Recommandations issues du travail en ateliers

Promotion de la santé des jeunes : consommations excessives d’alcool
Conseil régional
Conférence du 25 novembre 2009
ATELIER 1 : Quelle démarche éducative à l’école et dans les structures d’éducation populaire
- 1 « Avec l’alcool, on s’éclate, c’est mortel ! » par Mme Armelle Lebigre, animatrice prévention/formation, ANPAA 33,
Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie, et Mme Isabelle Devillers, infirmière, lycée Elie Faure,
Lormont (33)
- 2 «Fêter mieux, risquer moins » par Mme Catherine Dussau, psychologue, directrice, et Mr Cyril Bazalgette, éducateur
spécialisé, CIAT- Centre d’Intervention en Alcoologie et Toxicomanie-, Pau (64)
Animateur : Mme Marie Noury, Chargée de projet, CRAES-CRIPS Aquitaine
Recommandations issues de la séance :
• Adopter une démarche participative, associant adultes et jeunes, qui s’inscrit dans la durée en
s’appuyant sur des partenaires formés, spécialistes et professionnels.
• Réaliser ainsi un accompagnement de la mise en œuvre des outils éducatifs divers qui peuvent être
utilisés : exposition, pièce de théâtre, etc.
ATELIER 2 : Comment impliquer les parents et l’entourage
- 1 « Addict War» par Mme Aurélie Lazes-Charmetant, chargée de projet, réseau AGIR 33, et Mme Chantal Musset, APEL –
Association de parents d’élèves du lycée Tivoli (33)
- 2 «Prévention de l’alcool festif » par Mme Nicole Marty, Conseillère technique, Inspection Académique 64,
Animateur : Mr Bernard Goudet, Conseil scientifique CRAES-CRIPS Aquitaine
Recommandations issues de la séance :
Mettre en œuvre un processus d’implication des parents permettant de créer une dynamique d’échange
et d’entraide entre eux autour d’une cause commune : leurs difficultés face aux addictions qui guettent leurs
enfants. Pour cela il importe de :
• créer un climat de confiance entre parents et établissement,
• prendre appui sur les associations de parents d’élèves,
• s’aider d’outils : action de masse, enquête, réunions, film, théâtre, café-débat, plaquette…
Structurer des réseaux de relais articulant :
• élèves et parents avec les infirmières d’établissement et des parents formés,
• élèves et parents, médecins traitant des familles et personnel de santé des établissements,
• établissements et associations spécialisées permettant de développer des projets d’éducation pour la
santé cohérents et pas seulement des informations.
ATELIER 3 : Prévention en milieu étudiant et avec des jeunes travailleurs
- 1 «Du plaisir de consommer à la gestion des risques : étudiants - relais addictions » par Mme Lucie Guignot, chargée de
projet SIUMPSS – Université de Bordeaux
-2 «Borbania : création d’un outil pédagogique sur les addictions avec les jeunes des FJT» par Mr Laurent Bouteau, chargé
de projet, ANPAA 33
Animateur: Mr Philippe Castéra, coordinateur réseau AGIR 33
Recommandations issues de la séance :
• Pour des actions menées avec des pairs, comme les étudiants relais, il convient de laisser une marge
autonomie d’organisation, d’appropriation du projet et de création des outils et des méthodes dans un
cadre soutenant.
• Sur un plan plus général, il faut faire en sorte que les participants soient acteurs pour eux et pour les
autres. Faciliter l’accès aux financements et permettre une pérennité des actions.

• Dans les institutions, travailler sur la cohérence des discours des intervenants, par l’intermédiaire d’une
charte.
ATELIER 4 : Jeunes, prises de risques et la Loi
- 1 Premiers résultats de l’enquête «la fête et l’espace public » par Mme Anne-Cécile Rahis, chargée de projet, Consultation
jeunes usagers CAAN'abus (Bordeaux) et Mr Stéphane Toustou, chargé de mission, CLSPD, Mairie de Bordeaux
-2 «Atout Route » par Mr Gilles Cosson, chargé de projet CODES 40 et Mr Daniel Casteran, DAGS, Préfecture des Landes
Animateur : Mme Martine Valadié-Jeannel, médecin inspecteur DRASS Aquitaine
Recommandations issues de la séance :
• Prendre en compte le temps de la fête et comprendre la nouvelle sociabilité qui s’y développe, pour
mettre en place des actions.
• Avec une multiplicité d’acteurs, il est nécessaire d’opérer de la coordination et cela sur un territoire
donné, tous les acteurs se concertant sur le montage d’actions pour qu’elles soient cohérentes.
• Au niveau régional, il faut du temps de réflexion autour des actions, une sorte de « bourse aux projets »
réunissant les éducateurs.
• Il importe que les jeunes soient acteurs des actions : associer les bureaux des étudiants, les jeunes de la
rue (« cercle de rue »).