dossier de presse - Inpi

Jeudi 30 novembre 2006
DOSSIER DE PRESSE
Convention de partenariat
entre l’INPI et la CRCI Aquitaine
Trophées INPI de l’Innovation 2006
Trois lauréats récompensés en Aquitaine
Contacts presse :
Odile Lemoine
Territoires & Co
06 18 37 06 12
olemoine@territoires-co.com
Calixte Blanchard
CRCI
05 56 11 28 13
Hélène Gros
INPI
05 56 81 12 60
hgros@inpi.fr

Sommaire
La convention de partenariat
La CRCI Aquitaine
L’Institut National de la Propriété
Industrielle en bref
L’INPI en Aquitaine
Les 9 e Trophées INPI de l’Innovation 2006
Présentation et règlement
Les lauréats
FREEJUMSYSTEM
MARQUET ET CIE
TECHNOFLEX

La CRCI Aquitaine et l’INPI signent une convention de
partenariat
Pour le développement des entreprises par l’innovation
Convention de Partenariat : en quoi consiste-t-elle
La convention a pour objet le développement par la CRCI Aquitaine, les CCI d’Aquitaine et l’INPI d’un
programme de promotion de la propriété industrielle au profit des PME d’Aquitaine.
Celui-ci s’articule autour de trois axes :
Les pré-diagnostics propriété industrielle,
La sensibilisation des PME et des agents des CCI d’Aquitaine à la propriété industrielle,
Les actions collectives.
Pourquoi est-elle née
Les CCI d’aquitaine se sont mobilisées pour réaliser entre Juin et Octobre 2006 une démarche proactive
vers 130 entreprises de la région Aquitain afin de :
sensibiliser les entreprises de différents secteurs sur l’innovation,
évaluer leur potentiel d’innovation,
identifier leurs forces et leurs faiblesses par rapport à l’innovation,
définir un plan d’actions qui leur permettra de se développer par l’innovation,
assurer le suivi du plan d’actions,
cartographier par secteur, par territoire ou par typologie d’entreprise les comportements
d’innovation des entreprises.
Ces 130 pré-diagnostics innovation (ce projet des CCI d’Aquitaine est cofinancé par le Fond
Structurel Européen) ont permis de définir une cinquantaine de plan d’actions pour des entreprises
de différentes tailles couvrant des secteurs représentatifs de l’activité économique de la région
Aquitaine.
26 entreprises sur les 134 interrogées
déclarent avoir l’intention de déposer prochainement un brevet.

12 ont souhaité bénéficier rapidement d’un accompagnement individualisé par un spécialiste de la
propriété industrielle.
Vue la forte demande des entreprises sur ce sujet, il semblait indispensable de définir avec
l’INPI un partenariat afin de développer des actions collectives ou individuelles de promotion de
la propriété industrielle au profil des entreprises.
Rôles de la CRCI et l'INPI dans la convention
- L’INPI sensibilisera les directeurs des Services Industrie des CCI à la propriété industrielle et
présentera le pré-diagnostic Propriété Industrielle.
- L’INPI formera les conseillers d’Entreprises des CCI d’Aquitaine à la Propriété Industrielle et
proposera à certains d’entre eux une formation diplomante.
- Les CCI d’Aquitaine sensibiliseront les chefs d’entreprises à la Propriété Industrielle,
détecteront et prescriront le pré-diagnostic en Propriété Industrielle.
Les actions concrètes menées
L’INPI a réalisé une première session de sensibilisation à la Propriété Industrielle pour les CCI
d’Aquitaine. La CCI de Pau et Bayonne et l’INPI ont mis en place sur le modèle de ce qui existe à la
CCI de Dordogne des permanences mensuelles de l’INPI dans les locaux mêmes des CCI.
L’INPI conseille pendant ces permanences les entreprises détectées par les conseillers d’entreprises.
L’INPI est intervenu auprès d’un club d’entreprises d’une CCI.
Les objectifs
Les CCI d’Aquitaine s’engagent à prescrire 10 pré-diagnostic en Propriété Industrielle par an.
L’INPI réalisera en priorité ces pré-diagnostics.
Les Conseillers d’entreprises des CCI d’Aquitaine, après avoir suivi des formations adaptées,
assureront la promotion de la Propriété Industrielle, en collaboration avec l’INPI
L’INPI incitera les entreprises à travers leurs clubs, leurs réseaux.., les étudiants à utiliser et à
optimiser la propriété industrielle et intellectuelle pour leur développement.

C(R)CI
Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie Aquitaine
Statut, missions, objectifs
113 242 entreprises représentées, 600 élus porte-parole des trois secteurs économiques
(commerce, industrie, services), 1 348 collaborateurs en contact quotidien avec les chefs
d’entreprise : voilà ce que représente en Aquitaine, le réseau consulaire des 7 Chambres de
Commerce et d’Industrie et leur organisme fédérateur, la Chambre Régionale de Commerce et
d’Industrie. Ce réseau constitue une véritable puissance d’action au service des entreprises, soutenue
par une volonté commune et des expériences partagées.
Les CCI sont des acteurs efficaces de l’animation économique et des politiques économiques qui
exigent la proximité.
Elles sont le premier réseau de proximité au service direct des entreprises. Grâce à cette bonne
connaissance des besoins des entreprises sur un territoire déterminé, elles réalisent des études et
formulent des propositions auprès des Pouvoirs Publics.
Les C.C.I. sont garantes d’un aménagement équilibré des territoires par les missions et actions
qu’elles mènent au quotidien par exemple pour soutenir le développement économique des entreprises
(de la création jusqu’à la transmission) et la gestion d’équipements structurants.
Les C.C.I., Etablissement Public, représentent l’intérêt général des entreprises et de l’économie.
Elles sont composées d’une assemblée de chefs d’entreprises, membres titulaires élus qui
représentent respectivement l’industrie, le commerce et les services.

Le programme de mandature 2005 - 2010 de la CRCI
Le programme de cette mandature repose sur une exigence : améliorer toujours les performances de
nos Chambres de Commerce et d’Industrie et de la Chambre Régionale au service des entreprises
d’Aquitaine et du développement économique de notre région.
Lors de la précédente mandature trois axes prioritaires avait été fixés :
mieux coordonner et harmoniser les actions de nos CCI,
mutualiser les actions de périmètre régional, à traiter par la CRCI avec l’appui de toutes les CCI,
intensifier nos actions de représentation des intérêts des entreprises et mieux communiquer sur
nos réalisations.
Au cours d’un séminaire tenu après son élection le 5 janvier 2005, le bureau a poursuivi et
approfondi cette stratégie d’action avec l’expertise d’un cabinet de consultants international.
L’assemblée Générale du 9 juin 2005 a validé l’évolution 2005-2010 de la CRCI, à la fois en termes de
thématiques prioritaires et de modalités de gouvernance.
Cinq domaines prioritaires ont été déterminés :
Compétitivité des entreprises,
Formation
Infrastructure de Communication et Aménagement du Territoire,
Innovation
International.
Le travail de cinq « groupes projets » liés à ces domaines prioritaires, constitués d’élus, de Directeurs
de CCI, a permis de concevoir un programme de mandature qui définit les priorités des actions de la
CRCI, pour une contribution active de l’Aquitaine d’aujourd’hui et à celle de demain ; ceci en
partenariat étroit avec l’ensemble des acteurs du développement économique au premier rang
desquels figurent les autres chambres consulaires, le Conseil Régional d’Aquitaine et les Service de
l’Etat en région.

L’INSTITUT NATIONAL
DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE
EN BREF
Avec la mondialisation et l’accélération des échanges, la propriété industrielle devient de plus en plus
stratégique. Elle est un véritable levier de compétitivité, une source de développement et de richesse pour les
entreprises et l'économie. L’Institut national de la propriété industrielle, en délivrant des brevets, marques,
dessins et modèles, protège et valorise l’innovation et permet aux entreprises de "grandir avec la
propriété industrielle".
L’Institut traite chaque année environ 17 000 demandes de brevets,
68 000 demandes de marques et reçoit près de 70 000 dessins et modèles
C’est au quotidien que chefs d’entreprise et innovateurs ont recours aux services de l’Institut.
Ils s’adressent à l’INPI pour obtenir un brevet ou faire enregistrer une marque, ou encore pour protéger un
dessin ou un modèle. L’Institut examine toutes les demandes selon la procédure propre à chaque titre. Il les
publie ensuite dans les Bulletins officiels de la propriété industrielle (Bopi).
Les chefs d’entreprise et innovateurs peuvent aussi accéder, via l’INPI, aux procédures internationales et
européennes de demandes de titre.
L’INPI modernise actuellement ses outils de gestion des procédures brevets, marques, dessins et modèles. D’ici
2008, les déposants pourront ainsi bénéficier de délais encore plus rapides et d’un accès permanent et sécurisé
à leur dossier de procédure.
L’Institut forme et sensibilise tous les acteurs économiques aux questions de la
propriété industrielle
L’un des objectifs prioritaires de l’INPI est la formation et la sensibilisation à la propriété industrielle des PME et
des milieux de la recherche, mais aussi des jeunes dès le secondaire, puis dans l’enseignement supérieur. Pour
atteindre cet objectif, l’INPI met en place une série de programmes de formation et de sensibilisation pour
l’ensemble de ces publics.
L’Institut renforce par ailleurs son action territoriale en mobilisant le réseau des partenaires de l’innovation et en
organisant des actions communes et co-financées dans le cadre de conventions régionales.
Il développe également des actions de terrain, comme les "pré-diagnostics" de propriété industrielle auprès des
PME qui ne connaissent pas encore la propriété industrielle.

L’INPI délivre toute l’information nécessaire à la pratique de la propriété industrielle
Les bases de données sur les brevets, marques, dessins et modèles constituent pour une entreprise ou un
chercheur une source d’information particulièrement utile pour connaître l’état de la technique dans son secteur
d’activité ou se positionner par rapport à la concurrence. 3 300 000 brevets français européens et internationaux
et 1 400 000 marques françaises, communautaires et internationales sont accessibles via l’INPI.
Son centre de documentation sur la propriété intellectuelle à Paris met à disposition d’un public spécialisé des
publications sur la propriété industrielle et le droit d’auteur ainsi que la jurisprudence dans ce domaine.
L’Observatoire de la propriété intellectuelle de l’INPI a pour mission d’éclairer les enjeux économiques de la PI
en produisant des statistiques et des études.
L’INPI participe activement à la lutte contre la contrefaçon
La contrefaçon atteint aujourd’hui 10% du commerce mondial. En assurant le secrétariat général du Comité
national anti-contrefaçon, l’INPI participe à la lutte contre ce fléau tant au niveau national qu’international.
Au plan national, l’Institut est un relais majeur de l’action du gouvernement pour sensibiliser les Français à la
lutte contre la contrefaçon et la piraterie numérique. Il est également force de proposition dans l’aménagement
du dispositif réglementaire et administratif anti-contrefaçon. Enfin, au plan international, il participe à un réseau
d’une quarantaine d’experts qu’il co-anime avec la Direction générale du trésor et de la politique économique
(DGTPE), aidant ainsi les pays sensibles à mettre en place un dispositif de lutte sur leur territoire.
L’Institut renforce l’influence de la France dans le domaine du droit de la
propriété industrielle
L’INPI organise régulièrement des réunions de concertation avec les milieux de l’entreprise pour identifier les
intérêts français. Il contribue largement à la conception du droit national de la propriété industrielle en participant
à la préparation et à la rédaction des projets de textes législatifs et réglementaires. Enfin, il représente la France
dans les organisations internationales compétentes (Office européen des brevets, Organisation mondiale de la
propriété intellectuelle, Office de l’harmonisation dans le marché intérieur) et participe aux groupes d’experts au
sein desquels s’élabore le droit international de la propriété industrielle.
A propos de l’INPI
Statut : établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Budget : entièrement autofinancé, 170 millions d’euros en 2006.
Effectifs : 800 agents répartis sur 18 sites
12 délégations régionales reçoivent les dépôts de titres : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Nancy,
Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse complétées par trois points d’accueil à Montpellier,
Saint-Etienne et en Guadeloupe.
www.inpi.fr
INPI direct : 0 825 83 85 87 (0,15 € TTC/mn)
INPI – Service de la communication
Téléphone : 01.53.04.57.20 – Télécopie : 01.53.04.54.46

L’INPI en AQUITAINE
La région Aquitaine est la huitième région française en matière de dépôts de brevets avec près de
280 demandes publiées ; elle tient le quatrième rang en matière de dépôt de marques avec plus de
2800 dépôts publiés et le sixième rang en matière de dessins et modèles avec 185 dépôts.
L’INPI est implanté à Bordeaux depuis 1979, avec un effectif global actuel de 6 personnes.
Des permanences sont assurées périodiquement dans les locaux des CCI : depuis 1997 à Périgueux,
et depuis cette année, à Bayonne et à Pau.
Les missions de la délégation de Bordeaux sont d’accueillir et d'informer les entreprises, de recevoir
les dépôts et de conduire la politique de promotion de la propriété industrielle au sein de la région
Aquitaine.
L’INPI joue un rôle actif auprès des acteurs régionaux de l’innovation (OSEO, CCI, CRCI, DRIRE,
Chambres des métiers, AQUITAINE VALO…).
L’INPI est membre du RDT et adhère à INNOVALIS AQUITAINE, agence régionale de l’innovation.
Les Pré-diagnostics propriété industrielle
Destinés aux TPE-PME innovantes, qui ont peu ou pas recours à la propriété industrielle, les prédiagnostics
permettent une sensibilisation personnalisée aux enjeux de la propriété industrielle.
Depuis leur création en 2004, plus de 55 ont été réalisés en Aquitaine.
Les actions de sensibilisation à la PI
• Objectif prioritaire, ces différentes actions de sensibilisation et de formation touchent des publics
très diversifiés : des jeunes élèves du secondaire, des étudiants de l’enseignement supérieur
Masters et doctorants, jusqu’aux écoles d’ingénieurs et écoles de management, commerce et
gestion.
Parmi les 16 écoles d’ingénieurs et écoles de management, commerce et gestion d’Aquitaine, l'INPI a
assuré un enseignement à la propriété industrielle dans 9 d'entre elles durant l’année scolaire
2005/2006.
De manière globale, au sein des établissements d’enseignement supérieur aquitains, l’INPI a réalisé
30 sessions de formation pour faire connaître la propriété industrielle aux étudiants.
• Les entreprises, les chercheurs et les porteurs de projets issus de l’université, des incubateurs de
notre région ont été sensibilisés aux enjeux de la propriété industrielle.
A titre d’exemple, en partenariat avec le ministère délégué de l’enseignement et de la recherche,
l’INPI a assuré la gestion et la diffusion de cahiers de laboratoires gratuits auprès des établissements
publics de recherche. En Aquitaine, près de 5 000 cahiers ont été distribués.

Les partenariats
Pour relayer ce soutien à l’innovation, des conventions de partenariat ont été signées :
• Avec le Conseil régional d’Aquitaine en 2005 et en 2006 pour la mise en œuvre de
pré-diagnostics et d’actions de sensibilisation sectorielles. Deux ateliers de sensibilisation
ont ainsi été organisés en 2006 dans les secteurs aéronautique et santé/biotechnologies.
• Avec la DRIRE dans le cadre d’une opération collective de sensibilisation et d’appui à la
veille et à la maîtrise de l’information stratégique dans les entreprises.
Deux ateliers de restitution avec le témoignage d’entreprises ayant engagé des chantiers
de veille ont eu lieu à Bordeaux et à Pau en mars 2006.
• Avec la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat dans le cadre d’un plan
d’actions en faveur de l’intégration de la propriété industrielle dans les projets innovants
des TPE artisanales.
Par ailleurs, l'INPI collabore étroitement avec AQUITAINE VALO, dispositif mutualisé de valorisation
des universités aquitaines et du CNRS, notamment en participant au comité de labellisation des
projets.
L’INPI propose aussi son soutien aux structures de gouvernance des pôles de compétitivité.
Afin de renforcer ces actions de promotion de la propriété industrielle en Aquitaine, l’INPI signe
aujourd’hui une convention avec la Chambre régionale de commerce et d’industrie d’Aquitaine.
INPI Aquitaine
2, place de la Bourse
33076 BORDEAUX cedex
℡ 33 (0) 5 56 81 12 60 33 (0)5 56 81 81 93
bordeaux@inpi.fr

Les 9èmes Trophées INPI de l'Innovation 2006
Depuis leur création, en 1991, les Trophées INPI de l'Innovation ont distingué plus
de 1 000 PME-PMI pour leur politique en matière d’innovation et de propriété
industrielle ainsi que des organismes de recherche et laboratoires pour leur
capacité à valoriser leur recherche et développement grâce à la propriété
industrielle.
Ce vivier d’entreprises, issues de secteurs d’activités variés, et de laboratoires,
constitue un des piliers du développement économique du pays.
Une reconnaissance régionale
Les lauréats régionaux des Trophées INPI de l'Innovation sont choisis parmi des
PME-PMI – de moins de 250 salariés – et des organismes de recherche sur la base
d'une liste constituée par un jury régional et des candidatures spontanées. Chaque
jury, composé des représentants régionaux de l'INPI et de leurs partenaires,
sélectionne trois PME par région et une unité de recherche.
Une remise nationale d'envergure à Paris
L'ensemble des lauréats régionaux concourt ensuite automatiquement à la finale
nationale des Trophées. Les lauréats nationaux sont désignés parmi les PME-PMI
et organismes de recherche primés au niveau régional.
La remise des Trophées nationaux 2006 aura lieu à la Tour Eiffel à Paris le 16
janvier 2007.
Institut national de la propriété industrielle – INPI
26 bis rue de Saint Pétersbourg – 75800 Paris cedex 08
Tél. : 01 53 04 53 04 – Télécopie : 01 53 04 45 23
www.inpi.fr

Règlement
Article 1
Objet
Il s’agit de récompenser d'une part des entreprises pour lesquelles la propriété industrielle a contribué à leur
développement, d'autre part des unités de recherche qui ont valorisé leurs travaux grâce à la propriété
industrielle et ainsi contribué à la compétitivité des entreprises.
Article 2
Participation
La participation aux Trophées INPI de l’Innovation 2006 est ouverte en priorité :
aux entreprises de moins de 250 salariés et 50 M € de chiffre d'affaires*
aux unités de recherche dépendant d'un établissement de recherche public.
Les candidats aux Trophées 2006 ne doivent pas avoir déjà été lauréats aux Trophées INPI de l'Innovation
depuis l'édition 2002 (incluse).
Article 3
Champ d’application
Une stratégie de propriété industrielle pour une entreprise ou une unité de recherche selon le cas, c’est
construire une politique reposant sur :
la collecte et l’analyse de l’information en amont des recherches ;
le dépôt de brevets, de marques, de dessins et modèles et le suivi des procédures ;
l’extension éventuelle de titres à l’étranger ;
la concession ou l’exploitation de licences ;
la lutte anti-contrefaçon ;
une veille active pour détecter les menaces et les opportunités dans son environnement.
L’utilisation successive, cohérente et appropriée de ces éléments permet à une entreprise ou à un organisme de
recherche de protéger efficacement ses innovations technologiques, contribue à sa réussite économique et
constitue un facteur important de sa compétitivité.
* en cas d'appartenance éventuelle à un groupe, le pourcentage du capital détenu par le groupe ne doit pas excéder 25 %

Article 4
Eléments d’appréciation
Les Trophées INPI de l’Innovation 2006 seront décernés aux lauréats régionaux qui auront "grandi avec la
propriété industrielle".
Entreprises
Au regard de la politique de recherche, d'innovation et de la stratégie propriété industrielle (dépôts, extension,
compétences…) de l'entreprise mise en place, le jury sélectionnera les entreprises qui ont pu gérer au mieux les
titres de propriété industrielle :
impact sur la création de nouveaux produits, ouverture de nouveaux marchés, de partenariat,
évolution du chiffre d'affaires de l'entreprise,
évolution du résultat,
évolution des effectifs.
Unités de recherche
Au regard de la politique propriété industrielle de l'établissement de recherche, le jury sélectionnera les unités de
recherche qui auront participé au développement des entreprises et de l'environnement économique :
nombre d'entreprises créées, impact sur l'emploi,
nombre de transferts de technologie effectifs vers les entreprises : impact sur l'emploi, sur le chiffre
d'affaires.
Ces éléments seront envisagés dans le cadre global de l’activité et des caractéristiques de l’entreprise ou de
l’organisme concerné. Leur pertinence, leur cohérence et leur adéquation à la situation de l’entreprise ou de
l’organisme de recherche, seront également prises en compte.
Article 5
Sélection régionale
Pour chaque région où une délégation INPI est implantée, la délégation INPI sélectionne les lauréats. Elle peut y
associer éventuellement des partenaires.
Chaque jury décide souverainement de l’attribution des Trophées régionaux en fonction des éléments
d’appréciation dont il dispose : trois PME par région et une unité de recherche seront ainsi sélectionnées.
Une remise de Trophées régionaux est effectuée dans chacune de ces régions.
Les candidats issus de régions où l'INPI ne dispose pas de délégations seront choisis par un jury interrégional
qui sélectionnera les lauréats susceptibles de participer au jury national des Trophées INPI de l'Innovation.
Article 6
Trophées nationaux
Tous les lauréats régionaux des Trophées INPI de l’Innovation 2006 concourent automatiquement pour la finale
nationale.
Un jury composé de représentants :
du ministère chargé de l’Industrie
du ministère de la Recherche
de l’INPI
de représentants des partenaires de l’innovation au niveau national
de la Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle
de grandes entreprises (service de propriété industrielle)
ou tout autre membre que l’INPI jugera nécessaire
sélectionne, parmi les lauréats régionaux, les lauréats nationaux des Trophées INPI de l'Innovation 2006.
Ce jury se réunira fin 2006 dans les locaux de l'INPI, à Paris, pour désigner les lauréats nationaux (jusqu’à trois
PME-PMI, deux organismes de recherche).
Ceux-ci se verront remettre un trophée national au cours d’une manifestation organisée à Paris début janvier et
placée sous le haut patronage du ministre chargé de l’Industrie.

FREEJUMPSYSTEM
FICHE D'IDENTITE
- Adresse : Château Perron – 33210 ROAILLAN
- Nom des dirigeants : Yann DUBOURG (Président directeur général)
- Date de création : 13 juillet 2001
- Forme juridique : SA
- Chiffre d'affaires 2005 : 50 000 euros
- Effectifs 2006 : 5 personnes
- Site internet : www.freejumpsystem.com
Activité / principaux produits
FREEJUMPSYSTEM est spécialisée dans les articles de sports équestres. Elle appuie sa
stratégie sur le constat que l’équitation, et notamment le saut d’obstacles, est un sport sur
la voie de la démocratisation et se prépare à une grande mutation comparable à celle du
tennis ou du ski d’il y a quelques années. Les cavaliers sont demandeurs de produits de
plus en plus techniques afin d’améliorer sécurité, performances et confort.
Les produits actuellement proposés par FREEJUMPSYSTEM sont au nombre de trois :
1. Le collier Freejump qui est un collier innovant modifiant sensiblement la relation
cheval/cavalier. Il permet d’établir une relation avec l’encolure en conservant un
contact franc et direct avec la bouche. Lorsque les poignées ne sont pas utilisées, il
devient une confortable fausse bricole grâce à son design ergonomique et ses
élastiques intégrés.
2. L’étrier « X’up », étrier de sécurité avec fixation à déclenchement automatique.
Inspiré de la technologie de la fixation de ski et de la pédale de vélo, cet étrier
assure une sécurité maximale. Grâce à un design monobranche associée à une cale
fixée sous la botte qui s’enclenche au sein d’un mécanisme intégré dans le plancher
de l’étrier, le pied du cavalier se dégage automatiquement de l’étrier en cas de
chute et ne peut rester coincé.
3. Une chaussure adaptable « Es’one » et minichaps (guêtres) associés, permettant
l’enclenchement et le déclenchement de la fixation de façon simple.
Le développement des nouveaux produits s’effectue pour moitié en interne et pour moitié
en collaboration avec des prestataires extérieurs tels que des laboratoires, des cabinets
d’ingénierie, des designers…
Elle s’effectue aussi avec la collaboration des meilleurs cavaliers mondiaux. De prestigieux
cavaliers tels Lugder Beerbaum, n°1 mondial ou Rodrigo Pessoa, champion olympique 2004
ont choisi l’étrier « X’up ».
La commercialisation des produits s’effectue en ligne ou en magasins, et vise pour l’instant le
marché des amateurs et des professionnels, avant de démarcher celui des centres
équestres dans un second temps.
Origine de la société
FREEJUMPSYSTEM est une société récente qui a été créée en 2001. Son fondateur Yann
DUBOURG, actuel Président directeur général, cumule l’amour du monde équestre avec une
imagination et un dynamisme qui lui permettent d’entrer au galop dans le monde des
affaires. L’effectif est aujourd’hui de 5 personnes, avec notamment un recrutement pour la
partie export.

Politique d’innovation et stratégie de propriété industrielle
FREEJUMPSYSTEM consacre de très gros efforts en R&D pour créer des produits fortement
innovants, et les protége ensuite par brevet. La société s’appuie pour cela sur la
compétence d’un cabinet de propriété industrielle.
Pour une société telle que FREEJUMPSYSTEM dont la raison d’être est la technologie et
l’innovation, la volonté de croissance entraîne une confrontation avec la communauté du
capital risque et des analystes financiers. Pour apprécier l’entreprise, la propriété
industrielle est alors un facteur déterminant. En pleine croissance, la société a notamment
reçu le soutien d’OSEO, du Conseil régional d’Aquitaine et d’investisseurs financiers.
L’entreprise qui a 5 ans d’existence a déjà déposé 3 brevets français dont 2 étendus au
niveau international.
La veille technologique est effectuée en interne par des recherches classiques
d’informations sur internet, dans la presse et dans les salons professionnels.
Chiffres clés
Budget R&D : 200 000 €
Budget PI : 20 000 €
Portefeuille PI : 3 brevets Français (dont 2 étendus à l’international) et de 2 marques

MARQUET ET CIE
FICHE D'IDENTITE
- Adresse : 24530 VILLARS
- Nom des dirigeants : Claude MARQUET (Président)
Jacques MARQUET (Directeur général)
- Date de création : 28 juillet 1961
- Forme juridique : SAS
- Chiffre d'affaires 2005 : 3 297 000 euros
- Effectifs 2006 : 48
- Site internet : www.quartem.com
Activité / principaux produits
MARQUET ET CIE est spécialisée dans la fabrication de pantoufles et d’articles chaussants
à dessus textile.
Actuellement ses clients sont très majoritairement les magasins spécialisés, et plus
minoritairement la grande distribution et la vente par correspondance.
En perpétuelle recherche d’innovations tant au niveau process que produit, l’entreprise
est équipée des toutes dernières technologies : CAO 3D, découpeurs automatiques
(couteau laser et jet d’eau), broderie, impression numérique, injection plastique, robots
poly articulés…
Pour obtenir des articles chaussants de qualité tout en diminuant les coûts de main
d’œuvre, il est important de robotiser le maximum d’opérations avec des réglages rapides
et précis des outillages. Les différents éléments composant un chausson sont en effet
assemblés avec un minimum d’interventions humaines et de façon à épouser parfaitement
les galbes de la forme qui représente le pied et qui est utilisée pour le montage.
Actuellement les produits de ce secteur, et notamment les pantoufles, ne suivent pas les
grands phénomènes de société que sont l’attention de soi, l’esthétique, la
personnalisation, la prévention médicale… et pour rattraper ce décalage, l’entreprise
s’engage dans une démarche de créativité.
Située en Périgord, à côté de Périgueux, l’entreprise a la farouche volonté de rester
leader sur son marché et de participer à la dynamique économique de la région Aquitaine,
en faisant évoluer des emplois dans une zone rurale.
Origine de la société
MARQUET ET CIE est une entreprise familiale et trois générations se sont succédées
depuis sa création.
C’est en 1924 qu’Emile MARQUET crée les Etablissements MARQUET à VILLARS, et la
production est essentiellement des chaussons en feutre dont les semelles sont cousues
main.
En 1945, son fils Pierre MARQUET reprend l’entreprise. Il mécanise la production et
l’entreprise se spécialise dans la fabrication de pantoufles en cuir. En 1982, Claude
MARQUET actuel Président, prend la relève de son père, en étant nommé PDG tandis que
son frère Jacques prend les commandes de la production. Le cuir devenu trop onéreux
pour la grande distribution, est abandonné au profit du textile. L’entreprise s’engage dans
une démarche qualité et obtient la certification ISO 9002 en 1998.
Depuis les années 2000, l’entreprise cherche à diversifier sa clientèle pour échapper à la
pression de la grande distribution et travaille au développement de l’exportation, en
continuant à investir pour rendre ses produits plus technologiques et moins sensibles aux
coûts de main d’œuvre.

Politique d’innovation et stratégie de propriété industrielle
MARQUET ET CIE évolue dans un marché traditionnel et hyper concurrencé, contexte qui est utilisé
par l’entreprise comme une source supplémentaire de motivation pour développer les produits de
demain.
Ces développements sont effectués en interne par 2 personnes et des collaborations sont menées
avec plusieurs centres de ressources technologiques (ESTIA, RESCOLL, ENSAM, Université de
PAU…). Ainsi, plus de 3% du chiffre d’affaires est investi en recherche et développement, et ce
chiffre est en constante augmentation ces dernières années.
Veille et propriété industrielle paraissent la seule chance de succès de l’entreprise, et surtout le seul
antidote à la mondialisation et à la délocalisation qui s’est emparée de ce secteur. Ainsi la veille a
été totalement intégrée dans la stratégie de management et s’effectue au travers de la mise en
place de surveillance de brevets, de lecture de la presse spécialisée, d’échanges avec les écoles ou
universités… Une expérience de chantier de veille réunissant une équipe pluridisciplinaire avec des
collaborateurs de l’entreprise en charge de domaines très différents (communication, commercial,
technique, qualité, innovation, direction) et des veilleurs externes a permis de mettre en place une
véritable stratégie de partage et maîtrise des informations collectées.
En ce qui concerne la protection des innovations, seules celles présentant un intérêt commercial
sont protégées et l’entreprise a su adapter en la matière la stratégie qui correspond le mieux à son
développement dans un secteur traditionnel. Elle s’appuie pour cela sur la compétence d’un cabinet
de propriété industrielle.
Chiffres clés
Chiffre d’affaire : 3 300 K€ dont 20 % à l’export
Portefeuille PI : 19 brevets, 21 marques et 33 modèles déposés.

TECHNOFLEX
FICHE D'IDENTITE
- Adresse : Z.A. de Bassilour – 64210 BIDART
- Nom des dirigeants : Jean CURUTCHARRY (Président du directoire)
Jean-Jacques CHAPPAZ (Directeur délégué)
Jacques PONLOT (Directeur croissance externe)
- Date de création : 1986
- Forme juridique : SA
- Chiffre d'affaires 2005 : 27 653 000 euros
- Effectifs 2006 : 254
- Site internet : www.technoflex.net
Activité / principaux produits
TECHNOFLEX est une société indépendante spécialisée depuis plus de 20 ans dans la conception et
la fabrication de poches souples et accessoires, pour le conditionnement des solutions médicales
injectables.
L’expertise de TECHNOFLEX englobe l’extrusion de ses propres gaines Polypropylène et PVC, la
maîtrise des techniques d’injection, de soudure haute fréquence et thermique.
Les principales applications des produits de l’entreprise sont la perfusion (53%), la dialyse (31%),
les médicaments, l’urologie et les produits du sang.
Situé à Bidart, près de Biarritz, TECHNOFLEX regroupe ses unités de production et son siège social
sur un même site avec 13500m2 de bâtiments dont 4000m2 de salles blanches.
La R&D TECHNOFLEX a pour mission de mettre au point les produits qui répondent le mieux aux
exigences des patients, des infirmières et des industriels de la pharmacie, dans le respect des
contraintes réglementaires en vigueur. Elle se concentre sur la maîtrise des matériaux nouveaux
ainsi que sur les nouvelles applications, et améliore la qualité et la performance des produits
existants. Ces développements sont effectués en interne par plus de 14 personnes et des
collaborations sont menées avec plusieurs centres de ressources technologiques en France et à
l’étranger. La part du chiffre d’affaires investi en recherche et développement est en constante
augmentation ces dernières années.
Origine de la société
En 1972, Monsieur PONLOT, autodidacte, crée la « Société d’Applications et de Brevets », SAB. La
SAB est spécialisée dans l’injection de pièces en matières plastiques pour le secteur paramédical.
En 1986, Monsieur PONLOT s’associe à Monsieur Jean CURUTCHARRY, de formation universitaire,
pour créer la société TECHNOFLEX. La société s’oriente alors vers la production de poches en
matières plastiques à usage médical par utilisation de la technique de soudure « haute fréquence »,
poches destinées à recevoir des solutions de perfusion, dialyse ou urologie.
En 1993, Monsieur CURUTCHARRY rejoint Monsieur PONLOT au capital social de S.A.B. à hauteur
de 50%
C’est en 2000 que la SAB prend le nom de TECHNOFLEX, tandis que TECHNOFLEX devient
TECHNOFLEX INDUSTRIE. Messieurs PONLOT et CURUTCHARRY procèdent à l’apport de la majorité
de leurs parts de TECHNOFLEX INDUSTRIES (ex TECHNOFLEX) au capital de TECHNOFLEX (ex
S.A.B.).
TECHNOFLEX INDUSTRIES devient donc la filiale de TECHNOFLEX.
En 2003, la société TECHNOFLEX entre en bourse sur le marché libre.

Afin de garantir l’application de la stratégie arrêtée pour assurer la pérennité de l’entreprise, les
actionnaires historiques et dirigeants ont créé en avril 2006 une société holding active à forme de
société par actions simplifiée dénommée UHABIA et qui détient 57% du capital.
Politique d’innovation et stratégie de propriété industrielle
Le développement de la société TECHNOFLEX jusqu’aux années 2000 a été bâti sur la
reconnaissance par le marché d’une remarquable maîtrise du procédé de fabrication des poches
souples en PVC médical. Les clients désireux d’avoir des produits de qualité ont alors donné, et
continuent de donner, leur confiance à TECHNOFLEX.
Mais la compétition sur les prix et les progrès des concurrents ont orienté l’entreprise vers de
nouveaux marchés désireux de plus de qualité et de service. Pour ces nouveaux marchés,
TECHNOFLEX doit maîtriser d’autres matériaux, d’autres technologies et concevoir des produits
différents. C’est par l’innovation que TECHNOFLEX a choisi de s’imposer dans ces nouveaux
domaines. Et la propriété industrielle est alors devenue une composante à part entière de la
stratégie de développement de l’entreprise. Tous les savoir-faire et nouvelles conceptions sont
protégés, par secret ou par dépôt de brevet, selon les types d’innovations.
Le directeur Recherche et Développement qui a suivi une formation spécifique de veille
technologique et propriété industrielle, se trouve en charge de ces questions.
La veille technologique est conduite d’une part par les commerciaux et d’autre part par les
techniciens, avec des surveillances automatisées mises en place avec des prestataires extérieurs.
Depuis la nouvelle orientation prise par TECHNOFLEX dans les années 2000, la propriété industrielle
est donc devenue une préoccupation majeure pour l’entreprise avec la mise en place d’une
politique de protection de ses innovations, et elle constitue clairement un facteur de développement
et de stratégie.
Notons que TECHNOFLEX a reçu en avril 2006 le prix de la performance Catégorie Développement,
prix organisé notamment par « Les Echos ».
Chiffres clés
Chiffre d’affaire 2005 : 28 656 K€ dont 52 % à l’export
Effectif actuel : 254 personnes
Portefeuille PI de :
5 brevets français déposés dont 3 étendus à l’international
et 5 marques françaises dont 3 étendues à l’international.