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dossier
C’est l’été
> Une exposition
d'art contemporain.
Surprises et
provocation.
P6
Saint-Etienne,
un plateau
en devenir
Site de Glain
> Une Maison
des associations
pour soutenir
les acteurs de
la vie sociale.
P12
MAGAZINE
Ruée au jazz
> Un festival
de jeunes pour
tous les amateurs
de bonne musique.
P32
n°137 > Juin-Juillet-Août 2005

4
sommaire
LE MAGAZINE DE LA VILLE > n°137
Action publique
29
4 - CAPITALE > “Pour une requalification urbaine et sociale du plateau Saint-Etienne”
6 - CULTURE > C’est l’été : un contre-pied au patrimoine
7 - > C’est l’été : une certaine idée de l’art
8 - > Trois corridas pour l’aficíon
10 - CADRE DE VIE > Tour-de-Sault : un parc de stationnement pour le quartier
12 - > Maison des associations : un espace et des services à disposition
14 - ENVIRONNEMENT > Massifs urbains : une poussée de fleurs champêtres
15 - VIE SOCIALE > Marie-Caudron : le potager des maternelles et des seniors
Dossier
17 - 17 18 -
> Saint-Etienne, un plateau en devenir
> “Dès aujourd’hui, des actions concrètes”
20 - > Les nouveaux équipements
22 - > Une maison de l’emploi, place des Gascons
24 - > “Jouandin, balcon sur l’Adour et les Pyrénées”
26 - > Demain, 800 nouveaux logements dans les Vallons
Vie de la cité
30 - HISTOIRE > La Ville achète une peinture de Marquet
31 - PORTRAIT > David, de la kiné à la danse
32 - EVÉNEMENT > La rue est au jazz
33 - > Portrait : Mina, l’audacieuse
34 - > Fêtes de Bayonne : deux postes de secours supplémentaires
36 - > Musique : la fête aux mille couleurs
Bloc-notes > - Bayonne scope
> Carnet
37
Directrice
de la publication
>S. Durruty
Responsable
de la rédaction
>K. Danjoux
Secrétaire de rédaction
>S. Daguin
Rédaction
>K. Danjoux, J. Gallais
Photos
>C. Pasquini, J.Ph. Plantey,
L. Zeller, C. Laroche
Photo couverture
>Balloide-Photo
Maquette et éxécution
>Nerea
Photogravure
>Flashcompo
Impression
>Cartonnages Larré
Régie publicitaire
>Supports Promotion

3 Action publique
VIE DES QUARTIERS
CAPITALE
“Pour une requalification
urbaine et sociale
du plateau Saint-Etienne”
> Jean Grenet en visite sur le plateau Il est situé sur la rive droite de l’Adour, au
Saint-Etienne. Ici, lors d’un cours
de soutien scolaire à la salle nord de Bayonne, à la limite administrative
Jeanne d’Arc, MVC avec les Landes. Il accueille aujourd’hui les
grands ensembles de logements sociaux produits
dans les années 1960-1970 (Jouandin,
Mounedé, Caradoc, Habas, Sainsontan, le
secteur des Gascons et le bas de Sainte-Croix)
soit plus de 8 300 habitants répartis dans
Saint-Etienne.‘‘
plus
de 3 650 logements. Dans ce secteur se trouvent
a été étudiée et...
concentrés 64% du parc social de la ville soit
40 % du parc de logements sociaux de l’aire
du Programme local de l’habitat (couvrant
vingt-deux communes). Tout ce périmètre est
en Zone urbaine sensible (ZUS) et compte
73% de son parc en logements sociaux !
A elle seule, la barre de l’avenue de Jouandin
construite dans les années 1969-1970
regroupe 1 103 logements HLM. Le plateau
Saint-Etienne joue donc un rôle essentiel en matière
d’accueil des ménages à revenus modestes, à
l’échelle de la ville comme de l’agglomération.
La question de la requalification urbaine et
sociale du plateau Saint-Etienne se pose dans
un contexte local de crise du logement
extrêmement préoccupante. L’inflation galopante
des coûts fonciers est un facteur de
plus en plus pénalisant pour promouvoir une
politique du logement social à l’échelle des
besoins réels.
Sur le plan social, on observe, sur ce secteur,
un taux de chômage record de 20 %. Ce taux
est encore plus inquiétant chez les jeunes
puisqu’il atteint près de 40%.
Le quartier dans son ensemble est confronté
à des freins au développement social et
urbain que le projet devra lever :
- l’isolement du plateau fortement marqué
par les coupures physiques que constituent
l’Adour et la voie ferrée,
- les déplacements sont aujourd’hui dédiés au
“tout voiture” ; la topographie du site fait
que la marche et les deux-roues sont peu
reconstruction des immeubles
de l’avenue de Jouandin
sur les Hauts-de-Sainte-Croix
‘‘L’’hypothèse de démolition-
écartée.
développés. L’absence d’itinéraire en site
propre pénalise les temps de parcours pour
les transports collectifs traditionnels.
- la monofonctionnalité du plateau se limite à
l’usage de l’habitat. Ceci est particulièrement
vrai pour Habas-la-Plaine et Sainsontan,
- le quartier souffre d’une image peu attractive
malgré une qualité paysagère et environ-

nementale évidente et un degré d’équipements
notamment sportifs très satisfaisant.
En revanche, et c’est un atout, le plateau
dispose de réserves foncières conséquentes et
présente un potentiel d’accueil important
pour de l’habitat ou de nouvelles activités
économiques.
Dans ce contexte, l’hypothèse de démolitionreconstruction
des immeubles de l’avenue de
Jouandin sur les Hauts-de-Sainte-Croix a été
étudiée et... écartée.
En effet, dans la conjoncture actuelle, il nous
est apparu plus raisonnable de mobiliser les
moyens financiers sur la construction neuve
et la requalification du parc existant plutôt
que de construire pour pallier des démolitions,
et ne pas, ainsi, créer d’offre nouvelle.
L’abandon de cette hypothèse de démolitionreconstruction
s’est donc faite au profit
d’un projet global de réhabilitation de
l’ensemble des fonctions des Hauts-de-
Sainte-Croix et d’Habas-la-Plaine. La globalité
de ce projet tient au fait qu’il n’est pas
seulement abordé sous l’angle urbanistique
mais aussi sous l’angle de la qualité de vie des
habitants en terme de requalification de
l’habitat lui-même, des espaces publics en
apportant une meilleure qualité des services
existants et en proposant également de
nouveaux services et de nouvelles animations
à la population.
Enfin, l’importance des espaces, constructibles
à terme, sur ce plateau, fait naître beaucoup
d’espoirs en matière de mixité sociale
pour l’habitat mais aussi de développement
économique, deux fonctions dont on doit
s’attacher à renforcer la complémentarité.
‘‘ Un
‘‘
projet global de
réhabitation de l’ensemble
des fonctions des Hauts-de-
Sainte-Croix et d'Habas-la-Plaine
Vous l’avez compris, Chers amis Bayonnais,
après le temps des études et de la réflexion est
venu celui de l’action. C’est aujourd’hui un
nouveau départ pour le plateau Saint-Etienne.
Le dossier qui lui est consacré vous explicitera
les lignes de force de notre action à court et
moyen termes mais aussi à long terme.
Ainsi se concrétise un plan de rénovation et
d’intégration de ces deux quartiers qui sont
finalement les plus riches de l’ensemble du
territoire de la commune en potentiel de
développement.
Tout est aujourd’hui en place pour l’acte II du
développement du plateau Saint-Etienne.
Au travail avec confiance et détermination ■
Jean Grenet
Maire de Bayonne
Député des Pyrénées-Atlantiques
POUR EN SAVOIR PLUS > www.bayonne.fr
CAPITALE
Action publique 4
> Sur le marché
de la place des Gascons
> En visite au pied des immeubles
de l’avenue de Jouandin.

5 Action publique
C’EST L’ÉTÉ
CULTURE
Un contre-pied au patrimoine
Depuis trois ans, la Ville s’engage sur le terrain de l’art contemporain avec une grande
exposition à l’échelle de la cité, “C’est l’été”. Cette année, Bernard Massé, adjoint
au maire en charge des Affaires culturelles a demandé à Hervé Legros, directeur
du Fonds régional d’art contemporain (Frac) Aquitaine, de concevoir l’événement.
> ENTRETIEN avec Bernard Massé, adjoint au maire, délégué aux Affaires culturelles
> Bernard Massé, adjoint au maire
délégué aux Affaires culturelles,
et Hervé Legros, directeur du Frac
Aquitaine, également commissaire
de l'exposition Bayonne “C'est l'été
2005, Les géants de l’angoisse”.
Bayonne Magazine : à travers l’opération
C’est l’été, destinée à promouvoir les arts
plastiques contemporains, la Ville poursuit
son engagement. Quels en sont les enjeux ?
Bernard Massé : dans le maillage culturel du
territoire, Bayonne se trouve au centre d’un
axe triangulaire Bordeaux-Toulouse-Bilbao,
tout un périmètre où vivent des publics
intéressés par l’art contemporain. Il était
important à mes yeux de prendre le relais de
ces grandes villes et d’impulser ici une
dynamique d’un genre nouveau, dirigée vers le
grand public et accessible à tous. Ma volonté
est aussi d’exprimer au sein de notre
agglomération une forme de culture qui existe,
mais n’est guère accessible, à la différence de
l’Espagne, où elle l’est davantage par exemple.
B.M. : Bayonne est une ville à forte tradition
patrimoniale.Vous aimez à dire qu’apporter
une touche contemporaine est une façon
de prendre le contre-pied d’une histoire
très forte et très imprégnée dans la cité...
B. Massé. : notre politique culturelle est ancrée
dans le territoire. Elle s’appuie sur une culture
à la fois populaire, ethnographique, mais aussi
plus classique et parfois considérée comme
élitiste. Si l’on positionne en face un art
contemporain qui peut être tout aussi populaire,
mais plus dérangeant ou inattendu, le
spectateur y verra plus clairement et par effet
de contraste deux aspects de notre cité, l’un
pouvant mettre l’autre en valeur.
B.M. : pourquoi avoir choisi Hervé Legros,
comme commissaire de l’exposition ?
> œuvre de Jeff Koons : New Hoover “convertibles
green, green, red, new Hoover Deluxe”-
Shampoo-polishers, new Shelton wet/dry 5-gallon
displaced triple-decker - 1981-1987 - Appareils
ménagers, néons, Altuglas 312 x 137 x71 cm -
Frac-Collection Aquitaine - Inv.88-281
© Frédéric Delpech
B. Massé : avec mille œuvres, le Frac dispose
de la plus importante collection d’art contemporain
en Aquitaine. Pour Bayonne, Hervé
Legros “pioche” aussi dans la collection
d’autres Frac régionaux. Il serait dommage que
le public bayonnais et nos visiteurs passent
à côté de cette richesse et de cette diversité.
Nous leur ouvrons une fenêtre vers l’extérieur,
vers des formes artistiques qui laissent
rarement indifférent ■
LES TEMPS FORTS DE C’EST L’ÉTÉ
Du 21 juin au 21 septembre
■ Exposition tournante au Carré musée
Bonnat : détournement d’une œuvre
au rez-de-chaussée et Chaque chose
à sa place au premier étage.
■ Exposition sur deux étages au musée
Bonnat : Le thème un peu bidon de la
femme au rez-de-chaussée et Les grands
voyageurs sont au buffet de la gare au
premier étage.
■ Le magasin au rez-de-chaussée
du musée Basque.
■ Exposition d’œuvres chez vingt-cinq
commerçants de Bayonne.
■ Fractopométrie présentée par l’association
Image Imadge à la Maison de
la Ville dans le quartier des Hautsde-Sainte-Croix.
■ Exposition des œuvres du Frac choisies
et présentées par trois associations
locales (Pistons et crampons, collectif
des familles en Pays Basque et le
syndicat des résidants) dans un appartement
de l’avenue de Jouandin.

CULTURE
“Une certaine idée de l’art”
Le directeur du Frac Aquitaine a son idée sur l’art et le met
en scène dans toute la ville de Bayonne en installant les œuvres
dans des lieux insolites ou en leur faisant jouer des rôles inhabituels.
> ENTRETIEN avec Hervé Legros, directeur du FRAC Aquitaine
Bayonne Magazine : quelle est la philosophie
de votre projet d’exposition pour
Bayonne ?
Hervé Legros : l’idée de base, c’est le patrimoine,
parce que l’opération était jusque-là
menée par des collectionneurs privés et que je
m’occupe d’une collection publique. Lorsque
Bernard Massé et Vincent Ducourau (NDLR :
conservateur du musée Bonnat) ont fait appel
à moi, nous nous sommes posés la question
des limites de notre patrimoine.
Par exemple, la collection Bonnat était à l’origine
une collection privée léguée au musée.
Mais dans son testament, Léon Bonnat a
demandé à ce que ses œuvres ne quittent
jamais la ville. C’est devenu anachronique. Pour
le Frac, c’est l’inverse : nous achetons pour
diffuser. Un tiers de la collection est toujours
dehors. Alors, le patrimoine, qu’est-ce que c’est ?
B.M.:à travers des expositions dans des lieux
inhabituels,cherchez-vous à ce que les habitants
s’approprient des œuvres d’art en les
choisissant, les manipulant, les accrochant ?
H. L. : au départ, les œuvres appartiennent à
des privés, puis elles deviennent publiques,
alors pourquoi ne pas les faire retourner dans le
privé ? En plus des commerçants qui sont venus
choisir une œuvre pour l’accrocher dans leur
boutique, j’ai eu l’idée d’un troc avec des particuliers.
Dans la grande salle du rez-de-chaussée
du musée Basque, des œuvres seront entreposées
et tous les mardis matins, à partir du
10 juin, des gens viendront sur rendez-vous. Ils
pourront choisir une œuvre qui leur plaît et
l’emmener chez eux. Mais en échange, ils
devront me laisser une chose qui leur est chère
et me convaincre de cet attachement. Cette
chose sera exposée au Carré/musée Bonnat.
B.M. : il n’y a pas forcément d’équivalence
vénale dans cet échange. Mais que se
passera-t-il si la personne ne vous rend pas
la pièce de collection que vous lui aurez
prêtée ?
H. L. : tout est basé sur une relation de confiance.
C’est pour cela que je me réserve le droit
de refuser l’échange. Il ne s’agit pas non plus
d’arriver avec un enfant dans les bras en disant :
“tenez, je vous le confie pendant deux mois !”.
B.M. : oui, vous ne faîtes pas du spectacle
vivant. Ce que vous proposez est quand
même très inattendu. Vous allez jusqu’à
parler de complot. Contre qui est-il dirigé ?
H. L. : contre l’art ! Contre une certaine vision
de l’art. Au Carré/Musée Bonnat, on le mettra
sur une scène. Ça ne se fait pas, sinon l’œuvre
devient une décoration de théâtre. Mais là, on
les mettra sur scène, une par semaine pendant
les dix-huit semaines de C’est l’été et on
installera des chaises devant. Les gens pourront
s’asseoir et juger leur valeur spectaculaire.
Normalement, si c’est une bonne œuvre d’art,
ce devrait être totalement décevant. On va être
un peu iconoclaste, à la manière d’Antonio
Saura, qui révérait ses aînés en transformant
leurs créations.
Mais en même temps, tout cela n’est plus un
complot puisque l’on vient de le dévoiler... ■
Action publique 6
> œuvre de Rosemarie Trockel
“Leben Heißt Strumpfhosen stricken
(Tricoter des collants c’est vivre)”,
1998 - Photographie couleur,
17 photographies et photocopies
noir et blanc, cartes postales,
œufs peints 12 x 86 x 132 cm - Frac -
Collection Aquitaine - Inv. 99-467
© Frédéric Delpech

7 Action publique
TEMPORADA
CULTURE
Trois corridas pour l’aficíon
A Bayonne, la saison taurine, ou Temporada, se déroule en trois temps forts :
autour du week-end des Fêtes, autour du 15 août et pendant le premier week-end
de septembre. Fréquentée par des connaisseurs, cette dernière feria va être étoffée.
> Le maestro Ponce se présentera
deux fois à la féria de septembre.
La particularité de la saison taurine bayonnaise
est de ne pas fonctionner pendant une seule
semaine de feria, mais sur plusieurs week-ends
pendant l’été. L’avantage est d’ouvrir les
portes des arènes à un maximum de public,
touristes ou spectateurs plus avertis. Seule la
Feria de septembre, rebaptisée Feria de
l’afición, déplace des foules d’amateurs véritables.
Pour élargir sa résonance géographique,
le maire de Bayonne a décidé de la renforcer
avec un programme de trois corridas successives
: une le vendredi soir, qualifiée de
“torerista”(qui met en avant les toreros),
une le dimanche, décrite comme “torista” (qui
valorise la prestance des toros) et une le samedi,
dite intermédiaire. “C’est par la qualité des
toreros et des toros retenus que nous
renforcerons cette feria, précise Jean Grenet.
L’enjeu est d’attirer des aficionados d’Espagne,
ou d’autres grandes villes taurines du Sud-
Est et du Sud-Ouest. Ces personnes-là ne se
déplaceraient pas pour une seule corrida,
mais pour trois, elles viendront, d’autant
plus qu’aucune autre feria n’aura lieu à
ce moment-là.”
Un week-end festif
Ce week-end des 2, 3 et 4 septembre sera
placé sous la présidence de Charles Forgues,
président d’honneur de la commission taurine
extra-municipale, “à qui les arènes doivent
beaucoup”, ajoute Jean Grenet. La feria sera
ponctuée, le samedi, d’une remise de prix
importante : chaque année et depuis plus de
quarante ans, un jury composé de journalistes,
d’anciens toreros et de personnalités du
monde taurin décerne un prix au meilleur
torero de la feria de Madrid, ainsi qu’à
l’éleveur ayant présenté le meilleur lot de
toros. Un deuxième prix, le prix Claude
Popelin, récompense le meilleur “lidiador” de
la saison passée en France. C’est El Fundi qui
pour la deuxième année consécutive recevra
ce prix. En parallèle et autour des corridas,
plusieurs événements sont organisés : un
village de casetas sera installé sur le mail
Chaho-Pelletier, face aux restaurateurs de la
rue Pelletier et autour d’une scène. Une bourse
aux livres, photos, cartes postales, est envisagée
parallèlement à la tenue d’une exposition
d’ouvrages récents sur la tauromachie,
ainsi qu’une exposition de peintures et
sculptures intitulée Plaza del arte.
Ce week-end-là s’organise pour promouvoir
la tauromachie et l’image de la ville sous
plusieurs facettes : passionnelle, festive et
patrimoniale ■
POUR EN SAVOIR PLUS > www.bayonne.fr

LES CARTELES
JUILLET
■ Jeudi 14 juillet,
- 11h, novillada sans picadors
Dans le cadre du 30ème anniversaire
de la Pena Taurine Côte Basque - Novillos
de EL PALMERAL (Bidache)
> JAVIER ANTON, SALVADOR BARBERAN,
JULIEN DUSSEING “EL SANTO”,
PATRICK VILLEBRUN
- 18h, corrida de novillos
Novillos de PUERTO DE SAN LORENZO
(Salamanque)
> MARIO MIGUEL-MEDHI SAVALLI-DAVID
ESTEVE (début avec picadors)
■ Vendredi 15 juillet - 21h30,
corrida portugaise
Toros de FRANCOIS ANDRE (Arles)
> RUI FERNANDES-RAUL MARTIN
BURGOS-JULIE CALVIERE
Et les Forçados de Alcochete (Portugal)
AOUT - FERIA DES FETES
■ Samedi 6 août - 8h,
corrida de l’art du Rejoneo
Toros de LOS BAYONES (Salamanque)
> PABLO HERMOSO DE MENDOZA-
SERGIO GALAN-PABLO JORGE SANTOS
(Alternative)
■ Dimanche 7 août - 18h, corrida
Toros de HOYO DE LA GITANA
(Salamanque)
> JUAN JOSE PADILLA-DOMINGO LOPEZ
CHAVES-JAVIER VALVERDE
FERIA DE L’ASSOMPTION
■ Dimanche 14 août,
- 11h, novillada sans picadors
Erales de OLIVIER FERNAY (Arles)
- 18h, corrida
Toros de ALCURRUCEN (Tolède)
> EL CID-SEBASTIEN CASTELLA-SALVADOR VEGA
■ Lundi 15 août,
- 11h, novillada sans picadors
Toros de ALCURRUCEN (Tolède)
> Erales de CAMINO DE SANTIAGO (Gers)
- 18h, corrida
Toros de MONTALVO (Salamanque)
> JAVIER CONDE-JULIAN LOPEZ “EL JULI”-
JULIEN LESCARRET
FERIA DE L’ATLANTIQUE
■ Vendredi 2 septembre - 18h,corrida
Toros de JAVIER PEREZ TABERNERO
(Salamanque)
> ENRIQUE PONCE-JULIAN LOPEZ
“EL JULI” - EDUARDO GALLO
■ Samedi 3 septembre - 18h, corrida
Toros de VALDEFRESNO (Salamanque)
> ENRIQUE PONCE-EL CID-MIGUEL ANGEL
PERERA
■ Dimanche 4 septembre,
- 11h, novillada sans picadors (FINALE)
Erales de SANTAFE MARTON (Navarre)
Les triomphateurs de la Feria
de l’Assomption.
- 18h, corrida
Toros de ADELAIDA RODRIGUEZ
(Salamanque)
> EL FUNDI-STEPHANE FERNANDEZ
MECA-LUIS VILCHES
NOVILLADA SANS PICADORS 2005
■ Jeudi 14 juillet - 11h
30ème anniversaire Pena Taurine Côte
Basque)- Novillos de EL PALMERAL
(Bidache)
> JAVIER ANTON (ECOLE TAURINE
DE NAVARRE)-SALVADOR BARBERAN
(ECOLE TAURINE DE ALGECIRAS)-
JULIEN DUSSEING “EL SANTO”
(PONTONX)- PATRICK VILLEBRUN
(ECOLE TAURINE DE NÎMES)
■ Dimanche 14 août - 11h
Novillos de Olivier FERNAY (Arles)
> MARCO LEAL (ECOLE TAURINE DE
ARLES)- EL LANDENO (SAINT PERDON)-
DANIEL DURAN (ECOLE TAURINE
DE MADRID)- LE TRIOMPHATEUR
DU BOLSIN DE BOUGUE
■ Lundi 15 août - 11h
Novillos de CAMINO DE SANTIAGO (Gers)
> PEPE MORAL (ECOLE TAURINE DE
SÉVILLE)-JULIEN DUSSEING “EL SANTO”
(PONTONX)-JESUS LOPEZ (ECOLE
TAURINE DE VALENCE)-FRANCISCO
PAJARES (ECOLE TAURINE DE MADRID)
■ Dimanche 4 septembre - 11h
Novillos de SANTAFE MARTON (Navarre)
Avec les deux triomphateurs de la Feria
de l’Assomption
CULTURE
Action publique 8
> Après la saison 2005,
Stéphane Fernandez Méca arrêtera
la tauromachie : l’occasion de voir
évoluer pour la dernière fois
ce torero français très reconnu
en Espagne.
Offres
d’abonnement
En plus des tarifs à l’unité, des
offres d’abonnement valables sur
l’ensemble des spectacles, ainsi
que des abonnements fractionnés
sont disponibles. Bon à
savoir : les jeunes de moins de
quinze ans accéderont gratuitement
à toutes les novilladas non
piquées ; un service de billeterie
est en ligne sur www.bayonne.fr

TOUR-DE-SAULT
Un parc de stationnement
pour le quartier
Un parc de stationnement pour six cents véhicules ouvrira pendant l’été 2006.
Il sera créé sous le terrain de rugby bordant la rue Tour-de-Sault et permettra
un accès rapide aux quais de la Nive et au quartier de la porte d’Espagne.
Avec 480 places destinées aux voitures et 130
places aux deux-roues, le parc Tour-de-Sault
vient compléter un dispositif de stationnement
étalé en couronne. A l’est et au sud,
le centre de la ville est desservi par les parcs
de la Porte d’Espagne, de Paulmy, de Glain et
de Sainte-Claire. Le nouveau-né portera à
7 700 le nombre de places offertes. Il sera
aménagé sur un seul niveau à l’emplacement
du terrain de rugby, qui sera reconstitué à l’identique
en terrasse, soit 1,20 m plus haut
qu’à l’heure actuelle. La construction de ce
parc sera d’ailleurs bénéfique aux sportifs
puisque des vestiaires et des locaux pour les
joueurs et les arbitres y seront bâtis.
On y accèdera en voiture ou en deux-roues
par un giratoire, à l’intersection de la rue du
Chanoine Lamarque et de la bretelle d’accès
à l’avenue Forgues (rocade). Les piétons
auront le choix entre trois sorties possibles :
vers les bords de Nive, la rue des Basques et
la Porte d’Espagne. En plus d’un escalier, cet
accès piétonnier principal sera équipé d’un
ascenseur. Il desservira le quartier Montaut,
avec la rue d’Espagne et la rue Lagréou.
LE BUDGET
Le montant des travaux d’aménagement du
parc de stationnement Tour-de-Sault atteint
4,850 M€ HT, création des vestiaires comprise.
La réhabilitation des remparts et leur mise en
lumière ont un coût de 800 000 € HT.
LA NAVETTE
La navette est gratuite et permet de parcourir
la ville sans encombre. Elle fait quatorze haltes
dans les quartiers du Grand-Bayonne et du
Petit-Bayonne. Les haltes les plus proches
du parc Tour-de-Sault sont celles de la Porte
d’Espagne, en haut de la rue Tour-de-Sault,
et celle du Pont du Génie, en bas de la rue.
Un ouvrage soigné
Accès
parking
Sortie piétons
quai de la Nive,
rue des Basques
Situés dans une zone classée Patrimoine
national, les abords du parc feront l’objet
d’une attention particulière, approuvée par la
Direction régionale des affaires culturelles.
Les remparts qui le bordent seront réhabilités
et mis en lumière ; les entrées et sorties aménagées
en accord avec l’esprit des lieux.
L’intérieur du parc sera traité à la manière
éprouvée du parc Sainte-Claire : un nombre
de poteaux limité, un niveau d’éclairement
supérieur aux normes, une surveillance
caméra, une sonorisation permanente et une
décoration lumineuse ■
CADRE DE VIE
Sortie piétons
Porte d'Espagne
(ascenseur)
Action publique 10
> Futur parc Tour-de-Sault : l’entrée principale des véhicules se fera par la rue du Chanoine
Lamarque ; les sorties principales des piétons vers la porte d’Espagne et la rue
des Basques.
> Situation du parc dans la ville.

11 Action publique
CADRE DE VIE
MAISON DES ASSOCIATIONS
Un espace et des services
à disposition
Bayonne compte plus de deux cent cinquante associations. Elles participent
activement au dynamisme de la cité. La Ville a décidé de les accompagner
et de faciliter leurs activités en leur mettant à disposition gratuitement
des locaux de qualité, adaptés à leurs besoins.
Dès juin 2006, les associations bayonnaises et
de toute l’agglomération auront à disposition
des locaux gratuits : salle de réception,
d’expositions et bureaux, regroupés dans la
future Maison des associations. Située sur le
site de Glain, elle a été conçue pour répondre
à une demande croissante de lieux d’accueil.
Un échantillon représentatif d’associations a
été consulté pour préparer ce projet et
répondre au mieux à leurs attentes.
Un bâtiment de qualité
Après une procédure d’appel d'offres, l’architecte
choisie est Nathalie Larradet. Trois critères
ont guidé sa réflexion : la situation géographique
et l’intégration du projet dans le
site, l’affectation des espaces et le développement
durable.
Situé sur le site de Glain, au bord de la Nive
mais à proximité de la voie ferrée et de la

ocade, ce bâtiment s’inscrit dans un univers
urbain et naturel. L’architecte s’est inspirée de
cette ambiance particulière pour le choix des
trois matériaux principaux : cuivre, bois et
béton. Le cuivre préoxydé de couleur verte,
s’accorde parfaitement avec les teintes de
l’eau environnante. Il est utilisé sur les façades
du rez-de-chaussée et crée le lien entre le bâtiment
et les espaces extérieurs. Le bois, notamment
pour le sol, les terrasses et les façades du
premier étage, se marie naturellement avec le
béton brut des façades et du cuivre. Cette
construction s’inscrit dans une démarche de
développement durable et vise notamment les
trois cibles Haute Qualité Environnementale :
une éco-construction (ex : traitement de la
charpente par méthode douce, gestion des
déchets de chantier…), une éco-gestion (de
l’eau, de l’énergie avec par exemple une
chaudière à faible émission de gaz…), un écoconfort
(confort acoustique).
Un vaste hall d’entrée distribuera tous les
locaux de la maison avec une lisibilité immédiate
de ses différentes fonctions. Autour du
hall et sur deux niveaux, seront distribués les
bureaux et autres petites salles. L’accès à la
salle polyvalente de 1 000 m 2 se fera au bout
du hall avec une cuisine et un bar attenant.
Un site en pleine mutation
Depuis les années soixante-dix, le site de Glain
servait de terrain d’accueil pour les gens du
voyage. Jusqu’à cent-quarante caravanes
étaient installées sur cette zone de 5 ha située
entre la voie ferrée et la rocade. A la fin des
années quatre-vingt-dix, à l’initiative du maire,
un terrain a été aménagé sur la route de Cambo
afin de proposer à ces gens du voyage un lieu
d’accueil approprié et un confort bien supérieur.
L’association les Croisés de Saint-André était
également installée sur le site depuis de
nombreuses années. Jugés trop vétustes, leurs
anciens locaux ont été démolis compte tenu
des montants des dépenses de mise aux
normes qui auraient dû y être réalisées.
L’activité gymnastique de l’association s’est
déplacée définitivement au nouveau gymnase
Jean-Fontan 2. Le siège et la section modélisme
des Croisés intégreront, dès 2006, la maison
des associations dans des locaux indépendants .
Tout le site de Glain est donc en pleine mutation.
L’ancien cinéma Vauban y est désormais
installé avec des salles modernes et une
technologie de pointe. La future Université,
ouvrira ses portes entre 2008 et 2009 près des
casernes de la Nive. Le parc de stationnement
de Glain est l’un des arrêts stratégiques de la
navette. Il permet aux automobilistes de
stationner et de rejoindre gratuitement le
centre-ville en navette. Deux cent soixante-dix
places supplémentaires sont créées pour
répondre aux nouveaux besoins (soit 800
places au total). Pour assurer la fluidité de la
circulation et la sécurité des usagers, un accès
supplémentaire sera en place dès le mois
d’octobre 2005. Cette nouvelle rampe reliera
directement le site au giratoire d’Aquitaine.
Glain est en passe de devenir un lieu riche en
échanges culturels où toutes les générations
pourront se rencontrer et partager. Un nouveau
lieu de vie aux abords du centre ancien ■
CADRE DE VIE
Action publique 12
> La Maison des associations.
La Maison des associations
■ Une salle polyvalente de 1 000 m 2 pouvant accueillir jusqu’à 3 000 personnes
debout ou 1 000 personnes assises, expositions, congrès, banquets…
■ Quatre bureaux
■ Deux salles de réunion (6 à 50 personnes assises)
■ Dix-sept salles d’activités
■ Le siège de l’association les Croisés de Saint-André (300 m 2 )
■ Un logement et un studio pour le concierge et gardien
■ Accueil, locaux techniques…
Coût du chantier
■ Montant des travaux : 4 270 000 € HT
■ Maîtrise d’œuvre, SPS, contrôle technique... : 428 000 € HT
■ Total : 4 698 000 € HT
Financement
■ Participation extérieure : 55%
■ Ville : 45%

13 Action publique
MASSIFS URBAINS
ENVIRONNEMENT
Une poussée de fleurs
champêtres
Sur plusieurs massifs fleuris, le service municipal des Espaces verts fait l’expérience
des fleurs champêtres. Elles sont à la mode et présentent en outre l’avantage
d’être économes et autonomes dans leur croissance.
> Longtemps considérées comme
des mauvaises herbes, les fleurs
champêtres sont redevenues
à la mode. Elles l’étaient déjà
dans les jardins moyenâgeux,
avant l’introduction en France
de plantes exotiques, époque
où la palette des jardiniers était
limitée aux fleurs locales. L’apport
horticole des Grandes découvertes,
grâce aux expéditions outreatlantique
et en Orient, fit changer
ces considérations.
Tout au long du XX ème siècle, les coquelicots,
bleuets, centaurées, ibéris et autres pavots de
Californie étaient considérés comme des mauvaises
herbes. Extrêmement vives et concurrentielles-
elles se re-sèment toutes seules, elles
laissent peu de place aux plantes plus fragiles.
Pourtant, des études récentes ont prouvé
qu’elles étaient essentielles au maintien d’un
équilibre naturel, autrement dit de la biodiversité,
et sont un excellent exemple de
développement durable grâce au peu d’entretien
requis (aucun insecticide ni pesticide). Elles
ont retrouvé un parfum de mode, et ont
permis de voir fleurir dans les villes de jolies
petites prairies hautes en couleurs.
A Bayonne, l’expérience a déjà été menée de
manière satisfaisante- il semble que la population
soit friande de ces incursions naturelles
en milieu urbain. La nouveauté, c’est la
technique d’implantation. Les fleurs champêtres
présentent en effet l’inconvénient
d’une courte durée de vie. Les semis se font
en avril et fleurissent à la mi-juin, laissant
deux mois et demi de vide esthétique.
Pour palier cette carence printanière, les
plantes sont donc précultivées sur plaques et
installées dans les massifs dix jours avant leur
floraison.
Révolution culturelle
Reste à gérer la période de fauche qui intervient
nécessairement en fin de cycle, soit à
la mi-août. Comparativement, les fleurs
travaillées en serres attendent les premières
gelées pour dépérir. Faute de solution, de la
mi-août à fin octobre, l’on devra s’habituer à
plus de nudité sur les deux giratoires expérimentaux,
celui de Saint-Léon et celui du
chemin de Laharie, les autres massifs conservant
une décoration traditionnelle. Pour
maintenir son classement au rang de
Quatrième fleur (classement officiel des villes
fleuries), la Ville doit en effet apparaître sous
son meilleur jour pendant un maximum de
temps. Si le choix de prairies fleuries a été fait
pour des raisons environnementales, l’idée
d’une ville fleurie toute l’année -ou presque,
est encore ancrée. Néanmoins, une petite
révolution culturelle gagne du terrain. Elle
prend en compte des considérations esthétiques
d’un genre nouveau, où le naturel
l’emporte sur le superficiel ■

MARIE-CAUDRON
Le potager des maternelles
et des seniors
A l’initiative d’une institutrice, des ateliers de jardinage pour enfants de cinq ans
et retraités de la maison Marie-Caudron ont été créés. Le service éducatif
du Muséum d’histoire naturelle a également été mis à contribution.
Lorsque le projet a été proposé aux résidants
de la maison de retraite en octobre 2004, le
pari de réunir petits et grands autour de la
création d’un jardin potager semblait audacieux.
Les résidents, pour la plupart des
octogénaires, se sentant diminués et vite
fatigués, avaient peur de ne pas “tenir le
coup... Nous avons du mal à nous agenouiller !”,
rappelaient-ils en chœur. Leurs angoisses
disparurent progressivement quand Marie-
Sylvie Campagnole, responsable du service
éducatif du Muséum d’histoire naturelle, leur
expliqua que leur mission auprès des enfants
consisterait surtout en des conseils donnés
d’après leurs expériences. Aujourd’hui, les
semis et les plants se sont bien développés,
bientôt prêts pour la cueillette. Et c’est grâce à
ces travaux de jardinage réalisés en commun
que l’équipe pourra se régaler de pommes de
terre, de radis, de fèves... Six parcelles de 3 m 2
ont ainsi été entretenues huit mois durant, les
enfants servant de chevilles ouvrières à leurs
aînés.
Inédit
L’expérience est inédite sur Bayonne et tient à
la motivation d’une institutrice, Martine
Vasseur, qui, dans le cadre de son projet pédagogique
avait déjà tissé des liens avec la maison
de retraite Marie-Caudron, toute proche.
Ses élèves étaient en effet habitués au lieu,
puisqu’ils participaient régulièrement à des
jeux de société avec les résidants.
Avec les ateliers de jardinage, les élèves
apprennent à semer, planter et à saisir toutes
les subtilités de l’activité. Ils ont surtout appris
à “faire ensemble”. La chose est acquise à en
juger par les échos, et d’autant plus méritante
que les publics intéressés ont des rythmes de
vie très différents les uns des autres : tout feu,
tout flamme pour les petits, beaucoup plus
tranquille pour les seniors. “Et pourtant, la
“Des poussins en laine”
mayonnaise a pris, commente Marie-Sylvie
Campagnole. En allant sur les lieux, pour
prendre des photos, j’ai surpris des résidants
un sécateur à la main, arrachant des mauvaises
herbes. A ce moment-là, je me suis dit que
nous avions réussi” ■
VIE SOCIALE
Action publique 14
> Les enfants de l’école Largenté
au jardin potager de la maison
de retraite Marie-Coudron.
De nombreuses activités découlent de l’atelier jardinage. En témoignent Marie
Nasarre et Augusta Dangieu, responsables des équipes Vers de terre et
Mirabelle. “Pour Pâques, nous avons fait des poussins en ponpons de laine,
et les enfants ont ramassé des œufs dans le jardin. Tout cela est très sympa.
Les enfants nous tutoient et nous appellent par nos prénoms. Ils viennent vers
nous dès qu’ils arrivent et nous racontent leurs petites histoires. Aujourd’hui,
ils ont mangé des radis ; il y en a une qui voulait replanter les feuilles, alors
je lui ai expliqué qu’elles ne repousseraient pas. Ce qui est étonnant,
c’est leurs connaissances des noms de fleurs et de légumes. Ils savent
reconnaître un topinambour tabaga. C’est bien, ça !”

dossier
POUR EN SAVOIR PLUS > www.bayonne.fr
Saint-Etienne :
un plateau en devenir
Le plateau Saint-Etienne est composé essentiellement par deux
grands ensembles de logements locatifs sociaux
que sont les Hauts-de-Sainte-Croix et Habas-La-Plaine / Sainsontan.
“Ces deux ensembles vivent, pourrait-on dire, chacun leur vie,dit Jean Grenet.
Il est vrai que leur rattachement à la ville est freiné par un enclavement
relatif, conséquence d’un manque d’infrastructures routières pour les relier
entre eux et les “ raccrocher” au quartier Saint-Esprit ”.
Ils sont appelés à évoluer dans le court, le moyen et le long terme.
Dans ce dossier, le maire de Bayonne et deux de ses adjoints,
font le point de ce devenir.
18 - “Dès aujourd’hui
des actions concrètes”
20 - Les nouveaux équipements
2005-2010
22 - Une maison de l’emploi
place des Gascons
24 - “Jouandin, balcon sur
l’Adour et les Pyrénées”
26 - Demain, 800 nouveaux
logements dans les Vallons

17 Dossier
Les quartiers des Hauts-de-Sainte-Croix et d’Habasla-Plaine
vont bénéficier d’un renouvellement
de l’habitat et profiter de la création de voies de
communication pour se rapprocher d’autres quartiers.
En plus d’infrastructures nouvelles, l’ensemble
du plateau bénéficiera de nouveaux équipements.
> Le maire de Bayonne explique ses projets.
“Dès aujoud’hui des actions co
> Les Hauts-de-Sainte-Croix sont
bien équipés notamment sur le plan
scolaire avec deux écoles maternelles
et primaires. Ici, le groupe scolaire
Charles-Malégarie.
Rénover
”
Ces deux ensembles ont été construits dans
les années 1960 à 1970, rénovés dans le
cadre du Développement social des quartiers
pour les immeubles de l’avenue Jouandin.
Ils ont aujourd’hui bien besoin d’une rénovation
de leurs logements accompagnée
d’une requalification et d’un “relookage” des
pieds d’immeubles.
Cette rénovation des appartements avec
requalification des pieds d’immeubles est déjà
engagée à Habas-La-Plaine. La même opération
démarrera courant 2007 sur l’avenue de
Jouandin et sera programmée sur plusieurs
années, immeuble après immeuble, du fait
des coûts considérables justifiant cet étalement
dans le temps et afin aussi de minimiser
l’augmentation des charges locatives.
A Habas-la-Plaine, sur 3 ha disponibles que
nous possédons, aujourd’hui, pratiquement
inoccupés et en friches, nous allons engager
dès la fin 2006, une opération publique HLM
(Office/SA) et opérateur privé. Cette opération
permettra de créer 120 à 150 logements
supplémentaires dans le cadre d’une mixité
sociale tout à fait souhaitable.
Désenclaver
Il convient aussi de désenclaver ces deux cités
l’une par rapport à l’autre et les deux par
rapport à Saint-Esprit. Nous allons d’ici la fin
de ce mandat commencer les acquisitions
foncières nécessaires pour créer une nouvelle
voie partant du giratoire avenue du 14-Avril/
avenue de Jouandin. Cette nouvelle voie
passera par le lieu-dit Prouillata, à Habas,
contournera les nouvelles résidences pour
aboutir à Sainsontan. La réalisation de cette
importante voie de désenclavement est
prévue pour le prochain mandat, soit après
2008. Elle reliera directement les Hauts-de-
Sainte-Croix à Habas-La-Plaine et Sainsontan.
Il faut aussi “raccrocher” le quartier Sainte-

ncrètes”
Croix et Habas-La-Plaine au quartier Saint-
Esprit en améliorant les voies de communication
actuelles par des aménagements à
prévoir par exemple pour les Hauts-de-Sainte-
Croix, soit avenue de Plantoun, avenue du
Maréchal Juin, boulevard Alsace-Lorraine,
soit rue du Sergent Duhau. Une amélioration
de la desserte par les transports en commun,
si possible en site propre, est également au
programme. Nous travaillons actuellement
sur cette problématique avec la STAB.
Améliorer la qualité de vie
Notre volonté, notre politique, c’est aujourd’hui
d’améliorer la qualité de vie des habitants du
plateau Saint-Etienne et renforcer ainsi leur
sentiment d’appartenance à la ville de Bayonne
en leur offrant de nouveaux services et de
nouvelles perspectives.
Pour les habitants de Hauts-de-Sainte-
Croix, il faut tout d’abord apprécier l’excellent
niveau d’équipements scolaires, sociaux et
sportifs déjà existants. Le quartier des Hauts-de-
Sainte-Croix est en effet dans tous ces
domaines, un des quartiers les mieux équipés :
deux groupes scolaires maternelles, primaires
J.P. Brana et C. Malégarie, collège Albert-
Camus et Bernat Etxepare, piscine municipale
qui devrait être restructurée et modernisée en
2007-2008 si les financements sont là…
(3,5 M€), un trinquet, un mur à gauche, un
mur d’escalade, un boulodrome, des cours de
tennis intérieurs et extérieurs, un gymnase et
une salle spécialisée pour la gymnastique, le
stade Didier-Deschamps pour le football,
une bibliothèque, une salle de répétitions
musicales, etc.
Equipé, il l’est encore davantage si on prend en
compte la présence d’institutions comme : la
Poste, l’OPHLM, la protection maternelle et
infantile, un foyer-logement, une crèche-halte
garderie municipale sans oublier l’antenne de
Police nationale place des Gascons.
Bien entendu, sont maintenus le centre d’informations
aux Droits des femmes et des familles
ainsi que le groupement d’achat familial (GAF)
géré par l’association Point accueil jour grâce à
la mise à disposition gratuite des locaux par la
Ville qui participe, avec le Conseil général, à son
bon fonctionnement grâce à une subvention.
Comment ne pas souligner également la
présence du Centre espace de vie pour adultes
handicapés (EVAH) grâce à la compétence de
l’association qui le gère.
En plus de l’existant, la municipalité veut
apporter encore davantage de services à la
population des Hauts-de-Sainte-Croix.
A Habas, grâce à la requalification des immeubles,
des logements, des espaces publics existants,
avec la création d’une nouvelle opération
immobilière mixte publique/privée au cœur du
quar-tier, avec la proximité d’opérations importantes,
en cours, des deux côtés de la rue
du Télégraphe, c’est enfin une nouvelle
page de l’histoire d’Habas-la-Plaine qui
s’ouvre. Notre volonté, c’est que ce quartier
devienne progressivement sur les cinq ans qui
viennent, un quartier qui vit et se développe
harmonieusement en continuité avec le reste
du tissu urbain de notre belle ville ■
”
Dossier 18
> De haut en bas :
-Le marché du mercredi
place des Gascons attire
des chalands venus d'autres
quartiers et communes alentours.
-Atelier contes à la bibliothèque
annexe des Hauts-de-Sainte-Croix.
-Le quartier est également bien
équipé en terme sportif.
Ici, le gymnase Jean-Fontan.

19 Dossier
HAUTS-DE-SAINTE-CROIX
Place des gascons
◆1 Une maison de la solidarité départementale
antenne Pays-Basque va
regrouper tous les services départementaux
sur un immeuble neuf qui sera construit
avenue de Mounedé, à l’angle du terrain
de football (2006-2008).
◆2 La crèche halte-garderie Pyrène sera
rénovée et agrandie en 2006-2007 avec un
gain de 5 places soit un total de 32.
◆2 Une Maison de l’emploi de 600 m 2
va être créée au-dessus de la crèche dans
les locaux vacants de l’ancien centre social
de la place des Gascons (cf P.22) prévue
pour 2006-2007.
◆2 Aux côtés de la Maison pour l’emploi,
utilisation des 1 600 m 2 restant pour la
création de bureaux et de salles de réunions
pour les syndicats qui vont quitter
le centre Sainte-Ursule et aussi pour les
associations du quartier qui le souhaiteront.
◆2 Nous veillerons à conforter la présence
de la Caisse d’allocations familiales (CAF).
◆2 La Caisse primaire d’assurance
maladie va installer une antenne au 26
place des Gascons dans des locaux mis à
disposition par la Ville pour se rapprocher
géographiquement d’un grand nombre
de ses affiliés et bénéficiaires (installation
prévue courant mai 2005).
◆3 Création de l’espace socioculturel
municipal (2005).
Les nouveaux équipements (2005-2010)
Avenue de Jouandin
◆4 Ouverture de la “Maison de la ville”
au rez-de-chaussée du 3 Bis. Elle a ouvert
ses portes le 2 juin 2005. Elle comprend un
secrétariat, qui assure les formalités simples,
identique à celui qui fonctionne en
rez-de-chaussée de la mairie, une permanence
d’élus municipaux qui recevront la
population sur rendez-vous, une présence
de deux policiers municipaux chargés de
l’îlotage et de la surveillance dans un rôle
de prévention et de médiation, une salle
polyvalente d’exposition ou de réunions de
120 m2 , lieu d’animation et de vie culturelle
au service des Hauts-de-Sainte-Croix et des
associations. Tél. 05 59 55 80 10.
Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi,
de 9h15 à 12h15 et de 13h30 à 17h30.
◆ Un service propreté de la ville sera assuré
en permanence sur les pieds d’immeubles
par deux agents recrutés spécialement dès
le 1 er juillet 2005.
◆ Dans le cadre de la résidentialisation
des pieds d’immeubles et de la réforme de
la collecte des ordures ménagères, tous
les conteneurs seront enterrés (2007-2009).
◆ Le boulodrome face au bâtiment 5 sera
transféré dans un lieu plus adapté du quartier
et qui reste à définir avec les utilisateurs.
◆5 Requalification de 1 103 logements
par l’office HLM et la S.A. HLM.
◆6 Requalification des pieds d’immeubles :
stationnement, éclairage, espaces publics.
◆7 Le centre de loisirs sans hébergement,
fermé en pied d’immeuble n° 4, sera rouvert
avec l’aide des structures associatives existantes
sur ce secteur d’activités (2 ème semestre
2006 - 1 er semestre 2007). Il pourrait s’agir,
d’ailleurs, d’un projet innovant.
◆8 Le COB et son magnifique siège social
la Villa Pyrénéa était ces derniers mois en
quasi-sommeil. L’arrivée de sang neuf parmi
les dirigeants coïncide avec un redémarrage
des activités traditionnelles.
◆9 L’Association Sportive Bayonnaise
s’implantera bâtiment 6 de l’avenue de
Jouandin pour proposer à la population
de Saint-Esprit et du plateau Saint-Etienne
le maximum d’activités sportives, indispensables
à l’encadrement et à l’éducation de nos jeunes.
◆ Une salle polyvalente, de plain-pied,
pouvant accueillir aussi bien des manifestations
associatives que des réunions familiales,
comme des repas de baptême, communion
ou mariage sera construite et aménagée.
Le lieu reste à définir, il ne peut être situé
trop près des pieds d’immeubles pour des
raisons de nuisances sonores.
◆ Les activités de loisirs auxquelles
beaucoup de femmes sont attachées
continueront en pied d’immeuble.
Cette activité sera gérée par l’Espace
socio-culturel municipal et pourra être
utilisée par les habitants de Sainte-Croix
et d’Habas-la-Plaine.
HABAS-LA-PLAINE
◆10 Rénovation de tous les appartements
HLM - Elle est déjà engagée et très appréciée,
notamment le réaménagement des cuisines
et des ouvertures extérieures en PVC avec
double vitrage isolant de la chaleur, du
froid... et du bruit (2005-2006-2007).
◆10 Réaménagement de tous les pieds
d’immeubles avec accès direct du parking
voitures à la cage d’escalier. Suppression ou
réaménagement des communs en rez-dechaussée
(2005-2006-2007).
◆10 Requalification et embellissement des
espaces publics avec végétalisation rustique
pour faciliter l’entretien, mais florale et de
qualité sous le contrôle du service des Espaces
verts de la Ville de Bayonne (2006-2007).
◆11 Opération immobilière mixte, publique
et privée, sur 3 ha au contact de la place
Francis-Jammes jusqu’à la chaussée existante
en utilisant l’espace du mur à gauche démoli,
l’espace de jeux en stabilisé très peu utilisé
et en mauvais état, enfin, la surface jadis
occupée par le centre Leclerc et ses parkings.
Ainsi, 120 à 150 logements seront réalisés là
entre 2006 et 2009.
◆11 Démolition du mur à gauche. Peu
utilisé, c’est aujourd’hui une véritable verrue
dans le quartier barrant la perspective sur
les magnifiques espaces mitoyens (2007).
◆12 Au pied de ces immeubles neufs seront
positionnés les locaux de la Maison de la
Vie Citoyenne Saint-Etienne, aujourd’hui
éclatés sur 3 sites (2008-2009).
◆12 Egalement en pied de ces immeubles,
une antenne de l’office HLM ouvrira ses
portes en 2008-2009. Elle sera le pendant
de ce qui existe en rez-de-chaussée de
l’avenue de Jouandin.
◆ Création d’une supérette sur un
emplacement réservé en bordure de la
voie publique à proximité des nouvelles
résidences et du centre du quartier luimême
(2007-2009).
◆ Mesures restant à positionner géographiquement
> Crèche Halte-garderie Pyrène Immeubles rénovés Parc aménagé Future Maison de la Ville
à Habas-la-Plaine aux Hauts-de-Sainte-Croix

Gare
Rue Maubec
ADOUR
RN10
Bd. Jean d’Amou
Saint-Esprit
Bd. Alsace-Lorraine
Habas
◆ 10
Parc
de
Caradoc
Cité
Caradoc
Gymnase
Mur à gauche
Escalade
Tennis
Av. du Maréchal Juin
Voie
de
désenclavement
◆11 ◆12 Hauts-de
Sainte-Croix
◆ 1
Piscine
Tennis
Futur quartier
des Vallons
Place
des Gascons
◆2 ◆3 Av. de Plantoum
Eglise
Rue Vainsot
Av. du 14 avril
◆4 ◆6 ◆7 Av. de Jouandin
Maison de la vie
citoyenne
Collège
A. Camus
Stade Didier-
Deschamps
◆5 ◆9 Groupe scolaire
J.P. Brana
RN117
Espace
naturel
sensible
Groupe scolaire
C. Malégarie
> Futur espace socio-culturel Immeubles sur l'avenue de Jouandin Piscine municipale des Hauts-de-Sainte-Croix
municipal
◆ 8
Dossier 20
Nouvel équipement
Equipement existant
RN117
Parcs et espaces naturels
Quartiers résidentiels
Projet de quartier

21 Dossier
Pour faciliter la mise en
contact employeurs /
employés, trois cents Maisons
de l’emploi vont être créées
en France. Bayonne a posé
sa candidature à l’accueil
de l’une d’entre elles.
Elle sera installée place
des Gascons.
> ENTRETIEN avec Christian Millet-Barbé,
adjoint au maire délégué à la Vie sociale.
Une maison de l’emploi place
> Ce bâtiment accueilliera à l'étage
la Maison de l'emploi.
Bayonne Magazine :
qu'est-ce qu'une maison
de l'emploi ?
Christian Millet-
Barbé : le Plan de
Cohésion Sociale voté
par l’Assemblée Nationale
en 2004 prévoit la
création de 300 Maisons
de l'Emploi sur toute la France.
La route pour retrouver un emploi est souvent
pleine d’embûches. À la difficulté de la situation
viennent s’ajouter la complexité de notre
dispositif d’aide aux demandeurs d’emploi et
un manque d’anticipation de tous les acteurs.
C’est pour aider les demandeurs d’emploi et
les entreprises à y voir plus clair et à remédier
aux carences du système actuel que sont
créées les Maisons de l’emploi.
B.M. : que regroupe-t-elle ?
C.M.B. : la Maison de l'Emploi sur l’aggloméra-
tion bayonnaise rassemblera les acteurs
de l’emploi, de l’économique et de l’insertion :
ASSEDIC, ANPE, Chambres Consulaires,
Mission Locale, Associations et Entreprises
d’Insertion, Centre d’Information et d’Orientation,
organismes de formation, branches
professionnelles… Tous les services qui contribuent
à accompagner, à former, à orienter
dans le domaine de l’emploi seront regroupés
dans la Maison de l'Emploi. Tous ne seront
pas nécessairement présents dans les locaux

de la Maison de l'Emploi, même si certains y
tiendront des permanences, mais tous seront
associés pour agir ensemble et faire progresser
l’emploi sur notre territoire.
B.M. : à quoi sert-elle ?
C.M.B. : C’est d’abord un lieu au service des
demandeurs d'emploi et de toute personne
en recherche d’emploi où il sera possible de
trouver toute l’information nécessaire à sa
recherche. On y trouvera aussi des relais
auprès de tous les services de l’emploi.
Chaque demandeur d'emploi sera accueilli
par un référent unique chargé de l’accom-
des Gascons
pagner individuellement dans sa recherche.
L’accent sera particulièrement mis sur les
demandeurs d'emploi les plus en difficulté.
Ensuite la Maison de l'Emploi agira directement
sur l’anticipation des besoins d’emploi.
Les Maisons de l’Emploi seront là pour
recenser et prévoir les besoins des entreprises
en compétences au niveau du bassin
d’emploi. Grâce à ces données objectives,
partagées par l’ensemble des acteurs, l’offre
de formation pourra être vraiment adaptée
et apporter des solutions concrètes aux
entreprises qui souffrent d’une carence de
main-d’œuvre ■
> Le futur Espace socioculturel
municipal
L’espace socioculturel municipal
et l’engagement citoyen
Dossier 22
L’espace socioculturel municipal ouvrira cet été. Pour faire vivre cet espace, la Ville
laisse une grande part au secteur associatif, afin qu’il initie et propose des activités
destinées aux habitants du quartier des Hauts-de-Sainte-Croix. Parallèlement à
ces propositions, elle gérera en interne des activités sur le plan culturel et sportif.
La création d’une Cyber-base, espace public numérique rattaché au réseau municipal,
en gestion directe, est de ce ressort. Pour encourager la participation des habitants
à la vie socioculturelle du quartier, deux instances ont été mises en place :
un conseil de quartier qui sera saisi de l’aspect Animations, ainsi qu’une instance de
concertation au profit des jeunes, de type Commission initiative jeunes. Elle sera
composée de jeunes issus du quartier des Hauts-de-Sainte-Croix prêts à s’engager
dans une démarche citoyenne, et investie d’une mission de concertation, de
réflexion, de médiation et de décision à voix consultative eu égard aux animations
proposées à la jeunesse. Dans l’esprit, la commission sera mise en place afin de
permettre un échange constructif entre les jeunes du quartier, les adultes et les élus.
Le conseil de quartier, déjà constitué, est composé de vingt-deux membres, dont
dix conseillers élus par les habitants du quartier, quatre conseillers élus par les
associations locales, quatre conseillers élus par les services publics locaux et quatre
conseillers municipaux élus par le conseil municipal. Ce conseil sera chargé de proposer
au conseil municipal des animations bénéficiant à l’ensemble des habitants des
Hauts-de-Sainte-Croix. Une fois adoptées, les animations seront déléguées aux
associations locales les mieux à même d’en assurer le suivi. À titre d’exemple, le
premier travail confié au Conseil de quartier consistera en une concertation de
la population quant à ses attentes en matière d’animations et sur la pertinence
de l’ouverture d’un Centre de loisirs sans hébergement.

23 Dossier
“HLM : assurer le confort de vie
La rénovation des immeubles de l’avenue de Jouandin, dans le quartier des
Hauts-de-Sainte-Croix, débutera en 2006. Elle s’inscrit dans le cadre
d’une réhabilitation plus globale du plateau Saint-Etienne qui représente
70% du parc HLM de Bayonne et 40 % de celui de l’agglomération.
> ENTRETIEN avec Jean-Claude Gommez-Vaez, adjoint au maire, délégué au logement social, président de l’Office public municipal HLM
> Jean-Claude Gommez-Vaez,
adjoint au maire, délégué au
logement social, président de
l’Office public municipal HLM.
B. M. : plus de 17 millions d’euros* seront
investis, sur cinq ans, pour la réhabilitation
des immeubles de l’avenue de
Jouandin. Quels sont les enjeux d’un tel
programme ?
Jean-Claude Gommez-Vaez : la volonté
première de l’office HLM est d’assurer le
confort de vie de ses locataires. Les bâtiments
conçus et réalisés par Marcel Breuer, célèbre
architecte américain, dans les années 1960 à
1970, sont régulièrement entretenus depuis
leur création. L’investissement financier pour
cette nouvelle réhabilitation est à la hauteur
de l’enjeu.
Dans ce quartier, avec ses 7 bâtiments, 1 103
logements et plus de 2 500 habitants, 15 000
euros seront investis pour la requalification de
chacun des logements. Comme nous ne
souhaitons pas trop alourdir les charges des
locataires, nous espérons une implication
forte de la Communauté d’agglomération de
Bayonne Anglet Biarritz. En effet, les demandes
de logements sociaux sur le quartier proviennent
de toute l’agglomération… et pas seulement
de Bayonne !
La rénovation de ces bâtiments et leur requalification
sont au cœur d’un programme
urbain d’ensemble mené par la Ville sur le
quartier. L’objectif est d’intervenir sur les
espaces publics et les infrastructures afin
de restituer à ce grand ensemble, témoin
d’une époque, une qualité d’image et de vie
exemplaires.
Si, en 1980, près de 20% des logements de
Jouandin étaient vacants, ils sont aujourd’hui
occupés à 99%.
Dans les années 1990-1995, les organismes
HLM s’étaient mobilisés dans le cadre du
Développement Social des Quartiers (D.S.Q.)
et étaient intervenus sur ces grands
immeubles avec d’importants travaux sur les
parties communes, ainsi que sur l’aspect
extérieur, avec une amélioration de la distribution
et de la sécurisation de ces espaces.

Des logements remis à neuf dans le quartier d’Habas-la-plaine
Depuis le mois de septembre 2004, l’Office Public des HLM
réhabilite trois cent soixante-sept logements dans le quartier
de Habas-la-plaine. Deux cent huit logements seront terminés
en juin 2006. Les cent cinquante-neuf autres logements seront
rénovés entre mars 2006 et septembre 2007. Le coût moyen de
la rénovation s’élève à 16 500€ TTC par logement, soit un
investissement global de six millions d’euros. Le but de ces
travaux est d’améliorer le confort des locataires par :
- la pose de nouvelles fenêtres en PVC à double vitrage
et le remplacement des fermetures,
- la rénovation des installations électriques intérieures
et des parties communes,
- la rénovation complète de la cuisine (évier et meuble,
faïence, peinture, revêtement sols, etc.),
- le remplacement de la porte palière dotée de serrure
dite “à trois points” (insonorisation, sécurité),
des locataires”
Ces dernières années, l’implantation d’une
antenne décentralisée des services HLM,
la présence sur place de responsables
d’immeubles et l’installation d’un dispositif de
vidéo surveillance ont contribué à améliorer
le quotidien des habitants, notamment
leur sécurité. Nous envisageons, à court terme,
de renforcer encore notre présence sur le site,
au plus près de nos locataires, afin d’être
encore mieux à l’écoute de leurs besoins.
B. M. : En quoi vont consister ces travaux
de rénovation avenue de Jouandin ?
J-C GV : la réhabilitation de ces immeubles
vise deux objectifs majeurs :
- premièrement, restaurer sa qualité d’origine
à l’ensemble Breuer.
- deuxièmement, apporter des éléments de
confort et de modernité dans les logements
eux-mêmes : remise aux normes de l’électricité,
installation de doubles vitrages, de portes
palières isophoniques et à serrure trois points.
Par ailleurs, des propositions de travaux
seront également laissées au choix des
locataires selon leurs besoins (suppression de
cloisons entre cuisine et séjour, meubles sous
éviers, faïence, etc.).
Sur l’extérieur des bâtiments, les joints de
façade, source d’humidité seront repris ; le
ravalement des peintures est à l’étude et sera
très probablement proposé.
Ce vaste programme de réhabilitation, sur
cinq ans, générera d’importants marchés de
travaux pour lesquels seront prévues des
clauses permettant de promouvoir la formation
et l’emploi d’habitants du quartier.
Enfin, sera entreprise et réalisée, dans les cinq
ans qui viennent, une requalification et une
recomposition des pieds d’immeubles de
l’avenue de Jouandin. Dans ce cadre, le stationnement
et l’éclairage seront revus. Cette
requalification des pieds d’immeubles sera
conjointement menée par les organismes
HLM et par la Ville de Bayonne qui entend
développer un projet ambitieux sur ce site
majeur de la rive droite.
Pour le financement, les aides de l’Etat
(Agence Nationale pour la Rénovation
Urbaine) et des collectivités territoriales seront
sollicitées.
Tous ces projets, tous ces moyens mis en
œuvre par les HLM et la Ville sont le garant
d’un avenir favorable pour ce quartier de
Bayonne dont l’environnement est un formidable
atout : combien de quartiers en effet
disposent d’autant d’espaces verts, d’une
orientation plein sud, d’aucun vis-à-vis et
d’une vue imprenable sur la vallée de l’Adour
et les Pyrénées ? ■
*Coût pris en charge par l’Office public municipal HLM et Habitat Sud
atlantic (propriétaires bailleurs), l’État et les collectivités locales.
Dossier 24
- la pose de portiers électroniques sur toutes les entrées,
- la réfection des peintures des bâtiments et cages d’escaliers,
- la modification de certains halls d'entrée afin de faciliter
l'accès aux immeubles depuis la rue,
- l’installation de vidéosurveillance dans les halls d’entrée.

25 Dossier
L’avenir
à plus long terme
se dessine ici sous la plume
de Jean Grenet qui exprime
une vision globale des deux
quartiers dans leur
développement urbanistique,
intégrant à la fois une forte
dimension environnementale,
et une extension du parc
immobilier.
A l’horizon 2010, il sera temps de réaliser,
dans le prolongement du quartier Habas actuel,
des aménagements d’une importance telle
qu’ils constitueront en fait la création d’un
nouveau quartier. Ce projet porte sur un espace
de plusieurs dizaines d’hectares qui permettra
de réaliser le nouveau quartier dit des
“Vallons”.
Le lancement de la zone d’aménagement
concertée (ZAC) est prévue pour 2008-2009.
Le programme prévisionnel fait état de 800 à
1 000 logements possibles.
Notre objectif prioritaire est d’accueillir, dans
ce quartier, une population nouvelle, notamment
des catégories sociales intermédiaires
qui connaissent aujourd’hui tant de difficultés
pour se loger dans le périmètre de l’agglomération.
L’autre objectif, c’est aussi de favoriser les
“trajectoires résidentielles”, comme par
Demain, 800 nouveaux logem
> Après 2008, une voie sera ouverte
partant du giratoire du 14-avril
en direction d'Habas-la-Plaine.
”

ents dans les Vallons
exemple, l’accession à la propriété pour des
habitants du secteur Habas tel que nous le
connaissons aujourd’hui. L’achèvement de ce
quartier neuf, qui pourra accueillir entre
2 000 et 3 000 personnes, est prévu à
l’horizon des dix ans.
Poursuivre l’aménagement
du parc des Vallons
Il s’agit d’un espace naturel d’une qualité
rare qui mérite un traitement spécifique pour
en faire un véritable parc écologique
d’agglomération. Cette phase active d’aménagements
pourrait se terminer d’ici sept à
huit ans.
Ce parc d’activités, thématique, le long de
l’avenue du 14-avril, pourrait, en effet, être
dévolu, de par sa proximité avec l’espace
naturel sensible, à l’environnement et à la
nature.
Ce projet pourrait être, par ailleurs, créateur
d’emplois nouveaux sur ce secteur. Son
intérêt n’a échappé ni au Département ni à la
Région puisqu’il devrait être co-financé par
ces deux collectivités. Les premières acquisitions
foncières ont déjà été effectuées,
d’autres sont actuellement en cours.
Il faudra, entre temps, achever la voie de
désenclavement reliant le quartier Sainte-Croix
à Habas, via le nouveau quartier des Vallons.
Voilà résumé, Chères Bayonnaises, Chers
Bayonnais, les projets à court, moyen et
long termes, que porte la municipalité sur
le plateau Saint-Etienne. Il m’a paru utile
de vous apporter cette vision globale des
aménagements et développements que
connaîtra le plateau Saint-Etienne dans
les dix ans qui viennent ■
”
Dossier 26
> L’espace naturel des Vallons.
> Exemple de végétation
dans l'espace naturel sensible
des Valllons.
> Cette partie des Vallons, espace
naturel sensible, sera valorisée
pour devenir un parc écologique
d'agglomération.

vie de la cité
POUR EN SAVOIR PLUS > www.bayonne.fr
30 - Histoire :
La Ville achète une peinture
de Marquet
31 - Portrait :
David, de la kiné à la danse
32 - Evénement :
La rue est au jazz
33 - Portrait, Mina, l’audacieuse
35 - Evénement :
Musique, la fête aux mille couleurs
36 - Evénement :
Fêtes de Bayonne : deux postes
de secours supplémentaires

29 Vie de la cité HISTOIRE
La Ville achète
une peinture de Marquet
Albert Marquet est un peintre du début du XX ème siècle, ami d’Henri
Matisse et, comme lui, adepte du fauvisme. Très attiré par les fleuves et
les ports, il a peint les rives de l’Adour depuis un immeuble de Saint-Esprit.
Son tableau vient d’être acquis par la Ville.
L’œuvre, réalisée en 1924,
représente une vue sur le
quai Bergeret et l’Adour, vers
l’amont du fleuve depuis
Saint-Esprit. A gauche, des
bâtiments témoignent de
“l’industrialisation” du quartier
Saint-Esprit. “Cet aspectlà
n’est presque pas représenté
dans les collections municipales,
à part quelques
cartes postales médiocres,
explique Olivier Ribeton. Des
artistes comme Ferdinand
Corrèges dans un dessin de
1892 représentent le quai Bergeret vers
l’aval avec vue sur le pont Saint-Esprit,
jamais avec vue sur le pont Eiffel.” Peinte du
quatrième étage de l’hôtel Loustau, la
représentation rappelle l’existence de l’usine
Izarra avec sa cheminée et sa publicité pour
la liqueur du même nom lancée en 1904.
La distillerie de la Côte basque, avec ses
chais, ses ateliers et ses bureaux s’est
installée là en 1913.
Naissance du fauvisme
La vie à grands traits
Le quai vit grâce à des petits personnages
esquissés à la manière d’ombres chinoises,
venant rythmer de grands aplats de
couleurs, chers aux peintres fauves. Un
couralin (NDLR : bateau à fond plat) et son
rameur à la godille interrompent une série
d’ombres bleutées et lumineuses, posées par
touches pour figurer le fleuve. Au fond, le
pont de fer Eiffel, animé par le passage
d’une locomotive à vapeur, précède les
collines du piémont pyrénéen. La Rhune se
détache à l’horizon en masse plus clair.
Avec la représentation de quais ou de ports
(sur la Côte basque, Marquet a dessiné à
l’aquarelle Saint-Jean-de-Luz et la Bidassoa à
Hendaye), le peintre traite ses sujets favoris.
A la différence des peintres fauves traditionnels,
une chose est cependant à noter :
Albert Marquet ne rehausse jamais les
couleurs naturelles qui lui sont proposées ;
il respecte l’atmosphère des lieux et joue des
reflets sur l’eau avec minimalisme, surtout à
ses débuts ■
Le fauvisme, mouvement pictural français, s’est fait remarquer au Salon d’automne de 1905.
C’est le journaliste Louis Vauxcelles, par ailleurs favorable au mouvement, qui lui a donné
son nom. En arrivant dans la salle VII du Salon d’automne, à la vision d’une statue d’enfant
en marbre posée au milieu d’œuvres flamboyantes, il notait avec humour :
“C’est Donatello chez les fauves !”.
Albert Marquet
Né à Bordeaux en 1875, Marquet s’inscrit en 1890 à l’école des Arts décoratifs de Paris,
où Il fait la connaissance d’Henri Matisse. Cinq ans plus tard, il entre aux Beaux-Arts et a pour
maître Cormon, puis Gustave Moreau. Il retrouve Henri Matisse avec lequel il se lie d’amitié.
Il expose au salon des Indépendants en 1901, puis au Salon d’automne de 1905 qui consacre
la naissance du fauvisme. Il passe sa vie à voyager : Italie, Allemagne, Maroc, Norvège, Egypte,
Espagne, Suisse, Suède et Algérie. De tous les paysages, ce sont les ports qui le fascinent le
plus. Il passe les années de guerre à Alger et meurt à Paris en 1947.

PORTRAIT
David,
De la kiné
à la danse
De la kinésithérapie
à la danse contemporaine,
il n’y a qu’un
pas que David Dupire
a franchi à l’âge
de vingt-six ans.
Tard pour un danseur ?
Non, pas pour un
danseur contemporain
qui recherche l’expression
d’émotions à
travers le corps
en mouvement.
C’est en 2001 à Paris que David Dupire se
forme à la danse contemporaine. Il est alors
étudiant en kinésithérapie et fait très vite le
parallèle entre les deux disciplines.
“Connaître le corps dans sa construction m’a
aidé à connaître la danse, plaide-t-il. Je base
la danse sur l’analyse du mouvement. Et en
même temps, la danse a nourri mon métier.”
Un métier qu’il exerce aujourd’hui dans un
centre de rééducation de Cambo-les-Bains,
parallèlement à la danse contemporaine
demeurée sa passion. Pour mieux la vivre,
il vient de créer sa compagnie La danse du
pire, un jeu de mots avec son patronyme, et
travaille à sa première pièce, Pétales, avec
deux danseuses, l’une habitant Bayonne
comme lui, l’autre Saint-Sébastien. Pétales
part d’une image où la société est représentée
comme un “univers pétalistique”,
où chacun est un pétale unique, et où les
rencontres se font et se défont, de façon
aisée ou au contraire chaotique, où les dialogues
s’enrichissent ou s’interrompent
brutalement, mais toujours portés par un
vent, un désir d’harmonie.
Une énergie plus juste
Cette recherche est celle d’une énergie à
laquelle les danseurs contemporains sont
généralement très attachés. Plutôt qu’à des
formes qu’il s’agirait de reproduire fidèlement
d’après la chorégraphie d’un autre, le
travail consiste à donner davantage de sens
au mouvement en le “vivant réellement”,
en le personnifiant. Un bras tendu peut
l’être dans une direction donnée avec une
intention particulière, plutôt que simplement
tendu au-dessus du sol par exemple.
La conscience affinée du danseur, celle de
son corps ou de sa position dans l’espace, la
précision de ses sensations, font toute la
différence avec un automate, aussi habile
soit-il, qui ne ferait que reproduire les
mouvements indiqués. C’est dans le sens du
“corps considéré comme un tout” que
David envisage la danse, avec une importance
particulière accordée à l’émotionnel.
Ses danseuses, Isabelle et Béatrice, luimême,
ont travaillé plusieurs mois pour
arriver à Pétales, cette nouvelle création.
Ils ont cherché et trouvé à force de
générosité et d’amour de la danse ■
> Pétales est programmé au festival
Mouvement, Esthétique, Pulsion,
qui a lieu les 9 et 10 décembre à Paris,
salle Olympe de Gouges,
15 rue Merlin dans le 11 ème
arrondissement.
Renseignements : 06 13 61 00 95.
Vie de la cité 30

31 Vie de la cité EVENEMENT
Ci-dessus à droite : l’excellent guitariste
Didier Conchon sera présent
avec un répertoire latin jazz.
Ci dessous : un dôme en lycra
blanc, baptisé tente Zing,
sera dédié à la projection
de formes cinématographiques
expérimentales.
Autour du festival
La Ruée au jazz est le titre de ce festival
monté de mains de maîtres par une poignée
de copains motivés (25 ans en moyenne).
Leur ingéniosité plaît, leur audace aussi,
puisque l’année dernière, ils avaient réussi à
faire venir Mina Agossi, marraine du festival
et chanteuse réputée, et Julien Lourrau, un
pianiste de la jeune génération des jazzmen.
Cette année, Mina Agossi revient sur le
concert d’Archie Shepp, la pointure et aussi
un peu le papi de l’événement. Ce grand
monsieur sera le représentant de l’école
américaine. Il fut, au saxophone, l’accompagnateur
de John Coltrane et de Cecil Taylor,
et enseigne aujourd’hui la musique afroamericaine
à l’université de Massachusetts.
L’association Miracle organise une exposition d’art contemporain : elle aura lieu
du 21 juin au 21 juillet à la Poudrière et présentera les travaux de AAA Corp.,
qui se définit comme un “groupe de régisseurs d’objets hors-la-loi”.Tout un programme !
Une programmation spéciale jazz est par ailleurs prévue sur trois jours au cinéma
L’Atalante : un hommage au réalisateur Jean-Louis Comolli le premier jour avec
une série de six films ou documentaires (L’Ombre rouge ; Archi Shepp, un homme
noir ; Portrait de Amah Jamal…) ; un hommage au jazzman Thelonious Monk
le deuxième jour et une carte blanche à Gilles Mouellic, critique pour Les Cahiers
du cinéma le troisième jour.
Sur le mail Chaho-Pelletier, un dôme en lycra blanc, baptisé tente Zing, sera dédié
à la projection de formes cinématographiques expérimentales.
La rue est
au jazz
Du 15 au 17 juillet, la rue
sera à tous grâce à une
programmation simple et
populaire et à des prix
défiant toute concurrence.
Au menu : cinq têtes
d’affiches et des groupes
“coup de cœur” moins
connus mais tous stimulés
par une sacrée envie
de jouer !
Jeunes et bons à la fois
Julien Lourrau, présent l’an passé, sera remplacé
par un pianiste de la même vague, le
New-Yorkais Laurent de Wilde. Il joue dans la
même veine et touche à tous les styles, du
jazz fusion au jazz funk à des interprétations
plus classiques.
A la guitare, Didier Conchon, présent pour la
seconde fois, possède un répertoire ciblé sur
le latin jazz.
Emile Parisien, jeune saxophoniste de vingtdeux
ans a été découvert à Marciac il y a trois
ou quatre ans. Il avait joué l’an dernier en
journée place Pasteur et revient cette année
en soirée. Les journées seront elles aussi
animées avec dix scènes, dont une mobile, et
un site principal : le mail Chaho-Pelletier, lieu
des concerts nocturnes.
Ces scènes seront occupées par des groupes
de jazz locaux, des groupes “coup de cœur”,
en accès gratuit. Les soirées seront payantes.
Mais avec des prix allant de cinq à dix euros
et une programmation éclectique, les organisateurs
de Swing Home enfoncent le clou :
le jazz n’est pas une musique élitiste, elle
vient des quartiers populaires et doit garder
son caractère joyeux, festif et débridé ■

PORTRAIT
Mina, l’audacieuse
Entre jazz, rock, esprit cabaret ou dérives à la
Björk, la musique de Mina Agossi est difficile
à classer. Béninoise par son père, Française et
Bretonne par sa mère, elle démarre dans un
groupe de rock à Rennes. On est en 1993.
Un soir de concert, sa bande est introuvable
et la voici qui improvise sur les seuls standards
de jazz qu’elle connaît : ceux de Keith
Jarrett et de Jan Garbareck ! C’est une
chance.
Dans le public, un homme la repère et lui
propose de devenir la chanteuse de son
orchestre New Orleans. Elle accepte et
comble ses lacunes. Pour l’anniversaire de sa
grand-mère, elle improvise un duo avec un
contrebassiste qui donnera lieu à un premier
album, Voice and Bass, primé “Jeune talent
auto-produit” par la FNAC. Mina prend de
l’envergure.
Ambitieuse, elle prend sa valise et débarque
à Paris, où elle est vite repérée par un
producteur en quête de nouvelle “créature
musicale”. Mais la Belle se méfie. Elle prend
le large et lui préfère les Jam Sessions du
Caveau des Oubliettes, où elle rencontre
Philippe Combelle, avec qui elle sort un
deuxième album très remarqué.
Mina et Archie
Très vite, elle rencontre Alex Hièle, le contrebassiste,
et Bernard Perrin, le batteur. Les
trois complices ont approximativement le
même âge, nés entre 1970 et 1974, et
s’accordent sur des principes de base avant
de laisser libre court à leur imagination. Mina
leur impose peu de chose, mais le respect du
thème ! C’est ce qu’elle observe jusque dans
ses reprises, de Jimi Hendrix à de Edward C.
Redding en passant par Machine Gun.
A Bayonne, elle se produira sans ses deux
acolytes, mais accompagnera Archie Shepp,
sur des standards ou des morceaux un peu
plus “barrés”. Simple question de feeling...■
Vie de la cité 32
Le 16 juillet, Mina Agossi est l’invitée de la Ruée au jazz ; légitime
pour une chanteuse qui est aussi la marraine du festival. L’occasion
de retracer le parcours d’une musicienne particulièrement audacieuse.

33 Vie de la cité EVENEMENT
Fêtes de Bayonne :
deux postes de secours
supplémentaires
Cette année, le Service Départemental d'Incendie et de Secours
(SDIS 64) demande aux festayres de se déplacer vers les postes
de secours en cas de blessure légère.
> ENTRETIEN avec le commandant Patrick Geisler, chef du centre de secours principal de Bayonne-Anglet-Biarritz
Bayonne Magazine : vous dénoncez
l’augmentation des déplacements inutiles
de vos véhicules. Comment allez-vous
appréhender les prochaines Fêtes ?
Commandant Patrick Geisler : nous
changeons de philosophie de travail. Nous
voulons éviter de déplacer nos ambulances et
faire en sorte que les personnes légèrement
blessées ou en difficulté, se déplacent vers un
centre de secours. Nos véhicules avancent
difficilement au milieu de la foule et mettent
beaucoup trop de temps pour accéder au lieu
signalé. L’an passé sur 645 sorties, 248 se sont
avérées inutiles puisque la victime avait
disparu. Et quand nous arrivons sur le lieu de
l’accident, nous constatons que dans la
majorité des cas, les personnes auraient pu se
déplacer et se faire accompagner sachant qu’il
est rare d’être seul aux Fêtes. Il faut impérativement
changer les habitudes et limiter les
appels aux situations d’urgence. Une arcade
ouverte, une entorse au poignet, ne nécessitent
pas le déplacement d’une ambulance.
B.M. : quelles sont ces nouvelles dispositions
qui vont inciter les victimes à se déplacer ?
C.P.G. : nous avons créé deux postes de
secours supplémentaires. Un dans la haltegarderie
du quai Chaho et l’autre dans l’école
du Grand-Bayonne, à l'intersection de la rue
Une pause dans la fête
Parmi les nouvelles mesures de sécurité,
la Ville et ses partenaires ont décidé de proposer
une pause dans la fête. Ce temps de repos
pour les festayres va permettre de libérer les
rues de Bayonne et de mieux préparer les
animations de la journée :
■ fermeture des débits de boisson à 3h
les mercredi, jeudi, vendredi et à 4h les
samedi et dimanche. Ils devront attendre
9h du matin avant de rouvrir leurs portes.
■ fermeture des peñas à 5h du matin.
Il leur sera également demandé de ne plus
servir d’alcool dès l’heure de fermeture
des débits de boisson.
■ suppression des arrivées de bus, de cars
et de trains après 23h.
■ création de deux campings supplémentaires
(surveillés, avec toilettes et sanitaires.Tarif :
20€ par tente pour 5 nuits) et interdiction
du camping sauvage.
■ renforcement du dispositif de transport :
bus, car et train urbains-inter-urbains.

EVENEMENT
Albert 1 er et de l'avenue du 11-novembre. Le
centre de secours principal reste au lycée
Paul-Bert. Nous disposons donc de trois lieux
avec médecins, infirmiers, secouristes. Ce
quadrillage plus important du lieu de la fête
va permettre également à des équipes de secours
de se déplacer à pied.
Autre nouveauté cette année, tous les appels
vers les pompiers et le SAMU seront centralisés.
L’installation d’une salle commune avec des
sapeurs-pompiers connaissant parfaitement le
site des Fêtes, d’un secouriste de l’Association
Départementale de Protection Civile (ADPC) et
des personnels de SAMU, permettra de gérer au
mieux les demandes. Le but est de guider le
requérant vers l’un des trois postes de secours.
La localisation du lieu de l’accident sera plus efficace
et ce travail en commun va également
limiter les doublons. Pour aider les victimes
à trouver facilement les postes de secours
un important dispositif de panneautage
directionnel, éclairé la nuit, sera installé ■
Vie de la cité 34

35 Vie de la cité EVENEMENT
Musique
La fête
aux mille
couleurs
Le 21 juin, c’est la Fête de la musique.
Elle sonne aux oreilles de tous les Bayonnais
par son ambiance colorée et très diversifiée.
Les lieux sont choisis en fonction des répertoires
et des styles de musique, intimiste ou très dansant.
Une multitude d’artistes y sont à découvrir.
Ci-dessus : Francis Darizcuren
viendra en quatuor, avec deux
autres Bayonnais, Frédéric
Gaillarde au piano et Serge Luc
à la batterie.
En haut à droite : place des Halles,
Maialen Errotabehere sera
accompagnée de Patrick Calvet
à la batterie et aux percussions,
Kutx à la flûte et au txistu, Pantxo
Etchegaray à l’accordéon, guitare
et voix, Mathias Hegoas au violon
et Philippe Albor à la guitare.
©Photo Gérard (Cambo-les-Bains)
Ci-dessous : Olya, avec sa voix
d’ange, se produira place
Saint-André.
La jolie place Bernard-de-Lacarre, avec son
escalier à l’italienne, sera l’écrin de la chanson
française : le duo Passe-Muraille, anciens
membres du groupe Bon Temps Rouler, s’y
produira avec un nouveau répertoire de
chansons à texte. Martine Caplane, elle qui à
mis en musique les poèmes de Paul Fort,
Cadou, Lorca, Rilke, Vian, Prévert ou bien
encore L’Anselme pour ne citer que les plus
connus, sera là aussi, avec sa voix un peu
rauque, un peu suave et surtout très
sensuelle. Un peu plus loin, le cadre patrimonial
de la Plachotte se prêtera bien à l’écoute
de jolies voix basques, souvent a capella.
Le groupe vocal Kantiruki, composé de trois
jeunes femmes de la vallée de Baigorry,
y apparaîtra avec toute la vitalité propre à un
groupe d’amies, passionnées par les chants
basques traditionnels et modernes, ouvertes
sur les influences extérieures. Dans ce
registre de chants basques, la Soule sera
représentée au même endroit avec six jeunes
chanteuses âgées de seize à dix-huit ans sur
un répertoire de chants basques repris ou
créés, espagnols, italiens ou portugais.
Les chanteuses se démènent
Sur le carreau des Halles, une jeune femme
aussi enjouée que dynamique (elle vient de
monter son groupe) assurera la première
partie du célèbre et prodigieux harmoniciste
Nico Wayne Toussaint. Elle s’appelle Maialen
Errotabehere et s’est fait repérer pour la
beauté de sa voix. Elle chante le basque et
sera là avec son nouveau groupe folk.
Place Saint-André, c’est Olhya, plutôt tendre
et rêveuse, façon Mylène Farmer en plus
pudique, qui animera le début de soirée. Sur
cet immense défouloir, cette jeune slave à la
voix posée et sûre, devra puiser dans une
énergie scénique bien balancée pour faire
goûter ses aptitudes à la romance. Le
Guichot, cette petite cour d’école que le
public découvre chaque 21 juin, sera occupé
par des habitués de la scène, Bayonnais
montés à Paris dans leur grande majorité.
En première partie, c’est le violoniste Francis
Darizcuren qui viendra en quatuor, dont deux
autres Bayonnais, Frédéric Gaillarde au piano
et Serges Luc à la batterie. Il débutera la
soirée tout en douceur, entre jazz et variété
française, pour aller crescendo vers des chansons
dansantes. “Tout dépendra du public,
dit-il. L’idée est de le captiver, l’attirer vers
cette cour du Guichot pour qu’il y entre
et n’en sorte plus ! En faisant monter la
“mayonnaise”, j’assurerai la transition vers le
concert de Jean-Marie Ecay, qui est plus rock,
plus pulsé” ■

BLOCNOTES
EXPOSITION
Des artistes
en continu
Pendant tout l’été, les œuvres
d’artistes espagnols et français
vont se succéder sur les murs du
salon de thé Raux et sur ceux du
restaurant Le Belzunce. Jusqu’au
11 juin, Marika présente ses
toiles impressionnistes chez
Raux puis ce sera Michel Seran et
ses représentations de fêtes
régionales (12 juin-9 juillet), et
enfin Michèle Klimanek, avec ses
femmes issues de cultures
traditionnelles africaines et
asiatiques (10 juillet-13 août).
Au Belzunce, Barbara Janet présente ses inspirations puisées dans
la musique et la danse (jusqu’au 11 juin). Le couple de peintressculpteurs
Belita et Francis Tesson prendront la suite sur des thèmes
espagnols pour Belita et plus symboliques, voire surréalistes pour
Francis (12 juin-10 juillet). Ils seront suivis de Mige, une jeune artiste
régionale (jusqu’au 13 août).
Renseignements > 05 59 55 12 40
LECTURE
Pour les enfants
DANSE
EXPOSITION
Artisanat
au cloître
Chaque année, le cloître de la
cathédrale accueille des artisans
d’art. Cette année, en raison de
travaux sur place, ils seront un
peu moins nombreux qu’à
l’accoutumée mais compteront
tout de même jusqu’à vingtcinq
représentants de métiers
différents : bijoutier, horloger,
ébénistes contemporain ou
traditionnel, restaurateur de
meubles, créateur de vêtements,
chapelier, sculpteur sur verre,
graveur sur estampes, artiste, etc.
L’exposition ouvre du 12 au 21
août, tous les jours de 10h à 13h
et de 14h30 à 19 h (nocturne le
vendredi 19 août jusqu’à 23 h).
Renseignements >
05 59 59 02 68
A l’origine, l’Association familiale laïque de la Côte basque (AFL) est une association de consommateurs.
Elle fait partie de l’Union départementale des associations familiales (UDAF) qui coordonne avec la
Fédération des œuvres laïques l’opération Lire et faire lire. A ce titre, l’AFL prend le relais de l’UDAF sur
Bayonne en intervenant dans les écoles primaires et maternelles lors de séances lectures. Elles sont
animées toute l’année par des retraités bénévoles, pendant le temps scolaire ou en dehors. Les équipes
fonctionnent en nombre réduit, pour créer un lien entre les générations et partager un moment
de plaisir. Cette année, des intervenants de l’association “Et si on racontait” se sont joints aux bénévoles
pour renforcer ce temps de lectures.
Association familiale laïque de la Côte basque
Permanence des consommateurs tous les mardis de 17h30 à 19h
19 avenue de Sainte-Croix, Bayonne
Renseignements > 05 59 50 27 01
Expression contemporaine
Du 27 juin au 1 er juillet, l’association Expression contemporaine organise
son stage annuel. Le gymnase du lycée Lauga étant indisponible,
c’est au lycée hôtelier de Biarritz qu’auront lieu les cours. Danse
contemporain avec Olga Cobos et Agnes Dufour, Modern’jazz avec
Patrice Valero,Street Dance avec Malika Benjelloun,salsa avec Amparo
Olmedo et Technique Feldenkrais avec Jo Lafitte sont programmés.
Impossible de tout essayer, mais l’une ou l’autre des disciplines
devraient plaire à un large public.
Renseignements > 05 59 03 35 23
ANIMATION
Des ateliers
pour les enfants
36
La bibliothèque annexe des Hauts-de-
Sainte-Croix organise des ateliers pour
les enfants. Le 15 juin, dès 10h30, un
atelier de créations manuelles est animé
par le personnel de la bibliothèque sur le
thème de l’été. Il est destiné aux enfants
de cinq à dix ans. Le 29 juin, à la même
heure, c’est un spectacle de marionnettes
qui leur sera proposé. Il a pour titre
“Le popotin de l’hipopo” (entrée libre
dans la limite des places disponibles).
Le 6 juillet, pour les plus petits (de deux
à quatre ans), un autre spectacle est
programmé.
Renseignements > 05 59 55 12 40
> > > > > > > > > >

37
CONCERT
Matmatah
à Mousserolles
Le Caem Sud reprend le festival Bay’on
rock, qui a déjà eu lieu entre 1996
et 2000, avec en 2005 une programmation
en trois temps. Le 25 juin,
les groupes Matmatah, Root’s system,
Duibiband et La Cale à musique seront
en concert à Mousserolles.
Matmatah, d’abord classé rock celtique
avec son premier album “The Wash”
vendu à 800 000 exemplaires,
s’impose en rock français sur des
textes très poétiques réunis en un
nouvel album, “Archie Kramer”. Il
s’affirme sur des brûlots anglophones
incisifs, des hymnes trépidants, aussi
bien que sur des mélodies pop ou des
ballades délicates. Root’s system est
un groupe de reggae hendayais qui
tourne beaucoup dans la région et
vient de sortir un album national.
La notoriété de groupes comme
Diubiband ou La Cale à musique est
moindre. Diubiband est surtout connu
dans le Béarn et chante en occitan ;
La Cale à musique regroupe des élèves
de l’atelier de musique amplifiée
du Caem Sud.
Et pourtant, les uns et les autres sont
prêts pour la scène, y compris pour
une première dans le cas de La Cale.
Et même plutôt ravis, car ce soir-là,
ils joueront sur du matériel ultraprofessionnel,
devant quelque 2 000
ou 3 000 spectateurs. Les autres dates
de Bay’on rock sont celle du 3 septembre
avec un concert Transe/Techno animé
par cinq DJ dont deux célébrités,
Ben Sims et Christian Valera, et celle
du 29 octobre avec Sinsemilla en invité
vedette. Nous en reparlerons dans
notre prochaine édition.
Renseignements >
Caem Sud, 05 59 64 82 64.
BLOCNOTES
SPECTACLE
Du tango
chanté à la Luna
Manuel Matéo chante le tango depuis qu’il a sept ans. Il l’a appris
auprès de son père argentin et en a fait sa passion. Son répertoire
se compose de chansons créées ou interprétées par le père du
tango chanté, Carlos Gardel, né à Toulouse en 1890. Une partie de
ses chansons a été écrite pendant la Décennie infâme en
Argentine (début du XXème siècle - période de dictature des
généraux). Beaucoup d’autres racontent les déboires amoureux et
expriment la tristesse. Sur scène, Manuel est accompagné d’un
guitariste de talent (également directeur du Conservatoire de
musique et de danse de Mont-de-Marsan), Louis-Paul Juan,
qui joue dans l’ombre du chanteur, très à son écoute.
Manuel Matéo accompagné de Louis-Paul Juan
Le 10 juin à 21 h à la Luna Negra,
10 rue des Augustins à Bayonne.
INTERNET
Surfer en attendant le bus !
Dans le cadre du renouvellement du mobilier urbain, la Ville de
Bayonne a fait installer des bornes de connexion à l’Internet sous
six abribus. Elles sont implantées dans les lieux les plus fréquentées,
place de la République, rue Thiers, sur l’avenue Léon-Bonnat,
l’allée des Platanes, au carrefour Saint-Léon et sur l’avenue de
Sainte-Croix. Elles donnent accès au site de la Ville, ainsi qu’aux
sites satellites comme les musées ou l’Office de tourisme et à
d’autres sites officiels. L’accès est entièrement gratuit, sa durée
illimitée.Un mot sur le design enfin :les bornes ont été conçues par
une architecte et designer italienne reconnue, Gaetana Aulenti,
notamment à l’origine de la scénographie du musée d’Orsay.
>>>>
CANICULE
Recenser les
personnes
vulnérables
Depuis début juin, le Centre
local d’information et d’orientation
(CLIC) recense et informe
les personnes les plus sensibles
aux crises caniculaires. Elles
sont invitées à se faire
connaître de manière à être
contactées par les services
sanitaires et sociaux en cas de
grosse chaleur.
Renseignements > CLIC
31 rue Sainte-Catherine,
Tél. 05 59 50 80 30
3 ÈME ÂGE
Chorales
et repas
des Fêtes
Le 30 juin, Christine Lauqué,
conseillère municipale déléguée
à la Solidarité, organise
une journée des chorales à
l’église Saint-André.De 9h à 13h,
des chorales de seniors de
Bayonne, Anglet, Ustaritz,
Salies-de-Béarn, Arthez-de-
Béarn, Orthez et Lons se retrouveront
pour chanter en public.
L’entrée est libre et gratuite.
Les inscriptions au repas des
Fêtes de Bayonne, également
organisé par Christine Lauqué,
sont ouvertes à son bureau, au
rez-de-chaussée de la mairie.
Y sont conviées toutes les
personnes retraitées habitant
Bayonne.

BLOCNOTES
ANIMATION
Le marché médiéval
Chaque année, du 12 au 14 juillet, le marché médiéval prend un
peu plus d’ampleur. Avec ses stands de produits artisanaux et ses
animations, il attire des milliers de visiteurs et permet au quartier
de la place Montaut de vivre aux rythmes des vielles, lyres et autres
mandores. Près de cent artisans de France, Belgique et Espagne
viennent exposer. Des artistes animent la place Montaut : Arthus
en tête avec une démonstration de tortures moyenâgeuses fort
impressionnantes sera accompagné de Paillasse, l’autre Casimodo ;
des dresseurs de rapaces seront là aussi, adresse et sécurité à
l’appui ; un camp médiéval sera animé par des jongleurs, des
calligraphes, des cuisiniers ; El diablo crachera le feu ; le mitron du
four à bois pétrira et cuira le pain à la façon du XIII ème siècle ; un club
de poneys s’adressera tout particulièrement aux enfants en leur
proposant de faire une toilette aux Shetlands… Il y aura à voir,
à apprendre, à acheter et évidemment à manger !
Renseignements > www.marchemedieval.org
EVENEMENTS VOISINS
BIARRITZ : Zao Wou-Ki, l’expo inédite
Du 3 juillet au 3 octobre, une
rétrospective du peintre Zao
Wou-Ki (Wou-Ki est son
prénom) est présentée à l’espace
Bellevue. Cet artiste né à
©BAYONNE Interactive
Pékin a été formé à l’école
de Beaux-Arts de Hangzhou.
Il s’installe à Paris en 1948,
rencontre Sam Fancis, Soulages,
Hartung, Giacometti… et réalise
sa première exposition personnelle
en 1949. En 1962,
il réalise dix lithographies pour
La Tentation de l’occident
d’André Malraux, lequel l’aidera
à obtenir la nationalité française
MUSIQUE
Portes
ouvertes au
Conservatoire
Le 29 juin à 16 h,le Conservatoire
national de région Bayonne Côte
Basque ouvre ses portes au public.
Les parents peuvent ainsi se
renseigner sur le projet pédagogique
transmis tout au long
de l’année par les professeurs et
leurs enfants en savoir plus sur
les disciplines qui les intéressent.
Renseignements >
CNR, 05 59 31 21 80.
deux ans plus tard.A cette période,
Zao Wou-Ki s’oriente vers la
peinture abstraite, transformant
les éléments de la peinture en
signes s’inspirant des caractères
chinois. Après le décès de sa
femme en 1974, sa production
est dense, dont un grand
tryptique Hommage à Malraux.
Renseignements >
05 59 22 37 10 - www.biarritz.fr
ANGLET : Les Ventinelles
Biennale d’art contemporain à l’initiative de la Ville d’Anglet, Les Ventinelles
s’installent sur la promenade littorale,site naturel préservé, et à la villa Beatrix Enea.
A compter de cette année, Anglet invitera une région côtière représentée par ses
créateurs dans le domaine des arts plastiques et visuels. Jusqu’au 17 juillet, l’invité
est la Communauté flamande de Belgique par le biais de huit de ses artistes :Christine
Clinckx, Koen De Decker, Stefaan van Biesen, Hannes Vanseveren, Pieter
Vermeersch, Tim Volckaert, Heidi Voet et Dirk Zoete.
Renseignements > 06 32 56 36 56 - www.lesventinelles.com
L’actualité du BIJ
Accès gratuit
à Internet
38
Au BIJ, il est possible de consulter et
rechercher des informations, de réceptionner
et de diffuser des courriers
électroniques. Les “chats” en ligne et
les forums de discussion sont accessibles
depuis deux postes, uniquement
le matin entre 9h et 12h30. Pour en
faire bénéficier le plus grand nombre
de gens possibles, l’accès est limité
à une demi-heure par jour et par
personne. Un poste informatique est
également mis à la disposition du
public pour le traitement de textes type
CV ou rapport. L’impression de documents
est possible en noir et blanc
à condition de fournir le papier.
Permanences
thématiques
Une permanence sur les questions de
logement est animée par un conseiller
du Foyer des jeunes travailleurs, tous
les jeudis de 17 h à 18 h. Une permanence
pour répondre à des questions
d’ordre juridique est proposée tous les
premiers et troisièmes mercredis du
mois de 17 h à 18 h. Elle est assurée
par un représentant de l’Ordre des
avocats de Bayonne. Ces permanences
sont gratuites et anonymes et
s’adressent aux personnes âgées
de moins de trente ans. Il suffit de
s’inscrire à l’accueil du BIJ.
Relations
parents-enfants
A Bayonne, deux associations proposent
l’accueil des parents qui s’interrogent
quant à l’éducation de leurs
enfants et souffrant de problématiques
diverses. Les rencontres sont gratuites,
tout à fait confidentielles et basées sur
une libre adhésion des parents au
principe de la discussion et de
l’échange. Des plaquettes d’informations
sont disponibles au BIJ.
Pour les gardes temporaires d’enfants,
le BIJ dispose par ailleurs de fichiers de
baby-sitters régulièrement mis à jour.
BIJ, 16 rue Pontrique - 64100 Bayonne
Tél. 05 59 59 35 29
Du lundi au samedi, 9h-12h30/14h-18h
www.bijbayonne.com
contact@bijbayonne.com
POUR EN SAVOIR PLUS : www.bijbayonne.com
et contact@bijbayonne.com
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39 BAYONNE SCOPE
Ca s’est passé ce printemps et vous ne l’avez peut-être pas vu...
1 2
1- Débat sur le Traité de la constitution européenne le 31 mars au Grand Salon de l’Hôtel de Ville autour de Michel Barnier, ministre des
Affaires étrangères, Xavier Darcos, secrétaire d’état délégué à la Coopération transfrontalière, au développement et à la francophonie,
et Jean Grenet, maire de Bayonne, député des Pyrénées-Atlantiques. 2- Anniversaires de mariage : le 2 avril, plusieurs couples et un
centenaire ont été reçus par M. le maire dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville. Les couples Behar, Biscay, Cassina, Indaburu, Laqueche,
Lassus, Mikhaïloff, Olaïzola, Rouchon, Salanne, Sourbe et Viole célèbraient leurs noces d’Or ; M. et Mme Kervadec leurs noces de Diamant
et M. Cazenave fêtait ses cent ans ! 3-4-5- Journées de la Petite enfance du 4 au 10 avril : lancement au Grand Salon de l’Hôtel de Ville ;
des enfants d’écoles ont dessiné sur le thème de la voix et exposé leurs dessins au musée Bonnat ; atelier de lecture par une conteuse
professionnelle à la crèche Pirouette. 6-7- Bouse aux plantes le 9 avril : explications sur le rôle de prédateur que jouent les coccinelles
par l’association Terre océane. Ici, découverte de larves de coccinelles ; remise du prix à la gagnante du plus beau balcon fleuri
3 4
5 6 7

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10 11
BAYONNE SCOPE
8-9- Ticket découverte des vacances de Pâques : stage de natation à la piscine des Hauts-de-Sainte-Croix ; atelier arts plastiques à
la Villa Pyrénéa. 10- Journées du chocolat les 6 et 7 mai : réception des ambassadeurs du chocolat de Bayonne dans le Grand salon
de l’Hôtel de ville. Les ambassadeurs font vœu de promouvoir le chocolat de Bayonne ; de gauche à droite : Jean Grenet, maire de
Bayonne ; Jean Labadie, président de l’Académie du chocolat ; Christophe Hondelatte, journaliste ; Katherine Khodorowsky, écrivain,
metteur en scène gastronomique ; Nicole Folany, présidente et fondatrice du Club des Passionnés de chocolat de Genève ;
son Excellence Jean Pierre Razafy Andriamihaingo, ambassadeur de Madagascar en France. 11- Les Maimorables : le 27 mai,
Souad Massi donnait un concert gratuit aux Hauts-de-Sainte-Croix. 12- Concours d’affiches des Fêtes : du 4 au 10 mai, les Bayonnais
étaient invités à voter pour leur affiche préférée : 3400 personnes sont venues visiter l’exposition des 203 affiches réalisées par
des amateurs ou des professionnels. 13- Le lauréat : Manu Froment.
12 13
40

41
Bienvenue
à Maia Oçafrain
née le 22 mars
et à Louis Clément
né le 13 avril
CARNET
DECES
Carmen DELCOMBEL 05/02 ■ Pierre LAPÉGUE 28/02 ■ Sabine GARAICOECHEA 01/03 ■
Yvette CHAUMONT 02/03 ■ Etiennette HARAMBILLET 02/03 ■ Jean TASTET 03/03 ■
Jacques GAYON 05/03 ■ Marie GALLART 05/03 ■ Justine COLL 06/03 ■ Georges PETTES
11/03 ■ Yvette PEYRÉ 13/03 ■ Françoise JEANSON 13/03 ■ Michelle MAGNÉ 13/03 ■
Lucien LEBOEUF 14/03 ■ Yvonne ROQUEBERT 18/03 ■ Marie CRUTCHET 22/03 ■ Marie-
Thérèse BÉHOTÉGUY 28/03 ■ Jacques DIRASSAR 29/03 ■ Paulette SORIA 29/03 ■ Josèphe
DURAND 02/04 ■ Christiane JIMENEZ VALLEJO 11/04 ■ Anna LANDART 14/04 ■ Jean
SARRAZIN 17/04 ■ Geneviève PEYRÉ 18/04 ■ Jean SARRAZIN 17/04 ■ Geneviève PEYRÉ
18/04 ■ Marie NIN 22/04| ■ Renée DILHAN 25/04 ■ Marinette BULIN 30/04 ■ Lucie
LESAFFRE 30/04 ■ Maria DULUC 07/05 ■ Marie FAUBERT 10/05 ■ Etienne PAGÈS 12/05 ■
Joseph PERRIER 14/05 ■ Jeanne COTTAVE 15/05
NAISSANCES
Théo DE OLIVEIRA 01/03 ■ Lia GROLLEAU-CHAMPION 01/03 ■ Lenny SEGUIN 02/03 ■
Lucas ROUX 02/03 ■ Diego COIFFARD-DUPREUILH 03/03 ■ Léa COIFFARD-DUPREUILH
03/03 ■ Amaya MAUX 05/03 ■ Johañe EYHERAMENDY-HURTADO 05/03 ■ Louis CORNUT
05/03 ■ Amina EJNAÏNI 07/03/2005 ■ Sacha OSSARD 09/03 ■ Cid GAUTREAU 09/03 ■
Morgane THIOURT 09/03 ■ Naomi LIBOZ 09/03 ■ Enzo LASSALLETTE 09/03 ■ Ugo
GRACIET 10/03 ■ Iban MALAGNOUX 11/03 ■ Inès GRACIET 12/03 ■ Jules PETRAU 12/03
■ Florent LAVIE 13/03 ■ Jade BOUARD 14/03 ■ Claudia BURGUETE 14/03 ■ Selene
POULIQUEN 17/03 ■ Ghyslain DICHARRY 17/03 ■ Bryan DESCHAMPS 17/03 ■ Rafael LINO
18/03 ■ Maia OÇAFRAIN 22/03 ■ Allan SALDAIN 22/03 ■ Naoual SARHAN 23/03 ■ Rafaël
CHAUVEAU 25/03 ■ Lomane LE MOUÉE 25/03 ■ Evan DACHER 28/03 ■ Agnès DACQUET
29/03 ■ Solenn GAUSSET 31/03 ■ Kaïna LOUNICI 01/04 ■ Noa GRÉGOIRE 02/04 ■ Simon
BEAUMONT 04/04 ■ Mati MENEZ 05/04 ■ Céline DESHAYES-GONZALEZ BARRE|05/04 ■
Maïena GODET 06/04 ■ Xan JOSQUIN 07/04 ■ Jaïda REMADNA 07/04 ■ Charlotte DUPUIS
09/04 ■ Anaïs ALVES 10/04 ■ Matthew SOAVI 12/04 ■ Ilona BOCABEILLE 12/04 ■ Helena
MONALES 12/04 ■ Tiffany BECRET 14/04 ■ Oihan BARRAUD 14/04 ■ Laure GARCIA 15/04
■ Océane SANTA MARIA 17/04 ■ Noé BARSACQ 05/04 ■ Charlotte DUPUIS 09/04 ■ Ilona
BOCABEILLE 12/04 ■ Helena MONALES 12/04 ■ Laure GARCIA 15/04 ■ Océane SANTA
MARIA 17/04 ■ Julen PIARRESTÉGUI 18/04 ■ Marililou BONA 20/04 ■ Nina VAROQUEAUX
22/04 ■ Thibaud DARRORT 22/04 ■ Mathilde DARRORT 22/04 ■ Sacha COULAUD-TEHEI
23/04 ■ Adrien KELLER 27/04 ■ Mathilde PEREZ 27/04 ■ Marie INTSABY 27/04 ■
Célia MANZO 28/04 ■ Ambre GONÇALVES 28/04 ■ Bryan FERNANDÉS 29/04 ■ Ilyes
TRINQUIER 30/04 ■ Brice DUFOUR 02/05 ■ Lizéa VERSTRAETE 03/05 ■ Lillie QUIGNARD
07/05 ■ Carole GRASSO 07/05 ■ Chloé MOLINA-NOUÉBES 07/05 ■ Xana PESSANS-
SABAROTS 09/05 ■ Arthur LABRUNIE-FIORENTINO 11/05 ■ Lindsay NICOLI 11/05 ■ Kellia
NGOMA-EMERY 11/05 ■ Alexis SOM 12/05 ■ Kévin MATE 12/05 ■ Daniel BLONDEAU
14/05 ■ Ocean PRESSAGER 14/05 ■ Lucas PINTO 15/05 ■ Dorian FABRES 16/05 ■
Léa WUYART 17/05 ■ Elaia SAJOUS 17/05 ■ Rodrigue MARCHAL-GUY 19/05 ■

MAGAZINE
n° 137
La gauche plurielle
RESPECTER LA LOI
Le récent rapport accablant de la Chambre régionale des comptes
épinglant la Communauté d’Agglomération du BAB aurait du inviter le
Maire de Bayonne à plus de modération. M. GRENET a choisi lors du Conseil
municipal du 30 Mars de continuer à présenter des délibérations
entachées d’irrégularités telles que dénoncées par les Magistrats de la
Chambre Régionale des Comptes.
Colette CAPDEVIELLE a annoncé que la gauche plurielle s’abstiendrait
désormais sur ces délibérations tant que la Ville ne respecterait pas la loi.
INTERCOMMUNALITE DE FACADE
Colette CAPDEVIELLE a rappelé les critiques exprimées par la gauche depuis
plusieurs années sur le fonctionnement de la Communauté d'Agglomération
du BAB (CABAB) : intercommunalité de façade qui n'a pas su s'élargir
géographiquement ni définir un projet politique commun. Les Maires du BAB
ont refusé d'accroître les compétences de la CABAB,chacun venant se servir au
gré des opportunités et surtout au mépris de la loi.
IRREGULARITES ET ENTETEMENT
La Chambre Régionale des Comptes a rappelé que les statuts de la CABAB ne
respectent pas la loi sur l'intercommunalité du 12 juillet 1999 en fixant des
"compétences propres", des "compétences partagées" (pratique interdite) et
des "projets d'intérêt communautaire" totalement hors du champ des
compétences de la CABAB.
Ce rappel à la loi aurait dû amener nos Maires à réfléchir à la modification de
leurs pratiques communautaires.
Lors du Conseil Municipal du 30 mars Jean GRENET persiste et signe, faisant fi
des observations sévères des Magistrats de la Chambre Régionale des
Comptes sur les dossiers de la Plaine d'Ansot (compétences partagées) et du
Théâtre (hors compétences).
DE LOURDES CONSEQUENCES
Ces pratiques, illégales, conduisent la CABAB à une impasse. Ainsi, en signant
un programme prévisionnel d'investissement en 2003 au mépris des
compétences légales, la Communauté d'Agglomération s'empêche de
s'élargir pour des raisons financières ou d’agir dans d’autres domaines,importants,
comme la constitution de réserves foncières pour l'équilibre social de
l'habitat ou la voirie communautaire. L'interdiction de compétences
partagées a une explication : permettre en cas de litige au citoyen et au
contribuable d'identifier clairement les responsabilités des différents acteurs :
on imagine les conséquences en cas de sinistre.
UN DEVOIR D’ELUS
“Aujourd'hui nous ne pouvons plus faire comme hier et faire semblant d'ignorer
les très vives critiques de la Chambre Régionale des Comptes et ce quels que
soient les projets. Comment va-t-on redresser les erreurs commises et mettre en
conformité les statuts avec la loi ? (…) En tant qu'élus nous sommes dans l'obligation
de tenir compte de ces observations.” , a souligné Colette CAPDEVIELLE.
“JE M’EN BALANCE”
Telle fut la cynique réponse apportée par le Maire de Bayonne.
Expression
des groupes politiques
PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT
DURABLE : DES MOTS A LA REALITE…
Conformément à la loi du 13 décembre 2000, le Conseil Municipal était invité
le 30 Mars à débattre sur le Projet d’Aménagement et de Développement
Durable de Bayonne (PADD). Rien ne manquait dans ce texte bayonnais en
termes de définitions autour d’un développement raisonné. Pour autant,
comme l’a souligné Martine BISAUTA, si ce texte répond à une certaine exigence
législative, il n’articule jamais, un développement économique soutenable
avec de véritables exigences sociales, culturelles et environnementales.
PREVENTION DES RISQUES MAJEURS
1-Le développement durable ne peut s’imaginer sans l’instauration d’une véritable
démocratie participative, de vrais mécanismes pour traiter des questions
de sécurité et de santé publique. Pour le port de Bayonne, la gauche plurielle a
maintes fois dénoncé l’absence de Plan lié aux risques majeurs. Quand le
document le souligne, c’est pour dire que l’on évitera le développement
résidentiel dans les secteurs sensibles. Or dans le cas d’un accident majeur,
possible compte tenu d’installations classées SEVESO, le désastre ne se
limiterait pas au secteur voisin.Le plan est muet,sur la nécessité absolue d’une
antenne permanente de secours incendie sur le pôle industriel comme sur la
création d’un Centre d’information du public.
PREVENTION DES RISQUES D’INONDATIONS
2-Quand le projet évoque l’absence de plan de prévention des risques
d’inondations, il se limite à identifier les secteurs potentiellement inondables.
La notice Haute Qualité Environnementale pour la Maisons des Associations
avait préconisé une étude simplifiée des risques afin d’évaluer plus précisément
les conséquences d’inondations exceptionnelles à Glain. Cette étude a
été refusée par la maîtrise d’ouvrage, c'est-à-dire la ville de Bayonne et cela en
juillet 2003 ! Le SDAGE du Bassin Adour Garonne pourtant confirme ce risque
d’inondations, relevant que Glain est une zone d’expansion des eaux, raison
qui nous a fait critiquer l’abandon de la Haute Qualité Environnementale dans
la construction de la Maison des associations.
LA PLACE DE LA VOITURE…
Quand le PADD prône des alternatives à la voiture en milieu urbain, c’est pour
amener à la Floride, un des sites les plus préservés de Bayonne, plus de 600
voitures dans un véritable goulot d’étranglement.
PAS D’ARTICULATION AVEC L’AGGLOMERATION
Ce projet est muet sur le traitement des déchets et la dépollution de
Bâchefores et n’a aucune articulation avec les communes du BAB notamment
pour les déplacements urbains. Bayonne qui se prévaut d’une certaine
centralité devrait impulser une réflexion avec les communes voisines, créer
les conditions d’une vraie participation des associations et des citoyens dans
la réflexion et dans la prise de décisions. Le chemin est encore long !
EN BREF…
- COMPLEXE CINEMA DE GLAIN : surprise ? Le futur complexe cinéma de Glain
accueillera 2 unités de restauration de 500 m2 et 400 m 2 . Bernard CAUSSE a
rappelé que la Gauche plurielle avait relevé en son temps que l’aménagement
de ce lieu, tant l’extension du parking que la création onéreuse de la rampe de
Glain serait payé par le contribuable mais servirait avant tout des activités
privées. Les explications de ces dépenses par la proximité du site universitaire
ont pris du plomb dans l’aile !

MAGAZINE
n° 137
- IMPOTS : pour 2005, la hausse des impôts devrait correspondre au produit de
l’augmentation des bases (+2%) et de l’augmentation des taux (3,1% pour la
taxe d’habitation, 3,4% pour la taxe foncière bâtie). En cause, comme l’a
souligné Philippe CASENAVE les dépenses hasardeuses décidées par la Ville
(Golf, Elton John…), mais aussi les économies faites par l’Etat sur le dos des
collectivités locales : les dotations de compensation des allègements fiscaux
versées par l’Etat sont inférieures de 65 000 euros aux sommes inscrites au
Budget Primitif.
- DEBAT SUR LES FETES EN CATIMINIE : désarmant ! Au moment où le Maire
annonce dans la presse des modifications importantes dans l’organisation des
fêtes de Bayonne, Martine BISAUTA, élue municipale mais aussi membre de la
commission des fêtes s’est étonnée que celle-ci n’ait pas été convoquée. Le
Maire n’a pas vu le problème, lâchant un merveilleux : “On vous informera
lorsque les décisions seront prises.” Martine BISAUTA a aussitôt annoncé sa
démission de la commission des fêtes.
Vous voulez nous contacter, nous rencontrer, donner votre avis…
Groupe des élus de la gauche plurielle
26 Place des Gascons, Bayonne : 05.59.50.25.63
Groupe LCR 100% à gauche
BAYONNE PREMIÈRE VILLE POLLUÉE ET…
DERNIÈRE POUR LES TRANSPORTS COLLECTIFS EN AQUITAINE
Au conseil municipal du 31 Mars 2005, tous les conseillers ont eu droit à un
petit pot de miel. “Du miel produit à partir d’une vingtaine de ruches des
remparts de Mousserolles… c’est dire si l’environnement est bon !” s’est
exclamé le Maire. Qu’en est t-il justement de la pollution dans
l’agglomération de Bayonne ? Les observations permanentes réalisées par
le très officiel réseau de surveillance de l’air en Aquitaine, l’“AIRAQ” ,
démentent, O combien, les propos du maire. L’AIRAQ constate que les deux
stations les plus polluées en Aquitaine sont en premier lieu, celle de
l’agglomération de Bayonne et en second lieu celle de la place Gambetta
à Bordeaux.
Il est temps d’envisager des mesures radicales pour lutter contre cette
pollution liée essentiellement à une circulation routière de plus en plus
asphyxiée mais aussi aux émanations de la zone industrielle portuaire.
Le Plan de Déplacement Urbain avait constaté un très faible taux de
transports collectifs de l’ordre 5%, le plus faible de toutes les villes d’Aquitaine.
Il est vrai que la privatisation de la STAB n’y est pas pour rien puisqu’elle avait
entraîné la suppression de 16 000 kilomètres de lignes à l’année.
Bayonne première ville polluée, dernière pour les transports collectifs. Quel
constat affligeant ? Le retard est considérable. Mais le gouvernement a
stoppé depuis 2004 tous les financements concernant les plans de
déplacement urbain, restrictions budgétaires obligent. La situation est
donc bloquée.
Pour le groupe 100% à gauche, il est plus qu’urgent de mettre en place une
autre logique des transports dans l’agglomération : trains avec horaires
rapprochés aux heures d’entrée et de sortie des entreprises et des écoles,
aménagement urbain facilitant les transports collectifs, transports
collectifs non polluant et gratuits, en commençant par la gratuité dés
maintenant pour les personnes les plus défavorisées.
Pour tout contact : Tél/Fax : 05 59 63 01 41
E-mail : lcr.pb@wanadoo.fr
Expression
des groupes politiques
L’alternative pour Bayonne
Baïona Berria
QUEL MODÈLE DE FÊTES VOULONS-NOUS ?
Fin avril, Monsieur le maire a présenté ses mesures. Aux élus réunis en une
séance privée “Spécial Fêtes”d’abord, puis à la commission extra-municipale
des Fêtes, avant la conférence de presse du lendemain… Et toutes et tous de
découvrir alors les décisions déjà prises.
Certaines de ces décisions semblent aller dans le bon sens comme
l’ouverture de deux campings supplémentaires et le renforcement des
transports en commun. Cependant, nous ne pouvons que déplorer le caractère
principalement sécuritaire de nombre des mesures annoncées et nous
sommes plus que sceptiques sur l’efficacité de plusieurs d’entre-elles. Parce
que nous sommes persuadés que la dérive ne se limite pas à la tranche
horaire “4 heures - 7 heures”, pas plus qu’aux “populations venues de la
région parisienne”. Pour preuve, le spectacle offert dans certains rues dès 23
heures : plus un seul musicien, des rues bondées et encombrées par des
comptoirs extérieurs aux sonos agressives,des jeunes (en blanc et rouge) qui
bloquent et secouent les ambulances …
Point commun à toutes ces mesures : elles ne s’appuient sur aucune réflexion
générale quant au modèle de Fêtes que nous souhaitons… Définir ce
contenu en y impliquant tous les acteurs est pourtant essentiel à nos yeux.
Parce qu’il conditionne le contenant et joue bien évidemment sur la
fréquentation et le comportement de chacun.
POUR DES FÊTES DE BAYONNE OUVERTES À TOUTES ET TOUS !
Comme bon nombre d’associations, Baiona Berria aurait souhaité
s’exprimer sur la question. Non pas que nous prétendons avoir une solution
miracle, mais tout simplement pour lancer quelques propositions
dans un débat le plus large possible :
- des fêtes plus étalées dans la Ville ;
- création d’un espace gourmand et d’un village des associations ;
- meilleure prise en compte de l’identité locale (promotion de groupes
locaux, bilinguisme dans la communication qui de plus à développer vers
le Pays Basque sud, …) ;
- mise en place d’un véritable programme d’animations pour des Fêtes
inter-générationnelles et ouvertes ;
- effort de prévention des toxicomanies en lien étroit avec les organismes
compétents en la matière ;
- sensibilisation de tous les acteurs des Fêtes et notamment celle des
cafetiers dont il faut exiger un ‘code de bonne conduite’ : prix
raisonnables, fin des sonos extérieures, ouverture des WC, etc.
LE MAIRE ET LA QUESTION DES FÊTES :UNE MÉTHODE ÉPROUVÉE
- Des élus municipaux découvrant le panel des décisions prises la veille de
leur annonce à la presse,
- Une commission extra-municipale des Fêtes jamais réunie depuis l’été
2004 mais ayant fonctionné en « configuration restreinte » dixit son président
Henri Lauqué,
- Un autoritarisme maquillé en sens des responsabilités (Monsieur le Maire
a beaucoup souligné qu’au regard du “pouvoir de police” qui lui est
conféré, il est le seul responsable) tout en cherchant à la fois à endosser la
paternité des décisions (si cela marche) et à s’appuyer sur le Sous-préfet
pour les mesures les plus impopulaires…
Bref, une manière de faire déjà éprouvée dans de nombreux domaines et
tenant dans le plus grand mépris la transparence de la discussion et son
ouverture au plus grand nombre, habitant(e)s de la Ville et acteurs de terrain.
BAIONA BERRIA / L’ALTERNATIVE POUR BAYONNE
74 rue d’Espagne, Ancien Tribunal, 64100 Bayonne
05 59 25 51 81 / 06 63 14 90 41