

- les équipements pour les industries lourdes.<br />

La première famille est composée de petits établissements qui<br />

emploient généralement moins de 10 salariés etrépondent à<br />

des besoins de proximité. Les savoir-faire et l’adaptabilité<br />

constituent les atouts principaux de ces établissements que<br />

l’on retrouve assez bien répartis dans toute la région.<br />

Les chaudronniers spécialisés dans les industries agroalimentaires<br />

et plus particulièrement la viniculture s’adressent quant<br />

à eux à des marchés bien spécifiques où la concurrence étrangère<br />

est forte. Ils y sont pénalisés par leur petite taille. Une<br />

étude menée en 1996 par la Drire et consacrée aux équipementiers<br />

des industries agroalimentaires a en effet constaté<br />

que 48% des effectifs du secteur de la chaudronnerie sont employés<br />

dans des structures de 10 à 50 salariés.<br />

En outre, ces entreprises doivent évoluer vers une offre de plus<br />

en plus globale intégrant plusieurs équipements et les dispositifs<br />

de commande et de régulation et apportant des réponses<br />

éprouvées aux exigences réglementaires environnementales,<br />

en particulier dans le secteur viticole et vinicole. Les chaudronniers<br />

associant une fonction d’ingénierie à leur offre traditionnelle<br />

constitueront donc très probablement les noyaux<br />

durs de regroupements d’entreprises dans les prochaines années.<br />

Les chaudronniers fabriquant des équipements pour l’industrie<br />

lourde sont principalement implantés dans les bassins<br />

industriels de Bordeaux (Gironde), de Pau-Lacq (Pyrénées-Atlantiques)<br />

et dans une moindre mesure de Bergerac<br />

(Dordogne). Leurs marchés traditionnels sont ceux de la<br />

chimie et de l’industrie pétrolière et pétrochimique, qui ont<br />

connu d’importantes réductions des programmes d’investissement<br />

en Europe au cours de la décennie 1990 et un recours<br />

accru aux fournitures en provenance des pays à bas coût de<br />

main-d’œuvre.<br />

La plupart ont donc connu des difficultés importantes que certains<br />

ont surmontées en s’orientant vers des produits à une<br />

haute technicité et en intégrant dans leur offre des capacités<br />

d’ingénierie complémentaires de celles proposées par les<br />

grands cabinets internationaux. Ils ont ainsi pu prendre des<br />

parts de marché dans des secteurs peu prospectés jusqu’alors.<br />

C’est ainsi que deux entreprises de Gironde ont répondu aux<br />

besoins importants des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire<br />

et sont devenues sous-traitants de premier rang dans la<br />

construction des paquebots de croisière de la série Millenium.<br />

Trois entreprises du secteur ont quant à elles engagé en 1998<br />

un programme de renforcement de leur action sur les marchés<br />

internationaux. A cet effet, elles ont embauché des jeunes cadres<br />

assurant des fonctions opérationnelles techniques et<br />

commerciales. De nombreux sous-traitants régionaux ont<br />

participé à la réalisation des commandes obtenues.<br />

Ponticelli à Ambès en Gironde diversifie son offre et intervient<br />

à l’international au cours des arrêts de maintenance<br />

programmée de l’industrie chimique<br />

Spécialisée dans la fabrication de matériels chaudronnés pour l’industrie<br />

chimique, Ponticelli a mis sur pied une capacité d’intervention<br />

au cours des arrêts programmés de ses clients et assurer ainsi des prestations<br />

de maintenance lourde. Ces contrats l’amènent à gérer des équipes<br />

souvent nombreuses, la plupart du temps sur des sites<br />

internationaux.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 50 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Équipements mécaniques<br />

n La fabrication d’équipements et de machines<br />

irencontre le succès dans les marchés de niche<br />

Ce secteur est l’un des plus importants des industries mécaniques<br />

régionales, mais aussi des plus divers, puisqu’il va des<br />

agroéquipements jusqu’à la micromécanique liée augénie<br />

biomédical.<br />

Quelques PMI de taille moyenne se distinguent dans un tissu<br />

essentiellement constitué de structures proches de l’artisanat.<br />

Elles occupent des niches de marché grâce à des produits propres<br />

souvent ingénieux et à fort contenu technologique (cf.<br />

l’encadré consacré àLagarde à Saint-Loubès en Gironde)<br />

grâce à leurs compétences de conception et d’ingénierie.<br />

Plusieurs actions collectives ont été menées pour adapter les<br />

entreprises à ces enjeux en favorisant les collaborations avec<br />

les centres de compétence et les regroupements d’établissements.<br />

Deux groupements d’entreprises se sont constitués<br />

pour diversifier leur offre. Le premier intègre des lignes de<br />

broyage-pesage-ensachage à partir des produits de ses membres.<br />

Le second conçoit une machine à bois spéciale pour le<br />

secteur vinicole.<br />

Certains sous-traitants de l’aéronautique ont tenté de diversifier<br />

leurs activités dans ce domaine lors de la crise de 1993 et<br />

1994 avec un succès généralement très limité, leurs compétences<br />

techniques et technologiques étant difficilement valorisables<br />

dans ce secteur et les plans de charge de<br />

l’aéronautique étant désormais incompatibles avec la mobilisation<br />

des ressources de l’entreprise pour d’autres projets.<br />

Lagarde utilise les technologies de Thales pour le guidage<br />

d’engins de coupe<br />

Lagarde conçoit, fabrique et commercialise à Saint-Loubès des machines<br />

d’entretien des sols et de la vigne. Pour optimiser le guidage des<br />

tracteurs dans les rangs de vigne pendant l’effeuillage, elle est entréeen<br />

contact avec les équipes de l’établissement girondin Thales de Pessac<br />

en charge de la conception des radars embarqués. Le partenariat a débouché<br />

sur un dispositif qui a été présentéàde nombreux salons professionnels<br />

et reçu de nombreuses distinctions.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 51 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Équipements mécaniques<br />

Unité : salarié<br />

Équipements métalliques Machines et équipements Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 894 7 595 13 489<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,3 2,8 3,3<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 5,3 9,4<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Équipements métalliques Machines et équipements Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406 701 1 107<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,8 5,4 5,2<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 4,2 7,2 11,4<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Équipements métalliques<br />

Machines et équipements<br />

Indicateurs de concentration<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

67,2 67,3<br />

53,454,0<br />

8,0 9,2<br />

16,1 15,7<br />

8,7 7,7<br />

12,312,2<br />

23,4 23,5<br />

10,8 10,3<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

22,8<br />

Chaudronn.-tuyauterie (4,4)<br />

17,1<br />

11,2<br />

8,7<br />

8,1<br />

6,0<br />

5,6<br />

Équip. aérauliq., frigo. (4,4)<br />

Constructions métall. (4,0)<br />

Menuiseries métall. (6,1)<br />

Matériel agricole (4,2)<br />

Pompes,compresseurs (5,7)<br />

8,2<br />

7,1<br />

4,3<br />

4,6<br />

3,2<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "chaudronnerie-tuyauterie" représentent 22,8%<br />

de l’ensemble du secteur "équipements mécaniques” en Aquitaine et 17,1% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 52 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Équipements mécaniques<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

125<br />

Machines et équipements Aquitaine<br />

Équipements métalliques Aquitaine<br />

120<br />

Machines et équipements France<br />

Équipements métalliques France<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Équipements métalliques Machines et équipements<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . 34,68 43,64<br />

France. . . . . . . . . . . 40,25 45,09<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . 1,60 2,73<br />

France. . . . . . . . . . . 2,15 3,54<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . 10,17 50,41<br />

France. . . . . . . . . . . 17,56 59,73<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Bonnet Névé 64 - Hendaye Soc des établissements Loubat Frères 47 - Ste-Livrade-sur-Lot<br />

KSB SA 24 - La Roche-Chalais Lafon SA 33 - Bassens<br />

Lectra Systèmes 33 - Cestas Delta Manlift 47 - Fauillet<br />

Ets Ponticelli Frères 33 - Ambès Camom 64 - Artix<br />

Exameca SA 64 - Serres-Castet Perolo SA 33 - Blaye<br />

C2R 47 - Miramont-de-Guyenne Sirech-Hostier SA 33 - Latresne<br />

Babcock Wanson 47 - Nérac Tissot Industrie 33 - Podensac<br />

Fermetures Henri Peyrichou<br />

40 - St-Martin-de-Seignanx<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Un faible taux de dépendance vis-à-vis des<br />

groupes caractérise ce secteur. Il est dû en<br />

particulier au grand nombre d’entreprises<br />

isolées. Une part relative importante des salariés<br />

est employée par des entreprises <strong>aquitain</strong>es<br />

têtes de groupe.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

17% dans le secteur des équipements métalliques<br />

et de 30% dans celui des machines<br />

et équipements.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement de 2% et 24%.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent 6% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s dans chacun des sous-secteurs,<br />

dont respectivement 0% et 5,4% travaillant<br />

dans une entreprise tête de groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 53 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Construction électrique et électronique<br />

Après des années de faible croissance, le secteur de la construction<br />

électrique et électronique a connu en 1999 et 2000<br />

une forte progression mondiale, tout particulièrement en Europe.<br />

L’Aquitaine a pleinement tiré parti de cette reprise et<br />

compte aujourd’hui 660 établissements qui emploient 12 100<br />

salariés.<br />

n Construction électronique<br />

Le secteur des composants électroniques a tout particulièrement<br />

bénéficié du développement du marché des télécommunications<br />

et connu une croissance de 27% de l’emploi<br />

salarié entre 1994 et 2000.<br />

Plusieurs domaines d’activité sont présents dans la région.<br />

Pour la plupart, ils sont organisés autour des unités de<br />

conception et d’assemblage de quelques grands groupes qui<br />

sous-traitent des tâches de production à de nombreuses PMI.<br />

Composants<br />

Dans la région, la majorité des entreprises de ce domaine<br />

d’activité sont des PMI assurant en sous-traitance le montage<br />

de composants sur carte. On peut citer, en Dordogne, Fedd à<br />

Sainte-Alvère, CEP à Boulazac et PLS à Périgueux, en Gironde,<br />

Cirma à Saint-Médard-en-Jalles et Ambarès-et-Lagrave,<br />

dans les Pyrénées-Atlantiques, Jouan Robotis à<br />

Morlaàs. Ces petites entreprises sont particulièrement affectées<br />

par la concurrence exacerbée des pays à faible coût de<br />

main-d’œuvre et la tendance actuelle des donneurs d’ordres à<br />

abandonner la politique du “panier garni” (fourniture des<br />

composants à monter) et à demander à leurs sous-traitants de<br />

prendre en charge la fonction achats. Elles ont été durement<br />

confrontées aux conséquences de la crise du marché des<br />

composants électroniques (cf. encadré). Certaines ont réagi<br />

en se rattachant à un groupement ou une centrale d’achat capable<br />

d’assurer ce rôle, qu’elles ne peuvent pas assumer seules<br />

en général.<br />

Elles doivent donc concomitamment acquérir de nouvelles<br />

compétences, augmenter leur fonds de roulement et orienter<br />

leur production vers les séries courtes, les produits à plus forte<br />

valeur ajoutée technologique ou intégrant une plus grande<br />

part immatérielle en proposant aux donneurs d’ordres une<br />

collaboration dans la conception et le “design” des cartes.<br />

Quelques groupes internationaux tels, en Gironde, Epcos à<br />

Lormont, Tekelec à Pessac, PNY à Mérignac,… sont également<br />

présents en Aquitaine dans la fabrication de composants<br />

(ferrites, composants passifs, mémoires,…).<br />

Domaine militaire et professionnel<br />

Ce domaine demeure le plus important dans la région, en particulier<br />

autour du pôle aéronautique et missiles de l’agglomération<br />

bordelaise qui a été confronté au recul des marchés<br />

militaires. Mais ces difficultés ont été en grande partie compensées<br />

par les perspectives qu’ouvrent les technologies de<br />

l’information en matière de précision et de cohérence des systèmes<br />

d’armes.<br />

L’Aquitaine a été concernée au premier chef par ces évolutions,<br />

avec la création par le groupe Thomson de la société<br />

Thales dont l’établissement de Pessac en Gironde a connu<br />

d’importants développements en 2000.<br />

L’essor considérable des télécommunications civiles, lié au<br />

déploiement du numérique qui a provoqué une importante<br />

demande des consommateurs professionnels, a ouvert ses<br />

dernières années des perspectives prometteuses pour les<br />

grands industriels de la région : Solectron à Cestas, Thales à<br />

Pessac, Sextant à Saint-Médard-en-Jalles, tous trois en Gironde.<br />

Cependant, un retournement de tendance depuis le<br />

début de l’année 2001 dans ce secteur s’est traduit par des annulations<br />

de commandes et des réajustements d’effectifs.<br />

Électronique grand public et télécommunications<br />

Ce domaine, qui couvre les technologies liées aux contenus<br />

audio, vidéo et multimédia, est essentiellement représenté en<br />

Aquitaine par la société Solectron qui, pour sa clientèle professionnelle,<br />

relève plutôt du domaine précédent.<br />

En raison de la généralisation du numérique, de la convergence<br />

des technologies individuelles, de l’apparition de nouvelles<br />

technologies de visualisation (comme les écrans plats)<br />

et l’introduction de l’interactivité, le secteur connaît une mutation<br />

technologique profonde face à laquelle la région est<br />

bien positionnée en ce qui concerne la recherche et la technologie<br />

grâce à ses laboratoires publics de premier plan (IXL<br />

et Labri à l’université de Bordeaux I) et à ses formations supérieures<br />

réputées (l’école d’ingénieurs Enserb, les IUT et lycées<br />

techniques).<br />

Ces compétences constituent un atout pour la région dans la<br />

recomposition sectorielle en cours qui a pour origine la disparition<br />

progressive des frontières entre l’électronique et l’industrie<br />

informatique.<br />

Ces perspectives attrayantes ne doivent pas conduire à<br />

sous-estimer les limites au développement du secteur que<br />

constituent son poids relativement faible dans l’industrie régionale<br />

et l’absence d’un pôle fort dans le domaine de l’électronique,<br />

qui sache tirer parti des compétences<br />

technologiques et révéler les synergies entreprises du secteur.<br />

L’Adeiso (Association pour le développement de l’électronique<br />

et de l’informatique dans le Sud-Ouest) travaille dans<br />

ce sens depuis plusieurs années.<br />

Par ailleurs, des diversifications réussies ont marqué les dernières<br />

années : des PME ont investi avec succès des marchés<br />

encore peu exploités comme celui des tests, et de l’expertise<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 54 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Construction électrique et électronique<br />

physique et électrique des composants et de leur matériau -<br />

Serma Technologie à Pessac - ou de l’environnement, en particulier<br />

dans le domaine de la mesure et des capteurs – A Puissance<br />

3 à Saucats en Gironde, dont 50% du volume d’affaires<br />

est réalisé pour des applications destinées aux zones à risque<br />

d’explosion, ou Kimo à Montpon-Ménestérol en Dordogne<br />

spécialisée dans les appareils de mesure.<br />

n Construction électrique<br />

Elle tient une place moins importante que l’électronique dans<br />

la région, qui accueille néanmoins quelques établissements<br />

de groupes internationaux : Saft à Bordeaux fabrique des batteries,<br />

Legrand dispose d’une unité de fabrication de boîtiers à<br />

Pau.<br />

Les PME du secteur sont peu nombreuses et actives dans des<br />

domaines traditionnels : maintenance de moteurs électriques<br />

chez ABE à Agen dans le Lot-et-Garonne, fabrication d’armoires<br />

électriques chez Sarrat à Serres-Castets dans les Pyrénées-Atlantiques.<br />

La diversification technologique (cf.<br />

encadré) de la société pyrénéenne Arelec à Lons mérite d’être<br />

signalée.<br />

De manière générale, ce domaine d’activité connaît des perspectives<br />

prometteuses : la bonne tenue de la construction, la<br />

réfection des lignes détruites par les tempêtes de décembre<br />

1999 ainsi que le développement d’Internet invitent à l’optimisme<br />

quant au chiffre d’affaires. Par ailleurs, les appareillages<br />

VDI (voix-données-image) connaissent actuellement une<br />

diffusion croissante.<br />

Cependant, ce sont les établissements publics (et particulièrement<br />

EDF) qui restent les clients domestiques principaux. Les<br />

conditions du marché pourraient donc être modifiées dans les<br />

prochaines années par l’ouverture des réseaux d’électricitéà<br />

la concurrence.<br />

Diversification dans la construction électrique de haute<br />

technologie à partir d’un savoir-faire traditionnel :<br />

Arelec à Lons<br />

En 1997, l’entreprise, alors filiale du groupe américain Rubicon, est vivement<br />

concurrencée sur son cœur de métier - les aimants de fermeture<br />

de porte - par des entreprises produisant dans les pays à bas coût de<br />

main-d’œuvre. Elle semble condamnée à une irrémédiable régression…<br />

Son nouveau PDG décide de mobiliser l’entreprise pour développer<br />

des technologies nouvelles, sur lesquelles le bureau d’études travaille<br />

depuis quelque temps : les plasto-aimants.<br />

Mélange d’élastomères et de terres rares, ils sont de véritables capteurs,<br />

relais d’information grâce à leur magnétisation orientée ; leur domaine<br />

d’application est vaste : déviateur de faisceau dans les tubes de télévision,<br />

rouleaux magnétiques pour imprimantes laser, mais surtout le<br />

marché automobile (rotors pour micromoteurs électriques, capteurs de<br />

positionnement,…).<br />

Après plusieurs années d’efforts, Arelec parvient à en maîtriser la<br />

conception et surtout la complexe production en grande série par injection.<br />

Dès lors, les clients affluent : Peugeot et Renault déjà, BMW et<br />

Mercedes bientôt, équipent leurs véhicules de produits Arelec comme<br />

capteur de trappe d’essence, de boîte à gants ou de boîte de vitesses,<br />

pour la direction assistée électrique,…<br />

La PME réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 12 M€ avec 130 salariés<br />

et estime que les plasto-aimants contribueront pour 6 M€ en 2004,<br />

où l’automobile représentera 20% du chiffre d’affaires (contre 3% aujourd’hui).<br />

La pénurie des composants électroniques<br />

Depuis le second semestre 1999, la filière électronique est soumise aux<br />

conséquences de la pénurie des composants.<br />

Provoquée par la forte demande due à l’explosion du marché des télécommunications,<br />

de l’Internet et des applications associées, cette crise<br />

a frappéàdivers degrés aussi bien donneurs d’ordres que sous-traitants,<br />

les fabricants asiatiques ou américains de composants ne pouvant plus<br />

répondre à la demande. Les conséquences, aggravées par les stratégies<br />

de surstockage de certains acteurs de la filière sont considérables : spéculation,<br />

hausse des prix, délais de livraison, …<br />

Plus grave que la précédente crise de 1994, elle a remis en lumière l’aspect<br />

stratégique de la fonction achat dans ce secteur, soumis aux<br />

“aléas” de la conjoncture mondiale.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 55 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Construction électrique et électronique<br />

Unité : salarié<br />

Composants électriques et électroniques Équipements électriques et électroniques Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 115 7 764 11 879<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 3,1 2,7<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%). . . . . . . . . . . . . . . . 2,9 5,5 8,4<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Composants électriques et électroniques Équipements électriques et électroniques Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 560 661<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,7 4,9 4,4<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . 1,0 5,7 6,7<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Composants électriques<br />

Équipements électriques<br />

et électroniques<br />

et électroniques<br />

Indicateurs de concentration<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

57,7 56,1<br />

13,5 13,9<br />

22,1 22,6<br />

6,7<br />

7,3<br />

30,8<br />

23,927,2 29,9<br />

8,1 9,8<br />

37,1<br />

33,1<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

16,8<br />

15,3<br />

15,1<br />

8,1<br />

6,1<br />

5,8<br />

Appar. médicochirurgie (5,6)<br />

Compos. électro. actifs (4,9)<br />

Equip. aide navigation (6,5)<br />

Instrum. scient., tech. (2,7)<br />

Ordinateurs (2,2)<br />

Appareils téléphonie (1,7)<br />

8,2<br />

8,6<br />

6,4<br />

8,1<br />

7,5<br />

9,3<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication d'appareils médicochirurgicaux" représentent 16,8%<br />

de l’ensemble du secteur "construction électrique et électronique" en Aquitaine et 8,2% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 56 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Construction électrique et électronique<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

125<br />

120<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

Compos. élect. et électron. Aquitaine<br />

Compos. élect. et électron. France<br />

Équip. élect. et électron. Aquitaine<br />

Équip. élect. et électron. France<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Composants électriques<br />

et électroniques<br />

Équipements électriques<br />

et électroniques<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . . 49,17 50,32<br />

France . . . . . . . . . . . . . . 49,25 52,64<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . . 5,19 4,94<br />

France . . . . . . . . . . . . . . 7,58 4,94<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . . 81,32 43,13<br />

France . . . . . . . . . . . . . . 51,74 59,73<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Solectron France 33 - Canéjan Epcos 33 - Lormont<br />

Thales Avionics SA 33 - Le Haillan Française Constr. Mécan. Électriques 33 - Libourne<br />

Thales Systèmes Aéroportés SA 33 - Pessac Legrand 64 - Pau<br />

Cie IBM France 33 - Bordeaux B. Braun Médical 64 - St-Jean-de-Luz<br />

Saft 33 - Bordeaux Cofidur Électronique 24 - Boulazac<br />

Ruwel Bayonne 64 - Bayonne Tekelec Temex 33 - Pessac<br />

Sagem SA 64 - Mouguerre Corep 33 - Bègles<br />

Porges<br />

24 - Sarlat-la-Canéda<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Plutôt dépendants des groupes, ces secteurs<br />

apparaissent également fortement tributaires<br />

d’entreprises étrangères.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes dans la<br />

construction électrique et électronique est de<br />

57% dans la fabrication de composants et de<br />

54% dans celle d’équipements.<br />

Le taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

atteint 27% dans le cas des composants, mais<br />

n’est que de 16% dans celui des équipements.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e ne représentent que 0,4% des<br />

salariés <strong>aquitain</strong>s du secteur composants,<br />

contre 4,6% pour le secteur équipements<br />

dont 0,4% travaillant dans une entreprise tête<br />

de groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 57 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Métallurgie et travail des métaux<br />

Hors activités de construction aéronautique et automobile,<br />

les industries mécaniques et de travail des métaux peuvent<br />

être regroupées autour de trois pôles principaux : la fonderie,<br />

la mécanique générale et les traitements de surface.<br />

clients grâce à des procédés de fonderie qui permettent d’obtenir<br />

des pièces complexes en une seule coulée. Des secteurs<br />

de pointe tels que celui de l’automobile de compétition font<br />

également appel à ses compétences.<br />

Elles comportent des établissements de taille moyenne, spécialisés<br />

dans un procédé (fonderie ou emboutissage par<br />

exemple) dont l’effectif varie de 150 à 250 personnes et des<br />

entreprises indépendantes dont la compétitivité repose sur<br />

des savoir-faire spécifiques des produits propres. Ce sont alors<br />

en majorité des PMI aux effectifs compris entre 20 et 50 personnes.<br />

n La fonderie focalisée sur des procédés innovants<br />

Les principales entreprises de la fonderie sont des établissements<br />

de plus de 100 personnes qui dépendent souvent de<br />

groupes industriels internationaux et travaillent principalement<br />

pour les secteurs aéronautique et automobile.<br />

Leur compétitivité repose sur le développement de technologies<br />

de substitution à l’usinage et à l’assemblage de pièces<br />

multiples. Elle passe également par le renforcement de leur<br />

capacité à travailler des matériaux nobles.<br />

Outre ces investissements technologiques, la plupart des fonderies<br />

prennent également en charge les usinages pour faciliter<br />

les opérations ultérieures. Pour les grandes séries, cette<br />

organisation peut conduire la fonderie à créer une division<br />

usinage et à assurer la fourniture de pièces usinées, de<br />

sous-ensembles ou voire d’équipements complets.<br />

Dans un contexte concurrentiel très rude, le secteur de la fonderie<br />

fait donc actuellement face à des évolutions majeures<br />

qui nécessitent des investissements innovants très importants<br />

et l’adaptation des personnels à de nouvelles technologies qui<br />

s’accompagnent d’alliances internationales et parfois de délocalisations<br />

partielles de l’activité.<br />

C’est ainsi que les Ateliers et Fonderies du Bélier à Vérac en<br />

Gironde ont créé une division usinage-montage qui leur permet<br />

de livrer des sous-ensembles fonctionnels, conjointement<br />

au développement des procédés de coulée. L’entreprise<br />

s’est par ailleurs appuyée sur une croissance externe en<br />

Hongrie, Italie, Chine et Mexique. Elle occupe maintenant<br />

une place significative sur le marché des composants hydrauliques.<br />

Honsel Fonderie Messier à Arudy dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />

spécialisée dans les procédés de moulage des matériaux<br />

légers (magnésium, aluminium) conférant des<br />

caractéristiques d’usage améliorées aux pièces réalisées, fabrique<br />

des pièces complexes pour l’aviation et la défense et<br />

propose des gains de poids et de temps d’assemblage à ses<br />

PCC à Ogeu-les-Bains dans les Pyrénées-Atlantiques produit<br />

des roues à aubes pour turbines pour l’aéronautique. Les procédés<br />

de moulage à cire perdue qu’elle a développés font appel<br />

à des techniques de prototypage rapide.<br />

Quelques PMI complètent le tissu régional. Elles sont plutôt<br />

tournées vers des marchés de niche. En Dordogne, la fonderie<br />

Lacoste à Excideuil produit par exemple des éléments pour<br />

cheminée, la fonderie Pervieux à Mussidan des moulages aluminium<br />

; en Gironde, la fonderie Pena à Mérignac est spécialisée<br />

dans la robinetterie et les pièces mécaniques en métaux<br />

non ferreux, Garnier Garlandat à Bordeaux dans les pièces de<br />

mobilier urbain et la robinetterie.<br />

n La mécanique générale face à la sous-traitance à<br />

i“risque”<br />

Les industries de biens d’équipement mécanique ont connu<br />

en Aquitaine la plus forte évolution de l’emploi salarié industriel<br />

entre 1993 et 1998. Elles ont en effet bénéficié de la<br />

bonne conjoncture du secteur aéronautique qui tient une<br />

place prépondérante parmi leurs clients.<br />

Elles ne doivent cependant ce succès qu’à leur remarquable<br />

capacité d’adaptation : soumises à la crise des années 1993 et<br />

1994, elles ont dû diversifier leurs produits et leurs marchés.<br />

La reprise à partir de 1996 a ensuite provoqué une forte tension<br />

sur les délais et sur les prix, à laquelle il a fallu faire face<br />

concomitamment avec la réduction du nombre de fournisseurs<br />

et avec la demande des donneurs d’ordres de bénéficier<br />

de prestations globales, associant études et réalisation d’ensembles<br />

ou de sous-ensembles.<br />

Certaines entreprises ont plus particulièrement tiré parti de<br />

ces évolutions. C’est le cas par exemple du groupe Cema à<br />

Tarnos dans les Landes, constitué de deux bureaux d’études<br />

(outillage et structure) qui travaillent en partenariat avec la société<br />

Secma réalisant les pièces de tôlerie et le montage de<br />

sous-ensembles, la chaudronnerie TCMI fabriquant les ensembles<br />

mécano-soudés, et l’atelier d’usinage de pièces mécaniques<br />

Astem. Le groupe s’est récemment étendu au<br />

Canada pour mieux servir le marché nord-américain etyaacquis<br />

une société d’études et de réalisation, Pega Precision<br />

INC.<br />

De même, le groupe JPR CAP est composé,d’un bureau d’études,<br />

CMA-Cermeca, d’un bureau de consultants, Qualitaire,<br />

d’une tôlerie industrielle, SDTI, tous situés à Saint-Médard-en-Jalles<br />

en Gironde, et de deux ateliers d’usinage de<br />

pièces et de réalisation de sous-ensembles mécaniques dont<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 58 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Métallurgie et travail des métaux<br />

Qualindus sur cette même commune et Somep à Anglet dans<br />

les Pyrénées-Atlantiques.<br />

L’ensemble du secteur doit désormais faire face à la<br />

“sous-traitance à risque” imposée dans le cadre du programme<br />

A380 d’Airbus : le sous-traitant est invitéàparticiper<br />

à l’effort financier d’industrialisation en compensation d’un<br />

engagement de marché pluriannuel. L’accès aux marchés est<br />

alors subordonnéàla surface financière de l’établissement ou<br />

du groupement d’établissements qui doit prendre à sa charge<br />

une partie des frais de lancement du projet et partager le<br />

risque commercial en étalant l’amortissement de ses investissements<br />

de production sur un très grand nombre d’appareils<br />

vendus. L’enjeu financier pour les petites structures de la région<br />

est considérable et fait l’objet de réflexions avec les banques<br />

et les investisseurs de la région.<br />

n La restructuration du secteur des traitements de<br />

isurface<br />

Le secteur des traitements de surface est essentiellement lié<br />

aux industries aéronautiques, spatiales et de défense. La<br />

concentration dans des unités de moins de 50 personnes est<br />

très marquée:près de 85% des effectifs se retrouvent dans les<br />

PMI occupant entre 10 et 49 salariés.<br />

L’étude Traitement de Surfaces d’Adour Métallurgie<br />

2000/2001<br />

Depuis 1997, la fédération Adour Métallurgie et la CCI de Pau ont entrepris<br />

d’évaluer les enjeux de ce segment d’activité pour éclairer les industriels<br />

sur les conséquences en conception et en fabrication des<br />

changements techniques et réglementaires des traitements de surfaces<br />

et peintures. Les premiers éléments recueillis ont incité Adour Métallurgie,<br />

avec le soutien de Total Fina Elf, Turboméca, Dassault Aviation,<br />

Messier Dowty, Socata, à poursuivre et approfondir cette évaluation sur<br />

la période allant d’avril 2000 à mars 2001.<br />

L’étude a mis en évidence les enjeux suivants pour le secteur du traitement<br />

de surfaces du bassin de l’Adour :<br />

- Maintenir et développer l’activité par la mise en place d’un pôle d’excellence<br />

traitement de surfaces en Adour ;<br />

- Investir pour répondre aux besoins des donneurs d’ordres ;<br />

- Mettre en place une veille technologique structurée ;<br />

- Développer l’activité de recherche et développement ;<br />

- Avoir la capacité à intégrer de nouveaux procédés.<br />

Elle a aussi permis de mobiliser fortement pendant sa phase de réalisation<br />

les principaux donneurs d’ordres locaux et de sensibiliser certains<br />

leaders du secteur, comme Bodycote, Hartchrom, Sadler et Spem Aero<br />

aux enjeux de cette activité dans l’Adour.<br />

Cette concertation devrait déboucher sur une optimisation des investissements<br />

de nature à consolider les positions actuelles et développer les<br />

marchés futurs nécessitant des procédés nouveaux.<br />

Sa structure est donc particulièrement mal adaptée à la<br />

double contrainte environnementale apparue au cours des<br />

années 1990, qui porte sur les rejets (objectif zéro rejet) et les<br />

processus (action sur les métaux lourds).<br />

Le maintien et le développement d’une activité de traitement<br />

de surface de proximité àhaute technologie sont déterminants<br />

pour l’industrie du travail des métaux. Elle semble désormais<br />

être assurée grâce à l’implantation dans le sud de<br />

l’Aquitaine de groupes internationaux, tels que Bodicot Hit et<br />

Hartchrom, qui ont procédé àdes acquisitions en 1999 et<br />

2000.<br />

Dans le nord de l’Aquitaine le pôle Traitements de Surface<br />

s’est renforcé par une orientation vers la recherche (L’Électrolyse<br />

à Latresne en Gironde) et la diversification (alliance Prodec<br />

Métal, Vide Adour, Demso pour la fabrication des<br />

nouvelles pièces de monnaie). Le développement des procédés<br />

traditionnels a été aussi un objectif majeur des entreprises<br />

du bassin nord-<strong>aquitain</strong>e. A titre d’exemples peuvent être citées<br />

les sociétés girondines Reda pour le chromage dur, Électrochrome<br />

à Mérignac pour le chromage, nickelage,<br />

cadmiage et ASTF au Haillan pour la peinture aéronautique.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 59 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Métallurgie et travail des métaux<br />

Unité : salarié<br />

Métallurgie Travail des métaux Récupération Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 811 7 754 1 007 11 572<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 2,5 4,2 2,6<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . 2,0 5,5 0,7 8,2<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Métallurgie Travail des métaux Récupération Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 586 124 740<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,4 3,7 4,7 3,7<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%). . . 0,3 6,0 1,3 7,6<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Métallurgie Travail des métaux Récupération<br />

90<br />

Aquitaine<br />

France<br />

90<br />

Indicateurs de concentration<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

75<br />

75<br />

75<br />

60<br />

60<br />

60<br />

45<br />

45<br />

45<br />

30<br />

30<br />

30<br />

15<br />

15<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

75<br />

90<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Source : Assédic 1999<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

72,2<br />

60,5<br />

71,2 71,0<br />

69,371,8<br />

4,8<br />

7,0<br />

26,2<br />

17,9<br />

5,2 6,3<br />

8,2 7,7<br />

12,8 13,7<br />

7,8 7,6<br />

14,0<br />

8,8 7,8 7,8 9,4 11,0<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1998<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

33,8<br />

Mécanique générale (3,8)<br />

22,8<br />

8,5<br />

7,2<br />

6,8<br />

6,2<br />

5,7<br />

Fonderie de fonte (7,1)<br />

Traitement métaux (2,7)<br />

Emballages métal léger (6,1)<br />

Fonderie métaux légers (6,1)<br />

Articles métall. nca (4,7)<br />

3,1<br />

6,9<br />

2,8<br />

2,6<br />

3,1<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "mécanique générale" représentent 33,8%<br />

de l’ensemble du secteur "métallurgie et travail des métaux" en Aquitaine et 22,8% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 60 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Métallurgie et travail des métaux<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

Récupération Aquitaine<br />

125 Récupération France<br />

132,3<br />

Travail métaux Aquitaine<br />

120<br />

Métallurgie Aquitaine<br />

Travail métaux France<br />

115<br />

Métallurgie France<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Métallurgie Travail des métaux<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 31,13 38,01<br />

France . . . . . . . . . . . . 52,09 39,24<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 5,62 3,37<br />

France . . . . . . . . . . . . 6,07 4,32<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 33,04 26,22<br />

France . . . . . . . . . . . . 91,44 18,22<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Sadefa Industries 47 - Fumel Honsel Fonderie Messier 64 - Arudy<br />

Fonderies Ateliers du Bélier 33 - Vérac Rexam Beverage Can France SAS 64 - Mont<br />

Précision Casparts Corp France 64 - Ogeu-les-Bains Ets Decons 33 - Le Pian-Médoc<br />

Péchiney Emballage Alimentaire 33 - St-Seurin-sur-l'Isle Federal Mogul Sintered Products 64 - Oloron-Ste-Marie<br />

Signature SA 64 - Urrugne Oxymétal Laser Techniques 33 - Bordeaux<br />

Aciérie de l’Atlantique 64 - Boucau Toyal Europe SA 64 - Accous<br />

Usines Dehousse 64 - Pau Gemco International 64 - Lons<br />

Sté Anc. Fonderies Ateliers Mousserolles<br />

64 - Bayonne<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Le secteur métallurgie-travail des métaux<br />

se situe en position moyenne sur le critère<br />

de la part des emplois des entreprises contrôlées.<br />

Toutefois ces deux composantes<br />

présentent des caractéristiques opposées.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

73% pour la métallurgie et de 25% pour le<br />

travail des métaux.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement de 43% et 10%.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent 21% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s du secteur métallurgie et 4% de<br />

ceux du travail des métaux. Pratiquement<br />

aucun salarié ne travaille dans une entreprise<br />

tête de groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 61 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Chimie et pharmacie-parfumerie<br />

n Un rôle international<br />

CHIMIE<br />

L’industrie chimique française (chimie, pharmacie, parachimie)<br />

se place au 4 e<br />

rang dans le monde après les<br />

États-Unis, le Japon et l’Allemagne ; elle réalise environ 50%<br />

des ventes sur les marchés étrangers, ce qui place la France au<br />

3 e rang des exportateurs mondiaux de produits chimiques<br />

après l’Allemagne et les États-Unis. Pour ce qui est de la<br />

chimie de base, la France est le 4 e producteur mondial après<br />

les État-Unis, l’Allemagne et le Japon, et le 5 e exportateur (3 e<br />

en Europe après l’Allemagne et la Belgique).<br />

n Un dénominateur commun : le besoin en capitaux<br />

Cette spécificité concerne non seulement la chimie lourde<br />

mais dans une moindre mesure la chimie de spécialité,ce<br />

qui explique la structure des entreprises réalisant cette activité,<br />

où les opérateurs sont souvent des groupes mondiaux.<br />

L’origine des sociétés et la nature des produits<br />

induisent des stratégies liées aux approvisionnements et<br />

aux débouchés.<br />

La plupart des groupes pétroliers sont présents dans la chimie<br />

de base, la pétrochimie en particulier, débouché naturel<br />

d’une partie de leur production de naphta. Ces groupes se diversifient<br />

de plus en plus dans les spécialités del’industrie<br />

pharmaceutique.<br />

On y trouve également les entreprises ayant une longue tradition<br />

de chimie, avant l’essor de la pétrochimie, présentes dans<br />

les grands intermédiaires de la chimie de base, elles sont généralement<br />

plus orientées vers les spécialités.<br />

n Une industrie de transformations simples ou<br />

icomplexes et des marchés multiples<br />

La chimie de base, industrie de transformation du carbone<br />

(carbochimie) à l’origine puis des produits pétroliers aujourd’hui<br />

(pétrochimie) comprend, au sens économique :<br />

- la chimie lourde à cycles de fabrication courts, installations<br />

à marche continue et automatisée, gros tonnage, prix relativement<br />

bas, faible valeur ajoutée unitaire (chimie minérale<br />

de chlore de la soude…, engrais, grands intermédiaires de la<br />

chimie organique, matières plastiques de base…) ;<br />

- et la chimie de spécialité qui se distingue de la chimie<br />

lourde par des prix plus élevés, une valeur ajoutée plus importante,<br />

des tonnages plus restreints, des opérations plus<br />

nombreuses et plus de flexibilité (produits très élaborés, aux<br />

performances spécifiques impliquant la fourniture d’une assistance<br />

technique clientèle trèsdéveloppée, tels que gaz industriels,<br />

pigments, silicones, plastiques techniques,<br />

produits de la chimie fine – principes actifs phytosanitaires<br />

ou pharmaceutiques...).<br />

n Les coûts structurels spécifiques<br />

L’industrie chimique de base est la première consommatrice<br />

de produits directement issus du raffinage du pétrole, qui<br />

constituent l’essentiel de ses matières premières. Le naphta,<br />

largement utilisé en Europe pour obtenir les intermédiaires de<br />

chimie organique connaît les mêmes évolutions de prix que<br />

celles du pétrole.<br />

La chimie de base est l’activité industrielle la plus grande<br />

consommatrice d’énergie (24% de l’industrie manufacturière).<br />

La protection de l’environnement (eau, air et déchets) a représenté<br />

en 1998 pour l’industrie chimique et les plastiques 25%<br />

des investissements de l’industrie dans ce domaine et 5,5% de<br />

ses investissements corporels totaux.<br />

n Les conditions favorables de son implantation<br />

en Aquitaine<br />

Quatre facteurs ont joué en faveur de la localisation et du développement<br />

des établissements chimiques en Aquitaine :<br />

- la proximité des sources d’énergie et des matières premières:ladécouverte<br />

du gisement de Lacq en 1951 a conduit de<br />

nombreux établissements chimiques à s’implanter autour de<br />

ce site, notamment dans la chimie lourde. Toutefois, la diminution<br />

progressive d’exploitation du gisement, qui s’est<br />

amorcée audébut des années 1980, a entraîné une diminution<br />

des activités pétrochimiques. Par ailleurs, la forêt landaise<br />

a constitué un facteur favorable pour le développement<br />

de la parachimie ;<br />

- la qualité des infrastructures de communication liée notamment<br />

à la présence des ports de Bordeaux et de Bayonne et à<br />

leurs zones industrielles ;<br />

- la proximité des débouchés:l’agriculture, qui occupe une<br />

place majeure en Aquitaine, a constitué un débouché essentiel<br />

des productions d’engrais et de produits phytosanitaires<br />

;<br />

- le potentiel de recherche publique dans les laboratoires<br />

dépendant des universités de Bordeaux et de Pau dans le domaine<br />

de la recherche fondamentale en chimie d’une part, et<br />

une recherche privée diversifiée des établissements implantés<br />

en Aquitaine d’autre part.<br />

n La reconversion de la chimie<br />

La cessation de toutes les activités de raffinage sur la façade<br />

atlantique, ainsi que celles d’un grand nombre d’unitésd’engrais<br />

ou du méthanol de Pardies, ajoutées à l’épuisement du<br />

gaz de Lacq ont amené l’industrie chimique à compenser ces<br />

baisses d’activité en se retournant vers la chimie fine, la pharmacie<br />

et plus généralement les spécialités à haute valeur<br />

ajoutée, autorisant l’éloignement des marchés amont et aval<br />

sur le plan économique.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 62 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Chimie et pharmacie-parfumerie<br />

Une particularité de la région Aquitaine est constituée par la<br />

présence d’un pôle chimique important dans la zone de<br />

Pau/Lacq/Mourenx, dans les domaines de la pétrochimie liée<br />

au gaz, de la chimie fine liée au soufre et ses dérivés etdela<br />

chimie de base (acide acétique et dérivés).<br />

Créée il y a une vingtaine d’années par le groupe Elf afin de<br />

pallier le déclin du gisement de gaz naturel de Lacq, la Sobegi<br />

a permis la mise en place d’une plate-forme dédiée à la<br />

chimie fine à Mourenx et assurant pour les industries de la<br />

zone, la production de fluides industriels, le traitement des effluents<br />

et des déchets, la maintenance des installations et la<br />

sécurité.<br />

Les problèmes d’environnement liés aux activités chimiques<br />

et la nécessité d’apporter des informations et des solutions<br />

techniques aux préoccupations des établissements<br />

ont abouti à la création du pôle environnement sud-<strong>aquitain</strong><br />

et de l’association Apesa qui mettent à leur disposition<br />

à la fois un service d’information et de documentation et un<br />

réseau de compétences scientifiques et techniques en<br />

chimie de l’environnement, diagnostic et réhabilitation des<br />

sols pollués, nouvelles technologies de traitement des déchets…<br />

L’Aquitaine, particulièrement la zone de Bordeaux, dispose<br />

d’atouts importants dans le potentiel de recherche public<br />

avec l’École nationale supérieure de Chimie et de Physique<br />

de Bordeaux, les unités de recherche du CNRS (Centre de Recherche<br />

Paul Pascal et Institut de chimie de la matière condensée),<br />

les unités mixtes du CNRS que l’implantation en<br />

cours de l’Institut européen de chimie biologie viendra renforcer.<br />

n Un marché mondial<br />

PHARMACIE<br />

Le marché pharmaceutique mondial est passé de 200 millions<br />

de dollars en 1990 à 300 millions en 2000, l’Amérique du<br />

Nord, le Japon et l’Europe en représentent à eux seuls 84% en<br />

valeur pour seulement 15% de la population. En Europe,<br />

l’Allemagne et la France sont les deux premiers marchés pharmaceutiques.<br />

n Le contexte industriel<br />

Le secteur industriel se situe dans un contexte caractérisé par<br />

la volonté des pays industrialisés de limiter la croissance des<br />

dépenses de santé,del’échéance de la protection des brevets<br />

de certaines molécules qui représentent un chiffre d’affaires<br />

important dans les résultats de certaines grands établissements<br />

et une évolution vers un marketing direct auprès des<br />

consommateurs.<br />

La France, qui fait partie des pays producteurs où les prix sont<br />

administrés, tout comme l’Espagne, l’Italie, la Belgique ou le<br />

Portugal par exemple, suit une tendance qui tend à rapprocher<br />

le niveau de ses prix de celui observé dans les pays à prix<br />

libres, tels les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, tout<br />

en restant inférieur à ceux-ci (20% par rapport à l’Allemagne<br />

ou au Royaume-Uni).<br />

La distribution est assurée à plus de 75% par les grossistes répartiteurs,<br />

les établissements hospitaliers pour 15% et les ventes directes<br />

de pharmacie d’officine pour un peu moins de 10%.<br />

n L’importance de la recherche<br />

Les contraintes de rentabilité amènent les grands laboratoires<br />

à mettre sur le marché de 2 à 3 nouvelles molécules par an, sachant<br />

que la période de travail en laboratoire peut durer de 8 à<br />

12 ans et celle des procédures d’autorisation de 2 à 3 ans.<br />

Les États-Unis sont en situation de leaders en matière de recherche<br />

et de développement pharmaceutique et ont dépassé<br />

l’Europe dans les années 1990.<br />

La France se situe au 3 e<br />

rang en Europe derrière le<br />

Royaume-Uni et l’Allemagne, mais sa position a nettement<br />

régressé sur le plan des médicaments découverts et elle en est<br />

quasiment absente pour les produits bénéficiant d’une diffusion<br />

mondiale.<br />

Les dépenses sont essentiellement autofinancées par les entreprises,<br />

la part de financement public ne représente que 1%<br />

environ.<br />

Les effectifs de la recherche pharmaceutique en France ont<br />

plus que doublé en 15 ans.<br />

n Les nouvelles technologies<br />

Biotechnologies et génomiques associées à l’informatique<br />

qui fournit des outils indispensables à leur développement<br />

(bio-informatique, modélisation moléculaire, chimie combinatoire,<br />

criblage à haut débit) vont générer de profonds changements<br />

dans les applications en thérapie génique, vaccins,<br />

problèmes thérapeutiques.<br />

Le changement s’opère sur le plan technologique mais aussi<br />

et surtout en termes d’organisation (accords de recherche et<br />

développement avec les start-up des biotechnologies) afin<br />

d’assurer la présence sur les nouvelles technologies tout en limitant<br />

les risques.<br />

En Aquitaine, outre la présence des grands groupes internationaux<br />

: Bristol Meyer Squibb/Laboratoires Upsa à Agen et Clariant<br />

Life Molecul Science à Bon-Encontre et Tonneins dans le<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 63 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Chimie et pharmacie-parfumerie<br />

Lot-et-Garonne, Degussa Asta Medica/Sarget à Mérignac,<br />

Boehringer/Labso Chimie Fine à Blanquefort, Trosberg/Sanofi<br />

à Ambarès-et-Lagrave et à St-Loubès en Gironde, Pierre<br />

Fabre/Aquitaine Pharma Industrie à Idron et Tanabe/Synthelabo<br />

à Mourenx dans les Pyrénées-Atlantiques, un certain<br />

nombre d’établissements de taille moyenne se sont développés<br />

ou implantésenrégion : Pierre Roland/Satelec à Mérignac<br />

et Flamel Technologies à Pessac en Gironde, Laboratoire Renaudin<br />

à Itxassou dans les Pyrénées-Atlantiques, Berkem à<br />

Gardonne en Dordogne.<br />

Des activités connexes se sont développées en particulier<br />

dans le domaine des emballages : Embadac à Morlaàs, Roskoplast<br />

à Lons, Soupletube et Cartonnages LarréàBayonne dans<br />

les Pyrénées-Atlantiques, Speed Cartonnages à Eysines en Gironde,<br />

entreprises qui œuvrent également dans le secteur<br />

agroalimentaire.<br />

Le potentiel de recherche-développement va se trouver notablement<br />

renforcé par l’implantation de l’Institut européen de<br />

chimie et biologie (laboratoire de l’École Polytechnique) en<br />

liaison avec l’université de Bordeaux, le CNRS et l’Inserm.<br />

Ses domaines d’application se situent à l’interface de la<br />

chimie et de la biologie : synthèse organique orientée vers le<br />

médicament, modélisation moléculaire, réaction enzymatique,<br />

analyse structurale des macromolécules biologiques,<br />

protéines ADN et ARN, biologie de la cellule vivante, vectorisation<br />

des molécules, constituant l’axe principal orienté vers<br />

la pharmacologie du futur.<br />

La recherche dans le domaine du vivant en Aquitaine se partage<br />

entre 56 laboratoires, dont 13 associés au CNRS, 13 à<br />

l’Inserm et 2 à l’Inra, avec un total de 1 500 enseignants chercheurs.<br />

PARFUMERIE<br />

n Une industrie de transformation<br />

Transformation des produits naturels, base traditionnelle de la<br />

parfumerie ou utilisation des produits aromatiques de base issus<br />

de la chimie organique, le secteur de la parfumerie regroupe<br />

les parfums proprement dits, c’est-à-dire les<br />

préparations, généralement alcooliques, à base de corps odorants<br />

et les produits d’hygiène pour le visage et le corps, les<br />

cosmétiques. Ce secteur réalise plus de 50% de son chiffre<br />

d’affaires à l’exportation.<br />

La parfumerie cosmétique regroupe en Aquitaine des fabricants<br />

:<br />

- de matières premières ou composants : Biolandes au Sen,<br />

Firmenich et DRT à Castet dans les Landes, Chimex à Mourenx<br />

dans les Pyrénées-Atlantiques ;<br />

- de produits cosmétiques : Laboratoire du Bain à Nontron,<br />

Véronique Helge Beauté àCreysse en Dordogne, Darvin à<br />

Gradignan en Gironde et Stendhal à Mourenx ;<br />

- ainsi que d’accessoires cosmétiques tels Delviel à Prigonrieux<br />

(Dordogne).<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 64 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Chimie et pharmacie-parfumerie<br />

Unité : salarié<br />

Chimie Pharmacie-parfumerie Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 672 4 316 10 988<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 3,1 4,1<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,7 3,0 7,7<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Chimie Pharmacie-parfumerie Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 72 198<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 3,9 4,6<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 1,3 0,7 2,0<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Chimie<br />

Indicateurs de concentration<br />

Pharmacie-parfumerie<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

10,013,5<br />

28,431,3<br />

8,2 10,3<br />

53,5<br />

44,9<br />

13,3<br />

17,9<br />

37,736,3<br />

9,1 11,7<br />

39,9<br />

34,2<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

30,3<br />

Médicaments (4,6)<br />

27,0<br />

17,6<br />

Aut pro chi organi base (5,8)<br />

12,4<br />

8,6<br />

7,8<br />

5,5<br />

4,0<br />

Produits explosifs (17,3)<br />

Mat. plastiques base (6,6)<br />

Supports de données (23,6)<br />

Caoutchouc synthétique (20,8)<br />

2,0<br />

4,9<br />

1,0<br />

0,8<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de médicaments" représentent 30,3%<br />

de l’ensemble du secteur "chimie et pharmacie-parfumerie" en Aquitaine et 27,0% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 65 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Chimie et pharmacie-parfumerie<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

125<br />

120<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Pharmacie-parfumerie Aquitaine<br />

Pharmacie-parfumerie France<br />

Chimie Aquitaine<br />

Chimie France<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Chimie Pharmacie-parfumerie<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 65,78 61,41<br />

France . . . . . . . . . . . . 81,05 78,10<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 14,16 5,77<br />

France . . . . . . . . . . . . 12,29 7,66<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 115,05 57,27<br />

France . . . . . . . . . . . . 121,63 66,78<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Sanofi Winthrop Industrie 33 - Ambarès-et-Lagrave Acetex Chimie 64 - Pardies<br />

SNPE 33 - St-Médard-en-Jalles Les Dérivés Résiniques et Terpéniques 40 - Vielle-St-Girons<br />

Laboratoires UPSA 47 - Agen Ceva Santé Animale 33 - Libourne<br />

Laboratoires UPSA 47 - Le Passage Groupement de recherches de Lacq GIE 64 - Lacq<br />

Simorep et Cie 33 - Bassens MLPC International 40 - Rion-des-Landes<br />

Atofina 64 - Argagnon Laboratoire Sarget 33 - Mérignac<br />

Bergerac NC 24 - Bergerac Sony France SA 64 - Bayonne<br />

Sony France SA<br />

40 - Pontonx-sur-l'Adour<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Chimie et pharmacie connaissent les taux<br />

de contrôle parmi les plus élevés del’industrie,<br />

aux 4 e et 1 er rangs des secteurs respectivement.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

63% dans l’industrie chimique et de 84%<br />

dans la pharmacie, pour une moyenne industrielle<br />

de 39%. Le taux de contrôle par<br />

des groupes étrangers atteint presque 30%<br />

dans le premier cas, et 44% dans le second.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent moins de 9% des<br />

salariés du secteur chimie, contre 6% pour<br />

le secteur pharmacie-parfumerie-entretien.<br />

Source : LIFI<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 66 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Bois et meubles<br />

Situé en aval de la sylviculture, l’industrie de la seconde transformation<br />

du bois, qui comprend l’ameublement et les produits<br />

de construction, représente un secteur important en<br />

Aquitaine. Avec 13 015 emplois salariés, elle se place au<br />

deuxième rang pour l’emploi après l’industrie agroalimentaire<br />

et juste devant la construction aéronautique.<br />

Mais depuis plusieurs années, ce secteur est fragilisé par la<br />

concurrence d’autres matériaux tel que le PVC dans les produits<br />

de construction, ainsi que par sa structure même qui<br />

reste trop atomisée dans certains sous-secteurs (notamment<br />

les produits de rabotage du bois) pour faire face aux défis de la<br />

globalisation des marchés et des technologies.<br />

Aujourd’hui, une partie importante du secteur est fortement dépendante<br />

de la grande distribution qui ne court qu’un faible<br />

risque d’évasion de sa clientèle en cas d’élimination ou de<br />

substitution de produits. Lorsque les établissements n’ont pas la<br />

taille suffisante pour s’affirmer parmi les leaders de leur marché,<br />

ils doivent abandonner les fonctions marketing à la distribution<br />

et adopter une stratégie en conséquence. Il peut s’agir<br />

de développer des avantages exclusifs en termes de productivité,<br />

de qualité ou de flexibilité ; il peut s’agir aussi de se hisser au<br />

statut de partenaire du distributeur en lui apportant une contribution<br />

importante à sa stratégie de création de valeur ajoutée<br />

commerciale, par exemple par l’innovation produit.<br />

n Les produits de rabotage du bois<br />

Ce secteur regroupe trois familles de produits : les parquets, les<br />

lambris, et les moulures et baguettes. L’Aquitaine y est trèsprésente<br />

puisqu’elle produit 95% de la production française de<br />

parquets et lambris en pin maritime et 60% de celle des moulures.<br />

D’autre part, elle est la première région exportatrice.<br />

Le tissu industriel régional est constitué, pour l’essentiel, de<br />

petits établissements très souvent intégrés en scieries. Cependant,<br />

deux leaders émergent sur le plan national : la société<br />

Parquets Marty à Cuzorn dans le Lot et-Garonne et le groupe<br />

Gascogne à Mimizan, Escource, Castets et Sore dans les Landes,<br />

Marmande dans le Lot-et-Garonne et Bègles en Gironde.<br />

Les principaux enjeux auxquels sont confrontées les entreprises<br />

du secteur concernent, d’une part, l’optimisation de l’organisation,<br />

que ce soit au niveau de la livraison (flux<br />

tendus…), de la fabrication (changement rapide d’outil…)ou<br />

de l’introduction de l’informatique et, d’autre part, le regroupement<br />

des établissements, aujourd’hui trop atomisés face au<br />

mode de distribution. C’est la démarche qu’ont engagée les<br />

entreprises ayant participé au projet PLM4 (cf. encadré). Elles<br />

ont tenté, en se regroupant, d’acquérir une taille critique pour<br />

répondre aux besoins de la grande distribution. Par ailleurs,<br />

une concurrence mondiale s’exerce entre les groupes industriels,<br />

les essences (sapin Douglas, pin d’Amérique du Sud ou<br />

de Nouvelle-Zélande) et les massifs forestiers.<br />

n L’industrie des panneaux<br />

Cette industrie connaît une forte stratégie d’intégration européenne,<br />

dans des grands groupes étrangers, ainsi qu’une intense<br />

concentration et capitalisation. Pour exemple, les deux<br />

principales unités spécialisées de la région sont dorénavant<br />

intégrées dans des structures européennes importantes : l’autrichien<br />

Egger-Rol est implanté àRion-des-Landes et l’irlandais<br />

Smurfit (Smurfit Rol Pin) à Labouheyre dans les Landes.<br />

La Société de Panneaux Isoroy à Casteljaloux dans le<br />

Lot-et-Garonne, n°1 français du domaine, appartient au<br />

groupe Glûnz.<br />

Pour ce qui est des principaux types de panneaux, on trouve<br />

le panneau de particules, qui tend à se renouveler avec l’apparition<br />

de nouveaux panneaux en Europe du Nord comme<br />

l’OSB (Oriented Strain Board), fabriqué depuis quelques années<br />

en Suède et en Allemagne et dont les caractéristiques,<br />

notamment écologiques, sont porteuses. Il convient de signaler<br />

dans ce domaine la présence en Aquitaine du groupe papetier<br />

International Paper via son usine Polyrey à Lalinde en<br />

Dordogne, l’usine de contreplaqué de Smurfit-Rol Pin à Labouyere<br />

(Landes) dont la production française est essentiellement<br />

tirée par l’exportation au niveau européen et la<br />

production de panneau de fibre ou de MDF (Medium Density<br />

Fiberboard) réalisée dans les Landes à Linxe et à Morcenx par<br />

Willamette Europe. Cette dernière activité connaît une forte<br />

concurrence européenne exacerbée par de nouvelles implantations.<br />

Les fabricants sont donc contraints à rechercher une<br />

meilleure compétitivité par des investissements de capacité<br />

ou un positionnement de marché différent. Le groupe français<br />

Seribo est présent sur le site Seripanneaux à St-Vincent-de-Tyrosse<br />

dans les Landes.<br />

n Charpente et menuiserie<br />

La menuiserie connaît plus de difficultés que la charpente,<br />

compte tenu de l’étroitesse de son marché (celui de la maison<br />

individuelle), et de la concurrence d’autres matériaux (PVC,<br />

aluminium…). Au sein des menuiseries industrielles, l’activité<br />

la plus importante dans la région correspond au segment<br />

des portes, fenêtres, et portes-fenêtres, dont les modalités de<br />

production sont en train d’évoluer. L’intégration de nouveaux<br />

matériaux a été réalisée dans la fabrication des fenêtres, notamment<br />

le plastique PVC, dans l’objectif d’élargir l’offre des<br />

établissements. Les entreprises de menuiserie utilisent également<br />

des bois tropicaux appréciés pour leurs propriétés mécaniques<br />

et de durabilité. En Aquitaine, les sociétés Fonmarty,<br />

deuxième fabricant français de portes planes, à Bazas en Gironde,<br />

et Grégoire à St-Martial-d’Artenset, en Dordogne, sont<br />

des entreprises dynamiques de ce secteur.<br />

Les charpentes connaissent, elles aussi, des évolutions puisqu’à<br />

la charpente traditionnelle en bois succède celle en lamellé-collé<br />

(établissements Sacba à Tonneins dans le<br />

Lot-et-Garonne, Goubie à Prigonrieux en Dordogne…)oula<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 67 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bois et meubles<br />

production de fermettes (en Dordogne, CIB à Mouleydier et<br />

Goubie à Prigonrieux ; dans les Landes, Snac à Lesperon ; en<br />

Gironde, Garonne Fermettes à Lormont ; dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />

Cazenave à Bayonne et SOF à Lons). Dans<br />

ce contexte, l’innovation technologique (développement des<br />

mixtes bois/métal ou bois/plastique) est un facteur clé de succès,<br />

ainsi que la notion de qualité au travers, notamment des<br />

labels du CTBA.<br />

n Produits d’emballage en bois<br />

Ces produits constituent en Aquitaine l’un des débouchésessentiels<br />

de la ressource en bois d’œuvre. Le secteur regroupe<br />

principalement des sociétés à caractère familial. La fabrication<br />

de palettes en est l’activité principale. Les emballages légers<br />

pour fruits et légumes, produits à proximité des cultures<br />

maraîchères de Lot-et-Garonne, et la tonnellerie, qui alimente<br />

les châteaux bordelais, mais aussi de nombreux marchés<br />

à l’export, contribuent également à l’activité du secteur.<br />

La plupart de ces produits subissent la concurrence de matériaux<br />

alternatifs, en particulier du plastique et du carton, souvent<br />

favorisés par l’environnement normatif évolutif<br />

(directive “emballage”, spécifications de résistance mécanique<br />

mieux adaptées aux matériaux homogènes…). L’emballage<br />

léger en bois en particulier est progressivement<br />

substitué par le plastique recyclable.<br />

n L’ameublement<br />

On recense en Aquitaine plus de 480 établissements (dont<br />

moins de 10% emploient plus de 20 salariés) qui sont principalement<br />

des PMI familiales, souvent artisanales. Les<br />

consommateurs préfèrent aujourd’hui les produits à forte innovation<br />

technologique (électroménagers…) à celui de<br />

l’ameublement, qui en subit les conséquences depuis une<br />

vingtaine d’années. Le style moderne prend actuellement le<br />

pas sur le style rustique et le système de distribution est en<br />

pleine restructuration. En Aquitaine, 3 établissements emploient<br />

plus de 200 personnes : Capdevielle et LonnéàHagetmau<br />

dans les Landes, et Sokoa à Hendaye dans les<br />

Pyrénées-Atlantiques. On observe une forte localisation régionale<br />

des fabricants de meubles, notamment à Hagetmau<br />

dans le sud des Landes (centre important pour la fabrication<br />

du siège) et en Dordogne. Ces fabricants de meubles importent<br />

des grumes de feuillus d’autres régions françaises ou des<br />

pays de l’Est, ainsi que des bois tropicaux.<br />

L’arrivée des centres d’usinage et des techniques modernes<br />

de conception (CAO, DAO, CFAO) révèle la forte croissance<br />

de l’informatisation et automatisation des procédés de fabrication<br />

dans le secteur. L’innovation doit aussi pouvoir se retrouver<br />

dans les produits, au niveau du design, de<br />

l’ergonomie…, dans l’organisation de la production, pour lesquels<br />

les industriels cherchent des possibilités de mettre des<br />

moyens en commun.<br />

Cette tendance concerne également le marketing, certains<br />

rapprochements permettant de proposer un ensemble meubles/chaises<br />

cohérent ou d’aborder de nouveaux marchés à<br />

l’export.<br />

La démarche du groupe PLM4<br />

En 1999, afin de faire face à la concentration du monde de la distribution,<br />

4 producteurs de parquet, lambris et moulures ont tenté de se regrouper<br />

et ont formé le groupement PLM4. Il s’agit de Audy SA à<br />

Salaunes, Cluzant et Demolin à Cabanac-et-Villagrains, Laouet SA à<br />

Grignols, en Gironde ; Parquets et Lambris Gillet SA et Bois et Vernis<br />

Frauciel SA à Casteljaloux dans le Lot-et-Garonne. Après une première<br />

phase de définition des protocoles juridiques de fonctionnement et de<br />

mise en place de la politique commerciale, une tentative de démarche<br />

commerciale a été engagée avec en particulier un effort important de<br />

recherche de nouveaux produits communs, adaptés à la demande de la<br />

clientèle. Néanmoins, après une année de fonctionnement, les quatre<br />

partenaires ont décidé d’un commun accord de mettre fin à l’expérience,<br />

compte tenu, notamment, des disparités trop importantes des<br />

clientèles et des tailles des entreprises.<br />

La société Beynel Manustock<br />

La société Beynel Manustock, à Belin-Béliet en Gironde, est un fabricant<br />

de palettes particulièrement structuré et organisé. Certifié ISO<br />

9002, il fait plus que mener une simple politique d’écoulement de ses<br />

sous-produits de scierie puisqu’il veille à normaliser ses palettes en<br />

fonction des dimensions européennes et internationales. En effet, conscient<br />

que la palette est un outil qui facilite la manutention et la mécanisation<br />

de la production chez les industriels qui l’utilisent, il lui paraît<br />

nécessaire de fournir un outil de qualité toujours identique et dans les<br />

délais prévus. Par ailleurs, il a récemment diversifié son activité en<br />

créant un atelier de fabrication de palettes en métal, et il étudie actuellement<br />

une machine de classement des pièces de bois en fonction de leur<br />

résistance mécanique mesurée par un capteur en ligne.<br />

Le meuble meublant et le meuble rustique sont également significativement<br />

représentés. Cette dernière industrie est<br />

proche de l’artisanat et connaît souvent des problèmes d’encadrement,<br />

de rentabilité et de débouchés. L’ensemble du<br />

secteur est confronté àune vive concurrence européenne<br />

(Union européenne et pays d’Europe centrale) et doit par<br />

conséquent faire des efforts importants d’optimisation des approvisionnements<br />

et de la chaîne logistique dans son ensemble.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 68 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Bois et meubles<br />

Unité : salarié<br />

Bois Meubles Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 599 4 416 13 015<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,4 4,5 7,5<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,0 3,1 9,1<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Bois Meubles Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 685 482 1 167<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,0 5,3 7,3<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . . 7,0 4,9 11,9<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Bois<br />

Meubles<br />

Indicateurs de concentration<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

77,6 76,4<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

76,2 73,3<br />

6,3 6,5 8,9 10,3 7,2 6,8<br />

5,4 6,7<br />

11,0 11,7<br />

7,4 8,3<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Cadresingénieurs<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

21,8<br />

14,7<br />

13,9<br />

10,7<br />

10,1<br />

9,5<br />

Charpente, menuiserie(10,6)<br />

Sièges (8,4)<br />

Sciage, rabotage bois (17,5)<br />

Emballages en bois (8,5)<br />

Panneaux de bois (14,8)<br />

Meubles meublants (3,7)<br />

15,4<br />

13,1<br />

6,0<br />

9,4<br />

5,1<br />

19,3<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de charpentes et de menuiseries" représentent 21,8%<br />

de l’ensemble du secteur "bois et meubles" en Aquitaine et 15,4% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 69 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bois et meubles<br />

125<br />

120<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Meubles Aquitaine<br />

Bois Aquitaine<br />

Bois France<br />

Meubles France<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Bois<br />

Meubles<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 39,15 28,72<br />

France . . . . . . . . . . . . 36,20 34,15<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 5,82 2,50<br />

France . . . . . . . . . . . . 4,74 3,03<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 15,29 7,08<br />

France . . . . . . . . . . . . 20,37 15,35<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Ets Capdevielle et Fils 40 - Hagetmau Beynel Manustock 33 - Belin-Béliet<br />

Parquets Marty 47 - Cuzorn Ets Gabriel Beyria 40 - Ygos-St-Saturnin<br />

Egger Rol 40 - Rion-des-Landes Fonmarty et Fils 33 - Bazas<br />

Menuiserie Grégoire SA 24 - St-Martial-d’Artenset Sokoa 64 - Hendaye<br />

Smurfit - Rol Pin 40 - Labouheyre Airborne 33 - Mérignac<br />

Ets Jean-Marie Lonné 40 - Hagetmau Cuisine AS 33 - La Réole<br />

Righini SA 47 - Tonneins Optimum 47 - Le Passage<br />

Cesa<br />

47 - Marmande<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Source : Assédic 1999<br />

Les leaders <strong>aquitain</strong>s du bois contrôlent de<br />

nombreuses unités du secteur tandis<br />

qu’une part importante des entreprises du<br />

secteur du meuble est indépendante des<br />

groupes.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

29% dans l’industrie du bois et de seulement<br />

12% dans celle du meuble.<br />

Le taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

atteint 10% dans le cas du bois, mais<br />

est quasiment nul (0,4%) dans celui du<br />

meuble. Les groupes dont la tête est une<br />

entreprise <strong>aquitain</strong>e représentent 15% des<br />

salariés <strong>aquitain</strong>s du secteur bois, dont<br />

1,4% travaillant dans l’entreprise tête de<br />

groupe, contre 8% et 4% respectivement<br />

pour le secteur meubles.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 70 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Textile, habillement et cuir-chaussure<br />

Depuis les années 80, la filière connaît dans son ensemble une<br />

crise structurelle qui l’a entraînée dans de nombreuses fermetures<br />

d’établissements et une forte réduction des effectifs (plus<br />

du tiers pour l’habillement et la moitié dans la chaussure).<br />

Cette industrie de main-d’œuvre a en effet subi de plein fouet<br />

la concurrence des pays à bas coût salarial (Maghreb, Asie du<br />

Sud-Est, Europe de l’Est, Inde et Chine plus récemment) et de<br />

certains pays européens, comme l’Espagne et le Portugal,<br />

conjuguée à d’importantes modifications de la distribution<br />

(grandes surfaces) et des modes de consommation.<br />

L’industrie française a fait preuve de sa capacité de réaction et de<br />

résistance en se positionnant notamment sur des “niches” de marchés<br />

à plus forte valeur ajoutée, en utilisant de nouveaux textiles<br />

dits techniques ou en se spécialisant sur des créneaux haut de<br />

gamme. C’est notamment le cas de certains établissements<br />

d’Aquitaine, traditionnellement de petite taille à capitaux familiaux,<br />

qui malgré de fortes difficultés, ont su accompagner ce<br />

mouvement de restructuration en développant réactivité, produits<br />

de marque et innovation. Ils sont aujourd’hui en pleine évolution<br />

et certains connaissent des taux de croissance à deux chiffres.<br />

n Cuir et chaussure : une filière en pleine évolution<br />

Avec 4 300 salariésrépartis dans environ 160 établissements<br />

employeurs, l’industrie régionale du cuir et de la chaussure<br />

représente 16% de l’emploi national et produit 45 millions de<br />

paires par an pour un chiffre d’affaires de 410 M€ en 2000,<br />

soit 35% de la production nationale. Composée en majorité<br />

de PMI indépendantes établies en zones rurales ou dans de<br />

petites agglomérations, la filière est confrontée, au-delà des<br />

problèmes de rentabilité, à la difficulté de trouver une<br />

main-d’œuvre qualifiée qui lui est cependant nécessaire pour<br />

réaliser des produits différenciés, plus difficiles à concurrencer.<br />

Industrie de la mode, le secteur doit en effet faire preuve<br />

de créativité et d’innovation marketing pour valoriser le savoir-faire<br />

et la qualité, atouts principaux des produits “made<br />

in France”. Son avenir dépend ainsi de sa capacitéàrépondre<br />

aux nouveaux modes de distribution en complète mutation<br />

(évolution du détail indépendant, concentration dans la<br />

grande distribution et les réseaux succursalistes intégrés<br />

comme Eram, André, Bata). Cette nouvelle donne exige en<br />

particulier une capacité d’adaptation rapide de l’organisation<br />

industrielle loin d’être évidente à mettre en œuvre dans un<br />

marché qui raisonne en termes de prix (séries courtes, réassort,<br />

multiplication des modèles, logistique…).<br />

La “spécialisation” ou stratégie de “niches” est à cet égard l’un<br />

des atouts forts dont dispose le tissu <strong>aquitain</strong> pour conquérir<br />

de nouveaux marchés notamment à l’international où il reste<br />

une marge de manœuvre de pénétration.<br />

n Cinq créneaux d’activité sont représentés :<br />

- la chaussure haut de gamme pour bébé et enfant, unsegment<br />

de marché mondial en croissance, se développe autour<br />

des mar-ques fortes et performantes du groupe Mod’8 à Blanquefort<br />

en Gironde et Aster à St-Germain-du-Salembre en<br />

Dordogne, des Ets Plume à Abzac (Gironde), Baby Love à Labrit<br />

(Landes) et La Brède (Gironde) et de Bidegain à Pau (Pyrénées-Atlantiques).<br />

- l’article chaussant (pantoufles et articles tissu) concentré au<br />

nord de la Dordogne et dans la Charente, confrontéàune très<br />

forte concurrence et à la pression des distributeurs, des grandes<br />

surfaces en particulier ; pour demeurer compétitif, créativité,<br />

informatisation (CAO 3D, petites séries et réassorts en<br />

“juste à temps” avec l’EDI et les TIC...) et politique de service<br />

sont des impératifs à développer sur ces produits grande<br />

consommation.<br />

- la chaussure de sécurité et de travail ou assimilée, représentée<br />

en Dordogne par Sécurité 24 à La Roche-Chalais, en<br />

Gironde par Humeau-Baupréau aux Églisottes-et-Chalaures<br />

et dans les Pyrénées-Atlantiques par Etche-Sécurité àMauléon<br />

ou bien Palau à Pontacq, fabricant des chaussons intérieurs<br />

d’après-skis ; sur ces segments particuliers, les<br />

industriels doivent associer le renouvellement des produits<br />

très techniques et les contraintes liées au travail du cuir ou à la<br />

transformation des plastiques (PVC et polyéthylène).<br />

- la chaussure de ville avec ses spécialités est également présente<br />

: chaussures de détente privilégiées par les “seniors”<br />

pour les Ets Hirigoyen à Benesse-Maremne dans les Landes et<br />

Luxat à Hasparren dans les Pyrénées-Atlantiques, chaussures<br />

de navigateurs type mocassins de Botalo à Libourne en Gironde,<br />

modèles très haut de gamme spécialisés (par exemple<br />

en peau d’élan) de Tonon Laburthe (Arcus) à Pontacq et<br />

chaussures paramédicales avec Spac à Puyoô dans les Pyrénées-Atlantiques<br />

; la maîtrise de la qualité et de la distribution<br />

(détaillants, franchisés, agents à l’étranger) est essentielle<br />

pour ces sociétés évoluant sur des marchés de“niches” aux<br />

perspectives de croissance forcément limitées.<br />

- l’espadrille, activité traditionnelle du Pays basque et du sud<br />

des Landes, très concurrencée par la production des pays à bas<br />

coût de main-d’œuvre, principalement le Bangladesh. Seuls<br />

les segments de marché haut de gamme et fantaisie permettent<br />

à quelques établissements de se développer alors que la plupart<br />

ont largement délocalisé leurs fabrications, ne gardant que<br />

les modèles les plus complexes et les préséries en France.<br />

Enfin, une activité de sous-traitance de proximité, centrée sur<br />

la coupe et le piquage, demeure en Dordogne, pour l’article<br />

chaussant où une quinzaine d’établissements sont rassemblés<br />

depuis 1997 au sein de l’association “Cuir et Chaussant”, et<br />

dans le Lot-et-Garonne, pour le cuir. Très handicapées par<br />

leur petite taille, le déficit de fonds propres et subissant les<br />

aléas des commandes, ces entreprises constituent néanmoins<br />

un potentiel de diversification vers des activités complémentaires<br />

comme la confection ou la maroquinerie.<br />

n Les actions en cours<br />

La filière de la chaussure <strong>aquitain</strong>e a su préserver sa place de<br />

2 e pôle français de production après le Choletais, grâce à ses<br />

atouts majeurs en termes de savoir-faire et de créativité mais<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 71 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Textile, habillement et cuir-chaussure<br />

aussi en jouant la carte du collectif au travers du programme<br />

“Empreintes Aquitaines” engagé depuis 1995 (cf. encadré). La<br />

plupart des industriels, traditionnellement dans une culture<br />

de producteur, semblent désormais avoir pris conscience de<br />

la place de l’immatériel et de l’innovation pour gérer la mutation<br />

du secteur, en tant que dernier rempart face à la délocalisation<br />

généralisée de la fabrication. C’est pourquoi, l’Union<br />

des Industries de la Chaussure du Sud-Ouest (UICSO), en liaison<br />

avec le secteur de l’habillement, a tenu à organiser dans<br />

cette région à l’automne 2001 des rencontres nationales de<br />

réflexion et d’échanges sur les stratégies de marque.<br />

n Textile, habillement : une offre de produits spécialisés<br />

Dans le textile, les établissements régionaux sont peu nombreux<br />

(106 pour 1 250 salariés) et se sont généralement positionnés<br />

sur des produits techniques qui concernent des<br />

marchés porteurs. Ainsi Tissages du Saison, à Mauléon-Licharre<br />

dans les Pyrénées-Atlantiques, spécialisé dans la fabrication<br />

de tissus pour l’article chaussant, a diversifié ces<br />

dernières années son activité dans la fabrication de mailles<br />

polaires destinées au “sportwear” de marque. En Gironde,<br />

dans l’agglomération de Bordeaux, la société Etect à Gradignan<br />

développe également une offre de textiles composites<br />

antiperforation ou ignifugés et les Filatures et Corderies de<br />

Sainte Germaine à Bruges se sont spécialisées dans la fabrication<br />

de fils et cordages en fibres synthétiques.<br />

Par ailleurs, l’activité traditionnelle de tissage de linge de<br />

table basque se maintient dans les Pyrénées-Atlantiques avec<br />

notamment TB/Créations Jean Vier à St-Jean-de-Luz, les Tissages<br />

Lartigue à Oloron-Ste-Marie et Moutet à Orthez, en capitalisant<br />

sur un marketing volontariste (produits griffés), un<br />

mode de distribution ciblé et un effort de création permanent.<br />

Dans la confection-habillement (2 800 emplois répartis dans<br />

175 établissements localisés en majorité dans les Pyrénées-Atlantiques),<br />

l’activité de coiffe s’est développée autour<br />

du traditionnel béret basque vers la fabrication de bonnets en<br />

feutre et de type cloche avec les sociétés Beatex à Oloron-ste-Marie<br />

et Blancq Olibet à Nay, et celle de casquettes<br />

avec NMTM (Nouvelles manufactures textiles méridionales)<br />

à Jurançon. Mais malgré leurs efforts de diversification et de<br />

créativité de ces dernières années depuis le béret militaire<br />

vers les articles coiffants sport détente ou les accessoires de<br />

ski, ces établissements rencontrent de grandes difficultés. En réponse,<br />

de même que les fabricants de vêtements d’intérieur en<br />

tissu traditionnel laine/coton comme la Manufacture de Tissus<br />

des Pyrénées à Jurançon, ils misent sur l’investissement immatériel<br />

(création, image de marque, maîtrise de certains procédés<br />

technologiques…), une meilleure cohésion au sein de la filière<br />

(des achats à la distribution) et la capacité de leurs personnels à<br />

adapter leurs compétences (formation, polyvalence), tout en<br />

considérant que leur avenir passe bien aujourd’hui par un accroissement<br />

de l’implantation internationale, en gardant une<br />

présence préférentielle dans la zone Euro.<br />

Le groupe de confection maille enfant Petit Boy également situé<br />

dans les Pyrénées-Atlantiques, à Nay et Orthez, confirme la réussite<br />

d’une telle stratégie, et d’autres établissements plus petits comme<br />

Lagor (confection de jeans) à Puyoô ou TTC (confection maille<br />

sweats, tee-shirts Serge Blanco) à Lons, sans oublier le pôle de la<br />

glisse structuré autour des marques internationales de surfwear/outdoor<br />

que sont Quicksilver (Na Pali) à St-Jean-de-Luz, Rip Curl<br />

(Frog’s) Billabong et Town & Country (California) à Soorts-Hossegor<br />

(Landes) et Oxbow à Mérignac (Gironde). Ces établissements,<br />

souvent à capitaux étrangers, ont adopté un modèle industriel très<br />

particulier basé sur la sous-traitance des activités de production<br />

(“outsourcing”). En revanche, ils assurent en propre en Aquitaine la<br />

création et le marketing adaptés aux besoins des pays européens et<br />

ont installé des plates-formes de logistique (achats-stocks-conditionnement)<br />

associées à des prestations de personnalisation et de finition<br />

(sérigraphie, broderie). Le dynamisme de ce pôle de la glisse<br />

est non seulement un moteur puissant de développement économique<br />

local, mais aussi de consolidation de l’industrie de la mode<br />

présente en Aquitaine, dans ses diverses activités, chaussures, accessoires,<br />

coiffe et confection.<br />

Empreintes Aquitaines<br />

La filière chaussure-cuir : un rôle fédérateur<br />

Dès 1994, à la suite d’une étude sur l’avenir du secteur en Aquitaine, les<br />

industriels de la FFC (Fédération française de la chaussure, ex FNICF) et<br />

les syndicats professionnels locaux ont créé sur l’initiative de la Drire<br />

l’action collective “Empreintes Aquitaines”.<br />

Reconduit depuis sept ans, financé par la Drire et le Conseil régional, et<br />

porté par l’UICSO qui rassemble l’ensemble des fabricants, sous-traitants<br />

et fournisseurs du Sud-Ouest, le programme prépare et accompagne<br />

les PME dans leurs évolutions.<br />

Après des efforts importants déployés pour les mobiliser sur des thèmes<br />

clefs comme l’international, l’optimisation des achats et des flux, la<br />

qualité et la mise en conformité des machines ou le recours au stylisme,<br />

la priorité d’action porte aujourd’hui sur le renforcement de la réactivité<br />

au travers de l’utilisation des EDI et des TIC comme outils de marketing,<br />

d’innovation et de veille au sens large.<br />

SPL Adour<br />

Textile - Habillement - Chaussure<br />

Un regroupement de 12 entreprises d’activités complémentaires (2 en<br />

textiles semi-finis et filature, 8 en confection broderie et 2 en chaussures)<br />

s’est constitué dans les Pays de l’Adour.<br />

Depuis 1999, il mène des actions qui doivent permettre aux industriels<br />

d’établir des échanges et des partenariats techniques et/ou commerciaux<br />

et de se regrouper par petite grappe pour se doter de moyens renforcés<br />

et s’ouvrir de nouveaux marchés.<br />

Au-delà de rencontres individuelles et collectives, la constitution et<br />

l’animation de trois groupes de travail (Commerce, TIC et Innovation) et<br />

la diffusion des résultats et des méthodes issus de ces travaux ont permis<br />

d’engager différentes actions :<br />

- en 2000, lancement d’une action marketing et commercial impliquant<br />

6 entreprises (3 sur la création de nouveaux produits à partir du tissu des<br />

Pyrénées, 3 sur la mutualisation des forces commerciales et fichiers<br />

clients) ;<br />

-en 2001, lancement d’une action TIC et commerce électronique pour<br />

les 12 PME du SPL sur 18 mois.<br />

Le comité de pilotage comprend Adour Compétitivité, les entreprises,<br />

les institutionnels, et prestataires externes tel le Cetih (Centre d’études<br />

techniques des industries de l’habillement).<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 72 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Textile, habillement et cuir-chaussure<br />

Unité : salarié<br />

Textile Habillement Cuir-chaussure Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 252 2 804 4 272 8 328<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 2,8 9,4 3,1<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,9 2,0 3,0 5,9<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Textile Habillement Cuir-chaussure Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 175 161 442<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 2,4 9,6 3,2<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%). . . . . . 1,1 1,8 1,6 4,5<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Textile Habillement Cuir-chaussure<br />

90<br />

Aquitaine<br />

France<br />

90<br />

Indicateurs de concentration<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

75<br />

75<br />

75<br />

60<br />

60<br />

60<br />

45<br />

45<br />

45<br />

30<br />

30<br />

30<br />

15<br />

15<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

75<br />

90<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Source : Assédic 1999<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

66,6 69,6<br />

68,169,4<br />

79,9 76,8<br />

9,0 6,5<br />

10,2<br />

14,2<br />

14,2<br />

9,7<br />

6,0 6,3<br />

14,2 13,4 11,8 10,9<br />

4,5 5,3<br />

9,3 10,4<br />

6,3 7,6<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1998<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

45,1<br />

Chaussures (14,2)<br />

9,9<br />

13,6<br />

Aut vêtem, accessoires (8,3)<br />

5,1<br />

5,9<br />

Vêtem. dessus femme (1,2)<br />

15,1<br />

5,9<br />

5,0<br />

3,2<br />

Vêtem. dessus homme (3,3)<br />

Art. voyage, maroquin. (2,6)<br />

Vêtements de dessous (1,3)<br />

5,6<br />

5,9<br />

7,5<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de chaussures" représentent 45,1%<br />

de l’ensemble du secteur "textile,habillement et cuir-chaussure" en Aquitaine et 9,9% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 73 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Textile, habillement et cuir-chaussure<br />

90<br />

85<br />

80<br />

75<br />

70<br />

65<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

110<br />

105<br />

Textile France<br />

Habillement Aquitaine<br />

100<br />

Cuir-chaussure France<br />

Textile Aquitaine<br />

Habillement France<br />

95<br />

Cuir-chaussure Aquitaine<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Textile Habillement Cuir-chaussure<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine . . . . . 34,23 31,32 25,29<br />

France . . . . . . . 34,88 29,40 31,01<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . 4,86 1,29 1,96<br />

France . . . . . . . 4,19 1,69 2,02<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . 24,73 24,80 10,12<br />

France . . . . . . . 36,18 24,76 25,37<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Na Pali SA 64 - St-Jean-de-Luz Hirica 40 - St-Vincent-de-Tyrosse<br />

Mod'8 33 - Blanquefort Fashion Line 47 - Agen<br />

Bidegain SA 64 - Pau Ets Constant Bossi 24 - La Roche-Chalais<br />

Arena International 33 - Libourne Société Repetto 24 - St-Médard-d’Excideuil<br />

Tonon Laburthe 64 - Pontacq Oxbow SA 33 - Mérignac<br />

Manufacture européenne literie Pyrenex 40 - St-Sever Nouvelle manufacture textile méridionale 64 - Jurançon<br />

Teton SA 24 - St-Cyprien Cie Industrielle d'Aubeterre 24 - St-Antoine-Cumond<br />

Aster Chaussures<br />

24 - St-Germain-du-Salembre<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Source : Assédic 1999<br />

Textile, habillement et cuir-chaussure font<br />

partie des secteurs les moins dépendants<br />

des groupes. La part des salariés des entreprises<br />

dépendantes d’un groupe <strong>aquitain</strong><br />

est relativement importante par rapport à<br />

l’ensemble de l’industrie.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est<br />

peu élevé : 19% dans l’industrie textile,<br />

26% dans celle de l’habillement et seulement<br />

16% dans celle de la chaussure.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont faibles avec environ 6%, 10% et<br />

4% respectivement.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent moins de 9% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s du secteur textile, 8% pour<br />

l’habillement et 12% pour la chaussure.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 74 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Industries extractives et matériaux de construction<br />

n Une activité largement liée aubâtiment et aux<br />

itravaux publics<br />

Les productions de sables et de granulats constituent les composantes<br />

les plus importantes du secteur des industries extractives,<br />

dont le bâtiment et les travaux publics sont le débouché<br />

majeur. La production de sables, graviers et granulats représente<br />

en effet 390 millions de tonnes par an en France 1 , soit<br />

75% de l’ensemble des produits de la filière.<br />

Les caractéristiques principales du secteur sont sa forte atomisation<br />

de l’activité -même si les restructurations se poursuivent<br />

autour de groupes de taille mondiale (l’absorption de Redland<br />

par Lafarge) – et la dépendance de sa localisation géographique<br />

des sources de matières premières mais aussi des grandes<br />

concentrations de population. Pondéreux et de faible<br />

valeur unitaire, les produits de carrière sont, sauf exception, relativement<br />

peu échangés au niveau international. Les exportations<br />

représentent environ 3% du volume de production.<br />

La balance commerciale est toujours déficitaire en valeur depuis<br />

1997. Les points forts excédentaires sont les sables et granulats,<br />

le gypse, la craie, les argiles, le talc ; les pierres de<br />

construction, kaolin et dolomies sont déficitaires.<br />

La transformation des produits de carrière est très diversifiée<br />

selon les matériaux ; activité traditionnelle dans le travail de la<br />

pierre qui mobilise un nombre important de petites entreprises,<br />

activité industrielle à forte technologie dans l’industrie cimentière<br />

qui ne compte plus que 5 entreprises en France.<br />

La balance commerciale connaît toujours une situation déficitaire,<br />

en particulier sur les articles céramiques et sur les carreaux<br />

céramiques, les excédents se portant sur les réfractaires,<br />

ciments, chaux et tuiles.<br />

Les entreprises du secteur sont soumises aux contraintes environnementales<br />

concernant l’accès, l’exploitation, la protection<br />

des sites et leur remise en état.<br />

n En Aquitaine, grands groupes internationaux et<br />

iPME innovantes et réactives coexistent<br />

L’implantation en Aquitaine des industries extractives et des<br />

matériaux de calcaire est directement liée aux ressources géologiques<br />

existantes (les gisements de type alluvionnaire sont<br />

nettement plus étendues en Aquitaine que les gisements de<br />

roches massives : calcaires, éruptives ou métamorphiques).<br />

Elle est principalement assurée par des établissements de<br />

taille petite ou moyenne dépendant de groupes internationaux,<br />

présents dans la région, à proximité des ressources locales<br />

(gisements), soit par implantation directe, soit au travers<br />

1<br />

Source : Union nationale des industries de carrières et matériaux de<br />

construction<br />

de reprises d’établissements régionaux, ou pour garantir des<br />

marchés de débouchés locaux ou régionaux.<br />

C’est le cas de Lafarge dans les produits à base de plâtre en Gironde,<br />

Landes ou Lot-et-Garonne ; Hebel-Siporex, groupe allemand<br />

implanté en Gironde pour développer une nouvelle<br />

technique de béton prêt à l’emploi ou de BDI également dans<br />

les produits en béton en Gironde ; GPS-Imetal pour les produits<br />

tuiliers en Gironde et Landes ; Hermès pour les céramiques en<br />

Dordogne ; Cookson/Premier Refractories dans les produits réfractaires<br />

en Lot-et-Garonne ; César/Damrec sur une unité de<br />

pierres colorantes en Dordogne ; Baltazar et Cotte pour l’exploitation<br />

des chaux en Périgord et Lot-et-Garonne ; Sibelco-Sifraco<br />

pour les sables industriels en Gironde et<br />

Lot-et-Garonne ; Screg ou GSM pour les matériaux routiers essentiellement<br />

en Gironde ; Otep/Préfabos pour les poutrelles<br />

en béton en Pyrénées-Atlantiques et ABM/CGE sur les produits<br />

en béton pour le génie civil dans différentes unités locales.<br />

Par ailleurs, des groupes locaux à capitaux familiaux se sont développés<br />

dans différentes activités du secteur, en optant pour<br />

des stratégies de réactivité ou de niche. C’est le choix qu’ont fait<br />

les Ateliers et Matériaux de la Nive à Bordeaux (Gironde), Tarnos<br />

(Landes) et Lons (Pyrénées-Atlantiques), qui se sont spécialisés<br />

dans la production d’éléments moulés (planchers chemin de<br />

câbles, conduits de fumée..) en béton. Leur activité est désormais<br />

ciblée sur des produits plus techniques tels que les fosses<br />

septiques et les séparateurs de graisses et d’hydrocarbures. L’entreprise<br />

dispose d’une cellule de recherche et développement<br />

très active et a déposé plusieurs brevets, marques et modèles.<br />

Dans un autre domaine, Pierra (dalles et carreaux en pierre reconstituée)<br />

à Villeréal en Lot-et-Garonne, diversifie ses productions<br />

vers une gamme d’articles type “ancien” en parements de<br />

sol. Dans les Pyrénées-Atlantiques, Suzanne à Lons et sa filiale<br />

TCAO à Orriule ont opté pour l’innovation technologique pour<br />

la fabrication et la découpe de marbres et granits pour plaques<br />

funéraires, vases, croix et urnes. Leur diversification dans des<br />

produits en céramique les ont conduites à mettre au point un<br />

nouveau procédé de moulage sous pression pour la fabrication<br />

des vases qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet.<br />

D’autres PME optent pour la valorisation multiproduit de plusieurs<br />

gisements, comme Daniel à Abos, Lescar et Asson dans<br />

les Pyrénées-Atlantiques, qui regroupe des unités d’extraction<br />

alluvionnaire et calcaire, des productions d’agrégats, de tuyaux<br />

et parpaings en béton, valorisant ainsi les productions primaires.<br />

Quelques entreprises ont cherché à diversifier leur offre,<br />

comme Durruty également dans les Pyrénées-Atlantiques à<br />

Cambo-les-Bains, Isturits, Souraïde, Ainhoa et Bustince-Iriberry<br />

qui exploite des gravières et carrières (ophite et calcaire),<br />

prend en charge les scories résiduelles des Aciéries de<br />

l’Atlantique, produit du béton prêt à l’emploi et réalise des<br />

prestations dans le domaine des travaux publics et du terrassement.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 75 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Industries extractives et matériaux de construction<br />

Unité : salarié<br />

Industries extractives Matériaux de construction Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 862 3 174 5 036<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 3,5 4,2<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,3 2,2 3,5<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Industries extractives Matériaux de construction Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 360 540<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 5,3 5,6<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . . 1,8 3,7 5,5<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Industries extractives<br />

Indicateurs de concentration<br />

Matériaux de construction<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

73,6 72,2<br />

67,8 65,3<br />

6,4 7,4 9,2 10,4 10,8 10,1<br />

8,4 8,3<br />

14,8 17,6<br />

9,0 8,8<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

22,7<br />

22,6<br />

Sables et granulats (6,4)<br />

Élem béton pour constr (5,3)<br />

14,9<br />

17,8<br />

11,0<br />

7,8<br />

7,4<br />

4,1<br />

Travail de la pierre (4,3)<br />

Béton prêt à l'emploi (5,3)<br />

Extr pierres pour constr (6,0)<br />

Art céramiq domestiq (2,3)<br />

10,7<br />

6,2<br />

5,2<br />

7,4<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "production de sables et de granulats" représentent 22,7%<br />

de l’ensemble du secteur "industries extractives et matériaux de construction" en Aquitaine et 14,9% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 76 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Industries extractives et matériaux de construction<br />

125<br />

120<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

Matériaux de construction Aquitaine<br />

Industries extractives Aquitaine<br />

Matériaux de construction France<br />

Industries extractives France<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Industries extractives Matériaux de construction<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . 51,16 41,14<br />

France. . . . . . . . . . . . . . 53,45 55,63<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . 11,92 5,19<br />

France. . . . . . . . . . . . . . 12,34 7,51<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . . 8,97 15,65<br />

France. . . . . . . . . . . . . . 16,24 22,99<br />

90<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

85<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Principaux établissements (plus de 20 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Bedaricienne Doras Industries 33 - Croignon Céramique de la Gironde 33 - Bazas<br />

Aquitaine Béton Manufacturé 33 - Langon Stradal 24 - Bergerac<br />

Constructions Thermiques Européennes 47 - Monsempron-Libos Denain-Anzin Minéraux SA 24 - St-Jean-de-Côle<br />

Lafarge Plâtres 33 - St-Loubès Hermès Porcelaine Périgord 24 - Nontron<br />

Salines Cerebos et de Bayonne 64 - Mouguerre Carrières et Travaux de Navarre 64 - Bustince-Iriberry<br />

Carrières de Thiviers 24 - Thiviers Kits Assainissement France 47 - Bon-Encontre<br />

GPS 33 - Gironde-sur-Dropt Garrigou SA 24 - Groléjac<br />

Bonna Sabla SNC<br />

33 - St-Loubès<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Source : Assédic 1999<br />

La position des entreprises <strong>aquitain</strong>es de<br />

ce secteur vis-à-vis des groupes est très<br />

voisine de celle de l’ensemble de l’industrie,<br />

avec ici toutefois une moindre<br />

propension des entreprises régionales à<br />

contrôler les groupes.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

44% pour les industries extractives et de<br />

45% pour le secteur des matériaux de<br />

construction.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement de 22% et 10%. Les<br />

groupes dont la tête est une entreprise <strong>aquitain</strong>e<br />

représentent près de6% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s des industries extractives, dont 2%<br />

travaillant dans une entreprise tête de groupe.<br />

Ils représentent 5% de ceux du secteur des<br />

matériaux de construction, aucun ne travaillant<br />

dans une entreprise tête de groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 77 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />

La France occupe une place de premier plan parmi les nations<br />

transformatrices de plastique : elle se place au second rang<br />

européen grâce aux marchés privilégiés que sont l’automobile,<br />

l’agroalimentaire, l’hygiène-cosmétique, les produits<br />

d’entretien et industriels, et le bâtiment. Sa capacité d’innovation<br />

sans cesse renouvelée lui permet d’imposer les matériaux<br />

plastiques sur de nombreux marchés, soit en substitution à un<br />

matériau existant, soit pour de nouveaux besoins. Ceci, alliéà<br />

une augmentation significative de la productivité, assure au<br />

secteur un rythme de croissance continu, supérieur à celui de<br />

l’ensemble de l’industrie, qui s’est traduit en Aquitaine par<br />

une augmentation de 20% de l’emploi salarié dans le secteur<br />

entre 1994 et 2000.<br />

Cependant, les plasturgistes restent conscients des fragilités<br />

de leur industrie, et notamment de sa dépendance des cours<br />

mondiaux des matières premières, dont l’achat représente 30<br />

à 70% de leur chiffre d’affaires : en cas de hausse, comme ce<br />

fut le cas en 1999-2000 en particulier pour le polystyrène, le<br />

PVC et le polyéthylène, leurs marges s’érodent, la forte pression<br />

qu’ils subissent de la part des grands donneurs d’ordres<br />

de l’automobile et de l’agroalimentaire limitant la possibilité<br />

de répercuter la hausse des matières premières sur le prix de<br />

vente.<br />

Une étude commandée en 1998 par la Drire a mis en lumière<br />

l’état du tissu <strong>aquitain</strong> de ce secteur : à côté de quelques unités<br />

de fabrication appartenant généralement à de grands groupes,<br />

toutes les technologies de mise en œuvre sont présentes<br />

dans les PMI <strong>aquitain</strong>es, mais celles-ci sont en général trop<br />

petites, isolées, et travaillent sur des fragments de marché<br />

pour un peu tous les secteurs. Les donneurs d’ordres, en particulier,<br />

aimeraient pouvoir dégager une où plusieurs PMI capables<br />

d’être “chef de projet” et de participer à un bon niveau<br />

à l’ingénierie de conception, des fonctionnalités, des matériaux…<br />

Il ne s’agit plus désormais de fournir une pièce, mais<br />

une fonction.<br />

Le secteur de la plasturgie est traditionnellement découpé en<br />

5 sous-secteurs qui présentent de fortes disparités.<br />

n Plaques, feuilles, tubes et profilés<br />

La recherche et le développement sont présents dans ce secteur<br />

car ces semi-produits (on désigne ainsi l’ensemble de<br />

cette production, parce qu’une partie importante fera l’objet<br />

d’une nouvelle transformation) doivent répondre à des normes<br />

techniques de plus en plus strictes pour satisfaire les besoins<br />

d’une clientèle très innovante et les directives<br />

européennes en matière de recyclage. Les films multicouches<br />

destinés au contact alimentaire en constituent une des innovations<br />

majeures.<br />

Parmi la dizaine d’établissements de ce sous-secteur en Aquitaine<br />

se dégagent essentiellement l’unité de fabrication landaise<br />

à Dax de la Soplaril (films multicouches) du secteur<br />

chimie Atofina de Total et Semo à Ogeu (Pyrénées-Atlantiques)<br />

devenue le troisième producteur français de films thermorétractables<br />

en polyéthylène utilisés pour la palettisation,<br />

la protection, le boîtage,... dans les secteurs agroalimentaire<br />

et BTP.<br />

n Emballages<br />

La bonne performance de l’activité est due au dynamisme de<br />

l’industrie agroalimentaire qui demeure son premier marché,<br />

d’autant plus que la progression des techniques a permis au<br />

produit plastique de s’imposer face aux autres matériaux dans<br />

de nombreuses applications. La tendance dans ce secteur très<br />

performant est au regroupement face à la concentration des<br />

clients afin d’acquérir le potentiel technique et financier nécessaire.<br />

En effet, l’innovation y est particulièrement vive (notamment<br />

pour les articles de bouchage, emballages pour<br />

cosmétiques ou dans les produits alimentaires…) et les marchés<br />

de dimension mondiale. Parallèlement, les avancées en<br />

matière de récupération et de recyclage ont été considérables<br />

depuis une dizaine d’années.<br />

Quatre ou cinq établissements se dégagent parmi la vingtaine<br />

qui constituent ce sous-secteur en Aquitaine, en particulier<br />

les unités de fabrication, dans les Landes, de Autobar Packaging<br />

France (alimentaire) à Soustons, et dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />

de Plastitube (tous tubes souples) à<br />

Bayonne, de Braun Medical (poches médicales de recueil) à<br />

Ciboure.<br />

n Éléments pour le bâtiment<br />

Cette industrie ne cesse de se développer. La progression du<br />

matériau plastique, en particulier de la menuiserie PVC, provoque<br />

une expansion dans le marché du bâtiment ainsi que<br />

de nombreuses créations d’établissements depuis 15 ans, rendant<br />

ce secteur créateur d’emplois. Sa croissance devrait se<br />

poursuivre sur des créneaux tels que les éléments architecturaux<br />

: en effet, l’architecture actuelle prend de plus en plus en<br />

compte les avantages des plastiques et composites (légèreté,<br />

acoustique, esthétique, entretien, mise en œuvre…).<br />

L’essentiel de la vingtaine d’établissements de ce sous-secteur<br />

en Aquitaine est positionné sur la menuiserie PVC et les parties<br />

traditionnelles du bâtiment : on peut citer en particulier<br />

Sotrap Gregorex (menuiseries) à Montpon-Ménestérol en<br />

Dordogne.<br />

n Produits de consommation divers<br />

C’est un secteur hétérogène qui regroupe des marchés tels<br />

que les articles scolaires et de bureaux ainsi que de la vaisselle<br />

et des articles de ménage. La concurrence est vive de la part<br />

des producteurs européens et originaires des pays à faible<br />

coût de main-d’œuvre, ce qui n’empêche cependant pas<br />

quelques établissements de voir le tonnage de leurs produits<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 78 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />

progresser (dans les articles scolaires et de loisir, notamment).<br />

Certaines niches de produits (accessoires pour cosmétiques,<br />

articles de puériculture) dégagent une valeur ajoutée importante,<br />

ce qui favorise la progression de l’activité. C’est l’adéquation<br />

avec les nouveaux modes de vie, culinaires en<br />

particulier, qui guide les établissements dans leurs programmes<br />

d’innovation.<br />

Parmi la vingtaine d’établissements relevant de ce domaine<br />

en Aquitaine, on peut mettre en exergue, en Dordogne, la<br />

Selp Vieira (cartes de crédit, télécartes,…) à Mareuil et DSD<br />

(maroquinerie,…) à Lamonzie-St-Martin.<br />

n Pièces techniques<br />

Taux d’investissement, recrutement des effectifs et niveau de<br />

l’activité sont élevés dans ce secteur. C’est la construction automobile<br />

qui le pilote, suivie par l’électroménager et les industries<br />

électriques et électroniques. Les grands et moyens<br />

établissements y sont en relation directe avec les donneurs<br />

d’ordres nationaux et étrangers : ce partenariat implique des<br />

exportations conséquentes voire des opérations de délocalisation<br />

pour des raisons de livraison en “juste à temps”. Dans<br />

un contexte de forte concurrence internationale, les leaders<br />

eux-mêmes doivent se restructurer, étant de plus en plus confrontés<br />

à une demande importante de pièces complexes et de<br />

modules prêts àêtre montés. Les marges des établissements<br />

souffrent d’être prises entre la pression exercée sur les prix par<br />

les constructeurs et l’augmentation du prix des matières premières,<br />

mais la bonne santé du secteur automobile et de ses<br />

autres débouchés garantit, pour l’instant, le dynamisme du<br />

secteur, à l’exemple de Socat, à Terrasson-Lavilledieu en Dordogne,<br />

spécialisée dans la fabrication de pièces en caoutchoucs<br />

spéciaux et élastomères.<br />

Le marché de l’automobile n’est que faiblement présent en<br />

Aquitaine : la cinquantaine d’établissements de ce secteur, de<br />

taille pour la plupart nettement inférieure à 50 personnes, travaillent<br />

pour un peu tous les secteurs clients. Parmi ceux-ci on<br />

peut citer l’aéronautique, le naval et nautique, les chaussures,<br />

le textile, le bâtiment, les machines spéciales… L’activité<br />

composites y est souvent présente. On peut citer, en raison de<br />

la spécificité de son créneau et en raison de son développement,<br />

<strong>Epsilon</strong> Composites (composites carbone) à Gaillan-en-Médoc<br />

en Gironde.<br />

par celle-ci puis par le Gipso et le Conseil régional et<br />

formalisée par la signature d’un Contrat de Progrès Plasturgie<br />

Aquitaine en février 2001 ; une réflexion sur la création d’un<br />

centre de compétences <strong>aquitain</strong> de la profession est en cours.<br />

Parallèlement au travail ci-dessus, une réflexion d’industriels<br />

des Pays de l’Adour sur la transversalité de l’emballage a permis<br />

de démarrer une action réunissant des PMI de l’emballage.<br />

Un Contrat de progrès pour la plasturgie <strong>aquitain</strong>e<br />

Passé dans le cadre du Contrat de Plan 2000/2006, ce contrat cadre est<br />

à la fois un aboutissement d’une démarche d’animation et de sensibilisation<br />

menée depuis quelques années par les pouvoirs publics auprès<br />

des industriels transformateurs de plastiques de la région Aquitaine, et<br />

un point de départ pour une évolution et une dynamisation collective<br />

de la profession dans la région.<br />

Dans ce contrat les signataires (l’État, la Région, MTA et le Gipso) ont<br />

décidé de s’accorder sur les objectifs et les priorités de la filière plasturgie<br />

sur la durée du Contrat de Plan.<br />

<strong>Epsilon</strong> Composites<br />

Créée en 1987 sur le créneau de pièces techniques (tubes et profilés) fabriquées<br />

par pultrusion de fibres de carbone, <strong>Epsilon</strong> Composites a réalisé<br />

4,7 M€ de CA en 2000, dont 70% à l’export, avec 45 salariés.<br />

Elle fournit des profilés standards ou spécifiques pour des secteurs aussi<br />

variés que le textile, le BTP, l’aéronautique, les sports et loisirs,… pour<br />

des industriels d’Europe mais aussi des USA, de Taiwan, du Japon,…<br />

Son PDG, qui est aussi son créateur, prévoit une multiplication par 5 de<br />

son CA et par 3 de son effectif dans les 5 ans.<br />

n Les actions en cours<br />

Depuis 1994, la Drire, convaincue de l’intérêt de ce secteur et<br />

de son intérêt pour l’Aquitaine, a initié une action visant à<br />

mettre en contact ses acteurs et à faire émerger une dynamique<br />

collective : d’abord orientée vers les moulistes, elle<br />

s’est poursuivie ensuite vers les transformateurs.<br />

Cette action, marquée notamment par la création de l’Association<br />

des Moulistes et Transformateurs (MTA), a été relayée<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 79 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />

Unité : salarié<br />

Caoutchouc Transformation des matières plastiques Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 629 4 222 4 851<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,9 2,8 2,2<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,4 3,0 3,4<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Caoutchouc Transformation des matières plastiques Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 156 177<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,2 3,5 3,4<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 0,2 1,6 1,8<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Caoutchouc<br />

Transformation<br />

des matières plastiques<br />

Indicateurs de concentration<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

74,4<br />

66,0<br />

72,7<br />

67,4<br />

20,4<br />

7,2 7,1 10,2 8,2 6,5<br />

6,3 8,2<br />

14,1 16,6<br />

6,9 7,8<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

25,3<br />

20,7<br />

18,0<br />

16,5<br />

12,6<br />

6,6<br />

Emballages mat plastiq (3,4)<br />

Pièce techniq m plastiq (2,8)<br />

Plaq feuil tub mat plast (2,4)<br />

Él. mat plastiq p constr(2,2)<br />

Autres art. caoutchouc (1,7)<br />

Art divers mat plastiq (0,9)<br />

16,2<br />

25,4<br />

9,2<br />

8,5<br />

14,3<br />

8,7<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication d'emballages en matières plastiques" représentent 25,3%<br />

de l’ensemble du secteur "caoutchouc et transformation des matières plastiques" en Aquitaine et 16,2% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 80 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

130<br />

Matières plastiques Aquitaine<br />

125<br />

Caoutchouc Aquitaine<br />

Matières plastiques France<br />

120<br />

Caoutchouc France<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Caoutchouc<br />

Transformation des<br />

matières plastiques<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 33,44 39,82<br />

France . . . . . . . . . . . . 43,01 43,14<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 2,55 5,71<br />

France . . . . . . . . . . . . 4,26 6,64<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . . . 21,93 19,47<br />

France . . . . . . . . . . . . 46,11 24,39<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 50 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Polyrey 24 - Baneuil Technoflex 64 - Bidart<br />

Socat (soc outillage caoutchouc applic techniq) 24 - Terrasson-Lavilledieu Selp Vieira 24 - Mareuil<br />

Autobar Packaging France 40 - Soustons Ets F. Neveux 47 - Boé<br />

Ets Sklop 64 - Bidos Société des Fermetures de Montpon 24 - Montpon-Ménestérol<br />

Autobar Packaging France 40 - Mont-de-Marsan Emac 64 - Viodos-Abense-de-Bas<br />

Plastitube SA 64 - Bayonne Imepsa 24 - St-Astier<br />

Sotrap (société de transformation plastiques) 24 - St-Martial-d’Artenset Société des Plastiques Brenez 33 - Cestas<br />

Soplaril<br />

40 - Dax<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Source : Assédic 1999<br />

La dépendance vis-à-vis des groupes est<br />

assez sensible dans ce secteur. Elle l’est<br />

encore davantage vis-à-vis des groupes<br />

étrangers.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes des<br />

secteurs caoutchouc et transformation des<br />

matières plastiques sont de 49% chacun.<br />

Le taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

est de 0% pour le caoutchouc et 33%<br />

pour les matières plastiques. Les groupes<br />

dont la tête est une entreprise <strong>aquitain</strong>e représentent<br />

9% des salariés <strong>aquitain</strong>s du<br />

secteur du caoutchouc, tous travaillant<br />

dans une entreprise tête de groupe. Ils représentent<br />

seulement 2% de ceux du secteur<br />

des matières plastiques, aucun ne<br />

travaillant dans une entreprise tête de<br />

groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 81 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Papier-carton et articles en papier-carton<br />

n Un marché mondial<br />

L’industrie papetière et cartonnière française occupe la huitième<br />

position mondiale, avec 5% du marché. Elle est confrontée<br />

à un environnement international où la concurrence<br />

est extrêmement vive. Ses principaux concurrents sont les<br />

États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la Finlande, la Suède et<br />

l’Italie. L’ouverture des marchés s’est traduite au cours des<br />

dernières années par le resserrement de la fourchette des prix<br />

des principaux produits en Europe et l’augmentation des<br />

échanges de matières premières. Selon la Copacel (Confédération<br />

française de l’industrie des papiers, cartons et celluloses),<br />

38 millions de tonnes de pâte à papier font l’objet de<br />

transactions marchandes dans le monde. Les prix seront donc<br />

au centre de l’évolution du secteur pendant les prochaines<br />

années.<br />

Ils suivent un mouvement cyclique : alors que la demande<br />

fluctue en fonction de la croissance économique globale mais<br />

suit en moyenne une tendance à la progression, la production<br />

de la pâte demande de gros investissements qui sont généralement<br />

amortis au bout de 15 ans. C’est ainsi que le secteur a dû<br />

faire face à une dure crise entre 1996 et 1999, et connaît depuis<br />

une période d’embellie provoquée par la reprise de la<br />

croissance en Europe et en Asie. Il a été confrontéàune légère<br />

pénurie d’offre provoquant une envolée des prix - qui a<br />

concerné tant la pâte à papier que le papier recyclé ou le papier<br />

couché - ainsi qu’une nouvelle vague de concentrations.<br />

En Aquitaine, la production est concentrée en Gironde, en<br />

Dordogne et dans les Landes, c’est-à-dire à proximité des<br />

massifs forestiers et des grands axes routiers et maritimes. L’attractivité<br />

de la région pour ce genre d’industries décroît peu à<br />

peu à mesure qu’augmentent l’importance de la proximité<br />

des débouchés et celle des conditions optimales de traitement<br />

de l’eau et des déchets pour la localisation des unités de production.<br />

n L’industrie <strong>aquitain</strong>e sous contrôle étranger<br />

Largement engagé depuis une dizaine d’années, le retrait des<br />

établissements français (St Gobain à Facture (Gironde), Tartas<br />

(Landes) et Condat (Dordogne), Sapso à Orthez (Pyrénées-Atlantiques)<br />

et à Bernos-Beaulac (Gironde), Abzac à<br />

Abzac et Soustre à St-Seurin en Gironde, au profit des grands<br />

groupes étrangers (Jeferson Smurfit, Cascades Tembec, Arjo<br />

Wiggins, Corenso, Saica, Ahlstrom, CVC Partners Lecta,<br />

Grief,…) a concerné très largement le secteur du papier et du<br />

carton en Aquitaine, à l’exception des unités du groupe Gascogne<br />

à Mimizan dans les Landes, qui se distinguent également<br />

par l’intégration verticale de leur production.<br />

n Les projets et les perspectives d’investissement en<br />

iAquitaine<br />

La période actuelle est propice aux projets. Pour ces gros investissements,<br />

l’Aquitaine est en concurrence avec le Pays<br />

basque espagnol. On peut citer à cet égard le projet de papier<br />

journal Transpapel au Pays basque espagnol et l’étude de<br />

l’opportunité d’une unité de papier d’écriture destinée aux<br />

marchés du sud-ouest français et du nord-ouest espagnol.<br />

Les établissements français et <strong>aquitain</strong>s restent relativement à<br />

l’écart de ce mouvement, la plupart étant passés sous contrôle<br />

étranger il y a plusieurs années - la seule acquisition récente<br />

en Aquitaine concerne les Papeteries de Condat en Dordogne,<br />

rachetées à Smurfit par le fonds de pension américain<br />

CVC Partners. A ce jour 61% de la production nationale de<br />

papier et de carton sont réalisés par des filiales de groupes<br />

étrangers ainsi que presque toute la production de papier<br />

journal et de papier magazine.<br />

n Optimiser la production sous contraintes<br />

La décennie 1990 a été marquée par l’importance des investissements<br />

consentis en matière de protection de l’environnement<br />

: les enjeux concernent principalement la pollution de<br />

l’air, les rejets aqueux, les déchets de production et la<br />

consommation en eau, l’optimisation de la consommation<br />

énergétique. La production d’une tonne de papier nécessitait<br />

30 m 3 d’eau à l’heure il y a dix ans contre 9 m 3 aujourd’hui.<br />

Les établissements de la région ont largement investi dans ce<br />

domaine ou prévoient de le faire : odeurs à Facture, cogénération<br />

à Condat, station d’épuration biologique à Bègles ou<br />

épandage en sous-bois d’une partie des effluents à Mimizan.<br />

Dans le secteur des emballages, la société Smurfit fait partie<br />

des leaders du marché et contribue au développement des<br />

sacs blancs ou kraft. Dans le secteur des transformateurs, le<br />

groupe espagnol Saica (ex Sapso)à Orthez (Pyrénées-Atlantiques)<br />

et à Bernos-Beaulac (Gironde) développe son usine aragonaise<br />

de Saragosse et étudie depuis plusieurs années des<br />

implantations en France. En Gironde, à Facture, Smurfit prévoit<br />

de doubler sa capacité de réutilisation de vieux papiers.<br />

En Dordogne, à Condat, un investissement d’un montant supérieur<br />

à 150 M€ est en cours de réalisation pour augmenter<br />

la capacité de production de papiers couchés.<br />

La question du recyclage devient fondamentale pour le secteur.<br />

On ne produit en France que 40 à 50% de papier recyclé<br />

(contre 60% en Allemagne et en Italie). L’Aquitaine pourrait<br />

profiter de cette opportunité et organiser la création d’une filière<br />

complète de recyclage, fondée sur une organisation performante<br />

de la collecte et de la valorisation des déchets. Un<br />

exemple de production d’articles en papier et en carton à partir<br />

de papiers recyclés est donné par Hexaform-Papeteries du<br />

Ciron à St-Michel-de-Castelnau en Gironde.<br />

n La maintenance : la clé de la performance<br />

L’entretien et la maintenance constituent un enjeu de première<br />

importance dans le secteur. En effet, l’ampleur des immobilisations<br />

transforme la moindre indisponibilité de l’outil<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 82 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Papier-carton et articles en papier-carton<br />

de production en catastrophe financière. C’est pourquoi les<br />

industriels de la région se sont regroupés avec leurs prestataires<br />

de maintenance au sein de GIE pour optimiser les conditions<br />

techniques de leurs interventions, tels le GIE Qualité et<br />

Entreprise à Terrasson-Lavilledieu en Dordogne.<br />

La fiabilité et la productivité des machines sont également des<br />

éléments clés de performance, qui sont à l’origine du succès<br />

du groupe finlandais Valmet, dont le siège pour l’Europe du<br />

Sud se trouve au Haillan (Gironde), et du développement du<br />

marché de la reconstruction des machines. Valmet a notamment<br />

mis en place à Bordeaux un dispositif de suivi des performances<br />

de ses machines et de maintenance à distance.<br />

n Les articles en papier et carton, un secteur dynamique<br />

Bien que dépendant moins de l’industrie papetière de base<br />

que de la proximité de débouchés, un certain nombre de petits<br />

ou moyens établissements se sont développés dans le domaine<br />

des emballages carton imprimés, associés ou non à des<br />

activitésd’impression sur papier, telles que les sociétés Embadac<br />

à Morlaàs et Cartonnages LarréàBayonne dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />

Speed Cartonnages à Eysines en Gironde et<br />

Incarta à Bon-Encontre en Lot-et-Garonne. Ces établissements<br />

sont principalement tournés vers des débouchés dans<br />

l’agroalimentaire, la parfumerie cosmétique ou la pharmacie.<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 83 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Papier-carton et articles en papier-carton<br />

Unité : salarié<br />

Papier-carton Articles en papier-carton Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 105 1 686 4 791<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,1 2,6 5,2<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2 1,2 3,4<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Papier-carton Articles en papier-carton Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 49 71<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,3 3,2 3,9<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . . . 0,2 0,5 0,7<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Papier-carton<br />

Indicateurs de concentration<br />

Articles en papier-carton<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

63,166,0<br />

68,6 67,7<br />

6,1 7,3<br />

24,0<br />

19,6<br />

6,8 7,1<br />

7,5 7,6<br />

15,0 15,3<br />

8,9 9,3<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

64,7<br />

Papier et carton (11,6)<br />

28,7<br />

12,6<br />

8,5<br />

7,0<br />

5,7<br />

0,7<br />

Cartonnages (3,5)<br />

Carton ondulé (2,4)<br />

Autres art papier, carton (3,6)<br />

Emballages en papier (6,6)<br />

Art. papier usage sanit (0,4)<br />

18,6<br />

18,8<br />

10,2<br />

4,4<br />

8,4<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de papier et de carton" représentent 64,7%<br />

de l’ensemble du secteur "papier-carton et articles en papier-carton" en Aquitaine et 28,7% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 84 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Papier-carton et articles en papier-carton<br />

120<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

125<br />

Articles en papier-carton Aquitaine<br />

Articles en papier-carton France<br />

Papier-carton France<br />

Papier-carton Aquitaine<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Papier-carton Articles en papier-carton<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine. . . . . . . . . . . 88,71 38,91<br />

France . . . . . . . . . . . . . 74,20 43,13<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine. . . . . . . . . . . 12,07 6,76<br />

France . . . . . . . . . . . . . 10,40 6,34<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine. . . . . . . . . . . 175,85 15,80<br />

France . . . . . . . . . . . . . 114,65 21,53<br />

85<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

80<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

Principaux établissements (plus de 50 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Condat 24 - Le Lardin-St-Lazare Sapso Emballages Ondulés 33 - Bernos-Beaulac<br />

Papeteries de Gascogne 40 - Mimizan Gascogne Emballage 40 - Mimizan<br />

Smurfit - Cellulose du Pin 33 - Biganos A et R Carton CDF 33 - Talence<br />

Tembec Tartas SA 40 - Tartas Smurfit Lembacel 33 - St-Jean-d'Illac<br />

Sopal 40 - Dax Abzac France 33 - Abzac<br />

Smurfit - Socar 33 - St-Seurin-sur-l'Isle Papeteries de Bègles 33 - Bègles<br />

Ahlstrom Packaging 24 - Lalinde Corenso France 24 - Moulin-Neuf<br />

Emballages d'Aquitaine<br />

64 - Morlaàs<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Activité très massivement contrôlée par<br />

les groupes, le papier-carton se caractérise<br />

aussi par la place importante des groupes<br />

étrangers, mais également <strong>aquitain</strong>s<br />

dans l’emploi du secteur.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />

84% dans la fabrication de pâte à papier,<br />

de papier et de carton et de 74% dans celle<br />

d’articles en papier ou en carton.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement de 26% et 50%.<br />

Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent 35% des salariés<br />

<strong>aquitain</strong>s dans le premier cas, et 16% dans<br />

le second cas, dont respectivement 9% et<br />

0% travaillant dans une entreprise tête de<br />

groupe.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 85 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Énergie<br />

n L’énergie, secteur moteur du développement<br />

industriel de l’Aquitaine<br />

L’importance de la production d’énergie en Aquitaine (88%<br />

de la production nationale de gaz, 55% de la production de<br />

pétrole brut, 7% de la production d’électricité thermique en<br />

1997) est liée à l’exploitation du gisement de gaz naturel de<br />

Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques, principale exploitation<br />

d’hydrocarbures en France, avec presque 1,9 milliard de mètres<br />

cubes de gaz en 2000 et à la production d’électricité de<br />

20,4 TWh en 2000 par le CNPE du Blayais en Gironde. Au<br />

cours de ces dernières années, le secteur a été caractérisé par<br />

la forte réduction de ses effectifs salariésetl’arrêtd’unitésde<br />

production et de transformation : mines de lignite d’Arjuzanx<br />

dans les Landes, raffineries de la presqu’île d’Ambès enGironde.<br />

L’exploitation du gisement gazier de Lacq devrait être<br />

interrompue vers 2010 et l’arrêt du CNPE du Blayais peut être<br />

envisagé pour 2015-2020. Malgré l’importance de ces mutations,<br />

en 1997, la région produisait plus d’énergie (10,2 Mtep)<br />

qu’elle n’en consommait (9,3 Mtep).<br />

L’originalité historique du paysage énergétique de la région a<br />

fortement marqué son tissu économique, en favorisant l’implantation<br />

d’unités industrielles fortement consommatrices<br />

d’énergie à proximité des sites de production. Il s’agit, autour<br />

du gisement de Lacq, des plates-formes industrielles de Pardies<br />

(Acetex et Hydro Agri, Air Liquide), de Mont (Atofina) et<br />

de Mourenx (Sobegi) et des installations de la presqu’île<br />

d’Ambès (Sogico-Michelin, Cereol, Sanofi, Cofrablack, Eka<br />

Chimie, Hydro Agri). A la fin des années 1990, la disponibilité<br />

d’énergie électrique dans des conditions attractives a également<br />

été un facteur déterminant pour l’implantation sur le<br />

port de Bayonne des Aciéries de l’Atlantique.<br />

“clients éligibles” (cf. liste) en seront les premiers bénéficiaires.<br />

Selon EDF, le réseau électrique actuel de transport devrait<br />

permettre de faire face aux besoins sans modification fondamentale<br />

de son architecture à moyen terme. Le schéma directeur<br />

du réseau électrique régional prévoit cependant des<br />

investissements de capacité pour la desserte des agglomérations<br />

bayonnaise et bordelaise et de qualité de service dans<br />

les Landes, le Médoc et le nord de la Dordogne.<br />

n Le gaz naturel, un atout pour la région<br />

L’environnement gazier de l’Aquitaine est atypique et représente<br />

indéniablement un atout de son développement industriel<br />

à moyen terme. Le gisement de Lacq a permis<br />

historiquement aux industriels consommateurs de disposer<br />

d’énergie à des prix modérés. Dans le cadre de la dérégulation<br />

du marché du gaz, le grand Sud-Ouest dispose d’atouts<br />

considérables :<br />

-l’importance des capacités de stockage existantes à Izaute<br />

(Gers) et à Lussagnet (Landes) et potentielles aux Landes de<br />

Siougos et à Pécorade dans les Landes également ;<br />

-leréseau de transport et de distribution Gaz du Sud-Ouest,<br />

filiale du groupe Total Fina Elf (70%) et Gaz de France (30%) ;<br />

- la position géographique de la région, au croisement de trois<br />

artères gazières importantes (en provenance du nord et du terminal<br />

de Montoire, de l’est et du terminal de Fos et de<br />

l’Espagne) ;<br />

- le nombre des consommateurs éligibles du grand Sud-Ouest<br />

(17 à l’horizon 2003 pour un total de 1 000 Mm 3 par an) ;<br />

-l’importance de la consommation urbaine (Gaz de Bordeaux<br />

distribue 500 Mm 3 par an).<br />

La libéralisation en cours des marchés del’électricité et du<br />

gaz et l’arrêt prévu des deux principales installations de production<br />

énergétique de la région vont modifier profondément<br />

le paysage énergétique <strong>aquitain</strong> dont l’importance pour le développement<br />

de l’emploi industriel est considérable.<br />

n L’électricité, principale source d’énergie de la<br />

région<br />

Selon une étude réalisée par Enerdata et l’Ademe à la demande<br />

de la MIIAT (Mission Interministérielle et Interrégionale<br />

d’Aménagement du Territoire), en 1997, l’électricité<br />

représentait 39% de la consommation énergétique totale en<br />

Aquitaine et 43% de la consommation énergétique industrielle.<br />

Suivant les hypothèses retenues, la demande électrique<br />

à l’horizon 2010 devrait être de 44 à 53% supérieure à<br />

celle de 1992.<br />

L’Aquitaine devrait donc représenter des opportunités d’investissement<br />

productif dans le cadre de la dérégulation du<br />

marché de l’électricité, qu’il s’agisse d’énergies nouvelles et<br />

renouvelables, de turbines à gaz ou de cogénération. Les<br />

En 1996, le gaz représentait 16% de la consommation énergétique<br />

de la région. Son utilisation a fortement crû durant les<br />

années 1990, après une phase de relative stabilité entre 1970<br />

et 1990. Cette tendance devrait se confirmer avec le renforcement<br />

des contraintes environnementales concernant les gaz<br />

polluants et les gaz à effet de serre, la dérégulation du marché<br />

et l’ouverture du marché de l’électricitéàdes producteurs indépendants.<br />

A court terme, le renforcement des infrastructures de transport<br />

de gaz naturel existantes est nécessaire. A moyen terme, l’originalité<br />

du contexte du grand Sud-Ouest (notamment sa géologie<br />

favorable aux stockages souterrains de grandes<br />

capacités) ouvre des perspectives de diversification des sources<br />

d’approvisionnement et de développement du réseau qui<br />

pourraient constituer un facteur d’attractivité de l’Aquitaine<br />

pour des installations industrielles fortement consommatrices<br />

d’énergie. En effet, le coût du transport représentant une part<br />

importante du prix de vente du gaz naturel (4 à 5% pour un<br />

transport de 200 km contre 9 à 12% pour un transport de<br />

500 km), la desserte de la région par des terminaux méthaniers<br />

à Bilbao et/ou au Verdon constituerait un avantage<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 86 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Énergie<br />

concurrentiel important pour les consommateurs de la région.<br />

n L’importance du potentiel d’énergies nouvelles et<br />

irenouvelables<br />

Le bois énergie est largement utilisé en Aquitaine. Avec<br />

520 ktep par an, il représente 98% de la production d’énergies<br />

nouvelles et renouvelables (hors hydraulique) de la région,<br />

en 1997. Il est particulièrement utilisé dans les Landes<br />

où les grosses unités de transformation du pin maritime (usines<br />

de pâtes, de papier, de panneaux) sont bien équipées pour<br />

la valorisation énergétique de leurs déchets. Un important potentiel<br />

subsiste cependant : l’Ademe (Agence de l’environnement<br />

et de la maîtrise de l’énergie) estime à 32 000 tonnes le<br />

volume des déchets de bois non valorisésetà 40 le nombre de<br />

chaufferies à bois potentiellement réalisables. La valorisation<br />

des déchets (principalement les déchets biologiques mais<br />

aussi les liqueurs noires et les déchets urbains) représente également<br />

un gisement de 800 ktep.<br />

Le développement de ces filières pourrait conduire à des créations<br />

d’emplois importantes dans les petites installations réparties<br />

sur l’ensemble du territoire. Il induirait en outre de<br />

l’activité, principalement dans le bâtiment et les travaux publics,<br />

pour la réalisation des infrastructures nécessaires. Il est<br />

cependant largement dépendant des conditions économiques<br />

et donc des incitations publiques, mais aussi des conditions<br />

d’exploitation du massif forestier.<br />

Liste des consommateurs électriques <strong>aquitain</strong>s s’étant déclarés éligibles au titre de l’article 1 du<br />

décret du 29 mai 2000 à la date du 30 mars 2001.<br />

Raison sociale Département Commune<br />

3A Pyrénées-Atlantiques Lons<br />

Acetex Chimie Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />

Aciéries de l’Atlantique Pyrénées-Atlantiques Boucau<br />

Ahlstrom Sibille Dordogne Lalinde<br />

Autobar Packaging France Landes Mont-de-Marsan<br />

Autobar Packaging France Landes Soustons<br />

Bergerac NC Dordogne Bergerac<br />

BSN Glasspack Vayres Gironde Vayres<br />

CEA Gironde Le Barp<br />

Ceca Landes Parentis-en-Born<br />

Cereol Trituration Gironde Bassens<br />

CHU de Bordeaux Gironde Bordeaux<br />

CHU de Bordeaux (Haut-Lévêque) Gironde Pessac<br />

Condat Dordogne Le Lardin-St-Lazare<br />

Corenso France Dordogne Moulin-Neuf<br />

EADS Launch Vehicles Gironde St-Médard-en-Jalles<br />

Egger-Rol Landes Rion-des-Landes<br />

Eka Chimie Gironde Ambès<br />

Elf Aquitaine Exploration Production Pyrénées-Atlantiques Lacq<br />

Elf Exploration Production Pyrénées-Atlantiques Pau<br />

Epcos SAS Gironde Lormont<br />

Fabriques d’Oxygène du Sud-Ouest Réunies Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />

Fonderies et Ateliers du Bélier Gironde Vérac<br />

Ford Aquitaine Industries Gironde Blanquefort<br />

Getrag Ford Transmission GMBH Gironde Blanquefort<br />

Hydro Agri Ambès Gironde Ambès<br />

Hydro Agri France Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />

Isoroy Lot-et-Garonne Casteljaloux<br />

Lafarge Plâtres Gironde Bègles<br />

Les Dérivés Résiniques et Terpéniques Landes Dax<br />

Lindt & Sprungli Pyrénées-Atlantiques Oloron-Ste-Marie<br />

Lu Gironde Cestas<br />

Messier Dowty Pyrénées-Atlantiques Oloron-Ste-Marie<br />

Ministère de la Défense (Centre d’Essais des Landes) Landes Biscarrosse<br />

Papeteries des Gaves Pyrénées-Atlantiques Orthez<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 87 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Énergie<br />

Liste des consommateurs électriques <strong>aquitain</strong>s s’étant déclarés éligibles au titre de l’article 1 du<br />

décret du 29 mai 2000 à la date du 30 mars 2001 (suite).<br />

Raison sociale Département Commune<br />

Papeteries de Gascogne Landes Mimizan<br />

Parquets Marty Lot-et-Garonne Cuzorn<br />

Polyrey Dordogne Lalinde<br />

Ruwel Bayonne Pyrénées-Atlantiques Bayonne<br />

Sadefa Industries Lot-et-Garonne Fumel<br />

Safam Pyrénées-Atlantiques Bayonne<br />

Saft Gironde Bordeaux<br />

Sanofi Winthrop Industrie Gironde Ambarès<br />

Smurfit – Cellulose du Pin Gironde Biganos<br />

Smurfit – Rol Pin Landes Labouheyre<br />

Snecma Moteurs Gironde Le Haillan<br />

SNPE Propulsion Gironde St-Médard-en-Jalles<br />

Soferti Gironde Bordeaux<br />

Soficar Pyrénées-Atlantiques Abidos<br />

Sogif – Air Liquide Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />

Sogif – Air Liquide Landes Tarnos<br />

Sony France Landes Pontonx-sur-l’Adour<br />

Sud-Ouest Légumes (SOL) Landes Bordères-et-Lamensans<br />

Tembec Tartas Landes Tartas<br />

Turboméca Pyrénées-Atlantiques Bordes<br />

Upsa Lot-et-Garonne Le Passage<br />

Willamette Europe Landes Morcenx<br />

Willamette Europe Darbo Landes Linxe<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 88 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Énergie<br />

Unité : salarié<br />

Extraction d'hydrocarbures Électricité, gaz, eau Ensemble<br />

Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 688 2 699 4 387<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,3 6,3 6,3<br />

Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2 1,9 3,1<br />

Source : Assédic au 31-12-1999<br />

Unité : établissement<br />

Extraction d'hydrocarbures Électricité, gaz, eau Ensemble<br />

Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 129 147<br />

Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,1 4,9 5,2<br />

Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 0,2 1,3 1,5<br />

Source : Sirene au 31-12-1999<br />

Extraction d’hydrocarbures<br />

Indicateurs de concentration<br />

Électricité, gaz, eau<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

90<br />

Emploi salarié (%)<br />

75<br />

75<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

Aquitaine<br />

France<br />

60<br />

45<br />

30<br />

15<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

0<br />

0<br />

1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />

15<br />

15<br />

30<br />

30<br />

45<br />

45<br />

60<br />

60<br />

75<br />

75<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

90<br />

Établissements (%)<br />

Niveau de qualification<br />

(% des salariés de l’activité)<br />

Source : Assédic 1999<br />

10,012,7<br />

50,9<br />

39,1<br />

13,5<br />

9,6<br />

38,6<br />

25,6<br />

15,5<br />

10,3<br />

49,150,9<br />

14,4 12,3<br />

26,2<br />

21,4<br />

Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />

Professions<br />

intermédiaires<br />

Employés<br />

Ouvriers<br />

Source : DADS 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />

39,3<br />

Captage, trait, distr eau (5,8)<br />

42,2<br />

35,3<br />

Extract hydrocarbures (33,6)<br />

6,6<br />

16,3<br />

Prod. et distrib. chaleur (6,2)<br />

16,5<br />

4,5<br />

Prod, dist combu gaz.(18,2)<br />

1,6<br />

* Non compris les salariés<br />

d'Électricité de France<br />

1,6<br />

1,4<br />

Raffinage de pétrole (0,6)<br />

Prod. et distrib. électric*(7,4)<br />

1,2<br />

15,2<br />

Note de lecture : Les salariés de l'activité "captage, traitement et distribution d'eau" représentent 39,3%<br />

de l’ensemble du secteur "énergie" en Aquitaine et 42,2% en France.<br />

Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />

Source : Assédic 1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 89 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Énergie<br />

115<br />

110<br />

105<br />

100<br />

95<br />

90<br />

85<br />

80<br />

75<br />

Évolution de l’emploi salarié<br />

Indice (base 100 en 1994)<br />

120<br />

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Source : Assédic 1999<br />

123,3<br />

Électricité, gaz, eau France<br />

Électricité, gaz, eau Aquitaine<br />

Extraction hydrocarbures France<br />

Extraction hydrocarbures Aquitaine<br />

1998 : 39,0<br />

1999 : 38,4<br />

2000 : 35,9<br />

74,1<br />

Éléments d'analyse économique<br />

Extraction d'hydrocarbures Électricité, gaz, eau<br />

Valeur ajoutée par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . 67,96 110,50<br />

France . . . . . . . . . . 68,02 115,53<br />

Investissement par salarié<br />

Aquitaine . . . . . . . . 11,28 37,23<br />

France . . . . . . . . . . 29,19 34,77<br />

Taux d’exportation<br />

Aquitaine . . . . . . . . 57,98 14,07<br />

France . . . . . . . . . . 87,68 16,49<br />

Source : EAE région 1995<br />

Unité : millier d'euros<br />

Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />

Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />

Elf Aquitaine Exploration Production 64 - Lacq Électricité de France 47 - Agen<br />

Électricité de France 33 - Mérignac Sem Loc Électricité et Services Gironde 33 - Bordeaux<br />

Électricité de France 33 - Braud-et-St-Louis Elyo Midi Océan 33 - Lormont<br />

Électricité de France 64 - Bayonne Dalkia 33 - Bruges<br />

Électricité de France 33 - Le Bouscat Suez Lyonnaise des Eaux 64 - Biarritz<br />

Électricité de France 64 - Billère Société d'Aménagement Urbain et Rural 64 - Lons<br />

Électricité de France 24 - Périgueux Suez Lyonnaise des Eaux 33 - Bordeaux<br />

Société du Gaz de Bordeaux<br />

33 - Bordeaux<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

Localisation des emplois salariés<br />

© INSEE-IGN 2001<br />

Nombre d’emplois<br />

10 000<br />

5 000<br />

1 000<br />

Limite de zone d’emploi<br />

Source : Assédic 1999<br />

La plupart des salariés du secteur de<br />

l’énergie sont employés par des entreprises<br />

dont le siège est situé en Ile-de-France.<br />

Le taux de contrôle (1) par des groupes dans<br />

le secteur de l’énergie est de 95% dans<br />

l’extraction d’hydrocarbures et de 15%<br />

dans la production et distribution d’électricité,<br />

de gaz et d’eau.<br />

Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />

sont respectivement de 9% et de<br />

0,4%. Les groupes dont la tête est une entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e représentent à peine 1%<br />

des salariés <strong>aquitain</strong>s de l’extraction d’hydrocarbures<br />

et 6% dans le deuxième<br />

sous-secteur. Il n’existe pas d’entreprise<br />

<strong>aquitain</strong>e tête de groupe dans le secteur de<br />

l’énergie.<br />

Source : LIFI 1998<br />

(1)<br />

Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />

qui dépendent d’un groupe.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 90 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Tableau synthétique des secteurs industriels<br />

Salariés<br />

Établissements<br />

Effectifs Poids en % Effectifs Poids en %<br />

Aquitaine/France secteur/industrie Aquitaine/France secteur/industrie<br />

Industries des viandes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 620 4,1 4,0 316 10,0 3,2<br />

Autres ind. alim. (pain, pâtiss, biscot, biscuit…) . . 5 647 4,6 4,0 678 6,3 6,9<br />

Reste des IAA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 643 5,5 10,3 2 199 5,1 22,5<br />

Total industries agroalimentaires . . . . . . . . . . . . . 25 910 4,9 18,3 3 193 5,6 32,6<br />

Construction aéronautique et spatiale. . . . . . . . . . 12 567 14,8 8,8 32 8,2 0,3<br />

Construction automobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 816 1,7 3,4 103 4,8 1,1<br />

Construction navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901 4,6 0,6 79 6,3 0,8<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 284 4,8 12,8 214 5,7 2,2<br />

Équipements métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 894 4,3 4,1 406 4,8 4,2<br />

Machines et équipements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 595 2,8 5,3 701 5,4 7,2<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 489 3,3 9,4 1 107 5,2 11,4<br />

Composants électriques et électroniques . . . . . . . 4 115 2,3 2,9 101 2,7 1,0<br />

Équipements électriques et électroniques . . . . . . . 7 764 3,1 5,5 560 4,9 5,7<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 879 2,7 8,4 661 4,4 6,7<br />

Métallurgie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 811 2,3 2,0 30 2,4 0,3<br />

Travail des métaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 754 2,5 5,5 586 3,7 6,0<br />

Récupération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 007 4,2 0,7 124 4,7 1,3<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 572 2,6 8,2 740 3,7 7,6<br />

Chimie-parachimie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 672 5,1 4,7 126 5,1 1,3<br />

Pharmacie-savons-parfumerie-entretien . . . . . . . . 4 316 3,1 3,0 72 3,9 0,7<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 988 4,1 7,7 198 4,6 2,0<br />

Bois-articles en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 599 11,4 6,0 685 10,0 7,0<br />

Meubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 416 4,5 3,1 482 5,3 4,9<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 015 7,5 9,1 1 167 7,3 11,9<br />

Textile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 252 1,0 0,9 106 2,3 1,1<br />

Habillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 804 2,8 2,0 175 2,4 1,8<br />

Cuir-chaussure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 272 9,4 3,0 161 9,6 1,6<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 328 3,1 5,9 442 3,2 4,5<br />

Industries extractives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 862 6,4 1,3 180 6,4 1,8<br />

Matériaux de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 174 3,5 2,2 360 5,3 3,7<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 036 4,2 3,5 540 5,6 5,5<br />

Caoutchouc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 629 0,9 0,4 21 3,2 0,2<br />

Transformation des matières plastiques . . . . . . . . 4 222 2,8 3,0 156 3,5 1,6<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 851 2,2 3,4 177 3,4 1,8<br />

Pâte à papier-papier-carton . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 105 11,1 2,2 22 8,3 0,2<br />

Articles en papier-carton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 686 2,6 1,2 49 3,2 0,5<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 791 5,2 3,4 71 3,9 0,7<br />

Extraction d'hydrocarbures-raffinage . . . . . . . . . . 1 688 6,3 1,2 18 8,1 0,2<br />

Électricité, gaz, eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 699 6,3 1,9 129 4,9 1,3<br />

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 387 6,3 3,1 147 5,2 1,5<br />

Édition-imprimerie-reproduction . . . . . . . . . . . . . 6 485 3,1 4,6 767 4,1 7,8<br />

Autres biens de consommation. . . . . . . . . . . . . . . 1 506 1,4 1,1 286 4,7 2,9<br />

Total autres biens de consommation · · · · · · · · · 7 991 2,5 5,7 1 053 4,3 10,7<br />

Autres biens d'équipement. . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 0,3 0,0 12 6,1 0,1<br />

Autres biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 567 3,1 1,1 49 4,9 0,5<br />

Total Industrie · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 142 143 3,7 100,0 9 771 5,0 100,0<br />

Source : Assédic et <strong>Insee</strong>-Sirene au 31-12-1999<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 91 DRIRE - INSEE AQUITAINE


L’INDUSTRIE ET LES TERRITOIRES<br />

Bergerac<br />

Nord-Est de la Dordogne<br />

Périgueux<br />

Sarlat-la-Canéda<br />

Terrasson<br />

Bordeaux-Arcachonnais<br />

Bordeaux-Cubzacais<br />

Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />

Bordeaux-Médoc<br />

Bordeaux-Zone centrale<br />

Langon-Bazas-La Réole<br />

Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />

Dax<br />

Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />

Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />

Sud des Landes<br />

Agen<br />

Marmande-Casteljaloux<br />

Villeneuve-sur-Lot-Fumel<br />

Bayonne-Pyrénées<br />

Lacq-Orthez<br />

Oloron-Mauléon<br />

Pau<br />

Aquitaine<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 93 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bergerac<br />

La zone d’emploi de Bergerac juxtapose l’urbain et le rural. La<br />

zone ne comprend que deux unités urbaines, mais elles regroupent<br />

57% de la population totale, dont 53% pour celle de<br />

Bergerac. Le reste de la population vit dans un espace rural<br />

dont les caractéristiques se reflètent dans la structure de l’emploi.<br />

La part de l’agriculture dans la zone est supérieure de<br />

cinq points à celle de la région, et les services sont cinq points<br />

en dessous. La répartition des autres grandes activités est voisine<br />

de celle de l’Aquitaine.<br />

S’agissant de l’industrie, bien que son poids soit proche de la<br />

moyenne régionale, la zone de Bergerac présente une spécificité<br />

industrielle très marquée. En effet, dans la décomposition<br />

de l’emploi industriel en grands secteurs, les biens intermédiaires<br />

se situent vingt points au-dessus de la moyenne régionale.<br />

Métallurgie, papier-carton et surtout chimie et matières<br />

plastiques fondent la spécialisation industrielle de cette zone.<br />

Enfin, la part des industries agroalimentaires est comparable à<br />

celle observée en Aquitaine.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 090<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 774,2<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,7<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Bergerac – en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 620<br />

Lalinde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 748<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

* 21% des habitants sont dans la zone d’emploi de Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 13,0 -28,7 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,3 -15,2 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,4 -16,1 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,8 28,8 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 51,5 13,6 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 30,8 0,4 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,0<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54,2<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,8<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

100<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

80<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

16,3<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

11,8<br />

Chimie de base<br />

2,9<br />

ZE Bergerac<br />

8,5<br />

Viandes<br />

4,1<br />

Aquitaine<br />

7,5<br />

Fabr. de papier, carton<br />

2,2<br />

5,7<br />

Chaudronnerie<br />

2,3<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,8<br />

Explosifs, colles, divers<br />

1,4<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Polyrey Baneuil Fab. plaques, feuilles, tubes, profilés en plastiq. 200 à 499 salariés<br />

Bergerac NC Bergerac Fabrication de matières plastiques de base 200 à 499 salariés<br />

Ahlstrom Packaging Lalinde Fabrication de papier et de carton 200 à 499 salariés<br />

SNPE Bergerac Fabrication de produits explosifs 100 à 199 salariés<br />

Blason d’or SA St-Laurent-des-Vignes Production de viandes de volaille 50 à 99 salariés<br />

Sotech Bergerac Chaudronnerie-tuyauterie 50 à 99 salariés<br />

Vilgo Creysse Fabrication d'appareils médico-chirurgicaux 50 à 99 salariés<br />

Fabrication électronique de Dordogne Ste-Alvère Fab. d'instrumentation scientifique et technique 50 à 99 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 95 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Nord-Est de la Dordogne<br />

Dans le Nord-Est de la Dordogne, moins de 20% de la population<br />

réside dans une unité urbaine. De plus, ces unités urbaines,<br />

au nombre de deux, sont de petite taille, inférieure à<br />

5 000 habitants. Située aux confins limousins de l’Aquitaine,<br />

c’est une zone rurale qui, sur la période 1990-1999, perd globalement<br />

des emplois et ce dans une proportion nettement<br />

plus marquée que les quatre autres zones dans ce cas. Caractéristiques<br />

des zones rurales, les poids du commerce et des<br />

services sont faibles et ceux de l’agriculture et de l’industrie<br />

S’agissant de la seule industrie, elle est essentiellement plus<br />

élevés que dans les zones urbaines. tournée vers la fabrication<br />

traditionnelle de chaussures, l’agroalimentaire et la filière<br />

bois.<br />

La fabrication de chaussures, qui relève des biens de consommation,<br />

éprouve le plus de difficultés en raison des conditions de<br />

concurrence et de délocalisation de la production. En revanche,<br />

les établissements agroalimentaires sont dynamiques en termes<br />

d’emplois. L’industrie de la viande domine ce secteur d’activités.<br />

Avec un peu plus du tiers de l’emploi industriel, la production<br />

de biens intermédiaires regroupe de petites entreprises aux<br />

activités variées telles l’extraction de minéraux ou la transformation<br />

des matières plastiques.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,2<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,5<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,1<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,7<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 288<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 650,5<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,8<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Nontron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 293<br />

Thiviers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 259<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 15,1 -41,5 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 22,6 -14,7 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 9,0 -10,9 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 9,9 5,3 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 43,4 10,3 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 14,4 -10,1 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

21,8<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

10,1<br />

Viandes<br />

4,1<br />

ZE Nord-Est de la Dordogne<br />

6,7<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

Aquitaine<br />

5,7<br />

Boulang., pâtiss., biscuit.<br />

4,2<br />

5,6<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,1<br />

Extract. sables, argiles<br />

0,8<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Selp Vieira Mareuil Fab. articles divers en matières plastiques 100 à 199 salariés<br />

Société Repetto St-Médard-d’Excideuil Fab. autres vêtements et accessoires 100 à 199 salariés<br />

CCA Périgord Les Bories du Périgord Thiviers Préparation industrielle produits à base de viande 50 à 99 salariés<br />

CCA Périgord Les Bories du Périgord Piégut-Pluviers Préparation industrielle produits à base de viande 50 à 99 salariés<br />

Michel Fargeot SA Nantheuil Fabrication de chaussures 50 à 99 salariés<br />

Arcadie Distribution Sud-Ouest Thiviers Production de viandes de boucherie 50 à 99 salariés<br />

Carrières de Thiviers Thiviers Production de sables et granulats 50 à 99 salariés<br />

Société périgourdine d’abattage Thiviers Production de viandes de boucherie 50 à 99 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 96 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Périgueux<br />

Siège de la préfecture de la Dordogne, la zone de Périgueux est<br />

celle qui présente le caractère le plus urbain du département. Plus<br />

de 55% de la population réside dans une unité urbaine dont plus<br />

de 70% dans celle de Périgueux. Toutefois, la zone possède aussi<br />

un réseau d’unités urbaines de taille petite ou moyenne. En termes<br />

d’emplois, le poids du secteur agricole est inférieur de presque 2<br />

points à celui de l’Aquitaine, et celui des services supérieur de 2,5.<br />

S’agissant de l’industrie, la zone de Périgueux apparaît moins<br />

industrielle que l’Aquitaine dans son ensemble. En revanche,<br />

la part des industries agroalimentaires équivaut au double du<br />

taux régional, absorbant 27% des salariésdel’industrie. Seules<br />

quatre zones connaissent un poids de l’agroalimentaire<br />

aussi fort, supérieur à 25%. Les principales spécialités dece<br />

secteur sont la boulangerie-biscuiterie, les industries de la<br />

viande et les produits laitiers.<br />

La part des industries de biens de consommation est également<br />

très élevée, en particulier grâce aux industries de la<br />

chaussure ou du vêtement.<br />

Depuis 1993, les biens d’équipement ont peu contribué au<br />

maintien de l’emploi industriel du fait de leur faible poids. Pénalisés<br />

par la concurrence étrangère et les délocalisations, les biens<br />

de consommation ont perdu 20% de leurs salariés en six ans.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 909<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 933,6<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,5<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Périgueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 526<br />

Mussidan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 682<br />

St-Astier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 140<br />

Ribérac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 413<br />

Razac-sur-l'Isle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 524<br />

Le Bugue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 781<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 6,1 -36,5 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 12,6 -7,8 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 7,9 -16,0 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,4 21,8 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 59,1 13,4 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 59,1 3,6 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens d'équipement<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels* . . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,9<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,4<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,9<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens intermédiaires<br />

Total<br />

100<br />

Biens de consommation<br />

80<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel )<br />

11,2<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

10,7<br />

Boulang., pâtiss., biscuit.<br />

4,2<br />

ZE Périgueux<br />

7,7<br />

Industrie laitière<br />

1,5<br />

Aquitaine<br />

7,5<br />

Viandes<br />

4,1<br />

4,0<br />

Vêtements<br />

1,9<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,6<br />

Verre, articles en verre<br />

1,1<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Électricité de France Périgueux Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />

Fromarsac Marsac-sur-l'Isle Fabrication de fromages 200 à 499 salariés<br />

Lu France SA Champagnac-de-Belair Biscotterie, biscuiterie, pâtisserie de conservation 200 à 499 salariés<br />

Sobeval Boulazac Production de viandes de boucherie 200 à 499 salariés<br />

Société Isoa Marsac-sur-l'Isle Façonnage et transformation du verre plat 200 à 499 salariés<br />

Martine Spécialités Condat-sur-Trincou Fab. industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 100 à 199 salariés<br />

Cofidur Électronique Boulazac Fabrication de composants électroniques actifs 100 à 199 salariés<br />

Aster Chaussures St-Germain-du-Salembre Fabrication de chaussures 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 97 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Sarlat-la-Canéda<br />

Avec une seule unité urbaine de petite taille moyenne, regroupant<br />

moins du quart de la population de la zone, Sarlat-la-Canéda<br />

est particulièrement rurale et enclavée. La<br />

structure de l’emploi reflète ce caractère. L’agriculture a un<br />

poids élevé et les services moindre. En outre, zone touristique<br />

et de villégiature, Sarlat-la-Canéda se distingue des autres zones<br />

rurales par l’importance relative de la construction et du<br />

commerce.<br />

Quant à l’industrie, son poids dans l’emploi total se situe dans<br />

la moyenne <strong>aquitain</strong>e. En fait, la zone est trèsspécialisée dans<br />

le domaine agroalimentaire qui absorbe 33% des salariés de<br />

l’industrie, au premier rang régional. Sarlat-la-Canéda est<br />

également présente sur un créneau particulier, celui du matériel<br />

médical avec deux unités importantes.<br />

La prépondérance du secteur agroalimentaire s’est amenuisée<br />

depuis 1993, car il a perdu un quart de ses emplois. Le<br />

nombre de salariés des industries de biens d’équipement s’est<br />

beaucoup accru (28%), ce qui a permis à l’emploi industriel<br />

de limiter ses pertes à moins de 6% entre 1990 et 1999.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 295<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 856,3<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,2<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Sarlat-la-Canéda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 751<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 13,2 -39,4 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 15,2 -5,6 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 9,6 -0,6 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,0 24,6 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 48,0 23,4 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 15,3 2,4 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,3<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,2<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,6<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,9<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens d'équipement<br />

100<br />

80<br />

Total<br />

Biens de consommation<br />

Biens intermédiaires<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

23,5<br />

Viandes<br />

4,1<br />

21,1<br />

Matériel médical<br />

1,5<br />

ZE Sarlat-la-Canéda<br />

7,7<br />

Vêtements<br />

1,9<br />

Aquitaine<br />

4,5<br />

Boissons<br />

1,1<br />

4,0<br />

Sciage du bois<br />

1,5<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

2,9<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Rougié Bizac International Sarlat-la-Canéda Préparation industrielle produits à base de viande 200 à 499 salariés<br />

Porges Sarlat-la-Canéda Fabrication d'appareils médico-chirurgicaux 200 à 499 salariés<br />

Teton St-Cyprien Fab. vêtements de dessus pour femmes, fillettes 100 à 199 salariés<br />

Suturex et Renodex Carsac-Aillac Fabrication d'appareils médico-chirurgicaux 100 à 199 salariés<br />

Imberty SA Belvès Sciage et rabotage du bois 50 à 99 salariés<br />

Distillerie du Périgord Sarlat-la-Canéda Fabrication de spiritueux 50 à 99 salariés<br />

Garrigou SA Groléjac Production de sables et de granulats 20 à 49 salariés<br />

Charcuterie de campagne Vaux Sarlat-la-Canéda Préparation industrielle produits à base de viande 20 à 49 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 98 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Terrasson<br />

Terrasson est avec Mont-de-Marsan-Haute-Lande la zone la<br />

moins peuplée delarégion. Ses habitants sont relativement<br />

regroupés puisque 46% de la population réside dans une des<br />

trois unités urbaines de la zone. Caractéristiques des zones rurales,<br />

l’emploi dans l’agriculture est plus développé alors que<br />

dans les services, son poids est moindre. C’est dans cette<br />

zone, ainsi que dans celle de Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />

que ce dernier est le plus bas de la région. Dans ces conditions,<br />

l’industrie contribue assez fortement à l’emploi.<br />

En fait, l’activité industrielle est concentrée sur trois activités<br />

et trois établissements qui cumulent la moitié des emplois industriels.<br />

Par ordre d’importance, il s’agit de la fabrication de<br />

papier-carton, des industries agroalimentaires et de la fabrication<br />

d’articles en caoutchouc. Il y a donc quasi-absence de la<br />

production de biens d’équipement et prépondérance des industries<br />

de biens intermédiaires, qui absorbent les deux tiers<br />

des emplois. Les industries agroalimentaires, pour leur part,<br />

regroupent des activités variées, dont la viande et la boulangerie.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 991<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 159,1<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,9<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Terrasson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 514<br />

Montignac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 030<br />

Brive - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 284<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*98% sont dans la région du Limousin<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 12,4 -36,8 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 25,7 -12,5 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 8,6 -6,9 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 13,3 42,7 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 40,1 34,4 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 9,7 2,8 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

152 169<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66,8<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,8<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

Biens d'équipement<br />

120<br />

100<br />

Total<br />

80<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

38,5<br />

Fabr. de papier, carton<br />

2,2<br />

13,2<br />

Caoutchouc<br />

0,4<br />

ZE Terrasson<br />

6,4<br />

Viandes<br />

4,1<br />

Aquitaine<br />

6,1<br />

Boulang., pâtiss., biscuit.<br />

4,2<br />

4,0<br />

Meubles<br />

3,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,3<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Condat Le Lardin-St-Lazare Fabrication de papier et de carton 500 à 999 salariés<br />

Soc Outillage Caoutchouc Application Technique Terrasson-Lavilledieu Fabrication autres articles en caoutchouc 200 à 499 salariés<br />

Sté d’exploitation Gaye Terrasson-Lavilledieu Production de viandes de volaille 100 à 199 salariés<br />

Olibet Biscuits Nouvelle Biscuiterie La Villedieu Terrasson-Lavilledieu Biscotterie, biscuiterie, pâtisserie de conservation 100 à 199 salariés<br />

Société d’exploitation AquiFrance Plastique Terrasson-Lavilledieu Fab. pièces techniques en matières plastiques 50 à 99 salariés<br />

Fruisec SA Terrasson-Lavilledieu Industries alimentaires diverses 50 à 99 salariés<br />

Fima Production Montignac Montignac Fabrication de charpentes et de menuiseries 20 à 49 salariés<br />

Editions Lito Hautefort Edition de livres 20 à 49 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 99 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bordeaux-Arcachonnais<br />

Avec les deux tiers de la population résidant dans des unités<br />

urbaines de plus de 10 000 habitants, la zone d’emploi de<br />

l’Arcachonnais affiche son caractère urbain. La densité y est<br />

toutefois inférieure à la moyenne régionale en raison de la<br />

présence de la forêt. L’économie du bassin d’Arcachon repose<br />

sur le caractère touristique et de villégiature de la zone et<br />

partant sur les services.<br />

S’agissant de l’industrie, les activités sont tournées vers les<br />

biens intermédiaires. Scieries et papier-carton constituent en<br />

effet les principales spécialitésd’une zone tournée vers la forêt.<br />

La part des industries de biens de consommation y est<br />

faible par rapport à la moyenne <strong>aquitain</strong>e. Enfin, parmi les<br />

biens d’équipement, la construction navale et la construction<br />

électronique sont présentes. Après avoir fortement décliné,<br />

l’emploi se redresse nettement dans ce groupe d’activitésdepuis<br />

1997.<br />

Globalement, la croissance de l’emploi est l’une des plus fortes<br />

des zones d’emploi de la région : la deuxième après celle<br />

observée dans le Sud des Landes et juste devant la zone de<br />

Bordeaux-Cubzacais. Ces trois zones enregistrent des progressions<br />

de l’emploi plus de deux fois supérieures à celle de<br />

l’Aquitaine.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 408<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 381,9<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,7<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Arcachon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 218<br />

Andernos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 216<br />

Arès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 973<br />

Biganos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 897<br />

Mios . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 625<br />

Salles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 489<br />

Marcheprime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 486<br />

Le Barp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 241<br />

La Brède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 129<br />

Belin-Béliet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 757<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 5,7 -6,9 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 10,4 -22,4 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 7,2 -12,2 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 15,7 42,6 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 60,9 24,6 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 39,8 13,9 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,9<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,4<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,8<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens de consommation<br />

100<br />

Total<br />

80<br />

Biens d'équipement<br />

Biens intermédiaires<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

16,9<br />

Fabr. de papier, carton<br />

2,2<br />

12,2<br />

Construction navale<br />

0,6<br />

ZE Bordeaux-Arcachonnais<br />

5,0<br />

Boulang-pâtiss-biscuit.<br />

4,2<br />

Aquitaine<br />

4,6<br />

Explosifs, colles, divers<br />

1,4<br />

4,6<br />

Trait. métaux, méca. gén.<br />

3,4<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,5<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Smurfit - Cellulose du pin Biganos Fabrication de papier et de carton 500 à 999 salariés<br />

Guy Couach Gujan-Mestras Construction de bateaux de plaisance 100 à 199 salariés<br />

Beynel Manustock Belin-Béliet Sciage et rabotage du bois 100 à 199 salariés<br />

Ceca SA Parentis-en-Born Fab. produits chimiques à usage industriel 100 à 199 salariés<br />

Ets Cluzant et Demolin SA Cabanac-et-Villagrains Sciage et rabotage du bois 50 à 99 salariés<br />

Vivendi Arcachon Captage, traitement et distribution d’eau 50 à 99 salariés<br />

Sepaq Technologies Belin-Béliet Fabrication de composants électroniques actifs 50 à 99 salariés<br />

Moto Lita France Marcheprime Fabrication d’équipements automobiles 20 à 49 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 100 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Bordeaux-Cubzacais<br />

Moins du tiers de la population réside dans une unité urbaine<br />

de plus de 3 000 habitants. Peu urbanisée, la zone, une des<br />

plus petites de la région, est tournée vers la viticulture. Cette<br />

dernière est gourmande en main-d’œuvre. De fait, l’agriculture<br />

absorbe 20% des emplois totaux. Pour les autres grandes<br />

activités, sauf les services, la structure de l’emploi total dans<br />

cette zone se rapproche de celle de l’Aquitaine.<br />

Si l’on excepte le secteur de l’énergie, dominé par la présence<br />

de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, l’industrie<br />

est nettement orientée vers l’agroalimentaire et les biens<br />

d’équipement. Ces deux secteurs réunissent 60% des emplois<br />

salariés de la zone, au lieu de 40% en Aquitaine.<br />

Le Cubzacais a bénéficié dans les années 1990 d’un dynamisme<br />

industriel qui contraste avec le déclin observé dans les<br />

autres zones. En particulier, les biens d’équipement y ont vu<br />

l’emploi augmenter de moitié depuis 1993.<br />

En dehors de la centrale nucléaire, le tissu des entreprises est<br />

constitué de petits établissements.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 752<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 819,7<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92,4<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

St-André-de-Cubzac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 257<br />

Blaye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 876<br />

St-Ciers-sur-Gironde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 098<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 19,9 -1,7 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,8 6,5 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 8,4 -4,4 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 13,7 13,0 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 43,2 29,5 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 20,3 13,1 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,2<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,0<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,0<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,7<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

140<br />

Biens d'équipement<br />

Biens de consommation<br />

Total<br />

120<br />

Biens intermédiaires<br />

100<br />

80<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel<br />

10,0<br />

Chaudronnerie<br />

2,4<br />

10,0<br />

Boissons<br />

1,2<br />

ZE Bordeaux-Cubzacais<br />

9,2<br />

Moteurs, turbines<br />

1,0<br />

Aquitaine<br />

5,3<br />

Constructions métalliques<br />

1,7<br />

4,6<br />

Emballages bois<br />

1,0<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,6<br />

Prod., dist. d'électricité<br />

1,2<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Électricité de France Braud-et-St-Louis Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />

Perolo SA Blaye Fabrication d'articles de robinetterie 100 à 199 salariés<br />

Société Girondine des Bois Salignac Fabrication d'emballages en bois 50 à 99 salariés<br />

Ets R. Chaumet Saugon Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />

Cusenier SA Cubzac-les-Ponts Champagnisation 20 à 49 salariés<br />

A2M-Assistance Maintenance Métallurgie St-Aubin-de-Blaye Chaudronnerie-tuyauterie 20 à 49 salariés<br />

Petit et Cie Saint-Savin Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />

Scierie de la Verrerie Jacques Lagarde Donnezac Fabrication d'emballages en bois 20 à 49 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 101 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />

L’Entre-deux-Mers est l’une des quatre zones viticoles de la<br />

région. De petite taille, son caractère est rural : un gros quart<br />

des habitants réside dans une unité urbaine de petite taille,<br />

entre 3 000 et 5 000 habitants. Mais, elle est aussi tournée vers<br />

la capitale régionale car plus de 10% de sa population réside<br />

dans une commune appartenant à l’unité urbaine de Bordeaux.<br />

La viticulture est gourmande en main-d’œuvre et la<br />

part de l’agriculture dans l’emploi total dépasse 28%, soit le<br />

taux le plus élevé de la région. Pour les autres secteurs, l’écart<br />

de structure avec la région est faible, à l’exception notable des<br />

services ; ce qui est une autre caractéristique des zones rurales.<br />

L’industrie, pour sa part, est fortement orientée vers les biens<br />

intermédiaires parmi lesquels les fabrications de matériaux de<br />

construction et de verre sont particulièrement représentées,<br />

activités sensibles aux aléas de la conjoncture. Enfin, les industries<br />

agroalimentaires ont un poids comparable à celui observé<br />

en Aquitaine, soit 13%. Cette dernière activité est<br />

dynamique, avec 15% d’augmentation de l’emploi depuis<br />

1993. Elle contribue massivement au maintien de l’emploi industriel<br />

dans la zone.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,6<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,3<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 824<br />

SUPERFICIE (km 2 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 818,2<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75,6<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Bordeaux - en partie *. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 583<br />

Cadillac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 218<br />

Podensac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 834<br />

Langoiran - en partie ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 566<br />

Créon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 856<br />

Portets - en partie *** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 999<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*98,9% sont dans la zone de Bordeaux-Zone centrale et 0,2% dans celle de Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Gde<br />

**32% sont dans la zone de Bordeaux-Zone centrale<br />

***64% sont dans la zone de Bordeaux-Zone centrale<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 28,6 -5,2 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 10,9 -2,7 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 8,5 -7,6 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 10,5 27,4 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 41,5 24,2 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 18,6 8,4 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

Source : Assédic<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

Total<br />

Biens d'équipement<br />

(base 100 en 1993)<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

29,6<br />

Verre<br />

1,1<br />

7,5<br />

Ouvrages béton<br />

1,2<br />

ZE Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />

6,9<br />

Chaudronnerie<br />

2,3<br />

Aquitaine<br />

6,6<br />

Industrie laitière<br />

1,5<br />

4,8<br />

Boissons<br />

1,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,7<br />

Première transform. acier<br />

0,2<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

BSN Glasspack Vayres Fabrication de verre creux 500 à 999 salariés<br />

Bedaricienne Doras Industries Croignon Fab. éléments en béton pour la construction 100 à 199 salariés<br />

Roncadin SA Vayres Fabrication de glaces et sorbets 100 à 199 salariés<br />

Tissot Industrie Podensac Chaudronnerie-tuyauterie 100 à 199 salariés<br />

Parements Métalliques Architecture Cérons Profilage à froid par formage ou pliage 50 à 99 salariés<br />

Distillerie Guy Douence St-Genès-de-Lombaud Prod. alcool éthylique de fermentation 20 à 49 salariés<br />

Roc PVC Industrie Sauveterre-de-Guyenne Fab. éléments mat. plastiques pour construction 20 à 49 salariés<br />

2H Energy Podensac Fab. mat. distrib. commande électr. basse tension 20 à 49 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 102 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Bordeaux-Médoc<br />

Deuxième zone viticole de la région de par le poids de l’emploi<br />

agricole dans l’ensemble des emplois, Bordeaux-Médoc<br />

est une zone à caractère rural. Disposant d’espace occupé par<br />

la forêt, moins d’un tiers de la population réside dans une unité<br />

urbaine de taille petite ou moyenne. L’agriculture absorbe<br />

près du tiers de l’emploi total. Tous les autres secteurs, à l’exception<br />

de la construction ont un poids inférieur à ceux observés<br />

pour l’Aquitaine, notamment l’industrie pèse deux fois<br />

moins en termes d’emplois.<br />

L’activité industrielle y est donc faible. C’est la seule zone où<br />

son poids est inférieur à 10% de l’ensemble des emplois.<br />

Outre la vigne, Bordeaux-Médoc est marquée par la prédominance<br />

de la forêt et de la filière bois qui y est rattachée ainsi<br />

que par la présence d’EADS Composites à Salaunes. Seul établissement<br />

de plus de 200 salariés, il fait, en fait, partie du<br />

pôle aéronautique de l’agglomération bordelaise.<br />

L’industrie affiche un certain dynamisme, avec 24% d’augmentation<br />

de l’emploi de 1993 à 1999. Malgré quelques<br />

nuances dans leur rythme d’évolution, tous les secteurs industriels<br />

participent à cette progression.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,3<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,9<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,2<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 172<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 241,7<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,5<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Lesparre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 772<br />

Pauillac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 177<br />

Castelnau-Médoc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 165<br />

Soulac-sur-Mer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 729<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 27,4 -4,2 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 7,7 7,0 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,5 -20,2 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 12,7 13,8 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 45,7 20,5 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 20,8 7,5 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

Source : Assédic<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens d'équipement<br />

Biens de consommation<br />

(base 100 en 1993)<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Total<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

22,5<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

7,1<br />

Emballages bois<br />

1,0<br />

ZE Bordeaux-Médoc<br />

5,4<br />

Sciage du bois<br />

1,5<br />

Aquitaine<br />

4,7<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

3,6<br />

Machines agricoles<br />

0,9<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,5<br />

Chaudronnerie<br />

2,3<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

EADS Composites Aquitaine Salaunes Construction de cellules d’aéronefs 200 à 499 salariés<br />

SARL Balhadère et fils Vendays-Montalivet Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />

Audy SA Salaunes Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />

<strong>Epsilon</strong> Composite Gaillan-en-Médoc Fab. pièces techniques en matières plastiques 20 à 49 salariés<br />

Souslikoff et Cie St-Yzans-de-Médoc Fabrication de matériel agricole 20 à 49 salariés<br />

Robert Bergey SA Margaux Fabrication d'emballages en bois 10 à 19 salariés<br />

Dilmex Pauillac Production de sables et de granulats 10 à 19 salariés<br />

Tonnellerie Berger et fils Vertheuil Fabrication d'emballages en bois 10 à 19 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 103 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bordeaux-Zone centrale<br />

La zone d’emploi de la capitale régionale apparaît, en valeur<br />

relative, comme le premier pôle de services de la région. En<br />

fait, cette zone est exclusivement urbaine avec 97,5% de la<br />

population résidant dans une zone urbaine ; celle de Bordeaux<br />

en concentrant à elle seule près 95%.<br />

L’industrie est néanmoins présente sur la zone, avec un peu<br />

moins de 14% du total des emplois contre 15% en Aquitaine.<br />

Parmi les activités industrielles, on relève le faible poids des<br />

industries agroalimentaires et la prépondérance des industries<br />

de biens d’équipement. Ces dernières absorbent plus du<br />

tiers de l’emploi industriel, contre un quart pour les biens intermédiaires,<br />

soit les proportions inverses de celles de l’Aquitaine.<br />

La présence du pôle aéronautique et spatial et de l’usine<br />

Ford l’explique pour l’essentiel.<br />

Les évolutions de chacune des composantes de l’emploi industriel<br />

sont proches de celles du niveau régional -à savoir<br />

stabilité pour l’emploi total, déclin des biens de consommation<br />

mais progression des biens d’équipement.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 786 373<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 288,0<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610,5<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Bordeaux – en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 745 809<br />

Martignas-sur-Jalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 581<br />

St-Caprais-de-Bordeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 372<br />

Portets – en partie **. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 551<br />

Macau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 884<br />

Ambès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 823<br />

Langoiran – en partie *** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 669<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

* 0,2% sont sur la zone de Libourne et 0,9% sur celle de Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />

** 36% sont sur la zone de Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />

*** 68% sont sur la zone de Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />

Emploi total<br />

Structure Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 1,2 18,9 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 13,8 -17,7 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 5,0 -20,0 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,6 14,3 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 65,4 14,6 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 346,4 6,5 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,2<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,3<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,8<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

Biens intermédiaires<br />

Total<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel<br />

14,3<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

8,6<br />

Équipements automobile<br />

2,7<br />

ZE Bordeaux-Zone centrale<br />

5,0<br />

Instruments de mesure<br />

1,9<br />

Aquitaine<br />

4,4<br />

Boulang-pâtiss-biscuit.<br />

4,2<br />

3,7<br />

Industrie pharmaceutique<br />

2,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,6<br />

Imprimerie<br />

2,9<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d’effectifs<br />

Ford Aquitaine Industries SAS Blanquefort Fabrication d’équipements automobiles 3000 salariés ou plus<br />

Snecma Moteurs Le Haillan Construction de lanceurs et engins spatiaux 1000 salariés ou plus<br />

Électricité de France Mérignac Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />

Sogerma Mérignac Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />

EADS Launch Vehicles St-Médard-en-Jalles Construction de lanceurs et engins spatiaux 1000 salariés ou plus<br />

Dassault Aviation Mérignac Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />

Solectron France Canéjan Fab. de composants électroniques actifs 1000 salariés ou plus<br />

Thales Avionics Le Haillan Fab. d’équipements d’aide à la navigation 500 à 999 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 104 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Langon-Bazas-La Réole<br />

Parsemée de gros bourgs, la zone d’emploi Langon-Bazas-La<br />

Réole a les caractéristiques des espaces ruraux. Un gros tiers<br />

de la population réside dans une unité urbaine de taille<br />

moyenne, comprise entre 4 000 et 9 000 habitants. De plus, le<br />

poids de l’emploi agricole est presque le double de celui observé<br />

en Aquitaine, lui-même double de celui de la France.<br />

Enfin, celui des services est faible.<br />

La nature des activités industrielles reflète ce caractère rural.<br />

Les industries agroalimentaires y sont prédominantes suivies<br />

par le bois et papier et la fabrication de matériaux pour la<br />

construction.<br />

Plus précisément, Langon-Bazas-La Réole est l’une des deux<br />

zones, avec Sarlat-la-Canéda, où les industriels de la viande<br />

sont les premiers employeurs du secteur.<br />

Globalement, sur la période 1990-1999, la croissance de<br />

l’emploi total est modeste au regard de celle de l’Aquitaine ou<br />

de la France. La stagnation des emplois dans le commerce en<br />

est largement la cause, à contre-courant des évolutions régionale<br />

et nationale.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 542<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 817,0<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,2<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Langon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 973<br />

St-Macaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 385<br />

La Réole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 301<br />

Bazas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 352<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 15,5 -17,1 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,4 -14,6 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 7,6 -17,4 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,4 1,0 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 48,0 20,4 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 23,1 1,0 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Biens d'équipement<br />

151<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,6<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,0<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,5<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens intermédiaires<br />

100<br />

Total<br />

80<br />

Biens de consommation<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

9,9<br />

Viandes<br />

4,1<br />

9,6<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

ZE Langon-Bazas-La Réole<br />

8,5<br />

Art. en papier ou carton<br />

1,2<br />

Aquitaine<br />

7,2<br />

Boissons<br />

1,1<br />

6,0<br />

Meubles<br />

3,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,2<br />

Vêtements<br />

1,9<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

LDC Aquitaine Bazas Production de viandes de volaille 100 à 199 salariés<br />

Sapso emballages ondulés Bernos-Beaulac Industrie du carton ondulé 100 à 199 salariés<br />

Les caves de Landiras Landiras Champagnisation 100 à 199 salariés<br />

Fonmarty et Fils Bazas Fabrication de charpentes et de menuiseries 100 à 199 salariés<br />

Cuisine AS La Réole Fabrication de meubles de cuisine 100 à 199 salariés<br />

Aquitaine béton manufacturé Langon Fab. éléments en béton pour construction 50 à 99 salariés<br />

France Ligne Langon Fabrication autres vêtements et accessoires 50 à 99 salariés<br />

GPS Gironde-sur-Dropt Fabrication de briques 50 à 99 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 105 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />

Des quatre zones viticoles de la région, Libourne est la plus<br />

urbanisée. La majorité de la population réside dans une unité<br />

urbaine de petite ou de taille moyenne. La viticulture est gourmande<br />

en main-d’œuvre. Aussi, l’emploi agricole absorbe-t-il<br />

20% des emplois totaux. Le tertiaire, bien qu’en<br />

progression, pèse moins que dans l’ensemble de la région.<br />

Enfin, le poids de l’emploi industriel, plus de 14% du total, y<br />

est équivalent.<br />

S’agissant de la seule industrie, le secteur des biens d’équipement<br />

est sous-représenté, à 11 points en dessous du taux <strong>aquitain</strong>.<br />

En revanche, la zone de Libourne présente une assez<br />

large palette d’activités industrielles dans le secteur des biens<br />

intermédiaires : métallurgie, bois, carton. La faiblesse relative<br />

de l’industrie agroalimentaire, représentant 8,3% de l’emploi<br />

industriel au lieu de 13,5 en Aquitaine, surprend dans un pays<br />

encore aussi fortement agricole.<br />

Sur la période 1990-1999, la croissance de l’emploi est plus<br />

favorable qu’en Aquitaine. En particulier, le recul a été de<br />

plus faible ampleur dans l’agriculture, l’industrie et la construction.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,3<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44,7<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,8<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 709<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 073,6<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69,8<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Libourne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 122<br />

Bergerac - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 390<br />

Coutras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 104<br />

Montpon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 010<br />

Castillon-la-Bataille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 015<br />

St-Médard-de-Guizières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 871<br />

St-Aigulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 804<br />

Bordeaux - en partie ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 625<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*79% sont dans la zone d’emploi de Bergerac<br />

**98,9% sont dans la zone d’emploi de Bordeaux-Zone centrale et 0,9% dans celle de Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Gde<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 19,8 -11,7 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,4 -4,6 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,7 -4,4 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 13,7 16,0 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 45,1 18,1 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 53,4 5,5 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

Source : Assédic<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

(base 100 en 1993)<br />

Total<br />

Biens intermédiaires<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

8,4<br />

Fonderie<br />

1,5<br />

7,0<br />

Imprimerie<br />

2,9<br />

ZE Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />

6,8<br />

Moteurs, turbines<br />

1,0<br />

Aquitaine<br />

6,5<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

5,6<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

5,5<br />

Articles en fils métalliques<br />

1,2<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Fonderies Ateliers du Bélier Vérac Fonderie de métaux légers 500 à 999 salariés<br />

KSB SA La Roche-Chalais Fabrication d'articles de robinetterie 200 à 499 salariés<br />

Ceva Santé animale Libourne Fabrication de médicaments 200 à 499 salariés<br />

Menuiserie Grégoire SA St-Martial-d’Artenset Fabrication de charpentes et menuiseries 200 à 499 salariés<br />

Péchiney Emballage Alimentaire St-Seurin-sur-l'Isle Fabrication d'emballages légers en métal 200 à 499 salariés<br />

Arena International Libourne Fabrication autres vêtements et accessoires 200 à 499 salariés<br />

Smurfit Socar St-Seurin-sur-l'Isle Industrie du carton ondulé 200 à 499 salariés<br />

Française Constr. Mécan. Électriques Libourne Fab. matériel distrib. commande électr. hte tension 200 à 499 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 106 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Dax<br />

La zone d’emploi de Dax apparaît en transition entre l’Aquitaine<br />

rurale et l’Aquitaine urbaine. Moins de 50% de la population<br />

réside dans une unité urbaine de plus de 3 000<br />

habitants. L’urbanité de la zone est due à la ville de Dax, alors<br />

que la zone, l’une des plus grandes de la région par sa superficie,<br />

est constituée pour l’essentiel par la forêt des Landes.<br />

L’agriculture y est en déclin plus rapide qu’en Aquitaine. Elle<br />

fait place à un secteur tertiaire, en forte progression, atteignant<br />

deux tiers de l’emploi.<br />

La part de l’industrie, 18%, y est supérieure à la moyenne de<br />

l’Aquitaine. L’industrie est marquée par l’exploitation de la<br />

forêt qui relève des biens intermédiaires : 68% des salariés y<br />

sont employés. Bois, papier-carton, chimie et matières plastiques<br />

sont les principales activités industrielles de cette zone.<br />

Les industries de biens d’équipement et de consommation dépassent<br />

à peine 5% chacune. Tandis que les biens de consommation<br />

déclinent régulièrement, les biens d’équipement<br />

progressent fortement, comme en Aquitaine.<br />

Cette zone possède également des établissements agroalimentaires.<br />

Ils emploient à peu prèslamême proportion de salariés<br />

que dans l’industrie <strong>aquitain</strong>e, 13,7%. La progression<br />

de l’emploi dans ces activités a atteint 13% en six ans.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,7<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,0<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68,0<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,4<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 454<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 900,9<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,8<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Dax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 297<br />

Mimizan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 862<br />

Peyrehorade - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 436<br />

Morcenx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 392<br />

Tartas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 277<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*8% sont dans la zone du Sud des Landes<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 8,4 -31,5 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 18,2 -8,8 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 7,2 -23,1 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,3 14,2 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 51,9 22,3 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 44,4 3,6 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

Source : Assédic<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens d'équipement<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

(base 100 en 1993)<br />

Total<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

16,3<br />

Fabr. de papier, carton<br />

2,2<br />

14,0<br />

Chimie de base<br />

2,9<br />

ZE Dax<br />

8,0<br />

Panneaux de bois<br />

0,9<br />

Aquitaine<br />

6,5<br />

Explosifs, colles, divers<br />

1,4<br />

6,4<br />

Sciage du bois<br />

1,5<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

6,0<br />

Viandes<br />

4,1<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Papeteries de Gascogne Mimizan Fabrication de papier et de carton 500 à 999 salariés<br />

Sony France SA Pontonx-sur-l'Adour Fabrication de supports de données 200 à 499 salariés<br />

Les Dérivés Résiniques et Terpéniques Vielle-St-Girons Fab. autres prod. chim. organiques de base 200 à 499 salariés<br />

Egger Rol Rion-des-Landes Fabrication de panneaux de bois 200 à 499 salariés<br />

Tembec Tartas Tartas Fabrication de pâte à papier 200 à 499 salariés<br />

Sopal Dax Fabrication de papier et de carton 200 à 499 salariés<br />

MLPC International Rion-des-Landes Fab. produits chimiques à usage industriel 200 à 499 salariés<br />

Gascogne Emballage Mimizan Fabrication d’emballages en papier 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 107 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />

La zone Mont-de-Marsan-Est des Landes juxtapose les traits<br />

d’une zone rurale à ceux d’un espace urbain. La zone, précisément<br />

Mont-de-Marsan, est le siège de la préfecture des Landes<br />

; ce qui explique le poids relativement important de<br />

l’emploi dans les services. En fait, Mont-de-Marsan et l’unité<br />

urbaine qui y est rattachée drainent un gros tiers de la population.<br />

L’industrie est dominée par deux secteurs : l’agroalimentaire<br />

et les biens de consommation. Ils regroupent 59% des emplois<br />

industriels, contre 30% en Aquitaine.<br />

Plus précisément, les principaux pourvoyeurs d’emploi de la<br />

zone sont des fabricants de meubles ou des industriels de la<br />

viande. La zone est l’une des quatre de la région à dépendre<br />

aussi fortement, à hauteur de plus de 30% des emplois industriels<br />

d’une activité ; ici, la fabrication de meubles.<br />

Les années 1990 à 1999 ont montré un recul de l’emploi industriel<br />

moins prononcé sur la zone qu’au niveau régional ou<br />

national.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,7<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,3<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,2<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 430<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 649,2<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,9<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Mont-de-Marsan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 715<br />

Aire-sur-l'Adour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 003<br />

St-Sever . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 447<br />

Hagetmau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 411<br />

Roquefort - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 948<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*Les deux tiers sont sur la zone de Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 10,4 -32,0 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,1 -7,3 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 5,1 -19,7 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 12,7 30,6 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 57,8 18,4 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 45,3 4,9 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

Source : Assédic<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

(base 100 en 1993)<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

30,3<br />

Meubles<br />

3,1<br />

18,7<br />

Viandes<br />

4,1<br />

ZE Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />

4,3<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

Aquitaine<br />

3,8<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

3,7<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,6<br />

Linge maison, literie<br />

0,4<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Ets Capdevielle et Fils Hagetmau Fabrication de sièges 1000 salariés ou plus<br />

Delpeyrat St-Pierre-du-Mont Préparation industrielle produits à base de viande 200 à 499 salariés<br />

Les Fermiers Landais St-Sever Production de viandes de volaille 200 à 499 salariés<br />

Soc. Potez Aéronautique Aire-sur-l'Adour Construction de cellules d’aéronefs 200 à 499 salariés<br />

Autobar Packaging Mont-de-Marsan Fabrication emballages en matières plastiques 200 à 499 salariés<br />

Ets Jean-Marie Lonné Hagetmau Fabrication de sièges 200 à 499 salariés<br />

Manufacture européenne literie Pyrenex St-Sever Fabrication de petits articles textiles de literie 100 à 199 salariés<br />

Ets Gabriel Beyria Ygos-St-Saturnin Fabrication de charpentes et menuiseries 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 108 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />

Composée de petites communes de la forêt landaise, cette<br />

zone d’emploi est atypique à plus d’un titre. Sa densité de population<br />

est l’une des plus faibles de France, au dernier rang<br />

de l’Aquitaine avec 7 habitants au km 2 . Peu peuplée, elle est<br />

également la seule zone où le secteur tertiaire n’atteint pas<br />

50% de l’emploi total. L’autre moitié relève de l’agriculture et<br />

de l’industrie. Aussi le poids élevé des emplois industriels ne<br />

signifie pas que ce secteur ait acquis une force particulière.<br />

Sur la période 1990-1999, le nombre de salariésdel’industrie<br />

est stable. En fait, seules trois zones d’emploi en Aquitaine bénéficient<br />

d’une évolution plus favorable.<br />

La zone est immergée dans la forêt landaise et l’importance de<br />

la filière bois est telle que les industries de biens intermédiaires<br />

atteignent presque 60% de l’ensemble des emplois industriels.<br />

Seuls les biens d’équipement ont connu une forte croissance<br />

sur la période 1993-1997, interrompue depuis.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 340<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 353,6<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,4<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Labouheyre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 537<br />

Roquefort - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 897<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*Un tiers de la population est dans la zone d’emploi de Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 21,4 18,5 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 26,9 -0,4 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 4,8 -30,2 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 7,0 15,5 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 39,9 11,6 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 6,1 6,6 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Indice<br />

(base 100 en 1993)<br />

Biens d'équipement : 170 175 202 178 156<br />

140<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,1<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,3<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59,4<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Total<br />

100<br />

Biens intermédiaires<br />

80<br />

Biens de consommation<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

30,1<br />

Panneaux de bois<br />

0,9<br />

12,0<br />

Sciage, rabotage du bois<br />

1,5<br />

ZE Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />

8,6<br />

Instr. mesure, contrôle<br />

1,9<br />

Aquitaine<br />

6,5<br />

Machines usage général<br />

2,0<br />

5,4<br />

Viandes<br />

4,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,9<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Smurfit - Rol Pin Labouheyre Fabrication de panneaux de bois 200 à 499 salariés<br />

Aqualande Roquefort Industrie du poisson 200 à 499 salariés<br />

Société Landaise Électronique Liposthey Fabrication d'équipements d’aide à la navigation 50 à 99 salariés<br />

Comilev Sodamel Roquefort Fab. équipements de levage et de manutention 50 à 99 salariés<br />

Société escourçoise des Bois Escource Sciage et rabotage du bois 50 à 99 salariés<br />

Le Picanton de France Roquefort Production de viandes de volaille 50 à 99 salariés<br />

Biolandes SA Le Sen Fabrication d’huiles essentielles 20 à 49 salariés<br />

Babylove Production Labrit Fabrication de chaussures 20 à 49 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 109 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Sud des Landes<br />

La zone d’emploi du Sud des Landes est attirée par le pôle de<br />

Bayonne. De fait, plus de 20% de la population réside dans<br />

l’unité urbaine de Bayonne. Plus petite zone d’Aquitaine,<br />

c’est aussi l’une des plus urbanisées avec 73% d’habitants vivant<br />

dans une unité urbaine. Le long de la côte atlantique, elle<br />

forme avec la zone de Bayonne-Pyrénées, un espace urbain<br />

continu.<br />

Les activités sont orientées vers l’industrie, le commerce et la<br />

construction. Ces deux dernières reflètent le caractère touristique<br />

de la zone. Elle abrite à Tarnos un des deux établissements<br />

de Turboméca qui pèse particulièrement dans la<br />

structure de la zone : un tiers des salariés relève des biens<br />

d’équipement. L’autre secteur également bien représenté est<br />

celui des industries agroalimentaires, avec plus d’un salarié<br />

sur cinq. Lui aussi est dominé par une très grosse unité, Labeyrie.<br />

Depuis 1993, l’emploi salarié dans les biens de consommation<br />

décline à un rythme assez élevé, mais il représente peu<br />

d’effectifs. En revanche, dans les autres secteurs, l’emploi se<br />

développe. Chacun a gagné plus de 10% de salariés supplémentaires<br />

en six ans.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 838<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 768,1<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,4<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Bayonne - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 719<br />

Capbreton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 361<br />

Soustons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 751<br />

St-Vincent-de-Tyrosse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 365<br />

St-Martin-de-Seignanx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 904<br />

Labenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 340<br />

Tosse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 614<br />

Peyrehorade - en partie ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*92% sont dans la zone d’emploi de Bayonne-Pyrénées<br />

**79% sont dans la zone d’emploi de Dax<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 5,7 -16,3 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 22,7 -7,8 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 8,5 -17,9 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,9 39,3 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 48,1 41,7 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 21,0 15,6 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,6<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,4<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,2<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens d'équipement<br />

Biens intermédiaires<br />

100<br />

Total<br />

80<br />

57<br />

Biens de consommation<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

26,7<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

18,1<br />

Poissons<br />

0,8<br />

ZE Sud des Landes<br />

6,4<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Aquitaine<br />

5,2<br />

Objets divers en bois<br />

0,6<br />

4,3<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,1<br />

Constructions métalliques<br />

1,6<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Turboméca Tarnos Construction de moteurs pour aéronefs 1 000 salariés ou plus<br />

Labeyrie St-Geours-de-Maremne Industrie du poisson 500 à 999 salariés<br />

Autobar Packaging France Soustons Fabrication d'emballages en matières plastiques 200 à 499 salariés<br />

Fermetures Henri Peyrichou St-Martin-de-Seignanx Fabrication menuiseries et fermetures métalliques 100 à 199 salariés<br />

Hirica St-Vincent-de-Tyrosse Fabrication de chaussures 100 à 199 salariés<br />

Ets Charles Duvicq SA Tosse Fabrication d'emballages légers en métal 100 à 199 salariés<br />

Vega Industries SARL Seignosse Fabrication d'objets en liège, vannerie ou sparterie 50 à 99 salariés<br />

Seripanneaux St-Vincent-de-Tyrosse Fabrication de panneaux de bois 50 à 99 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 110 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Agen<br />

Centrée sur la ville d’Agen, siège de la préfecture du département<br />

de Lot-et-Garonne, la zone d’emploi présente certaines<br />

caractéristiques urbaines. En particulier, plus de 65% de sa<br />

population vit dans une unité urbaine. A côté d’Agen, existe<br />

un réseau de villes petites et moyennes également réparties<br />

sur le territoire de la zone. Dans sa structure de l’emploi, la<br />

zone diffère peu de la région. L’agriculture, passée en dessous<br />

de 10% de l’emploi total, diminue plus vite qu’en Aquitaine,<br />

tandis que le secteur industriel évite le déclin. Agen est une<br />

des zones d’emploi d’Aquitaine à avoir enregistré une hausse<br />

de l’emploi industriel durant les années 1990.<br />

S’agissant de l’industrie, le poids des IAA est prépondérant :<br />

elles concentrent 19% des salariés del’industrie, soit 5,5<br />

points de plus qu’au niveau <strong>aquitain</strong>. De nombreux créneaux<br />

de ce secteur sont présents : boulangerie, vinification, industrie<br />

du tabac.<br />

La part élevée des industries de biens de consommation provient<br />

de la présence des laboratoires pharmaceutiques UPSA<br />

à Agen.<br />

Depuis 1993, chacun des grands secteurs industriels participe<br />

au maintien de l’emploi. Les industries agroalimentaires se<br />

caractérisent par leur stabilité.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,2<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,1<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,2<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,8<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 873<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 112,7<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,9<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Agen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 504<br />

Tonneins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 856<br />

Nérac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 786<br />

Lavardac. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 904<br />

Aiguillon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 220<br />

Layrac. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 146<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 9,9 -27,4 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,7 0,5 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 5,7 -16,3 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 16,0 24,1 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 53,7 8,9 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 58,9 2,8 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

(base 100 en 1993)<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

16,3<br />

Industrie pharmaceutique<br />

2,6<br />

6,4<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

ZE Agen<br />

5,8<br />

Boulang., pâtiss., biscuit.<br />

4,2<br />

Aquitaine<br />

5,7<br />

Tabac<br />

0,3<br />

4,8<br />

Viandes<br />

4,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,7<br />

Verre, art. en verre<br />

1,1<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Laboratoires Upsa Agen Fabrication de médicaments 500 à 999 salariés<br />

Électricité de France Agen Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />

Laboratoires Upsa Le Passage Fabrication de médicaments 200 à 499 salariés<br />

Verrerie de Vianne Vianne Fab. et façonnage articles techniques en verre 200 à 499 salariés<br />

Les Vignerons de Buzet Buzet-sur-Baïse Vinification 100 à 199 salariés<br />

Righini SA Tonneins Fabrication de charpentes et de menuiseries 100 à 199 salariés<br />

Babcock Wanson Nérac Fabrication de générateurs de vapeur 100 à 199 salariés<br />

Seita Tonneins Industrie du tabac 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 111 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Marmande-Casteljaloux<br />

Bien que la majorité de la population réside dans une unité urbaine<br />

de plus de 4 500 habitants, la zone de Marmande-Casteljaloux<br />

a conservé des caractéristiques rurale et agricole. En<br />

fait, l’unité urbaine de Marmande concentre à elle seule 40%<br />

des habitants. L’agriculture absorbe près de 16% de l’emploi<br />

total, soit le double de ce que l’on observe au niveau de la région.<br />

Le secteur tertiaire n’emploie que 60% des actifs, contre<br />

70% en Aquitaine. Enfin, le poids de l’emploi industriel,<br />

16,5% du total, est légèrement supérieur à celui de l’Aquitaine.<br />

La répartition des activités, entre travail du bois, meubles et<br />

produits agroalimentaires en particulier issus des fruits et légumes,<br />

montre l’importance de l’exploitation des ressources<br />

naturelles ou agricoles, caractéristique des zones rurales. Par<br />

ailleurs, la présence de Creuzet, le plus important établissement<br />

de la zone, représentant la construction aéronautique,<br />

explique la part importante prise par les biens d’équipement.<br />

Les autres composantes du secteur industriel sont proches de<br />

la moyenne <strong>aquitain</strong>e.<br />

Seuls les biens d’équipement parviennent à stabiliser le<br />

nombre de leurs salariés. Les autres secteurs perdent de l’emploi.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 811<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 484,2<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,6<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Marmande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 721<br />

Miramont-de-Guyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 644<br />

Casteljaloux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 763<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 15,7 -25,6 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 16,5 -20,1 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,9 -24,5 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 18,1 31,2 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 42,8 10,6 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 21,8 -3,3 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,2<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,3<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,3<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens d'équipement<br />

100<br />

Total<br />

80<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

13,3<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

9,7<br />

Meubles<br />

3,1<br />

ZE Marmande-Casteljaloux<br />

7,1<br />

Charpentes, menuiseries<br />

2,0<br />

Aquitaine<br />

6,1<br />

Fruits et légumes<br />

0,9<br />

6,1<br />

Constructions métalliques<br />

1,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

5,7<br />

Verre, art. en verre<br />

1,1<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Creuzet Aéronautique Marmande Construction de cellules d’aéronefs 200 à 499 salariés<br />

C2R Miramont-de-Guyenne Fabrication menuiseries et fermetures métalliques 100 à 199 salariés<br />

Cesa Marmande Fabrication de meubles de cuisine 100 à 199 salariés<br />

Ets Serge Espiet Marmande Sciage et rabotage du bois 100 à 199 salariés<br />

Orangina-Pampryl Marmande Production de boissons rafraîchissantes 100 à 199 salariés<br />

Société des panneaux Isoroy SPI Casteljaloux Fabrication de panneaux de bois 50 à 99 salariés<br />

Schott Sfam Casteljaloux Fab. et façonnage articles techniques en verre 50 à 99 salariés<br />

Pilkington France Marmande Façonnage et transformation du verre plat 50 à 99 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 112 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Villeneuve-sur-Lot-Fumel<br />

Avec 67% de la population résidant dans une unité urbaine,<br />

Villeneuve-sur-Lot-Fumel est une zone légèrement plus urbaine<br />

que celle, voisine, d’Agen. Pour autant, elle a conservé<br />

sa vocation rurale et agricole : relativement plus d’emplois<br />

dans l’agriculture et moins dans les services. En outre, la part<br />

des emplois dans le commerce est l’une des plus élevées de la<br />

région avec la zone de Marmande. Elle maintient également<br />

son activité industrielle, avec 17,3% des emplois et, sur la période<br />

1990-1999, un déclin nettement moindre que celui observé<br />

en Aquitaine.<br />

Al’exception de la spécialisation métallurgique du bassin de<br />

Fumel, l’industrie de cette zone découle de son caractère rural<br />

: industries agroalimentaires, en deuxième position relative<br />

en Aquitaine -drainant 30% des emplois- et scieries<br />

fournissent les plus gros effectifs de salariés.<br />

Depuis 1993, le niveau de l’emploi dans le secteur agroalimentaire<br />

s’est accru de 12%. Dans le même temps, l’emploi<br />

dans les biens intermédiaires fléchissait, par suite des difficultés<br />

rencontrées par l’usine sidérurgique de Fumel.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 657<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 581,2<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,4<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Villeneuve-sur-Lot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 972<br />

Fumel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 550<br />

Penne-d’Agenais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 393<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 13,5 -30,2 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 17,3 -2,6 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,7 -25,3 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 17,0 19,8 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 45,5 12,4 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 28,9 -0,7 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Biens d'équipement<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,9<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,3<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,6<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,9<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens de consommation<br />

100<br />

Total<br />

Biens intermédiaires<br />

80<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

16,2<br />

Fonderie<br />

1,5<br />

11,2<br />

Sciage du bois<br />

1,5<br />

ZE Villeneuve-sur-Lot-Fumel<br />

10,4<br />

Fruits et légumes<br />

0,9<br />

Aquitaine<br />

7,6<br />

Viandes<br />

4,1<br />

4,0<br />

Industrie laitière<br />

1,5<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,8<br />

Constructions métalliques<br />

1,6<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Sadefa Industries Fumel Fonderie de fonte 500 à 999 salariés<br />

Parquets Marty Cuzorn Fabrication de charpentes et de menuiseries 200 à 499 salariés<br />

Laiterie de Ladhuie Montayral Fabrication de lait liquide et de produits frais 100 à 199 salariés<br />

Villeneuve Pet Food Villeneuve-sur-Lot Fabrication d'aliments pour animaux de compagnie 100 à 199 salariés<br />

Raynal et Roquelaure Ste-Livrade-sur-Lot Préparation industrielle produits à base de viande 100 à 199 salariés<br />

Soc des établissements Loubat Frères Ste-Livrade-sur-Lot Fabrication menuiseries et fermetures métalliques 100 à 199 salariés<br />

SA Laparre Castelnaud-de-Gratecambe Transformation et conservation de fruits 100 à 199 salariés<br />

Cereals groups Villeneuve-sur-Lot Autres activités de travail des grains 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 113 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Bayonne-Pyrénées<br />

Bayonne-Pyrénées figure parmi les zones d’emploi les plus<br />

urbanisées d’Aquitaine, avec 82% de la population vivant<br />

dans une unité urbaine. A côté de Bayonne, qui draine à elle<br />

seule 66% de la population, coexiste un réseau de petites et<br />

moyennes unités. Elles forment un espace continu en façade<br />

atlantique mais aussi vers l’intérieur du Pays basque. Le caractère<br />

urbain de la zone se révèle aussi par le poids plus important<br />

des services. Enfin, le poids plus élevé du commerce<br />

s’explique non seulement par le caractère urbain de la zone<br />

mais aussi par son attrait touristique.<br />

Moins industrielle que l’Aquitaine, le déclin de l’emploi industriel<br />

y a été moins sensible qu’au niveau régional durant la<br />

dernière décennie.<br />

De la structure de l’emploi industriel ressort le faible poids des<br />

industries agroalimentaires. Seules les zones très spécifiques<br />

de Bordeaux-Zone centrale et de Lacq-Orthez affichent une<br />

part encore plus faible. Les industries de biens d’équipement<br />

sont prépondérantes, absorbant 31% des emplois industriels,<br />

soit 6 points de plus que la moyenne régionale. Ce secteur est<br />

dominé par l’industrie aéronautique et le réseau de sous-traitants<br />

qui lui est lié. Depuis 1993, les biens d’équipement ont<br />

par ailleurs perdu davantage d’emplois que les autres composantes<br />

de l’industrie.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,2<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,8<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,3<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,5<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 561<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 253,7<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110,3<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Bayonne –en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 289<br />

Hendaye-Irun (E)** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 624<br />

Hasparren. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 480<br />

Ustaritz. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 986<br />

Cambo-les-Bains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 426<br />

St-Pée-sur-Nivelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 353<br />

St-Jean-Pied-de-Port . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 794<br />

Ascain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 099<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

*8% des habitants sont dans la zone d’emploi du Sud des Landes<br />

**Agglomération internationale, chiffre de la partie située en France<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 5,5 -18,9 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 13,8 -5,2 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,7 -13,7 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 15,7 21,0 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 58,3 17,2 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 93,8 8,9 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

Biens intermédiaires<br />

(base 100 en 1993)<br />

Total<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

10,7<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

5,7<br />

Mat. levage, équip. frigor.<br />

2,0<br />

ZE Bayonne-Pyrénées<br />

4,9<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Aquitaine<br />

4,6<br />

Fabrication de meubles<br />

3,1<br />

4,3<br />

Boulang-pâtiss-biscuit.<br />

4,2<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

4,0<br />

Trait. métaux, méca. gén.<br />

3,4<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Dassault Aviation Anglet Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />

Électricité de France Bayonne Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />

Bonnet Névé Hendaye Fab. équip. aérauliques et frigorifiques indust. 500 à 999 salariés<br />

Ruwel Bayonne Bayonne Fabrication de composants électroniques passifs 200 à 499 salariés<br />

Na Pali St-Jean-de-Luz Fab. vêtements de dessus hommes, garçonnets 200 à 499 salariés<br />

Sagem SA Mouguerre Fabrication d'appareils de téléphonie 200 à 499 salariés<br />

Signature SA Urrugne Fabrication d'articles métalliques divers 200 à 499 salariés<br />

Aciérie de l’Atlantique Boucau Sidérurgie 200 à 499 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 114 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Lacq-Orthez<br />

Lacq-Orthez est une zone mi-rurale mi-urbaine. Un peu plus<br />

de 50% de la population réside dans une unité urbaine de<br />

plus 3 000 habitants. Le caractère urbain ne résulte pas du développement<br />

du secteur des services comme c’est le cas pour<br />

les pôles urbains en général, mais de la présence du bassin de<br />

Lacq, réserve de gaz naturel. De fait, la zone possède une industrie<br />

développée à forte valeur ajoutée.<br />

Le secteur de l’énergie, principalement représenté par Elf<br />

Aquitaine, représente à lui seul 22% des salariés du secteur<br />

industriel. Les activités restantes sont tournées vers l’exploitation<br />

du gaz naturel, notamment les industries chimiques de<br />

biens intermédiaires.<br />

La prochaine cessation de l’exploitation du gisement de gaz<br />

fait peser sur la zone une incertitude quant au maintien de<br />

l’emploi industriel. Déjà, dans les années 90, ce dernier a décliné<br />

àun rythme presque double de celui de l’Aquitaine.<br />

Globalement, Lacq-Orthez est l’une des cinq zones d’emploi<br />

de la région à avoir connu un recul de l’emploi total entre<br />

1990 et 1999.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,6<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,1<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,0<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 041<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 161,0<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56,0<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Mourenx. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 201<br />

Orthez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 864<br />

Salies-de-Béarn. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 770<br />

Monein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 188<br />

Artix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 784<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 9,0 -30,9 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 27,0 -21,8 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 8,0 -23,5 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 11,1 36,0 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 44,9 24,2 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 24,7 -2,2 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

(base 100 en 1993)<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

21,7<br />

Extraction hydrocarbures<br />

1,1<br />

19,1<br />

Chimie de base<br />

2,9<br />

ZE Lacq-Orthez<br />

6,6<br />

Chaudronnerie<br />

2,3<br />

Aquitaine<br />

3,7<br />

Viandes<br />

4,1<br />

3,1<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,0<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,1<br />

Fûts, emballages métall.<br />

1,2<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Elf Aquitaine exploration production Lacq Extraction d’hydrocarbures 1000 salariés ou plus<br />

Atofina Argagnon Fabrication matières plastiques de base 200 à 499 salariés<br />

Acetex Chimie Pardies Fab. autres prod. chimiques organiques de base 200 à 499 salariés<br />

Groupement de recherches de Lacq GIE Lacq Fab. autres prod. chimiques organiques de base 200 à 499 salariés<br />

Rexam Beverage Can France SAS Mont Fabrication d'emballages légers en métal 100 à 199 salariés<br />

Calliope SA Noguères Fabrication produits agrochimiques 100 à 199 salariés<br />

Sylachim Mourenx Fabrication produits pharmaceutiques de base 100 à 199 salariés<br />

Société des Fibres de carbone Abidos Fab. produits chimiques à usage industriel 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 115 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Oloron-Mauléon<br />

Zone de montagne à dominante rurale, un peu plus de 50%<br />

de la population réside néanmoins dans une unité urbaine. En<br />

fait, cet apparent paradoxe s’explique par la faible densité de<br />

la zone, la plus faible de la région, après le cas exceptionnel<br />

de Mont-de-Marsan-Haute-Lande. Autre caractéristique des<br />

zones rurales, le poids du tertiaire y est faible et celui de l’industrie<br />

relativement important. De fait, c’est la zone qui<br />

compte le plus grand nombre d’emplois industriels de toutes<br />

les zones <strong>aquitain</strong>es. La présence de l’industrie est ancienne.<br />

Fonderie, chocolaterie, eaux minérales, chaussures et mécanique<br />

générale constituent ici les points d’appui du secteur.<br />

Les industries de biens de consommation, soumises comme<br />

ailleurs à une crise structurelle, ont subi d’importantes pertes<br />

d’emploi. En revanche, les industries de biens intermédiaires<br />

ont massivement embauché (40% d’augmentation du<br />

nombre de salariés depuis 1993).<br />

L’activité industrielle de la zone d’Oloron-Mauléon est aussi<br />

dépendante de l’implantation d’un sous-traitant important du<br />

secteur aéronautique, Messier-Dowty.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 822<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 703,0<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,1<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Oloron-Ste-Marie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 079<br />

Mauléon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 700<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 13,4 -23,0 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 28,3 -5,9 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 5,7 -26,0 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 9,5 12,1 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 43,1 13,8 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 16,0 -1,5 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,6<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,3<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,6<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

Biens de consommation<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

24,7<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

13,9<br />

Boulang., pâtiss., biscuit.<br />

4,2<br />

ZE Oloron-Mauléon<br />

9,2<br />

Fonderie<br />

1,5<br />

Aquitaine<br />

8,5<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

4,6<br />

Trait. métaux, méca. gén.<br />

3,4<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,9<br />

Boissons<br />

1,1<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Messier Dowty SA Bidos Construction de cellules d’aéronefs 500 à 999 salariés<br />

Lindt et Sprüngli SA Oloron-Ste-Marie Chocolaterie, confiserie 200 à 499 salariés<br />

Precision Castparts Corp. France Ogeu-les-Bains Fonderie d'autres métaux non ferreux 200 à 499 salariés<br />

Ets Sklop Bidos Fab. pièces techniques en matières plastiques 200 à 499 salariés<br />

Société des Eaux minérales d’Ogeu Ogeu-les-Bains Industrie des eaux de table 100 à 199 salariés<br />

Federal Mogul Sintered Products Oloron-Ste-Marie Métallurgie des poudres 100 à 199 salariés<br />

Toyal Europe SA Accous Première transformation de l’aluminium 100 à 199 salariés<br />

Micro Mécanique Pyrénéenne Gurmençon Construction de moteurs pour aéronefs 100 à 199 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 116 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Pau<br />

La zone d’emploi de Pau est très polarisée sur sa ville-centre,<br />

qui concentre les trois quarts de la population totale. Sa structure<br />

générale de l’emploi la rapproche de la zone de Bordeaux-Zone<br />

centrale, avec un pourcentage d’emplois<br />

légèrement supérieur dans l’agriculture et un peu inférieur<br />

dans les services. L’emploi industriel représente 15% du total,<br />

comme la moyenne régionale.<br />

Dans cet ensemble, la part des industries de biens d’équipement<br />

est prépondérante -un tiers des salariés, en raison de la<br />

présence d’un des deux établissements <strong>aquitain</strong>s de Turboméca-<br />

suivie de près par celle des biens intermédiaires.<br />

En 1997, la forte diminution de l’emploi salarié industriel résulte<br />

en fait d’un changement dans la déclaration des activités<br />

d’Elf Aquitaine. Certains salariés sont passés du secteur industriel<br />

de la production énergétique au secteur tertiaire de la recherche,<br />

plus conforme à leur activité réelle. Par ailleurs,<br />

l’agroalimentaire et les industries traditionnelles de la confection<br />

et de la chaussure sont également bien implantées dans la<br />

zone.<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 773<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 527,0<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96,5<br />

Unités urbaines<br />

Population totale<br />

Pau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 471<br />

Arudy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 204<br />

Pontacq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 373<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure<br />

Evolution 1999/1990 (%)<br />

1999 (%)<br />

Zone Aquitaine France<br />

Agriculture . . . . . . . . . . . 5,6 -28,4 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,7 -18,8 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . . . 6,1 -21,0 -17,3 -18,5<br />

Commerce . . . . . . . . . . . 14,0 22,9 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . . 59,6 19,8 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · · 94,1 5,5 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

(base 100 en 1993)<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,2<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,1<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,0<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,4<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

120<br />

Biens intermédiaires<br />

100<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

80<br />

Total<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

17,5<br />

Construction aéronautique<br />

8,8<br />

12,7<br />

Trait. métaux, méca. gén.<br />

3,4<br />

ZE Pau<br />

4,0<br />

Industrie laitière<br />

1,5<br />

Aquitaine<br />

3,8<br />

Chaussures<br />

2,6<br />

3,6<br />

Viandes<br />

4,1<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,4<br />

Vêtements<br />

1,9<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Turboméca Bordes Construction de moteurs pour aéronefs 2 000 salariés ou plus<br />

EDF - Béarn Bigorre Billère Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />

Fromageries des Chaumes Jurançon Fabrication de fromages 200 à 499 salariés<br />

Bidegain SA Pau Fabrication de chaussures 200 à 499 salariés<br />

Usines Dehousse Pau Mécanique générale 200 à 499 salariés<br />

3A SA Lons Fabrication de lait liquide et de produits frais 200 à 499 salariés<br />

Legrand Pau Fab. mat. distrib. commande électr. basse tension 200 à 499 salariés<br />

Examéca SA Serres-Castet Chaudronnerie-tuyauterie 200 à 499 salariés<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 117 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Aquitaine<br />

Plus des deux tiers des <strong>aquitain</strong>s sont des citadins contre les trois<br />

quarts des habitants au niveau national. En fait, près de 40% de la<br />

population urbaine est concentrée dans l’agglomération de Bordeaux.<br />

Parmi les autres agglomérations, seules Pau et Bayonne<br />

dépassent 100 000 habitants. Compte tenu de sa grande taille -au<br />

3 e rang national pour la superficie- l’Aquitaine est aussi dotée<br />

d’espaces ruraux. Un massif forestier, essentiellement constitué<br />

de pins, couvre 44% de son territoire. Ainsi, la densité de la zone<br />

d’emploi de Mont-de-Marsan-Haute-Lande, au milieu du massif,<br />

est la plus faible de France, à l’exception de la zone de Guyane.<br />

Toutefois, globalement, les zone rurales d’Aquitaine figurent parmi<br />

les plus urbanisées des zones rurales françaises.<br />

La répartition de l’emploi fait ressortir le poids important de<br />

l’agriculture, proche de 8%, soit le double du poids français.<br />

Cette surreprésentation tient en partie seulement à la présence<br />

du vignoble bordelais, gros consommateur de<br />

main-d’œuvre. Moins industrielle que la France, les activités<br />

du secteur sont concentrées sur les agglomérations de Bordeaux,<br />

Pau et Bayonne ainsi que dans le bassin de Lacq. Ces<br />

dernières sont dominées par la construction aéronautique.<br />

Pour autant, l’emploi industriel dans certaines zones rurales<br />

est prépondérant et repose essentiellement sur les industries<br />

agroalimentaires et/ou l’exploitation de la forêt.<br />

Poids des secteurs industriels %<br />

Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />

dont dans le secteur des<br />

IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,5<br />

Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,5<br />

Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,1<br />

Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,7<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />

** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />

POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 908 953<br />

SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 308,5<br />

DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,4<br />

Principales unités urbaines<br />

Population totale<br />

Bordeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 754 017<br />

Pau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 471<br />

Bayonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 008<br />

Agen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 504<br />

Périgueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 526<br />

Bergerac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 010<br />

Arcachon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 218<br />

Villeneuve-sur-Lot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 972<br />

Dax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 297<br />

Mont-de-Marsan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 715<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />

Emploi total<br />

Structure 1999 (%) Évolution 1990/1999 (%)<br />

Aquitaine France Aquitaine France<br />

Agriculture. . . . . . . . . . 7,9 4,2 -21,2 -25,3<br />

Industrie . . . . . . . . . . . 15,0 18,2 -12,4 -16,8<br />

Construction . . . . . . . . 6,3 5,8 -17,3 -18,5<br />

Commerce. . . . . . . . . . 14,3 13,2 19,8 13,2<br />

Services . . . . . . . . . . . . 56,5 58,6 16,8 16,0<br />

Total (milliers) · · · · · · 1 106,6 22 800,7 5,2 3,3<br />

Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />

Indice<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

Évolution de l'emploi salarié industriel<br />

Biens intermédiaires<br />

Biens de consommation<br />

Biens d'équipement<br />

Total<br />

(base 100 en 1993)<br />

60<br />

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />

Source : Assédic<br />

Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />

8,8<br />

Construction aéronautique<br />

2,2<br />

4,2<br />

Boulang., pâtiss., biscuit.<br />

3,2<br />

Aquitaine<br />

4,1<br />

Viandes<br />

3,0<br />

France<br />

3,4<br />

Trait. métaux, méca. gén.<br />

4,0<br />

3,1<br />

Meubles<br />

2,6<br />

Source : Assédic au 01-01-2000<br />

3,0<br />

Transfor. mat. plastiques<br />

3,9<br />

Principaux établissements industriels<br />

Nom établissement Dep. - Commune Activité Tranche d'effectifs<br />

Ford Aquitaine Industries SAS 33 Blanquefort Fabrication d’équipements automobiles 3000 salariés ou plus<br />

Turboméca 64 Bordes Construction de moteurs pour aéronefs 2000 salariés ou plus<br />

Elf Aquitaine exploration production 64 Lacq Extraction d’hydrocarbures 1000 salariés ou plus<br />

Snecma Moteurs 33 Le Haillan Construction de lanceurs et engins spatiaux 1000 salariés ou plus<br />

Electricité de France 33 Mérignac Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />

Electricité de France 33 Braud-et-St-Louis Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />

Sogerma 33 Mérignac Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />

Turboméca 40 Tarnos Construction de moteurs pour aéronefs 1000 salariés ou plus<br />

Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 118 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


ANNEXES<br />

Méthodologie, sources statistiques et définitions<br />

Nomenclature<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 119 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Méthodologie, sources statistiques et définitions<br />

Méthodologie et sources statistiques<br />

Pour construire les ratios économiques et analyser la dépendance<br />

et l’ouverture sur l’extérieur de l’industrie <strong>aquitain</strong>e,<br />

différentes sources administratives et divers fichiers d’enquêtes<br />

ont été mobilisés. Le socle des établissements industriels<br />

<strong>aquitain</strong>s est constitué du répertoire Sirene. Il sert en particulier<br />

de référence pour le champ des activités de l’étude.<br />

Pour déterminer l’appartenance d’une entreprise ou d’un établissement<br />

industriel de la région à un groupe, la source utilisée<br />

est l’enquête Liaisons financières (Lifi). Gérée par<br />

l’<strong>Insee</strong>, elle contient des informations obtenues, par voie<br />

d’enquête, sur les éventuelles participations des entreprises<br />

françaises du secteur privé dont le portefeuille de titres est supérieur<br />

à 1,2 million d’euros ou dont le chiffre d’affaires est<br />

supérieur à 61 millions d’euros ou dont l’effectif salarié est supérieur<br />

à 500 personnes, quel que soit le secteur d’activité.<br />

Le référentiel que constitue le répertoire Sirene pour l’ensemble<br />

des établissements industriels présents en Aquitaine, a<br />

été simplement rapproché du fichier Lifi complet, toutes activités<br />

et toutes localisations confondues, afin de retenir le plus<br />

possible de phénomènes de prise de contrôle.<br />

La plupart des données concernant les effectifs salariés proviennent<br />

des statistiques de l’Association pour l’emploi dans<br />

l’industrie et le commerce (Assédic) et de l’Union nationale<br />

pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unedic) :<br />

chaque année Assédic et Unedic publient les effectifs salariés<br />

en fin d’année des établissements qui leur sont affiliés au titre<br />

du régime d’assurance-chômage, soit la presque totalité des<br />

établissements du secteur privé industriel et commercial employant<br />

des salariés. Dans certains secteurs, en sont exclues<br />

cependant certaines unités relevant du secteur coopératif<br />

agricole (des scieries par exemple), du secteur public à caractère<br />

industriel et commercial (production et distribution<br />

d’électricité, etc.) ou de l’armement.<br />

Les statistiques de l’Assédic constituent la source privilégiée<br />

d’information dèsqu’il s’agit d’étudier à un échelon suffisamment<br />

détaillé l’orientation sectorielle des activités.<br />

La Déclaration annuelle des données sociales (DADS) est<br />

une formalité déclarative que doit accomplir auprès des organismes<br />

de sécurité sociale, de l’administration fiscale et de<br />

l’<strong>Insee</strong> toute entreprise employant des salariés. Les données<br />

sur la structure des secteurs par catégorie socioprofessionnelle<br />

sont issues des DADS, source privilégiée d’information<br />

sur les salaires et la nature des emplois.<br />

L’Enquête annuelle d’entreprise (EAE) est une pièce essentielle<br />

du dispositif d’observation statistique des entreprises industrielles.<br />

Cette enquête, réalisée par le Service des<br />

statistiques industrielles (Sessi) du Ministère de l’Économie,<br />

des Finances et de l’Industrie, s’adresse à toutes les entreprises<br />

de 20 salariés ou plus relevant d’activités industrielles.<br />

Au-delà de nombreuses informations économiques concernant<br />

l’entreprise, elle contient un certain nombre d’éléments<br />

au niveau de chaque établissement tels que les rémunérations,<br />

les investissements ou les exportations. Les effectifs permettent<br />

de calculer les ratios autorisant les comparaisons<br />

intersectorielles.<br />

Définitions<br />

Unités de production économique<br />

Entreprise : toute personne physique ou morale de droit privé<br />

ou public, exerçant une activité professionnelle non salariée.<br />

Une entreprise est une entité juridiquement autonome, constituée<br />

en vue de la production de biens ou de la prestation de<br />

services.<br />

Entreprise industrielle : toute entreprise exerçant, à titre principal,<br />

une activité de nature industrielle, c’est-à-dire ayant un<br />

code d’Activité principale exercée (APE) compris entre les valeurs<br />

10.1Z et 41.0Z de la nomenclature officielle d’activités<br />

française de 1993.<br />

Établissement : tout lieu topographiquement distinct (usine,<br />

atelier, magasin, dépôt, etc.) où une entreprise exerce une activité<br />

pendant au moins six mois. La plupart des entreprises<br />

n’ont qu’un seul établissement, mais les plus importantes<br />

peuvent en avoir plusieurs.<br />

Établissement industriel : tout établissement exerçant, à titre<br />

principal, une activité industrielle, c’est-à-dire ayant un code<br />

d’Activité principale exercée (APE) compris entre les valeurs<br />

10.1Z et 41.0Z de la nomenclature officielle d’activités française<br />

de 1993.<br />

Les plus gros employeurs d’Aquitaine sont déterminés par<br />

établissement. La base des effectifs salariés des établissements<br />

est celle de Sirene au 31.12.2000.<br />

Groupe : ensemble de sociétésdépendant par des relations financières<br />

(détention de capital) d’un même centre de décision<br />

qui n’est pas lui-même contrôlé par un autre groupe. Ce<br />

centre de décision est appelé tête de groupe.<br />

Entreprise indépendante, entreprise contrôlée, entreprise<br />

tête de groupe : une entreprise, et par conséquent tous ses établissements,<br />

est considérée comme contrôlée par un groupe<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 121 DRIRE - INSEE AQUITAINE


Méthodologie, sources statistiques et définitions<br />

si elle est directement ou indirectement contrôlée à plus de<br />

50% par la tête de groupe. Les autres entreprises sont considérées<br />

comme indépendantes, ainsi que les entreprises hors<br />

champ Lifi.<br />

Taux de marge brute : excédent brut d’exploitation sur valeur<br />

ajoutée (EBE/VABCF). Ce taux est un bon indicateur de la performance<br />

industrielle et commerciale de l’entreprise.<br />

Taux de valeur ajoutée : valeur ajoutée sur chiffre d’affaires.<br />

Données économiques<br />

Les principaux ratios économiques utilisés dans cette publication<br />

sont établis à partir des données et agrégats comptables<br />

suivants :<br />

Chiffre d’affaires à l’exportation : montant hors taxes de la<br />

vente de marchandises, de la production vendue de biens et<br />

de services exportés.<br />

Chiffre d’affaires hors taxes : montant hors taxes de la vente<br />

de marchandises, de la production vendue de biens et de services.<br />

Excédent brut d’exploitation (EBE) : il est égal à la différence<br />

entre la valeur ajoutée brute aux coûts des facteurs et les frais<br />

de personnel (salaires et charges sociales). Il permet d’appréhender<br />

le revenu qui reste à l’entreprise une fois les dépenses<br />

de personnel payées.<br />

Investissement en immobilisations corporelles : somme des<br />

dépenses consacrées à l’acquisition ou à la création de<br />

moyens de production (bâtiments, terrains, matériel et outillage...).<br />

Taux d’exportation : chiffre d’affaires à l’exportation sur<br />

chiffre d’affaires total hors taxes. Ce ratio permet d’apprécier<br />

la capacité exportatrice de l’entreprise.<br />

Taux d’investissement : investissements corporels sur valeur<br />

ajoutée brute au coût des facteurs. Ce taux permet de mesurer<br />

l’importance des investissements. Son niveau est cependant<br />

fonction de facteurs structurels (durée de vie des équipements),<br />

des mutations technologiques, de l’innovation et des<br />

possibilités de financement des entreprises (recours au crédit-bail<br />

en particulier).<br />

Valeur ajoutée brute au coût des facteurs (VABCF) : elle est<br />

égale à la différence entre la valeur de la production (chiffre<br />

d’affaires + variation des stocks producteurs) et la valeur des<br />

consommations intermédiaires (achats - variation des stocks<br />

utilisateurs) à laquelle sont ajoutées les subventions d’exploitation<br />

et retranchés les impôts, taxes et versements assimilés.<br />

Par rapport au chiffre d’affaires, elle offre l’avantage de mieux<br />

cerner la richesse effectivement créée par l’entreprise. Divisée<br />

par le nombre de salariés, c’est un indicateur de l’efficacité<br />

apparente de la main-d’œuvre utilisée par l’entreprise.<br />

Immobilisations : valeur des immobilisations corporelles,<br />

c’est-à-dire des éléments utilisés en permanence par l’entreprise<br />

(bâtiments, terrains, matériel et outillage...).<br />

Produit intérieur brut (PIB) : le produit intérieur brut est ce<br />

que produit l’économie d’un pays. Il peut se définir de trois<br />

manières :<br />

- le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes augmentées<br />

des impôts grevant les produits (TVA, droits de douanes,<br />

taxes spécifiques) moins les subventions sur les produits.<br />

- le PIB est égal à la somme de la consommation effective finale,<br />

des investissements (FBCF), des exportations et des variations<br />

de stocks, moins les importations.<br />

- le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d’exploitation<br />

des secteurs institutionnels : rémunérations des salariés,<br />

impôts sur la production et les importations moins les<br />

subventions reçues, excédent brut d’exploitation et revenu<br />

mixte.<br />

DRIRE - INSEE AQUITAINE 122 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES


Nomenclature<br />

Intitulé du secteur Activités du secteur Codes NAF correspondants<br />

Industries agroalimentaires<br />

Construction aéronautique et<br />

spatiale, automobile et navale<br />

Équipements mécaniques<br />

Construction électrique<br />

et électronique<br />

Métallurgie et travail<br />

des métaux<br />

Chimie et pharmacieparfumerie<br />

Bois et meubles<br />

Textile, habillement<br />

et cuir-chaussure<br />

Industries extractives<br />

et matériaux de construction<br />

Caoutchouc et transformation<br />

des matières plastiques<br />

Papier-carton<br />

et articles en papier-carton<br />

Énergie<br />

Autres biens de consommation<br />

• Industrie des viandes<br />

151 (hors 151C, charcutiers détaillants)<br />

• Pain-pâtisserie-biscotterie<br />

158 (hors 158F, boulangers détaillants)<br />

• Reste des IAA 15, 16 hors viandes et pain-pâtisserie-biscotterie<br />

• Construction aéronautique et spatiale 351<br />

• Construction automobile 34<br />

• Construction navale 353<br />

• Équipements métalliques 281, 282, 283<br />

• Machines et équipements<br />

291, 292, 293, 294, 295, armement exclu<br />

• Composants électriques et électroniques 312, 313, 314, 315, 316, 321<br />

• Équipements électriques et électroniques 30 311, 322, 331, 332, 333<br />

• Métallurgie 27<br />

• Travail des métaux 284, 285, 286, 287<br />

• Récupération 37<br />

• Industrie chimique (partielle) 241, 242, 243, 246, 247<br />

• Pharmacie, produits d’entretien 244, 245<br />

• Bois-articles en bois 20<br />

• Meubles 361<br />

• Textile 17<br />

• Habillement 18<br />

• Cuir et chaussure 19<br />

• Industries extractives 13, 14<br />

• Produits minéraux non métalliques<br />

262, 263, 264, 265, 266, 267, 268, verre<br />

et articles en verre exclus<br />

• Caoutchouc 251<br />

• Transformation des matières plastiques 252<br />

• Pâte à papier, papier-carton 211<br />

• Articles en papier-carton 212<br />

• Extraction de produits énergétiques 10, 11, 12, 23<br />

• Électricité, gaz, eau 40, 41<br />

• Édition, imprimerie, reproduction 22<br />

• Autres biens de consommation 297, 323, 334, 335, 362, 363, 364, 365, 366<br />

Autres biens d’équipement • Autres biens d’équipement 296, 352, 354, 355<br />

Autres biens intermédiaires • Autres biens intermédiaires 261<br />

Industrie<br />

Codes NES : EB à EG<br />

PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 123 DRIRE - INSEE AQUITAINE


La Banque de France en Aquitaine<br />

Liste des succursales<br />

DORDOGNE<br />

1, rue du 11 novembre 1918<br />

BP 752<br />

24107 Bergerac cedex - Tél. 05 53 73 53 73<br />

1, place du Pdt Roosevelt<br />

BP 3081<br />

24003 Périgueux cedex - Tél. 05 53 03 30 30<br />

GIRONDE<br />

55, bd du Général Leclerc<br />

33311 Arcachon cedex - Tél. 05 57 52 55 00<br />

13-15, rue Esprit des Lois<br />

33001 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 14 14<br />

80-82, rue Gambetta<br />

BP 324<br />

33502 Libourne cedex - Tél. 05 57 55 00 20<br />

LANDES<br />

38 et 40, rue Cazade<br />

BP 324<br />

40107 Dax cedex - Tél. 05 58 90 98 98<br />

11, rue Henri Duparc<br />

BP 119<br />

40002 Mont-de-Marsan cedex - Tél. 05 58 05 71 71<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

35, bd de la République<br />

47916 Agen cedex 9 - Tél. 05 53 69 54 54<br />

DRIRE Aquitaine<br />

DIRECTION RÉGIONALE<br />

42, rue du Général de Larminat<br />

BP 55<br />

33035 Bordeaux cedex<br />

Tél. 05 56 00 04 00 - Fax 05 56 00 04 98<br />

E-mail : drire-<strong>aquitain</strong>e@industrie.gouv.fr<br />

Site web : www.<strong>aquitain</strong>e.drire.gouv.fr<br />

DORDOGNE<br />

ZAE de Landry<br />

24750 Boulazac<br />

Tél. 05 53 02 65 80 - Fax 05 53 02 65 89<br />

GIRONDE<br />

42, rue du Général de Larminat<br />

BP 56<br />

33035 Bordeaux cedex<br />

Tél. 05 56 00 04 00 - Fax 05 56 00 04 57<br />

LANDES<br />

ZA de la Téoulère<br />

40280 Saint-Pierre-du-Mont<br />

Tél. 05 58 05 76 20 - Fax 05 58 05 76 27<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Cité administrative Lacuée<br />

47021 Agen cedex<br />

Tél. 05 53 69 19 90 - Fax 05 53 69 19 88<br />

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />

Hélioparc<br />

2, avenue du Président Angot<br />

64000 Pau<br />

Tél. 05 59 14 30 40 - Fax 05 59 14 30 41<br />

14, bd du Docteur Fourcade<br />

BP 42<br />

47201 Marmande cedex - Tél. 05 53 76 13 13<br />

Le Capitole<br />

3, avenue Armand Toulet<br />

64600 Anglet<br />

Tél. 05 59 52 97 20 - Fax 05 59 52 97 26<br />

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />

18, rue Albert 1 er<br />

BP 324<br />

64102 Bayonne cedex - Tél. 05 59 46 40 50<br />

7, rue Louis Barthou<br />

BP 408<br />

64042 Pau cedex - Tél. 05 59 82 28 28<br />

.


Informations et points de vente<br />

Les relais <strong>Insee</strong> dans chaque département<br />

- Tout public -<br />

DORDOGNE<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

23, rue du Président Wilson<br />

24016 Périgueux cedex - Tél. 05 53 35 80 60<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

16, boulevard Maine de Biran<br />

24100 Bergerac - Tél. 05 53 63 81 81<br />

GIRONDE<br />

IUT Michel de Montaigne<br />

Université Bordeaux III<br />

1, rue Jacques Ellul<br />

33080 Bordeaux cedex - Tél. 05 57 12 20 01<br />

Service commun de la documentation<br />

Université Montesquieu Bordeaux IV<br />

Droit et sciences économiques<br />

4, avenue des Arts - BP 118<br />

33607 Pessac cedex - Tél. 05 56 84 86 56<br />

Bibliothèque municipale de Bordeaux<br />

1, terrasse Rhin-et-Danube<br />

33075 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 10 30 00<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

125, avenue Georges Pompidou - BP 162<br />

33503 Libourne cedex - Tél. 05 57 25 40 40<br />

Chambre régionale de commerce et d’industrie d’Aquitaine<br />

185, cours du Médoc - BP143<br />

33042 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 11 94 94<br />

LANDES<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

293, avenue du Maréchal Foch - BP 137<br />

40003 Mont-de-Marsan cedex - Tél. 05 58 05 44 50<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

52, cours Gambetta - BP 279<br />

47007 Agen cedex - Tél. 05 53 77 10 00<br />

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />

Bibliothèque de l’université de Pau et des Pays de l’Adour<br />

Droit et sciences économiques - Campus universitaire<br />

64000 Pau Université cedex - Tél. 05 59 92 34 82<br />

École Supérieure de Commerce de Pau (ESC)<br />

Campus universitaire<br />

3, rue Saint John Perse<br />

64000 Pau - Tél. 05 59 92 64 64<br />

Bibliothèque municipale de Pau<br />

Square Paul Lafond - BP 1621<br />

64016 Pau cedex - Tél. 05 59 27 15 72<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

21, rue Louis Barthou - BP 128<br />

64001 Pau cedex - Tél. 05 59 82 51 11<br />

Chambre de commerce et d’industrie<br />

50-51, allées Marines - BP 215<br />

64102 Bayonne cedex - Tél. 05 59 46 59 46<br />

Bibliothèque municipale de Bayonne<br />

Rue des Gouverneurs - BP 13<br />

64109 Bayonne cedex - Tél. 05 59 59 17 13<br />

Librairies diffusant certaines publications régionales<br />

DORDOGNE<br />

Librairie de l’Enseignement<br />

10, rue André Saigne - 24000 Périgueux<br />

Librairie Mandragore<br />

21-23, rue Limogeanne - 24000 Périgueux<br />

Librairie Marbot<br />

21, cours Montaigne - 24000 Périgueux<br />

Librairie Montaigne<br />

Rue Alma - 24100 Bergerac<br />

Librairie du Roc<br />

24150 Bayac<br />

GIRONDE<br />

Librairie Mollat<br />

15, rue Vital Carles - 33000 Bordeaux<br />

FNAC<br />

Centre commercial St-Christoly - 33000 Bordeaux<br />

La Machine à lire<br />

18, rue du Parlement Saint-Pierre - 33000 Bordeaux<br />

Librairie Format Livre<br />

65, rue Waldeck Rousseau - 33500 Libourne<br />

Librairie “Mon livre”<br />

124, avenue du Docteur Schweitzer - 33600 Pessac<br />

LANDES<br />

Librairie Caractères<br />

3, rue Thérèse Clavé - 40000 Mont-de-Marsan<br />

Librairie Lemagny<br />

30, place Fontaine Chaude - 40100 Dax<br />

Maison de la Presse<br />

3, rue Laubaner - 40000 Mont-de-Marsan<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Librairie Majuscule<br />

10, rue Cornières - 47000 Agen<br />

Librairie Quesseveur<br />

2, place Laitiers - 47000 Agen<br />

Librairie Delbert<br />

85, boulevard de la République - 47000 Agen<br />

Lafayette Diffusion SARL<br />

26, place Lafayette - 47300 Villeneuve-sur-Lot<br />

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />

Librairie des Pyrénées<br />

14, rue Saint-Louis - 64000 Pau<br />

Librairie Tonnet<br />

3 bis, place Marguerite Laborde - 64000 Pau<br />

Librairie Marrimpouey<br />

2, place de la Libération - 64000 Pau<br />

Librairie Victor Hugo<br />

9, avenue Victor Hugo - 64200 Biarritz<br />

Centres départementaux de documentation pédagogique<br />

- Réservés aux enseignants -<br />

DORDOGNE<br />

39, rue Paul Mazy<br />

24000 Périgueux - Tél. 05 53 09 85 83<br />

GIRONDE<br />

Rue Veyri - BP 267<br />

33698 Mérignac cedex - Tél. 05 56 47 05 81<br />

LANDES<br />

Ecole du Peyrouat - BP 401<br />

40012 Mont-de-Marsan cedex - Tél. 05 58 75 43 11<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

48 bis, rue René Cassin<br />

47000 Agen - Tél. 05 53 98 06 83<br />

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />

3, avenue Nitot - BP 299<br />

64016 Pau cedex - Tél. 05 59 30 23 18<br />

Avenue Ménigne Saoube de Bile - BP 812<br />

64100 Bayonne - Tél. 05 59 25 77 66


Le Dossier<br />

n°39<br />

Perspectives industrielles<br />

Le dossier "Perspectives industrielles", issu d'un partenariat entre la<br />

Banque de France, la Drire et l'<strong>Insee</strong>, et financé pour partie par l’Union<br />

européenne, constitue une présentation détaillée de l'industrie en<br />

Aquitaine. Il transmet à tous les acteurs économiques la connaissance<br />

du tissu industriel qu'a chacun de ces partenaires. Les atouts, les<br />

faiblesses et particulièrement les perspectives de l'industrie régionale<br />

y sont dévoilés.<br />

Cet ouvrage se compose de quatre grandes parties. La première<br />

présente les caractéristiques de la population et les infrastructures de<br />

<strong>l'espace</strong> <strong>aquitain</strong> dans lequel se situe l'industrie. La seconde traite de<br />

son environnement ; des thèmes aussi divers que le financement des<br />

entreprises, les services à l'industrie, les nouvelles technologies ou la<br />

logistique et la maintenance y sont abordés.<br />

Enfin les deux dernières parties présentent l'industrie par grands<br />

secteurs et par zones d'emploi. Pour chaque secteur et ses<br />

composantes, et en partie pour chaque territoire, vous trouverez des<br />

données sur l'emploi salarié et son évolution, les qualifications, les<br />

principales activités, des indicateurs de concentration, des éléments<br />

d'analyse économique ainsi qu'une liste de principaux<br />

établissements.<br />

Toutes les fiches sectorielles et les fiches territoriales, comme le reste<br />

de cet ouvrage, sont abondamment illustrées de graphiques et de<br />

cartes.<br />

INSEE<br />

AQUITAINE<br />

Prix : 18 € - (118,07 FF)<br />

Code Sage IAD3908<br />

Directeur de la publication : Michel Schrantz - Rédacteur en chef : Paul Ahmed Michaux -<br />

Assistante de rédaction : Mireille Dalla-Longa - Secrétaire de fabrication : Daniel Lepphaille<br />

INSEE Aquitaine - 33, rue de Saget - 33076 Bordeaux cedex<br />

Tél. : 05 57 95 05 00 - Fax : 05 57 95 03 58 - Minitel : 3615 ou 3617 INSEE - Internet : www.insee.fr<br />

e<br />

© <strong>Insee</strong> 2001 - n° ISBN : 2-11-050121-9 - n° ISSN : 1253-8051 - Dépôt légal : 4 trimestre 2001<br />

Composition : <strong>Insee</strong> Aquitaine - Impression : Graphic Impression

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