l'espace aquitain - Epsilon - Insee
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L E D O S S I E R<br />
INSEE AQUITAINE<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES<br />
N°39<br />
DÉCEMBRE 2001<br />
2001<br />
D R I R E<br />
INSEE<br />
AQUITAINE<br />
INSTITUT NATIONAL<br />
DE LA STATISTIQUE<br />
ET DES ÉTUDES<br />
ÉCONOMIQUES<br />
A V E C L A P A R T I C I P A T I O N D E<br />
COMMISSION EUROPEENNE
Ce dossier a été réalisé dans le cadre d’un partenariat associant<br />
la Banque de France, la DRIRE Aquitaine et l’INSEE Aquitaine<br />
Contribution de la Banque de France de Bordeaux<br />
Jean-Jacques Joantéguy, secrétaire régional<br />
Contribution de la DRIRE Aquitaine<br />
sous la direction de François Goulet, directeur<br />
Coordination : Damien Caby, adjoint au directeur, puis Alexandre Moulin<br />
Rédaction : Constance Blaise, Corine Martinez, Paul Laffont, Jean-Luc Rousseau, Jacques Vanhove<br />
et Jean-Claude Wicker avec l’appui de Tristant Voizard,<br />
stagiaire de l’Institut d’études politiques de Bordeaux<br />
Contribution de l’INSEE Aquitaine<br />
sous la direction de Michel Schrantz, directeur<br />
Coordination : Paul Ahmed Michaux, chef du service des Études et de la Diffusion<br />
et Catherine Meunier, adjointe<br />
Rédaction : Catherine Meunier, Jacques Texsier et Paul Ahmed Michaux<br />
Cartographie : Nadine Gonzalez, Éric Amrane, Guy Richard et Daniel Lepphaille<br />
Relecture et vérification : Mireille Dalla-Longa<br />
Montage : Danielle Richard<br />
Crédit photos couverture : DRIRE Aquitaine
Éditorial<br />
Sud-Ouest rime avec Industrie<br />
L’histoire de l’économie d’Aquitaine est, on l’ignore souvent, celle d’occasions saisies par des entrepreneurs audacieux<br />
- parfois téméraires -, nés ici ou venus d’ailleurs, qui ont su tirer le meilleur parti d’une main-d’œuvre de<br />
qualité, de cadres bien formés et d’un environnement économique performant.<br />
Hier, au terme d’une aventure technique et industrielle sans précédent, on mettait au point dans la vallée de<br />
l’Adour les procédés d’exploitation d’un gaz hautement toxique et corrosif qui allait contribuer à l’indépendance<br />
énergétique de la France ; deux siècles plus tôt, les Périgourdins avaient mis au point les premières usines au fil de<br />
l’eau. Hier encore, l’exploitation de la résine et des ressources minières impulsait la création des unités chimiques<br />
landaises et l’agriculture du bassin de la Garonne inventait la filière qualité. Un peu plus tard, l’agglomération<br />
bordelaise accueillait la production des missiles stratégiques français.<br />
Aujourd’hui, les sous-traitants de l’aéronautique des Pyrénées s’organisent pour prendre en charge des sous-ensembles<br />
de l’Airbus A380 ; les transformateurs de matière plastique de Dordogne saisissent les opportunités d’un<br />
marché en croissance et acquièrent des compétences indispensables d’ingénierie et de conception ; les industries<br />
landaises de la seconde transformation du pin maritime, du panneau de particules au parquet lambris, du<br />
meuble aux futurs matériaux de process, font d’une ressource naturelle hétérogène un matériau technique à part<br />
entière. En même temps, l’industrie agroalimentaire de la région d’Agen développe de nouveaux procédés de<br />
conservation et de traçabilité et les laboratoires de recherche de l’université et du CNRS s’engagent à Bordeaux<br />
dans des partenariats structurants avec l’industrie de transformation des matériaux.<br />
Perspectives Industrielles dresse un tableau précis et actuel de l’industrie de la région, fondé sur les derniers chiffres<br />
et études produits par l’INSEE. Les analyses de la DRIRE et de la Banque de France décrivent un tissu industriel<br />
certes confronté aux difficultés sectorielles des industries de la défense et de la chaussure, à la fragilité de l’organisation<br />
productive de nombreuses PME dans le domaine du bois et de la mécanique, mais dynamique et résolument<br />
tourné vers les activités et les technologies d’avenir. Par de nombreux exemples, elles montrent comment la<br />
mobilisation individuelle et collective des entreprises a été au cours des dernières années, et peut être à l’avenir,<br />
le moteur d’un développement économique reposant sur les forces propres de la région. Elles mettent en valeur<br />
son environnement économique remarquable, tant dans le domaine scientifique et technique que dans celui des<br />
services à l’industrie et de la logistique, du conseil et du financement de l’économie.<br />
Alors que les services de l’État engagent avec les collectivités territoriales la mise en œuvre du contrat de plan<br />
2000-2006, les pistes de développement économique ébauchées dans cet ouvrage illustrent ce que pourront être<br />
les modalités de l’action concertée du monde industriel et des pouvoirs publics pendant cette période. Il s’agira<br />
de renforcer la compétitivité de l’espace industriel <strong>aquitain</strong> -en termes d’inventivité des laboratoires, de qualité<br />
de l’appareil de formation et de densité des infrastructures- et de dynamiser des secteurs industriels majeurs de la<br />
région, ce qui suppose regroupements d’entreprises et alliances, plates-formes technologiques adaptées ou actions<br />
d’accompagnement spécifiques.<br />
Enfin, les récents événements tragiques de Toulouse confirment une fois de plus que le monde industriel et les<br />
pouvoirs publics sont appelés à travailler main dans la main pour conjuguer leurs efforts dans la réflexion engagée<br />
sur le risque industriel.<br />
La recherche de la sécurité n’est pas là pour freiner le développement industriel, bien au contraire, elle contribue<br />
à pérenniser l’essor de l’entreprise.<br />
C’est dans cette perspective que l’État et les industriels favoriseront par leurs actions conjointes, une dynamique<br />
régionale soucieuse de “compétitivité sécurisée”.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 3 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Sommaire<br />
INTRODUCTION<br />
L’ESPACE AQUITAIN<br />
Démographie ................................................................ 13<br />
Population active ............................................................. 16<br />
Emploi ..................................................................... 17<br />
Flux quotidiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18<br />
Infrastructures de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19<br />
Fonds structurels européens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20<br />
L’ENVIRONNEMENT DE L’INDUSTRIE<br />
Produit intérieur brut et valeur ajoutée. ............................................. 25<br />
Structure financière des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26<br />
Financement des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27<br />
Commerce extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28<br />
Services à l’industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30<br />
Recherche et transfert de technologie .............................................. 32<br />
Technologies de l’information .................................................... 35<br />
Logistique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36<br />
Maintenance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38<br />
Développement durable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39<br />
LES GRANDS SECTEURS INDUSTRIELS<br />
Industries agroalimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43<br />
Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46<br />
Équipements mécaniques ....................................................... 50<br />
Construction électrique et électronique ............................................. 54<br />
Métallurgie et travail des métaux .................................................. 58<br />
Chimie et pharmacie-parfumerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62<br />
Bois et meubles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67<br />
Textile, habillement et cuir-chaussure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71<br />
Industries extractives et matériaux de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75<br />
Caoutchouc et transformation des matières plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78<br />
Papier-carton et articles en papier-carton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82<br />
Énergie. .................................................................... 86<br />
Tableau synthétique des secteurs industriels. ......................................... 91<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 4 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
L’INDUSTRIE ET LES TERRITOIRES<br />
Bergerac ....................................................... 95<br />
Nord-Est de la Dordogne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96<br />
Périgueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97<br />
Sarlat-la-Canéda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98<br />
Terrasson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99<br />
Bordeaux-Arcachonnais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100<br />
Bordeaux-Cubzacais .............................................. 101<br />
Bordeaux-Entre-deux-Mers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102<br />
Bordeaux-Médoc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103<br />
Bordeaux-Zone centrale. ........................................... 104<br />
Langon-Bazas-La Réole ............................................ 105<br />
Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106<br />
Dax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107<br />
Mont-de-Marsan-Est des Landes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108<br />
Mont-de-Marsan-Haute-Lande ....................................... 109<br />
Sud des Landes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110<br />
Agen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111<br />
Marmande-Casteljaloux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112<br />
Villeneuve-sur-Lot-Fumel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113<br />
Bayonne-Pyrénées ................................................ 114<br />
Lacq-Orthez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115<br />
Oloron-Mauléon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116<br />
Pau ........................................................... 117<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118<br />
ANNEXES<br />
Méthodologie, sources statistiques et définitions .......................... 121<br />
Nomenclature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 5 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Introduction<br />
Aquitaine, terre d’industries<br />
L’image de l’industrie <strong>aquitain</strong>e résulte d’une succession de méconnaissances et d’amalgames. Renvoyée à la métaphore du “désert<br />
industriel” pour son passé le plus reculé, l’Aquitaine passerait de nos jours, sans transition, du statut de région “sous-industrialisée”<br />
à celui de région “post-industrielle”. En outre, l’inclusion de l’industrie <strong>aquitain</strong>e dans les mouvements français<br />
d’industrialisation aurait contribué à renforcer les traits d’une industrie “généraliste”, donc ayant des spécialisations peu affirmées.<br />
Certes, les interactions qui se sont produites avec l’entité nationale ont modelé les orientations régionales, mais les particularités<br />
<strong>aquitain</strong>es n’en sont pas moins avérées.<br />
n L’Aquitaine entraînée par les deux premières révolutions industrielles<br />
On a souvent stigmatisé simultanément l’inexistence d’une conscience régionale et le déficit industriel <strong>aquitain</strong>. Cette faiblesse<br />
constitutive du “fait régional” était mise en relation avec la persistance de rivalités locales -telle celle qui opposait Bordeaux et Pauet<br />
l’habitude de se tourner vers Paris, les témoignages du poids écrasant de la centralisation renforçant l’image d’un espace économique<br />
peu dynamique. Notamment, cette région à dominante rurale se serait tenue à l’écart des grandes révolutions technologiques,<br />
la prévalence de l’esprit de négoce sur l’esprit d’entreprise expliquant la faiblesse de l’atmosphère industrielle.<br />
Il n’est donc pas inutile de rappeler que l’Aquitaine a participé activement à la première révolution industrielle. Ainsi, en dépit de<br />
l’absence de ressources minières, de nombreux foyers industriels émergent dès le début du 19 e siècle en raison des dotations particulières<br />
que recèlent tel ou tel territoire, notamment des forges qui se localisent sur les multiples lieux d’affleurement du minerai et<br />
des industries portuaires telles que l’agroalimentaire, lié à la transformation de produits tropicaux.<br />
Par la suite, l’Aquitaine, qui n’a pas su bénéficier pleinement des retombées de ce premier mouvement, se coule dans les traces de<br />
la seconde révolution industrielle. Ce qui permet de consolider les spécialisations préexistantes, notamment les industries agroalimentaires<br />
portuaires de Bordeaux et de Bayonne, mais aussi de générer des activités nouvelles : industries métallurgiques (fonderies<br />
de Fumel, du Boucau, ateliers de Bordeaux etc.) ; production d’électricité hydraulique ; industrie chimique (exploitation de la<br />
gemme dans les Landes et usines d’engrais à Bordeaux) et industries de biens de consommation (chaussures, habillement, ameublement).<br />
On notera que la Première Guerre mondiale donne une impulsion forte à certaines industries régionales, fournisseuses<br />
de biens d’équipement (chantiers navals ou premiers ateliers d’aéronautique) ou de biens intermédiaires (poudrerie et pétrochimie<br />
bordelaises), en raison de leur éloignement géographique du conflit armé.<br />
L’entre-deux-guerres verra le développement et l’amplification des foyers d’industrialisation précédents, notamment ceux de la filière<br />
agroalimentaire (huileries, farines, traitement de la morue, raffineries de sucre) et de la filière bois (première et deuxième transformations<br />
du bois, industrie papetière et industries utilisatrices de produits connexes comme la chimie), en dépit du coup d’arrêt<br />
brutal apporté par la crise de 1929. Par la suite, l’éloignement géographique du second conflit mondial produira des effets de relance<br />
similaires à ceux du premier conflit, mais le bénéfice sera de courte durée.<br />
n Les Trente Glorieuses : rattrapages et recompositions<br />
- Le triple rattrapage des décennies soixante et soixante-dix<br />
Au cours des années cinquante, l’industrie <strong>aquitain</strong>e marque le pas et donne l’impression de chercher un souffle nouveau. Au sein<br />
de l’Europe, elle fait figure d’une zone d’industrialisation périphérique, notamment parce que ses spécialisations sont pour la plupart<br />
liées à des ressources localisées.<br />
Des perspectives inattendues sont tout d’abord ouvertes par la découverte du gisement d’hydrocarbures de Lacq dont l’exploitation<br />
donne lieu à l’édification progressive d’un grand complexe pétrochimique dans la proximité immédiate des lieux d’extraction. Du<br />
même coup, on conforte les installations de l’agglomération de Bordeaux, notamment par la construction d’une troisième raffinerie<br />
sur la presqu’île d’Ambès. Dès lors, les ingrédients d’une construction industrielle polarisée sont en place, les effets externes dits<br />
“d’agglomération” étant favorisés par l’extension conjointe des marchés et des relations verticales entre entreprises. L’agglomération<br />
de Bordeaux voit ainsi éclore des implantations nouvelles dans les domaines de la chimie, des engrais et des caoutchoucs,<br />
celle de Pau bénéficiant des retombées de l’exploitation des produits connexes dans les domaines de la chimie, de la production<br />
d’énergie et de la fabrication d’aluminium, tandis que Bayonne devient le port exclusif d’expédition du soufre de Lacq.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 7 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Le second facteur de rattrapage est lié à la mise en place d’un complexe aéronautique-spatial-défense. Dès l’après-guerre, les sites<br />
de Dassault à Mérignac, en Gironde, et de Turboméca aux environs de Pau confortent les installations antérieures, la localisation<br />
en Aquitaine obéissant toujours essentiellement à des motifs stratégiques. Cependant, c’est surtout au cours de la décennie<br />
soixante que sera donnée l’impulsion décisive. À l’issue de ce processus, la configuration bordelaise est structurée autour de Dassault,<br />
Aérospatiale, SNPE, SEP, Sogerma ; tandis que la configuration paloise gravite essentiellement autour de Turboméca et Messier-Dowty.<br />
Le troisième facteur impulsant est lié, enfin, à l’implantation en région de firmes multinationales (Siemens, Ford, Thomson CSF,<br />
IBM, Sanofi etc.), l’élargissement de leur espace productif étant motivé par l’optimisation des opportunités de substitution entre<br />
technologies et travail. De ce point de vue, l’Aquitaine apparaît comme un réservoir de main-d’œuvre qualifiée à coût relatif inférieur<br />
à celui d’autres espaces régionaux.<br />
Le rattrapage industriel <strong>aquitain</strong>, appréhendé en considérant l’évolution du poids relatif des effectifs salariés industriels dans la population<br />
active en Aquitaine et en France, est incontestable. Ainsi, l’écart Aquitaine - France, qui était de 16% en 1954, passe à<br />
6,9% en 1975, au terme d’un double processus d’affaiblissement national et de renforcement <strong>aquitain</strong>. Toutefois, le mouvement<br />
<strong>aquitain</strong> est loin d’être uniforme puisque la région apparaît aussi comme un espace dont les disparités interindustrielles s’accroissent.<br />
Dès lors, l’Aquitaine offre l’image d’une région contrastée dont le tissu industriel concerne une gamme très étendue d’activités<br />
diversifiées, les strates d’industries nouvelles se superposant aux strates plus anciennes sans réussir à les entraîner complètement<br />
dans leur sillage.<br />
- La baisse de l’emploi industriel<br />
La crise qui survient au milieu de la décennie soixante-dix inaugure une période de contraction généralisée de l’emploi industriel<br />
qui va s’étendre en moyenne jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, les dernières années du siècle enregistrant plutôt un tassement<br />
du mouvement de décrue. Ce constat appelle plusieurs remarques.<br />
En premier lieu, la phase initiale de déprise industrielle ne se manifeste pas avec la même ampleur que dans le reste de la France,<br />
tout en atteignant diversement les secteurs d’activités. Toutefois, la résistance <strong>aquitain</strong>e à la dynamique d’ensemble finit par s’épuiser,<br />
le mouvement d’homogénéisation atteignant, à travers le déclin de certaines industries, des traditions ou des savoir-faire locaux.<br />
Il n’y a pas pour autant disparition pure et simple de ces savoir-faire, parce qu’ils trouvent parfois à s’hybrider, et donc à se<br />
renouveler, avec les influences perturbatrices.<br />
En second lieu, on note que la décrue a surtout atteint les établissements de grande taille, leur part dans l’emploi industriel global<br />
régressant, ce qui est semblable aux évolutions constatées en France au cours de la même période. Il faut interpréter ce phénomène<br />
dans le contexte de la tendance à la baisse de la taille de l’ensemble des établissements. Ce qui signifie que l’on ne peut déduire de<br />
l’augmentation relative de la part des “petits” établissements, de taille inférieure à 50 salariés, leur meilleure résistance à la crise,<br />
comme cela a parfois été proposé. Cette interprétation n’est pas recevable puisque la nouvelle composition entre “grands”,<br />
“moyens” et “petits établissements a résulté du jeu mécanique des effets de seuil entre types d’entreprises.<br />
Enfin, on doit également tempérer ces observations par le constat du fort mouvement d’externalisation des activités industrielles au<br />
profit d’activités de services, notamment des services aux entreprises (postes et télécommunications, conseils et assistance, services<br />
opérationnels et recherche et développement) dont les effectifs n’ont cessé d’augmenter au cours de la même période.<br />
- Des recompositions aux spécialisations stratégiques<br />
À la fin de la décennie quatre-vingt-dix, six secteurs composent le groupe des industries à forte capacité d’emploi, dont les effectifs<br />
varient de 27 000 à 11 000. Ce sont dans l’ordre : les industries agroalimentaires, celles du bois-papier, la construction navale-aéronautique-ferroviaire,<br />
l’industrie des équipements mécaniques, la métallurgie-transformation des métaux, la chimie-caoutchouc-matières<br />
plastiques. La hiérarchie implicite que dessinent ces emplois est sous-tendue par une recomposition profonde<br />
vis-à-vis de celle qui prévalait en 1975, dernière année observée avant la crise. Au mouvement généralisé de retrait, qui n’épargne<br />
que les industries agroalimentaires, la construction navale-aéronautique-ferroviaire et l’industrie des équipements mécaniques, se<br />
superposent en effet le repli plus marqué des industries du bois-papier et, surtout, l’effondrement - déjà amorcé avant 1975 - des<br />
secteurs tels que le textile-habillement et les industries de la chaussure, qui étaient les premiers secteurs d’emploi industriel de<br />
l’Aquitaine jusqu’en 1968.<br />
À partir de ces volumes d’emploi, on obtient les spécialisations industrielles régionales. Elles résultent de coefficients de localisation,<br />
mesurés par le rapport du poids relatif des emplois d’un secteur d’activité dans la région au poids relatif correspondant au niveau<br />
national. Une valeur supérieure ou égale à 1 indique une surreprésentation, donc un secteur stratégique ou porteur ; en 1999,<br />
on y trouvait : la construction navale-aéronautique-ferroviaire (coefficient de 2,5) ; les industries du bois-papier (2,3) ; les industries<br />
agroalimentaires (1,3) ; l’eau-gaz-électricité (1,3) ; les combustibles et carburants (1,1) ; les produits minéraux et la construction<br />
(1,02). Une valeur inférieure à 1 indique une sous-représentation, donc un secteur peu significatif, fragile ou émergent lorsque les<br />
valeurs sont proches de zéro. Des valeurs inférieures à 1, mais proches de 1, indiquent des secteurs qui peuvent être des points<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 8 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
d’appui mais qui doivent être confortés, tels essentiellement en 1999 : la pharmacie-parfumerie, les équipements électriques et<br />
électroniques et la chimie-caoutchouc-plastiques (0,9) ; les équipements mécaniques et l’édition-reproduction (0,8).<br />
Les recompositions spatiales<br />
On assiste à une évolution des implantations spatiales qui s’oppose au mouvement qui avait prévalu jusqu’en 1975. De 1954 à<br />
1975, en effet, ilyaeuuneforte concentration géographique dans le secteur de la métallurgie et la chimie, les activités “traditionnelles”<br />
(industries des biens de consommation) relevant plutôt d’un modèle de dispersion spatiale. En effet, les zones rurales dans<br />
lesquelles ces dernières ont été implantées bénéficient d’un effet de substitution de l’emploi industriel vis-à-vis de l’exode rural, celui-ci<br />
ne compensant pas toutefois totalement les déperditions de la population active qui s’y produisent.<br />
A partir de 1975, les disparités spatiales s’accentuent dans un contexte national de désindustrialisation. D’une part, du fait de la<br />
perte des emplois industriels dans les zones rurales à la suite de la dégringolade des industries traditionnelles. D’autre part, du fait<br />
des localisations préférentielles des implantations les plus récentes dans les agglomérations urbaines, sachant que ces dernières ont<br />
tendance à perdre des emplois industriels. Ainsi, le bassin d’emploi de Bordeaux concentre-t-il actuellement encore plus du tiers<br />
des effectifs salariés industriels de la région, le bassin d’emploi de Pau-Lacq-Orthez en comptant encore environ 20% et le bassin<br />
Bayonne-Sud des Landes environ 10%. Notons que ces évolutions régionales sont compatibles avec le constat d’une baisse de la<br />
part de l’industrie girondine dans celle de la région, et, à un échelon plus restreint, de l’agglomération bordelaise au sein de la Gironde.<br />
n Le moteur de l’industrie du 21 e siècle sera l’immatériel<br />
Pendant longtemps l’exemple <strong>aquitain</strong> a été, à juste titre, considéré comme un révélateur des limites de la régionalisation. La décentralisation<br />
a même pu être considérée comme la “ruse suprême de la centralisation”, fournissant à l’administration publique<br />
l’occasion du redéploiement local de l’appareil d’État. À l’issue de 20 ans d’expérience, l’affirmation progressive du fait régional<br />
par les institutions a finalement porté ses fruits et donne donc une pertinence économique forte à l’échelon régional dorénavant intégré<br />
dans l’espace européen. L’élargissement des espaces constituant l’environnement des activités régionales pèse donc incontestablement<br />
sur leurs destinées. Désormais immergée dans les flux d’échanges internationaux, l’Aquitaine comme ses consœurs<br />
doit faire face à la compétition croissante accompagnant l’émergence d’un nouveau paradigme économique. Ce dernier est tantôt<br />
présenté sous les traits d’une “économie planétaire” tantôt sous ceux d’une “économie fondée sur le savoir”. Ces appellations différentes<br />
mettent en exergue les enjeux dominants auxquels l’Aquitaine ne saurait se soustraire dans le futur.<br />
- Maîtriser les décisions en région<br />
Il n’est pas nouveau de constater que l’Aquitaine figure parmi les régions françaises dont les centres de décision sont situés en dehors<br />
du territoire régional. Ce phénomène dérive de la localisation prépondérante de grands établissements délocalisés de groupes<br />
nationaux ou internationaux. La proportion de sites dépendant de sièges sociaux extra-<strong>aquitain</strong>s met à la fois en évidence le<br />
manque d’autonomie décisionnelle de l’industrie <strong>aquitain</strong>e et son éloignement des centres névralgiques mondiaux. Plusieurs évolutions<br />
ont renforcé récemment cette spécificité quasi structurelle, dont on a souvent dramatisé les nuisances sans en mesurer les<br />
avantages en termes d’attractivité et de dynamisme territoriaux. Ainsi, l’accélération des fusions-acquisitions entre groupes mondiaux,<br />
la réduction des budgets d’armement et la montée des régulations européennes au détriment des logiques nationales contribuent-elles<br />
à réduire l’emprise des industries <strong>aquitain</strong>es sur leurs destinées. Cette difficulté doit sans doute encourager la mise en<br />
œuvre de deux stratégies complémentaires : le marketing territorial, dont l’objectif est de renforcer l’attractivité de l’Aquitaine<br />
vis-à-vis des investisseurs étrangers d’une part ; le renforcement des coopérations interrégionales, qui visent à la constitution d’entités<br />
industrielles plus vastes et, donc, plus influentes d’autre part. C’est dans le prolongement d’une telle argumentation que s’inscrivent<br />
les projets de coopération entre Aquitaine et Midi-Pyrénées dans le domaine aéronautique et spatial.<br />
- Organiser les réseaux d’innovation<br />
Le développement d’une “économie fondée sur la connaissance”, -c’est-à-dire affectant des ressources croissantes à l’éducation, à<br />
la formation et à la recherche et développement-, et la survenance conjointe de la révolution informationnelle représentent certes<br />
un défi mais aussi une opportunité pour le territoire <strong>aquitain</strong>. Les technologies de l’information et de la communication, en favorisant<br />
la mise en réseau des acteurs et démultipliant les opportunités de coopération à distance, peuvent également permettre de disposer<br />
d’outils permettant de mieux produire et capter les connaissances nouvelles. Dans ce contexte, l’Aquitaine doit participer<br />
aux projets nationaux et européens de constitution d’infrastructures assurant la mise en compatibilité des flux d’information et la<br />
sécurisation de leur acheminement. Enfin, il convient d’optimiser les réseaux localisés de la connaissance qui soutiennent directement<br />
la dynamique de l’innovation en région, l’utilisation des infrastructures informationnelles leur fournissant un point d’appui<br />
technologique. Il convient donc de favoriser les synergies entre entreprises ou entre entreprises et centres de recherche publique,<br />
en ayant le souci d’ancrer localement les projets tout en incitant les acteurs locaux à s’ouvrir sur d’autres territoires afin de rapatrier<br />
les connaissances allogènes.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 9 DRIRE - INSEE AQUITAINE
L’ESPACE AQUITAIN<br />
Démographie<br />
Population active<br />
Emploi<br />
Flux quotidiens<br />
Infrastructures de communication<br />
Fonds structurels européens<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 11 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Démographie<br />
Au recensement de 1999, l’Aquitaine compte 2,909 millions<br />
d’habitants et se situe au 6 e rang des régions françaises, bien<br />
après les Pays de Loire (3,222 millions) et juste avant la Bretagne<br />
(2,906 millions). Avec un taux d’accroissement intercensitaire<br />
de 4%, l’Aquitaine fait partie de régions les plus<br />
dynamiques sur le plan démographique, pourtant son rythme<br />
de croissance annuelle a légèrement fléchi : 0,44% de 1990 à<br />
1999, contre 0,64% de 1982 à 1990. Ce fléchissement résulte<br />
certes de la diminution régulière de l’excédent naturel (naissances<br />
– décès), mais surtout de l’affaiblissement du solde migratoire<br />
apparent. En effet, bien que l’Aquitaine reste parmi<br />
les régions les plus attractives, avec en moyenne 42 770 nouveaux<br />
arrivants par an de 1990 à 1999, chiffre en progression<br />
par rapport à la période intercensitaire précédente, le nombre<br />
des départs de la région s’est élevé de quelque 5 000 unités<br />
par an sur la même période.<br />
Population 1 aux recensements<br />
Dordogne Gironde Landes Lot-et-<br />
Garonne<br />
Pyrénées-<br />
Atlantiques<br />
Aquitaine<br />
1962 . . . . . . . . . . . 375 455 935 448 260 497 275 028 466 036 2 312 464 46 425 394<br />
1968 . . . . . . . . . . . 374 073 1 009 390 277 381 290 592 508 734 2 460 170 49 711 853<br />
1975 . . . . . . . . . . . 373 179 1 061 480 288 323 292 616 534 748 2 550 346 52 591 584<br />
1982 . . . . . . . . . . . 377 356 1 127 546 297 424 298 522 555 696 2 656 544 54 334 871<br />
1990 . . . . . . . . . . . 386 365 1 213 499 311 461 305 989 578 516 2 795 830 56 615 155<br />
1999 . . . . . . . . . . . 388 293 1 287 334 327 334 305 380 600 018 2 908 359 58 518 395<br />
France<br />
métro.<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1962 à 1999<br />
1<br />
Il s’agit de la population sans doubles comptes<br />
Nontron<br />
Évolution de la population<br />
par canton de 1968 à 1999<br />
Lesparre-<br />
Médoc<br />
Périgueux<br />
Blaye<br />
Bordeaux<br />
Libourne<br />
Bergerac<br />
Sarlatla-Canéda<br />
Limite de canton<br />
Limite de département<br />
Langon<br />
Marmande<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Aires de diffusion<br />
des principales villes<br />
de la région<br />
Agen<br />
Nérac<br />
Montde-Marsan<br />
Bayonne<br />
Dax<br />
Pau<br />
Oloron-<br />
Ste-Marie<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Évolution de la population entre deux recensements<br />
1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999<br />
+<br />
-<br />
-<br />
-<br />
+<br />
+<br />
+<br />
-<br />
+/-<br />
+<br />
+<br />
-<br />
-<br />
+<br />
+<br />
-<br />
-<br />
+/-<br />
+<br />
+<br />
+<br />
-<br />
+<br />
-<br />
-<br />
-<br />
+/-<br />
+ Croissance<br />
continue<br />
+<br />
+<br />
+<br />
-<br />
-<br />
-<br />
Décroissance<br />
puis<br />
croissance<br />
Croissance<br />
puis<br />
décroissance<br />
- Décroissance<br />
continue<br />
+/- Autres<br />
0 30 60<br />
km<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1968 à 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 13 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Démographie<br />
Toutefois, le solde migratoire des départements <strong>aquitain</strong>s<br />
reste important, sauf en Lot-et-Garonne où il n’arrive pas à<br />
compenser le déficit naturel, ce qui y entraîne une très légère<br />
diminution de la population. En Dordogne, il parvient à contrebalancer<br />
un déficit naturel conséquent, le plus élevé des<br />
départements français, lui concédant un gain d’environ 2 000<br />
habitants. Les Landes connaissent la variation relative du<br />
solde migratoire (+0,70% par an) la plus élevée d’Aquitaine et<br />
leur population atteint un niveau jamais égalé jusqu’en 1999.<br />
Dans les Pyrénées-Atlantiques, le solde migratoire est le second<br />
de l’Aquitaine en valeur absolue, derrière la Gironde,<br />
solde, qui, associé à un très faible déficit démographique, leur<br />
permet d’afficher plus de 600 000 habitants. La Gironde, seul<br />
département de la région à enregistrer un excédent naturel<br />
conjugué en outre à un solde migratoire important, bénéficie<br />
d’un dynamisme démographique bien supérieur à la<br />
moyenne régionale (+0,65% par an). A elle seule, elle accapare<br />
les deux tiers de l’accroissement régional, l’agglomération<br />
de Bordeaux concentrant, elle-même, nettement plus de<br />
la moitié du gain girondin.<br />
Indice<br />
160<br />
150<br />
140<br />
130<br />
120<br />
110<br />
100<br />
90<br />
Évolution de la population depuis 1901<br />
Gironde<br />
Pyrénées-<br />
Atlantiques<br />
Lot-et-Garonne<br />
Landes<br />
Dordogne<br />
80<br />
19011906 1911 1921 1926 1936 1946 1954 19621968 1975 1982 1990 1999<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1901 à 1999<br />
(base 100 en 1901)<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 14 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Démographie<br />
Compte tenu de l’étendue de son territoire, plus de<br />
41 300 km², la densité de l’Aquitaine est relativement faible,<br />
70 hab/km², ce qui la place au 13 e rang des régions, entre la<br />
Franche-Comté et le Languedoc-Roussillon, soit relativement<br />
loin de la densité française métropolitaine qui s’établit à<br />
108 hab/km². Bien évidemment très forte dans tous les centres<br />
urbains, la densité de population s’atténue plus on s’en<br />
éloigne. Elle est aussi élevée le long des vallées où passent les<br />
principales voies de communication et, sur la façade atlantique,<br />
autour du bassin d’Arcachon et de la conurbation de<br />
Bayonne-Anglet-Biarritz. Ces étalements urbains, le long des<br />
principales voies de communication, caractérisés par des<br />
densités de population importantes, sont partagés par l’ensemble<br />
des régions françaises. En revanche, l’Aquitaine se<br />
distingue par la présence de vastes espaces de très faible peuplement,<br />
notamment dans le Médoc, dans la forêt des Landes<br />
dont les franges touchent le sud de la Gironde et le sud-ouest<br />
de Lot-et-Garonne, ainsi que dans les Pyrénées ; la densité y<br />
est souvent inférieure à 10 hab/km² et même à 5 hab/km².<br />
Relativement plus âgée que la population française (41 ans<br />
contre 38,6), la population <strong>aquitain</strong>e est affectée d’un taux de<br />
natalité plus faible et d’un taux de mortalité plus élevé. L’installation<br />
d’une forte proportion de personnes âgées de moins<br />
de 40 ans qui représentent les deux tiers des 385 000 nouveaux<br />
arrivants, atténue son vieillissement et compense en<br />
partie les départs de la région sur la même période. En effet,<br />
quelque 225 000 personnes ont quitté l’Aquitaine, dont<br />
218 000, parmi lesquelles les trois quarts avaient moins de 40<br />
ans, pour d’autres régions métropolitaines. Au total, en 1999,<br />
la part des jeunes de moins de 20 ans est de 22,2% en Aquitaine<br />
contre 24,6% pour la France de métropole et celle des<br />
60 ans ou plus est de 24,9% contre 21,3%. Ces phénomènes<br />
ne sont pas nouveaux et comme l’ensemble de la population<br />
française tend à vieillir, ces écarts par rapport aux moyennes<br />
françaises ne s’accentuent pas vraiment.<br />
Évolution de la population par âge en Aquitaine de 1954 à 1999<br />
Milliers<br />
1 800<br />
1 600<br />
1 400<br />
1 200<br />
20 à 59 ans<br />
1 000<br />
800<br />
Moins de 20 ans<br />
600<br />
400<br />
60 ans ou plus<br />
200<br />
0<br />
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensements de la population de 1954 à 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 15 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Population active<br />
Au recensement de 1999, la population active de l’Aquitaine<br />
s’élève à 1 292 202 personnes et représente 4,9% de la population<br />
active de la France métropolitaine. Elle occupe ainsi la 6 e<br />
place des régions françaises. A l’instar de ce qui se passe au niveau<br />
national (+ 4,7%), la population active régionale progresse<br />
de 5,5% depuis 1990. Le taux d’activité régional des 15 à 64 ans<br />
est aussi en progression : 68,8% contre 66,6%. Cette augmentation<br />
est essentiellement due à celle de l’activité des femmes. Ainsi,<br />
l’effectif des femmes actives s’est accru de 61 500 personnes,<br />
alors que celui des actifs masculins n’a crû que de 16 300.<br />
Parmi ces actifs, 1 115 347 personnes occupent un emploi, ce<br />
qui correspond à une augmentation de 4,5% depuis 1990.<br />
Cette évolution est nettement plus importante que celle observée<br />
pour la France métropolitaine qui est de 3,1%. La progression<br />
de l’emploi régional est très inégale selon les départements<br />
et surtout selon les zones d’emploi : elle varie de près<br />
de 20% dans le Sud des Landes, de 18% dans Bordeaux-Arcachonnais,<br />
pour les progressions les plus spectaculaires, à<br />
– 3% dans la zone de Marmande-Casteljaloux et même – 8%<br />
dans le Nord-Est de la Dordogne, pour les régressions les plus<br />
importantes. Bordeaux-zone centrale concentre 28% des actifs<br />
régionaux ayant un emploi. Dans les zones de Pau et de<br />
Bayonne où sont domiciliés respectivement 95 000 et 94 000<br />
actifs occupés, l’emploi ne s’est pas développé à la même allure<br />
: + 4% dans celle de Pau et le double dans celle de<br />
Bayonne, soit 8%.<br />
Actifs au lieu de travail<br />
Nontron<br />
Thiviers<br />
Lesparre-<br />
Médoc<br />
Pauillac<br />
Blaye<br />
Périgueux<br />
Terrasson-<br />
Lavilledieu<br />
Bordeaux<br />
Libourne<br />
Bergerac<br />
Sarlat-la-<br />
Canéda<br />
Arcachon<br />
Cadillac<br />
La Testede-Buch<br />
Langon<br />
Marmande<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Labouheyre<br />
Agen<br />
Nombre d'actifs<br />
(communes de plus de 500 actifs)<br />
Mont-de-<br />
Marsan<br />
150 000<br />
Dax<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Bayonne<br />
Orthez<br />
45 000<br />
Pau<br />
20 000<br />
Mauléon-<br />
Licharre<br />
Oloron-<br />
Ste-Marie<br />
10 000<br />
5 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
0 30 60<br />
km<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population de 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 16 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Emploi<br />
Au 1 er janvier 2000, l’Aquitaine compte 1 133 243 emplois,<br />
soit un effectif en progression de 2,2% par rapport à l’année<br />
précédente. Ainsi, après les pertes d’emploi dues au ralentissement<br />
de l’activité économique de 1991 à 1993, l’emploi<br />
progresse pour la sixième année consécutive et, ce, à un<br />
rythme supérieur à celui observé en France. Seule l’agriculture,<br />
qui perd 3% de ses emplois, ne bénéficie pas de cette<br />
augmentation et sa part dans l’emploi régional se stabilise à<br />
moins de 8%. A l’opposé, les effectifs de la construction augmentent<br />
de 5,6%, ceux du tertiaire de 2,8% et ceux de l’industrie<br />
de 0,8%. Le tertiaire demeure de loin le secteur le plus<br />
employeur de l’Aquitaine dont il fournit 71% des emplois,<br />
suivi par l’industrie avec 15%.<br />
Ce développement de l’emploi est exclusivement le fait de<br />
l’emploi salarié. En effet, l’emploi non salarié perd des effectifs,<br />
notamment dans l’agriculture où ce statut est encore largement<br />
dominant. Pourtant l’Aquitaine est la région dans<br />
laquelle les salariés agricoles sont les plus nombreux à cause<br />
de l’importance de la viticulture et des cultures spéciales légumières<br />
et fruitières.<br />
La progression de 2,6% de l’emploi salarié provient à 70% du<br />
secteur des services et pour un peu moins de 15% des services<br />
opérationnels, c’est-à-dire ceux utilisés par la sphère productive.<br />
Dans l’industrie, les restructurations se poursuivent et entraînent<br />
des baisses des effectifs salariés, notamment dans la<br />
pharmacie-parfumerie. Mais, dans la plupart des secteurs industriels,<br />
l’emploi salarié continue sa progression ou se redresse<br />
comme dans les industries des composants<br />
électriques et électroniques, les équipements du foyer ou la<br />
construction automobile. En revanche, dans l’habillement-cuir<br />
et le textile, déjà en difficulté, la contraction des<br />
effectifs se poursuit.<br />
La construction affiche une nette accélération de son activité<br />
mesurée en termes d’emplois. D’abord soutenu par la construction<br />
de logements individuels, puis de logements collectifs<br />
et enfin par l’amélioration de la conjoncture, ce secteur<br />
continue de se redresser et, en 1999, a créé presque autant<br />
d’emplois salariés que le commerce, soit plus de 3 000.<br />
L'emploi total au lieu de travail<br />
Effectif au 1/1/2000 Aquitaine Part de la région<br />
en France (%)<br />
en Aquitaine<br />
Évolution 1993-2000 (en %)<br />
en France<br />
Tertiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803 050 4,8 14,9 13,0<br />
Industrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 157 3,9 -4,6 -7,8<br />
Agriculture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 524 9,2 -14,9 -17,5<br />
Construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 512 5,4 6,4 -6,7<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 133 243 4,9 8,2 5,8<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Estimations d'emploi au 1 er janvier<br />
Évolution de l'emploi total de 1993 à 2000<br />
Évolution de l'emploi industriel de 1993 à 2000<br />
110<br />
Indice<br />
(base 100 au 1/01/1993)<br />
102<br />
Indice<br />
(base 100 au 1/01/1993)<br />
108<br />
100<br />
106<br />
98<br />
104<br />
Aquitaine<br />
102<br />
France<br />
96<br />
France<br />
Aquitaine<br />
100<br />
94<br />
98<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
e r<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Estimations d'emploi au 1 janvier<br />
92<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
e r<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Estimations d'emploi au 1 janvier<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 17 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Flux quotidiens<br />
Chaque jour, ou chaque semaine, plus de 680 000 Aquitains<br />
sortent de la commune où ils vivent pour se rendre à leur travail,<br />
on les appelle des “migrants alternants”. En 1999, ils représentent<br />
61,1% des quelque 1 115 000 actifs ayant un<br />
emploi et, depuis 1990, ce taux, dit de mobilité, est en progression<br />
de près de 10 points. Il est bien évidemment très différent<br />
d’un département de l’Aquitaine à l’autre, en fonction<br />
du caractère urbain ou rural dominant et de la nature des activités,<br />
pratiquement 66% en Gironde contre à peine 55% en<br />
Lot-et-Garonne.<br />
Cependant quel que soit le département, ce taux de mobilité<br />
est en augmentation. On assiste donc à un développement<br />
des flux “quotidiens” de déplacements domicile-travail et ce<br />
mouvement est nettement plus important dans les communes<br />
rurales que dans les communes urbaines. Malgré tout, la<br />
proportion des actifs travaillant hors de leur commune de résidence<br />
est encore beaucoup plus élevée dans les communes<br />
urbaines, à l’exception des villes-centres, que dans les<br />
communes rurales. Il en résulte, en 1999, un zonage de l’espace<br />
<strong>aquitain</strong> qui concentre les mobilités en fonction de la<br />
localisation de l’emploi et qui correspond à celui des aires<br />
urbaines, principaux pôles d’emploi régionaux. Plus on<br />
s’éloigne de l’aire urbaine, plus les flux « quotidiens » décroissent,<br />
et plus les actifs travaillent dans leur commune de<br />
résidence.<br />
Si la majorité des mobilités domicile-travail se cantonnent<br />
aux limites départementales, il est fréquent qu’elles se réalisent<br />
aussi d’un département à l’autre. Ces déplacements interdépartementaux<br />
résultent de l’attraction d’une ville<br />
importante située dans le département voisin : ainsi, sur les<br />
8 700 Landais qui exercent leur activité dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
5 600 d’entre eux se dirigent vers<br />
Bayonne-Anglet-Biarritz ; de même, sur les 2 200 qui vont en<br />
Gironde, plus de la moitié se rendent dans l’agglomération<br />
bordelaise. Sur les quelque 3 100 habitants des Pyrénées-Atlantiques<br />
actifs dans les Hautes-Pyrénées, plus des<br />
deux tiers travaillent en fait à Tarbes et Lourdes. Le phénomène<br />
se reproduit aussi pour les 1 700 actifs de la Dordogne<br />
qui vont travailler en Corrèze, environ les trois quarts rejoignent<br />
l’agglomération de Brive-la-Gaillarde.<br />
La mobilité quotidienne en Aquitaine<br />
Périgueux<br />
Libourne<br />
Bordeaux<br />
Bergerac<br />
Sarlatla-Canéda<br />
Arcachon<br />
Langon<br />
Marmande<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Agen<br />
Dax<br />
Montde-Marsan<br />
Proportion des actifs occupés<br />
travaillant hors de leur commune<br />
de résidence (%)<br />
Irun-<br />
Hendaye<br />
Bayonne<br />
Orthez<br />
Pau<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Moins de 30<br />
De 30 à 40<br />
De 40 à 50<br />
De 50 à 70<br />
70 ou plus<br />
Oloron-<br />
Ste-Marie Limite d’aire urbaine 1999<br />
Limite de zone d'emploi<br />
0 30 60<br />
km<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population de 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 18 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Infrastructures de communication<br />
Le trafic des ports d'Aquitaine<br />
2000 Evolution<br />
annu. moyenne<br />
1990/2000 (%)<br />
Bordeaux (millier de tonnes) . . 9 286 - 0,38<br />
Bayonne (millier de tonnes) . . 4 111 + 2,23<br />
Source : Direction des ports<br />
Le transport aérien<br />
2000<br />
(passagers)<br />
Evolution<br />
annu. moyenne<br />
1990/2000 (%)<br />
Bordeaux-Mérignac . . . . 3 073 897 + 1,77<br />
Biarritz-Anglet-Bayonne. 780 017 + 3,52<br />
Pau-Pyrénées . . . . . . . . . 613 293 + 1,27<br />
Périgueux . . . . . . . . . . . 26 950 -3,86<br />
Agen . . . . . . . . . . . . . . . 24 282 -0,74<br />
Bergerac . . . . . . . . . . . . 19 672 -10,31<br />
Aquitaine. . . . . . . . . . . . 4 538 111 + 1,80<br />
Océan<br />
Atlantique<br />
LOT-ET-<br />
GARONNE<br />
Lesparre-<br />
Médoc<br />
N215<br />
GIRONDE<br />
N250<br />
A66<br />
A63<br />
E05-E70<br />
N137<br />
E602<br />
A63<br />
A10<br />
E05<br />
N10<br />
Blaye<br />
A630<br />
Saintes<br />
N137<br />
E602<br />
Jonzac<br />
Langon<br />
Charente<br />
Cognac<br />
N141<br />
E603<br />
Isle<br />
BORDEAUX<br />
Garonne<br />
Libourne<br />
N113<br />
N10<br />
E606<br />
A62<br />
E72<br />
N89<br />
E70<br />
A89<br />
Dordogne<br />
Angoulême<br />
Marmande<br />
Dronne<br />
Bergerac<br />
N141<br />
E603<br />
Nontron<br />
Périgueux<br />
DORDOGNE<br />
N21<br />
Sarlatla-Canéda<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Rochechouart<br />
N21<br />
Dordogne<br />
Isle<br />
N89<br />
E70<br />
Lot<br />
LIMOGES<br />
N20<br />
A20<br />
E09<br />
Gourdon<br />
Cahors<br />
N20<br />
E09<br />
Source : Aéroports et CCI d'Aquitaine<br />
Le transport ferroviaire<br />
1992 2000<br />
Trafic marchandises<br />
(million de tonnes) . . . . . . . . . . . . . . . 11,3 13,3<br />
Trafic voyageurs . . . . . . . . . . . . . . .<br />
TGV Aquitaine/Paris<br />
(millier de voyageurs) . . . . . . . . . . . 3 160 4 150<br />
Trains Express Régionaux<br />
(millier de voyageurs-kilomètres). . . . 276,3 307,0<br />
Source : SNCF<br />
Bayonne<br />
San Sebastian<br />
Bilbao<br />
A63<br />
E05-E70<br />
A63<br />
E05-E70-E80<br />
N10<br />
N10<br />
E05-E70<br />
N117<br />
Dax<br />
LANDES<br />
N124<br />
PYRÉNÉES-<br />
ATLANTIQUES<br />
N134<br />
Adour<br />
Oloron-<br />
Ste-Marie<br />
A64<br />
E80<br />
Mont-<br />
de-<br />
Marsan<br />
Pau<br />
N134<br />
Agen<br />
Nérac<br />
A20<br />
N113 Tarn E09<br />
Montauban<br />
Castelsarrasin<br />
Condom<br />
Garonne<br />
N21<br />
A62<br />
N124<br />
E72<br />
Auch<br />
N124<br />
Gers<br />
TOULOUSE<br />
Mirande<br />
Muret<br />
A64<br />
E80<br />
Tarbes<br />
Garonne<br />
Schéma régional<br />
de développement<br />
du haut débit<br />
ESPAGNE<br />
Pic d'Orhy<br />
2021m<br />
0 30 60<br />
km<br />
Pic d'Anie<br />
2504m<br />
Col du Somport<br />
Pamplona<br />
N134<br />
E07<br />
Pic du Midi d’Ossau<br />
2884m<br />
Huesca<br />
Zaragoza<br />
Argelès-<br />
Gazost<br />
N21<br />
Bagnèresde-Bigorre<br />
St-Gaudens<br />
Aéroport<br />
Port<br />
Bac<br />
Réseau ferré SNCF<br />
Arcachon<br />
Bordeaux<br />
Paris / Poitiers<br />
GIRONDE<br />
Bergerac<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Périgueux<br />
DORDOGNE<br />
Réseaux des opérateurs alternatifs<br />
Passage des backbones<br />
utilisés par les opérateurs<br />
Projets de liaisons<br />
hertziennes haut débit<br />
Projets de backbones opérateurs<br />
Scénario solutions schéma régional<br />
Principaux axes routiers :<br />
Autoroutes<br />
Nationales<br />
Départementales<br />
Préfecture<br />
Sous-préfecture<br />
Région<br />
Département<br />
Dax<br />
LANDES<br />
Montde-Marsan<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Agen<br />
Toulouse<br />
Réseaux haut débit passifs (projets)<br />
Solutions alternatives<br />
(contrats de service opérateur,<br />
satellites, réseaux électriques,<br />
points d’accès publics haut débit)<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Bayonne<br />
Espagne<br />
© Maison PoaPlume<br />
www.poaplume.com<br />
PYRÉNÉES-<br />
ATLANTIQUES<br />
Pau<br />
Tarbes<br />
La conduite à l'été 2001, de l'étude sur l'aménagement du<br />
territoire en termes de réseaux à haut débit commandée<br />
par le Conseil régional d'Aquitaine a donné lieu à la<br />
publication d'une première esquisse indicative du travail<br />
de déploiement local à opérer, le cas échéant, pour les<br />
années à venir.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 19 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Fonds structurels européens<br />
Le développement de l’emploi industriel en Aquitaine fait<br />
partie des priorités majeures du programme FEDER<br />
2000-2006 cofinancé par l’État, les Collectivités territoriales<br />
et l’Union européenne. Son impact sur l’industrie régionale<br />
est considérable, puisque les entreprises implantées dans la<br />
zone éligible représentent 69% des emplois industriels de la<br />
région.<br />
Les principales actions susceptibles d’être soutenues au bénéfice<br />
des entreprises sont les suivantes :<br />
- L’amélioration de la compétitivité des entreprises<br />
Dotéede92M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />
coût total de 675 M€, cette mesure permet d’apporter une<br />
contribution financière aux projets individuels de développement<br />
des entreprises, en particulier ceux ayant une dimension<br />
immatérielle importante (acquisition de<br />
technologie, recherche et développement, réorganisation,<br />
préparation et mise en œuvre de plan stratégique…) et ceux<br />
ayant un impact favorable sur l’environnement (réduction<br />
des déchets à la source, acquisition d’équipements de dépollution…).<br />
L’ANVAR (Agence Nationale de Valorisation<br />
de la Recherche) bénéficie d’une dotation européenne<br />
pour soutenir les programmes d’innovation qu’elle accompagne<br />
dans les phases amont et aval de ses interventions<br />
habituelles.<br />
- La structuration des secteurs industriels et l’accompagnement<br />
des reconversions industrielles<br />
Dotée de37M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />
coût total de 160 M€, cette mesure a pour objectif de soutenir<br />
la constitution de pôles d’excellence industrielle à partir des<br />
potentiels économiques et technologiques de la région et de<br />
renforcer l’environnement économique des entreprises, en<br />
particulier dans le domaine des services à l’industrie et du<br />
fonctionnement. Les cibles privilégiées de cette action sont<br />
les secteurs industriels concernés par les 6 pôles technologiques<br />
de la région (mécanique, bois, santé, environnement,<br />
électronique et information, agroalimentaire), les secteurs en<br />
reconversion (textile, chaussure), le conseil stratégique et<br />
technologique aux entreprises, les sociétés de capital risque<br />
et de garantie.<br />
- L’amélioration du niveau des équipements structurants<br />
Dotée de93M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />
coût total de 521 M€, cette mesure a pour objectif d’améliorer<br />
l’accès des entreprises à des services de logistique, de télécommunication<br />
et de formation de qualité et leurs conditions<br />
d’accueil (pôles technologiques, plates-formes industrielles).<br />
- Le renforcement des stratégies territoriales de développement<br />
Dotée de61M€ de crédits de l’Union européenne pour un<br />
coût total de 231 M€, cette mesure apporte un soutien aux<br />
initiatives de développement économique local dans des zones<br />
fragiles (quartiers urbains sensibles, pays en zone rurale).<br />
Les demandes d’interventions européennes sont instruites par<br />
le service de l’État compétent puis présentées au comité régional<br />
de programmation à l’issue duquel la décision d’intervention<br />
est prise par le préfet de région.<br />
Un dispositif simplifié a été mis en œuvre par la Drire pour les<br />
aides aux entreprises industrielles. Il permet à la Drire de disposer<br />
d’une période d’instruction suffisante pour aider le chef<br />
d’entreprise à finaliser son projet, tout en lui assurant une décision<br />
définitive dans un délai de 6 mois à compter du dépôt<br />
de son dossier. Pour faciliter l’accès des entreprises aux aides,<br />
les dossiers de demande ont été mis en téléchargement sur le<br />
site internet de la Drire, http://www.<strong>aquitain</strong>e.drire.gouv.fr<br />
- Le renforcement de la recherche et développement et du<br />
transfert de technologie<br />
Dotée de46M€ de crédits de l’Union européenne pour<br />
un coût total de 128 M€, cette mesure a pour objectif<br />
d’élever le niveau technologique des entreprises industrielles<br />
en incitant les laboratoires de la recherche publique<br />
à mettre leurs compétences à leur disposition, en<br />
améliorant les prestations des structures d’interface technologique<br />
et en diffusant la culture scientifique, technique<br />
et industrielle.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 20 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Fonds structurels européens<br />
Zone Objectif 2 2000-2006<br />
POITOU-CHARENTES<br />
LIMOUSIN<br />
Nontron<br />
Lesparre-<br />
Médoc<br />
Blaye<br />
Périgueux<br />
Bordeaux<br />
Libourne<br />
Bergerac<br />
Sarlatla-Canéda<br />
Langon<br />
Marmande<br />
Nérac<br />
Agen<br />
Mont-de-<br />
Marsan<br />
Dax<br />
MIDI-PYRÉNÉES<br />
Bayonne<br />
Pau<br />
Zone Objectif 2<br />
Villeneuvesur-Lot<br />
Oloron-<br />
Ste-Marie<br />
Zone de soutien transitoire<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Limite de département<br />
0 30 60<br />
Source : Préfecture de la région Aquitaine<br />
km<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 21 DRIRE - INSEE AQUITAINE
L’ENVIRONNEMENT DE L’INDUSTRIE<br />
Produit intérieur brut et valeur ajoutée<br />
Structure financière des entreprises<br />
Financement des entreprises<br />
Commerce extérieur<br />
Services à l’industrie<br />
Recherche et transfert de technologie<br />
Technologies de l’information<br />
Logistique<br />
Maintenance<br />
Développement durable<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 23 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Produit intérieur brut et valeur ajoutée<br />
En 2000, le Produit Intérieur Brut de l’Aquitaine s’élève à<br />
61,27 milliards d’euros, soit 4,4% du PIB de la France. Ainsi la<br />
région se situe au 6 e<br />
rang des régions françaises, après<br />
l’Île-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpe-Côte d’Azur,<br />
Nord-Pas-de-Calais et Pays de la Loire. Depuis 1998, il est en<br />
progression de 7,7%, à prix courants, essentiellement grâce à<br />
la contribution de l’industrie, de la construction et du tertiaire<br />
marchand. La région Aquitaine précède dans ce classement<br />
ses voisines, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes, grâce à son<br />
agriculture.<br />
Cette branche toutefois ne réalise plus que 6,3% de la valeur<br />
ajoutée régionale, alors qu’elle en représentait 8,1%, il y a<br />
10 ans.<br />
Malgré l’embellie connue depuis deux ans, l’industrie et la<br />
construction ont aussi, en 10 ans, perdu de leur poids, respectivement<br />
1 et 0,3 point. En 2000, elles représentent 17,8% et<br />
5,5% de la valeur ajoutée régionale.<br />
En revanche, les services marchands ont, sur la dernière décennie,<br />
gagné 2,2 points dans leur contribution à la valeur<br />
ajoutée <strong>aquitain</strong>e, ainsi que les services administrés +0,9<br />
point. En 2000, ces deux branches réalisent respectivement<br />
48,8% et 21,7% de la valeur ajoutée régionale, les services<br />
marchands étant en trèslégère progression depuis 1998 (+0,5<br />
point) et les services administrés en diminution de 1,2 point.<br />
L’Aquitaine suit globalement les grandes évolutions françaises,<br />
diminution des poids des branches agriculture, industrie<br />
et construction au profit des services tant marchands qu’administrés.<br />
Cependant elle garde encore une structure originale<br />
par la part relative et absolue de son agriculture,<br />
notamment de sa viticulture. Elle produit près de 10% de la richesse<br />
agricole française et est en tête des régions les plus<br />
contributrices, comme la Bretagne ou les Pays de la Loire.<br />
C’est en revanche pour l’industrie que l’Aquitaine est la moins<br />
performante en termes de contribution à la valeur ajoutée nationale<br />
; sa contribution s’élève à moins de 3,7%, elle est toutefois<br />
plus élevée que celle de Midi-Pyrénées, qui elle est de 3,2%.<br />
Enfin, située aussi au 6 e rang des régions françaises pour sa population,<br />
l’Aquitaine dispose d’un PIB par habitant de prèsde<br />
21 mille euros, certes loin derrière la région Île-de-France (environ<br />
36 mille euros). Cet indicateur, révélateur du niveau de<br />
vie moyen, lui permet d’occuper la 8 e place, devant ses voisines<br />
régionales. En revanche son PIB moyen par emploi, 53,5<br />
milliers d’euros, indicateur de la productivité apparente du<br />
travail, n’arrive qu’en 11 e position.<br />
Produit intérieur brut en 2000<br />
PIB PIB par habitant PIB par emploi<br />
Milliards d'euros Milliers d'euros Indice France=100 Milliers d'euros Indice France=100<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . 61,27 20,89 89 53,51 90<br />
France (métropole) . . . . . . . . . 1 383,32 23,48 100 59,15 100<br />
Ile-de-France . . . . . . . . . . . . . . 395,30 35,98 153 76,07 129<br />
Province . . . . . . . . . . . . . . . . . 988,02 20,58 88 54,27 92<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Comptes régionaux base 95<br />
Valeur ajoutée par branche en 2000<br />
Aquitaine Part de la région<br />
en France<br />
Milliards d'euros % %<br />
Agriculture . . . . . . . 3,50 6,3 9,8<br />
Industrie . . . . . . . . . . 10,02 17,8 3,7<br />
Construction. . . . . . . 3,08 5,5 5,4<br />
Services marchands . 27,40 48,8 4,2<br />
Services administrés . 12,18 21,7 4,8<br />
Total . . . . . . . . . . . . 56,18 100,0 4,4<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Comptes régionaux base 95<br />
Valeurs ajoutées de l'industrie en 2000<br />
Aquitaine Part de la région<br />
en France<br />
Milliards d'euros % %<br />
IAA . . . . . . . . . . . . . . . . 1,66 16,5 5,0<br />
Biens de consommation 1,25 12,5 3,1<br />
Industrie automobile . . . 0,40 4,0 2,1<br />
Biens d'équipement. . . . 2,09 20,9 4,6<br />
Biens intermédiaires . . . 3,13 31,3 3,6<br />
Énergie . . . . . . . . . . . . . 1,49 14,8 3,4<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . 10,02 100,0 3,7<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Comptes régionaux base 95<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 25 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Structure financière des entreprises<br />
La Banque de France a effectué une analyse comparative de<br />
certains indicateurs financiers des entreprises industrielles<br />
<strong>aquitain</strong>es et françaises.<br />
En Aquitaine, l’échantillon regroupe 1 724 entreprises, soit<br />
84 508 salariés, ce qui lui assure un taux de couverture satisfaisant<br />
de 56% par rapport aux effectifs <strong>Insee</strong>. Au niveau national,<br />
l’échantillon est composé de près de 39 000 unités<br />
pour un effectif de 3,07 millions de salariés.<br />
n Indicateurs de dynamisme<br />
Taux d'investissement<br />
Taux d'exportation<br />
Aquitaine France Aquitaine France<br />
1997 . . . . . . . 15,3 16,1 28,9 31,1<br />
1998 . . . . . . . 15,7 22,5 29,6 31,9<br />
1999 . . . . . . . 16,7 14,9 29,7 28,6<br />
Source : Banque de France<br />
Le dynamisme de l’industrie régionale est évalué àpartir de<br />
deux indicateurs :<br />
- le taux d’investissement qui mesure la capacité des entreprises<br />
à développer et renouveler leur outil de production ;<br />
- le taux d’exportation qui mesure la capacité des unités <strong>aquitain</strong>es<br />
à pénétrer les marchés étrangers.<br />
Partant, pour les deux indicateurs, d’une situation moins favorable<br />
qu’au niveau national en 1997, la région <strong>aquitain</strong>e affiche<br />
un développement marqué et clôture l’exercice 1999<br />
sur des valeurs supérieures à celles de la moyenne nationale.<br />
- la capacité bénéficiaire (taux de marge brute d’exploitation)<br />
qui traduit la rentabilité “économique” des entreprises.<br />
Le taux de valeur ajoutée del’ensemble de l’industrie régionale<br />
est légèrement supérieur au taux national en 1997,<br />
l’avantage <strong>aquitain</strong> s’accentuant par la suite en raison d’une<br />
évolution contraire entre les deux échantillons. En effet, le<br />
taux régional se bonifie de 1,2 point sur la période alors que le<br />
taux national connaît une érosion de 0,9 point.<br />
Quelques branches (industries agroalimentaires, industrie automobile,<br />
aéronautique) expliquent en grande partie l’amélioration<br />
régionale.<br />
Assez logiquement, le positionnement favorable constaté en<br />
matière de taux de valeur ajoutée se retrouve au niveau de la<br />
capacité bénéficiaire avec, dans ce domaine également, une<br />
évolution positive.<br />
La diminution plus importante au niveau régional du poids<br />
des charges de personnel dans la valeur ajoutée (-3,7 points<br />
entre 1997 et 1998 contre -1,1 point au niveau national) a<br />
contribué sensiblement à cette évolution.<br />
Enfin, à la fin de l’année 1999, 81,1% des entreprises régionales<br />
étaient bénéficiaires (résultat courant avant impôt >0)<br />
contre 85,4% au niveau national.<br />
n Indicateurs de dépendance<br />
Il est vrai que sur les deux dernières années, les unités industrielles<br />
régionales ont adopté des politiques volontaires en<br />
matière de dépenses d’équipements (+ 9,2 en 1999 et + 9,1 en<br />
1998 cf. résultats des enquêtes rapides de fin d’année dela<br />
Banque de France).<br />
Taux d'endettement bancaire<br />
Aquitaine<br />
France<br />
1997. . . . . . . . . . . . . . . . 59,3 30,9<br />
1998. . . . . . . . . . . . . . . . 51,8 28,0<br />
1999. . . . . . . . . . . . . . . . 45,6 29,2<br />
Source : Banque de France<br />
Par ailleurs, en ce qui concerne les exportations, l’industrie <strong>aquitain</strong>e<br />
a bénéficié de la très bonne orientation de ses marchés traditionnels<br />
que sont la zone européenne et les États-Unis.<br />
n Indicateurs d’efficacité<br />
Taux de valeur ajoutée Taux de marge brute<br />
Aquitaine France Aquitaine France<br />
1997 . . . . . . . 29,6 29,5 7,6 7,2<br />
1998 . . . . . . . 29,9 29,0 8,3 7,4<br />
1999 . . . . . . . 30,8 28,6 8,9 7,4<br />
Source : Banque de France<br />
Deux indicateurs peuvent être retenus pour juger de l’efficacité<br />
de l’industrie régionale :<br />
- le taux de valeur ajoutée qui mesure le potentiel de création<br />
de richesses ;<br />
La dépendance financière de l’industrie régionale peut se mesurer<br />
au travers du taux d’endettement bancaire (endettement<br />
bancaire / fonds propres nets).<br />
Le taux d’endettement bancaire des entreprises régionales est<br />
très largement supérieur à la moyenne nationale, conséquence<br />
de périodes antérieures où des évolutions conjoncturelles<br />
défavorables ont pesé sur leur rentabilité et donc sur le<br />
niveau de leurs fonds propres.<br />
Depuis 1997, une amélioration très significative apparaît<br />
avec une baisse du taux de 13,7% dans la région contre une<br />
quasi-stabilité au niveau national. La plupart des branches industrielles<br />
participent à ce mouvement d’amélioration d’ensemble.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 26 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Financement des entreprises<br />
Selon la centralisation des risques de la Banque de France, le<br />
total des crédits (court terme, moyen et long terme, crédit-bail)<br />
distribués à l’industrie manufacturière <strong>aquitain</strong>e<br />
s’élevait au 31 décembre 2000 à 2,1 milliards d’euros.<br />
Ce montant présente une proportion somme toute assez modeste<br />
du total des financements octroyés à l’économie régionale<br />
: 10,5%. A titre de comparaison, l’encours du secteur du<br />
commerce approche 2,9 milliards d’euros et celui du secteur<br />
immobilier et services aux entreprises atteint 5,9 milliards<br />
d’euros.<br />
La répartition départementale des encours révèle la prédominance<br />
de la Gironde avec 31% du total régional. Les Landes<br />
représentent 23% de crédits distribués dans la région, pourcentage<br />
important que l’on peut mettre en relation avec la<br />
présence de nombreuses unités appartenant au secteur du<br />
bois ou de l’agroalimentaire, forts consommateurs de crédits<br />
comme on l’a vuprécédemment. Viennent ensuite les Pyrénées-Atlantiques<br />
(20%), le Lot-et-Garonne (14%) et enfin la<br />
Dordogne (12%).<br />
Sur les deux dernières années, les parts de la Gironde et de<br />
Lot-et-Garonne ont progressé au détriment de celles des Landes<br />
et de la Dordogne. Les Pyrénées-Atlantiques se caractérisent<br />
par une stabilité dans ce domaine.<br />
Al’intérieur de la sphère industrielle, deux branches d’activité<br />
se démarquent assez nettement : les industries alimentaires,<br />
dont le poids atteint environ 30% de l’endettement industriel,<br />
et le secteur du travail du bois avec 14%.<br />
n Évolution<br />
Sur les deux dernières années, l’encours des crédits a progressé<br />
régulièrement : + 5,1% en 1999 et + 5,5% en 2000, soit une<br />
augmentation globale de 10,6% entre fin 1998 et fin 2000, légèrement<br />
supérieure à celle constatée pour l’ensemble des<br />
secteurs de l’économie, 9,9%.<br />
Cette hausse plus marquée du secteur industriel trouve notamment<br />
son origine dans le dynamisme affiché par les entreprises<br />
de ce secteur en matière de politiques d’investissement.<br />
En effet dans l’industrie, la croissance d’ensemble est tirée par<br />
le développement des crédits à long et moyen terme qui s’inscrivaient<br />
en hausse de 17,6% entre 1998 et 2000 (+ 9,3% en<br />
1999 et + 7,6% en 2000).<br />
Cette évolution peut être rapprochée de celle des dépenses<br />
d’investissement telle qu’elle ressort des enquêtes rapides de<br />
fin d’année de la Banque de France : + 13,8% entre 1998 et<br />
2000.<br />
Sur la même période, l’encours des crédits à court terme progresse<br />
seulement de 4,3%.<br />
n Répartition<br />
Par catégorie<br />
Malgré une tendance à l’érosion de leur part, les financements<br />
court terme demeurent toujours la catégorie la plus distribuée<br />
avec 46,1% de l’encours global. Les crédits à moyen<br />
et long terme s’élèvent à 34,2% du total alors que le crédit-bail<br />
conserve une part plus modeste avec 19,7%.<br />
Géographique<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 27 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Commerce extérieur<br />
En 2000, l’Aquitaine est la 12 e région française en termes d’importations<br />
et la 11 e en termes d’exportations, réalisant respectivement<br />
2,8% et 3,8% des montants observés au niveau<br />
national. Elle se situe au 4 e rang des régions françaises pour son<br />
excédent commercial, derrière Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et<br />
la Franche-Comté (sachant que l’Ile-de-France est structurellement<br />
déficitaire).<br />
Le montant des exportations a été de 12,2 milliards d’euros<br />
alors que les importations se sont élevées à 9,2 milliards d’euros.<br />
L’année 2000 est marquée par une très forte intensification<br />
des échanges dans la région et en France. Cependant, les<br />
statistiques douanières reflètent partiellement les contributions<br />
de l’Aquitaine au commerce international de la France.<br />
Par exemple, la sous-traitance régionale dans les programmes<br />
des avions Airbus, apparaît dans le produit final, dont l’exportation<br />
est comptabiliséeaudépart des chaînes de montage de<br />
Toulouse dans la région Midi-Pyrénées. Or, sur les quatre années<br />
de 1997 à 2000, l’aviation civile connaît une période de<br />
haute conjoncture. En sens inverse, les importations de voiture<br />
venant d’Espagne ou du Portugal, comptabilisées en importations<br />
en Aquitaine, sont en fait destinées à l’ensemble du<br />
marché français.<br />
n Stagnation de l’excédent agroalimentaire<br />
Les excédents agroalimentaires demeurent élevés mais stagnent<br />
voire diminuent. Après deux années exceptionnelles (1997 et<br />
1998), les ventes de vins à l’étranger connaissent une baisse progressive.<br />
Mais surtout les ventes de céréales sont en net recul. Au<br />
total, le traditionnel excédent commercial agroalimentaire<br />
s’amoindrit et se stabilise à 2,1 milliards d’euros en 2000.<br />
L’Union européenne représente 55,4% des destinations de<br />
ventes de vin en valeur mais 72,5% en quantité. Ces marchés<br />
affichent dans l’ensemble une préférence pour les vins d’appellation<br />
régionale (Bordeaux et Bordeaux supérieur). C’est particulièrement<br />
vrai pour le Royaume-Uni. A l’inverse, les<br />
marchés nord-américains et asiatiques représentent respectivement<br />
16,2% et 14,6% des ventes en valeur, mais 10,3% et<br />
7,6% en quantité. Leurs structures sont plus favorables aux produits<br />
plus prestigieux.<br />
L’excédent agricole, quant à lui, recule, résultat de la baisse<br />
des exportations (-5,3%) et de l’augmentation des importations<br />
(+5,1%). S’agissant des exportations des seules céréales<br />
–les deux tiers de l’ensemble des exportations de produits<br />
agricoles y compris sylviculture et pêche- le recul en valeur<br />
atteint 13,1% dans un contexte de prix fermes.<br />
n Les produits pharmaceutiques dopent les<br />
échanges de biens de consommation<br />
Avec 70% des exportations et près de 40% des importations,<br />
l’évolution des produits pharmaceutiques, parfumerie et entretien<br />
détermine celle des échanges de biens de consommation.<br />
L’implantation dans la région de grands laboratoires pharmaceutiques<br />
entraîne un courant d’échanges particulièrement<br />
porteur. En 2000, les exportations progressent de 36,1% et les<br />
importations de 41,5% contre respectivement en France,<br />
13,9% et 16,9%.<br />
Les échanges se concentrent aussi sur les produits de l’habillement.<br />
Mélange de vêtements traditionnels et plus récents, tels<br />
ceux des sports de glisse, ce segment apparaît dynamique<br />
comme en attestent les fortes progressions à l’exportation observées<br />
depuis trois ans : 27,6% en 2000, après 29,4% et 15,3%.<br />
Au total, en 2000, dans la branche des biens de consommation,<br />
les exportations croissent légèrement plus vite que les importations.<br />
En France, le déficit des biens de consommation<br />
s’accroît, en raison de la hausse soutenue des importations,<br />
en particulier de celle de biens d’équipement domestique.<br />
n Aéronautique et appareils de transmission :<br />
iipoints forts des échanges de biens d’équipement<br />
Après le bond de 39% réalisé en 1999, les exportations de<br />
biens d’équipement connaissent de nouveau, en 2000, une progression<br />
exceptionnelle de près de 59%. La construction aéronautique<br />
et les appareils d’émission et de transmission<br />
contribuent à peu près àégalitéàla progression globale des exportations<br />
de biens d’équipement. Ils en expliquent plus de<br />
80%. L’essor des exportations d’appareils d’émission et de transmission<br />
débute en 1998. En trois ans, largement soutenue par la<br />
téléphonie mobile, les ventes à l’étranger sont passées d’un<br />
montant négligeable à presque 0,76 milliard d’euros, devenant<br />
le deuxième bien le plus exporté de la branche, certes assez loin<br />
derrière les produits de l’aéronautique (près de 2 milliards d’euros).<br />
Concernant ces derniers, l’augmentation des exportations<br />
de près de 42% en 2000 fait suite à celle de 1999 qui atteignait<br />
57,5%. Le marché mondial de l’aviation civile continue àêtre<br />
porteur depuis maintenant quatre ans. En particulier, Dassault,<br />
avec sa gamme d’avions Falcon, occupe la moitié des positions<br />
sur celui des avions d’affaires haut de gamme.<br />
De leur côté, les importations augmentent de plus de 30%,<br />
soit le double de la progression de 1999. Ce dynamisme résulte<br />
de celui des exportations. De fait, cette augmentation repose<br />
sur les mêmes biens : les produits de l’aéronautique et les<br />
appareils d’émission et de transmission.<br />
n Automobile : de nouveaux courants d’échanges<br />
Depuis le début 2000, de nouveaux courants d’exportations<br />
et d’importations apparaissent dans les statistiques. Ils correspondent<br />
à une réorganisation de la distribution de véhicules<br />
affectant la région Aquitaine, sans correspondre à une production<br />
de biens. Ils génèrent en revanche de l’activité dans le<br />
secteur des transports et de la logistique. En ce qui concerne<br />
les exportations d’équipements automobiles, constituées par<br />
la production de boîtes de vitesse de l’usine Ford de Blanquefort,<br />
elles sont en baisse de 11% sur l’année 2000.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 28 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Commerce extérieur<br />
n Les importations dynamisent les échanges de<br />
ibiens intermédiaires<br />
Le fait marquant de 2000 réside dans la forte poussée des importations.<br />
Pour plus de la moitié, elle provient des importations<br />
de composants électroniques, en liaison avec le<br />
dynamisme de la filière des nouvelles technologies de l’information<br />
et de la communication.<br />
La progression des ventes à l’étranger concerne tous les principaux<br />
biens exportés par l’Aquitaine, y compris les produits<br />
chimiques et les produits de la métallurgie. Les contributions<br />
à la croissance sont à peu près également réparties sur trois<br />
produits : ceux de la chimie –chimie organique-, ceux du bois<br />
et du papier –la pâte à papier- et enfin, fait nouveau, les composants<br />
non seulement électriques mais aussi électroniques.<br />
La contribution des produits de la métallurgie et du travail des<br />
métaux est plus modeste que les trois précédentes. Cependant,<br />
comme pour les importations, les effets prix sont loin<br />
d’être négligeables. Les statistiques douanières en quantité 1<br />
ne délivrent qu’une information partielle. Cela étant, les exportations<br />
de pâte à papier en quantité fléchiraient alors que<br />
celles de sidérurgie progresseraient.<br />
n De hauts niveaux pour le cours du pétrole<br />
La facture énergétique de la France s’est considérablement<br />
alourdie en 2000 du fait de la forte augmentation du prix du<br />
pétrole. Les niveaux très élevés atteints par les cours pétroliers<br />
(28,4$ : baril en moyenne, soit une augmentation de 59% par<br />
rapport à 1999) et l’évolution du dollar se sont conjugués<br />
pour creuser le déficit énergétique. En 2000, les importations<br />
de pétrole brut et de gaz, avec un bond de 91%, représentent<br />
l’ensemble des achats effectués en 1998 et 1999.<br />
Quant au pétrole raffiné, qui représente le quart des achats<br />
français de combustibles, les importations croissent de 62%<br />
en valeur et diminuent de 1,4% en quantité. L’Aquitaine détient<br />
une part nettement supérieure à son poids moyen dans la<br />
France en raison du trafic débarqué sur le port de Bordeaux.<br />
Les échanges par produit en Aquitaine en 2000<br />
Importations<br />
Exportations<br />
Valeur Part de la région en France (%) Valeur Part de la région en France (%)<br />
Produits de l'agriculture, sylviculture, pêche . . . . . . . . . . . . 308 3,8 939 9,1<br />
Produits des industries agroalimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . 630 3,0 2 102 7,5<br />
Habillement, cuir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354 2,4 226 2,8<br />
Edition, imprimerie, reproduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 0,5 6 0,3<br />
Pharmacie, parfumerie et entretien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446 3,4 781 4,0<br />
Industries des équipements du foyer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 1,6 106 0,8<br />
Industrie automobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 401 4,2 1 115 2,6<br />
Construction navale, aéronautique et ferroviaire . . . . . . . . . 473 3,2 2 033 8,0<br />
Industries des équipements mécaniques. . . . . . . . . . . . . . . . 511 1,8 402 1,5<br />
Industries des équipements électriques et électroniques . . . . 460 1,4 1 326 4,3<br />
Industries des produits minéraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 2,9 108 1,9<br />
Industrie textile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 1,6 66 0,9<br />
Industrie du bois et du papier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 620 5,2 958 11,3<br />
Chimie, caoutchouc, plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 960 2,6 1 276 3,3<br />
Métallurgie et transformation des métaux. . . . . . . . . . . . . . . 537 2,2 476 2,1<br />
Industrie des composants électriques et électroniques . . . . . 888 4,2 261 1,3<br />
Production de combustibles et de carburants . . . . . . . . . . . . 935 2,8 9 0,1<br />
Eau, gaz, électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - - - -<br />
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 0,5 10 0,6<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 211 2,8 12 200 3,8<br />
Principaux fournisseurs et clients d'Aquitaine en 2000<br />
Importations Exportations<br />
Union européenne . . . . . . . . . . 5 768 6 848<br />
Reste de l'Europe . . . . . . . . . . . 555 820<br />
Afrique du Nord . . . . . . . . . . . . 136 246<br />
Afrique occidentale . . . . . . . . . 52 93<br />
Reste de l'Afrique . . . . . . . . . . . 56 125<br />
Amérique du Nord . . . . . . . . . . 1 491 3 055<br />
Amérique Centrale et du Sud . . 195 254<br />
Proche et Moyen-Orient . . . . . . 41 152<br />
Autres pays d'Asie . . . . . . . . . . 818 549<br />
Australie, Océanie, autres. . . . . 6 57<br />
Divers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 1<br />
Total. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 211 12 200<br />
1<br />
L’interprétation des statistiques douanières en quantité est délicate puisqu’il s’agit de données exprimées<br />
en tonnes. Leur significativité dépend du niveau d’agrégation et de l’homogénéité des<br />
produits appartenant à ce niveau. Il convient donc de choisir la désagrégation la plus fine possible.<br />
Au niveau régional, seuls sont disponibles les produits répartis en CPF4 ou dans la Nomenclature<br />
économique de synthèse en 114 postes.<br />
Les échanges d'Aquitaine avec les pays de l'UE en 2000<br />
Importations Exportations<br />
Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 50<br />
Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 261 1 077<br />
Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 87<br />
Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 600 1 851<br />
Finlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 22<br />
Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 617 1 047<br />
Grèce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 57<br />
Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 294<br />
Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531 650<br />
Pays-Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 494 432<br />
Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294 272<br />
Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 474<br />
Belgique et Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . 457 535<br />
Union européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 766 6 848<br />
Part de l'UE dans le total des échanges (%) 62,6 56,1<br />
Pour les 3 tableaux :<br />
Source : Direction générale des douanes et des droits indirects<br />
Unité : million d’euros<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 29 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Services à l’industrie<br />
n L’offre de services à l’industrie, élément majeur<br />
lde la compétitivité de l’espace régional<br />
Les services aux entreprises se caractérisent par un foisonnement<br />
de métiers en perpétuelle évolution. Du nettoyage et de<br />
la sécurité des locaux, à l’intérim ou aux services informatiques<br />
et au conseil, ils connaissent tous une croissance importante,<br />
liée aux démarches d’externalisation des entreprises<br />
industrielles.<br />
Ces entreprises se recentrent en effet sur leur cœur de métier à<br />
l’issue d’une analyse de la “chaîne de valeur” et recherchent<br />
des prestations immatérielles de qualité. Ces dernières ont par<br />
conséquent une importance capitale pour le développement<br />
industriel et économique de la région dont le tissu est fortement<br />
composé d’activités de sous-traitance industrielle, qui<br />
doivent pouvoir s’appuyer sur des prestations performantes<br />
en maintenance, logistique et transports, en conception et recherche<br />
et développement.<br />
En Aquitaine, les services marchands aux entreprises sont particulièrement<br />
dynamiques. Ils représentent 76 000 emplois<br />
salariés 1<br />
en incluant l’intérim et constituent donc le quatrième<br />
employeur tertiaire avec 8% de l’emploi régional. Ces<br />
services bénéficient de la forte demande des secteurs de<br />
l’électronique, de la construction aéronautique, des industries<br />
papetières et du surf wear qui jouent le rôle de précurseurs<br />
d’un mouvement de fond.<br />
Al’image des grands groupes internationaux, les PME régionales<br />
cherchent à bénéficier des gains de compétitivité que<br />
génère l’externalisation de tâches comme l’administration générale<br />
(comptabilité, gestion de la paie, droit social, archivage…),<br />
les services opérationnels (intérim, nettoyage et<br />
sécurité, collecte des déchets, location de véhicules et de matériels),<br />
la gestion des achats et des stocks, le conditionnement,<br />
la fourniture de fluides et d’énergie (climatique,<br />
électrique).<br />
1<br />
<strong>Insee</strong> Aquitaine, 2001, L’évolution de l’emploi en 1999.<br />
2<br />
Sessi, juillet 2001, Les services à l’industrie, prestations intellectuelles et<br />
gestion du quotidien, “4 pages” n°149<br />
Une enquête nationale réalisée en 2001 2 a mis en exergue<br />
l’écart entre la demande de services des grandes et celle des<br />
petites et moyennes entreprises. Habituées à régler de plus en<br />
plus souvent des questions de sous-traitance dans le cadre de<br />
partenariats industriels, les grandes entreprises maîtrisent<br />
bien la technique juridique des contrats et font de même pour<br />
la gestion du quotidien (maintenance, services généraux,<br />
transport, informatique), bénéficiant d’économies d’échelle<br />
et de souplesse de gestion. Elles consomment également certains<br />
services généralement peu demandés, comme l’accueil<br />
qui est géré en interne par neuf entreprises sur dix, mais externalisé<br />
dans près de la moitié des entités de plus de 1 000 salariés.<br />
Enfin, les grandes firmes achètent plus fréquemment des<br />
prestations intellectuelles en complément de leurs pôles internes<br />
: elles sont ainsi proportionnellement plus nombreuses<br />
à faire appel à des chercheurs extérieurs (près de 60% contre<br />
25% dans les PME), à des conseils en organisation et en gestion<br />
des ressources humaines ou en publicité.<br />
Pour impulser une meilleure utilisation des services à l’industrie<br />
par les PME de la région, la Drire a engagé en 2001<br />
une action spécifique à ces activités. Cette action visait à dresser<br />
un état des lieux, d’une part, de la pratique et de la demande<br />
des PME, et d’autre part, de l’offre de conseil<br />
susceptible d’accompagner les démarches d’achat de services<br />
dans ses différentes composantes (stratégique, conduite<br />
de projets, assistance à maîtrise d’ouvrage technique, juridique,<br />
sociale et financière). Elle devrait déboucher sur des<br />
actions de soutien des PME pour l’accès à ces prestations.<br />
Cette analyse a permis d’identifier les activités de services<br />
dont le marché a atteint un niveau de maturitéélevé (maintenance,<br />
services généraux, logistique), pour lesquelles l’enjeu<br />
principal est de structurer une offre de qualité (cf. fiche sur la<br />
maintenance), et celles dont le marché garde d’importantes<br />
marges de progression, cas de la recherche et du développement,<br />
mais surtout de la fonction informatique (gestion du<br />
parc et du système d’information) et des télécommunications.<br />
La prestation de services dans ce domaine se limite en effet<br />
souvent aux fonctions de communication de l’entreprise<br />
(centre d’appel, sites et galeries commerciales…). La part des<br />
achats externes y est du même ordre de grandeur que celle de<br />
la production en interne, mais devrait connaître une importante<br />
croissance au cours des années à venir.<br />
n Le conseil et l’assistance technique : des activités<br />
ibien structurées<br />
Au cours de son développement, l’entreprise est inévitablement<br />
amenée à rechercher à l’extérieur des compétences<br />
d’études, de conseil et d’assistance technique qu’elle ne possède<br />
pas en interne. L’essor des sociétés de services en informatique,<br />
des prestataires Internet et du multimédia et des<br />
activités de conseil et d’assistance (35 000 salariés) illustre en<br />
particulier le dynamisme et la diversité du tissu régional, composé<br />
essentiellement de petites structures, réputées plus réactives.<br />
Les bureaux d’études, les sociétés d’ingénierie et les laboratoires<br />
d’analyses et essais sont également l’apanage de petites<br />
entités, localisées auprès des pôles de compétences scientifiques<br />
et technologiques et des grands donneurs d’ordres industriels.<br />
Les services professionnels (juridique, comptabilité, administration,<br />
conseil…) forment l’activité de services la plus représentée<br />
en Aquitaine.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 30 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Services à l’industrie<br />
Parmi ces activités, le conseil en organisation et en management<br />
apporte des savoir-faire dans des domaines variés : ressources<br />
humaines, propriété industrielle, organisation<br />
industrielle et sociale, transmission d’entreprise, marketing et<br />
développement commercial. Comme au plan national, le<br />
marché du conseil, ouvert, évolue beaucoup en Aquitaine<br />
donnant lieu à un phénomène de concentration et d’industrialisation<br />
d’une part, et d’hyperspécialisation d’autre part. Il<br />
regroupe une multitude de cabinets, dont les grands noms de<br />
la stratégie anglo-saxonne, des sociétés associées aux métiers<br />
de l’audit et de l’expertise comptable, et des cabinets indépendants,<br />
souvent unipersonnels.<br />
La Drire soutient fortement la structuration de l’offre de<br />
conseil en organisation et en management depuis plusieurs<br />
années, notamment grâce aux associations régionales de<br />
conseils (Aquitaine Bordeaux Consultants, Béarn Consultants,<br />
Pays Basque Consultants) et aux clubs de consultants<br />
(Adour Compétitivité). Ils constituent un vecteur de promotion<br />
du métier du conseil auprès des PME, de mise en réseau<br />
des compétences présentes sur le marché et d’amélioration<br />
de la lisibilité des qualifications et des pratiques des consultants.<br />
Aussi la Drire encourage-t-elle leurs travaux par des actions<br />
collectives spécifiques axées sur la diffusion de<br />
méthodes (bilan de fin de mission, cahier des charges d’intervention,<br />
référentiel de modélisation d’entreprise…) et le soutien<br />
de métiers émergents de conseil comme l’usage des TIC<br />
dans les PME, la gestion des compétences en PME, la veille<br />
stratégique et technologique, le management en qualité-environnement-sécurité<br />
ou bientôtl’achat de services (cf. encadré<br />
sur les réunions d’échanges avec les conseils).<br />
Par ailleurs, grâce au Fonds Régional d’Aide au Conseil<br />
(FRAC), elle prend en charge une partie du coût du recours à<br />
un conseil externe. La Drire a ainsi contribué fortement à stimuler<br />
la demande des entreprises, en particulier des plus petites<br />
d’entre elles, et à constituer une offre qualifiée de conseil<br />
sur des thèmes prioritaires parmi lesquels les réflexions stratégiques,<br />
la faisabilité d’alliances, l’organisation, les démarches<br />
marketing ou environnementales.<br />
Le dynamisme de l’offre et de la demande de conseil aux entreprises<br />
dans la région a conduit les principaux cabinets nationaux<br />
et internationaux (Cap Gemini, KPMG, Price<br />
Waterhouse Coopers, Ernst & Young Entrepreneurs…) à implanter<br />
des antennes locales. Il a également permis aux meilleurs<br />
prestataires de la région de prendre des marchés<br />
d’envergure nationale, en s’appuyant sur des expériences acquises<br />
localement chez les grands donneurs d’ordres de la région.<br />
Réunions d’échanges avec les conseils<br />
L’importance des enjeux immatériels et technologiques dans les PME<br />
de la région conduit la Drire à mener une action particulièrement forte<br />
dans le domaine du conseil et de la diffusion des technologies. Cette action<br />
assure l’animation des procédures d’aide FRAC (fonds régional<br />
d’aide au conseil) et Atout (diffusion des technologies clés) et instaure<br />
un dialogue et des partenariats avec les prestataires intervenant qui ont<br />
un rôle essentiel à jouer pour accompagner les entreprises dans l’optimisation<br />
de l’organisation et des compétences..<br />
Les actions collectives d’animation et d’échanges de bonnes pratiques<br />
entre conseils contribuent ainsi à diffuser de nouvelles méthodes au<br />
sein des consultants sur la base d’une expérience commune, et à faciliter<br />
la prise en compte de nouveaux enjeux pour les PME. Les actions pilotes<br />
de la Drire en la matière ont porté sur l’approche stratégique des<br />
TIC avec le diagnostic Internet, la gestion des compétences au travers<br />
du diagnostic ressources humaines-formation, la diffusion des méthodes<br />
GRAI de modélisation d’entreprise et TRIZ d’aide à l’innovation.<br />
En complément, des réunions d’échanges avec les conseils tenues en<br />
avril 2000, puis en mai et juin 2001, sur le bilan de ces actions, en particulier<br />
sur la gestion des ressources humaines d’une part, et l’intégration<br />
des TIC en entreprise autour des outils Atout Système d’Information et<br />
Communication et le Frac Internet (cf. Technologies de l’Information)<br />
d’autre part, ont permis de déterminer les priorités futures des actions<br />
associant la Drire et les consultants. D’une manière générale, l’essor<br />
des interventions conjointes de conseils aux compétences complémentaires<br />
se confirme.<br />
L’évaluation du capital immatériel dans les PME/PMI<br />
Club Consultants Adour Compétitivité<br />
Les nombreux ouvrages publiés sur le rôle de l’investissement immatériel<br />
dans le développement des entreprises font état de méthodes d’évaluation<br />
utilisées essentiellement dans des grandes entreprises<br />
internationales, difficilement applicables aux PME/PMI françaises. Il<br />
n’existe pas d’approche simple qui permette à un dirigeant de PME/PMI<br />
d’être sensibilisé sur l’importance et la valeur de cet investissement.<br />
Suite à une annéederéflexions et de recherches, un groupe pluridisciplinaire<br />
de consultants réunis au sein du club “Adour Compétitivité” à<br />
Pau, a créé un support destinéàfournir aux conseils et chefs d’entreprises<br />
une vision claire du capital immatériel et une méthodologie simple<br />
d’évaluation quantitative et qualitative, actuellement en phase de validation<br />
auprès d’un panel de PME de l’Adour.<br />
Les critères d’évaluation retenus s’appuient sur le capital humain, le capital<br />
marketing - commercial et le capital industriel, organisationnel et<br />
technologique ainsi que sur les facteurs de l’environnement externe<br />
(analyse complexité / risque). La méthode, simple à manier, est illustrée<br />
par une représentation graphique.<br />
Pratiquée à intervalles réguliers, il est possible de suivre l’évolution de<br />
l’entreprise par des critères autres que les tableaux de bord classiques.<br />
L’outil conçu permet de valoriser les investissements immatériels réalisés<br />
comme les lacunes éventuelles de l’entreprise, et incite à une approche<br />
nouvelle qui regroupe savoirs et compétences de l’entreprise. Il<br />
permet de quantifier le retour sur ces investissements, et d’améliorer<br />
l’existant pour accroître la valeur ajoutée de l’entreprise.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 31 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Recherche et transfert de technologie<br />
Le développement de la recherche technologique et du transfert<br />
en Aquitaine s’articule principalement autour des 4 axes<br />
de progrès suivants :<br />
- valoriser les résultats de la recherche scientifique et technique<br />
de la région par l’intermédiaire de contrats de recherche<br />
et de brevets ;<br />
- encourager l’innovation en renforçant la dynamique<br />
régionale d’interface entre la recherche institutionnelle, les<br />
PME/PMI et les grands groupes ;<br />
- encourager la créativité en soutenant la création d’établissements<br />
innovants, l’Incubateur Régional d’Aquitaine ;<br />
- renforcer le transfert du savoir en favorisant l’insertion des<br />
jeunes diplômés (techniciens, ingénieurs, docteurs) dans les<br />
PME/PMI régionales.<br />
Pour cela l’État et la Région ont notamment décidé d’allouer<br />
44 millions d’euros sur la durée du contrat de plan<br />
2000-2006, auxquels s’ajouteront 45,9 millions d’euros de<br />
fonds européens, et s’appuient sur un potentiel de haut niveau<br />
qui compte plus de 5 000 chercheurs, tous organismes et disciplines<br />
confondus, qui travaillent dans des domaines aussi<br />
variés que les matériaux composites ou la vigne et le vin.<br />
n Une recherche de haut niveau<br />
La recherche publique dispose d’un potentiel important sur la<br />
région Aquitaine, qui accueille notamment les grands organismes<br />
suivants :<br />
- le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)<br />
emploie 500 chercheurs à Bordeaux qui travaillent dans les<br />
domaines de la chimie et des nouveaux matériaux, la microélectronique,<br />
l’informatique, les sciences sociales et la géographie,<br />
et à Pau, autour de la géophysique et de l’interface<br />
environnement/industrie ;<br />
- le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) est présent en<br />
Aquitaine avec le CESTA (Centre d’études scientifiques et<br />
techniques d’Aquitaine), au Barp, où travaillent prèsde1000<br />
agents. Chargé au départ de promouvoir les applications de<br />
l’énergie nucléaire et d’en diffuser les connaissances dans le<br />
secteur économique, il s’est également vu confier la mission<br />
d’accueillir le Laser MégaJoule ;<br />
-l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), fort<br />
de 170 chercheurs répartis sur différents sites <strong>aquitain</strong>s,<br />
emploie 450 agents pour travailler sur l’agronomie, les sols,<br />
les climats. Son Institut de Biologie Végétale Moléculaire est<br />
particulièrement dynamique ;<br />
-l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale)<br />
emploie une centaine de personnes travaillant, notamment,<br />
en cardiologie, sur les biomatériaux, et<br />
l’épidémiologie. Il a vu sa présence renforcée par la création,<br />
à Bordeaux, de l’Institut François Magendie, laboratoire emblématique<br />
en France dans le domaine des neurosciences ;<br />
- le CEMAGREF (Centre national du machinisme agricole, du<br />
génie rural, et des eaux et forêts), à Cestas, emploie lui aussi<br />
une centaine de personnes (soit 10% de ses effectifs nationaux)<br />
dans le domaine de l’eau (pêche, ouvrages hydrauliques…)<br />
et de la production agricole ;<br />
-l’IFREMER (Institut français de la recherche pour l’exploitation<br />
de la mer) emploie une dizaine de personnes à Arcachon<br />
et à Saint-Pée-sur-Nivelle.<br />
L’enseignement supérieur, qui accueille annuellement<br />
95 000 étudiants en Aquitaine, participe activement aux actions<br />
de recherche dans leurs domaines de compétences propres<br />
:<br />
-l’université Bordeaux I regroupe les unités de recherche<br />
scientifique auxquelles s’ajoutent les grandes écoles comme<br />
l’ENSEIRB (École nationale supérieure d’électronique, d’informatique<br />
et de radioélectricité de Bordeaux), l’ENSCPB<br />
(École nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux)<br />
et l’ENSAM (École nationale supérieure des arts et métiers)<br />
qui conforte cet ensemble universitaire. De plus,<br />
l’université Bordeaux I complète les axes de recherche du<br />
CNRS par une composante mathématique ;<br />
-l’université Victor Segalen-Bordeaux II regroupe les unités<br />
de Médecine, Pharmacie, Psychologie, Sport et Biomolécules<br />
au sein de l’ESTBB (École supérieure de technologie des biomolécules<br />
de Bordeaux) ;<br />
-l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III est spécialisée<br />
en Lettres, Art et Communication ;<br />
- Droit et Sciences économiques, ainsi que l’Institut d’Études<br />
Politiques (Sciences-Po Bordeaux) sont regroupés dans l’Université<br />
Montesquieu–Bordeaux IV. La région possède aussi<br />
deux Écoles Supérieures de Commerce, à Bordeaux et à Pau ;<br />
-l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) se distingue,<br />
notamment, dans le très haut niveau de son unité de<br />
recherche dans les domaines de l’environnement industriel et<br />
des matériaux (IPREM, Institut pluridisciplinaire de recherche<br />
en environnement et matériaux).<br />
La recherche privée, qui se situe au 5 e<br />
rang national, hors<br />
Ile-de-France, est un atout à développer pour l’Aquitaine.<br />
Pourvue d’un haut niveau de technologie, avec des établissements<br />
comme le Centre Jean Feger et le GRL (recherche Total/Atochem)<br />
ou les grands établissements industriels comme<br />
EADS, Snecma, SNPE, Dassault, Turboméca…,larégion a en<br />
plus la spécificité de posséder une structure de recherche<br />
mixte, les Laboratoires des composites thermo-structuraux<br />
(LCTS) où collaborent équipes publiques et privées. Sont principalement<br />
concernés le CNRS, le groupe Snecma, l’université<br />
de Bordeaux I et le CEA.<br />
n L’organisation du transfert de technologie<br />
Le transfert de technologie a pour objectif de satisfaire les besoins<br />
des établissements de la région en vue de favoriser leur<br />
développement. Il a été structuré en Aquitaine autour de six<br />
pôles d’excellence : la santé, les matériaux et le génie mécanique,<br />
l’agroalimentaire, le bois et le papier, l’électronique,<br />
l’informatique et les TIC appliquées, et l’environnement.<br />
Chaque domaine est animé par une cellule légère, ou pôle<br />
technologique, dotéed’un conseil scientifique et d’un comité<br />
d’orientation stratégique. Leur rôle est d’accompagner les éta-<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 32 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Recherche et transfert de technologie<br />
blissements qui ont besoin de faire appel pour leur développement<br />
à des centres de compétence technologique<br />
(laboratoire de recherche public ou privé, grands groupes industriels,<br />
PMI, bureau d’études, centres techniques, lycées<br />
professionnels…).<br />
A titre d’illustration, en 2000 les pôles technologiques ont accompagné<br />
une quarantaine de projets individuels d’établissements<br />
dans le cadre de l’appel d’offres et mené ou initié 4<br />
actions partenariales établissements/laboratoires dans les domaines<br />
de l’usinage, du traitement de surfaces, du prototypage<br />
rapide chez les prothésistes dentaires et de<br />
l’instrumentation appliquée à l’environnement.<br />
La science<br />
Recherche technologique<br />
et transfert<br />
Le dynamisme des<br />
structures d’interface<br />
3 facteurs<br />
Le marché<br />
Pour orienter l’action de transfert de technologie en région, la<br />
Drire Aquitaine et le Conseil régional ont engagé, en 1999,<br />
une série d’études qui permettent d’identifier les priorités<br />
technologiques dans le tissu industriel <strong>aquitain</strong>. Ce travail est<br />
fondé sur l’étude nationale “Technologies Clés” du Secrétariat<br />
d’État à l’Industrie et permet de positionner la région dans<br />
son environnement national et international. Les secteurs mécanique/matériaux,<br />
environnement et bois ont déjàété traités<br />
tandis que les secteurs de la santé et de l’électronique devraient<br />
bientôt faire l’objet du même type d’approche.<br />
D’autre part, l’association Action (Réseau de diffusion technologique)<br />
s’attache à former, animer et coordonner l’ensemble<br />
des acteurs de ce dispositif, ainsi que de faire<br />
remonter les besoins des établissements en la matière.<br />
Le transfert de technologie en Aquitaine forme donc un réseau<br />
dense dont on peut extraire quelques structures :<br />
- les cellules de transfert et de valorisation des universités,<br />
écoles et centres nationaux de recherche (mise à disposition<br />
des équipements et compétences des laboratoires auprès des<br />
PMI) : Breve, valorisation Victor Segalen, Critec, ValUppa… ;<br />
- les centres techniques industriels régionaux : CTBA, Iterg… ;<br />
- les centres de ressources technologiques : ILS, IFTS, Agir,<br />
Agrotec, Creman, Institut du Pin, Centrex… ;<br />
- les écoles d’ingénieurs capables de réaliser des prestations<br />
technologiques au profit des établissements (Ensam, Enseirb,<br />
ENSCPB, Enita, Istab, ESTBB…) ;<br />
- les agences régionales à compétence technologique (Adepa…).<br />
S’y ajoutent les liens créés entre les grands groupes et les PME,<br />
le club Creati notamment, qui réunit les principaux industriels<br />
des grands groupes de la région susceptibles d’apporter des<br />
réponses aux problèmes technologiques rencontrés par les<br />
PME, ainsi que la mise en place de “relais-PMI” au sein de ces<br />
mêmes grands groupes afin de mettre à disposition leurs compétences,<br />
dans le cadre d’un inventaire des moyens et savoir-faire<br />
de leurs établissements situés dans la région.<br />
La région marque donc son souci constant de valoriser le patrimoine<br />
technologique. Elle favorise l’exploitation de son potentiel<br />
de recherche en faveur de la création d’établissements<br />
de haute technologie. C’est ainsi que les partenaires publics<br />
concernés ont entrepris de structurer un dispositif de valorisation<br />
qui accompagne les projets industriels, de leur détection<br />
à leur validation technico-économique. L’opération Visa Valoris,<br />
menée en partenariat avec le Polytechnicum de Bordeaux,<br />
aura, de fait, permis de rassembler les expertises et les<br />
financements nécessaires à la sélection et à la validation des<br />
projets considérés comme les plus porteurs. La réussite de<br />
cette opération de valorisation devrait la conduire àêtre généralisée<br />
aux autres universités et laboratoires d’Aquitaine.<br />
Enfin en aval de cette première validation, le relais est pris par<br />
le réseau de technopôles répartis sur l’ensemble de la région<br />
et, depuis le début 2000, par l’Incubateur régional d’Aquitaine<br />
(voir encadré).<br />
Enfin, l’Aquitaine dispose de divers organismes dont le rôle<br />
est d’accompagner les établissements et les chercheurs pour<br />
le montage des projets dans le cadre du 5 e Programme Cadre<br />
de Recherche et Développement (PCRD) de la Communauté<br />
européenne. Cet accompagnement va de la recherche de partenaires<br />
européens à l’aide à la rédaction des formulaires, en<br />
passant par des mises en contact ou l’identification des financements<br />
possibles, ainsi que le suivi des dossiers déposésauprès<br />
de la commission européenne. Parmi ces organismes on<br />
peut citer :<br />
- le Bureau Europe Recherche et Développement (Berd) ;<br />
- le réseau Claire ;<br />
- les Centres Relais Innovation ;<br />
- les Euro Info Centres.<br />
On recense, entre 1979 et 1999, 541 contrats de recherche signés<br />
entre la commission européenne et un consortium comprenant<br />
au moins un partenaire implanté en Aquitaine, avec<br />
une prédominance dans les secteurs des matériaux et des<br />
sciences du vivant.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 33 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Recherche et transfert de technologie<br />
La région occupe le 7 e rang national 1 des régions françaises<br />
avec 2,9% des participations des laboratoires français au 4 e<br />
PCRD (1994-1998). Parmi les établissements les plus actifs<br />
dans ce domaine, on peut citer, Elf Aquitaine, Smurfit, Ciris,<br />
Turboméca, Robosoft et Lectra Systèmes SA.<br />
1<br />
Source : Les chiffres clés de la science et de la technologie de l’OST -<br />
Édition 2000-2001<br />
L’Incubateur régional d’Aquitaine (IRA)<br />
Douze établissements de formation supérieure et de recherche d’Aquitaine<br />
se sont résolument engagés dans une politique de soutien à la<br />
création d’établissements de hautes technologies, mutualisant leurs<br />
compétences et leurs moyens au sein de l’IRA qui apporte aux jeunes<br />
créateurs d’établissements innovants l’expérience acquise et le professionnalisme<br />
des acteurs du transfert de technologie, les méthodologies<br />
éprouvées et validées, ainsi que son réseau efficace de partenaires économiques,<br />
financiers et commerciaux. Disposant d’un budget de<br />
3,8 M€ mobilisables pour trois ans, l’IRAadéjà soutenu 25 projets en<br />
18 mois d’activité et s’appuie sur un réseau efficace de détection et de<br />
sensibilisation.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 34 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Technologies de l’information<br />
L’essor rapide des Technologies de l’Information et de la<br />
Communication (TIC) au cours des dernières années, plus<br />
particulièrement pendant la seconde partie des années 1990,<br />
qui ont vu la diffusion de l’accès à l’Internet et le développement<br />
des usages liés à ce nouveau mode de communication,<br />
a conduit à l’émergence d’un secteur industriel spécifique qui<br />
regroupe, selon la définition du ministère de l’Économie, des<br />
Finances et de l’Industrie, l’ensemble des productions de<br />
biens et services permettant la numérisation de l’économie.<br />
Cette définition exclut donc les sociétés de production de<br />
biens et services qui emploient ces technologies pour numériser<br />
tout ou partie de leur activité. L’importance économique<br />
du secteur ainsi défini est considérable à l’échelle nationale :<br />
il contribue pour 5,3% à la valeur de la production nationale<br />
et enregistre une croissance de 10% par an 1 .Au1 er janvier<br />
2000, l’Aquitaine compte 3 950 établissements et 30 565 salariés<br />
appartenant à ce domaine.<br />
La répartition géographique de ces établissements en Aquitaine<br />
est très fortement concentrée à la proximité des centres<br />
urbains et d’enseignement supérieur, principalement dans la<br />
communauté urbaine de Bordeaux et sur le district de<br />
Bayonne-Anglet-Biarritz. Si certains d’entre eux, filiales de<br />
groupes internationaux ou “jeunes pousses”àsuccès, sont intégrés<br />
dans les échanges nationaux et internationaux et appuient<br />
leur développement sur des partenariats forts, une<br />
étude réalisée en 1999 par la chambre de commerce et d’industrie<br />
de Bordeaux 2 montre que les deux tiers du chiffre d’affaires<br />
du secteur est réalisé en région.<br />
La position de l’économie <strong>aquitain</strong>e est donc contrastée:l’excellence<br />
de son enseignement supérieur et de sa recherche<br />
publique (pour les réseaux de télécommunication, le traitement<br />
de l’image ou du signal, la microélectronique et les logiciels…)<br />
met à la disposition du secteur des personnels<br />
compétents et des ressources technologiques clés dont la valorisation<br />
(cf. encadré) et la proximité avec les établissements<br />
pourraient être renforcées. La naissance en 2000 de l’Incubateur<br />
Régional d’Aquitaine (IRA) qui permet d’accompagner<br />
les projets de création d’établissements issus de la recherche,<br />
la mise à disposition de locaux d’établissements à proximité<br />
des laboratoires universitaires et la réalisation du premier appel<br />
d’offres du pôle électronique, informatique et technologies<br />
de l’information et de la communication d’Aquitaine en<br />
2001 participent de cette dynamique.<br />
L’environnement financier des établissements, principalement<br />
constitué des banques de la place financière de Bordeaux<br />
et récemment renforcé par la société de capital risque<br />
régionale Aquitaine Création Innovation (ACI) et la société interrégionale<br />
Sud-Ouest Capital Risque Innovation (SOCRI)<br />
leur permet de réunir les fonds nécessaires à leurs premiers<br />
1<br />
Les notes bleues de Bercy n°191, octobre 2000<br />
2<br />
Observatoire économique du Multimédia : Enquête 1999<br />
développements, le relais pouvant ensuite être pris dans de<br />
bonnes conditions par les institutions financières nationales<br />
et les marchés financiers.<br />
L’existence d’un marché régional des technologies de l’information<br />
est également un facteur de dynamisme pour les établissements<br />
du secteur. L’importance de la demande en<br />
Aquitaine se manifeste notamment par le nombre d’aides<br />
Atout à la réalisation d’un schéma directeur informatique instruites<br />
par la Drire : avec 55 dossiers par an en moyenne sur<br />
les 5 dernières années, l’Aquitaine est la seconde région française.<br />
Cependant, le nombre relativement modeste de grands<br />
donneurs d’ordres constitue un handicap indéniable. Aussi,<br />
un effort particulier pour animer la demande se justifie. L’aide<br />
au conseil en stratégie Internet, initiée par la Drire en 1999 a,<br />
par exemple, permis en 2 ans à 30 PME de s’engager dans un<br />
programme ambitieux et raisonné d’utilisations des potentialités<br />
d’Internet. De même, les efforts menés conjointement<br />
avec la Fédération régionale des industries de la métallurgie<br />
pour améliorer la lisibilité de l’offre de services devraient permettre<br />
à d’autres PME d’intégrer l’outil Internet.<br />
Technologies clés et NTIC<br />
Des “technologies logicielles pour les systèmes temps réel ou contraint”<br />
aux “infrastructures pour réseaux dorsaux haut débit”, plus de 30 technologies<br />
clés del’information et de la communication ont été identifiées<br />
en 2000 à la demande du Secrétariat d’État à l’Industrie par un<br />
groupe de 100 experts issus du monde de l’industrie et de la recherche,<br />
puis caractérisées en fonction de leur degré de développement au plan<br />
scientifique et technique, mais également industriel et commercial, en<br />
France et en Europe. Cet état des lieux technologique permet aux professionnels<br />
(entreprises, centres de recherches, sociétés de capital<br />
risque, …) concernés par l’évolution technologique de comprendre et<br />
anticiper les changements techniques de demain. Le pôle Électronique,<br />
Informatique, Technologies de l’Information et de la Communication<br />
d’Aquitaine (EITICA), mis en place en 2001 dans le cadre du contrat de<br />
plan État-Région, a pour rôle de faciliter le montage de projets associant<br />
PME et recherche publique et privée dans ce domaine.<br />
Frac Internet<br />
Au vu de la nécessité pour les PME/PMI d’intégrer l’outil Internet dans<br />
leur stratégie de développement, la Drire Aquitaine a mené, en 1999,<br />
avec dix cabinets conseil volontaires une action de sensibilisation des<br />
établissements aux aspects stratégiques des TIC. A l’issue de plusieurs<br />
journées de travail et d’échange autour de cas concrets avec un consultant,<br />
l’action a débouché sur un produit nouveau, le “Frac Internet”.En<br />
contribuant à la définition d’un diagnostic stratégique Internet, cette action<br />
a suscité l’émergence d’une offre régionale de conseil en stratégie<br />
adaptée aux nouveaux enjeux des PMI dans ce domaine. Les entreprises<br />
éligibles au Fonds régional d’aide au conseil (Frac) bénéficient<br />
d’une contribution publique au financement d’un diagnostic Internet<br />
de 80% du montant de la prestation plafonnée à 3 800 €. En 1999 et<br />
2000, une trentaine d’établissements industriels ont ainsi pu définir un<br />
plan d’intégration des TIC adaptéàleurs objectifs stratégiques de développement.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 35 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Logistique<br />
Pour l’ASLOG (Association française des logisticiens), la logistique<br />
est la fonction d’un établissement industriel qui a<br />
pour but la mise à disposition au moindre coût d’une marchandise,<br />
en quantité et en qualité requises, à l’endroit et au<br />
moment où une demande existe. Elle a pris au cours de la dernière<br />
décennie une place de plus en plus importante dans les<br />
établissements de production et de distribution. L’Aslog estime<br />
que ces dépenses représentent de 7 à 15% du chiffre<br />
d’affaires des établissements industriels suivant leur secteur<br />
ou 10 à 50% de leur valeur ajoutée.<br />
Traditionnellement réduite à la gestion du transport, la logistique<br />
intègre désormais la gestion des stocks et l’administration<br />
des commandes et des ventes, que l’Aslog estime à 40%<br />
des coûts de logistique, et celle des flux internes dont la part<br />
est d’environ 8%. L’impact de cet enjeu nouveau sur l’organisation<br />
globale de l’activité de l’établissement et de ses partenaires<br />
est considérable, en particulier en termes d’intégration<br />
des systèmes d’information et de répartition des rôles au long<br />
du processus de fabrication. La qualité des prestations de<br />
sous-traitance offertes à l’établissement et la pertinence de sa<br />
stratégie d’achats services ont un impact déterminant sur sa<br />
compétitivité.<br />
En Aquitaine, les pratiques en la matière sont très contrastées.<br />
Elles dépendent en particulier du secteur d’activité et de son<br />
organisation industrielle.<br />
C’est ainsi que les unités de production chimique gèrent principalement<br />
en interne l’approvisionnement encore souvent<br />
régi par des contrats de long terme et le stockage soumis à des<br />
contraintes de sécurité et d’environnement spécifiques. Le<br />
transport de matières sensibles ou dangereuses est partiellement<br />
sous-traité.<br />
En revanche, le secteur de l’électronique fait figure de pionnier<br />
en la matière : sur son site de Cestas en Gironde, le<br />
groupe Solectron a confié la gestion d’un magasin avancé à<br />
Geodis, ce qui lui permet d’assurer à ses donneurs d’ordres la<br />
qualité de la distribution de ses produits, tant en termes de délais<br />
que de services associés. Certaines étapes à faible valeur<br />
ajoutée del’assemblage des cartes et certaines petites séries<br />
sont également sous-traitées. Ces activités constituent un créneau<br />
de marché porteur sur lequel s’engagent des PME de la<br />
région, qui acquièrent progressivement un savoir-faire recherché.<br />
C’est le cas du jeune établissement de Dordogne,<br />
Production Logistique Service, spécialisé dans la fabrication<br />
de cartes électroniques en petite et moyenne série qui, dèssa<br />
création en 1999, a proposé àses clients de gérer en régie<br />
pour leur compte magasins et expéditions. La prestation,<br />
ponctuelle (inventaire, réorganisation…) ou permanente<br />
(gestion de fonction) a séduit de nombreuses grosses unités<br />
désireuses de se consacrer prioritairement à leur cœur de métier.<br />
Quant au secteur de l’aéronautique, il fait généralement appel<br />
à des prestataires spécialisés dans la logistique de produits<br />
de haute technologie comme Lhotellier Montrichard (groupe<br />
Daher). Il leur confie des prestations de gestion des approvisionnements,<br />
certaines tâches de contrôle qualité, le magasinage<br />
et l’expédition de pièces.<br />
L’automobile s’oriente résolument vers l’organisation en “flux<br />
poussés”, dans laquelle la commande du client final déclenche<br />
la production de l’ensemble des composants du véhicule.<br />
Cette nouvelle organisation conduit les usines Ford et<br />
Getrag-Ford de Blanquefort, en Gironde, à remettre à plat leur<br />
organisation logistique.<br />
Les professionnels internationaux du surf comme Quicksilver<br />
ou Billabong ont pour leur part installé sur la côte basque des<br />
plates-formes de conception et de gestion logistique des<br />
achats et des commandes associées à des prestations de personnalisation<br />
et de finition.<br />
L’industrie <strong>aquitain</strong>e apparaît donc concernée au premier<br />
plan par ces nouveaux modes d’organisation. La demande de<br />
prestations de ses grands donneurs d’ordres constitue un défi<br />
que son tissu de sous-traitance doit savoir relever, mais aussi<br />
une opportunité de développer un environnement propice à<br />
l’accueil d’établissements de nouvelles entreprises. A cet<br />
égard, la proximité des marchés ibériques constitue un atout<br />
remarquable. Les grands opérateurs internationaux (Hays, La<br />
Poste, UTL Norbert Dentresangle, Geodis, Lhotellier Montrichard)<br />
l’ont bien compris qui sont implantés dans la région et<br />
ont mis en place une organisation par filières, adaptée aux<br />
contraintes et aux spécificités de chaque processus industriel<br />
(agroalimentaire, grande distribution, électronique, automobile,…).<br />
Leurs prestations vont du transport au conseil en organisation<br />
de flux, en passant par l’entreposage, le<br />
conditionnement et la gestion intégrée de la distribution.<br />
Pour les PME, ces nouveaux modes d’organisation industrielle<br />
posent deux questions cruciales. La première concerne<br />
la préparation des choix stratégiques, préalables à la définition<br />
d’une politique d’achats de services. La Drire prépare en<br />
liaison avec les associations de consultants de la région la<br />
mise en place d’une aide au conseil adaptée à cette démarche.<br />
La seconde concerne l’organisation du système d’information<br />
de l’établissement, en particulier son ouverture<br />
vers des partenaires extérieurs (établissement étendu) et la<br />
gestion des hauts débits en interne, avec les prestataires téléphoniques<br />
et avec les clients. Dans ce domaine, la Drire travaille<br />
avec les fédérations professionnelles et les opérateurs à<br />
améliorer la lisibilité des standards existants et les pratiques<br />
techniques et commerciales.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 36 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Logistique<br />
LE VERDON<br />
PÉRIGUEUX<br />
BORDEAUX<br />
BERGERAC<br />
AGEN<br />
BAYONNE<br />
DAX<br />
BIARRITZ<br />
HENDAYE<br />
PAU<br />
Port<br />
Aéroport<br />
Aérodrome<br />
Plate-forme logistique<br />
Chantier transport combiné<br />
Plate-forme logistique projetée<br />
Terminal conteneurs<br />
Les flux de marchandises tous modes<br />
Unité : millier de tonnes<br />
Les flux de marchandises par mode<br />
Unité : millier de tonnes<br />
Tous modes dont Route Fer Mer<br />
Aquitaine<br />
73 235 70 849 1 937<br />
73,2<br />
interne<br />
73,2<br />
Aquitaine<br />
Aquitaine<br />
National<br />
36,6<br />
sortie Aquitaine<br />
16,8<br />
entrée Aquitaine<br />
19,8<br />
36 618 32 771 3 847<br />
France<br />
dont sortie . . . . . 16 843 15 415 1 428<br />
dont entrée . . . . 19 775 17 356 2 419<br />
Aquitaine<br />
Étranger<br />
19 178 7 806 322 10 690<br />
dont export . . . . 10 167 4 683 220 4 920<br />
dont import . . . . 9 011 3 123 102 5 770<br />
*<br />
International<br />
19,2<br />
export 10,2<br />
import 9,0<br />
Total. . . . . . . . . . . 129 031 111 426 6 106 10 690<br />
Source : Données Sitram, DAEI -Service Économique et Statistique<br />
* Pour comprendre la réalité des flux interrégionaux, il faut ajouter le trafic réalisé par<br />
cabotage au niveau national des ports de Bordeaux et Bayonne aux résultats du trafic<br />
interrégional donné par les informations de Sitram.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 37 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Maintenance<br />
n Un secteur bien représenté en Aquitaine<br />
Les activités de maintenance ont une importance particulière<br />
en Aquitaine, en raison du poids de la sous-traitance industrielle,<br />
principalement dans les secteurs du travail des métaux<br />
et de la chimie, mais aussi de la plasturgie et de l’électronique.<br />
Elles sont caractérisées par la diversité des métiers et<br />
des procédés et l’importance de la réactivité.<br />
Les entreprises prestataires du secteur de la mécanique se sont<br />
principalement implantées à proximité des établissements de<br />
l’aéronautique, dans l’agglomération bordelaise et dans le<br />
bassin de l’Adour. Pour faire face aux importants aléas de<br />
charge qu’elles rencontrent, elles ont souvent développé une<br />
offre complémentaire de production d’outillages ou de fabrication<br />
de machines spéciales.<br />
Les donneurs d’ordres de la chimie et de la pétrochimie (régions<br />
de Lacq et de Bordeaux) ont suscité l’émergence d’un<br />
tissu de prestataires spécialisés dans les installations à feu<br />
continu. Certaines entreprises de maintenance ont su tirer<br />
parti de l’implantation internationale de leurs clients pour diversifier<br />
leurs marchés, tout en se recentrant sur des interventions<br />
de haute technicité et à forte valeur ajoutée.<br />
Les industries papetières (usines du groupe Smurfit) et de seconde<br />
transformation du bois, en particulier l’industrie des<br />
panneaux, ont contribué au développement de compétences<br />
en maintenance spécifiques à ces secteurs, de l’ingénierie aux<br />
interventions sur procédés et machines.<br />
Moins concentré et réparti sur l’ensemble du territoire régional,<br />
un ensemble de PMI répond aux besoins de maintenance<br />
de l’agriculture et des industries agroalimentaires. En général,<br />
elles assurent également des études et sous-traitent la réalisation<br />
d’équipements spécifiques. Certaines entreprises qui ont<br />
développé des produits propres ou occupent une niche de<br />
marché (embouteillage, soins de la vigne ou machines spécifiques<br />
à certaines activités d’exploitation agricole…) apparaissent<br />
comme des véritables équipementiers.<br />
n Un secteur mature, qui adapte son organisation<br />
iaux nouveaux enjeux<br />
Les PMI du secteur de la maintenance ont longtemps constitué<br />
un simple réservoir de main-d’œuvre qualifiée pour les<br />
donneurs d’ordres. Elles ont cependant fortement évolué au<br />
cours des années 1990 pour proposer désormais à leurs<br />
clients des prestations globales, qui consistent à optimiser les<br />
divers critères d’évaluation d’une prestation de maintenance<br />
(disponibilité, temps de fonctionnement, fiabilité…) à partir<br />
d’une analyse rigoureuse des besoins de leurs clients. Elles<br />
prennent également bien mieux en compte les contraintes<br />
liées à la protection de l’environnement et à la sécurité des<br />
personnels.<br />
Cette structuration a fait l’objet de nombreux soutiens de la<br />
Drire. La création du GIE Qualité Entreprises à Beauregard-de-Terrasson<br />
en Dordogne a, par exemple, permis d’optimiser<br />
les services et de mieux prendre en compte les exigences<br />
de délais, de sécurité et de qualité de l’industrie papetière<br />
(sites de Condat et Facture). Ce groupement intervient maintenant<br />
dans tous les secteurs industriels, par exemple aux Aciéries<br />
de l’Atlantique à Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques.<br />
Autour de l’établissement de Ford à Blanquefort en Gironde<br />
ont également été créées des fédérations de prestataires pour<br />
l’automobile. Les sociétés girondines Mainfys SO à Ambarès-et-Lagrave<br />
et AQF à Blanquefort ont permis aux PME locales<br />
de répondre à la diminution du nombre des intervenants<br />
souhaitée par les donneurs d’ordres du secteur.<br />
Dans le domaine de la qualité et de l’environnement, l’association<br />
Aquitaine Qualité Maintenance (AQM) a pour objectif de<br />
sensibiliser à la qualité les entreprises prestataires de maintenance<br />
et de les accompagner jusqu’au niveau de la certification<br />
ISO 9000. Pour ce faire, elle a élaboré avec les principaux<br />
donneurs d’ordres de l’aéronautique et du spatial et EDF (Centrale<br />
Nucléaire du Blayais) un référentiel propre. Cette méthode,<br />
qui associe les donneurs d’ordres tout au long du<br />
processus de progrès, connaît maintenant une large diffusion<br />
dans la région et en France. En Aquitaine, 141 PMI régionales<br />
ont adhéréàla démarche AQM, ce qui a donné lieu à la mise<br />
en place de 58 systèmes Qualité et 48 certifications ISO 9000.<br />
Les enjeux sont désormais de faire face à la technicité des<br />
opérations et à la nécessité d’améliorer les performances des<br />
équipements et l’organisation des chantiers. C’est pourquoi la<br />
plupart des entreprises dynamiques de la région se sont engagées<br />
dans le renforcement des alliances, qui passe par la<br />
structuration de véritables partenariats et le recours accru aux<br />
technologies de l’information et de la communication.<br />
Dans ce sens, une réflexion sur les perspectives de développement<br />
des PMI prestataires de maintenance du bassin de<br />
l’Adour tournées vers les industries chimiques et pétrochimiques<br />
a été récemment engagée.<br />
Des partenariats forts sont par ailleurs en train d’être noués,<br />
comme celui que matérialise la création en Gironde de la société<br />
SGM (Solution Globale Maintenance). Constituée à partir<br />
de l’expérience acquise au sein des groupements pour<br />
l’industrie automobile, elle offre à l’ensemble des donneurs<br />
d’ordres du grand Sud-Ouest des prestations de maintenance<br />
et d’amélioration des moyens industriels de production. Elle<br />
couvre tous les secteurs d’activité.<br />
Cette offre est rendue possible par le regroupement au sein de<br />
la même structure de l’ensemble des compétences nécessaires<br />
à une intervention globale : ingénierie maintenance (des<br />
méthodes à la GMAO), études et réalisations en mécanique,<br />
tôlerie-chaudronnerie, automatisme, électronique, commande<br />
numérique, fluides (hydraulique, air et vide industriel),<br />
reconstruction et retrofit.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 38 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Développement durable<br />
n La gestion des pollutions et des risques liés à<br />
il’activité industrielle<br />
L’Aquitaine est parvenue en une dizaine d’années à réduire<br />
de façon conséquente les principales pollutions engendrées<br />
par l’activité industrielle régionale. La plupart des établissements<br />
disposent aujourd’hui de traitement des effluents correct,<br />
maîtrisent mieux les pollutions accidentelles (bassins<br />
d’orage, mise en rétention des aires de déchargement et des<br />
stockages de produits dangereux…) et les émissions atmosphériques,<br />
bien que les progrès aient été plus lents en ce domaine.<br />
Cette évolution est secondée en matière de risques par<br />
la mise en application de la Directive Seveso, qui est une procédure<br />
de maîtrise des conséquences d’un accident. Les industries<br />
les plus concernées (la papeterie ou la chimie) ont été<br />
les principaux acteurs des progrès réalisés, en même temps<br />
que l’on assistait au sein des PME à une montée de la prise en<br />
compte de l’environnement dans la gestion quotidienne. De<br />
nombreux établissements ont été conduits à créer de véritables<br />
fonctions sécurité-environnement et donnent ainsi progressivement<br />
un sens concret au concept de développement<br />
durable. La mise en place de structures de concertation sur les<br />
pollutions et les risques industriels, telles que le secrétariat<br />
permanent pour la prévention des pollutions industrielles de<br />
l’estuaire de l’Adour, en est l’illustration.<br />
Quant aux priorités des années à venir, elles toucheront des<br />
spectres beaucoup plus larges de pollution et de nuisances.<br />
Au moyen d’inventaires, de diagnostics et d’évaluations graduées<br />
des risques générés par un site, l’administration a mis<br />
en place une politique de gestion de la pollution des sols. En<br />
matière de pollution chronique de l’eau et de l’air, des secteurs<br />
comme la papeterie ont aujourd’hui une deuxième<br />
phase de réduction des rejets polluants dans l’eau. Les rejets<br />
de substances toxiques constituent en effet une préoccupation<br />
croissante depuis le début des années 90 et le secteur des<br />
métaux (traitement de surface, fusion des métaux) se trouve<br />
particulièrement concerné par la réglementation. Aucune<br />
composante environnementale ne doit être négligée, qu’il<br />
s’agisse des composés organiques volatiles, des gaz à effet de<br />
serre ou de l’impact des nuisances sonores.<br />
Des outils de prospective ou de planification ont été instaurés<br />
pour faciliter cette prise en compte et expliciter les enjeux au<br />
niveau local : ainsi, des schémas départementaux fixent des<br />
orientations pour la gestion des carrières, un plan régional<br />
d’élimination des déchets industriels spéciaux vient de commencer,<br />
l’élaboration du Plan Régional pour la Qualité de<br />
l’Air (PRQA) entre en phase d’approbation…<br />
Les entreprises ne peuvent plus aujourd’hui se dispenser d’efforts<br />
en faveur de l’environnement. La connaissance et la maîtrise<br />
des enjeux environnementaux, ainsi qu’une bonne<br />
anticipation des efforts à réaliser en ce sens, sont désormais<br />
indispensables pour le maintien de leur compétitivité. A<br />
terme, un passif environnemental peut se révéler insurmontable.<br />
n L’impact des process et des produits de l’industrie<br />
isur les ressources et les milieux :<br />
iun paramètre désormais fondamental<br />
Lorsqu’en 1995, dans le cadre de l’opération Gest’environnement,<br />
onze industriels de la région Aquitaine se sont engagés<br />
dans une démarche de management environnemental et de réduction<br />
de l’impact de leur activité au-delà des normes applicables,<br />
ils apparaissaient comme les précurseurs d’un mouvement<br />
que les autorités européennes (règlement SMEA) et internationales<br />
(normes ISO 14000) souhaitaient enclencher.<br />
En 5 ans, le management environnemental est devenu une activité<br />
incontournable dans de nombreux secteurs industriels.<br />
En témoigne la croissance du nombre d’établissements <strong>aquitain</strong>s<br />
certifiés ISO 14001. Ils étaient 27 au 1 er août 2001. Ce<br />
type de management est devenu dans certains secteurs (automobile,<br />
chimie…) une composante du cahier des charges du<br />
client et a été progressivement intégré dans la réglementation.<br />
C’est le cas en particulier de la Directive 96/62/CE du 31 décembre<br />
1994, relative aux emballages et aux déchets d’emballages,<br />
qui a notamment conduit certains distributeurs de<br />
fruits et légumes à imposer à leurs fournisseurs l’utilisation de<br />
cagettes en plastique réutilisables produites par des groupes<br />
multinationaux de l’emballage, au détriment des produits traditionnels<br />
en peuplier dont la fabrication était assurée jusqu’alors<br />
par les PME, au plus près des zones de production<br />
agricole de Dordogne et de Lot-et-Garonne. Les PME de la<br />
plasturgie et du carton, en particulier les nombreux fournisseurs<br />
de l’industrie pharmaceutique et cosmétique, doivent<br />
également se préparer aux conditions du marché qui résulteront<br />
de la nouvelle réglementation.<br />
Au-delà du management environnemental, l’écoconception<br />
prend désormais une importance stratégique pour les PME,<br />
qui devront adapter leur organisation interne (bureau d’études,<br />
organisation de la conception, veille technique commerciale<br />
et réglementaire) en conséquence.<br />
Le développement des filières de recyclage est le second fait<br />
marquant des dernières années. La filière bois est particulièrement<br />
concernée dans le domaine de la papeterie (intégration<br />
de papier recyclé dans les usines landaise de Tartas et girondine<br />
de Smurfit à Facture) et du panneau (utilisation de panneaux<br />
de récupération ou de déchets de scieries dans les<br />
Landes chez Willamette Europe Darbo à Linxe et Egger-Rol à<br />
Rion-des-Landes). Les matières premières issues de filières de<br />
recyclage contribuent désormais pour des parts importantes à<br />
l’alimentation de leurs unités. Inversement, la valorisation des<br />
déchets industriels concerne la plupart des établissements de<br />
production, de l’article chaussant (déchets de coupe en maté-<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 39 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Développement durable<br />
riaux multicouches et multimatériaux) à l’industrie de transformation<br />
des volailles (matières grasses, sang…). La<br />
mobilisation des industriels de chaque secteur concerné autour<br />
d’enjeux aujourd’hui encore largement perçus comme<br />
secondaires et la recherche de solutions adaptées revêtiront<br />
une importance croissante dans les prochaines années.<br />
Les tentatives de diversification des PME de la région dans ce<br />
secteur restent cependant rares et difficiles, en raison du poids<br />
commercial, technique et financier des groupes spécialiséset<br />
de l’importance des coûts de développement de produits dont<br />
la commercialisation est souvent conditionnée par l’évolution<br />
de la réglementation.<br />
La gestion rationnelle de l’énergie a aussi connu un certain<br />
succès au cours des dernières années, directement lié au<br />
cours élevé et à la dérégulation des marchés du gaz et de<br />
l’électricité. De gros consommateurs (principalement des<br />
secteurs papetiers, comme les Papeteries de Condat en Dordogne,<br />
et chimiques, comme Eka Nobel à Ambès en Gironde)<br />
ont investi dans des unités de cogénération. L’emploi de<br />
chaudières n’est désormais plus l’apanage des seules grosses<br />
unités de trituration, mais aussi de PME (parquet, lambris,<br />
moulures, meubles…). L’optimisation du bilan énergétique<br />
des établissements est sans doute un des domaines dans lequel<br />
la contrainte réglementaire directe ou indirecte l’emporte<br />
le moins sur l’intérêt économique dans les décisions<br />
d’investissement.<br />
n La conception et la fabrication de process propres<br />
iet d’instruments de mesure des pollutions :<br />
iun secteur industriel en développement<br />
Ce sont en effet les modifications de la réglementation liée à<br />
leurs process ou à leurs produits qui motivent la plupart des<br />
décisions des établissements en matière de management environnemental.<br />
Les nombreuses évolutions des dernières années<br />
ouvrent donc des marchés nouveaux importants pour les<br />
établissements proposant des outils de production non polluants<br />
ou des installations de dépollution, des moyens de pilotage<br />
optimisé des process de production ou des instruments<br />
de mesure. Le tissu industriel <strong>aquitain</strong> dispose d’atouts importants<br />
en ce domaine, principalement liés aux compétences<br />
des laboratoires des universités de Pau et de Bordeaux et de<br />
certains groupes de l’aéronautique (Europlasma propose des<br />
installations de vitrification des déchets minéraux à partir de<br />
procédésdéveloppés par EADS) et au savoir-faire de certaines<br />
PME initialement spécialisées dans des prestations destinées à<br />
une clientèle locale spécifique (équipement de chais pour<br />
Ertia et AEEI à Mérignac en Gironde, outils d’exploration et de<br />
production pétrolière pour Gira à Morlaàs dans les Pyrénées-Atlantiques).<br />
La mobilisation des pouvoirs publics au sein du pôle environnement<br />
sud-<strong>aquitain</strong> pour le soutien aux démarches environnementales<br />
des PME et la valorisation des résultats de la<br />
recherche et des compétences des entreprises de la région,<br />
dans le cadre du programme Feder et de la convention<br />
2000-2006 État-Région-Ademe (Agence de l’environnement<br />
et de la maîtrise de l’énergie) pour le soutien aux investissements<br />
environnementaux matériels et immatériels, devraient<br />
permettre de consolider le développement d’un secteur en<br />
émergence.<br />
Liste des entreprises certifiées ISO 14001<br />
ABB Service (33), Aquifrance (24), Astria (33), Atofina (64), Béarn Enrobés<br />
(64), Bernard Dumas SA (24), Caoutchouc Synthétique Michelin<br />
(33), Compagnie internationale de Chauffage (33), Condat SA (24), Corenso<br />
France – Usine Soustre (33), Degremont (33), Eka Chimie SA (33),<br />
Eurovia Aquitaine (24), Ford Aquitaine Industries SAS (33), Labso<br />
Chimie Fine (33), Lafarge Plâtres (33), Legrand Pyrénées (64), Lu (33),<br />
Poub’sac (64), Ricard (33), Sarp Industrie (33), SFCME (33), Smurfit Cellulose<br />
du Pin (33), Sobegi (64), Solectron SA (33), Tekelec Temex SA<br />
(33).<br />
L’étude “Technologies clés del’environnement” menée en<br />
1999 sur l’initiative de la Drire a confirmé les perspectives qui<br />
s’ouvrent pour l’industrie de la région et ses centres de compétence<br />
technologique en particulier dans les domaines suivants<br />
:<br />
- nettoyage sans effluent dans le secteur de la mécanique ;<br />
- valorisation des coproduits des principales filiales<br />
alimentaires ;<br />
- métrologie de l’environnement.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 40 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
LES GRANDS SECTEURS INDUSTRIELS<br />
Industries agroalimentaires<br />
Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />
Équipements mécaniques<br />
Construction électrique et électronique<br />
Métallurgie et travail des métaux<br />
Chimie et pharmacie-parfumerie<br />
Bois et meubles<br />
Textile, habillement et cuir-chaussures<br />
Industries extractives et matériaux de construction<br />
Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />
Papier-carton et articles en papier-carton<br />
Énergie<br />
Tableau synthétique des secteurs industriels<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 41 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Industries agroalimentaires<br />
Fin 1999, les industries agroalimentaires (IAA) emploient en<br />
Aquitaine environ 26 000 personnes, ce qui en fait, avec<br />
18,3% de l’effectif salarié industriel, le secteur le plus important<br />
dans la région.<br />
Les branches les plus significatives au niveau régional sont<br />
l’industrie de la viande (environ 30% du secteur), l’industrie<br />
des boissons (25%) et l’industrie laitière (15%). D’autres branches<br />
sont également présentes telles que les industries de<br />
conserverie (fruits et légumes), de fabrication des aliments<br />
pour animaux ou encore celles dont l’activité est liée à la<br />
pêche. Ces dernières représentent toutefois un poids sensiblement<br />
plus modeste.<br />
Ces deux derniers facteurs, dynamisme en matière d’investissements<br />
et capacité bénéficiaire modérée, expliquent que les<br />
unités évoluant sur ce secteur en Aquitaine présentent un taux<br />
d’endettement bancaire plus lourd que la moyenne des entreprises<br />
industrielles régionales (69,6% contre 45,6%). Toutefois,<br />
ce taux est, pour les dernières années, en amélioration<br />
très sensible.<br />
Selon les Enquêtes rapides de fin d’année de la Banque de<br />
France (en 1999, 201 entreprises représentant 10 300 salariés<br />
avaient répondu), l’activité du secteur agroalimentaire a<br />
connu un développement régulier depuis 1997. En effet, ces<br />
enquêtes ont fait ressortir une augmentation des chiffres d’affaires<br />
de + 4,4% en 1997, de + 3,1% en 1998 et de + 2% en<br />
1999. Pour ces deux dernières années, la croissance constatée<br />
dans ce secteur a été moins rapide que celle de l’ensemble<br />
de l’industrie.<br />
Hormis pour l’année 1999, où la progression des exportations<br />
a été très forte (près de 20% en brut), les ventes à l’étranger<br />
augmentent assez modérément. Il est vrai qu’avec un taux<br />
d’exportation se situant aux alentours de 12%, contre prèsde<br />
30% pour l’industrie dans son ensemble, le marché national<br />
semble être l’axe stratégique privilégié par les entreprises de<br />
ce secteur.<br />
La progression d’activitéévoquéeprécédemment a eu un impact<br />
sur l’emploi salarié du secteur qui affiche, toujours selon<br />
ces mêmes enquêtes, un gain de + 2,4% en 1997, + 2,3% en<br />
1998 et + 3,4% en 1999. Le taux de croissance moyen sur<br />
cette période y apparaît un peu plus rapide que sur le reste de<br />
l’industrie.<br />
Des dépenses substantielles ont également été engagées en<br />
matière d’équipements puisque les mêmes enquêtes révèlent<br />
que les investissements ont progressé de + 4,5% en 1997,<br />
+ 21% en 1998 avant de se réduire légèrement en 1999<br />
(-2,7%). Ce dynamisme en matière de renouvellement ou<br />
d’amélioration de l’outil technique transparaîtd’ailleurs dans<br />
la comparaison du taux d’investissement du secteur (près de<br />
25% en 1999) par rapport au taux industriel régional (16,7%).<br />
Enfin, évoluant sur des marchés concurrencés et subissant<br />
parfois des contraintes fortes de la part de ses clients, le secteur<br />
agroalimentaire <strong>aquitain</strong> se caractérise par une capacité<br />
bénéficiaire moindre que celle du secteur industriel dans son<br />
ensemble : taux de marge brute d’exploitation de 5,9% pour<br />
les IAA contre 8,8% pour l’industrie régionale.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 43 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Industries agroalimentaires *<br />
Unité : salarié<br />
Viandes Pain, pâtisserie, biscotterie Reste des IAA Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 620 5 647 14 643 25 910<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 4,6 5,5 4,9<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0 4,0 10,3 18,3<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Viandes Pain, pâtisserie, biscotterie Reste des IAA Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316 678 2 199 3 193<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,0 6,3 5,1 5,6<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . 3,2 6,9 22,5 32,6<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Viandes Pain, pâtisserie, biscotterie Reste des IAA<br />
90<br />
Aquitaine<br />
France<br />
90<br />
Indicateurs de concentration<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
75<br />
75<br />
75<br />
60<br />
60<br />
60<br />
45<br />
45<br />
45<br />
30<br />
30<br />
30<br />
15<br />
15<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
75<br />
90<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Source : Assédic 1999<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
69,9<br />
73,9<br />
64,3 62,8<br />
62,862,6<br />
14,1<br />
6,3 9,7<br />
5,1<br />
9,1 12,0<br />
6,0 8,2<br />
20,0<br />
9,7<br />
13,9 15,1<br />
7,1 6,8<br />
12,511,3<br />
17,719,2<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1998<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
NB : En prenant en compte les boulangers<br />
et les boulangers-pâtissiers détaillants, l'activité principale<br />
est en fait celle de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie<br />
avec 22% des salariés du secteur des IAA.<br />
11,3<br />
5,7<br />
5,3<br />
4,7<br />
4,7<br />
4,7<br />
Prép prod base viande (12,4)<br />
Viandes de boucherie (6,2)<br />
Pâtisserie (5,8)<br />
Fromages (5,2)<br />
Viandes de volaille (5,2)<br />
Biscot, biscui, pât cons (5,2)<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "préparation industrielle de produits à base de viande"<br />
représentent 11,3% de l’ensemble du secteur "industries agroalimentaires" en Aquitaine et 10,1% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
10,1<br />
6,6<br />
3,7<br />
4,3<br />
5,4<br />
3,1<br />
* Viandes : non compris l’activité de préparation<br />
à caractère artisanal de produits à base de viandes<br />
associée à la vente au détail des produits préparés<br />
Pain, pâtisserie, biscotterie : non compris l’activité<br />
de fabrication à caractère artisanal associée à la<br />
vente au détail de pains, de viennoiseries et<br />
de pâtisseries fraîches<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 44 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Industries agroalimentaires<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
125<br />
Viandes France<br />
Pain, pâtisserie, biscotterie Aquitaine<br />
120<br />
Viandes Aquitaine<br />
Pain, pâtisserie, biscotterie France<br />
115<br />
Reste des IAA Aquitaine<br />
Reste des IAA France<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Viandes<br />
Pain, pâtisserie,<br />
biscotterie<br />
Reste des IAA<br />
Aquitaine . . . . . . . . . 27,97 50,04 53,27<br />
France . . . . . . . . . . . 31,89 59,84 57,01<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . 3,23 7,91 9,96<br />
France . . . . . . . . . . . 4,52 8,04 10,60<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . 14,33 15,35 41,76<br />
France . . . . . . . . . . . 27,42 44,17 61,29<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Labeyrie 40 - St-Geours-de-Maremne Les Fermiers Landais 40 - St-Sever<br />
Lindt et Sprüngli SA 64 - Oloron-Ste-Marie C B 33 - Carbon-Blanc<br />
Fromarsac 24 - Marsac-sur-l'Isle Sobeval 24 - Boulazac<br />
Lu France SA 33 - Cestas Aqualande 40 - Roquefort<br />
Delpeyrat 40 - St-Pierre-du-Mont 3A SA 64 - Lons<br />
Fromageries des Chaumes 64 - Jurançon Fromageries des Chaumes 24 - St-Antoine-de-Breuilh<br />
Lu France SA 24 - Champagnac-de-Belair LDC Aquitaine 33 - Bazas<br />
Rougié Bizac International<br />
24 - Sarlat-la-Canéda<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Source : Assédic 1999<br />
Le secteur des industries agroalimentaires<br />
(IAA) présente de faibles taux de contrôle<br />
par les groupes dans chacune de ces composantes.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
35% pour l’industrie de la viande, 33%<br />
pour la fabrication de pain, pâtisserie, biscotterie<br />
et 30% pour le reste des IAA.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement de 4%, 11% et<br />
4%. Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent 14% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s de l’industrie de la viande,<br />
0% pour le deuxième sous-secteur et 7%<br />
pour le reste des IAA. Respectivement 4%,<br />
0% et 2% des salariés travaillent dans une<br />
entreprise tête de groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 45 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />
L’activité du secteur construction aéronautique et spatiale,<br />
automobile et navale repose principalement sur celle générée<br />
par les établissements des grands groupes internationaux<br />
implantés dans le grand Sud-Ouest, principalement<br />
Aquitaine et Midi-Pyrénées, et celle de quelques entreprises<br />
médianes qui sont leurs sous-traitants de premier rang (aéronautique,<br />
automobile) ou disposent de produits propres<br />
(construction navale). Ce secteur relève principalement de<br />
la transformation des métaux et des matériaux plastiques et<br />
composites.<br />
n La construction aéronautique et spatiale, moteur<br />
ide l’industrie mécanique régionale<br />
La construction aéronautique et spatiale est la principale activité<br />
du secteur. Elle se répartit parmi les cinq domaines principaux<br />
suivants :<br />
-l’activité “aéronefs”, autour des établissements de Dassault<br />
Aviation, à Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques et à Mérignac<br />
en Gironde, qui réalisent l’assemblage d’aéronefs civils<br />
(Falcon) et militaires (Rafale), mais aussi de sous-ensembliers<br />
comme la société Potez, implantée dans les Landes à<br />
Aire-sur-l’Adour. On peut rattacher à cette activité le pôle de<br />
maintenance aéronautique de Mérignac autour d’EADS–Sogerma<br />
qui assure l’entretien de gros porteurs et réalise la transformation<br />
d’aéronefs en avions cargos ou spéciaux tels que le<br />
Beluga qui transporte des éléments d’Airbus ;<br />
-l’activité “équipements de bord”, autour, en Gironde, de<br />
Thales Systèmes Aéroportés à Pessac, qui conçoit et fabrique<br />
des équipements d’électronique aéronautique de défense et<br />
de Thales Avionics au Haillan, spécialisé dans les équipements<br />
d’électronique de vol et d’interface homme-machine ;<br />
-l’activité “lanceurs spatiaux, civils et militaires”, autour des<br />
productions d’EADS-LV à Saint-Médard-en-Jalles en Gironde<br />
;<br />
-l’activité “propulsion” qui conçoit et produit des sous-ensembles<br />
propulsifs et des moteurs de missiles autour des activités<br />
de la SNPE à Saint-Médard-en-Jalles et de Snecma<br />
Moteurs au Haillan. Ces deux établissements girondins sont<br />
au cœur du projet Héraklèsdepôle propulsion européen. La<br />
fabrication de moteurs, de turbomoteurs et turbopropulseurs<br />
pour l’aéronautique (aviation de transport et les hélicoptères)<br />
relève également de ce domaine d’activité et est très fortement<br />
représentée en Aquitaine avec Turboméca à Bidos (Pyrénées-Atlantiques)<br />
et Bordes (Landes), qui a intégré le groupe<br />
Snecma en 2000 ;<br />
-l’activité“construction mécanique” dont dépendent des entreprises<br />
spécialisées parmi lesquelles Messier Dowty (groupe<br />
Snecma) à Bidos dans les Pyrénées-Atlantiques, qui produit<br />
des trains d’atterrissage, et Creuzet Aéronautique à Marmande<br />
dans le Lot-et-Garonne, qui réalise des éléments de<br />
structure.<br />
Ces activités reposent sur des compétences technologiques<br />
fortes. Les entreprises du secteur ont donc développé<br />
depuis longtemps des partenariats scientifiques avec les<br />
établissements de la recherche publique en région (universités<br />
de Bordeaux et Pau, CNRS, INRIA…), qui se traduisent<br />
parfois par la constitution d’équipes mixtes,<br />
comme chez Turboméca à Bordes dans les Pyrénées-Atlantiques<br />
ou Snecma en Gironde à Bordeaux. Les<br />
principaux domaines technologiques concernés sont les<br />
matériaux composites, la résistance des structures, la<br />
combustion et l’instrumentation.<br />
Les sociétés du secteur s’appuient également sur un important<br />
réseau de sous-traitants, qui, en général, dépendent fortement<br />
des commandes de ce secteur : l’étude Aéronautique–Espace,<br />
réalisée par l’<strong>Insee</strong> Aquitaine en février 2001, montre que<br />
l’aéronautique est à l’origine de 43% de leur chiffre d’affaires<br />
en moyenne. Cette étude a également permis de mettre en<br />
exergue l’importance économique de l’activité de sous-traitance<br />
de ce secteur, qui implique 220 PME de la région employant<br />
6 900 salariés.<br />
Ces petites et moyennes entreprises industrielles sont confrontées<br />
à l’internationalisation des programmes et des<br />
achats, qui se traduit par l’augmentation de l’étendue des<br />
prestations sous-traitées conjuguée à la volonté des ensembliers<br />
de leur faire partager le risque du lancement de nouveaux<br />
modèles et répartir l’amortissement de<br />
l’industrialisation sur une période longue. Les enjeux financiers<br />
(achat d’équipements, assise financière nécessaire pour<br />
partager le risque du programme), techniques et humains de<br />
cette mutation sont considérables.<br />
Pour y faire face, les entreprises régionales sous-traitantes disposent<br />
principalement de deux options : la création d’alliances<br />
au statut adapté aux attentes des donneurs d’ordres et<br />
l’ouverture de leur capital.<br />
n La construction automobile s’organise en réseau<br />
ide sous-traitance<br />
Le secteur de la construction automobile représente plus de<br />
10% de l’emploi dans les industries mécaniques et de transformation<br />
des métaux d’Aquitaine (entreprises de plus de 20<br />
salariés).<br />
Un seul grand constructeur, Ford, est présent en Aquitaine par<br />
son établissement girondin de Blanquefort où sont fabriquées<br />
des boîtes de vitesses manuelles et automatiques qui sont<br />
principalement destinées à l’exportation.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 46 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />
Des entreprises médianes, sous-traitantes de l’industrie automobile<br />
sont également présentes : en Gironde, fonderie aluminium<br />
aux Ateliers et Fonderies du Bélier, fabrication de<br />
volants chez Motolita à Marcheprime ; dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
fabrication de pièces mécaniques chez Dehousse<br />
à Pau ; dans les Landes, carrosserie de poids lourds<br />
chez Carrosserie Cazaux à Saint-Vincent-de-Paul et en Dordogne,<br />
pièces techniques en caoutchouc chez Socat à Terrasson-Lavilledieu.<br />
Mais la principale activité industrielle de PME en région est<br />
concentrée dans le domaine de la maintenance autour de<br />
l’établissement <strong>aquitain</strong> de Ford.<br />
Collaboration PMI - université dans le domaine<br />
des structures<br />
La société Guy Couach a connu, à la fin des années 90, un recentrage<br />
stratégique s’appuyant sur l’usage intensif des matériaux composites<br />
dans la construction de bateaux de grande dimension.<br />
Elle a mis en place avec le Lamet, laboratoire de l’Ensam spécialisé dans<br />
l’endommagement des structures, une méthode de calcul et de dimensionnement<br />
des couples et nervures qui renforcent la coque en matériaux<br />
composites.<br />
Cette demande a conduit à la création d’une cellule étude-développement<br />
qui a contribué àl’amélioration des bateaux construits pour le<br />
chantier.<br />
Ford a souhaité récemment externaliser à proximité de son<br />
établissement de Blanquefort une partie de ses activitésdefabrication.<br />
Cette volonté a connu une première concrétisation<br />
avec l’implantation à Mérignac d’une unité de décolletage du<br />
groupe Eurodec qui devrait employer plus de 300 personnes<br />
en 2005.<br />
n La construction navale bénéficie du bon climat<br />
idu secteur<br />
La construction navale en Aquitaine est organisée autour de<br />
deux chantiers principaux, tous deux girondins : Guy Couach<br />
à Gujan-Mestras et CNB à Bordeaux. Les deux établissements<br />
ont réorienté leur offre, autrefois également tournée vers les<br />
commandes publiques de l’armée et des douanes, vers les bateaux<br />
de plaisance de grande croisière et de luxe. Ce marché<br />
en forte croissance a notamment conduit Guy Couach à renforcer<br />
considérablement ses installations et son personnel,<br />
pour accéder à la production de navires de plus grande longueur,<br />
ce qui a nécessité une introduction de son capital au<br />
second marché.<br />
Le réacteur DGEN 380 de Price Induction<br />
Les évolutions du secteur de la construction aéronautique ouvrent des<br />
perspectives nouvelles aux entreprises capables de réaliser des sous-ensembles<br />
ou de concevoir des produits propres. C’est ainsi que, dans les<br />
Pyrénées-Atlantiques, la PMI Price Induction d’Anglet a développé un<br />
petit réacteur double flux-double corps à fort taux de dilution à faible<br />
bruit destiné à l’aviation légère.<br />
Ce projet a bénéficié du soutien technique d’anciens cadres de Snecma<br />
et Turboméca et devrait déboucher sur une gamme complète de réacteurs<br />
dont le potentiel de vente annuel est estimé par Price Induction de<br />
3 à 6 M€.<br />
Certains sous-traitants de l’industrie des métaux ont également<br />
décidé de diversifier leur activité dans le secteur de la<br />
construction navale, en particulier pour fournir les chantiers<br />
de l’Atlantique de Saint-Nazaire.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 47 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />
Unité : salarié<br />
Construction aéronautique et spatiale Construction automobile Construction navale Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 567 4 816 901 18 284<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . 14,8 1,7 4,6 4,8<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . 8,8 3,4 0,6 12,8<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Construction aéronautique et spatiale Construction automobile Construction navale Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 103 79 214<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,2 4,8 6,3 5,7<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . 0,3 1,1 0,8 2,2<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Construction aéronautique<br />
et spatiale<br />
Aquitaine<br />
Construction automobile<br />
Indicateurs de concentration<br />
Construction navale<br />
90<br />
France<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
75<br />
75<br />
75<br />
60<br />
60<br />
60<br />
45<br />
45<br />
45<br />
30<br />
30<br />
30<br />
15<br />
15<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
75<br />
90<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Source : Assédic 1999<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
82,3<br />
66,0<br />
69,3 67,1<br />
24,5<br />
18,7<br />
45,3<br />
37,2<br />
7,8 7,7<br />
28,2 30,6<br />
9,1<br />
4,1<br />
20,3<br />
9,3<br />
4,4 4,6<br />
8,2 8,2<br />
13,9 16,5<br />
8,7 8,1<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1998<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
33,9<br />
Cellules aéronefs (12,1)<br />
13,4<br />
20,8<br />
Equipements auto (3,8)<br />
26,1<br />
20,0<br />
14,9<br />
Moteurs aéronefs (16,0)<br />
Engins spatiaux (24,5)<br />
6,0<br />
2,9<br />
5,0<br />
3,2<br />
Carrosseries auto (3,7)<br />
Bateaux plaisance (6,6)<br />
2,3<br />
6,5<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "construction de cellules d’aéronefs" représentent 33,9% de l’ensemble<br />
du secteur "construction aéronautique et spatiale, automobile et navale" en Aquitaine et 13,4% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 48 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Construction aéronautique et spatiale, automobile et navale<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
125<br />
C. navale Aquitaine<br />
C. automobile Aquitaine<br />
120<br />
C. navale France<br />
C. aéronautique et spatiale Aquitaine<br />
C. automobile France<br />
115<br />
C. aéronautique et spatiale France<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
72,9<br />
85<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Construction …<br />
aéronautique et spatiale automobile navale<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine . . . . 52,44 60,98 19,36<br />
France . . . . . . . 53,97 51,83 25,15<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . 4,42 18,75 1,83<br />
France . . . . . . . 4,12 11,89 7,17<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . 42,69 179,28 34,30<br />
France . . . . . . . 69,52 97,72 26,37<br />
Source : EAE région 1995<br />
Localisation des emplois salariés<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Ford Aquitaine Industries SAS 33 - Blanquefort Dassault Aviation 33 - Martignas-sur-Jalle<br />
Snecma Moteurs 33 - Le Haillan Turboméca 40 - Tarnos<br />
EADS Launch Vehicles 33 - St-Médard-en-Jalles Soc. Potez Aéronautique 40 - Aire-sur-l'Adour<br />
Sogerma 33 - Mérignac Creuzet Aéronautique 47 - Marmande<br />
Dassault Aviation 33 - Mérignac Turboméca 64 - Bordes<br />
Soc. Celerg 33 - St-Médard-en-Jalles Dassault Aviation 64 - Anglet<br />
Composites Aquitaine 33 - Salaunes Messier Dowty SA 64 - Bidos<br />
Guy Couach<br />
33 - Gujan-Mestras<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Une part très importante des entreprises<br />
des secteurs aéronautique et automobile<br />
dépend des groupes. Seule la construction<br />
navale fait exception.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes sont<br />
respectivement de 97%, 76% et 32% dans<br />
la construction aéronautique et spatiale,<br />
automobile et navale.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement : 7%, 75% et 0%.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent 29% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s de l’aéronautique, et 0% dans les<br />
autres cas.<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
Limite de zone d’emploi<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 49 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Équipements mécaniques<br />
Le secteur machines et équipements regroupe de nombreuses<br />
activités dont les principales sont la construction métallique,<br />
la construction chaudronnée(réservoirs et cuves, chaudières<br />
industrielles, enveloppes et contenants divers) ainsi que la fabrication<br />
d’équipements mécaniques, de machines d’usage<br />
général, de machines agricoles, de machines-outils, de machines<br />
d’usage spécifique.<br />
Ce secteur tient une place importante dans le tissu industriel<br />
<strong>aquitain</strong> et est réparti sur l’ensemble du territoire, notamment<br />
dans les zones rurales dont il est parfois une composante déterminante<br />
de l’activité industrielle, tant en termes d’emplois<br />
(les produits propres nécessitent des effectifs plus étoffés que<br />
dans les entreprises de sous-traitance) que de services de<br />
proximité (les équipementiers pratiquent souvent une activité<br />
de maintenance pour satisfaire leurs clients et lisser les variations<br />
de charge).<br />
n La construction métallique bénéficie de la<br />
iconjoncture favorable de l’immobilier<br />
id’entreprise<br />
Les entreprises de cette branche d’activité travaillent principalement<br />
pour l’immobilier d’entreprise (agriculture, industrie,<br />
commerce). Ce sont essentiellement des petites<br />
structures : près de 90% des effectifs sont répartis dans des établissements<br />
ayant moins de 50 salariés.<br />
Elles ont tiré parti de plusieurs réalisations majeures, comme<br />
les hangars de grande hauteur de la plate-forme de maintenance<br />
aéronautique de Mérignac et la ligne d’intégration laser<br />
à grande précision de visée du CEA-Cesta au Barp en<br />
Gironde. A l’occasion de ces marchés, elles ont su adapter<br />
leur organisation et leurs savoir-faire aux exigences techniques<br />
d’installations de haute technologie. Cette mutation s’est<br />
effectuée sans évolution notable des procédés de fabrication.<br />
n La chaudronnerie diversifie ses marchés<br />
Trois principales familles de produits sont représentées en<br />
Aquitaine :<br />
- les équipements ruraux et les transports ;<br />
- les équipements chaudronnés pour les industries agroalimentaires<br />
;<br />
- les équipements pour les industries lourdes.<br />
La première famille est composée de petits établissements qui<br />
emploient généralement moins de 10 salariés etrépondent à<br />
des besoins de proximité. Les savoir-faire et l’adaptabilité<br />
constituent les atouts principaux de ces établissements que<br />
l’on retrouve assez bien répartis dans toute la région.<br />
Les chaudronniers spécialisés dans les industries agroalimentaires<br />
et plus particulièrement la viniculture s’adressent quant<br />
à eux à des marchés bien spécifiques où la concurrence étrangère<br />
est forte. Ils y sont pénalisés par leur petite taille. Une<br />
étude menée en 1996 par la Drire et consacrée aux équipementiers<br />
des industries agroalimentaires a en effet constaté<br />
que 48% des effectifs du secteur de la chaudronnerie sont employés<br />
dans des structures de 10 à 50 salariés.<br />
En outre, ces entreprises doivent évoluer vers une offre de plus<br />
en plus globale intégrant plusieurs équipements et les dispositifs<br />
de commande et de régulation et apportant des réponses<br />
éprouvées aux exigences réglementaires environnementales,<br />
en particulier dans le secteur viticole et vinicole. Les chaudronniers<br />
associant une fonction d’ingénierie à leur offre traditionnelle<br />
constitueront donc très probablement les noyaux<br />
durs de regroupements d’entreprises dans les prochaines années.<br />
Les chaudronniers fabriquant des équipements pour l’industrie<br />
lourde sont principalement implantés dans les bassins<br />
industriels de Bordeaux (Gironde), de Pau-Lacq (Pyrénées-Atlantiques)<br />
et dans une moindre mesure de Bergerac<br />
(Dordogne). Leurs marchés traditionnels sont ceux de la<br />
chimie et de l’industrie pétrolière et pétrochimique, qui ont<br />
connu d’importantes réductions des programmes d’investissement<br />
en Europe au cours de la décennie 1990 et un recours<br />
accru aux fournitures en provenance des pays à bas coût de<br />
main-d’œuvre.<br />
La plupart ont donc connu des difficultés importantes que certains<br />
ont surmontées en s’orientant vers des produits à une<br />
haute technicité et en intégrant dans leur offre des capacités<br />
d’ingénierie complémentaires de celles proposées par les<br />
grands cabinets internationaux. Ils ont ainsi pu prendre des<br />
parts de marché dans des secteurs peu prospectés jusqu’alors.<br />
C’est ainsi que deux entreprises de Gironde ont répondu aux<br />
besoins importants des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire<br />
et sont devenues sous-traitants de premier rang dans la<br />
construction des paquebots de croisière de la série Millenium.<br />
Trois entreprises du secteur ont quant à elles engagé en 1998<br />
un programme de renforcement de leur action sur les marchés<br />
internationaux. A cet effet, elles ont embauché des jeunes cadres<br />
assurant des fonctions opérationnelles techniques et<br />
commerciales. De nombreux sous-traitants régionaux ont<br />
participé à la réalisation des commandes obtenues.<br />
Ponticelli à Ambès en Gironde diversifie son offre et intervient<br />
à l’international au cours des arrêts de maintenance<br />
programmée de l’industrie chimique<br />
Spécialisée dans la fabrication de matériels chaudronnés pour l’industrie<br />
chimique, Ponticelli a mis sur pied une capacité d’intervention<br />
au cours des arrêts programmés de ses clients et assurer ainsi des prestations<br />
de maintenance lourde. Ces contrats l’amènent à gérer des équipes<br />
souvent nombreuses, la plupart du temps sur des sites<br />
internationaux.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 50 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Équipements mécaniques<br />
n La fabrication d’équipements et de machines<br />
irencontre le succès dans les marchés de niche<br />
Ce secteur est l’un des plus importants des industries mécaniques<br />
régionales, mais aussi des plus divers, puisqu’il va des<br />
agroéquipements jusqu’à la micromécanique liée augénie<br />
biomédical.<br />
Quelques PMI de taille moyenne se distinguent dans un tissu<br />
essentiellement constitué de structures proches de l’artisanat.<br />
Elles occupent des niches de marché grâce à des produits propres<br />
souvent ingénieux et à fort contenu technologique (cf.<br />
l’encadré consacré àLagarde à Saint-Loubès en Gironde)<br />
grâce à leurs compétences de conception et d’ingénierie.<br />
Plusieurs actions collectives ont été menées pour adapter les<br />
entreprises à ces enjeux en favorisant les collaborations avec<br />
les centres de compétence et les regroupements d’établissements.<br />
Deux groupements d’entreprises se sont constitués<br />
pour diversifier leur offre. Le premier intègre des lignes de<br />
broyage-pesage-ensachage à partir des produits de ses membres.<br />
Le second conçoit une machine à bois spéciale pour le<br />
secteur vinicole.<br />
Certains sous-traitants de l’aéronautique ont tenté de diversifier<br />
leurs activités dans ce domaine lors de la crise de 1993 et<br />
1994 avec un succès généralement très limité, leurs compétences<br />
techniques et technologiques étant difficilement valorisables<br />
dans ce secteur et les plans de charge de<br />
l’aéronautique étant désormais incompatibles avec la mobilisation<br />
des ressources de l’entreprise pour d’autres projets.<br />
Lagarde utilise les technologies de Thales pour le guidage<br />
d’engins de coupe<br />
Lagarde conçoit, fabrique et commercialise à Saint-Loubès des machines<br />
d’entretien des sols et de la vigne. Pour optimiser le guidage des<br />
tracteurs dans les rangs de vigne pendant l’effeuillage, elle est entréeen<br />
contact avec les équipes de l’établissement girondin Thales de Pessac<br />
en charge de la conception des radars embarqués. Le partenariat a débouché<br />
sur un dispositif qui a été présentéàde nombreux salons professionnels<br />
et reçu de nombreuses distinctions.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 51 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Équipements mécaniques<br />
Unité : salarié<br />
Équipements métalliques Machines et équipements Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 894 7 595 13 489<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,3 2,8 3,3<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 5,3 9,4<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Équipements métalliques Machines et équipements Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406 701 1 107<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,8 5,4 5,2<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 4,2 7,2 11,4<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Équipements métalliques<br />
Machines et équipements<br />
Indicateurs de concentration<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
67,2 67,3<br />
53,454,0<br />
8,0 9,2<br />
16,1 15,7<br />
8,7 7,7<br />
12,312,2<br />
23,4 23,5<br />
10,8 10,3<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
22,8<br />
Chaudronn.-tuyauterie (4,4)<br />
17,1<br />
11,2<br />
8,7<br />
8,1<br />
6,0<br />
5,6<br />
Équip. aérauliq., frigo. (4,4)<br />
Constructions métall. (4,0)<br />
Menuiseries métall. (6,1)<br />
Matériel agricole (4,2)<br />
Pompes,compresseurs (5,7)<br />
8,2<br />
7,1<br />
4,3<br />
4,6<br />
3,2<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "chaudronnerie-tuyauterie" représentent 22,8%<br />
de l’ensemble du secteur "équipements mécaniques” en Aquitaine et 17,1% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 52 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Équipements mécaniques<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
125<br />
Machines et équipements Aquitaine<br />
Équipements métalliques Aquitaine<br />
120<br />
Machines et équipements France<br />
Équipements métalliques France<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Équipements métalliques Machines et équipements<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . 34,68 43,64<br />
France. . . . . . . . . . . 40,25 45,09<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . 1,60 2,73<br />
France. . . . . . . . . . . 2,15 3,54<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . 10,17 50,41<br />
France. . . . . . . . . . . 17,56 59,73<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Bonnet Névé 64 - Hendaye Soc des établissements Loubat Frères 47 - Ste-Livrade-sur-Lot<br />
KSB SA 24 - La Roche-Chalais Lafon SA 33 - Bassens<br />
Lectra Systèmes 33 - Cestas Delta Manlift 47 - Fauillet<br />
Ets Ponticelli Frères 33 - Ambès Camom 64 - Artix<br />
Exameca SA 64 - Serres-Castet Perolo SA 33 - Blaye<br />
C2R 47 - Miramont-de-Guyenne Sirech-Hostier SA 33 - Latresne<br />
Babcock Wanson 47 - Nérac Tissot Industrie 33 - Podensac<br />
Fermetures Henri Peyrichou<br />
40 - St-Martin-de-Seignanx<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Un faible taux de dépendance vis-à-vis des<br />
groupes caractérise ce secteur. Il est dû en<br />
particulier au grand nombre d’entreprises<br />
isolées. Une part relative importante des salariés<br />
est employée par des entreprises <strong>aquitain</strong>es<br />
têtes de groupe.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
17% dans le secteur des équipements métalliques<br />
et de 30% dans celui des machines<br />
et équipements.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement de 2% et 24%.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent 6% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s dans chacun des sous-secteurs,<br />
dont respectivement 0% et 5,4% travaillant<br />
dans une entreprise tête de groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 53 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Construction électrique et électronique<br />
Après des années de faible croissance, le secteur de la construction<br />
électrique et électronique a connu en 1999 et 2000<br />
une forte progression mondiale, tout particulièrement en Europe.<br />
L’Aquitaine a pleinement tiré parti de cette reprise et<br />
compte aujourd’hui 660 établissements qui emploient 12 100<br />
salariés.<br />
n Construction électronique<br />
Le secteur des composants électroniques a tout particulièrement<br />
bénéficié du développement du marché des télécommunications<br />
et connu une croissance de 27% de l’emploi<br />
salarié entre 1994 et 2000.<br />
Plusieurs domaines d’activité sont présents dans la région.<br />
Pour la plupart, ils sont organisés autour des unités de<br />
conception et d’assemblage de quelques grands groupes qui<br />
sous-traitent des tâches de production à de nombreuses PMI.<br />
Composants<br />
Dans la région, la majorité des entreprises de ce domaine<br />
d’activité sont des PMI assurant en sous-traitance le montage<br />
de composants sur carte. On peut citer, en Dordogne, Fedd à<br />
Sainte-Alvère, CEP à Boulazac et PLS à Périgueux, en Gironde,<br />
Cirma à Saint-Médard-en-Jalles et Ambarès-et-Lagrave,<br />
dans les Pyrénées-Atlantiques, Jouan Robotis à<br />
Morlaàs. Ces petites entreprises sont particulièrement affectées<br />
par la concurrence exacerbée des pays à faible coût de<br />
main-d’œuvre et la tendance actuelle des donneurs d’ordres à<br />
abandonner la politique du “panier garni” (fourniture des<br />
composants à monter) et à demander à leurs sous-traitants de<br />
prendre en charge la fonction achats. Elles ont été durement<br />
confrontées aux conséquences de la crise du marché des<br />
composants électroniques (cf. encadré). Certaines ont réagi<br />
en se rattachant à un groupement ou une centrale d’achat capable<br />
d’assurer ce rôle, qu’elles ne peuvent pas assumer seules<br />
en général.<br />
Elles doivent donc concomitamment acquérir de nouvelles<br />
compétences, augmenter leur fonds de roulement et orienter<br />
leur production vers les séries courtes, les produits à plus forte<br />
valeur ajoutée technologique ou intégrant une plus grande<br />
part immatérielle en proposant aux donneurs d’ordres une<br />
collaboration dans la conception et le “design” des cartes.<br />
Quelques groupes internationaux tels, en Gironde, Epcos à<br />
Lormont, Tekelec à Pessac, PNY à Mérignac,… sont également<br />
présents en Aquitaine dans la fabrication de composants<br />
(ferrites, composants passifs, mémoires,…).<br />
Domaine militaire et professionnel<br />
Ce domaine demeure le plus important dans la région, en particulier<br />
autour du pôle aéronautique et missiles de l’agglomération<br />
bordelaise qui a été confronté au recul des marchés<br />
militaires. Mais ces difficultés ont été en grande partie compensées<br />
par les perspectives qu’ouvrent les technologies de<br />
l’information en matière de précision et de cohérence des systèmes<br />
d’armes.<br />
L’Aquitaine a été concernée au premier chef par ces évolutions,<br />
avec la création par le groupe Thomson de la société<br />
Thales dont l’établissement de Pessac en Gironde a connu<br />
d’importants développements en 2000.<br />
L’essor considérable des télécommunications civiles, lié au<br />
déploiement du numérique qui a provoqué une importante<br />
demande des consommateurs professionnels, a ouvert ses<br />
dernières années des perspectives prometteuses pour les<br />
grands industriels de la région : Solectron à Cestas, Thales à<br />
Pessac, Sextant à Saint-Médard-en-Jalles, tous trois en Gironde.<br />
Cependant, un retournement de tendance depuis le<br />
début de l’année 2001 dans ce secteur s’est traduit par des annulations<br />
de commandes et des réajustements d’effectifs.<br />
Électronique grand public et télécommunications<br />
Ce domaine, qui couvre les technologies liées aux contenus<br />
audio, vidéo et multimédia, est essentiellement représenté en<br />
Aquitaine par la société Solectron qui, pour sa clientèle professionnelle,<br />
relève plutôt du domaine précédent.<br />
En raison de la généralisation du numérique, de la convergence<br />
des technologies individuelles, de l’apparition de nouvelles<br />
technologies de visualisation (comme les écrans plats)<br />
et l’introduction de l’interactivité, le secteur connaît une mutation<br />
technologique profonde face à laquelle la région est<br />
bien positionnée en ce qui concerne la recherche et la technologie<br />
grâce à ses laboratoires publics de premier plan (IXL<br />
et Labri à l’université de Bordeaux I) et à ses formations supérieures<br />
réputées (l’école d’ingénieurs Enserb, les IUT et lycées<br />
techniques).<br />
Ces compétences constituent un atout pour la région dans la<br />
recomposition sectorielle en cours qui a pour origine la disparition<br />
progressive des frontières entre l’électronique et l’industrie<br />
informatique.<br />
Ces perspectives attrayantes ne doivent pas conduire à<br />
sous-estimer les limites au développement du secteur que<br />
constituent son poids relativement faible dans l’industrie régionale<br />
et l’absence d’un pôle fort dans le domaine de l’électronique,<br />
qui sache tirer parti des compétences<br />
technologiques et révéler les synergies entreprises du secteur.<br />
L’Adeiso (Association pour le développement de l’électronique<br />
et de l’informatique dans le Sud-Ouest) travaille dans<br />
ce sens depuis plusieurs années.<br />
Par ailleurs, des diversifications réussies ont marqué les dernières<br />
années : des PME ont investi avec succès des marchés<br />
encore peu exploités comme celui des tests, et de l’expertise<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 54 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Construction électrique et électronique<br />
physique et électrique des composants et de leur matériau -<br />
Serma Technologie à Pessac - ou de l’environnement, en particulier<br />
dans le domaine de la mesure et des capteurs – A Puissance<br />
3 à Saucats en Gironde, dont 50% du volume d’affaires<br />
est réalisé pour des applications destinées aux zones à risque<br />
d’explosion, ou Kimo à Montpon-Ménestérol en Dordogne<br />
spécialisée dans les appareils de mesure.<br />
n Construction électrique<br />
Elle tient une place moins importante que l’électronique dans<br />
la région, qui accueille néanmoins quelques établissements<br />
de groupes internationaux : Saft à Bordeaux fabrique des batteries,<br />
Legrand dispose d’une unité de fabrication de boîtiers à<br />
Pau.<br />
Les PME du secteur sont peu nombreuses et actives dans des<br />
domaines traditionnels : maintenance de moteurs électriques<br />
chez ABE à Agen dans le Lot-et-Garonne, fabrication d’armoires<br />
électriques chez Sarrat à Serres-Castets dans les Pyrénées-Atlantiques.<br />
La diversification technologique (cf.<br />
encadré) de la société pyrénéenne Arelec à Lons mérite d’être<br />
signalée.<br />
De manière générale, ce domaine d’activité connaît des perspectives<br />
prometteuses : la bonne tenue de la construction, la<br />
réfection des lignes détruites par les tempêtes de décembre<br />
1999 ainsi que le développement d’Internet invitent à l’optimisme<br />
quant au chiffre d’affaires. Par ailleurs, les appareillages<br />
VDI (voix-données-image) connaissent actuellement une<br />
diffusion croissante.<br />
Cependant, ce sont les établissements publics (et particulièrement<br />
EDF) qui restent les clients domestiques principaux. Les<br />
conditions du marché pourraient donc être modifiées dans les<br />
prochaines années par l’ouverture des réseaux d’électricitéà<br />
la concurrence.<br />
Diversification dans la construction électrique de haute<br />
technologie à partir d’un savoir-faire traditionnel :<br />
Arelec à Lons<br />
En 1997, l’entreprise, alors filiale du groupe américain Rubicon, est vivement<br />
concurrencée sur son cœur de métier - les aimants de fermeture<br />
de porte - par des entreprises produisant dans les pays à bas coût de<br />
main-d’œuvre. Elle semble condamnée à une irrémédiable régression…<br />
Son nouveau PDG décide de mobiliser l’entreprise pour développer<br />
des technologies nouvelles, sur lesquelles le bureau d’études travaille<br />
depuis quelque temps : les plasto-aimants.<br />
Mélange d’élastomères et de terres rares, ils sont de véritables capteurs,<br />
relais d’information grâce à leur magnétisation orientée ; leur domaine<br />
d’application est vaste : déviateur de faisceau dans les tubes de télévision,<br />
rouleaux magnétiques pour imprimantes laser, mais surtout le<br />
marché automobile (rotors pour micromoteurs électriques, capteurs de<br />
positionnement,…).<br />
Après plusieurs années d’efforts, Arelec parvient à en maîtriser la<br />
conception et surtout la complexe production en grande série par injection.<br />
Dès lors, les clients affluent : Peugeot et Renault déjà, BMW et<br />
Mercedes bientôt, équipent leurs véhicules de produits Arelec comme<br />
capteur de trappe d’essence, de boîte à gants ou de boîte de vitesses,<br />
pour la direction assistée électrique,…<br />
La PME réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 12 M€ avec 130 salariés<br />
et estime que les plasto-aimants contribueront pour 6 M€ en 2004,<br />
où l’automobile représentera 20% du chiffre d’affaires (contre 3% aujourd’hui).<br />
La pénurie des composants électroniques<br />
Depuis le second semestre 1999, la filière électronique est soumise aux<br />
conséquences de la pénurie des composants.<br />
Provoquée par la forte demande due à l’explosion du marché des télécommunications,<br />
de l’Internet et des applications associées, cette crise<br />
a frappéàdivers degrés aussi bien donneurs d’ordres que sous-traitants,<br />
les fabricants asiatiques ou américains de composants ne pouvant plus<br />
répondre à la demande. Les conséquences, aggravées par les stratégies<br />
de surstockage de certains acteurs de la filière sont considérables : spéculation,<br />
hausse des prix, délais de livraison, …<br />
Plus grave que la précédente crise de 1994, elle a remis en lumière l’aspect<br />
stratégique de la fonction achat dans ce secteur, soumis aux<br />
“aléas” de la conjoncture mondiale.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 55 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Construction électrique et électronique<br />
Unité : salarié<br />
Composants électriques et électroniques Équipements électriques et électroniques Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 115 7 764 11 879<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 3,1 2,7<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%). . . . . . . . . . . . . . . . 2,9 5,5 8,4<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Composants électriques et électroniques Équipements électriques et électroniques Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 560 661<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,7 4,9 4,4<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . 1,0 5,7 6,7<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Composants électriques<br />
Équipements électriques<br />
et électroniques<br />
et électroniques<br />
Indicateurs de concentration<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
57,7 56,1<br />
13,5 13,9<br />
22,1 22,6<br />
6,7<br />
7,3<br />
30,8<br />
23,927,2 29,9<br />
8,1 9,8<br />
37,1<br />
33,1<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
16,8<br />
15,3<br />
15,1<br />
8,1<br />
6,1<br />
5,8<br />
Appar. médicochirurgie (5,6)<br />
Compos. électro. actifs (4,9)<br />
Equip. aide navigation (6,5)<br />
Instrum. scient., tech. (2,7)<br />
Ordinateurs (2,2)<br />
Appareils téléphonie (1,7)<br />
8,2<br />
8,6<br />
6,4<br />
8,1<br />
7,5<br />
9,3<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication d'appareils médicochirurgicaux" représentent 16,8%<br />
de l’ensemble du secteur "construction électrique et électronique" en Aquitaine et 8,2% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 56 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Construction électrique et électronique<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
125<br />
120<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
Compos. élect. et électron. Aquitaine<br />
Compos. élect. et électron. France<br />
Équip. élect. et électron. Aquitaine<br />
Équip. élect. et électron. France<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Composants électriques<br />
et électroniques<br />
Équipements électriques<br />
et électroniques<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . . 49,17 50,32<br />
France . . . . . . . . . . . . . . 49,25 52,64<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . . 5,19 4,94<br />
France . . . . . . . . . . . . . . 7,58 4,94<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . . 81,32 43,13<br />
France . . . . . . . . . . . . . . 51,74 59,73<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Solectron France 33 - Canéjan Epcos 33 - Lormont<br />
Thales Avionics SA 33 - Le Haillan Française Constr. Mécan. Électriques 33 - Libourne<br />
Thales Systèmes Aéroportés SA 33 - Pessac Legrand 64 - Pau<br />
Cie IBM France 33 - Bordeaux B. Braun Médical 64 - St-Jean-de-Luz<br />
Saft 33 - Bordeaux Cofidur Électronique 24 - Boulazac<br />
Ruwel Bayonne 64 - Bayonne Tekelec Temex 33 - Pessac<br />
Sagem SA 64 - Mouguerre Corep 33 - Bègles<br />
Porges<br />
24 - Sarlat-la-Canéda<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Plutôt dépendants des groupes, ces secteurs<br />
apparaissent également fortement tributaires<br />
d’entreprises étrangères.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes dans la<br />
construction électrique et électronique est de<br />
57% dans la fabrication de composants et de<br />
54% dans celle d’équipements.<br />
Le taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
atteint 27% dans le cas des composants, mais<br />
n’est que de 16% dans celui des équipements.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e ne représentent que 0,4% des<br />
salariés <strong>aquitain</strong>s du secteur composants,<br />
contre 4,6% pour le secteur équipements<br />
dont 0,4% travaillant dans une entreprise tête<br />
de groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 57 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Métallurgie et travail des métaux<br />
Hors activités de construction aéronautique et automobile,<br />
les industries mécaniques et de travail des métaux peuvent<br />
être regroupées autour de trois pôles principaux : la fonderie,<br />
la mécanique générale et les traitements de surface.<br />
clients grâce à des procédés de fonderie qui permettent d’obtenir<br />
des pièces complexes en une seule coulée. Des secteurs<br />
de pointe tels que celui de l’automobile de compétition font<br />
également appel à ses compétences.<br />
Elles comportent des établissements de taille moyenne, spécialisés<br />
dans un procédé (fonderie ou emboutissage par<br />
exemple) dont l’effectif varie de 150 à 250 personnes et des<br />
entreprises indépendantes dont la compétitivité repose sur<br />
des savoir-faire spécifiques des produits propres. Ce sont alors<br />
en majorité des PMI aux effectifs compris entre 20 et 50 personnes.<br />
n La fonderie focalisée sur des procédés innovants<br />
Les principales entreprises de la fonderie sont des établissements<br />
de plus de 100 personnes qui dépendent souvent de<br />
groupes industriels internationaux et travaillent principalement<br />
pour les secteurs aéronautique et automobile.<br />
Leur compétitivité repose sur le développement de technologies<br />
de substitution à l’usinage et à l’assemblage de pièces<br />
multiples. Elle passe également par le renforcement de leur<br />
capacité à travailler des matériaux nobles.<br />
Outre ces investissements technologiques, la plupart des fonderies<br />
prennent également en charge les usinages pour faciliter<br />
les opérations ultérieures. Pour les grandes séries, cette<br />
organisation peut conduire la fonderie à créer une division<br />
usinage et à assurer la fourniture de pièces usinées, de<br />
sous-ensembles ou voire d’équipements complets.<br />
Dans un contexte concurrentiel très rude, le secteur de la fonderie<br />
fait donc actuellement face à des évolutions majeures<br />
qui nécessitent des investissements innovants très importants<br />
et l’adaptation des personnels à de nouvelles technologies qui<br />
s’accompagnent d’alliances internationales et parfois de délocalisations<br />
partielles de l’activité.<br />
C’est ainsi que les Ateliers et Fonderies du Bélier à Vérac en<br />
Gironde ont créé une division usinage-montage qui leur permet<br />
de livrer des sous-ensembles fonctionnels, conjointement<br />
au développement des procédés de coulée. L’entreprise<br />
s’est par ailleurs appuyée sur une croissance externe en<br />
Hongrie, Italie, Chine et Mexique. Elle occupe maintenant<br />
une place significative sur le marché des composants hydrauliques.<br />
Honsel Fonderie Messier à Arudy dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
spécialisée dans les procédés de moulage des matériaux<br />
légers (magnésium, aluminium) conférant des<br />
caractéristiques d’usage améliorées aux pièces réalisées, fabrique<br />
des pièces complexes pour l’aviation et la défense et<br />
propose des gains de poids et de temps d’assemblage à ses<br />
PCC à Ogeu-les-Bains dans les Pyrénées-Atlantiques produit<br />
des roues à aubes pour turbines pour l’aéronautique. Les procédés<br />
de moulage à cire perdue qu’elle a développés font appel<br />
à des techniques de prototypage rapide.<br />
Quelques PMI complètent le tissu régional. Elles sont plutôt<br />
tournées vers des marchés de niche. En Dordogne, la fonderie<br />
Lacoste à Excideuil produit par exemple des éléments pour<br />
cheminée, la fonderie Pervieux à Mussidan des moulages aluminium<br />
; en Gironde, la fonderie Pena à Mérignac est spécialisée<br />
dans la robinetterie et les pièces mécaniques en métaux<br />
non ferreux, Garnier Garlandat à Bordeaux dans les pièces de<br />
mobilier urbain et la robinetterie.<br />
n La mécanique générale face à la sous-traitance à<br />
i“risque”<br />
Les industries de biens d’équipement mécanique ont connu<br />
en Aquitaine la plus forte évolution de l’emploi salarié industriel<br />
entre 1993 et 1998. Elles ont en effet bénéficié de la<br />
bonne conjoncture du secteur aéronautique qui tient une<br />
place prépondérante parmi leurs clients.<br />
Elles ne doivent cependant ce succès qu’à leur remarquable<br />
capacité d’adaptation : soumises à la crise des années 1993 et<br />
1994, elles ont dû diversifier leurs produits et leurs marchés.<br />
La reprise à partir de 1996 a ensuite provoqué une forte tension<br />
sur les délais et sur les prix, à laquelle il a fallu faire face<br />
concomitamment avec la réduction du nombre de fournisseurs<br />
et avec la demande des donneurs d’ordres de bénéficier<br />
de prestations globales, associant études et réalisation d’ensembles<br />
ou de sous-ensembles.<br />
Certaines entreprises ont plus particulièrement tiré parti de<br />
ces évolutions. C’est le cas par exemple du groupe Cema à<br />
Tarnos dans les Landes, constitué de deux bureaux d’études<br />
(outillage et structure) qui travaillent en partenariat avec la société<br />
Secma réalisant les pièces de tôlerie et le montage de<br />
sous-ensembles, la chaudronnerie TCMI fabriquant les ensembles<br />
mécano-soudés, et l’atelier d’usinage de pièces mécaniques<br />
Astem. Le groupe s’est récemment étendu au<br />
Canada pour mieux servir le marché nord-américain etyaacquis<br />
une société d’études et de réalisation, Pega Precision<br />
INC.<br />
De même, le groupe JPR CAP est composé,d’un bureau d’études,<br />
CMA-Cermeca, d’un bureau de consultants, Qualitaire,<br />
d’une tôlerie industrielle, SDTI, tous situés à Saint-Médard-en-Jalles<br />
en Gironde, et de deux ateliers d’usinage de<br />
pièces et de réalisation de sous-ensembles mécaniques dont<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 58 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Métallurgie et travail des métaux<br />
Qualindus sur cette même commune et Somep à Anglet dans<br />
les Pyrénées-Atlantiques.<br />
L’ensemble du secteur doit désormais faire face à la<br />
“sous-traitance à risque” imposée dans le cadre du programme<br />
A380 d’Airbus : le sous-traitant est invitéàparticiper<br />
à l’effort financier d’industrialisation en compensation d’un<br />
engagement de marché pluriannuel. L’accès aux marchés est<br />
alors subordonnéàla surface financière de l’établissement ou<br />
du groupement d’établissements qui doit prendre à sa charge<br />
une partie des frais de lancement du projet et partager le<br />
risque commercial en étalant l’amortissement de ses investissements<br />
de production sur un très grand nombre d’appareils<br />
vendus. L’enjeu financier pour les petites structures de la région<br />
est considérable et fait l’objet de réflexions avec les banques<br />
et les investisseurs de la région.<br />
n La restructuration du secteur des traitements de<br />
isurface<br />
Le secteur des traitements de surface est essentiellement lié<br />
aux industries aéronautiques, spatiales et de défense. La<br />
concentration dans des unités de moins de 50 personnes est<br />
très marquée:près de 85% des effectifs se retrouvent dans les<br />
PMI occupant entre 10 et 49 salariés.<br />
L’étude Traitement de Surfaces d’Adour Métallurgie<br />
2000/2001<br />
Depuis 1997, la fédération Adour Métallurgie et la CCI de Pau ont entrepris<br />
d’évaluer les enjeux de ce segment d’activité pour éclairer les industriels<br />
sur les conséquences en conception et en fabrication des<br />
changements techniques et réglementaires des traitements de surfaces<br />
et peintures. Les premiers éléments recueillis ont incité Adour Métallurgie,<br />
avec le soutien de Total Fina Elf, Turboméca, Dassault Aviation,<br />
Messier Dowty, Socata, à poursuivre et approfondir cette évaluation sur<br />
la période allant d’avril 2000 à mars 2001.<br />
L’étude a mis en évidence les enjeux suivants pour le secteur du traitement<br />
de surfaces du bassin de l’Adour :<br />
- Maintenir et développer l’activité par la mise en place d’un pôle d’excellence<br />
traitement de surfaces en Adour ;<br />
- Investir pour répondre aux besoins des donneurs d’ordres ;<br />
- Mettre en place une veille technologique structurée ;<br />
- Développer l’activité de recherche et développement ;<br />
- Avoir la capacité à intégrer de nouveaux procédés.<br />
Elle a aussi permis de mobiliser fortement pendant sa phase de réalisation<br />
les principaux donneurs d’ordres locaux et de sensibiliser certains<br />
leaders du secteur, comme Bodycote, Hartchrom, Sadler et Spem Aero<br />
aux enjeux de cette activité dans l’Adour.<br />
Cette concertation devrait déboucher sur une optimisation des investissements<br />
de nature à consolider les positions actuelles et développer les<br />
marchés futurs nécessitant des procédés nouveaux.<br />
Sa structure est donc particulièrement mal adaptée à la<br />
double contrainte environnementale apparue au cours des<br />
années 1990, qui porte sur les rejets (objectif zéro rejet) et les<br />
processus (action sur les métaux lourds).<br />
Le maintien et le développement d’une activité de traitement<br />
de surface de proximité àhaute technologie sont déterminants<br />
pour l’industrie du travail des métaux. Elle semble désormais<br />
être assurée grâce à l’implantation dans le sud de<br />
l’Aquitaine de groupes internationaux, tels que Bodicot Hit et<br />
Hartchrom, qui ont procédé àdes acquisitions en 1999 et<br />
2000.<br />
Dans le nord de l’Aquitaine le pôle Traitements de Surface<br />
s’est renforcé par une orientation vers la recherche (L’Électrolyse<br />
à Latresne en Gironde) et la diversification (alliance Prodec<br />
Métal, Vide Adour, Demso pour la fabrication des<br />
nouvelles pièces de monnaie). Le développement des procédés<br />
traditionnels a été aussi un objectif majeur des entreprises<br />
du bassin nord-<strong>aquitain</strong>e. A titre d’exemples peuvent être citées<br />
les sociétés girondines Reda pour le chromage dur, Électrochrome<br />
à Mérignac pour le chromage, nickelage,<br />
cadmiage et ASTF au Haillan pour la peinture aéronautique.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 59 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Métallurgie et travail des métaux<br />
Unité : salarié<br />
Métallurgie Travail des métaux Récupération Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 811 7 754 1 007 11 572<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 2,5 4,2 2,6<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . 2,0 5,5 0,7 8,2<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Métallurgie Travail des métaux Récupération Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 586 124 740<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,4 3,7 4,7 3,7<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%). . . 0,3 6,0 1,3 7,6<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Métallurgie Travail des métaux Récupération<br />
90<br />
Aquitaine<br />
France<br />
90<br />
Indicateurs de concentration<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
75<br />
75<br />
75<br />
60<br />
60<br />
60<br />
45<br />
45<br />
45<br />
30<br />
30<br />
30<br />
15<br />
15<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
75<br />
90<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Source : Assédic 1999<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
72,2<br />
60,5<br />
71,2 71,0<br />
69,371,8<br />
4,8<br />
7,0<br />
26,2<br />
17,9<br />
5,2 6,3<br />
8,2 7,7<br />
12,8 13,7<br />
7,8 7,6<br />
14,0<br />
8,8 7,8 7,8 9,4 11,0<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1998<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
33,8<br />
Mécanique générale (3,8)<br />
22,8<br />
8,5<br />
7,2<br />
6,8<br />
6,2<br />
5,7<br />
Fonderie de fonte (7,1)<br />
Traitement métaux (2,7)<br />
Emballages métal léger (6,1)<br />
Fonderie métaux légers (6,1)<br />
Articles métall. nca (4,7)<br />
3,1<br />
6,9<br />
2,8<br />
2,6<br />
3,1<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "mécanique générale" représentent 33,8%<br />
de l’ensemble du secteur "métallurgie et travail des métaux" en Aquitaine et 22,8% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 60 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Métallurgie et travail des métaux<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
Récupération Aquitaine<br />
125 Récupération France<br />
132,3<br />
Travail métaux Aquitaine<br />
120<br />
Métallurgie Aquitaine<br />
Travail métaux France<br />
115<br />
Métallurgie France<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Métallurgie Travail des métaux<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 31,13 38,01<br />
France . . . . . . . . . . . . 52,09 39,24<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 5,62 3,37<br />
France . . . . . . . . . . . . 6,07 4,32<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 33,04 26,22<br />
France . . . . . . . . . . . . 91,44 18,22<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Sadefa Industries 47 - Fumel Honsel Fonderie Messier 64 - Arudy<br />
Fonderies Ateliers du Bélier 33 - Vérac Rexam Beverage Can France SAS 64 - Mont<br />
Précision Casparts Corp France 64 - Ogeu-les-Bains Ets Decons 33 - Le Pian-Médoc<br />
Péchiney Emballage Alimentaire 33 - St-Seurin-sur-l'Isle Federal Mogul Sintered Products 64 - Oloron-Ste-Marie<br />
Signature SA 64 - Urrugne Oxymétal Laser Techniques 33 - Bordeaux<br />
Aciérie de l’Atlantique 64 - Boucau Toyal Europe SA 64 - Accous<br />
Usines Dehousse 64 - Pau Gemco International 64 - Lons<br />
Sté Anc. Fonderies Ateliers Mousserolles<br />
64 - Bayonne<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Le secteur métallurgie-travail des métaux<br />
se situe en position moyenne sur le critère<br />
de la part des emplois des entreprises contrôlées.<br />
Toutefois ces deux composantes<br />
présentent des caractéristiques opposées.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
73% pour la métallurgie et de 25% pour le<br />
travail des métaux.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement de 43% et 10%.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent 21% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s du secteur métallurgie et 4% de<br />
ceux du travail des métaux. Pratiquement<br />
aucun salarié ne travaille dans une entreprise<br />
tête de groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 61 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Chimie et pharmacie-parfumerie<br />
n Un rôle international<br />
CHIMIE<br />
L’industrie chimique française (chimie, pharmacie, parachimie)<br />
se place au 4 e<br />
rang dans le monde après les<br />
États-Unis, le Japon et l’Allemagne ; elle réalise environ 50%<br />
des ventes sur les marchés étrangers, ce qui place la France au<br />
3 e rang des exportateurs mondiaux de produits chimiques<br />
après l’Allemagne et les États-Unis. Pour ce qui est de la<br />
chimie de base, la France est le 4 e producteur mondial après<br />
les État-Unis, l’Allemagne et le Japon, et le 5 e exportateur (3 e<br />
en Europe après l’Allemagne et la Belgique).<br />
n Un dénominateur commun : le besoin en capitaux<br />
Cette spécificité concerne non seulement la chimie lourde<br />
mais dans une moindre mesure la chimie de spécialité,ce<br />
qui explique la structure des entreprises réalisant cette activité,<br />
où les opérateurs sont souvent des groupes mondiaux.<br />
L’origine des sociétés et la nature des produits<br />
induisent des stratégies liées aux approvisionnements et<br />
aux débouchés.<br />
La plupart des groupes pétroliers sont présents dans la chimie<br />
de base, la pétrochimie en particulier, débouché naturel<br />
d’une partie de leur production de naphta. Ces groupes se diversifient<br />
de plus en plus dans les spécialités del’industrie<br />
pharmaceutique.<br />
On y trouve également les entreprises ayant une longue tradition<br />
de chimie, avant l’essor de la pétrochimie, présentes dans<br />
les grands intermédiaires de la chimie de base, elles sont généralement<br />
plus orientées vers les spécialités.<br />
n Une industrie de transformations simples ou<br />
icomplexes et des marchés multiples<br />
La chimie de base, industrie de transformation du carbone<br />
(carbochimie) à l’origine puis des produits pétroliers aujourd’hui<br />
(pétrochimie) comprend, au sens économique :<br />
- la chimie lourde à cycles de fabrication courts, installations<br />
à marche continue et automatisée, gros tonnage, prix relativement<br />
bas, faible valeur ajoutée unitaire (chimie minérale<br />
de chlore de la soude…, engrais, grands intermédiaires de la<br />
chimie organique, matières plastiques de base…) ;<br />
- et la chimie de spécialité qui se distingue de la chimie<br />
lourde par des prix plus élevés, une valeur ajoutée plus importante,<br />
des tonnages plus restreints, des opérations plus<br />
nombreuses et plus de flexibilité (produits très élaborés, aux<br />
performances spécifiques impliquant la fourniture d’une assistance<br />
technique clientèle trèsdéveloppée, tels que gaz industriels,<br />
pigments, silicones, plastiques techniques,<br />
produits de la chimie fine – principes actifs phytosanitaires<br />
ou pharmaceutiques...).<br />
n Les coûts structurels spécifiques<br />
L’industrie chimique de base est la première consommatrice<br />
de produits directement issus du raffinage du pétrole, qui<br />
constituent l’essentiel de ses matières premières. Le naphta,<br />
largement utilisé en Europe pour obtenir les intermédiaires de<br />
chimie organique connaît les mêmes évolutions de prix que<br />
celles du pétrole.<br />
La chimie de base est l’activité industrielle la plus grande<br />
consommatrice d’énergie (24% de l’industrie manufacturière).<br />
La protection de l’environnement (eau, air et déchets) a représenté<br />
en 1998 pour l’industrie chimique et les plastiques 25%<br />
des investissements de l’industrie dans ce domaine et 5,5% de<br />
ses investissements corporels totaux.<br />
n Les conditions favorables de son implantation<br />
en Aquitaine<br />
Quatre facteurs ont joué en faveur de la localisation et du développement<br />
des établissements chimiques en Aquitaine :<br />
- la proximité des sources d’énergie et des matières premières:ladécouverte<br />
du gisement de Lacq en 1951 a conduit de<br />
nombreux établissements chimiques à s’implanter autour de<br />
ce site, notamment dans la chimie lourde. Toutefois, la diminution<br />
progressive d’exploitation du gisement, qui s’est<br />
amorcée audébut des années 1980, a entraîné une diminution<br />
des activités pétrochimiques. Par ailleurs, la forêt landaise<br />
a constitué un facteur favorable pour le développement<br />
de la parachimie ;<br />
- la qualité des infrastructures de communication liée notamment<br />
à la présence des ports de Bordeaux et de Bayonne et à<br />
leurs zones industrielles ;<br />
- la proximité des débouchés:l’agriculture, qui occupe une<br />
place majeure en Aquitaine, a constitué un débouché essentiel<br />
des productions d’engrais et de produits phytosanitaires<br />
;<br />
- le potentiel de recherche publique dans les laboratoires<br />
dépendant des universités de Bordeaux et de Pau dans le domaine<br />
de la recherche fondamentale en chimie d’une part, et<br />
une recherche privée diversifiée des établissements implantés<br />
en Aquitaine d’autre part.<br />
n La reconversion de la chimie<br />
La cessation de toutes les activités de raffinage sur la façade<br />
atlantique, ainsi que celles d’un grand nombre d’unitésd’engrais<br />
ou du méthanol de Pardies, ajoutées à l’épuisement du<br />
gaz de Lacq ont amené l’industrie chimique à compenser ces<br />
baisses d’activité en se retournant vers la chimie fine, la pharmacie<br />
et plus généralement les spécialités à haute valeur<br />
ajoutée, autorisant l’éloignement des marchés amont et aval<br />
sur le plan économique.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 62 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Chimie et pharmacie-parfumerie<br />
Une particularité de la région Aquitaine est constituée par la<br />
présence d’un pôle chimique important dans la zone de<br />
Pau/Lacq/Mourenx, dans les domaines de la pétrochimie liée<br />
au gaz, de la chimie fine liée au soufre et ses dérivés etdela<br />
chimie de base (acide acétique et dérivés).<br />
Créée il y a une vingtaine d’années par le groupe Elf afin de<br />
pallier le déclin du gisement de gaz naturel de Lacq, la Sobegi<br />
a permis la mise en place d’une plate-forme dédiée à la<br />
chimie fine à Mourenx et assurant pour les industries de la<br />
zone, la production de fluides industriels, le traitement des effluents<br />
et des déchets, la maintenance des installations et la<br />
sécurité.<br />
Les problèmes d’environnement liés aux activités chimiques<br />
et la nécessité d’apporter des informations et des solutions<br />
techniques aux préoccupations des établissements<br />
ont abouti à la création du pôle environnement sud-<strong>aquitain</strong><br />
et de l’association Apesa qui mettent à leur disposition<br />
à la fois un service d’information et de documentation et un<br />
réseau de compétences scientifiques et techniques en<br />
chimie de l’environnement, diagnostic et réhabilitation des<br />
sols pollués, nouvelles technologies de traitement des déchets…<br />
L’Aquitaine, particulièrement la zone de Bordeaux, dispose<br />
d’atouts importants dans le potentiel de recherche public<br />
avec l’École nationale supérieure de Chimie et de Physique<br />
de Bordeaux, les unités de recherche du CNRS (Centre de Recherche<br />
Paul Pascal et Institut de chimie de la matière condensée),<br />
les unités mixtes du CNRS que l’implantation en<br />
cours de l’Institut européen de chimie biologie viendra renforcer.<br />
n Un marché mondial<br />
PHARMACIE<br />
Le marché pharmaceutique mondial est passé de 200 millions<br />
de dollars en 1990 à 300 millions en 2000, l’Amérique du<br />
Nord, le Japon et l’Europe en représentent à eux seuls 84% en<br />
valeur pour seulement 15% de la population. En Europe,<br />
l’Allemagne et la France sont les deux premiers marchés pharmaceutiques.<br />
n Le contexte industriel<br />
Le secteur industriel se situe dans un contexte caractérisé par<br />
la volonté des pays industrialisés de limiter la croissance des<br />
dépenses de santé,del’échéance de la protection des brevets<br />
de certaines molécules qui représentent un chiffre d’affaires<br />
important dans les résultats de certaines grands établissements<br />
et une évolution vers un marketing direct auprès des<br />
consommateurs.<br />
La France, qui fait partie des pays producteurs où les prix sont<br />
administrés, tout comme l’Espagne, l’Italie, la Belgique ou le<br />
Portugal par exemple, suit une tendance qui tend à rapprocher<br />
le niveau de ses prix de celui observé dans les pays à prix<br />
libres, tels les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, tout<br />
en restant inférieur à ceux-ci (20% par rapport à l’Allemagne<br />
ou au Royaume-Uni).<br />
La distribution est assurée à plus de 75% par les grossistes répartiteurs,<br />
les établissements hospitaliers pour 15% et les ventes directes<br />
de pharmacie d’officine pour un peu moins de 10%.<br />
n L’importance de la recherche<br />
Les contraintes de rentabilité amènent les grands laboratoires<br />
à mettre sur le marché de 2 à 3 nouvelles molécules par an, sachant<br />
que la période de travail en laboratoire peut durer de 8 à<br />
12 ans et celle des procédures d’autorisation de 2 à 3 ans.<br />
Les États-Unis sont en situation de leaders en matière de recherche<br />
et de développement pharmaceutique et ont dépassé<br />
l’Europe dans les années 1990.<br />
La France se situe au 3 e<br />
rang en Europe derrière le<br />
Royaume-Uni et l’Allemagne, mais sa position a nettement<br />
régressé sur le plan des médicaments découverts et elle en est<br />
quasiment absente pour les produits bénéficiant d’une diffusion<br />
mondiale.<br />
Les dépenses sont essentiellement autofinancées par les entreprises,<br />
la part de financement public ne représente que 1%<br />
environ.<br />
Les effectifs de la recherche pharmaceutique en France ont<br />
plus que doublé en 15 ans.<br />
n Les nouvelles technologies<br />
Biotechnologies et génomiques associées à l’informatique<br />
qui fournit des outils indispensables à leur développement<br />
(bio-informatique, modélisation moléculaire, chimie combinatoire,<br />
criblage à haut débit) vont générer de profonds changements<br />
dans les applications en thérapie génique, vaccins,<br />
problèmes thérapeutiques.<br />
Le changement s’opère sur le plan technologique mais aussi<br />
et surtout en termes d’organisation (accords de recherche et<br />
développement avec les start-up des biotechnologies) afin<br />
d’assurer la présence sur les nouvelles technologies tout en limitant<br />
les risques.<br />
En Aquitaine, outre la présence des grands groupes internationaux<br />
: Bristol Meyer Squibb/Laboratoires Upsa à Agen et Clariant<br />
Life Molecul Science à Bon-Encontre et Tonneins dans le<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 63 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Chimie et pharmacie-parfumerie<br />
Lot-et-Garonne, Degussa Asta Medica/Sarget à Mérignac,<br />
Boehringer/Labso Chimie Fine à Blanquefort, Trosberg/Sanofi<br />
à Ambarès-et-Lagrave et à St-Loubès en Gironde, Pierre<br />
Fabre/Aquitaine Pharma Industrie à Idron et Tanabe/Synthelabo<br />
à Mourenx dans les Pyrénées-Atlantiques, un certain<br />
nombre d’établissements de taille moyenne se sont développés<br />
ou implantésenrégion : Pierre Roland/Satelec à Mérignac<br />
et Flamel Technologies à Pessac en Gironde, Laboratoire Renaudin<br />
à Itxassou dans les Pyrénées-Atlantiques, Berkem à<br />
Gardonne en Dordogne.<br />
Des activités connexes se sont développées en particulier<br />
dans le domaine des emballages : Embadac à Morlaàs, Roskoplast<br />
à Lons, Soupletube et Cartonnages LarréàBayonne dans<br />
les Pyrénées-Atlantiques, Speed Cartonnages à Eysines en Gironde,<br />
entreprises qui œuvrent également dans le secteur<br />
agroalimentaire.<br />
Le potentiel de recherche-développement va se trouver notablement<br />
renforcé par l’implantation de l’Institut européen de<br />
chimie et biologie (laboratoire de l’École Polytechnique) en<br />
liaison avec l’université de Bordeaux, le CNRS et l’Inserm.<br />
Ses domaines d’application se situent à l’interface de la<br />
chimie et de la biologie : synthèse organique orientée vers le<br />
médicament, modélisation moléculaire, réaction enzymatique,<br />
analyse structurale des macromolécules biologiques,<br />
protéines ADN et ARN, biologie de la cellule vivante, vectorisation<br />
des molécules, constituant l’axe principal orienté vers<br />
la pharmacologie du futur.<br />
La recherche dans le domaine du vivant en Aquitaine se partage<br />
entre 56 laboratoires, dont 13 associés au CNRS, 13 à<br />
l’Inserm et 2 à l’Inra, avec un total de 1 500 enseignants chercheurs.<br />
PARFUMERIE<br />
n Une industrie de transformation<br />
Transformation des produits naturels, base traditionnelle de la<br />
parfumerie ou utilisation des produits aromatiques de base issus<br />
de la chimie organique, le secteur de la parfumerie regroupe<br />
les parfums proprement dits, c’est-à-dire les<br />
préparations, généralement alcooliques, à base de corps odorants<br />
et les produits d’hygiène pour le visage et le corps, les<br />
cosmétiques. Ce secteur réalise plus de 50% de son chiffre<br />
d’affaires à l’exportation.<br />
La parfumerie cosmétique regroupe en Aquitaine des fabricants<br />
:<br />
- de matières premières ou composants : Biolandes au Sen,<br />
Firmenich et DRT à Castet dans les Landes, Chimex à Mourenx<br />
dans les Pyrénées-Atlantiques ;<br />
- de produits cosmétiques : Laboratoire du Bain à Nontron,<br />
Véronique Helge Beauté àCreysse en Dordogne, Darvin à<br />
Gradignan en Gironde et Stendhal à Mourenx ;<br />
- ainsi que d’accessoires cosmétiques tels Delviel à Prigonrieux<br />
(Dordogne).<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 64 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Chimie et pharmacie-parfumerie<br />
Unité : salarié<br />
Chimie Pharmacie-parfumerie Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 672 4 316 10 988<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 3,1 4,1<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,7 3,0 7,7<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Chimie Pharmacie-parfumerie Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 72 198<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 3,9 4,6<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 1,3 0,7 2,0<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Chimie<br />
Indicateurs de concentration<br />
Pharmacie-parfumerie<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
10,013,5<br />
28,431,3<br />
8,2 10,3<br />
53,5<br />
44,9<br />
13,3<br />
17,9<br />
37,736,3<br />
9,1 11,7<br />
39,9<br />
34,2<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
30,3<br />
Médicaments (4,6)<br />
27,0<br />
17,6<br />
Aut pro chi organi base (5,8)<br />
12,4<br />
8,6<br />
7,8<br />
5,5<br />
4,0<br />
Produits explosifs (17,3)<br />
Mat. plastiques base (6,6)<br />
Supports de données (23,6)<br />
Caoutchouc synthétique (20,8)<br />
2,0<br />
4,9<br />
1,0<br />
0,8<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de médicaments" représentent 30,3%<br />
de l’ensemble du secteur "chimie et pharmacie-parfumerie" en Aquitaine et 27,0% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 65 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Chimie et pharmacie-parfumerie<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
125<br />
120<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Pharmacie-parfumerie Aquitaine<br />
Pharmacie-parfumerie France<br />
Chimie Aquitaine<br />
Chimie France<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Chimie Pharmacie-parfumerie<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 65,78 61,41<br />
France . . . . . . . . . . . . 81,05 78,10<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 14,16 5,77<br />
France . . . . . . . . . . . . 12,29 7,66<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 115,05 57,27<br />
France . . . . . . . . . . . . 121,63 66,78<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Sanofi Winthrop Industrie 33 - Ambarès-et-Lagrave Acetex Chimie 64 - Pardies<br />
SNPE 33 - St-Médard-en-Jalles Les Dérivés Résiniques et Terpéniques 40 - Vielle-St-Girons<br />
Laboratoires UPSA 47 - Agen Ceva Santé Animale 33 - Libourne<br />
Laboratoires UPSA 47 - Le Passage Groupement de recherches de Lacq GIE 64 - Lacq<br />
Simorep et Cie 33 - Bassens MLPC International 40 - Rion-des-Landes<br />
Atofina 64 - Argagnon Laboratoire Sarget 33 - Mérignac<br />
Bergerac NC 24 - Bergerac Sony France SA 64 - Bayonne<br />
Sony France SA<br />
40 - Pontonx-sur-l'Adour<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Chimie et pharmacie connaissent les taux<br />
de contrôle parmi les plus élevés del’industrie,<br />
aux 4 e et 1 er rangs des secteurs respectivement.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
63% dans l’industrie chimique et de 84%<br />
dans la pharmacie, pour une moyenne industrielle<br />
de 39%. Le taux de contrôle par<br />
des groupes étrangers atteint presque 30%<br />
dans le premier cas, et 44% dans le second.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent moins de 9% des<br />
salariés du secteur chimie, contre 6% pour<br />
le secteur pharmacie-parfumerie-entretien.<br />
Source : LIFI<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 66 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Bois et meubles<br />
Situé en aval de la sylviculture, l’industrie de la seconde transformation<br />
du bois, qui comprend l’ameublement et les produits<br />
de construction, représente un secteur important en<br />
Aquitaine. Avec 13 015 emplois salariés, elle se place au<br />
deuxième rang pour l’emploi après l’industrie agroalimentaire<br />
et juste devant la construction aéronautique.<br />
Mais depuis plusieurs années, ce secteur est fragilisé par la<br />
concurrence d’autres matériaux tel que le PVC dans les produits<br />
de construction, ainsi que par sa structure même qui<br />
reste trop atomisée dans certains sous-secteurs (notamment<br />
les produits de rabotage du bois) pour faire face aux défis de la<br />
globalisation des marchés et des technologies.<br />
Aujourd’hui, une partie importante du secteur est fortement dépendante<br />
de la grande distribution qui ne court qu’un faible<br />
risque d’évasion de sa clientèle en cas d’élimination ou de<br />
substitution de produits. Lorsque les établissements n’ont pas la<br />
taille suffisante pour s’affirmer parmi les leaders de leur marché,<br />
ils doivent abandonner les fonctions marketing à la distribution<br />
et adopter une stratégie en conséquence. Il peut s’agir<br />
de développer des avantages exclusifs en termes de productivité,<br />
de qualité ou de flexibilité ; il peut s’agir aussi de se hisser au<br />
statut de partenaire du distributeur en lui apportant une contribution<br />
importante à sa stratégie de création de valeur ajoutée<br />
commerciale, par exemple par l’innovation produit.<br />
n Les produits de rabotage du bois<br />
Ce secteur regroupe trois familles de produits : les parquets, les<br />
lambris, et les moulures et baguettes. L’Aquitaine y est trèsprésente<br />
puisqu’elle produit 95% de la production française de<br />
parquets et lambris en pin maritime et 60% de celle des moulures.<br />
D’autre part, elle est la première région exportatrice.<br />
Le tissu industriel régional est constitué, pour l’essentiel, de<br />
petits établissements très souvent intégrés en scieries. Cependant,<br />
deux leaders émergent sur le plan national : la société<br />
Parquets Marty à Cuzorn dans le Lot et-Garonne et le groupe<br />
Gascogne à Mimizan, Escource, Castets et Sore dans les Landes,<br />
Marmande dans le Lot-et-Garonne et Bègles en Gironde.<br />
Les principaux enjeux auxquels sont confrontées les entreprises<br />
du secteur concernent, d’une part, l’optimisation de l’organisation,<br />
que ce soit au niveau de la livraison (flux<br />
tendus…), de la fabrication (changement rapide d’outil…)ou<br />
de l’introduction de l’informatique et, d’autre part, le regroupement<br />
des établissements, aujourd’hui trop atomisés face au<br />
mode de distribution. C’est la démarche qu’ont engagée les<br />
entreprises ayant participé au projet PLM4 (cf. encadré). Elles<br />
ont tenté, en se regroupant, d’acquérir une taille critique pour<br />
répondre aux besoins de la grande distribution. Par ailleurs,<br />
une concurrence mondiale s’exerce entre les groupes industriels,<br />
les essences (sapin Douglas, pin d’Amérique du Sud ou<br />
de Nouvelle-Zélande) et les massifs forestiers.<br />
n L’industrie des panneaux<br />
Cette industrie connaît une forte stratégie d’intégration européenne,<br />
dans des grands groupes étrangers, ainsi qu’une intense<br />
concentration et capitalisation. Pour exemple, les deux<br />
principales unités spécialisées de la région sont dorénavant<br />
intégrées dans des structures européennes importantes : l’autrichien<br />
Egger-Rol est implanté àRion-des-Landes et l’irlandais<br />
Smurfit (Smurfit Rol Pin) à Labouheyre dans les Landes.<br />
La Société de Panneaux Isoroy à Casteljaloux dans le<br />
Lot-et-Garonne, n°1 français du domaine, appartient au<br />
groupe Glûnz.<br />
Pour ce qui est des principaux types de panneaux, on trouve<br />
le panneau de particules, qui tend à se renouveler avec l’apparition<br />
de nouveaux panneaux en Europe du Nord comme<br />
l’OSB (Oriented Strain Board), fabriqué depuis quelques années<br />
en Suède et en Allemagne et dont les caractéristiques,<br />
notamment écologiques, sont porteuses. Il convient de signaler<br />
dans ce domaine la présence en Aquitaine du groupe papetier<br />
International Paper via son usine Polyrey à Lalinde en<br />
Dordogne, l’usine de contreplaqué de Smurfit-Rol Pin à Labouyere<br />
(Landes) dont la production française est essentiellement<br />
tirée par l’exportation au niveau européen et la<br />
production de panneau de fibre ou de MDF (Medium Density<br />
Fiberboard) réalisée dans les Landes à Linxe et à Morcenx par<br />
Willamette Europe. Cette dernière activité connaît une forte<br />
concurrence européenne exacerbée par de nouvelles implantations.<br />
Les fabricants sont donc contraints à rechercher une<br />
meilleure compétitivité par des investissements de capacité<br />
ou un positionnement de marché différent. Le groupe français<br />
Seribo est présent sur le site Seripanneaux à St-Vincent-de-Tyrosse<br />
dans les Landes.<br />
n Charpente et menuiserie<br />
La menuiserie connaît plus de difficultés que la charpente,<br />
compte tenu de l’étroitesse de son marché (celui de la maison<br />
individuelle), et de la concurrence d’autres matériaux (PVC,<br />
aluminium…). Au sein des menuiseries industrielles, l’activité<br />
la plus importante dans la région correspond au segment<br />
des portes, fenêtres, et portes-fenêtres, dont les modalités de<br />
production sont en train d’évoluer. L’intégration de nouveaux<br />
matériaux a été réalisée dans la fabrication des fenêtres, notamment<br />
le plastique PVC, dans l’objectif d’élargir l’offre des<br />
établissements. Les entreprises de menuiserie utilisent également<br />
des bois tropicaux appréciés pour leurs propriétés mécaniques<br />
et de durabilité. En Aquitaine, les sociétés Fonmarty,<br />
deuxième fabricant français de portes planes, à Bazas en Gironde,<br />
et Grégoire à St-Martial-d’Artenset, en Dordogne, sont<br />
des entreprises dynamiques de ce secteur.<br />
Les charpentes connaissent, elles aussi, des évolutions puisqu’à<br />
la charpente traditionnelle en bois succède celle en lamellé-collé<br />
(établissements Sacba à Tonneins dans le<br />
Lot-et-Garonne, Goubie à Prigonrieux en Dordogne…)oula<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 67 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bois et meubles<br />
production de fermettes (en Dordogne, CIB à Mouleydier et<br />
Goubie à Prigonrieux ; dans les Landes, Snac à Lesperon ; en<br />
Gironde, Garonne Fermettes à Lormont ; dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
Cazenave à Bayonne et SOF à Lons). Dans<br />
ce contexte, l’innovation technologique (développement des<br />
mixtes bois/métal ou bois/plastique) est un facteur clé de succès,<br />
ainsi que la notion de qualité au travers, notamment des<br />
labels du CTBA.<br />
n Produits d’emballage en bois<br />
Ces produits constituent en Aquitaine l’un des débouchésessentiels<br />
de la ressource en bois d’œuvre. Le secteur regroupe<br />
principalement des sociétés à caractère familial. La fabrication<br />
de palettes en est l’activité principale. Les emballages légers<br />
pour fruits et légumes, produits à proximité des cultures<br />
maraîchères de Lot-et-Garonne, et la tonnellerie, qui alimente<br />
les châteaux bordelais, mais aussi de nombreux marchés<br />
à l’export, contribuent également à l’activité du secteur.<br />
La plupart de ces produits subissent la concurrence de matériaux<br />
alternatifs, en particulier du plastique et du carton, souvent<br />
favorisés par l’environnement normatif évolutif<br />
(directive “emballage”, spécifications de résistance mécanique<br />
mieux adaptées aux matériaux homogènes…). L’emballage<br />
léger en bois en particulier est progressivement<br />
substitué par le plastique recyclable.<br />
n L’ameublement<br />
On recense en Aquitaine plus de 480 établissements (dont<br />
moins de 10% emploient plus de 20 salariés) qui sont principalement<br />
des PMI familiales, souvent artisanales. Les<br />
consommateurs préfèrent aujourd’hui les produits à forte innovation<br />
technologique (électroménagers…) à celui de<br />
l’ameublement, qui en subit les conséquences depuis une<br />
vingtaine d’années. Le style moderne prend actuellement le<br />
pas sur le style rustique et le système de distribution est en<br />
pleine restructuration. En Aquitaine, 3 établissements emploient<br />
plus de 200 personnes : Capdevielle et LonnéàHagetmau<br />
dans les Landes, et Sokoa à Hendaye dans les<br />
Pyrénées-Atlantiques. On observe une forte localisation régionale<br />
des fabricants de meubles, notamment à Hagetmau<br />
dans le sud des Landes (centre important pour la fabrication<br />
du siège) et en Dordogne. Ces fabricants de meubles importent<br />
des grumes de feuillus d’autres régions françaises ou des<br />
pays de l’Est, ainsi que des bois tropicaux.<br />
L’arrivée des centres d’usinage et des techniques modernes<br />
de conception (CAO, DAO, CFAO) révèle la forte croissance<br />
de l’informatisation et automatisation des procédés de fabrication<br />
dans le secteur. L’innovation doit aussi pouvoir se retrouver<br />
dans les produits, au niveau du design, de<br />
l’ergonomie…, dans l’organisation de la production, pour lesquels<br />
les industriels cherchent des possibilités de mettre des<br />
moyens en commun.<br />
Cette tendance concerne également le marketing, certains<br />
rapprochements permettant de proposer un ensemble meubles/chaises<br />
cohérent ou d’aborder de nouveaux marchés à<br />
l’export.<br />
La démarche du groupe PLM4<br />
En 1999, afin de faire face à la concentration du monde de la distribution,<br />
4 producteurs de parquet, lambris et moulures ont tenté de se regrouper<br />
et ont formé le groupement PLM4. Il s’agit de Audy SA à<br />
Salaunes, Cluzant et Demolin à Cabanac-et-Villagrains, Laouet SA à<br />
Grignols, en Gironde ; Parquets et Lambris Gillet SA et Bois et Vernis<br />
Frauciel SA à Casteljaloux dans le Lot-et-Garonne. Après une première<br />
phase de définition des protocoles juridiques de fonctionnement et de<br />
mise en place de la politique commerciale, une tentative de démarche<br />
commerciale a été engagée avec en particulier un effort important de<br />
recherche de nouveaux produits communs, adaptés à la demande de la<br />
clientèle. Néanmoins, après une année de fonctionnement, les quatre<br />
partenaires ont décidé d’un commun accord de mettre fin à l’expérience,<br />
compte tenu, notamment, des disparités trop importantes des<br />
clientèles et des tailles des entreprises.<br />
La société Beynel Manustock<br />
La société Beynel Manustock, à Belin-Béliet en Gironde, est un fabricant<br />
de palettes particulièrement structuré et organisé. Certifié ISO<br />
9002, il fait plus que mener une simple politique d’écoulement de ses<br />
sous-produits de scierie puisqu’il veille à normaliser ses palettes en<br />
fonction des dimensions européennes et internationales. En effet, conscient<br />
que la palette est un outil qui facilite la manutention et la mécanisation<br />
de la production chez les industriels qui l’utilisent, il lui paraît<br />
nécessaire de fournir un outil de qualité toujours identique et dans les<br />
délais prévus. Par ailleurs, il a récemment diversifié son activité en<br />
créant un atelier de fabrication de palettes en métal, et il étudie actuellement<br />
une machine de classement des pièces de bois en fonction de leur<br />
résistance mécanique mesurée par un capteur en ligne.<br />
Le meuble meublant et le meuble rustique sont également significativement<br />
représentés. Cette dernière industrie est<br />
proche de l’artisanat et connaît souvent des problèmes d’encadrement,<br />
de rentabilité et de débouchés. L’ensemble du<br />
secteur est confronté àune vive concurrence européenne<br />
(Union européenne et pays d’Europe centrale) et doit par<br />
conséquent faire des efforts importants d’optimisation des approvisionnements<br />
et de la chaîne logistique dans son ensemble.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 68 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Bois et meubles<br />
Unité : salarié<br />
Bois Meubles Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 599 4 416 13 015<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,4 4,5 7,5<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,0 3,1 9,1<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Bois Meubles Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 685 482 1 167<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,0 5,3 7,3<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . . 7,0 4,9 11,9<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Bois<br />
Meubles<br />
Indicateurs de concentration<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
77,6 76,4<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
76,2 73,3<br />
6,3 6,5 8,9 10,3 7,2 6,8<br />
5,4 6,7<br />
11,0 11,7<br />
7,4 8,3<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Cadresingénieurs<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
21,8<br />
14,7<br />
13,9<br />
10,7<br />
10,1<br />
9,5<br />
Charpente, menuiserie(10,6)<br />
Sièges (8,4)<br />
Sciage, rabotage bois (17,5)<br />
Emballages en bois (8,5)<br />
Panneaux de bois (14,8)<br />
Meubles meublants (3,7)<br />
15,4<br />
13,1<br />
6,0<br />
9,4<br />
5,1<br />
19,3<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de charpentes et de menuiseries" représentent 21,8%<br />
de l’ensemble du secteur "bois et meubles" en Aquitaine et 15,4% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 69 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bois et meubles<br />
125<br />
120<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Meubles Aquitaine<br />
Bois Aquitaine<br />
Bois France<br />
Meubles France<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Bois<br />
Meubles<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 39,15 28,72<br />
France . . . . . . . . . . . . 36,20 34,15<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 5,82 2,50<br />
France . . . . . . . . . . . . 4,74 3,03<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 15,29 7,08<br />
France . . . . . . . . . . . . 20,37 15,35<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Ets Capdevielle et Fils 40 - Hagetmau Beynel Manustock 33 - Belin-Béliet<br />
Parquets Marty 47 - Cuzorn Ets Gabriel Beyria 40 - Ygos-St-Saturnin<br />
Egger Rol 40 - Rion-des-Landes Fonmarty et Fils 33 - Bazas<br />
Menuiserie Grégoire SA 24 - St-Martial-d’Artenset Sokoa 64 - Hendaye<br />
Smurfit - Rol Pin 40 - Labouheyre Airborne 33 - Mérignac<br />
Ets Jean-Marie Lonné 40 - Hagetmau Cuisine AS 33 - La Réole<br />
Righini SA 47 - Tonneins Optimum 47 - Le Passage<br />
Cesa<br />
47 - Marmande<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Source : Assédic 1999<br />
Les leaders <strong>aquitain</strong>s du bois contrôlent de<br />
nombreuses unités du secteur tandis<br />
qu’une part importante des entreprises du<br />
secteur du meuble est indépendante des<br />
groupes.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
29% dans l’industrie du bois et de seulement<br />
12% dans celle du meuble.<br />
Le taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
atteint 10% dans le cas du bois, mais<br />
est quasiment nul (0,4%) dans celui du<br />
meuble. Les groupes dont la tête est une<br />
entreprise <strong>aquitain</strong>e représentent 15% des<br />
salariés <strong>aquitain</strong>s du secteur bois, dont<br />
1,4% travaillant dans l’entreprise tête de<br />
groupe, contre 8% et 4% respectivement<br />
pour le secteur meubles.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 70 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Textile, habillement et cuir-chaussure<br />
Depuis les années 80, la filière connaît dans son ensemble une<br />
crise structurelle qui l’a entraînée dans de nombreuses fermetures<br />
d’établissements et une forte réduction des effectifs (plus<br />
du tiers pour l’habillement et la moitié dans la chaussure).<br />
Cette industrie de main-d’œuvre a en effet subi de plein fouet<br />
la concurrence des pays à bas coût salarial (Maghreb, Asie du<br />
Sud-Est, Europe de l’Est, Inde et Chine plus récemment) et de<br />
certains pays européens, comme l’Espagne et le Portugal,<br />
conjuguée à d’importantes modifications de la distribution<br />
(grandes surfaces) et des modes de consommation.<br />
L’industrie française a fait preuve de sa capacité de réaction et de<br />
résistance en se positionnant notamment sur des “niches” de marchés<br />
à plus forte valeur ajoutée, en utilisant de nouveaux textiles<br />
dits techniques ou en se spécialisant sur des créneaux haut de<br />
gamme. C’est notamment le cas de certains établissements<br />
d’Aquitaine, traditionnellement de petite taille à capitaux familiaux,<br />
qui malgré de fortes difficultés, ont su accompagner ce<br />
mouvement de restructuration en développant réactivité, produits<br />
de marque et innovation. Ils sont aujourd’hui en pleine évolution<br />
et certains connaissent des taux de croissance à deux chiffres.<br />
n Cuir et chaussure : une filière en pleine évolution<br />
Avec 4 300 salariésrépartis dans environ 160 établissements<br />
employeurs, l’industrie régionale du cuir et de la chaussure<br />
représente 16% de l’emploi national et produit 45 millions de<br />
paires par an pour un chiffre d’affaires de 410 M€ en 2000,<br />
soit 35% de la production nationale. Composée en majorité<br />
de PMI indépendantes établies en zones rurales ou dans de<br />
petites agglomérations, la filière est confrontée, au-delà des<br />
problèmes de rentabilité, à la difficulté de trouver une<br />
main-d’œuvre qualifiée qui lui est cependant nécessaire pour<br />
réaliser des produits différenciés, plus difficiles à concurrencer.<br />
Industrie de la mode, le secteur doit en effet faire preuve<br />
de créativité et d’innovation marketing pour valoriser le savoir-faire<br />
et la qualité, atouts principaux des produits “made<br />
in France”. Son avenir dépend ainsi de sa capacitéàrépondre<br />
aux nouveaux modes de distribution en complète mutation<br />
(évolution du détail indépendant, concentration dans la<br />
grande distribution et les réseaux succursalistes intégrés<br />
comme Eram, André, Bata). Cette nouvelle donne exige en<br />
particulier une capacité d’adaptation rapide de l’organisation<br />
industrielle loin d’être évidente à mettre en œuvre dans un<br />
marché qui raisonne en termes de prix (séries courtes, réassort,<br />
multiplication des modèles, logistique…).<br />
La “spécialisation” ou stratégie de “niches” est à cet égard l’un<br />
des atouts forts dont dispose le tissu <strong>aquitain</strong> pour conquérir<br />
de nouveaux marchés notamment à l’international où il reste<br />
une marge de manœuvre de pénétration.<br />
n Cinq créneaux d’activité sont représentés :<br />
- la chaussure haut de gamme pour bébé et enfant, unsegment<br />
de marché mondial en croissance, se développe autour<br />
des mar-ques fortes et performantes du groupe Mod’8 à Blanquefort<br />
en Gironde et Aster à St-Germain-du-Salembre en<br />
Dordogne, des Ets Plume à Abzac (Gironde), Baby Love à Labrit<br />
(Landes) et La Brède (Gironde) et de Bidegain à Pau (Pyrénées-Atlantiques).<br />
- l’article chaussant (pantoufles et articles tissu) concentré au<br />
nord de la Dordogne et dans la Charente, confrontéàune très<br />
forte concurrence et à la pression des distributeurs, des grandes<br />
surfaces en particulier ; pour demeurer compétitif, créativité,<br />
informatisation (CAO 3D, petites séries et réassorts en<br />
“juste à temps” avec l’EDI et les TIC...) et politique de service<br />
sont des impératifs à développer sur ces produits grande<br />
consommation.<br />
- la chaussure de sécurité et de travail ou assimilée, représentée<br />
en Dordogne par Sécurité 24 à La Roche-Chalais, en<br />
Gironde par Humeau-Baupréau aux Églisottes-et-Chalaures<br />
et dans les Pyrénées-Atlantiques par Etche-Sécurité àMauléon<br />
ou bien Palau à Pontacq, fabricant des chaussons intérieurs<br />
d’après-skis ; sur ces segments particuliers, les<br />
industriels doivent associer le renouvellement des produits<br />
très techniques et les contraintes liées au travail du cuir ou à la<br />
transformation des plastiques (PVC et polyéthylène).<br />
- la chaussure de ville avec ses spécialités est également présente<br />
: chaussures de détente privilégiées par les “seniors”<br />
pour les Ets Hirigoyen à Benesse-Maremne dans les Landes et<br />
Luxat à Hasparren dans les Pyrénées-Atlantiques, chaussures<br />
de navigateurs type mocassins de Botalo à Libourne en Gironde,<br />
modèles très haut de gamme spécialisés (par exemple<br />
en peau d’élan) de Tonon Laburthe (Arcus) à Pontacq et<br />
chaussures paramédicales avec Spac à Puyoô dans les Pyrénées-Atlantiques<br />
; la maîtrise de la qualité et de la distribution<br />
(détaillants, franchisés, agents à l’étranger) est essentielle<br />
pour ces sociétés évoluant sur des marchés de“niches” aux<br />
perspectives de croissance forcément limitées.<br />
- l’espadrille, activité traditionnelle du Pays basque et du sud<br />
des Landes, très concurrencée par la production des pays à bas<br />
coût de main-d’œuvre, principalement le Bangladesh. Seuls<br />
les segments de marché haut de gamme et fantaisie permettent<br />
à quelques établissements de se développer alors que la plupart<br />
ont largement délocalisé leurs fabrications, ne gardant que<br />
les modèles les plus complexes et les préséries en France.<br />
Enfin, une activité de sous-traitance de proximité, centrée sur<br />
la coupe et le piquage, demeure en Dordogne, pour l’article<br />
chaussant où une quinzaine d’établissements sont rassemblés<br />
depuis 1997 au sein de l’association “Cuir et Chaussant”, et<br />
dans le Lot-et-Garonne, pour le cuir. Très handicapées par<br />
leur petite taille, le déficit de fonds propres et subissant les<br />
aléas des commandes, ces entreprises constituent néanmoins<br />
un potentiel de diversification vers des activités complémentaires<br />
comme la confection ou la maroquinerie.<br />
n Les actions en cours<br />
La filière de la chaussure <strong>aquitain</strong>e a su préserver sa place de<br />
2 e pôle français de production après le Choletais, grâce à ses<br />
atouts majeurs en termes de savoir-faire et de créativité mais<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 71 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Textile, habillement et cuir-chaussure<br />
aussi en jouant la carte du collectif au travers du programme<br />
“Empreintes Aquitaines” engagé depuis 1995 (cf. encadré). La<br />
plupart des industriels, traditionnellement dans une culture<br />
de producteur, semblent désormais avoir pris conscience de<br />
la place de l’immatériel et de l’innovation pour gérer la mutation<br />
du secteur, en tant que dernier rempart face à la délocalisation<br />
généralisée de la fabrication. C’est pourquoi, l’Union<br />
des Industries de la Chaussure du Sud-Ouest (UICSO), en liaison<br />
avec le secteur de l’habillement, a tenu à organiser dans<br />
cette région à l’automne 2001 des rencontres nationales de<br />
réflexion et d’échanges sur les stratégies de marque.<br />
n Textile, habillement : une offre de produits spécialisés<br />
Dans le textile, les établissements régionaux sont peu nombreux<br />
(106 pour 1 250 salariés) et se sont généralement positionnés<br />
sur des produits techniques qui concernent des<br />
marchés porteurs. Ainsi Tissages du Saison, à Mauléon-Licharre<br />
dans les Pyrénées-Atlantiques, spécialisé dans la fabrication<br />
de tissus pour l’article chaussant, a diversifié ces<br />
dernières années son activité dans la fabrication de mailles<br />
polaires destinées au “sportwear” de marque. En Gironde,<br />
dans l’agglomération de Bordeaux, la société Etect à Gradignan<br />
développe également une offre de textiles composites<br />
antiperforation ou ignifugés et les Filatures et Corderies de<br />
Sainte Germaine à Bruges se sont spécialisées dans la fabrication<br />
de fils et cordages en fibres synthétiques.<br />
Par ailleurs, l’activité traditionnelle de tissage de linge de<br />
table basque se maintient dans les Pyrénées-Atlantiques avec<br />
notamment TB/Créations Jean Vier à St-Jean-de-Luz, les Tissages<br />
Lartigue à Oloron-Ste-Marie et Moutet à Orthez, en capitalisant<br />
sur un marketing volontariste (produits griffés), un<br />
mode de distribution ciblé et un effort de création permanent.<br />
Dans la confection-habillement (2 800 emplois répartis dans<br />
175 établissements localisés en majorité dans les Pyrénées-Atlantiques),<br />
l’activité de coiffe s’est développée autour<br />
du traditionnel béret basque vers la fabrication de bonnets en<br />
feutre et de type cloche avec les sociétés Beatex à Oloron-ste-Marie<br />
et Blancq Olibet à Nay, et celle de casquettes<br />
avec NMTM (Nouvelles manufactures textiles méridionales)<br />
à Jurançon. Mais malgré leurs efforts de diversification et de<br />
créativité de ces dernières années depuis le béret militaire<br />
vers les articles coiffants sport détente ou les accessoires de<br />
ski, ces établissements rencontrent de grandes difficultés. En réponse,<br />
de même que les fabricants de vêtements d’intérieur en<br />
tissu traditionnel laine/coton comme la Manufacture de Tissus<br />
des Pyrénées à Jurançon, ils misent sur l’investissement immatériel<br />
(création, image de marque, maîtrise de certains procédés<br />
technologiques…), une meilleure cohésion au sein de la filière<br />
(des achats à la distribution) et la capacité de leurs personnels à<br />
adapter leurs compétences (formation, polyvalence), tout en<br />
considérant que leur avenir passe bien aujourd’hui par un accroissement<br />
de l’implantation internationale, en gardant une<br />
présence préférentielle dans la zone Euro.<br />
Le groupe de confection maille enfant Petit Boy également situé<br />
dans les Pyrénées-Atlantiques, à Nay et Orthez, confirme la réussite<br />
d’une telle stratégie, et d’autres établissements plus petits comme<br />
Lagor (confection de jeans) à Puyoô ou TTC (confection maille<br />
sweats, tee-shirts Serge Blanco) à Lons, sans oublier le pôle de la<br />
glisse structuré autour des marques internationales de surfwear/outdoor<br />
que sont Quicksilver (Na Pali) à St-Jean-de-Luz, Rip Curl<br />
(Frog’s) Billabong et Town & Country (California) à Soorts-Hossegor<br />
(Landes) et Oxbow à Mérignac (Gironde). Ces établissements,<br />
souvent à capitaux étrangers, ont adopté un modèle industriel très<br />
particulier basé sur la sous-traitance des activités de production<br />
(“outsourcing”). En revanche, ils assurent en propre en Aquitaine la<br />
création et le marketing adaptés aux besoins des pays européens et<br />
ont installé des plates-formes de logistique (achats-stocks-conditionnement)<br />
associées à des prestations de personnalisation et de finition<br />
(sérigraphie, broderie). Le dynamisme de ce pôle de la glisse<br />
est non seulement un moteur puissant de développement économique<br />
local, mais aussi de consolidation de l’industrie de la mode<br />
présente en Aquitaine, dans ses diverses activités, chaussures, accessoires,<br />
coiffe et confection.<br />
Empreintes Aquitaines<br />
La filière chaussure-cuir : un rôle fédérateur<br />
Dès 1994, à la suite d’une étude sur l’avenir du secteur en Aquitaine, les<br />
industriels de la FFC (Fédération française de la chaussure, ex FNICF) et<br />
les syndicats professionnels locaux ont créé sur l’initiative de la Drire<br />
l’action collective “Empreintes Aquitaines”.<br />
Reconduit depuis sept ans, financé par la Drire et le Conseil régional, et<br />
porté par l’UICSO qui rassemble l’ensemble des fabricants, sous-traitants<br />
et fournisseurs du Sud-Ouest, le programme prépare et accompagne<br />
les PME dans leurs évolutions.<br />
Après des efforts importants déployés pour les mobiliser sur des thèmes<br />
clefs comme l’international, l’optimisation des achats et des flux, la<br />
qualité et la mise en conformité des machines ou le recours au stylisme,<br />
la priorité d’action porte aujourd’hui sur le renforcement de la réactivité<br />
au travers de l’utilisation des EDI et des TIC comme outils de marketing,<br />
d’innovation et de veille au sens large.<br />
SPL Adour<br />
Textile - Habillement - Chaussure<br />
Un regroupement de 12 entreprises d’activités complémentaires (2 en<br />
textiles semi-finis et filature, 8 en confection broderie et 2 en chaussures)<br />
s’est constitué dans les Pays de l’Adour.<br />
Depuis 1999, il mène des actions qui doivent permettre aux industriels<br />
d’établir des échanges et des partenariats techniques et/ou commerciaux<br />
et de se regrouper par petite grappe pour se doter de moyens renforcés<br />
et s’ouvrir de nouveaux marchés.<br />
Au-delà de rencontres individuelles et collectives, la constitution et<br />
l’animation de trois groupes de travail (Commerce, TIC et Innovation) et<br />
la diffusion des résultats et des méthodes issus de ces travaux ont permis<br />
d’engager différentes actions :<br />
- en 2000, lancement d’une action marketing et commercial impliquant<br />
6 entreprises (3 sur la création de nouveaux produits à partir du tissu des<br />
Pyrénées, 3 sur la mutualisation des forces commerciales et fichiers<br />
clients) ;<br />
-en 2001, lancement d’une action TIC et commerce électronique pour<br />
les 12 PME du SPL sur 18 mois.<br />
Le comité de pilotage comprend Adour Compétitivité, les entreprises,<br />
les institutionnels, et prestataires externes tel le Cetih (Centre d’études<br />
techniques des industries de l’habillement).<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 72 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Textile, habillement et cuir-chaussure<br />
Unité : salarié<br />
Textile Habillement Cuir-chaussure Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 252 2 804 4 272 8 328<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 2,8 9,4 3,1<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,9 2,0 3,0 5,9<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Textile Habillement Cuir-chaussure Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 175 161 442<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 2,4 9,6 3,2<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%). . . . . . 1,1 1,8 1,6 4,5<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Textile Habillement Cuir-chaussure<br />
90<br />
Aquitaine<br />
France<br />
90<br />
Indicateurs de concentration<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
75<br />
75<br />
75<br />
60<br />
60<br />
60<br />
45<br />
45<br />
45<br />
30<br />
30<br />
30<br />
15<br />
15<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
75<br />
90<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Source : Assédic 1999<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
66,6 69,6<br />
68,169,4<br />
79,9 76,8<br />
9,0 6,5<br />
10,2<br />
14,2<br />
14,2<br />
9,7<br />
6,0 6,3<br />
14,2 13,4 11,8 10,9<br />
4,5 5,3<br />
9,3 10,4<br />
6,3 7,6<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1998<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
45,1<br />
Chaussures (14,2)<br />
9,9<br />
13,6<br />
Aut vêtem, accessoires (8,3)<br />
5,1<br />
5,9<br />
Vêtem. dessus femme (1,2)<br />
15,1<br />
5,9<br />
5,0<br />
3,2<br />
Vêtem. dessus homme (3,3)<br />
Art. voyage, maroquin. (2,6)<br />
Vêtements de dessous (1,3)<br />
5,6<br />
5,9<br />
7,5<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de chaussures" représentent 45,1%<br />
de l’ensemble du secteur "textile,habillement et cuir-chaussure" en Aquitaine et 9,9% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 73 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Textile, habillement et cuir-chaussure<br />
90<br />
85<br />
80<br />
75<br />
70<br />
65<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
110<br />
105<br />
Textile France<br />
Habillement Aquitaine<br />
100<br />
Cuir-chaussure France<br />
Textile Aquitaine<br />
Habillement France<br />
95<br />
Cuir-chaussure Aquitaine<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Textile Habillement Cuir-chaussure<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine . . . . . 34,23 31,32 25,29<br />
France . . . . . . . 34,88 29,40 31,01<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . 4,86 1,29 1,96<br />
France . . . . . . . 4,19 1,69 2,02<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . 24,73 24,80 10,12<br />
France . . . . . . . 36,18 24,76 25,37<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Na Pali SA 64 - St-Jean-de-Luz Hirica 40 - St-Vincent-de-Tyrosse<br />
Mod'8 33 - Blanquefort Fashion Line 47 - Agen<br />
Bidegain SA 64 - Pau Ets Constant Bossi 24 - La Roche-Chalais<br />
Arena International 33 - Libourne Société Repetto 24 - St-Médard-d’Excideuil<br />
Tonon Laburthe 64 - Pontacq Oxbow SA 33 - Mérignac<br />
Manufacture européenne literie Pyrenex 40 - St-Sever Nouvelle manufacture textile méridionale 64 - Jurançon<br />
Teton SA 24 - St-Cyprien Cie Industrielle d'Aubeterre 24 - St-Antoine-Cumond<br />
Aster Chaussures<br />
24 - St-Germain-du-Salembre<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Source : Assédic 1999<br />
Textile, habillement et cuir-chaussure font<br />
partie des secteurs les moins dépendants<br />
des groupes. La part des salariés des entreprises<br />
dépendantes d’un groupe <strong>aquitain</strong><br />
est relativement importante par rapport à<br />
l’ensemble de l’industrie.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est<br />
peu élevé : 19% dans l’industrie textile,<br />
26% dans celle de l’habillement et seulement<br />
16% dans celle de la chaussure.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont faibles avec environ 6%, 10% et<br />
4% respectivement.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent moins de 9% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s du secteur textile, 8% pour<br />
l’habillement et 12% pour la chaussure.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 74 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Industries extractives et matériaux de construction<br />
n Une activité largement liée aubâtiment et aux<br />
itravaux publics<br />
Les productions de sables et de granulats constituent les composantes<br />
les plus importantes du secteur des industries extractives,<br />
dont le bâtiment et les travaux publics sont le débouché<br />
majeur. La production de sables, graviers et granulats représente<br />
en effet 390 millions de tonnes par an en France 1 , soit<br />
75% de l’ensemble des produits de la filière.<br />
Les caractéristiques principales du secteur sont sa forte atomisation<br />
de l’activité -même si les restructurations se poursuivent<br />
autour de groupes de taille mondiale (l’absorption de Redland<br />
par Lafarge) – et la dépendance de sa localisation géographique<br />
des sources de matières premières mais aussi des grandes<br />
concentrations de population. Pondéreux et de faible<br />
valeur unitaire, les produits de carrière sont, sauf exception, relativement<br />
peu échangés au niveau international. Les exportations<br />
représentent environ 3% du volume de production.<br />
La balance commerciale est toujours déficitaire en valeur depuis<br />
1997. Les points forts excédentaires sont les sables et granulats,<br />
le gypse, la craie, les argiles, le talc ; les pierres de<br />
construction, kaolin et dolomies sont déficitaires.<br />
La transformation des produits de carrière est très diversifiée<br />
selon les matériaux ; activité traditionnelle dans le travail de la<br />
pierre qui mobilise un nombre important de petites entreprises,<br />
activité industrielle à forte technologie dans l’industrie cimentière<br />
qui ne compte plus que 5 entreprises en France.<br />
La balance commerciale connaît toujours une situation déficitaire,<br />
en particulier sur les articles céramiques et sur les carreaux<br />
céramiques, les excédents se portant sur les réfractaires,<br />
ciments, chaux et tuiles.<br />
Les entreprises du secteur sont soumises aux contraintes environnementales<br />
concernant l’accès, l’exploitation, la protection<br />
des sites et leur remise en état.<br />
n En Aquitaine, grands groupes internationaux et<br />
iPME innovantes et réactives coexistent<br />
L’implantation en Aquitaine des industries extractives et des<br />
matériaux de calcaire est directement liée aux ressources géologiques<br />
existantes (les gisements de type alluvionnaire sont<br />
nettement plus étendues en Aquitaine que les gisements de<br />
roches massives : calcaires, éruptives ou métamorphiques).<br />
Elle est principalement assurée par des établissements de<br />
taille petite ou moyenne dépendant de groupes internationaux,<br />
présents dans la région, à proximité des ressources locales<br />
(gisements), soit par implantation directe, soit au travers<br />
1<br />
Source : Union nationale des industries de carrières et matériaux de<br />
construction<br />
de reprises d’établissements régionaux, ou pour garantir des<br />
marchés de débouchés locaux ou régionaux.<br />
C’est le cas de Lafarge dans les produits à base de plâtre en Gironde,<br />
Landes ou Lot-et-Garonne ; Hebel-Siporex, groupe allemand<br />
implanté en Gironde pour développer une nouvelle<br />
technique de béton prêt à l’emploi ou de BDI également dans<br />
les produits en béton en Gironde ; GPS-Imetal pour les produits<br />
tuiliers en Gironde et Landes ; Hermès pour les céramiques en<br />
Dordogne ; Cookson/Premier Refractories dans les produits réfractaires<br />
en Lot-et-Garonne ; César/Damrec sur une unité de<br />
pierres colorantes en Dordogne ; Baltazar et Cotte pour l’exploitation<br />
des chaux en Périgord et Lot-et-Garonne ; Sibelco-Sifraco<br />
pour les sables industriels en Gironde et<br />
Lot-et-Garonne ; Screg ou GSM pour les matériaux routiers essentiellement<br />
en Gironde ; Otep/Préfabos pour les poutrelles<br />
en béton en Pyrénées-Atlantiques et ABM/CGE sur les produits<br />
en béton pour le génie civil dans différentes unités locales.<br />
Par ailleurs, des groupes locaux à capitaux familiaux se sont développés<br />
dans différentes activités du secteur, en optant pour<br />
des stratégies de réactivité ou de niche. C’est le choix qu’ont fait<br />
les Ateliers et Matériaux de la Nive à Bordeaux (Gironde), Tarnos<br />
(Landes) et Lons (Pyrénées-Atlantiques), qui se sont spécialisés<br />
dans la production d’éléments moulés (planchers chemin de<br />
câbles, conduits de fumée..) en béton. Leur activité est désormais<br />
ciblée sur des produits plus techniques tels que les fosses<br />
septiques et les séparateurs de graisses et d’hydrocarbures. L’entreprise<br />
dispose d’une cellule de recherche et développement<br />
très active et a déposé plusieurs brevets, marques et modèles.<br />
Dans un autre domaine, Pierra (dalles et carreaux en pierre reconstituée)<br />
à Villeréal en Lot-et-Garonne, diversifie ses productions<br />
vers une gamme d’articles type “ancien” en parements de<br />
sol. Dans les Pyrénées-Atlantiques, Suzanne à Lons et sa filiale<br />
TCAO à Orriule ont opté pour l’innovation technologique pour<br />
la fabrication et la découpe de marbres et granits pour plaques<br />
funéraires, vases, croix et urnes. Leur diversification dans des<br />
produits en céramique les ont conduites à mettre au point un<br />
nouveau procédé de moulage sous pression pour la fabrication<br />
des vases qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet.<br />
D’autres PME optent pour la valorisation multiproduit de plusieurs<br />
gisements, comme Daniel à Abos, Lescar et Asson dans<br />
les Pyrénées-Atlantiques, qui regroupe des unités d’extraction<br />
alluvionnaire et calcaire, des productions d’agrégats, de tuyaux<br />
et parpaings en béton, valorisant ainsi les productions primaires.<br />
Quelques entreprises ont cherché à diversifier leur offre,<br />
comme Durruty également dans les Pyrénées-Atlantiques à<br />
Cambo-les-Bains, Isturits, Souraïde, Ainhoa et Bustince-Iriberry<br />
qui exploite des gravières et carrières (ophite et calcaire),<br />
prend en charge les scories résiduelles des Aciéries de<br />
l’Atlantique, produit du béton prêt à l’emploi et réalise des<br />
prestations dans le domaine des travaux publics et du terrassement.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 75 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Industries extractives et matériaux de construction<br />
Unité : salarié<br />
Industries extractives Matériaux de construction Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 862 3 174 5 036<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 3,5 4,2<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,3 2,2 3,5<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Industries extractives Matériaux de construction Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 360 540<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 5,3 5,6<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . . 1,8 3,7 5,5<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Industries extractives<br />
Indicateurs de concentration<br />
Matériaux de construction<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
73,6 72,2<br />
67,8 65,3<br />
6,4 7,4 9,2 10,4 10,8 10,1<br />
8,4 8,3<br />
14,8 17,6<br />
9,0 8,8<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
22,7<br />
22,6<br />
Sables et granulats (6,4)<br />
Élem béton pour constr (5,3)<br />
14,9<br />
17,8<br />
11,0<br />
7,8<br />
7,4<br />
4,1<br />
Travail de la pierre (4,3)<br />
Béton prêt à l'emploi (5,3)<br />
Extr pierres pour constr (6,0)<br />
Art céramiq domestiq (2,3)<br />
10,7<br />
6,2<br />
5,2<br />
7,4<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "production de sables et de granulats" représentent 22,7%<br />
de l’ensemble du secteur "industries extractives et matériaux de construction" en Aquitaine et 14,9% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 76 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Industries extractives et matériaux de construction<br />
125<br />
120<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
Matériaux de construction Aquitaine<br />
Industries extractives Aquitaine<br />
Matériaux de construction France<br />
Industries extractives France<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Industries extractives Matériaux de construction<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . 51,16 41,14<br />
France. . . . . . . . . . . . . . 53,45 55,63<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . 11,92 5,19<br />
France. . . . . . . . . . . . . . 12,34 7,51<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . . 8,97 15,65<br />
France. . . . . . . . . . . . . . 16,24 22,99<br />
90<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
85<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Principaux établissements (plus de 20 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Bedaricienne Doras Industries 33 - Croignon Céramique de la Gironde 33 - Bazas<br />
Aquitaine Béton Manufacturé 33 - Langon Stradal 24 - Bergerac<br />
Constructions Thermiques Européennes 47 - Monsempron-Libos Denain-Anzin Minéraux SA 24 - St-Jean-de-Côle<br />
Lafarge Plâtres 33 - St-Loubès Hermès Porcelaine Périgord 24 - Nontron<br />
Salines Cerebos et de Bayonne 64 - Mouguerre Carrières et Travaux de Navarre 64 - Bustince-Iriberry<br />
Carrières de Thiviers 24 - Thiviers Kits Assainissement France 47 - Bon-Encontre<br />
GPS 33 - Gironde-sur-Dropt Garrigou SA 24 - Groléjac<br />
Bonna Sabla SNC<br />
33 - St-Loubès<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Source : Assédic 1999<br />
La position des entreprises <strong>aquitain</strong>es de<br />
ce secteur vis-à-vis des groupes est très<br />
voisine de celle de l’ensemble de l’industrie,<br />
avec ici toutefois une moindre<br />
propension des entreprises régionales à<br />
contrôler les groupes.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
44% pour les industries extractives et de<br />
45% pour le secteur des matériaux de<br />
construction.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement de 22% et 10%. Les<br />
groupes dont la tête est une entreprise <strong>aquitain</strong>e<br />
représentent près de6% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s des industries extractives, dont 2%<br />
travaillant dans une entreprise tête de groupe.<br />
Ils représentent 5% de ceux du secteur des<br />
matériaux de construction, aucun ne travaillant<br />
dans une entreprise tête de groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 77 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />
La France occupe une place de premier plan parmi les nations<br />
transformatrices de plastique : elle se place au second rang<br />
européen grâce aux marchés privilégiés que sont l’automobile,<br />
l’agroalimentaire, l’hygiène-cosmétique, les produits<br />
d’entretien et industriels, et le bâtiment. Sa capacité d’innovation<br />
sans cesse renouvelée lui permet d’imposer les matériaux<br />
plastiques sur de nombreux marchés, soit en substitution à un<br />
matériau existant, soit pour de nouveaux besoins. Ceci, alliéà<br />
une augmentation significative de la productivité, assure au<br />
secteur un rythme de croissance continu, supérieur à celui de<br />
l’ensemble de l’industrie, qui s’est traduit en Aquitaine par<br />
une augmentation de 20% de l’emploi salarié dans le secteur<br />
entre 1994 et 2000.<br />
Cependant, les plasturgistes restent conscients des fragilités<br />
de leur industrie, et notamment de sa dépendance des cours<br />
mondiaux des matières premières, dont l’achat représente 30<br />
à 70% de leur chiffre d’affaires : en cas de hausse, comme ce<br />
fut le cas en 1999-2000 en particulier pour le polystyrène, le<br />
PVC et le polyéthylène, leurs marges s’érodent, la forte pression<br />
qu’ils subissent de la part des grands donneurs d’ordres<br />
de l’automobile et de l’agroalimentaire limitant la possibilité<br />
de répercuter la hausse des matières premières sur le prix de<br />
vente.<br />
Une étude commandée en 1998 par la Drire a mis en lumière<br />
l’état du tissu <strong>aquitain</strong> de ce secteur : à côté de quelques unités<br />
de fabrication appartenant généralement à de grands groupes,<br />
toutes les technologies de mise en œuvre sont présentes<br />
dans les PMI <strong>aquitain</strong>es, mais celles-ci sont en général trop<br />
petites, isolées, et travaillent sur des fragments de marché<br />
pour un peu tous les secteurs. Les donneurs d’ordres, en particulier,<br />
aimeraient pouvoir dégager une où plusieurs PMI capables<br />
d’être “chef de projet” et de participer à un bon niveau<br />
à l’ingénierie de conception, des fonctionnalités, des matériaux…<br />
Il ne s’agit plus désormais de fournir une pièce, mais<br />
une fonction.<br />
Le secteur de la plasturgie est traditionnellement découpé en<br />
5 sous-secteurs qui présentent de fortes disparités.<br />
n Plaques, feuilles, tubes et profilés<br />
La recherche et le développement sont présents dans ce secteur<br />
car ces semi-produits (on désigne ainsi l’ensemble de<br />
cette production, parce qu’une partie importante fera l’objet<br />
d’une nouvelle transformation) doivent répondre à des normes<br />
techniques de plus en plus strictes pour satisfaire les besoins<br />
d’une clientèle très innovante et les directives<br />
européennes en matière de recyclage. Les films multicouches<br />
destinés au contact alimentaire en constituent une des innovations<br />
majeures.<br />
Parmi la dizaine d’établissements de ce sous-secteur en Aquitaine<br />
se dégagent essentiellement l’unité de fabrication landaise<br />
à Dax de la Soplaril (films multicouches) du secteur<br />
chimie Atofina de Total et Semo à Ogeu (Pyrénées-Atlantiques)<br />
devenue le troisième producteur français de films thermorétractables<br />
en polyéthylène utilisés pour la palettisation,<br />
la protection, le boîtage,... dans les secteurs agroalimentaire<br />
et BTP.<br />
n Emballages<br />
La bonne performance de l’activité est due au dynamisme de<br />
l’industrie agroalimentaire qui demeure son premier marché,<br />
d’autant plus que la progression des techniques a permis au<br />
produit plastique de s’imposer face aux autres matériaux dans<br />
de nombreuses applications. La tendance dans ce secteur très<br />
performant est au regroupement face à la concentration des<br />
clients afin d’acquérir le potentiel technique et financier nécessaire.<br />
En effet, l’innovation y est particulièrement vive (notamment<br />
pour les articles de bouchage, emballages pour<br />
cosmétiques ou dans les produits alimentaires…) et les marchés<br />
de dimension mondiale. Parallèlement, les avancées en<br />
matière de récupération et de recyclage ont été considérables<br />
depuis une dizaine d’années.<br />
Quatre ou cinq établissements se dégagent parmi la vingtaine<br />
qui constituent ce sous-secteur en Aquitaine, en particulier<br />
les unités de fabrication, dans les Landes, de Autobar Packaging<br />
France (alimentaire) à Soustons, et dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
de Plastitube (tous tubes souples) à<br />
Bayonne, de Braun Medical (poches médicales de recueil) à<br />
Ciboure.<br />
n Éléments pour le bâtiment<br />
Cette industrie ne cesse de se développer. La progression du<br />
matériau plastique, en particulier de la menuiserie PVC, provoque<br />
une expansion dans le marché du bâtiment ainsi que<br />
de nombreuses créations d’établissements depuis 15 ans, rendant<br />
ce secteur créateur d’emplois. Sa croissance devrait se<br />
poursuivre sur des créneaux tels que les éléments architecturaux<br />
: en effet, l’architecture actuelle prend de plus en plus en<br />
compte les avantages des plastiques et composites (légèreté,<br />
acoustique, esthétique, entretien, mise en œuvre…).<br />
L’essentiel de la vingtaine d’établissements de ce sous-secteur<br />
en Aquitaine est positionné sur la menuiserie PVC et les parties<br />
traditionnelles du bâtiment : on peut citer en particulier<br />
Sotrap Gregorex (menuiseries) à Montpon-Ménestérol en<br />
Dordogne.<br />
n Produits de consommation divers<br />
C’est un secteur hétérogène qui regroupe des marchés tels<br />
que les articles scolaires et de bureaux ainsi que de la vaisselle<br />
et des articles de ménage. La concurrence est vive de la part<br />
des producteurs européens et originaires des pays à faible<br />
coût de main-d’œuvre, ce qui n’empêche cependant pas<br />
quelques établissements de voir le tonnage de leurs produits<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 78 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />
progresser (dans les articles scolaires et de loisir, notamment).<br />
Certaines niches de produits (accessoires pour cosmétiques,<br />
articles de puériculture) dégagent une valeur ajoutée importante,<br />
ce qui favorise la progression de l’activité. C’est l’adéquation<br />
avec les nouveaux modes de vie, culinaires en<br />
particulier, qui guide les établissements dans leurs programmes<br />
d’innovation.<br />
Parmi la vingtaine d’établissements relevant de ce domaine<br />
en Aquitaine, on peut mettre en exergue, en Dordogne, la<br />
Selp Vieira (cartes de crédit, télécartes,…) à Mareuil et DSD<br />
(maroquinerie,…) à Lamonzie-St-Martin.<br />
n Pièces techniques<br />
Taux d’investissement, recrutement des effectifs et niveau de<br />
l’activité sont élevés dans ce secteur. C’est la construction automobile<br />
qui le pilote, suivie par l’électroménager et les industries<br />
électriques et électroniques. Les grands et moyens<br />
établissements y sont en relation directe avec les donneurs<br />
d’ordres nationaux et étrangers : ce partenariat implique des<br />
exportations conséquentes voire des opérations de délocalisation<br />
pour des raisons de livraison en “juste à temps”. Dans<br />
un contexte de forte concurrence internationale, les leaders<br />
eux-mêmes doivent se restructurer, étant de plus en plus confrontés<br />
à une demande importante de pièces complexes et de<br />
modules prêts àêtre montés. Les marges des établissements<br />
souffrent d’être prises entre la pression exercée sur les prix par<br />
les constructeurs et l’augmentation du prix des matières premières,<br />
mais la bonne santé du secteur automobile et de ses<br />
autres débouchés garantit, pour l’instant, le dynamisme du<br />
secteur, à l’exemple de Socat, à Terrasson-Lavilledieu en Dordogne,<br />
spécialisée dans la fabrication de pièces en caoutchoucs<br />
spéciaux et élastomères.<br />
Le marché de l’automobile n’est que faiblement présent en<br />
Aquitaine : la cinquantaine d’établissements de ce secteur, de<br />
taille pour la plupart nettement inférieure à 50 personnes, travaillent<br />
pour un peu tous les secteurs clients. Parmi ceux-ci on<br />
peut citer l’aéronautique, le naval et nautique, les chaussures,<br />
le textile, le bâtiment, les machines spéciales… L’activité<br />
composites y est souvent présente. On peut citer, en raison de<br />
la spécificité de son créneau et en raison de son développement,<br />
<strong>Epsilon</strong> Composites (composites carbone) à Gaillan-en-Médoc<br />
en Gironde.<br />
par celle-ci puis par le Gipso et le Conseil régional et<br />
formalisée par la signature d’un Contrat de Progrès Plasturgie<br />
Aquitaine en février 2001 ; une réflexion sur la création d’un<br />
centre de compétences <strong>aquitain</strong> de la profession est en cours.<br />
Parallèlement au travail ci-dessus, une réflexion d’industriels<br />
des Pays de l’Adour sur la transversalité de l’emballage a permis<br />
de démarrer une action réunissant des PMI de l’emballage.<br />
Un Contrat de progrès pour la plasturgie <strong>aquitain</strong>e<br />
Passé dans le cadre du Contrat de Plan 2000/2006, ce contrat cadre est<br />
à la fois un aboutissement d’une démarche d’animation et de sensibilisation<br />
menée depuis quelques années par les pouvoirs publics auprès<br />
des industriels transformateurs de plastiques de la région Aquitaine, et<br />
un point de départ pour une évolution et une dynamisation collective<br />
de la profession dans la région.<br />
Dans ce contrat les signataires (l’État, la Région, MTA et le Gipso) ont<br />
décidé de s’accorder sur les objectifs et les priorités de la filière plasturgie<br />
sur la durée du Contrat de Plan.<br />
<strong>Epsilon</strong> Composites<br />
Créée en 1987 sur le créneau de pièces techniques (tubes et profilés) fabriquées<br />
par pultrusion de fibres de carbone, <strong>Epsilon</strong> Composites a réalisé<br />
4,7 M€ de CA en 2000, dont 70% à l’export, avec 45 salariés.<br />
Elle fournit des profilés standards ou spécifiques pour des secteurs aussi<br />
variés que le textile, le BTP, l’aéronautique, les sports et loisirs,… pour<br />
des industriels d’Europe mais aussi des USA, de Taiwan, du Japon,…<br />
Son PDG, qui est aussi son créateur, prévoit une multiplication par 5 de<br />
son CA et par 3 de son effectif dans les 5 ans.<br />
n Les actions en cours<br />
Depuis 1994, la Drire, convaincue de l’intérêt de ce secteur et<br />
de son intérêt pour l’Aquitaine, a initié une action visant à<br />
mettre en contact ses acteurs et à faire émerger une dynamique<br />
collective : d’abord orientée vers les moulistes, elle<br />
s’est poursuivie ensuite vers les transformateurs.<br />
Cette action, marquée notamment par la création de l’Association<br />
des Moulistes et Transformateurs (MTA), a été relayée<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 79 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />
Unité : salarié<br />
Caoutchouc Transformation des matières plastiques Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 629 4 222 4 851<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,9 2,8 2,2<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,4 3,0 3,4<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Caoutchouc Transformation des matières plastiques Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 156 177<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,2 3,5 3,4<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 0,2 1,6 1,8<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Caoutchouc<br />
Transformation<br />
des matières plastiques<br />
Indicateurs de concentration<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
74,4<br />
66,0<br />
72,7<br />
67,4<br />
20,4<br />
7,2 7,1 10,2 8,2 6,5<br />
6,3 8,2<br />
14,1 16,6<br />
6,9 7,8<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
25,3<br />
20,7<br />
18,0<br />
16,5<br />
12,6<br />
6,6<br />
Emballages mat plastiq (3,4)<br />
Pièce techniq m plastiq (2,8)<br />
Plaq feuil tub mat plast (2,4)<br />
Él. mat plastiq p constr(2,2)<br />
Autres art. caoutchouc (1,7)<br />
Art divers mat plastiq (0,9)<br />
16,2<br />
25,4<br />
9,2<br />
8,5<br />
14,3<br />
8,7<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication d'emballages en matières plastiques" représentent 25,3%<br />
de l’ensemble du secteur "caoutchouc et transformation des matières plastiques" en Aquitaine et 16,2% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 80 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Caoutchouc et transformation des matières plastiques<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
130<br />
Matières plastiques Aquitaine<br />
125<br />
Caoutchouc Aquitaine<br />
Matières plastiques France<br />
120<br />
Caoutchouc France<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Caoutchouc<br />
Transformation des<br />
matières plastiques<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 33,44 39,82<br />
France . . . . . . . . . . . . 43,01 43,14<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 2,55 5,71<br />
France . . . . . . . . . . . . 4,26 6,64<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . . . 21,93 19,47<br />
France . . . . . . . . . . . . 46,11 24,39<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 50 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Polyrey 24 - Baneuil Technoflex 64 - Bidart<br />
Socat (soc outillage caoutchouc applic techniq) 24 - Terrasson-Lavilledieu Selp Vieira 24 - Mareuil<br />
Autobar Packaging France 40 - Soustons Ets F. Neveux 47 - Boé<br />
Ets Sklop 64 - Bidos Société des Fermetures de Montpon 24 - Montpon-Ménestérol<br />
Autobar Packaging France 40 - Mont-de-Marsan Emac 64 - Viodos-Abense-de-Bas<br />
Plastitube SA 64 - Bayonne Imepsa 24 - St-Astier<br />
Sotrap (société de transformation plastiques) 24 - St-Martial-d’Artenset Société des Plastiques Brenez 33 - Cestas<br />
Soplaril<br />
40 - Dax<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Source : Assédic 1999<br />
La dépendance vis-à-vis des groupes est<br />
assez sensible dans ce secteur. Elle l’est<br />
encore davantage vis-à-vis des groupes<br />
étrangers.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes des<br />
secteurs caoutchouc et transformation des<br />
matières plastiques sont de 49% chacun.<br />
Le taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
est de 0% pour le caoutchouc et 33%<br />
pour les matières plastiques. Les groupes<br />
dont la tête est une entreprise <strong>aquitain</strong>e représentent<br />
9% des salariés <strong>aquitain</strong>s du<br />
secteur du caoutchouc, tous travaillant<br />
dans une entreprise tête de groupe. Ils représentent<br />
seulement 2% de ceux du secteur<br />
des matières plastiques, aucun ne<br />
travaillant dans une entreprise tête de<br />
groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 81 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Papier-carton et articles en papier-carton<br />
n Un marché mondial<br />
L’industrie papetière et cartonnière française occupe la huitième<br />
position mondiale, avec 5% du marché. Elle est confrontée<br />
à un environnement international où la concurrence<br />
est extrêmement vive. Ses principaux concurrents sont les<br />
États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la Finlande, la Suède et<br />
l’Italie. L’ouverture des marchés s’est traduite au cours des<br />
dernières années par le resserrement de la fourchette des prix<br />
des principaux produits en Europe et l’augmentation des<br />
échanges de matières premières. Selon la Copacel (Confédération<br />
française de l’industrie des papiers, cartons et celluloses),<br />
38 millions de tonnes de pâte à papier font l’objet de<br />
transactions marchandes dans le monde. Les prix seront donc<br />
au centre de l’évolution du secteur pendant les prochaines<br />
années.<br />
Ils suivent un mouvement cyclique : alors que la demande<br />
fluctue en fonction de la croissance économique globale mais<br />
suit en moyenne une tendance à la progression, la production<br />
de la pâte demande de gros investissements qui sont généralement<br />
amortis au bout de 15 ans. C’est ainsi que le secteur a dû<br />
faire face à une dure crise entre 1996 et 1999, et connaît depuis<br />
une période d’embellie provoquée par la reprise de la<br />
croissance en Europe et en Asie. Il a été confrontéàune légère<br />
pénurie d’offre provoquant une envolée des prix - qui a<br />
concerné tant la pâte à papier que le papier recyclé ou le papier<br />
couché - ainsi qu’une nouvelle vague de concentrations.<br />
En Aquitaine, la production est concentrée en Gironde, en<br />
Dordogne et dans les Landes, c’est-à-dire à proximité des<br />
massifs forestiers et des grands axes routiers et maritimes. L’attractivité<br />
de la région pour ce genre d’industries décroît peu à<br />
peu à mesure qu’augmentent l’importance de la proximité<br />
des débouchés et celle des conditions optimales de traitement<br />
de l’eau et des déchets pour la localisation des unités de production.<br />
n L’industrie <strong>aquitain</strong>e sous contrôle étranger<br />
Largement engagé depuis une dizaine d’années, le retrait des<br />
établissements français (St Gobain à Facture (Gironde), Tartas<br />
(Landes) et Condat (Dordogne), Sapso à Orthez (Pyrénées-Atlantiques)<br />
et à Bernos-Beaulac (Gironde), Abzac à<br />
Abzac et Soustre à St-Seurin en Gironde, au profit des grands<br />
groupes étrangers (Jeferson Smurfit, Cascades Tembec, Arjo<br />
Wiggins, Corenso, Saica, Ahlstrom, CVC Partners Lecta,<br />
Grief,…) a concerné très largement le secteur du papier et du<br />
carton en Aquitaine, à l’exception des unités du groupe Gascogne<br />
à Mimizan dans les Landes, qui se distinguent également<br />
par l’intégration verticale de leur production.<br />
n Les projets et les perspectives d’investissement en<br />
iAquitaine<br />
La période actuelle est propice aux projets. Pour ces gros investissements,<br />
l’Aquitaine est en concurrence avec le Pays<br />
basque espagnol. On peut citer à cet égard le projet de papier<br />
journal Transpapel au Pays basque espagnol et l’étude de<br />
l’opportunité d’une unité de papier d’écriture destinée aux<br />
marchés du sud-ouest français et du nord-ouest espagnol.<br />
Les établissements français et <strong>aquitain</strong>s restent relativement à<br />
l’écart de ce mouvement, la plupart étant passés sous contrôle<br />
étranger il y a plusieurs années - la seule acquisition récente<br />
en Aquitaine concerne les Papeteries de Condat en Dordogne,<br />
rachetées à Smurfit par le fonds de pension américain<br />
CVC Partners. A ce jour 61% de la production nationale de<br />
papier et de carton sont réalisés par des filiales de groupes<br />
étrangers ainsi que presque toute la production de papier<br />
journal et de papier magazine.<br />
n Optimiser la production sous contraintes<br />
La décennie 1990 a été marquée par l’importance des investissements<br />
consentis en matière de protection de l’environnement<br />
: les enjeux concernent principalement la pollution de<br />
l’air, les rejets aqueux, les déchets de production et la<br />
consommation en eau, l’optimisation de la consommation<br />
énergétique. La production d’une tonne de papier nécessitait<br />
30 m 3 d’eau à l’heure il y a dix ans contre 9 m 3 aujourd’hui.<br />
Les établissements de la région ont largement investi dans ce<br />
domaine ou prévoient de le faire : odeurs à Facture, cogénération<br />
à Condat, station d’épuration biologique à Bègles ou<br />
épandage en sous-bois d’une partie des effluents à Mimizan.<br />
Dans le secteur des emballages, la société Smurfit fait partie<br />
des leaders du marché et contribue au développement des<br />
sacs blancs ou kraft. Dans le secteur des transformateurs, le<br />
groupe espagnol Saica (ex Sapso)à Orthez (Pyrénées-Atlantiques)<br />
et à Bernos-Beaulac (Gironde) développe son usine aragonaise<br />
de Saragosse et étudie depuis plusieurs années des<br />
implantations en France. En Gironde, à Facture, Smurfit prévoit<br />
de doubler sa capacité de réutilisation de vieux papiers.<br />
En Dordogne, à Condat, un investissement d’un montant supérieur<br />
à 150 M€ est en cours de réalisation pour augmenter<br />
la capacité de production de papiers couchés.<br />
La question du recyclage devient fondamentale pour le secteur.<br />
On ne produit en France que 40 à 50% de papier recyclé<br />
(contre 60% en Allemagne et en Italie). L’Aquitaine pourrait<br />
profiter de cette opportunité et organiser la création d’une filière<br />
complète de recyclage, fondée sur une organisation performante<br />
de la collecte et de la valorisation des déchets. Un<br />
exemple de production d’articles en papier et en carton à partir<br />
de papiers recyclés est donné par Hexaform-Papeteries du<br />
Ciron à St-Michel-de-Castelnau en Gironde.<br />
n La maintenance : la clé de la performance<br />
L’entretien et la maintenance constituent un enjeu de première<br />
importance dans le secteur. En effet, l’ampleur des immobilisations<br />
transforme la moindre indisponibilité de l’outil<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 82 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Papier-carton et articles en papier-carton<br />
de production en catastrophe financière. C’est pourquoi les<br />
industriels de la région se sont regroupés avec leurs prestataires<br />
de maintenance au sein de GIE pour optimiser les conditions<br />
techniques de leurs interventions, tels le GIE Qualité et<br />
Entreprise à Terrasson-Lavilledieu en Dordogne.<br />
La fiabilité et la productivité des machines sont également des<br />
éléments clés de performance, qui sont à l’origine du succès<br />
du groupe finlandais Valmet, dont le siège pour l’Europe du<br />
Sud se trouve au Haillan (Gironde), et du développement du<br />
marché de la reconstruction des machines. Valmet a notamment<br />
mis en place à Bordeaux un dispositif de suivi des performances<br />
de ses machines et de maintenance à distance.<br />
n Les articles en papier et carton, un secteur dynamique<br />
Bien que dépendant moins de l’industrie papetière de base<br />
que de la proximité de débouchés, un certain nombre de petits<br />
ou moyens établissements se sont développés dans le domaine<br />
des emballages carton imprimés, associés ou non à des<br />
activitésd’impression sur papier, telles que les sociétés Embadac<br />
à Morlaàs et Cartonnages LarréàBayonne dans les Pyrénées-Atlantiques,<br />
Speed Cartonnages à Eysines en Gironde et<br />
Incarta à Bon-Encontre en Lot-et-Garonne. Ces établissements<br />
sont principalement tournés vers des débouchés dans<br />
l’agroalimentaire, la parfumerie cosmétique ou la pharmacie.<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 83 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Papier-carton et articles en papier-carton<br />
Unité : salarié<br />
Papier-carton Articles en papier-carton Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 105 1 686 4 791<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,1 2,6 5,2<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2 1,2 3,4<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Papier-carton Articles en papier-carton Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 49 71<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,3 3,2 3,9<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . . . . 0,2 0,5 0,7<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Papier-carton<br />
Indicateurs de concentration<br />
Articles en papier-carton<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
63,166,0<br />
68,6 67,7<br />
6,1 7,3<br />
24,0<br />
19,6<br />
6,8 7,1<br />
7,5 7,6<br />
15,0 15,3<br />
8,9 9,3<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
64,7<br />
Papier et carton (11,6)<br />
28,7<br />
12,6<br />
8,5<br />
7,0<br />
5,7<br />
0,7<br />
Cartonnages (3,5)<br />
Carton ondulé (2,4)<br />
Autres art papier, carton (3,6)<br />
Emballages en papier (6,6)<br />
Art. papier usage sanit (0,4)<br />
18,6<br />
18,8<br />
10,2<br />
4,4<br />
8,4<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "fabrication de papier et de carton" représentent 64,7%<br />
de l’ensemble du secteur "papier-carton et articles en papier-carton" en Aquitaine et 28,7% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 84 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Papier-carton et articles en papier-carton<br />
120<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
125<br />
Articles en papier-carton Aquitaine<br />
Articles en papier-carton France<br />
Papier-carton France<br />
Papier-carton Aquitaine<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Papier-carton Articles en papier-carton<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine. . . . . . . . . . . 88,71 38,91<br />
France . . . . . . . . . . . . . 74,20 43,13<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine. . . . . . . . . . . 12,07 6,76<br />
France . . . . . . . . . . . . . 10,40 6,34<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine. . . . . . . . . . . 175,85 15,80<br />
France . . . . . . . . . . . . . 114,65 21,53<br />
85<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
80<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
Principaux établissements (plus de 50 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Condat 24 - Le Lardin-St-Lazare Sapso Emballages Ondulés 33 - Bernos-Beaulac<br />
Papeteries de Gascogne 40 - Mimizan Gascogne Emballage 40 - Mimizan<br />
Smurfit - Cellulose du Pin 33 - Biganos A et R Carton CDF 33 - Talence<br />
Tembec Tartas SA 40 - Tartas Smurfit Lembacel 33 - St-Jean-d'Illac<br />
Sopal 40 - Dax Abzac France 33 - Abzac<br />
Smurfit - Socar 33 - St-Seurin-sur-l'Isle Papeteries de Bègles 33 - Bègles<br />
Ahlstrom Packaging 24 - Lalinde Corenso France 24 - Moulin-Neuf<br />
Emballages d'Aquitaine<br />
64 - Morlaàs<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Activité très massivement contrôlée par<br />
les groupes, le papier-carton se caractérise<br />
aussi par la place importante des groupes<br />
étrangers, mais également <strong>aquitain</strong>s<br />
dans l’emploi du secteur.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes est de<br />
84% dans la fabrication de pâte à papier,<br />
de papier et de carton et de 74% dans celle<br />
d’articles en papier ou en carton.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement de 26% et 50%.<br />
Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent 35% des salariés<br />
<strong>aquitain</strong>s dans le premier cas, et 16% dans<br />
le second cas, dont respectivement 9% et<br />
0% travaillant dans une entreprise tête de<br />
groupe.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 85 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Énergie<br />
n L’énergie, secteur moteur du développement<br />
industriel de l’Aquitaine<br />
L’importance de la production d’énergie en Aquitaine (88%<br />
de la production nationale de gaz, 55% de la production de<br />
pétrole brut, 7% de la production d’électricité thermique en<br />
1997) est liée à l’exploitation du gisement de gaz naturel de<br />
Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques, principale exploitation<br />
d’hydrocarbures en France, avec presque 1,9 milliard de mètres<br />
cubes de gaz en 2000 et à la production d’électricité de<br />
20,4 TWh en 2000 par le CNPE du Blayais en Gironde. Au<br />
cours de ces dernières années, le secteur a été caractérisé par<br />
la forte réduction de ses effectifs salariésetl’arrêtd’unitésde<br />
production et de transformation : mines de lignite d’Arjuzanx<br />
dans les Landes, raffineries de la presqu’île d’Ambès enGironde.<br />
L’exploitation du gisement gazier de Lacq devrait être<br />
interrompue vers 2010 et l’arrêt du CNPE du Blayais peut être<br />
envisagé pour 2015-2020. Malgré l’importance de ces mutations,<br />
en 1997, la région produisait plus d’énergie (10,2 Mtep)<br />
qu’elle n’en consommait (9,3 Mtep).<br />
L’originalité historique du paysage énergétique de la région a<br />
fortement marqué son tissu économique, en favorisant l’implantation<br />
d’unités industrielles fortement consommatrices<br />
d’énergie à proximité des sites de production. Il s’agit, autour<br />
du gisement de Lacq, des plates-formes industrielles de Pardies<br />
(Acetex et Hydro Agri, Air Liquide), de Mont (Atofina) et<br />
de Mourenx (Sobegi) et des installations de la presqu’île<br />
d’Ambès (Sogico-Michelin, Cereol, Sanofi, Cofrablack, Eka<br />
Chimie, Hydro Agri). A la fin des années 1990, la disponibilité<br />
d’énergie électrique dans des conditions attractives a également<br />
été un facteur déterminant pour l’implantation sur le<br />
port de Bayonne des Aciéries de l’Atlantique.<br />
“clients éligibles” (cf. liste) en seront les premiers bénéficiaires.<br />
Selon EDF, le réseau électrique actuel de transport devrait<br />
permettre de faire face aux besoins sans modification fondamentale<br />
de son architecture à moyen terme. Le schéma directeur<br />
du réseau électrique régional prévoit cependant des<br />
investissements de capacité pour la desserte des agglomérations<br />
bayonnaise et bordelaise et de qualité de service dans<br />
les Landes, le Médoc et le nord de la Dordogne.<br />
n Le gaz naturel, un atout pour la région<br />
L’environnement gazier de l’Aquitaine est atypique et représente<br />
indéniablement un atout de son développement industriel<br />
à moyen terme. Le gisement de Lacq a permis<br />
historiquement aux industriels consommateurs de disposer<br />
d’énergie à des prix modérés. Dans le cadre de la dérégulation<br />
du marché du gaz, le grand Sud-Ouest dispose d’atouts<br />
considérables :<br />
-l’importance des capacités de stockage existantes à Izaute<br />
(Gers) et à Lussagnet (Landes) et potentielles aux Landes de<br />
Siougos et à Pécorade dans les Landes également ;<br />
-leréseau de transport et de distribution Gaz du Sud-Ouest,<br />
filiale du groupe Total Fina Elf (70%) et Gaz de France (30%) ;<br />
- la position géographique de la région, au croisement de trois<br />
artères gazières importantes (en provenance du nord et du terminal<br />
de Montoire, de l’est et du terminal de Fos et de<br />
l’Espagne) ;<br />
- le nombre des consommateurs éligibles du grand Sud-Ouest<br />
(17 à l’horizon 2003 pour un total de 1 000 Mm 3 par an) ;<br />
-l’importance de la consommation urbaine (Gaz de Bordeaux<br />
distribue 500 Mm 3 par an).<br />
La libéralisation en cours des marchés del’électricité et du<br />
gaz et l’arrêt prévu des deux principales installations de production<br />
énergétique de la région vont modifier profondément<br />
le paysage énergétique <strong>aquitain</strong> dont l’importance pour le développement<br />
de l’emploi industriel est considérable.<br />
n L’électricité, principale source d’énergie de la<br />
région<br />
Selon une étude réalisée par Enerdata et l’Ademe à la demande<br />
de la MIIAT (Mission Interministérielle et Interrégionale<br />
d’Aménagement du Territoire), en 1997, l’électricité<br />
représentait 39% de la consommation énergétique totale en<br />
Aquitaine et 43% de la consommation énergétique industrielle.<br />
Suivant les hypothèses retenues, la demande électrique<br />
à l’horizon 2010 devrait être de 44 à 53% supérieure à<br />
celle de 1992.<br />
L’Aquitaine devrait donc représenter des opportunités d’investissement<br />
productif dans le cadre de la dérégulation du<br />
marché de l’électricité, qu’il s’agisse d’énergies nouvelles et<br />
renouvelables, de turbines à gaz ou de cogénération. Les<br />
En 1996, le gaz représentait 16% de la consommation énergétique<br />
de la région. Son utilisation a fortement crû durant les<br />
années 1990, après une phase de relative stabilité entre 1970<br />
et 1990. Cette tendance devrait se confirmer avec le renforcement<br />
des contraintes environnementales concernant les gaz<br />
polluants et les gaz à effet de serre, la dérégulation du marché<br />
et l’ouverture du marché de l’électricitéàdes producteurs indépendants.<br />
A court terme, le renforcement des infrastructures de transport<br />
de gaz naturel existantes est nécessaire. A moyen terme, l’originalité<br />
du contexte du grand Sud-Ouest (notamment sa géologie<br />
favorable aux stockages souterrains de grandes<br />
capacités) ouvre des perspectives de diversification des sources<br />
d’approvisionnement et de développement du réseau qui<br />
pourraient constituer un facteur d’attractivité de l’Aquitaine<br />
pour des installations industrielles fortement consommatrices<br />
d’énergie. En effet, le coût du transport représentant une part<br />
importante du prix de vente du gaz naturel (4 à 5% pour un<br />
transport de 200 km contre 9 à 12% pour un transport de<br />
500 km), la desserte de la région par des terminaux méthaniers<br />
à Bilbao et/ou au Verdon constituerait un avantage<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 86 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Énergie<br />
concurrentiel important pour les consommateurs de la région.<br />
n L’importance du potentiel d’énergies nouvelles et<br />
irenouvelables<br />
Le bois énergie est largement utilisé en Aquitaine. Avec<br />
520 ktep par an, il représente 98% de la production d’énergies<br />
nouvelles et renouvelables (hors hydraulique) de la région,<br />
en 1997. Il est particulièrement utilisé dans les Landes<br />
où les grosses unités de transformation du pin maritime (usines<br />
de pâtes, de papier, de panneaux) sont bien équipées pour<br />
la valorisation énergétique de leurs déchets. Un important potentiel<br />
subsiste cependant : l’Ademe (Agence de l’environnement<br />
et de la maîtrise de l’énergie) estime à 32 000 tonnes le<br />
volume des déchets de bois non valorisésetà 40 le nombre de<br />
chaufferies à bois potentiellement réalisables. La valorisation<br />
des déchets (principalement les déchets biologiques mais<br />
aussi les liqueurs noires et les déchets urbains) représente également<br />
un gisement de 800 ktep.<br />
Le développement de ces filières pourrait conduire à des créations<br />
d’emplois importantes dans les petites installations réparties<br />
sur l’ensemble du territoire. Il induirait en outre de<br />
l’activité, principalement dans le bâtiment et les travaux publics,<br />
pour la réalisation des infrastructures nécessaires. Il est<br />
cependant largement dépendant des conditions économiques<br />
et donc des incitations publiques, mais aussi des conditions<br />
d’exploitation du massif forestier.<br />
Liste des consommateurs électriques <strong>aquitain</strong>s s’étant déclarés éligibles au titre de l’article 1 du<br />
décret du 29 mai 2000 à la date du 30 mars 2001.<br />
Raison sociale Département Commune<br />
3A Pyrénées-Atlantiques Lons<br />
Acetex Chimie Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />
Aciéries de l’Atlantique Pyrénées-Atlantiques Boucau<br />
Ahlstrom Sibille Dordogne Lalinde<br />
Autobar Packaging France Landes Mont-de-Marsan<br />
Autobar Packaging France Landes Soustons<br />
Bergerac NC Dordogne Bergerac<br />
BSN Glasspack Vayres Gironde Vayres<br />
CEA Gironde Le Barp<br />
Ceca Landes Parentis-en-Born<br />
Cereol Trituration Gironde Bassens<br />
CHU de Bordeaux Gironde Bordeaux<br />
CHU de Bordeaux (Haut-Lévêque) Gironde Pessac<br />
Condat Dordogne Le Lardin-St-Lazare<br />
Corenso France Dordogne Moulin-Neuf<br />
EADS Launch Vehicles Gironde St-Médard-en-Jalles<br />
Egger-Rol Landes Rion-des-Landes<br />
Eka Chimie Gironde Ambès<br />
Elf Aquitaine Exploration Production Pyrénées-Atlantiques Lacq<br />
Elf Exploration Production Pyrénées-Atlantiques Pau<br />
Epcos SAS Gironde Lormont<br />
Fabriques d’Oxygène du Sud-Ouest Réunies Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />
Fonderies et Ateliers du Bélier Gironde Vérac<br />
Ford Aquitaine Industries Gironde Blanquefort<br />
Getrag Ford Transmission GMBH Gironde Blanquefort<br />
Hydro Agri Ambès Gironde Ambès<br />
Hydro Agri France Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />
Isoroy Lot-et-Garonne Casteljaloux<br />
Lafarge Plâtres Gironde Bègles<br />
Les Dérivés Résiniques et Terpéniques Landes Dax<br />
Lindt & Sprungli Pyrénées-Atlantiques Oloron-Ste-Marie<br />
Lu Gironde Cestas<br />
Messier Dowty Pyrénées-Atlantiques Oloron-Ste-Marie<br />
Ministère de la Défense (Centre d’Essais des Landes) Landes Biscarrosse<br />
Papeteries des Gaves Pyrénées-Atlantiques Orthez<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 87 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Énergie<br />
Liste des consommateurs électriques <strong>aquitain</strong>s s’étant déclarés éligibles au titre de l’article 1 du<br />
décret du 29 mai 2000 à la date du 30 mars 2001 (suite).<br />
Raison sociale Département Commune<br />
Papeteries de Gascogne Landes Mimizan<br />
Parquets Marty Lot-et-Garonne Cuzorn<br />
Polyrey Dordogne Lalinde<br />
Ruwel Bayonne Pyrénées-Atlantiques Bayonne<br />
Sadefa Industries Lot-et-Garonne Fumel<br />
Safam Pyrénées-Atlantiques Bayonne<br />
Saft Gironde Bordeaux<br />
Sanofi Winthrop Industrie Gironde Ambarès<br />
Smurfit – Cellulose du Pin Gironde Biganos<br />
Smurfit – Rol Pin Landes Labouheyre<br />
Snecma Moteurs Gironde Le Haillan<br />
SNPE Propulsion Gironde St-Médard-en-Jalles<br />
Soferti Gironde Bordeaux<br />
Soficar Pyrénées-Atlantiques Abidos<br />
Sogif – Air Liquide Pyrénées-Atlantiques Pardies<br />
Sogif – Air Liquide Landes Tarnos<br />
Sony France Landes Pontonx-sur-l’Adour<br />
Sud-Ouest Légumes (SOL) Landes Bordères-et-Lamensans<br />
Tembec Tartas Landes Tartas<br />
Turboméca Pyrénées-Atlantiques Bordes<br />
Upsa Lot-et-Garonne Le Passage<br />
Willamette Europe Landes Morcenx<br />
Willamette Europe Darbo Landes Linxe<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 88 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Énergie<br />
Unité : salarié<br />
Extraction d'hydrocarbures Électricité, gaz, eau Ensemble<br />
Emploi salarié en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 688 2 699 4 387<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,3 6,3 6,3<br />
Part dans l'emploi salarié industriel régional (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2 1,9 3,1<br />
Source : Assédic au 31-12-1999<br />
Unité : établissement<br />
Extraction d'hydrocarbures Électricité, gaz, eau Ensemble<br />
Établissements employeurs en Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 129 147<br />
Part de l'Aquitaine dans la France (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,1 4,9 5,2<br />
Part dans les établissements employeurs industriels régionaux (%) . . . 0,2 1,3 1,5<br />
Source : Sirene au 31-12-1999<br />
Extraction d’hydrocarbures<br />
Indicateurs de concentration<br />
Électricité, gaz, eau<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
90<br />
Emploi salarié (%)<br />
75<br />
75<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
Aquitaine<br />
France<br />
60<br />
45<br />
30<br />
15<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
0<br />
0<br />
1 - 9 10 - 19 20 - 49 50 - 99 100-499 500 ou +<br />
15<br />
15<br />
30<br />
30<br />
45<br />
45<br />
60<br />
60<br />
75<br />
75<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
90<br />
Établissements (%)<br />
Niveau de qualification<br />
(% des salariés de l’activité)<br />
Source : Assédic 1999<br />
10,012,7<br />
50,9<br />
39,1<br />
13,5<br />
9,6<br />
38,6<br />
25,6<br />
15,5<br />
10,3<br />
49,150,9<br />
14,4 12,3<br />
26,2<br />
21,4<br />
Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés Ouvriers Cadresingénieurs<br />
Professions<br />
intermédiaires<br />
Employés<br />
Ouvriers<br />
Source : DADS 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi industriel salarié)<br />
39,3<br />
Captage, trait, distr eau (5,8)<br />
42,2<br />
35,3<br />
Extract hydrocarbures (33,6)<br />
6,6<br />
16,3<br />
Prod. et distrib. chaleur (6,2)<br />
16,5<br />
4,5<br />
Prod, dist combu gaz.(18,2)<br />
1,6<br />
* Non compris les salariés<br />
d'Électricité de France<br />
1,6<br />
1,4<br />
Raffinage de pétrole (0,6)<br />
Prod. et distrib. électric*(7,4)<br />
1,2<br />
15,2<br />
Note de lecture : Les salariés de l'activité "captage, traitement et distribution d'eau" représentent 39,3%<br />
de l’ensemble du secteur "énergie" en Aquitaine et 42,2% en France.<br />
Entre parenthèses : Part de l’Aquitaine par rapport à la France<br />
Source : Assédic 1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 89 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Énergie<br />
115<br />
110<br />
105<br />
100<br />
95<br />
90<br />
85<br />
80<br />
75<br />
Évolution de l’emploi salarié<br />
Indice (base 100 en 1994)<br />
120<br />
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Source : Assédic 1999<br />
123,3<br />
Électricité, gaz, eau France<br />
Électricité, gaz, eau Aquitaine<br />
Extraction hydrocarbures France<br />
Extraction hydrocarbures Aquitaine<br />
1998 : 39,0<br />
1999 : 38,4<br />
2000 : 35,9<br />
74,1<br />
Éléments d'analyse économique<br />
Extraction d'hydrocarbures Électricité, gaz, eau<br />
Valeur ajoutée par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . 67,96 110,50<br />
France . . . . . . . . . . 68,02 115,53<br />
Investissement par salarié<br />
Aquitaine . . . . . . . . 11,28 37,23<br />
France . . . . . . . . . . 29,19 34,77<br />
Taux d’exportation<br />
Aquitaine . . . . . . . . 57,98 14,07<br />
France . . . . . . . . . . 87,68 16,49<br />
Source : EAE région 1995<br />
Unité : millier d'euros<br />
Principaux établissements (plus de 100 salariés)<br />
Nom établissement Département - Commune Nom établissement Département - Commune<br />
Elf Aquitaine Exploration Production 64 - Lacq Électricité de France 47 - Agen<br />
Électricité de France 33 - Mérignac Sem Loc Électricité et Services Gironde 33 - Bordeaux<br />
Électricité de France 33 - Braud-et-St-Louis Elyo Midi Océan 33 - Lormont<br />
Électricité de France 64 - Bayonne Dalkia 33 - Bruges<br />
Électricité de France 33 - Le Bouscat Suez Lyonnaise des Eaux 64 - Biarritz<br />
Électricité de France 64 - Billère Société d'Aménagement Urbain et Rural 64 - Lons<br />
Électricité de France 24 - Périgueux Suez Lyonnaise des Eaux 33 - Bordeaux<br />
Société du Gaz de Bordeaux<br />
33 - Bordeaux<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
Localisation des emplois salariés<br />
© INSEE-IGN 2001<br />
Nombre d’emplois<br />
10 000<br />
5 000<br />
1 000<br />
Limite de zone d’emploi<br />
Source : Assédic 1999<br />
La plupart des salariés du secteur de<br />
l’énergie sont employés par des entreprises<br />
dont le siège est situé en Ile-de-France.<br />
Le taux de contrôle (1) par des groupes dans<br />
le secteur de l’énergie est de 95% dans<br />
l’extraction d’hydrocarbures et de 15%<br />
dans la production et distribution d’électricité,<br />
de gaz et d’eau.<br />
Les taux de contrôle par des groupes étrangers<br />
sont respectivement de 9% et de<br />
0,4%. Les groupes dont la tête est une entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e représentent à peine 1%<br />
des salariés <strong>aquitain</strong>s de l’extraction d’hydrocarbures<br />
et 6% dans le deuxième<br />
sous-secteur. Il n’existe pas d’entreprise<br />
<strong>aquitain</strong>e tête de groupe dans le secteur de<br />
l’énergie.<br />
Source : LIFI 1998<br />
(1)<br />
Pourcentage de salariés appartenant à des entreprises<br />
qui dépendent d’un groupe.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 90 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Tableau synthétique des secteurs industriels<br />
Salariés<br />
Établissements<br />
Effectifs Poids en % Effectifs Poids en %<br />
Aquitaine/France secteur/industrie Aquitaine/France secteur/industrie<br />
Industries des viandes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 620 4,1 4,0 316 10,0 3,2<br />
Autres ind. alim. (pain, pâtiss, biscot, biscuit…) . . 5 647 4,6 4,0 678 6,3 6,9<br />
Reste des IAA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 643 5,5 10,3 2 199 5,1 22,5<br />
Total industries agroalimentaires . . . . . . . . . . . . . 25 910 4,9 18,3 3 193 5,6 32,6<br />
Construction aéronautique et spatiale. . . . . . . . . . 12 567 14,8 8,8 32 8,2 0,3<br />
Construction automobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 816 1,7 3,4 103 4,8 1,1<br />
Construction navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901 4,6 0,6 79 6,3 0,8<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 284 4,8 12,8 214 5,7 2,2<br />
Équipements métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 894 4,3 4,1 406 4,8 4,2<br />
Machines et équipements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 595 2,8 5,3 701 5,4 7,2<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 489 3,3 9,4 1 107 5,2 11,4<br />
Composants électriques et électroniques . . . . . . . 4 115 2,3 2,9 101 2,7 1,0<br />
Équipements électriques et électroniques . . . . . . . 7 764 3,1 5,5 560 4,9 5,7<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 879 2,7 8,4 661 4,4 6,7<br />
Métallurgie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 811 2,3 2,0 30 2,4 0,3<br />
Travail des métaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 754 2,5 5,5 586 3,7 6,0<br />
Récupération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 007 4,2 0,7 124 4,7 1,3<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 572 2,6 8,2 740 3,7 7,6<br />
Chimie-parachimie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 672 5,1 4,7 126 5,1 1,3<br />
Pharmacie-savons-parfumerie-entretien . . . . . . . . 4 316 3,1 3,0 72 3,9 0,7<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 988 4,1 7,7 198 4,6 2,0<br />
Bois-articles en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 599 11,4 6,0 685 10,0 7,0<br />
Meubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 416 4,5 3,1 482 5,3 4,9<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 015 7,5 9,1 1 167 7,3 11,9<br />
Textile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 252 1,0 0,9 106 2,3 1,1<br />
Habillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 804 2,8 2,0 175 2,4 1,8<br />
Cuir-chaussure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 272 9,4 3,0 161 9,6 1,6<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 328 3,1 5,9 442 3,2 4,5<br />
Industries extractives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 862 6,4 1,3 180 6,4 1,8<br />
Matériaux de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 174 3,5 2,2 360 5,3 3,7<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 036 4,2 3,5 540 5,6 5,5<br />
Caoutchouc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 629 0,9 0,4 21 3,2 0,2<br />
Transformation des matières plastiques . . . . . . . . 4 222 2,8 3,0 156 3,5 1,6<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 851 2,2 3,4 177 3,4 1,8<br />
Pâte à papier-papier-carton . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 105 11,1 2,2 22 8,3 0,2<br />
Articles en papier-carton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 686 2,6 1,2 49 3,2 0,5<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 791 5,2 3,4 71 3,9 0,7<br />
Extraction d'hydrocarbures-raffinage . . . . . . . . . . 1 688 6,3 1,2 18 8,1 0,2<br />
Électricité, gaz, eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 699 6,3 1,9 129 4,9 1,3<br />
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 387 6,3 3,1 147 5,2 1,5<br />
Édition-imprimerie-reproduction . . . . . . . . . . . . . 6 485 3,1 4,6 767 4,1 7,8<br />
Autres biens de consommation. . . . . . . . . . . . . . . 1 506 1,4 1,1 286 4,7 2,9<br />
Total autres biens de consommation · · · · · · · · · 7 991 2,5 5,7 1 053 4,3 10,7<br />
Autres biens d'équipement. . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 0,3 0,0 12 6,1 0,1<br />
Autres biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 567 3,1 1,1 49 4,9 0,5<br />
Total Industrie · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 142 143 3,7 100,0 9 771 5,0 100,0<br />
Source : Assédic et <strong>Insee</strong>-Sirene au 31-12-1999<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 91 DRIRE - INSEE AQUITAINE
L’INDUSTRIE ET LES TERRITOIRES<br />
Bergerac<br />
Nord-Est de la Dordogne<br />
Périgueux<br />
Sarlat-la-Canéda<br />
Terrasson<br />
Bordeaux-Arcachonnais<br />
Bordeaux-Cubzacais<br />
Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />
Bordeaux-Médoc<br />
Bordeaux-Zone centrale<br />
Langon-Bazas-La Réole<br />
Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />
Dax<br />
Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />
Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />
Sud des Landes<br />
Agen<br />
Marmande-Casteljaloux<br />
Villeneuve-sur-Lot-Fumel<br />
Bayonne-Pyrénées<br />
Lacq-Orthez<br />
Oloron-Mauléon<br />
Pau<br />
Aquitaine<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 93 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bergerac<br />
La zone d’emploi de Bergerac juxtapose l’urbain et le rural. La<br />
zone ne comprend que deux unités urbaines, mais elles regroupent<br />
57% de la population totale, dont 53% pour celle de<br />
Bergerac. Le reste de la population vit dans un espace rural<br />
dont les caractéristiques se reflètent dans la structure de l’emploi.<br />
La part de l’agriculture dans la zone est supérieure de<br />
cinq points à celle de la région, et les services sont cinq points<br />
en dessous. La répartition des autres grandes activités est voisine<br />
de celle de l’Aquitaine.<br />
S’agissant de l’industrie, bien que son poids soit proche de la<br />
moyenne régionale, la zone de Bergerac présente une spécificité<br />
industrielle très marquée. En effet, dans la décomposition<br />
de l’emploi industriel en grands secteurs, les biens intermédiaires<br />
se situent vingt points au-dessus de la moyenne régionale.<br />
Métallurgie, papier-carton et surtout chimie et matières<br />
plastiques fondent la spécialisation industrielle de cette zone.<br />
Enfin, la part des industries agroalimentaires est comparable à<br />
celle observée en Aquitaine.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 090<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 774,2<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,7<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Bergerac – en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 620<br />
Lalinde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 748<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
* 21% des habitants sont dans la zone d’emploi de Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 13,0 -28,7 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,3 -15,2 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,4 -16,1 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,8 28,8 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 51,5 13,6 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 30,8 0,4 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,0<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54,2<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,8<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
100<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
80<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
16,3<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
11,8<br />
Chimie de base<br />
2,9<br />
ZE Bergerac<br />
8,5<br />
Viandes<br />
4,1<br />
Aquitaine<br />
7,5<br />
Fabr. de papier, carton<br />
2,2<br />
5,7<br />
Chaudronnerie<br />
2,3<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,8<br />
Explosifs, colles, divers<br />
1,4<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Polyrey Baneuil Fab. plaques, feuilles, tubes, profilés en plastiq. 200 à 499 salariés<br />
Bergerac NC Bergerac Fabrication de matières plastiques de base 200 à 499 salariés<br />
Ahlstrom Packaging Lalinde Fabrication de papier et de carton 200 à 499 salariés<br />
SNPE Bergerac Fabrication de produits explosifs 100 à 199 salariés<br />
Blason d’or SA St-Laurent-des-Vignes Production de viandes de volaille 50 à 99 salariés<br />
Sotech Bergerac Chaudronnerie-tuyauterie 50 à 99 salariés<br />
Vilgo Creysse Fabrication d'appareils médico-chirurgicaux 50 à 99 salariés<br />
Fabrication électronique de Dordogne Ste-Alvère Fab. d'instrumentation scientifique et technique 50 à 99 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 95 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Nord-Est de la Dordogne<br />
Dans le Nord-Est de la Dordogne, moins de 20% de la population<br />
réside dans une unité urbaine. De plus, ces unités urbaines,<br />
au nombre de deux, sont de petite taille, inférieure à<br />
5 000 habitants. Située aux confins limousins de l’Aquitaine,<br />
c’est une zone rurale qui, sur la période 1990-1999, perd globalement<br />
des emplois et ce dans une proportion nettement<br />
plus marquée que les quatre autres zones dans ce cas. Caractéristiques<br />
des zones rurales, les poids du commerce et des<br />
services sont faibles et ceux de l’agriculture et de l’industrie<br />
S’agissant de la seule industrie, elle est essentiellement plus<br />
élevés que dans les zones urbaines. tournée vers la fabrication<br />
traditionnelle de chaussures, l’agroalimentaire et la filière<br />
bois.<br />
La fabrication de chaussures, qui relève des biens de consommation,<br />
éprouve le plus de difficultés en raison des conditions de<br />
concurrence et de délocalisation de la production. En revanche,<br />
les établissements agroalimentaires sont dynamiques en termes<br />
d’emplois. L’industrie de la viande domine ce secteur d’activités.<br />
Avec un peu plus du tiers de l’emploi industriel, la production<br />
de biens intermédiaires regroupe de petites entreprises aux<br />
activités variées telles l’extraction de minéraux ou la transformation<br />
des matières plastiques.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,2<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,5<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,1<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,7<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 288<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 650,5<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,8<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Nontron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 293<br />
Thiviers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 259<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 15,1 -41,5 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 22,6 -14,7 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 9,0 -10,9 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 9,9 5,3 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 43,4 10,3 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 14,4 -10,1 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
21,8<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
10,1<br />
Viandes<br />
4,1<br />
ZE Nord-Est de la Dordogne<br />
6,7<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
Aquitaine<br />
5,7<br />
Boulang., pâtiss., biscuit.<br />
4,2<br />
5,6<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,1<br />
Extract. sables, argiles<br />
0,8<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Selp Vieira Mareuil Fab. articles divers en matières plastiques 100 à 199 salariés<br />
Société Repetto St-Médard-d’Excideuil Fab. autres vêtements et accessoires 100 à 199 salariés<br />
CCA Périgord Les Bories du Périgord Thiviers Préparation industrielle produits à base de viande 50 à 99 salariés<br />
CCA Périgord Les Bories du Périgord Piégut-Pluviers Préparation industrielle produits à base de viande 50 à 99 salariés<br />
Michel Fargeot SA Nantheuil Fabrication de chaussures 50 à 99 salariés<br />
Arcadie Distribution Sud-Ouest Thiviers Production de viandes de boucherie 50 à 99 salariés<br />
Carrières de Thiviers Thiviers Production de sables et granulats 50 à 99 salariés<br />
Société périgourdine d’abattage Thiviers Production de viandes de boucherie 50 à 99 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 96 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Périgueux<br />
Siège de la préfecture de la Dordogne, la zone de Périgueux est<br />
celle qui présente le caractère le plus urbain du département. Plus<br />
de 55% de la population réside dans une unité urbaine dont plus<br />
de 70% dans celle de Périgueux. Toutefois, la zone possède aussi<br />
un réseau d’unités urbaines de taille petite ou moyenne. En termes<br />
d’emplois, le poids du secteur agricole est inférieur de presque 2<br />
points à celui de l’Aquitaine, et celui des services supérieur de 2,5.<br />
S’agissant de l’industrie, la zone de Périgueux apparaît moins<br />
industrielle que l’Aquitaine dans son ensemble. En revanche,<br />
la part des industries agroalimentaires équivaut au double du<br />
taux régional, absorbant 27% des salariésdel’industrie. Seules<br />
quatre zones connaissent un poids de l’agroalimentaire<br />
aussi fort, supérieur à 25%. Les principales spécialités dece<br />
secteur sont la boulangerie-biscuiterie, les industries de la<br />
viande et les produits laitiers.<br />
La part des industries de biens de consommation est également<br />
très élevée, en particulier grâce aux industries de la<br />
chaussure ou du vêtement.<br />
Depuis 1993, les biens d’équipement ont peu contribué au<br />
maintien de l’emploi industriel du fait de leur faible poids. Pénalisés<br />
par la concurrence étrangère et les délocalisations, les biens<br />
de consommation ont perdu 20% de leurs salariés en six ans.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 909<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 933,6<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,5<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Périgueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 526<br />
Mussidan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 682<br />
St-Astier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 140<br />
Ribérac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 413<br />
Razac-sur-l'Isle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 524<br />
Le Bugue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 781<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 6,1 -36,5 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 12,6 -7,8 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 7,9 -16,0 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,4 21,8 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 59,1 13,4 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 59,1 3,6 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens d'équipement<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels* . . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,9<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,4<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,9<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens intermédiaires<br />
Total<br />
100<br />
Biens de consommation<br />
80<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel )<br />
11,2<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
10,7<br />
Boulang., pâtiss., biscuit.<br />
4,2<br />
ZE Périgueux<br />
7,7<br />
Industrie laitière<br />
1,5<br />
Aquitaine<br />
7,5<br />
Viandes<br />
4,1<br />
4,0<br />
Vêtements<br />
1,9<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,6<br />
Verre, articles en verre<br />
1,1<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Électricité de France Périgueux Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />
Fromarsac Marsac-sur-l'Isle Fabrication de fromages 200 à 499 salariés<br />
Lu France SA Champagnac-de-Belair Biscotterie, biscuiterie, pâtisserie de conservation 200 à 499 salariés<br />
Sobeval Boulazac Production de viandes de boucherie 200 à 499 salariés<br />
Société Isoa Marsac-sur-l'Isle Façonnage et transformation du verre plat 200 à 499 salariés<br />
Martine Spécialités Condat-sur-Trincou Fab. industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 100 à 199 salariés<br />
Cofidur Électronique Boulazac Fabrication de composants électroniques actifs 100 à 199 salariés<br />
Aster Chaussures St-Germain-du-Salembre Fabrication de chaussures 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 97 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Sarlat-la-Canéda<br />
Avec une seule unité urbaine de petite taille moyenne, regroupant<br />
moins du quart de la population de la zone, Sarlat-la-Canéda<br />
est particulièrement rurale et enclavée. La<br />
structure de l’emploi reflète ce caractère. L’agriculture a un<br />
poids élevé et les services moindre. En outre, zone touristique<br />
et de villégiature, Sarlat-la-Canéda se distingue des autres zones<br />
rurales par l’importance relative de la construction et du<br />
commerce.<br />
Quant à l’industrie, son poids dans l’emploi total se situe dans<br />
la moyenne <strong>aquitain</strong>e. En fait, la zone est trèsspécialisée dans<br />
le domaine agroalimentaire qui absorbe 33% des salariés de<br />
l’industrie, au premier rang régional. Sarlat-la-Canéda est<br />
également présente sur un créneau particulier, celui du matériel<br />
médical avec deux unités importantes.<br />
La prépondérance du secteur agroalimentaire s’est amenuisée<br />
depuis 1993, car il a perdu un quart de ses emplois. Le<br />
nombre de salariés des industries de biens d’équipement s’est<br />
beaucoup accru (28%), ce qui a permis à l’emploi industriel<br />
de limiter ses pertes à moins de 6% entre 1990 et 1999.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 295<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 856,3<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,2<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Sarlat-la-Canéda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 751<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 13,2 -39,4 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 15,2 -5,6 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 9,6 -0,6 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,0 24,6 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 48,0 23,4 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 15,3 2,4 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,3<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,2<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,6<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,9<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens d'équipement<br />
100<br />
80<br />
Total<br />
Biens de consommation<br />
Biens intermédiaires<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
23,5<br />
Viandes<br />
4,1<br />
21,1<br />
Matériel médical<br />
1,5<br />
ZE Sarlat-la-Canéda<br />
7,7<br />
Vêtements<br />
1,9<br />
Aquitaine<br />
4,5<br />
Boissons<br />
1,1<br />
4,0<br />
Sciage du bois<br />
1,5<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
2,9<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Rougié Bizac International Sarlat-la-Canéda Préparation industrielle produits à base de viande 200 à 499 salariés<br />
Porges Sarlat-la-Canéda Fabrication d'appareils médico-chirurgicaux 200 à 499 salariés<br />
Teton St-Cyprien Fab. vêtements de dessus pour femmes, fillettes 100 à 199 salariés<br />
Suturex et Renodex Carsac-Aillac Fabrication d'appareils médico-chirurgicaux 100 à 199 salariés<br />
Imberty SA Belvès Sciage et rabotage du bois 50 à 99 salariés<br />
Distillerie du Périgord Sarlat-la-Canéda Fabrication de spiritueux 50 à 99 salariés<br />
Garrigou SA Groléjac Production de sables et de granulats 20 à 49 salariés<br />
Charcuterie de campagne Vaux Sarlat-la-Canéda Préparation industrielle produits à base de viande 20 à 49 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 98 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Terrasson<br />
Terrasson est avec Mont-de-Marsan-Haute-Lande la zone la<br />
moins peuplée delarégion. Ses habitants sont relativement<br />
regroupés puisque 46% de la population réside dans une des<br />
trois unités urbaines de la zone. Caractéristiques des zones rurales,<br />
l’emploi dans l’agriculture est plus développé alors que<br />
dans les services, son poids est moindre. C’est dans cette<br />
zone, ainsi que dans celle de Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />
que ce dernier est le plus bas de la région. Dans ces conditions,<br />
l’industrie contribue assez fortement à l’emploi.<br />
En fait, l’activité industrielle est concentrée sur trois activités<br />
et trois établissements qui cumulent la moitié des emplois industriels.<br />
Par ordre d’importance, il s’agit de la fabrication de<br />
papier-carton, des industries agroalimentaires et de la fabrication<br />
d’articles en caoutchouc. Il y a donc quasi-absence de la<br />
production de biens d’équipement et prépondérance des industries<br />
de biens intermédiaires, qui absorbent les deux tiers<br />
des emplois. Les industries agroalimentaires, pour leur part,<br />
regroupent des activités variées, dont la viande et la boulangerie.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 991<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 159,1<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,9<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Terrasson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 514<br />
Montignac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 030<br />
Brive - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 284<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*98% sont dans la région du Limousin<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 12,4 -36,8 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 25,7 -12,5 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 8,6 -6,9 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 13,3 42,7 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 40,1 34,4 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 9,7 2,8 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
152 169<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66,8<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,8<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
Biens d'équipement<br />
120<br />
100<br />
Total<br />
80<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
38,5<br />
Fabr. de papier, carton<br />
2,2<br />
13,2<br />
Caoutchouc<br />
0,4<br />
ZE Terrasson<br />
6,4<br />
Viandes<br />
4,1<br />
Aquitaine<br />
6,1<br />
Boulang., pâtiss., biscuit.<br />
4,2<br />
4,0<br />
Meubles<br />
3,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,3<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Condat Le Lardin-St-Lazare Fabrication de papier et de carton 500 à 999 salariés<br />
Soc Outillage Caoutchouc Application Technique Terrasson-Lavilledieu Fabrication autres articles en caoutchouc 200 à 499 salariés<br />
Sté d’exploitation Gaye Terrasson-Lavilledieu Production de viandes de volaille 100 à 199 salariés<br />
Olibet Biscuits Nouvelle Biscuiterie La Villedieu Terrasson-Lavilledieu Biscotterie, biscuiterie, pâtisserie de conservation 100 à 199 salariés<br />
Société d’exploitation AquiFrance Plastique Terrasson-Lavilledieu Fab. pièces techniques en matières plastiques 50 à 99 salariés<br />
Fruisec SA Terrasson-Lavilledieu Industries alimentaires diverses 50 à 99 salariés<br />
Fima Production Montignac Montignac Fabrication de charpentes et de menuiseries 20 à 49 salariés<br />
Editions Lito Hautefort Edition de livres 20 à 49 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 99 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bordeaux-Arcachonnais<br />
Avec les deux tiers de la population résidant dans des unités<br />
urbaines de plus de 10 000 habitants, la zone d’emploi de<br />
l’Arcachonnais affiche son caractère urbain. La densité y est<br />
toutefois inférieure à la moyenne régionale en raison de la<br />
présence de la forêt. L’économie du bassin d’Arcachon repose<br />
sur le caractère touristique et de villégiature de la zone et<br />
partant sur les services.<br />
S’agissant de l’industrie, les activités sont tournées vers les<br />
biens intermédiaires. Scieries et papier-carton constituent en<br />
effet les principales spécialitésd’une zone tournée vers la forêt.<br />
La part des industries de biens de consommation y est<br />
faible par rapport à la moyenne <strong>aquitain</strong>e. Enfin, parmi les<br />
biens d’équipement, la construction navale et la construction<br />
électronique sont présentes. Après avoir fortement décliné,<br />
l’emploi se redresse nettement dans ce groupe d’activitésdepuis<br />
1997.<br />
Globalement, la croissance de l’emploi est l’une des plus fortes<br />
des zones d’emploi de la région : la deuxième après celle<br />
observée dans le Sud des Landes et juste devant la zone de<br />
Bordeaux-Cubzacais. Ces trois zones enregistrent des progressions<br />
de l’emploi plus de deux fois supérieures à celle de<br />
l’Aquitaine.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 408<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 381,9<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,7<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Arcachon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 218<br />
Andernos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 216<br />
Arès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 973<br />
Biganos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 897<br />
Mios . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 625<br />
Salles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 489<br />
Marcheprime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 486<br />
Le Barp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 241<br />
La Brède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 129<br />
Belin-Béliet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 757<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 5,7 -6,9 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 10,4 -22,4 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 7,2 -12,2 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 15,7 42,6 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 60,9 24,6 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 39,8 13,9 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,9<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,4<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,8<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens de consommation<br />
100<br />
Total<br />
80<br />
Biens d'équipement<br />
Biens intermédiaires<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
16,9<br />
Fabr. de papier, carton<br />
2,2<br />
12,2<br />
Construction navale<br />
0,6<br />
ZE Bordeaux-Arcachonnais<br />
5,0<br />
Boulang-pâtiss-biscuit.<br />
4,2<br />
Aquitaine<br />
4,6<br />
Explosifs, colles, divers<br />
1,4<br />
4,6<br />
Trait. métaux, méca. gén.<br />
3,4<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,5<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Smurfit - Cellulose du pin Biganos Fabrication de papier et de carton 500 à 999 salariés<br />
Guy Couach Gujan-Mestras Construction de bateaux de plaisance 100 à 199 salariés<br />
Beynel Manustock Belin-Béliet Sciage et rabotage du bois 100 à 199 salariés<br />
Ceca SA Parentis-en-Born Fab. produits chimiques à usage industriel 100 à 199 salariés<br />
Ets Cluzant et Demolin SA Cabanac-et-Villagrains Sciage et rabotage du bois 50 à 99 salariés<br />
Vivendi Arcachon Captage, traitement et distribution d’eau 50 à 99 salariés<br />
Sepaq Technologies Belin-Béliet Fabrication de composants électroniques actifs 50 à 99 salariés<br />
Moto Lita France Marcheprime Fabrication d’équipements automobiles 20 à 49 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 100 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Bordeaux-Cubzacais<br />
Moins du tiers de la population réside dans une unité urbaine<br />
de plus de 3 000 habitants. Peu urbanisée, la zone, une des<br />
plus petites de la région, est tournée vers la viticulture. Cette<br />
dernière est gourmande en main-d’œuvre. De fait, l’agriculture<br />
absorbe 20% des emplois totaux. Pour les autres grandes<br />
activités, sauf les services, la structure de l’emploi total dans<br />
cette zone se rapproche de celle de l’Aquitaine.<br />
Si l’on excepte le secteur de l’énergie, dominé par la présence<br />
de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, l’industrie<br />
est nettement orientée vers l’agroalimentaire et les biens<br />
d’équipement. Ces deux secteurs réunissent 60% des emplois<br />
salariés de la zone, au lieu de 40% en Aquitaine.<br />
Le Cubzacais a bénéficié dans les années 1990 d’un dynamisme<br />
industriel qui contraste avec le déclin observé dans les<br />
autres zones. En particulier, les biens d’équipement y ont vu<br />
l’emploi augmenter de moitié depuis 1993.<br />
En dehors de la centrale nucléaire, le tissu des entreprises est<br />
constitué de petits établissements.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 752<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 819,7<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92,4<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
St-André-de-Cubzac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 257<br />
Blaye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 876<br />
St-Ciers-sur-Gironde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 098<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 19,9 -1,7 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,8 6,5 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 8,4 -4,4 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 13,7 13,0 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 43,2 29,5 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 20,3 13,1 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,2<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,0<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,0<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,7<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
140<br />
Biens d'équipement<br />
Biens de consommation<br />
Total<br />
120<br />
Biens intermédiaires<br />
100<br />
80<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel<br />
10,0<br />
Chaudronnerie<br />
2,4<br />
10,0<br />
Boissons<br />
1,2<br />
ZE Bordeaux-Cubzacais<br />
9,2<br />
Moteurs, turbines<br />
1,0<br />
Aquitaine<br />
5,3<br />
Constructions métalliques<br />
1,7<br />
4,6<br />
Emballages bois<br />
1,0<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,6<br />
Prod., dist. d'électricité<br />
1,2<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Électricité de France Braud-et-St-Louis Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />
Perolo SA Blaye Fabrication d'articles de robinetterie 100 à 199 salariés<br />
Société Girondine des Bois Salignac Fabrication d'emballages en bois 50 à 99 salariés<br />
Ets R. Chaumet Saugon Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />
Cusenier SA Cubzac-les-Ponts Champagnisation 20 à 49 salariés<br />
A2M-Assistance Maintenance Métallurgie St-Aubin-de-Blaye Chaudronnerie-tuyauterie 20 à 49 salariés<br />
Petit et Cie Saint-Savin Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />
Scierie de la Verrerie Jacques Lagarde Donnezac Fabrication d'emballages en bois 20 à 49 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 101 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />
L’Entre-deux-Mers est l’une des quatre zones viticoles de la<br />
région. De petite taille, son caractère est rural : un gros quart<br />
des habitants réside dans une unité urbaine de petite taille,<br />
entre 3 000 et 5 000 habitants. Mais, elle est aussi tournée vers<br />
la capitale régionale car plus de 10% de sa population réside<br />
dans une commune appartenant à l’unité urbaine de Bordeaux.<br />
La viticulture est gourmande en main-d’œuvre et la<br />
part de l’agriculture dans l’emploi total dépasse 28%, soit le<br />
taux le plus élevé de la région. Pour les autres secteurs, l’écart<br />
de structure avec la région est faible, à l’exception notable des<br />
services ; ce qui est une autre caractéristique des zones rurales.<br />
L’industrie, pour sa part, est fortement orientée vers les biens<br />
intermédiaires parmi lesquels les fabrications de matériaux de<br />
construction et de verre sont particulièrement représentées,<br />
activités sensibles aux aléas de la conjoncture. Enfin, les industries<br />
agroalimentaires ont un poids comparable à celui observé<br />
en Aquitaine, soit 13%. Cette dernière activité est<br />
dynamique, avec 15% d’augmentation de l’emploi depuis<br />
1993. Elle contribue massivement au maintien de l’emploi industriel<br />
dans la zone.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,6<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,3<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 824<br />
SUPERFICIE (km 2 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 818,2<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75,6<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Bordeaux - en partie *. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 583<br />
Cadillac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 218<br />
Podensac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 834<br />
Langoiran - en partie ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 566<br />
Créon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 856<br />
Portets - en partie *** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 999<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*98,9% sont dans la zone de Bordeaux-Zone centrale et 0,2% dans celle de Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Gde<br />
**32% sont dans la zone de Bordeaux-Zone centrale<br />
***64% sont dans la zone de Bordeaux-Zone centrale<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 28,6 -5,2 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 10,9 -2,7 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 8,5 -7,6 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 10,5 27,4 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 41,5 24,2 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 18,6 8,4 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
Source : Assédic<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
Total<br />
Biens d'équipement<br />
(base 100 en 1993)<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
29,6<br />
Verre<br />
1,1<br />
7,5<br />
Ouvrages béton<br />
1,2<br />
ZE Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />
6,9<br />
Chaudronnerie<br />
2,3<br />
Aquitaine<br />
6,6<br />
Industrie laitière<br />
1,5<br />
4,8<br />
Boissons<br />
1,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,7<br />
Première transform. acier<br />
0,2<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
BSN Glasspack Vayres Fabrication de verre creux 500 à 999 salariés<br />
Bedaricienne Doras Industries Croignon Fab. éléments en béton pour la construction 100 à 199 salariés<br />
Roncadin SA Vayres Fabrication de glaces et sorbets 100 à 199 salariés<br />
Tissot Industrie Podensac Chaudronnerie-tuyauterie 100 à 199 salariés<br />
Parements Métalliques Architecture Cérons Profilage à froid par formage ou pliage 50 à 99 salariés<br />
Distillerie Guy Douence St-Genès-de-Lombaud Prod. alcool éthylique de fermentation 20 à 49 salariés<br />
Roc PVC Industrie Sauveterre-de-Guyenne Fab. éléments mat. plastiques pour construction 20 à 49 salariés<br />
2H Energy Podensac Fab. mat. distrib. commande électr. basse tension 20 à 49 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 102 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Bordeaux-Médoc<br />
Deuxième zone viticole de la région de par le poids de l’emploi<br />
agricole dans l’ensemble des emplois, Bordeaux-Médoc<br />
est une zone à caractère rural. Disposant d’espace occupé par<br />
la forêt, moins d’un tiers de la population réside dans une unité<br />
urbaine de taille petite ou moyenne. L’agriculture absorbe<br />
près du tiers de l’emploi total. Tous les autres secteurs, à l’exception<br />
de la construction ont un poids inférieur à ceux observés<br />
pour l’Aquitaine, notamment l’industrie pèse deux fois<br />
moins en termes d’emplois.<br />
L’activité industrielle y est donc faible. C’est la seule zone où<br />
son poids est inférieur à 10% de l’ensemble des emplois.<br />
Outre la vigne, Bordeaux-Médoc est marquée par la prédominance<br />
de la forêt et de la filière bois qui y est rattachée ainsi<br />
que par la présence d’EADS Composites à Salaunes. Seul établissement<br />
de plus de 200 salariés, il fait, en fait, partie du<br />
pôle aéronautique de l’agglomération bordelaise.<br />
L’industrie affiche un certain dynamisme, avec 24% d’augmentation<br />
de l’emploi de 1993 à 1999. Malgré quelques<br />
nuances dans leur rythme d’évolution, tous les secteurs industriels<br />
participent à cette progression.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,3<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,9<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,2<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 172<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 241,7<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,5<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Lesparre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 772<br />
Pauillac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 177<br />
Castelnau-Médoc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 165<br />
Soulac-sur-Mer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 729<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 27,4 -4,2 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 7,7 7,0 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,5 -20,2 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 12,7 13,8 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 45,7 20,5 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 20,8 7,5 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
Source : Assédic<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens d'équipement<br />
Biens de consommation<br />
(base 100 en 1993)<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Total<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
22,5<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
7,1<br />
Emballages bois<br />
1,0<br />
ZE Bordeaux-Médoc<br />
5,4<br />
Sciage du bois<br />
1,5<br />
Aquitaine<br />
4,7<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
3,6<br />
Machines agricoles<br />
0,9<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,5<br />
Chaudronnerie<br />
2,3<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
EADS Composites Aquitaine Salaunes Construction de cellules d’aéronefs 200 à 499 salariés<br />
SARL Balhadère et fils Vendays-Montalivet Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />
Audy SA Salaunes Sciage et rabotage du bois 20 à 49 salariés<br />
<strong>Epsilon</strong> Composite Gaillan-en-Médoc Fab. pièces techniques en matières plastiques 20 à 49 salariés<br />
Souslikoff et Cie St-Yzans-de-Médoc Fabrication de matériel agricole 20 à 49 salariés<br />
Robert Bergey SA Margaux Fabrication d'emballages en bois 10 à 19 salariés<br />
Dilmex Pauillac Production de sables et de granulats 10 à 19 salariés<br />
Tonnellerie Berger et fils Vertheuil Fabrication d'emballages en bois 10 à 19 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 103 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bordeaux-Zone centrale<br />
La zone d’emploi de la capitale régionale apparaît, en valeur<br />
relative, comme le premier pôle de services de la région. En<br />
fait, cette zone est exclusivement urbaine avec 97,5% de la<br />
population résidant dans une zone urbaine ; celle de Bordeaux<br />
en concentrant à elle seule près 95%.<br />
L’industrie est néanmoins présente sur la zone, avec un peu<br />
moins de 14% du total des emplois contre 15% en Aquitaine.<br />
Parmi les activités industrielles, on relève le faible poids des<br />
industries agroalimentaires et la prépondérance des industries<br />
de biens d’équipement. Ces dernières absorbent plus du<br />
tiers de l’emploi industriel, contre un quart pour les biens intermédiaires,<br />
soit les proportions inverses de celles de l’Aquitaine.<br />
La présence du pôle aéronautique et spatial et de l’usine<br />
Ford l’explique pour l’essentiel.<br />
Les évolutions de chacune des composantes de l’emploi industriel<br />
sont proches de celles du niveau régional -à savoir<br />
stabilité pour l’emploi total, déclin des biens de consommation<br />
mais progression des biens d’équipement.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 786 373<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 288,0<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610,5<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Bordeaux – en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 745 809<br />
Martignas-sur-Jalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 581<br />
St-Caprais-de-Bordeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 372<br />
Portets – en partie **. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 551<br />
Macau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 884<br />
Ambès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 823<br />
Langoiran – en partie *** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 669<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
* 0,2% sont sur la zone de Libourne et 0,9% sur celle de Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />
** 36% sont sur la zone de Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />
*** 68% sont sur la zone de Bordeaux-Entre-deux-Mers<br />
Emploi total<br />
Structure Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 1,2 18,9 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 13,8 -17,7 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 5,0 -20,0 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,6 14,3 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 65,4 14,6 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 346,4 6,5 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,2<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,3<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,8<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
Biens intermédiaires<br />
Total<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel<br />
14,3<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
8,6<br />
Équipements automobile<br />
2,7<br />
ZE Bordeaux-Zone centrale<br />
5,0<br />
Instruments de mesure<br />
1,9<br />
Aquitaine<br />
4,4<br />
Boulang-pâtiss-biscuit.<br />
4,2<br />
3,7<br />
Industrie pharmaceutique<br />
2,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,6<br />
Imprimerie<br />
2,9<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d’effectifs<br />
Ford Aquitaine Industries SAS Blanquefort Fabrication d’équipements automobiles 3000 salariés ou plus<br />
Snecma Moteurs Le Haillan Construction de lanceurs et engins spatiaux 1000 salariés ou plus<br />
Électricité de France Mérignac Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />
Sogerma Mérignac Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />
EADS Launch Vehicles St-Médard-en-Jalles Construction de lanceurs et engins spatiaux 1000 salariés ou plus<br />
Dassault Aviation Mérignac Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />
Solectron France Canéjan Fab. de composants électroniques actifs 1000 salariés ou plus<br />
Thales Avionics Le Haillan Fab. d’équipements d’aide à la navigation 500 à 999 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 104 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Langon-Bazas-La Réole<br />
Parsemée de gros bourgs, la zone d’emploi Langon-Bazas-La<br />
Réole a les caractéristiques des espaces ruraux. Un gros tiers<br />
de la population réside dans une unité urbaine de taille<br />
moyenne, comprise entre 4 000 et 9 000 habitants. De plus, le<br />
poids de l’emploi agricole est presque le double de celui observé<br />
en Aquitaine, lui-même double de celui de la France.<br />
Enfin, celui des services est faible.<br />
La nature des activités industrielles reflète ce caractère rural.<br />
Les industries agroalimentaires y sont prédominantes suivies<br />
par le bois et papier et la fabrication de matériaux pour la<br />
construction.<br />
Plus précisément, Langon-Bazas-La Réole est l’une des deux<br />
zones, avec Sarlat-la-Canéda, où les industriels de la viande<br />
sont les premiers employeurs du secteur.<br />
Globalement, sur la période 1990-1999, la croissance de<br />
l’emploi total est modeste au regard de celle de l’Aquitaine ou<br />
de la France. La stagnation des emplois dans le commerce en<br />
est largement la cause, à contre-courant des évolutions régionale<br />
et nationale.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 542<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 817,0<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,2<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Langon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 973<br />
St-Macaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 385<br />
La Réole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 301<br />
Bazas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 352<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 15,5 -17,1 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,4 -14,6 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 7,6 -17,4 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,4 1,0 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 48,0 20,4 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 23,1 1,0 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Biens d'équipement<br />
151<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,6<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,0<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,5<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens intermédiaires<br />
100<br />
Total<br />
80<br />
Biens de consommation<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
9,9<br />
Viandes<br />
4,1<br />
9,6<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
ZE Langon-Bazas-La Réole<br />
8,5<br />
Art. en papier ou carton<br />
1,2<br />
Aquitaine<br />
7,2<br />
Boissons<br />
1,1<br />
6,0<br />
Meubles<br />
3,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,2<br />
Vêtements<br />
1,9<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
LDC Aquitaine Bazas Production de viandes de volaille 100 à 199 salariés<br />
Sapso emballages ondulés Bernos-Beaulac Industrie du carton ondulé 100 à 199 salariés<br />
Les caves de Landiras Landiras Champagnisation 100 à 199 salariés<br />
Fonmarty et Fils Bazas Fabrication de charpentes et de menuiseries 100 à 199 salariés<br />
Cuisine AS La Réole Fabrication de meubles de cuisine 100 à 199 salariés<br />
Aquitaine béton manufacturé Langon Fab. éléments en béton pour construction 50 à 99 salariés<br />
France Ligne Langon Fabrication autres vêtements et accessoires 50 à 99 salariés<br />
GPS Gironde-sur-Dropt Fabrication de briques 50 à 99 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 105 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />
Des quatre zones viticoles de la région, Libourne est la plus<br />
urbanisée. La majorité de la population réside dans une unité<br />
urbaine de petite ou de taille moyenne. La viticulture est gourmande<br />
en main-d’œuvre. Aussi, l’emploi agricole absorbe-t-il<br />
20% des emplois totaux. Le tertiaire, bien qu’en<br />
progression, pèse moins que dans l’ensemble de la région.<br />
Enfin, le poids de l’emploi industriel, plus de 14% du total, y<br />
est équivalent.<br />
S’agissant de la seule industrie, le secteur des biens d’équipement<br />
est sous-représenté, à 11 points en dessous du taux <strong>aquitain</strong>.<br />
En revanche, la zone de Libourne présente une assez<br />
large palette d’activités industrielles dans le secteur des biens<br />
intermédiaires : métallurgie, bois, carton. La faiblesse relative<br />
de l’industrie agroalimentaire, représentant 8,3% de l’emploi<br />
industriel au lieu de 13,5 en Aquitaine, surprend dans un pays<br />
encore aussi fortement agricole.<br />
Sur la période 1990-1999, la croissance de l’emploi est plus<br />
favorable qu’en Aquitaine. En particulier, le recul a été de<br />
plus faible ampleur dans l’agriculture, l’industrie et la construction.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,3<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44,7<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,8<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 709<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 073,6<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69,8<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Libourne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 122<br />
Bergerac - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 390<br />
Coutras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 104<br />
Montpon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 010<br />
Castillon-la-Bataille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 015<br />
St-Médard-de-Guizières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 871<br />
St-Aigulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 804<br />
Bordeaux - en partie ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 625<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*79% sont dans la zone d’emploi de Bergerac<br />
**98,9% sont dans la zone d’emploi de Bordeaux-Zone centrale et 0,9% dans celle de Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Gde<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 19,8 -11,7 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,4 -4,6 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,7 -4,4 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 13,7 16,0 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 45,1 18,1 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 53,4 5,5 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
Source : Assédic<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
(base 100 en 1993)<br />
Total<br />
Biens intermédiaires<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
8,4<br />
Fonderie<br />
1,5<br />
7,0<br />
Imprimerie<br />
2,9<br />
ZE Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande<br />
6,8<br />
Moteurs, turbines<br />
1,0<br />
Aquitaine<br />
6,5<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
5,6<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
5,5<br />
Articles en fils métalliques<br />
1,2<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Fonderies Ateliers du Bélier Vérac Fonderie de métaux légers 500 à 999 salariés<br />
KSB SA La Roche-Chalais Fabrication d'articles de robinetterie 200 à 499 salariés<br />
Ceva Santé animale Libourne Fabrication de médicaments 200 à 499 salariés<br />
Menuiserie Grégoire SA St-Martial-d’Artenset Fabrication de charpentes et menuiseries 200 à 499 salariés<br />
Péchiney Emballage Alimentaire St-Seurin-sur-l'Isle Fabrication d'emballages légers en métal 200 à 499 salariés<br />
Arena International Libourne Fabrication autres vêtements et accessoires 200 à 499 salariés<br />
Smurfit Socar St-Seurin-sur-l'Isle Industrie du carton ondulé 200 à 499 salariés<br />
Française Constr. Mécan. Électriques Libourne Fab. matériel distrib. commande électr. hte tension 200 à 499 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 106 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Dax<br />
La zone d’emploi de Dax apparaît en transition entre l’Aquitaine<br />
rurale et l’Aquitaine urbaine. Moins de 50% de la population<br />
réside dans une unité urbaine de plus de 3 000<br />
habitants. L’urbanité de la zone est due à la ville de Dax, alors<br />
que la zone, l’une des plus grandes de la région par sa superficie,<br />
est constituée pour l’essentiel par la forêt des Landes.<br />
L’agriculture y est en déclin plus rapide qu’en Aquitaine. Elle<br />
fait place à un secteur tertiaire, en forte progression, atteignant<br />
deux tiers de l’emploi.<br />
La part de l’industrie, 18%, y est supérieure à la moyenne de<br />
l’Aquitaine. L’industrie est marquée par l’exploitation de la<br />
forêt qui relève des biens intermédiaires : 68% des salariés y<br />
sont employés. Bois, papier-carton, chimie et matières plastiques<br />
sont les principales activités industrielles de cette zone.<br />
Les industries de biens d’équipement et de consommation dépassent<br />
à peine 5% chacune. Tandis que les biens de consommation<br />
déclinent régulièrement, les biens d’équipement<br />
progressent fortement, comme en Aquitaine.<br />
Cette zone possède également des établissements agroalimentaires.<br />
Ils emploient à peu prèslamême proportion de salariés<br />
que dans l’industrie <strong>aquitain</strong>e, 13,7%. La progression<br />
de l’emploi dans ces activités a atteint 13% en six ans.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,7<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,0<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68,0<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,4<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 454<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 900,9<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,8<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Dax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 297<br />
Mimizan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 862<br />
Peyrehorade - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 436<br />
Morcenx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 392<br />
Tartas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 277<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*8% sont dans la zone du Sud des Landes<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 8,4 -31,5 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 18,2 -8,8 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 7,2 -23,1 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,3 14,2 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 51,9 22,3 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 44,4 3,6 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
Source : Assédic<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens d'équipement<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
(base 100 en 1993)<br />
Total<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
16,3<br />
Fabr. de papier, carton<br />
2,2<br />
14,0<br />
Chimie de base<br />
2,9<br />
ZE Dax<br />
8,0<br />
Panneaux de bois<br />
0,9<br />
Aquitaine<br />
6,5<br />
Explosifs, colles, divers<br />
1,4<br />
6,4<br />
Sciage du bois<br />
1,5<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
6,0<br />
Viandes<br />
4,1<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Papeteries de Gascogne Mimizan Fabrication de papier et de carton 500 à 999 salariés<br />
Sony France SA Pontonx-sur-l'Adour Fabrication de supports de données 200 à 499 salariés<br />
Les Dérivés Résiniques et Terpéniques Vielle-St-Girons Fab. autres prod. chim. organiques de base 200 à 499 salariés<br />
Egger Rol Rion-des-Landes Fabrication de panneaux de bois 200 à 499 salariés<br />
Tembec Tartas Tartas Fabrication de pâte à papier 200 à 499 salariés<br />
Sopal Dax Fabrication de papier et de carton 200 à 499 salariés<br />
MLPC International Rion-des-Landes Fab. produits chimiques à usage industriel 200 à 499 salariés<br />
Gascogne Emballage Mimizan Fabrication d’emballages en papier 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 107 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />
La zone Mont-de-Marsan-Est des Landes juxtapose les traits<br />
d’une zone rurale à ceux d’un espace urbain. La zone, précisément<br />
Mont-de-Marsan, est le siège de la préfecture des Landes<br />
; ce qui explique le poids relativement important de<br />
l’emploi dans les services. En fait, Mont-de-Marsan et l’unité<br />
urbaine qui y est rattachée drainent un gros tiers de la population.<br />
L’industrie est dominée par deux secteurs : l’agroalimentaire<br />
et les biens de consommation. Ils regroupent 59% des emplois<br />
industriels, contre 30% en Aquitaine.<br />
Plus précisément, les principaux pourvoyeurs d’emploi de la<br />
zone sont des fabricants de meubles ou des industriels de la<br />
viande. La zone est l’une des quatre de la région à dépendre<br />
aussi fortement, à hauteur de plus de 30% des emplois industriels<br />
d’une activité ; ici, la fabrication de meubles.<br />
Les années 1990 à 1999 ont montré un recul de l’emploi industriel<br />
moins prononcé sur la zone qu’au niveau régional ou<br />
national.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,7<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,3<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,2<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 430<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 649,2<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,9<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Mont-de-Marsan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 715<br />
Aire-sur-l'Adour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 003<br />
St-Sever . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 447<br />
Hagetmau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 411<br />
Roquefort - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 948<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*Les deux tiers sont sur la zone de Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 10,4 -32,0 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,1 -7,3 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 5,1 -19,7 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 12,7 30,6 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 57,8 18,4 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 45,3 4,9 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
Source : Assédic<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
(base 100 en 1993)<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
30,3<br />
Meubles<br />
3,1<br />
18,7<br />
Viandes<br />
4,1<br />
ZE Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />
4,3<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
Aquitaine<br />
3,8<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
3,7<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,6<br />
Linge maison, literie<br />
0,4<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Ets Capdevielle et Fils Hagetmau Fabrication de sièges 1000 salariés ou plus<br />
Delpeyrat St-Pierre-du-Mont Préparation industrielle produits à base de viande 200 à 499 salariés<br />
Les Fermiers Landais St-Sever Production de viandes de volaille 200 à 499 salariés<br />
Soc. Potez Aéronautique Aire-sur-l'Adour Construction de cellules d’aéronefs 200 à 499 salariés<br />
Autobar Packaging Mont-de-Marsan Fabrication emballages en matières plastiques 200 à 499 salariés<br />
Ets Jean-Marie Lonné Hagetmau Fabrication de sièges 200 à 499 salariés<br />
Manufacture européenne literie Pyrenex St-Sever Fabrication de petits articles textiles de literie 100 à 199 salariés<br />
Ets Gabriel Beyria Ygos-St-Saturnin Fabrication de charpentes et menuiseries 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 108 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />
Composée de petites communes de la forêt landaise, cette<br />
zone d’emploi est atypique à plus d’un titre. Sa densité de population<br />
est l’une des plus faibles de France, au dernier rang<br />
de l’Aquitaine avec 7 habitants au km 2 . Peu peuplée, elle est<br />
également la seule zone où le secteur tertiaire n’atteint pas<br />
50% de l’emploi total. L’autre moitié relève de l’agriculture et<br />
de l’industrie. Aussi le poids élevé des emplois industriels ne<br />
signifie pas que ce secteur ait acquis une force particulière.<br />
Sur la période 1990-1999, le nombre de salariésdel’industrie<br />
est stable. En fait, seules trois zones d’emploi en Aquitaine bénéficient<br />
d’une évolution plus favorable.<br />
La zone est immergée dans la forêt landaise et l’importance de<br />
la filière bois est telle que les industries de biens intermédiaires<br />
atteignent presque 60% de l’ensemble des emplois industriels.<br />
Seuls les biens d’équipement ont connu une forte croissance<br />
sur la période 1993-1997, interrompue depuis.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 340<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 353,6<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,4<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Labouheyre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 537<br />
Roquefort - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 897<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*Un tiers de la population est dans la zone d’emploi de Mont-de-Marsan-Est des Landes<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 21,4 18,5 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 26,9 -0,4 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 4,8 -30,2 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 7,0 15,5 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 39,9 11,6 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 6,1 6,6 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Indice<br />
(base 100 en 1993)<br />
Biens d'équipement : 170 175 202 178 156<br />
140<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,1<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,3<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59,4<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Total<br />
100<br />
Biens intermédiaires<br />
80<br />
Biens de consommation<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
30,1<br />
Panneaux de bois<br />
0,9<br />
12,0<br />
Sciage, rabotage du bois<br />
1,5<br />
ZE Mont-de-Marsan-Haute-Lande<br />
8,6<br />
Instr. mesure, contrôle<br />
1,9<br />
Aquitaine<br />
6,5<br />
Machines usage général<br />
2,0<br />
5,4<br />
Viandes<br />
4,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,9<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Smurfit - Rol Pin Labouheyre Fabrication de panneaux de bois 200 à 499 salariés<br />
Aqualande Roquefort Industrie du poisson 200 à 499 salariés<br />
Société Landaise Électronique Liposthey Fabrication d'équipements d’aide à la navigation 50 à 99 salariés<br />
Comilev Sodamel Roquefort Fab. équipements de levage et de manutention 50 à 99 salariés<br />
Société escourçoise des Bois Escource Sciage et rabotage du bois 50 à 99 salariés<br />
Le Picanton de France Roquefort Production de viandes de volaille 50 à 99 salariés<br />
Biolandes SA Le Sen Fabrication d’huiles essentielles 20 à 49 salariés<br />
Babylove Production Labrit Fabrication de chaussures 20 à 49 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 109 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Sud des Landes<br />
La zone d’emploi du Sud des Landes est attirée par le pôle de<br />
Bayonne. De fait, plus de 20% de la population réside dans<br />
l’unité urbaine de Bayonne. Plus petite zone d’Aquitaine,<br />
c’est aussi l’une des plus urbanisées avec 73% d’habitants vivant<br />
dans une unité urbaine. Le long de la côte atlantique, elle<br />
forme avec la zone de Bayonne-Pyrénées, un espace urbain<br />
continu.<br />
Les activités sont orientées vers l’industrie, le commerce et la<br />
construction. Ces deux dernières reflètent le caractère touristique<br />
de la zone. Elle abrite à Tarnos un des deux établissements<br />
de Turboméca qui pèse particulièrement dans la<br />
structure de la zone : un tiers des salariés relève des biens<br />
d’équipement. L’autre secteur également bien représenté est<br />
celui des industries agroalimentaires, avec plus d’un salarié<br />
sur cinq. Lui aussi est dominé par une très grosse unité, Labeyrie.<br />
Depuis 1993, l’emploi salarié dans les biens de consommation<br />
décline à un rythme assez élevé, mais il représente peu<br />
d’effectifs. En revanche, dans les autres secteurs, l’emploi se<br />
développe. Chacun a gagné plus de 10% de salariés supplémentaires<br />
en six ans.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 838<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 768,1<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,4<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Bayonne - en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 719<br />
Capbreton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 361<br />
Soustons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 751<br />
St-Vincent-de-Tyrosse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 365<br />
St-Martin-de-Seignanx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 904<br />
Labenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 340<br />
Tosse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 614<br />
Peyrehorade - en partie ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*92% sont dans la zone d’emploi de Bayonne-Pyrénées<br />
**79% sont dans la zone d’emploi de Dax<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 5,7 -16,3 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 22,7 -7,8 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 8,5 -17,9 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,9 39,3 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 48,1 41,7 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 21,0 15,6 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,6<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,4<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,2<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens d'équipement<br />
Biens intermédiaires<br />
100<br />
Total<br />
80<br />
57<br />
Biens de consommation<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
26,7<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
18,1<br />
Poissons<br />
0,8<br />
ZE Sud des Landes<br />
6,4<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Aquitaine<br />
5,2<br />
Objets divers en bois<br />
0,6<br />
4,3<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,1<br />
Constructions métalliques<br />
1,6<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Turboméca Tarnos Construction de moteurs pour aéronefs 1 000 salariés ou plus<br />
Labeyrie St-Geours-de-Maremne Industrie du poisson 500 à 999 salariés<br />
Autobar Packaging France Soustons Fabrication d'emballages en matières plastiques 200 à 499 salariés<br />
Fermetures Henri Peyrichou St-Martin-de-Seignanx Fabrication menuiseries et fermetures métalliques 100 à 199 salariés<br />
Hirica St-Vincent-de-Tyrosse Fabrication de chaussures 100 à 199 salariés<br />
Ets Charles Duvicq SA Tosse Fabrication d'emballages légers en métal 100 à 199 salariés<br />
Vega Industries SARL Seignosse Fabrication d'objets en liège, vannerie ou sparterie 50 à 99 salariés<br />
Seripanneaux St-Vincent-de-Tyrosse Fabrication de panneaux de bois 50 à 99 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 110 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Agen<br />
Centrée sur la ville d’Agen, siège de la préfecture du département<br />
de Lot-et-Garonne, la zone d’emploi présente certaines<br />
caractéristiques urbaines. En particulier, plus de 65% de sa<br />
population vit dans une unité urbaine. A côté d’Agen, existe<br />
un réseau de villes petites et moyennes également réparties<br />
sur le territoire de la zone. Dans sa structure de l’emploi, la<br />
zone diffère peu de la région. L’agriculture, passée en dessous<br />
de 10% de l’emploi total, diminue plus vite qu’en Aquitaine,<br />
tandis que le secteur industriel évite le déclin. Agen est une<br />
des zones d’emploi d’Aquitaine à avoir enregistré une hausse<br />
de l’emploi industriel durant les années 1990.<br />
S’agissant de l’industrie, le poids des IAA est prépondérant :<br />
elles concentrent 19% des salariés del’industrie, soit 5,5<br />
points de plus qu’au niveau <strong>aquitain</strong>. De nombreux créneaux<br />
de ce secteur sont présents : boulangerie, vinification, industrie<br />
du tabac.<br />
La part élevée des industries de biens de consommation provient<br />
de la présence des laboratoires pharmaceutiques UPSA<br />
à Agen.<br />
Depuis 1993, chacun des grands secteurs industriels participe<br />
au maintien de l’emploi. Les industries agroalimentaires se<br />
caractérisent par leur stabilité.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,2<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,1<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,2<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,8<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 873<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 112,7<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,9<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Agen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 504<br />
Tonneins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 856<br />
Nérac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 786<br />
Lavardac. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 904<br />
Aiguillon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 220<br />
Layrac. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 146<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 9,9 -27,4 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,7 0,5 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 5,7 -16,3 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 16,0 24,1 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 53,7 8,9 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 58,9 2,8 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
(base 100 en 1993)<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
16,3<br />
Industrie pharmaceutique<br />
2,6<br />
6,4<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
ZE Agen<br />
5,8<br />
Boulang., pâtiss., biscuit.<br />
4,2<br />
Aquitaine<br />
5,7<br />
Tabac<br />
0,3<br />
4,8<br />
Viandes<br />
4,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,7<br />
Verre, art. en verre<br />
1,1<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Laboratoires Upsa Agen Fabrication de médicaments 500 à 999 salariés<br />
Électricité de France Agen Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />
Laboratoires Upsa Le Passage Fabrication de médicaments 200 à 499 salariés<br />
Verrerie de Vianne Vianne Fab. et façonnage articles techniques en verre 200 à 499 salariés<br />
Les Vignerons de Buzet Buzet-sur-Baïse Vinification 100 à 199 salariés<br />
Righini SA Tonneins Fabrication de charpentes et de menuiseries 100 à 199 salariés<br />
Babcock Wanson Nérac Fabrication de générateurs de vapeur 100 à 199 salariés<br />
Seita Tonneins Industrie du tabac 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 111 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Marmande-Casteljaloux<br />
Bien que la majorité de la population réside dans une unité urbaine<br />
de plus de 4 500 habitants, la zone de Marmande-Casteljaloux<br />
a conservé des caractéristiques rurale et agricole. En<br />
fait, l’unité urbaine de Marmande concentre à elle seule 40%<br />
des habitants. L’agriculture absorbe près de 16% de l’emploi<br />
total, soit le double de ce que l’on observe au niveau de la région.<br />
Le secteur tertiaire n’emploie que 60% des actifs, contre<br />
70% en Aquitaine. Enfin, le poids de l’emploi industriel,<br />
16,5% du total, est légèrement supérieur à celui de l’Aquitaine.<br />
La répartition des activités, entre travail du bois, meubles et<br />
produits agroalimentaires en particulier issus des fruits et légumes,<br />
montre l’importance de l’exploitation des ressources<br />
naturelles ou agricoles, caractéristique des zones rurales. Par<br />
ailleurs, la présence de Creuzet, le plus important établissement<br />
de la zone, représentant la construction aéronautique,<br />
explique la part importante prise par les biens d’équipement.<br />
Les autres composantes du secteur industriel sont proches de<br />
la moyenne <strong>aquitain</strong>e.<br />
Seuls les biens d’équipement parviennent à stabiliser le<br />
nombre de leurs salariés. Les autres secteurs perdent de l’emploi.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 811<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 484,2<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,6<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Marmande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 721<br />
Miramont-de-Guyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 644<br />
Casteljaloux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 763<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 15,7 -25,6 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 16,5 -20,1 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,9 -24,5 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 18,1 31,2 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 42,8 10,6 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 21,8 -3,3 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,2<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,3<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,3<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens d'équipement<br />
100<br />
Total<br />
80<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
13,3<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
9,7<br />
Meubles<br />
3,1<br />
ZE Marmande-Casteljaloux<br />
7,1<br />
Charpentes, menuiseries<br />
2,0<br />
Aquitaine<br />
6,1<br />
Fruits et légumes<br />
0,9<br />
6,1<br />
Constructions métalliques<br />
1,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
5,7<br />
Verre, art. en verre<br />
1,1<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Creuzet Aéronautique Marmande Construction de cellules d’aéronefs 200 à 499 salariés<br />
C2R Miramont-de-Guyenne Fabrication menuiseries et fermetures métalliques 100 à 199 salariés<br />
Cesa Marmande Fabrication de meubles de cuisine 100 à 199 salariés<br />
Ets Serge Espiet Marmande Sciage et rabotage du bois 100 à 199 salariés<br />
Orangina-Pampryl Marmande Production de boissons rafraîchissantes 100 à 199 salariés<br />
Société des panneaux Isoroy SPI Casteljaloux Fabrication de panneaux de bois 50 à 99 salariés<br />
Schott Sfam Casteljaloux Fab. et façonnage articles techniques en verre 50 à 99 salariés<br />
Pilkington France Marmande Façonnage et transformation du verre plat 50 à 99 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 112 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Villeneuve-sur-Lot-Fumel<br />
Avec 67% de la population résidant dans une unité urbaine,<br />
Villeneuve-sur-Lot-Fumel est une zone légèrement plus urbaine<br />
que celle, voisine, d’Agen. Pour autant, elle a conservé<br />
sa vocation rurale et agricole : relativement plus d’emplois<br />
dans l’agriculture et moins dans les services. En outre, la part<br />
des emplois dans le commerce est l’une des plus élevées de la<br />
région avec la zone de Marmande. Elle maintient également<br />
son activité industrielle, avec 17,3% des emplois et, sur la période<br />
1990-1999, un déclin nettement moindre que celui observé<br />
en Aquitaine.<br />
Al’exception de la spécialisation métallurgique du bassin de<br />
Fumel, l’industrie de cette zone découle de son caractère rural<br />
: industries agroalimentaires, en deuxième position relative<br />
en Aquitaine -drainant 30% des emplois- et scieries<br />
fournissent les plus gros effectifs de salariés.<br />
Depuis 1993, le niveau de l’emploi dans le secteur agroalimentaire<br />
s’est accru de 12%. Dans le même temps, l’emploi<br />
dans les biens intermédiaires fléchissait, par suite des difficultés<br />
rencontrées par l’usine sidérurgique de Fumel.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 657<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 581,2<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,4<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Villeneuve-sur-Lot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 972<br />
Fumel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 550<br />
Penne-d’Agenais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 393<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 13,5 -30,2 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 17,3 -2,6 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,7 -25,3 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 17,0 19,8 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 45,5 12,4 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 28,9 -0,7 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Biens d'équipement<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,9<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,3<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,6<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,9<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens de consommation<br />
100<br />
Total<br />
Biens intermédiaires<br />
80<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
16,2<br />
Fonderie<br />
1,5<br />
11,2<br />
Sciage du bois<br />
1,5<br />
ZE Villeneuve-sur-Lot-Fumel<br />
10,4<br />
Fruits et légumes<br />
0,9<br />
Aquitaine<br />
7,6<br />
Viandes<br />
4,1<br />
4,0<br />
Industrie laitière<br />
1,5<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,8<br />
Constructions métalliques<br />
1,6<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Sadefa Industries Fumel Fonderie de fonte 500 à 999 salariés<br />
Parquets Marty Cuzorn Fabrication de charpentes et de menuiseries 200 à 499 salariés<br />
Laiterie de Ladhuie Montayral Fabrication de lait liquide et de produits frais 100 à 199 salariés<br />
Villeneuve Pet Food Villeneuve-sur-Lot Fabrication d'aliments pour animaux de compagnie 100 à 199 salariés<br />
Raynal et Roquelaure Ste-Livrade-sur-Lot Préparation industrielle produits à base de viande 100 à 199 salariés<br />
Soc des établissements Loubat Frères Ste-Livrade-sur-Lot Fabrication menuiseries et fermetures métalliques 100 à 199 salariés<br />
SA Laparre Castelnaud-de-Gratecambe Transformation et conservation de fruits 100 à 199 salariés<br />
Cereals groups Villeneuve-sur-Lot Autres activités de travail des grains 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 113 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Bayonne-Pyrénées<br />
Bayonne-Pyrénées figure parmi les zones d’emploi les plus<br />
urbanisées d’Aquitaine, avec 82% de la population vivant<br />
dans une unité urbaine. A côté de Bayonne, qui draine à elle<br />
seule 66% de la population, coexiste un réseau de petites et<br />
moyennes unités. Elles forment un espace continu en façade<br />
atlantique mais aussi vers l’intérieur du Pays basque. Le caractère<br />
urbain de la zone se révèle aussi par le poids plus important<br />
des services. Enfin, le poids plus élevé du commerce<br />
s’explique non seulement par le caractère urbain de la zone<br />
mais aussi par son attrait touristique.<br />
Moins industrielle que l’Aquitaine, le déclin de l’emploi industriel<br />
y a été moins sensible qu’au niveau régional durant la<br />
dernière décennie.<br />
De la structure de l’emploi industriel ressort le faible poids des<br />
industries agroalimentaires. Seules les zones très spécifiques<br />
de Bordeaux-Zone centrale et de Lacq-Orthez affichent une<br />
part encore plus faible. Les industries de biens d’équipement<br />
sont prépondérantes, absorbant 31% des emplois industriels,<br />
soit 6 points de plus que la moyenne régionale. Ce secteur est<br />
dominé par l’industrie aéronautique et le réseau de sous-traitants<br />
qui lui est lié. Depuis 1993, les biens d’équipement ont<br />
par ailleurs perdu davantage d’emplois que les autres composantes<br />
de l’industrie.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,2<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,8<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,3<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,5<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 561<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 253,7<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110,3<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Bayonne –en partie * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 289<br />
Hendaye-Irun (E)** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 624<br />
Hasparren. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 480<br />
Ustaritz. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 986<br />
Cambo-les-Bains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 426<br />
St-Pée-sur-Nivelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 353<br />
St-Jean-Pied-de-Port . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 794<br />
Ascain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 099<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
*8% des habitants sont dans la zone d’emploi du Sud des Landes<br />
**Agglomération internationale, chiffre de la partie située en France<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 5,5 -18,9 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 13,8 -5,2 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,7 -13,7 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 15,7 21,0 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 58,3 17,2 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 93,8 8,9 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
Biens intermédiaires<br />
(base 100 en 1993)<br />
Total<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
10,7<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
5,7<br />
Mat. levage, équip. frigor.<br />
2,0<br />
ZE Bayonne-Pyrénées<br />
4,9<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Aquitaine<br />
4,6<br />
Fabrication de meubles<br />
3,1<br />
4,3<br />
Boulang-pâtiss-biscuit.<br />
4,2<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
4,0<br />
Trait. métaux, méca. gén.<br />
3,4<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Dassault Aviation Anglet Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />
Électricité de France Bayonne Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />
Bonnet Névé Hendaye Fab. équip. aérauliques et frigorifiques indust. 500 à 999 salariés<br />
Ruwel Bayonne Bayonne Fabrication de composants électroniques passifs 200 à 499 salariés<br />
Na Pali St-Jean-de-Luz Fab. vêtements de dessus hommes, garçonnets 200 à 499 salariés<br />
Sagem SA Mouguerre Fabrication d'appareils de téléphonie 200 à 499 salariés<br />
Signature SA Urrugne Fabrication d'articles métalliques divers 200 à 499 salariés<br />
Aciérie de l’Atlantique Boucau Sidérurgie 200 à 499 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 114 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Lacq-Orthez<br />
Lacq-Orthez est une zone mi-rurale mi-urbaine. Un peu plus<br />
de 50% de la population réside dans une unité urbaine de<br />
plus 3 000 habitants. Le caractère urbain ne résulte pas du développement<br />
du secteur des services comme c’est le cas pour<br />
les pôles urbains en général, mais de la présence du bassin de<br />
Lacq, réserve de gaz naturel. De fait, la zone possède une industrie<br />
développée à forte valeur ajoutée.<br />
Le secteur de l’énergie, principalement représenté par Elf<br />
Aquitaine, représente à lui seul 22% des salariés du secteur<br />
industriel. Les activités restantes sont tournées vers l’exploitation<br />
du gaz naturel, notamment les industries chimiques de<br />
biens intermédiaires.<br />
La prochaine cessation de l’exploitation du gisement de gaz<br />
fait peser sur la zone une incertitude quant au maintien de<br />
l’emploi industriel. Déjà, dans les années 90, ce dernier a décliné<br />
àun rythme presque double de celui de l’Aquitaine.<br />
Globalement, Lacq-Orthez est l’une des cinq zones d’emploi<br />
de la région à avoir connu un recul de l’emploi total entre<br />
1990 et 1999.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,6<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,1<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,0<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 041<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 161,0<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56,0<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Mourenx. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 201<br />
Orthez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 864<br />
Salies-de-Béarn. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 770<br />
Monein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 188<br />
Artix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 784<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 9,0 -30,9 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 27,0 -21,8 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 8,0 -23,5 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 11,1 36,0 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 44,9 24,2 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 24,7 -2,2 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
(base 100 en 1993)<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
21,7<br />
Extraction hydrocarbures<br />
1,1<br />
19,1<br />
Chimie de base<br />
2,9<br />
ZE Lacq-Orthez<br />
6,6<br />
Chaudronnerie<br />
2,3<br />
Aquitaine<br />
3,7<br />
Viandes<br />
4,1<br />
3,1<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,0<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,1<br />
Fûts, emballages métall.<br />
1,2<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Elf Aquitaine exploration production Lacq Extraction d’hydrocarbures 1000 salariés ou plus<br />
Atofina Argagnon Fabrication matières plastiques de base 200 à 499 salariés<br />
Acetex Chimie Pardies Fab. autres prod. chimiques organiques de base 200 à 499 salariés<br />
Groupement de recherches de Lacq GIE Lacq Fab. autres prod. chimiques organiques de base 200 à 499 salariés<br />
Rexam Beverage Can France SAS Mont Fabrication d'emballages légers en métal 100 à 199 salariés<br />
Calliope SA Noguères Fabrication produits agrochimiques 100 à 199 salariés<br />
Sylachim Mourenx Fabrication produits pharmaceutiques de base 100 à 199 salariés<br />
Société des Fibres de carbone Abidos Fab. produits chimiques à usage industriel 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 115 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Oloron-Mauléon<br />
Zone de montagne à dominante rurale, un peu plus de 50%<br />
de la population réside néanmoins dans une unité urbaine. En<br />
fait, cet apparent paradoxe s’explique par la faible densité de<br />
la zone, la plus faible de la région, après le cas exceptionnel<br />
de Mont-de-Marsan-Haute-Lande. Autre caractéristique des<br />
zones rurales, le poids du tertiaire y est faible et celui de l’industrie<br />
relativement important. De fait, c’est la zone qui<br />
compte le plus grand nombre d’emplois industriels de toutes<br />
les zones <strong>aquitain</strong>es. La présence de l’industrie est ancienne.<br />
Fonderie, chocolaterie, eaux minérales, chaussures et mécanique<br />
générale constituent ici les points d’appui du secteur.<br />
Les industries de biens de consommation, soumises comme<br />
ailleurs à une crise structurelle, ont subi d’importantes pertes<br />
d’emploi. En revanche, les industries de biens intermédiaires<br />
ont massivement embauché (40% d’augmentation du<br />
nombre de salariés depuis 1993).<br />
L’activité industrielle de la zone d’Oloron-Mauléon est aussi<br />
dépendante de l’implantation d’un sous-traitant important du<br />
secteur aéronautique, Messier-Dowty.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 822<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 703,0<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,1<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Oloron-Ste-Marie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 079<br />
Mauléon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 700<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 13,4 -23,0 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 28,3 -5,9 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 5,7 -26,0 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 9,5 12,1 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 43,1 13,8 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 16,0 -1,5 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,6<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,3<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,6<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
Biens de consommation<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
24,7<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
13,9<br />
Boulang., pâtiss., biscuit.<br />
4,2<br />
ZE Oloron-Mauléon<br />
9,2<br />
Fonderie<br />
1,5<br />
Aquitaine<br />
8,5<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
4,6<br />
Trait. métaux, méca. gén.<br />
3,4<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,9<br />
Boissons<br />
1,1<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Messier Dowty SA Bidos Construction de cellules d’aéronefs 500 à 999 salariés<br />
Lindt et Sprüngli SA Oloron-Ste-Marie Chocolaterie, confiserie 200 à 499 salariés<br />
Precision Castparts Corp. France Ogeu-les-Bains Fonderie d'autres métaux non ferreux 200 à 499 salariés<br />
Ets Sklop Bidos Fab. pièces techniques en matières plastiques 200 à 499 salariés<br />
Société des Eaux minérales d’Ogeu Ogeu-les-Bains Industrie des eaux de table 100 à 199 salariés<br />
Federal Mogul Sintered Products Oloron-Ste-Marie Métallurgie des poudres 100 à 199 salariés<br />
Toyal Europe SA Accous Première transformation de l’aluminium 100 à 199 salariés<br />
Micro Mécanique Pyrénéenne Gurmençon Construction de moteurs pour aéronefs 100 à 199 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 116 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Pau<br />
La zone d’emploi de Pau est très polarisée sur sa ville-centre,<br />
qui concentre les trois quarts de la population totale. Sa structure<br />
générale de l’emploi la rapproche de la zone de Bordeaux-Zone<br />
centrale, avec un pourcentage d’emplois<br />
légèrement supérieur dans l’agriculture et un peu inférieur<br />
dans les services. L’emploi industriel représente 15% du total,<br />
comme la moyenne régionale.<br />
Dans cet ensemble, la part des industries de biens d’équipement<br />
est prépondérante -un tiers des salariés, en raison de la<br />
présence d’un des deux établissements <strong>aquitain</strong>s de Turboméca-<br />
suivie de près par celle des biens intermédiaires.<br />
En 1997, la forte diminution de l’emploi salarié industriel résulte<br />
en fait d’un changement dans la déclaration des activités<br />
d’Elf Aquitaine. Certains salariés sont passés du secteur industriel<br />
de la production énergétique au secteur tertiaire de la recherche,<br />
plus conforme à leur activité réelle. Par ailleurs,<br />
l’agroalimentaire et les industries traditionnelles de la confection<br />
et de la chaussure sont également bien implantées dans la<br />
zone.<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 773<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 527,0<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96,5<br />
Unités urbaines<br />
Population totale<br />
Pau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 471<br />
Arudy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 204<br />
Pontacq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 373<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure<br />
Evolution 1999/1990 (%)<br />
1999 (%)<br />
Zone Aquitaine France<br />
Agriculture . . . . . . . . . . . 5,6 -28,4 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . . . 14,7 -18,8 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . . . 6,1 -21,0 -17,3 -18,5<br />
Commerce . . . . . . . . . . . 14,0 22,9 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . . 59,6 19,8 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · · 94,1 5,5 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
(base 100 en 1993)<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,2<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,1<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,0<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,4<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
120<br />
Biens intermédiaires<br />
100<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
80<br />
Total<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
17,5<br />
Construction aéronautique<br />
8,8<br />
12,7<br />
Trait. métaux, méca. gén.<br />
3,4<br />
ZE Pau<br />
4,0<br />
Industrie laitière<br />
1,5<br />
Aquitaine<br />
3,8<br />
Chaussures<br />
2,6<br />
3,6<br />
Viandes<br />
4,1<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,4<br />
Vêtements<br />
1,9<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Turboméca Bordes Construction de moteurs pour aéronefs 2 000 salariés ou plus<br />
EDF - Béarn Bigorre Billère Production et distribution d’électricité 500 à 999 salariés<br />
Fromageries des Chaumes Jurançon Fabrication de fromages 200 à 499 salariés<br />
Bidegain SA Pau Fabrication de chaussures 200 à 499 salariés<br />
Usines Dehousse Pau Mécanique générale 200 à 499 salariés<br />
3A SA Lons Fabrication de lait liquide et de produits frais 200 à 499 salariés<br />
Legrand Pau Fab. mat. distrib. commande électr. basse tension 200 à 499 salariés<br />
Examéca SA Serres-Castet Chaudronnerie-tuyauterie 200 à 499 salariés<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 117 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Aquitaine<br />
Plus des deux tiers des <strong>aquitain</strong>s sont des citadins contre les trois<br />
quarts des habitants au niveau national. En fait, près de 40% de la<br />
population urbaine est concentrée dans l’agglomération de Bordeaux.<br />
Parmi les autres agglomérations, seules Pau et Bayonne<br />
dépassent 100 000 habitants. Compte tenu de sa grande taille -au<br />
3 e rang national pour la superficie- l’Aquitaine est aussi dotée<br />
d’espaces ruraux. Un massif forestier, essentiellement constitué<br />
de pins, couvre 44% de son territoire. Ainsi, la densité de la zone<br />
d’emploi de Mont-de-Marsan-Haute-Lande, au milieu du massif,<br />
est la plus faible de France, à l’exception de la zone de Guyane.<br />
Toutefois, globalement, les zone rurales d’Aquitaine figurent parmi<br />
les plus urbanisées des zones rurales françaises.<br />
La répartition de l’emploi fait ressortir le poids important de<br />
l’agriculture, proche de 8%, soit le double du poids français.<br />
Cette surreprésentation tient en partie seulement à la présence<br />
du vignoble bordelais, gros consommateur de<br />
main-d’œuvre. Moins industrielle que la France, les activités<br />
du secteur sont concentrées sur les agglomérations de Bordeaux,<br />
Pau et Bayonne ainsi que dans le bassin de Lacq. Ces<br />
dernières sont dominées par la construction aéronautique.<br />
Pour autant, l’emploi industriel dans certaines zones rurales<br />
est prépondérant et repose essentiellement sur les industries<br />
agroalimentaires et/ou l’exploitation de la forêt.<br />
Poids des secteurs industriels %<br />
Ensemble des emplois industriels*. . . . . . . . . . . . . . 100,0<br />
dont dans le secteur des<br />
IAA** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,5<br />
Biens d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,5<br />
Biens intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,1<br />
Biens de consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,7<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
* secteurs construction automobile et énergie non mentionnés<br />
** détaillants boulangers et charcutiers exclus<br />
POPULATION au RP99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 908 953<br />
SUPERFICIE (km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 308,5<br />
DENSITÉ (hab/km 2 ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,4<br />
Principales unités urbaines<br />
Population totale<br />
Bordeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 754 017<br />
Pau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 471<br />
Bayonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 008<br />
Agen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 504<br />
Périgueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 526<br />
Bergerac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 010<br />
Arcachon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 218<br />
Villeneuve-sur-Lot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 972<br />
Dax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 297<br />
Mont-de-Marsan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 715<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Recensement de la population 1999<br />
Emploi total<br />
Structure 1999 (%) Évolution 1990/1999 (%)<br />
Aquitaine France Aquitaine France<br />
Agriculture. . . . . . . . . . 7,9 4,2 -21,2 -25,3<br />
Industrie . . . . . . . . . . . 15,0 18,2 -12,4 -16,8<br />
Construction . . . . . . . . 6,3 5,8 -17,3 -18,5<br />
Commerce. . . . . . . . . . 14,3 13,2 19,8 13,2<br />
Services . . . . . . . . . . . . 56,5 58,6 16,8 16,0<br />
Total (milliers) · · · · · · 1 106,6 22 800,7 5,2 3,3<br />
Source : <strong>Insee</strong> - RP1990 et RP1999, emploi au lieu de travail<br />
Indice<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
Évolution de l'emploi salarié industriel<br />
Biens intermédiaires<br />
Biens de consommation<br />
Biens d'équipement<br />
Total<br />
(base 100 en 1993)<br />
60<br />
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999<br />
Source : Assédic<br />
Principales activités (en % de l’emploi salarié industriel)<br />
8,8<br />
Construction aéronautique<br />
2,2<br />
4,2<br />
Boulang., pâtiss., biscuit.<br />
3,2<br />
Aquitaine<br />
4,1<br />
Viandes<br />
3,0<br />
France<br />
3,4<br />
Trait. métaux, méca. gén.<br />
4,0<br />
3,1<br />
Meubles<br />
2,6<br />
Source : Assédic au 01-01-2000<br />
3,0<br />
Transfor. mat. plastiques<br />
3,9<br />
Principaux établissements industriels<br />
Nom établissement Dep. - Commune Activité Tranche d'effectifs<br />
Ford Aquitaine Industries SAS 33 Blanquefort Fabrication d’équipements automobiles 3000 salariés ou plus<br />
Turboméca 64 Bordes Construction de moteurs pour aéronefs 2000 salariés ou plus<br />
Elf Aquitaine exploration production 64 Lacq Extraction d’hydrocarbures 1000 salariés ou plus<br />
Snecma Moteurs 33 Le Haillan Construction de lanceurs et engins spatiaux 1000 salariés ou plus<br />
Electricité de France 33 Mérignac Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />
Electricité de France 33 Braud-et-St-Louis Production et distribution d’électricité 1000 salariés ou plus<br />
Sogerma 33 Mérignac Construction de cellules d’aéronefs 1000 salariés ou plus<br />
Turboméca 40 Tarnos Construction de moteurs pour aéronefs 1000 salariés ou plus<br />
Source : <strong>Insee</strong> - Sirene au 01-01-2001<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 118 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
ANNEXES<br />
Méthodologie, sources statistiques et définitions<br />
Nomenclature<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 119 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Méthodologie, sources statistiques et définitions<br />
Méthodologie et sources statistiques<br />
Pour construire les ratios économiques et analyser la dépendance<br />
et l’ouverture sur l’extérieur de l’industrie <strong>aquitain</strong>e,<br />
différentes sources administratives et divers fichiers d’enquêtes<br />
ont été mobilisés. Le socle des établissements industriels<br />
<strong>aquitain</strong>s est constitué du répertoire Sirene. Il sert en particulier<br />
de référence pour le champ des activités de l’étude.<br />
Pour déterminer l’appartenance d’une entreprise ou d’un établissement<br />
industriel de la région à un groupe, la source utilisée<br />
est l’enquête Liaisons financières (Lifi). Gérée par<br />
l’<strong>Insee</strong>, elle contient des informations obtenues, par voie<br />
d’enquête, sur les éventuelles participations des entreprises<br />
françaises du secteur privé dont le portefeuille de titres est supérieur<br />
à 1,2 million d’euros ou dont le chiffre d’affaires est<br />
supérieur à 61 millions d’euros ou dont l’effectif salarié est supérieur<br />
à 500 personnes, quel que soit le secteur d’activité.<br />
Le référentiel que constitue le répertoire Sirene pour l’ensemble<br />
des établissements industriels présents en Aquitaine, a<br />
été simplement rapproché du fichier Lifi complet, toutes activités<br />
et toutes localisations confondues, afin de retenir le plus<br />
possible de phénomènes de prise de contrôle.<br />
La plupart des données concernant les effectifs salariés proviennent<br />
des statistiques de l’Association pour l’emploi dans<br />
l’industrie et le commerce (Assédic) et de l’Union nationale<br />
pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unedic) :<br />
chaque année Assédic et Unedic publient les effectifs salariés<br />
en fin d’année des établissements qui leur sont affiliés au titre<br />
du régime d’assurance-chômage, soit la presque totalité des<br />
établissements du secteur privé industriel et commercial employant<br />
des salariés. Dans certains secteurs, en sont exclues<br />
cependant certaines unités relevant du secteur coopératif<br />
agricole (des scieries par exemple), du secteur public à caractère<br />
industriel et commercial (production et distribution<br />
d’électricité, etc.) ou de l’armement.<br />
Les statistiques de l’Assédic constituent la source privilégiée<br />
d’information dèsqu’il s’agit d’étudier à un échelon suffisamment<br />
détaillé l’orientation sectorielle des activités.<br />
La Déclaration annuelle des données sociales (DADS) est<br />
une formalité déclarative que doit accomplir auprès des organismes<br />
de sécurité sociale, de l’administration fiscale et de<br />
l’<strong>Insee</strong> toute entreprise employant des salariés. Les données<br />
sur la structure des secteurs par catégorie socioprofessionnelle<br />
sont issues des DADS, source privilégiée d’information<br />
sur les salaires et la nature des emplois.<br />
L’Enquête annuelle d’entreprise (EAE) est une pièce essentielle<br />
du dispositif d’observation statistique des entreprises industrielles.<br />
Cette enquête, réalisée par le Service des<br />
statistiques industrielles (Sessi) du Ministère de l’Économie,<br />
des Finances et de l’Industrie, s’adresse à toutes les entreprises<br />
de 20 salariés ou plus relevant d’activités industrielles.<br />
Au-delà de nombreuses informations économiques concernant<br />
l’entreprise, elle contient un certain nombre d’éléments<br />
au niveau de chaque établissement tels que les rémunérations,<br />
les investissements ou les exportations. Les effectifs permettent<br />
de calculer les ratios autorisant les comparaisons<br />
intersectorielles.<br />
Définitions<br />
Unités de production économique<br />
Entreprise : toute personne physique ou morale de droit privé<br />
ou public, exerçant une activité professionnelle non salariée.<br />
Une entreprise est une entité juridiquement autonome, constituée<br />
en vue de la production de biens ou de la prestation de<br />
services.<br />
Entreprise industrielle : toute entreprise exerçant, à titre principal,<br />
une activité de nature industrielle, c’est-à-dire ayant un<br />
code d’Activité principale exercée (APE) compris entre les valeurs<br />
10.1Z et 41.0Z de la nomenclature officielle d’activités<br />
française de 1993.<br />
Établissement : tout lieu topographiquement distinct (usine,<br />
atelier, magasin, dépôt, etc.) où une entreprise exerce une activité<br />
pendant au moins six mois. La plupart des entreprises<br />
n’ont qu’un seul établissement, mais les plus importantes<br />
peuvent en avoir plusieurs.<br />
Établissement industriel : tout établissement exerçant, à titre<br />
principal, une activité industrielle, c’est-à-dire ayant un code<br />
d’Activité principale exercée (APE) compris entre les valeurs<br />
10.1Z et 41.0Z de la nomenclature officielle d’activités française<br />
de 1993.<br />
Les plus gros employeurs d’Aquitaine sont déterminés par<br />
établissement. La base des effectifs salariés des établissements<br />
est celle de Sirene au 31.12.2000.<br />
Groupe : ensemble de sociétésdépendant par des relations financières<br />
(détention de capital) d’un même centre de décision<br />
qui n’est pas lui-même contrôlé par un autre groupe. Ce<br />
centre de décision est appelé tête de groupe.<br />
Entreprise indépendante, entreprise contrôlée, entreprise<br />
tête de groupe : une entreprise, et par conséquent tous ses établissements,<br />
est considérée comme contrôlée par un groupe<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 121 DRIRE - INSEE AQUITAINE
Méthodologie, sources statistiques et définitions<br />
si elle est directement ou indirectement contrôlée à plus de<br />
50% par la tête de groupe. Les autres entreprises sont considérées<br />
comme indépendantes, ainsi que les entreprises hors<br />
champ Lifi.<br />
Taux de marge brute : excédent brut d’exploitation sur valeur<br />
ajoutée (EBE/VABCF). Ce taux est un bon indicateur de la performance<br />
industrielle et commerciale de l’entreprise.<br />
Taux de valeur ajoutée : valeur ajoutée sur chiffre d’affaires.<br />
Données économiques<br />
Les principaux ratios économiques utilisés dans cette publication<br />
sont établis à partir des données et agrégats comptables<br />
suivants :<br />
Chiffre d’affaires à l’exportation : montant hors taxes de la<br />
vente de marchandises, de la production vendue de biens et<br />
de services exportés.<br />
Chiffre d’affaires hors taxes : montant hors taxes de la vente<br />
de marchandises, de la production vendue de biens et de services.<br />
Excédent brut d’exploitation (EBE) : il est égal à la différence<br />
entre la valeur ajoutée brute aux coûts des facteurs et les frais<br />
de personnel (salaires et charges sociales). Il permet d’appréhender<br />
le revenu qui reste à l’entreprise une fois les dépenses<br />
de personnel payées.<br />
Investissement en immobilisations corporelles : somme des<br />
dépenses consacrées à l’acquisition ou à la création de<br />
moyens de production (bâtiments, terrains, matériel et outillage...).<br />
Taux d’exportation : chiffre d’affaires à l’exportation sur<br />
chiffre d’affaires total hors taxes. Ce ratio permet d’apprécier<br />
la capacité exportatrice de l’entreprise.<br />
Taux d’investissement : investissements corporels sur valeur<br />
ajoutée brute au coût des facteurs. Ce taux permet de mesurer<br />
l’importance des investissements. Son niveau est cependant<br />
fonction de facteurs structurels (durée de vie des équipements),<br />
des mutations technologiques, de l’innovation et des<br />
possibilités de financement des entreprises (recours au crédit-bail<br />
en particulier).<br />
Valeur ajoutée brute au coût des facteurs (VABCF) : elle est<br />
égale à la différence entre la valeur de la production (chiffre<br />
d’affaires + variation des stocks producteurs) et la valeur des<br />
consommations intermédiaires (achats - variation des stocks<br />
utilisateurs) à laquelle sont ajoutées les subventions d’exploitation<br />
et retranchés les impôts, taxes et versements assimilés.<br />
Par rapport au chiffre d’affaires, elle offre l’avantage de mieux<br />
cerner la richesse effectivement créée par l’entreprise. Divisée<br />
par le nombre de salariés, c’est un indicateur de l’efficacité<br />
apparente de la main-d’œuvre utilisée par l’entreprise.<br />
Immobilisations : valeur des immobilisations corporelles,<br />
c’est-à-dire des éléments utilisés en permanence par l’entreprise<br />
(bâtiments, terrains, matériel et outillage...).<br />
Produit intérieur brut (PIB) : le produit intérieur brut est ce<br />
que produit l’économie d’un pays. Il peut se définir de trois<br />
manières :<br />
- le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes augmentées<br />
des impôts grevant les produits (TVA, droits de douanes,<br />
taxes spécifiques) moins les subventions sur les produits.<br />
- le PIB est égal à la somme de la consommation effective finale,<br />
des investissements (FBCF), des exportations et des variations<br />
de stocks, moins les importations.<br />
- le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d’exploitation<br />
des secteurs institutionnels : rémunérations des salariés,<br />
impôts sur la production et les importations moins les<br />
subventions reçues, excédent brut d’exploitation et revenu<br />
mixte.<br />
DRIRE - INSEE AQUITAINE 122 PERSPECTIVES INDUSTRIELLES
Nomenclature<br />
Intitulé du secteur Activités du secteur Codes NAF correspondants<br />
Industries agroalimentaires<br />
Construction aéronautique et<br />
spatiale, automobile et navale<br />
Équipements mécaniques<br />
Construction électrique<br />
et électronique<br />
Métallurgie et travail<br />
des métaux<br />
Chimie et pharmacieparfumerie<br />
Bois et meubles<br />
Textile, habillement<br />
et cuir-chaussure<br />
Industries extractives<br />
et matériaux de construction<br />
Caoutchouc et transformation<br />
des matières plastiques<br />
Papier-carton<br />
et articles en papier-carton<br />
Énergie<br />
Autres biens de consommation<br />
• Industrie des viandes<br />
151 (hors 151C, charcutiers détaillants)<br />
• Pain-pâtisserie-biscotterie<br />
158 (hors 158F, boulangers détaillants)<br />
• Reste des IAA 15, 16 hors viandes et pain-pâtisserie-biscotterie<br />
• Construction aéronautique et spatiale 351<br />
• Construction automobile 34<br />
• Construction navale 353<br />
• Équipements métalliques 281, 282, 283<br />
• Machines et équipements<br />
291, 292, 293, 294, 295, armement exclu<br />
• Composants électriques et électroniques 312, 313, 314, 315, 316, 321<br />
• Équipements électriques et électroniques 30 311, 322, 331, 332, 333<br />
• Métallurgie 27<br />
• Travail des métaux 284, 285, 286, 287<br />
• Récupération 37<br />
• Industrie chimique (partielle) 241, 242, 243, 246, 247<br />
• Pharmacie, produits d’entretien 244, 245<br />
• Bois-articles en bois 20<br />
• Meubles 361<br />
• Textile 17<br />
• Habillement 18<br />
• Cuir et chaussure 19<br />
• Industries extractives 13, 14<br />
• Produits minéraux non métalliques<br />
262, 263, 264, 265, 266, 267, 268, verre<br />
et articles en verre exclus<br />
• Caoutchouc 251<br />
• Transformation des matières plastiques 252<br />
• Pâte à papier, papier-carton 211<br />
• Articles en papier-carton 212<br />
• Extraction de produits énergétiques 10, 11, 12, 23<br />
• Électricité, gaz, eau 40, 41<br />
• Édition, imprimerie, reproduction 22<br />
• Autres biens de consommation 297, 323, 334, 335, 362, 363, 364, 365, 366<br />
Autres biens d’équipement • Autres biens d’équipement 296, 352, 354, 355<br />
Autres biens intermédiaires • Autres biens intermédiaires 261<br />
Industrie<br />
Codes NES : EB à EG<br />
PERSPECTIVES INDUSTRIELLES 123 DRIRE - INSEE AQUITAINE
La Banque de France en Aquitaine<br />
Liste des succursales<br />
DORDOGNE<br />
1, rue du 11 novembre 1918<br />
BP 752<br />
24107 Bergerac cedex - Tél. 05 53 73 53 73<br />
1, place du Pdt Roosevelt<br />
BP 3081<br />
24003 Périgueux cedex - Tél. 05 53 03 30 30<br />
GIRONDE<br />
55, bd du Général Leclerc<br />
33311 Arcachon cedex - Tél. 05 57 52 55 00<br />
13-15, rue Esprit des Lois<br />
33001 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 14 14<br />
80-82, rue Gambetta<br />
BP 324<br />
33502 Libourne cedex - Tél. 05 57 55 00 20<br />
LANDES<br />
38 et 40, rue Cazade<br />
BP 324<br />
40107 Dax cedex - Tél. 05 58 90 98 98<br />
11, rue Henri Duparc<br />
BP 119<br />
40002 Mont-de-Marsan cedex - Tél. 05 58 05 71 71<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
35, bd de la République<br />
47916 Agen cedex 9 - Tél. 05 53 69 54 54<br />
DRIRE Aquitaine<br />
DIRECTION RÉGIONALE<br />
42, rue du Général de Larminat<br />
BP 55<br />
33035 Bordeaux cedex<br />
Tél. 05 56 00 04 00 - Fax 05 56 00 04 98<br />
E-mail : drire-<strong>aquitain</strong>e@industrie.gouv.fr<br />
Site web : www.<strong>aquitain</strong>e.drire.gouv.fr<br />
DORDOGNE<br />
ZAE de Landry<br />
24750 Boulazac<br />
Tél. 05 53 02 65 80 - Fax 05 53 02 65 89<br />
GIRONDE<br />
42, rue du Général de Larminat<br />
BP 56<br />
33035 Bordeaux cedex<br />
Tél. 05 56 00 04 00 - Fax 05 56 00 04 57<br />
LANDES<br />
ZA de la Téoulère<br />
40280 Saint-Pierre-du-Mont<br />
Tél. 05 58 05 76 20 - Fax 05 58 05 76 27<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Cité administrative Lacuée<br />
47021 Agen cedex<br />
Tél. 05 53 69 19 90 - Fax 05 53 69 19 88<br />
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />
Hélioparc<br />
2, avenue du Président Angot<br />
64000 Pau<br />
Tél. 05 59 14 30 40 - Fax 05 59 14 30 41<br />
14, bd du Docteur Fourcade<br />
BP 42<br />
47201 Marmande cedex - Tél. 05 53 76 13 13<br />
Le Capitole<br />
3, avenue Armand Toulet<br />
64600 Anglet<br />
Tél. 05 59 52 97 20 - Fax 05 59 52 97 26<br />
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />
18, rue Albert 1 er<br />
BP 324<br />
64102 Bayonne cedex - Tél. 05 59 46 40 50<br />
7, rue Louis Barthou<br />
BP 408<br />
64042 Pau cedex - Tél. 05 59 82 28 28<br />
.
Informations et points de vente<br />
Les relais <strong>Insee</strong> dans chaque département<br />
- Tout public -<br />
DORDOGNE<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
23, rue du Président Wilson<br />
24016 Périgueux cedex - Tél. 05 53 35 80 60<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
16, boulevard Maine de Biran<br />
24100 Bergerac - Tél. 05 53 63 81 81<br />
GIRONDE<br />
IUT Michel de Montaigne<br />
Université Bordeaux III<br />
1, rue Jacques Ellul<br />
33080 Bordeaux cedex - Tél. 05 57 12 20 01<br />
Service commun de la documentation<br />
Université Montesquieu Bordeaux IV<br />
Droit et sciences économiques<br />
4, avenue des Arts - BP 118<br />
33607 Pessac cedex - Tél. 05 56 84 86 56<br />
Bibliothèque municipale de Bordeaux<br />
1, terrasse Rhin-et-Danube<br />
33075 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 10 30 00<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
125, avenue Georges Pompidou - BP 162<br />
33503 Libourne cedex - Tél. 05 57 25 40 40<br />
Chambre régionale de commerce et d’industrie d’Aquitaine<br />
185, cours du Médoc - BP143<br />
33042 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 11 94 94<br />
LANDES<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
293, avenue du Maréchal Foch - BP 137<br />
40003 Mont-de-Marsan cedex - Tél. 05 58 05 44 50<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
52, cours Gambetta - BP 279<br />
47007 Agen cedex - Tél. 05 53 77 10 00<br />
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />
Bibliothèque de l’université de Pau et des Pays de l’Adour<br />
Droit et sciences économiques - Campus universitaire<br />
64000 Pau Université cedex - Tél. 05 59 92 34 82<br />
École Supérieure de Commerce de Pau (ESC)<br />
Campus universitaire<br />
3, rue Saint John Perse<br />
64000 Pau - Tél. 05 59 92 64 64<br />
Bibliothèque municipale de Pau<br />
Square Paul Lafond - BP 1621<br />
64016 Pau cedex - Tél. 05 59 27 15 72<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
21, rue Louis Barthou - BP 128<br />
64001 Pau cedex - Tél. 05 59 82 51 11<br />
Chambre de commerce et d’industrie<br />
50-51, allées Marines - BP 215<br />
64102 Bayonne cedex - Tél. 05 59 46 59 46<br />
Bibliothèque municipale de Bayonne<br />
Rue des Gouverneurs - BP 13<br />
64109 Bayonne cedex - Tél. 05 59 59 17 13<br />
Librairies diffusant certaines publications régionales<br />
DORDOGNE<br />
Librairie de l’Enseignement<br />
10, rue André Saigne - 24000 Périgueux<br />
Librairie Mandragore<br />
21-23, rue Limogeanne - 24000 Périgueux<br />
Librairie Marbot<br />
21, cours Montaigne - 24000 Périgueux<br />
Librairie Montaigne<br />
Rue Alma - 24100 Bergerac<br />
Librairie du Roc<br />
24150 Bayac<br />
GIRONDE<br />
Librairie Mollat<br />
15, rue Vital Carles - 33000 Bordeaux<br />
FNAC<br />
Centre commercial St-Christoly - 33000 Bordeaux<br />
La Machine à lire<br />
18, rue du Parlement Saint-Pierre - 33000 Bordeaux<br />
Librairie Format Livre<br />
65, rue Waldeck Rousseau - 33500 Libourne<br />
Librairie “Mon livre”<br />
124, avenue du Docteur Schweitzer - 33600 Pessac<br />
LANDES<br />
Librairie Caractères<br />
3, rue Thérèse Clavé - 40000 Mont-de-Marsan<br />
Librairie Lemagny<br />
30, place Fontaine Chaude - 40100 Dax<br />
Maison de la Presse<br />
3, rue Laubaner - 40000 Mont-de-Marsan<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Librairie Majuscule<br />
10, rue Cornières - 47000 Agen<br />
Librairie Quesseveur<br />
2, place Laitiers - 47000 Agen<br />
Librairie Delbert<br />
85, boulevard de la République - 47000 Agen<br />
Lafayette Diffusion SARL<br />
26, place Lafayette - 47300 Villeneuve-sur-Lot<br />
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />
Librairie des Pyrénées<br />
14, rue Saint-Louis - 64000 Pau<br />
Librairie Tonnet<br />
3 bis, place Marguerite Laborde - 64000 Pau<br />
Librairie Marrimpouey<br />
2, place de la Libération - 64000 Pau<br />
Librairie Victor Hugo<br />
9, avenue Victor Hugo - 64200 Biarritz<br />
Centres départementaux de documentation pédagogique<br />
- Réservés aux enseignants -<br />
DORDOGNE<br />
39, rue Paul Mazy<br />
24000 Périgueux - Tél. 05 53 09 85 83<br />
GIRONDE<br />
Rue Veyri - BP 267<br />
33698 Mérignac cedex - Tél. 05 56 47 05 81<br />
LANDES<br />
Ecole du Peyrouat - BP 401<br />
40012 Mont-de-Marsan cedex - Tél. 05 58 75 43 11<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
48 bis, rue René Cassin<br />
47000 Agen - Tél. 05 53 98 06 83<br />
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES<br />
3, avenue Nitot - BP 299<br />
64016 Pau cedex - Tél. 05 59 30 23 18<br />
Avenue Ménigne Saoube de Bile - BP 812<br />
64100 Bayonne - Tél. 05 59 25 77 66
Le Dossier<br />
n°39<br />
Perspectives industrielles<br />
Le dossier "Perspectives industrielles", issu d'un partenariat entre la<br />
Banque de France, la Drire et l'<strong>Insee</strong>, et financé pour partie par l’Union<br />
européenne, constitue une présentation détaillée de l'industrie en<br />
Aquitaine. Il transmet à tous les acteurs économiques la connaissance<br />
du tissu industriel qu'a chacun de ces partenaires. Les atouts, les<br />
faiblesses et particulièrement les perspectives de l'industrie régionale<br />
y sont dévoilés.<br />
Cet ouvrage se compose de quatre grandes parties. La première<br />
présente les caractéristiques de la population et les infrastructures de<br />
<strong>l'espace</strong> <strong>aquitain</strong> dans lequel se situe l'industrie. La seconde traite de<br />
son environnement ; des thèmes aussi divers que le financement des<br />
entreprises, les services à l'industrie, les nouvelles technologies ou la<br />
logistique et la maintenance y sont abordés.<br />
Enfin les deux dernières parties présentent l'industrie par grands<br />
secteurs et par zones d'emploi. Pour chaque secteur et ses<br />
composantes, et en partie pour chaque territoire, vous trouverez des<br />
données sur l'emploi salarié et son évolution, les qualifications, les<br />
principales activités, des indicateurs de concentration, des éléments<br />
d'analyse économique ainsi qu'une liste de principaux<br />
établissements.<br />
Toutes les fiches sectorielles et les fiches territoriales, comme le reste<br />
de cet ouvrage, sont abondamment illustrées de graphiques et de<br />
cartes.<br />
INSEE<br />
AQUITAINE<br />
Prix : 18 € - (118,07 FF)<br />
Code Sage IAD3908<br />
Directeur de la publication : Michel Schrantz - Rédacteur en chef : Paul Ahmed Michaux -<br />
Assistante de rédaction : Mireille Dalla-Longa - Secrétaire de fabrication : Daniel Lepphaille<br />
INSEE Aquitaine - 33, rue de Saget - 33076 Bordeaux cedex<br />
Tél. : 05 57 95 05 00 - Fax : 05 57 95 03 58 - Minitel : 3615 ou 3617 INSEE - Internet : www.insee.fr<br />
e<br />
© <strong>Insee</strong> 2001 - n° ISBN : 2-11-050121-9 - n° ISSN : 1253-8051 - Dépôt légal : 4 trimestre 2001<br />
Composition : <strong>Insee</strong> Aquitaine - Impression : Graphic Impression