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La danse à la rencontre des Arts Numériques - Blog.de

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<strong>La</strong> <strong>danse</strong> à <strong>la</strong> <strong>rencontre</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Arts</strong> Numériques<br />

Une <strong>rencontre</strong> professionnelle organisée par le festival Secon<strong>de</strong> Nature et le<br />

CCN d’Aix-en-Provence/Pavillon Noir.<br />

Le 14 septembre 2007 <strong>de</strong> 9 h 30 à 18 h 00.<br />

CCN d’Aix-en-Provence / Pavillon Noir, 530 avenue Mozart, Aix-en-Provence<br />

Les technologies numériques ont ouvert <strong>de</strong> nouveaux mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> création<br />

interdisciplinaire voire transdisciplinaire. Elles ont ouvert <strong>la</strong> <strong>danse</strong> - qui est<br />

aujourd’hui un <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs les plus créatifs engagés dans ce domaine - aux<br />

autres arts numériques, musique, arts p<strong>la</strong>stiques. Mais les initiatives<br />

favorisant les interconnections entre ces arts <strong>de</strong>meurent aujourd’hui encore<br />

rares. Cette <strong>rencontre</strong> est <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à favoriser les contacts entre les<br />

créateurs <strong>de</strong> systèmes et les artistes. C’est-à-dire l’émergence d’œuvres<br />

vivantes nouvelles associant chorégraphes, musiciens et p<strong>la</strong>sticiens autour<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> création numérique.<br />

Dans ce contexte, Secon<strong>de</strong> Nature et le « Pavillon Noir » proposent à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

concepteurs <strong>de</strong> dispositifs numériques <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à <strong>la</strong> scène à venir présenter<br />

leurs dispositifs à <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes chorégraphiques, <strong><strong>de</strong>s</strong> musiciens et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

p<strong>la</strong>sticiens afin <strong>de</strong> les faire réagir à <strong>la</strong> pertinence <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions techniques<br />

et <strong>de</strong> provoquer <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>rencontre</strong>s et <strong><strong>de</strong>s</strong> projets autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong>. Les<br />

dispositifs retenus couvrent une <strong>la</strong>rge partie <strong><strong>de</strong>s</strong> préoccupations <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes<br />

chorégraphiques : - virtuel : écrire, traduire et représenter le mouvement, -<br />

capter le mouvement et <strong>la</strong> <strong>danse</strong> pour les ouvrir à l’image, - écouter,<br />

ressentir et vivre l’intériorité du corps, - jouer le corps avec les sons et les<br />

images. Tous les systèmes présentés sont légers et, autant que faire se peut,<br />

simples et accessibles.<br />

Des artistes chorégraphiques, <strong><strong>de</strong>s</strong> musiciens et <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>la</strong>sticiens, confirmés ou<br />

non dans leur expérience <strong>de</strong> <strong>la</strong> création numérique, viennent parler <strong>de</strong> leurs<br />

projets et témoigner <strong>de</strong> leurs expériences.


Les professionnels concernés :<br />

Les artistes chorégraphiques s’intéressant au numérique (non<br />

spécialisés <strong>de</strong> préférence) ;<br />

Les musiciens <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène électronique et numérique ;<br />

Les p<strong>la</strong>sticiens et scénographes numériques ;<br />

Les créateurs d’outils numériques <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à <strong>la</strong> scène et à <strong>la</strong> <strong>danse</strong>.<br />

Le déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée<br />

Lieu : le Pavillon Noir, 530 avenue Mozart, Aix-en-Provence<br />

Jour : le 14 septembre 2007<br />

Conception et Animation : Philippe Bau<strong>de</strong>lot, Digital Performance & Cultures<br />

9 h 30 – 11 H 30 : présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs (30 minutes chaque)<br />

11 h 30 – 12 h 15 : présentations spécifique (10 minutes chaque)<br />

12 h 15 – 13 h : questions réponses<br />

13 h – 15 h : déjeuner et prises <strong>de</strong> contact libres<br />

15 h - 16 h 15 : présentation <strong>de</strong> projets (5 minutes chaque)<br />

16 h 15 – 18 h 00 : débats sur les projets présentés<br />

18 h 00 - 21 h : <strong>rencontre</strong>s libres<br />

18 h 00 : Création <strong>de</strong> LFKs/Jean Michel Bruyère . Salle du Bois <strong>de</strong><br />

l’Aune (Rond Point du Bois <strong>de</strong> l’Aune, 1 p<strong>la</strong>ce Victor Schoelcher)<br />

19 h ou 21 h : présentation <strong>de</strong> « Le moi, le cristal et l’eau » <strong>de</strong><br />

l’artiste brésilienne Ivani Santana coproduite par Le Ballet Preljocaj et<br />

Monaco Dance Forum, Prix Unesco <strong>de</strong> l’Art Numérique 2006 (Pavillon<br />

Noir) - Participation aux frais : 2 Euros (prière <strong>de</strong> réserver)<br />

20 h 30 : concert <strong>de</strong> Pierre Bastien & Régis Cotentin (Salle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Verrière)- Participation aux frais : 2 Euros (prière <strong>de</strong> réserver)<br />

ANIMATION ET CONCEPTION : PHILIPPE BAUDELOT<br />

06 08 61 05 88<br />

bau<strong>de</strong>lot@wanadoo.fr<br />

http://digitalperformanceculture.blog.fr<br />

SECONDE NATURE<br />

Le Patio CECDC, 1 p<strong>la</strong>ce Victor Schoelcher, 13090 Aix-en-Provence . France<br />

Tel : 04 42 20 96 25 / 28 . Fax: 04 42 20 96 40<br />

contact@secon<strong>de</strong>nature.org<br />

http://www.secon<strong>de</strong>nature.org<br />

BALLET PRELJOCAJ - PAVILLON NOIR<br />

530 Avenue Mozart, 13627 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 1<br />

Tel : 04 42 93 48 00 . Fax : 04 42 93 48 01<br />

ballet@preljocaj.asso.fr<br />

http://www.preljocaj.org/<br />

2


Les dispositifs et systèmes numériques présentés (30<br />

minutes chaque)<br />

9 h 30 : L’ACROE<br />

Virtuel : écrire, traduire et représenter le mouvement<br />

Intervenants : Annie Luciani et Chi Min Hsie<br />

L'ACROE est un centre <strong>de</strong> recherche du Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

communication. C'est aussi une équipe du <strong>La</strong>boratoire CLIPS <strong>de</strong> l'Institut<br />

IMAG-Grenoble. Elle a été fondée en 1976 à l'INPG (Institut National<br />

Polytechnique <strong>de</strong> Grenoble) par C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Cadoz, Annie Luciani et Jean-Loup<br />

Florens. Ses travaux, concernant tout le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> Réalités Virtuelles,<br />

portent principalement sur l'informatique et <strong>la</strong> création artistique, et en<br />

particulier : <strong>la</strong> <strong>danse</strong>, <strong>la</strong> musique l’image animée. L’Acroe a développé <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

applications dans d'autres domaines technologiques : robotique,<br />

télécommunications, éducation, industries.<br />

http://www-acroe.imag.fr/<br />

10 h : Le DIP (Dispositif d’Implication Perceptive)<br />

Ecouter, ressentir et vivre l’intériorité du corps<br />

Intervenant : Thierry Gianarelli<br />

Le DIP (Dispositif d’Implication Perceptive) est proposé et conçu, par Thierry<br />

Giannarelli, neurobiologiste <strong>de</strong> formation et chorégraphe <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie<br />

L’imparfait. Le DIP est un partenariat avec Jean-Pierre Roll, directeur du<br />

<strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong> neurophysiologie humaine (CNRS, Marseille). Le DIP est un<br />

outil d’expression artistique qui utilise <strong>la</strong> technologie <strong><strong>de</strong>s</strong> vibrateurs<br />

neuromuscu<strong>la</strong>ires. Ces vibrateurs permettent par une vibration mécanique<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> fuseaux neuromuscu<strong>la</strong>ires insérés dans les muscles, <strong>de</strong> faire émerger à<br />

<strong>la</strong> conscience une sensation <strong>de</strong> mouvement. Ces vibrateurs sont associés à<br />

l’écoute à <strong>la</strong> vue ou au tact. Il s’agit <strong>de</strong> créer <strong><strong>de</strong>s</strong> activations <strong><strong>de</strong>s</strong> fuseaux<br />

neuromuscu<strong>la</strong>ires qui soient <strong><strong>de</strong>s</strong> discordances sensorielles afin que ces<br />

discordances ouvrent chez le spectateur <strong>la</strong> porte à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> cohérence,<br />

à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> sens, au sentiment <strong>de</strong> « vécu ». Pratiquement, un DIP est<br />

constitué d’un système informatique qui pilote un ensemble <strong>de</strong> vibrateurs<br />

neuromuscu<strong>la</strong>ires et simultanément <strong>la</strong> projection d’image et <strong>la</strong> diffusion<br />

sonore. Une personne s’installe dans le dispositif et <strong><strong>de</strong>s</strong> vibrateurs sont<br />

p<strong>la</strong>cés autour <strong>de</strong> plusieurs articu<strong>la</strong>tions. Le dispositif d’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

personne peut être variable et adapté à chaque projet artistique.<br />

http://perso.orange.fr/theatre<strong>de</strong>limparfait/<br />

3


10 h 30 : Le Chaba<strong>la</strong>b<br />

Capter le mouvement et <strong>la</strong> <strong>danse</strong> pour les ouvrir à l’image<br />

Intervenant : Yvan Chabanaud<br />

Le Chaba<strong>la</strong>b a été initié par Yvan Chabanaud dans les années 90 au CICV,<br />

Centre International <strong>de</strong> Création Vi<strong>de</strong>o à Montbéliard, par <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

vidéastes et <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs, dont Pierre Bongiovanni, Bruno Herbelin, et Ivan<br />

Chabanaud, désireux d'employer le réseau et les outils <strong>de</strong> réalité virtuelle<br />

dans leurs instal<strong>la</strong>tions. C’est une association dédiée aux arts numériques,<br />

regroupant <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes, <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs, <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens intéressés par le<br />

développement et l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies dans le spectacle vivant. Elle<br />

a pour objet <strong>la</strong> recherche, le développement et <strong>la</strong> production d'applications<br />

« temps-réel » pour <strong><strong>de</strong>s</strong> projets artistiques, culturels et <strong><strong>de</strong>s</strong> instal<strong>la</strong>tions<br />

p<strong>la</strong>stiques, internet, ainsi que <strong>la</strong> création et <strong>la</strong> diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> arts numériques<br />

à Marseille. Partant du fait que les technologies numériques sont <strong>de</strong> plus en<br />

plus présentes dans <strong>la</strong> création contemporaine, Le CHABALAB tend à faciliter<br />

l'accès à ces technologies dans les champs du spectacle vivant et à<br />

familiariser le public à ces nouvelles pratiques. Aujourd’hui, Yvan Chabanaud<br />

met en p<strong>la</strong>ce un nouveau projet, Sensor<strong>La</strong>b.mov, qui utilise un procédé <strong>de</strong><br />

modification du son et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière par le mouvement grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> capteurs<br />

sensoriels en coopération avec le Collectif Skalen.<br />

http://www.chaba<strong>la</strong>b.net/<br />

11 h : Azimuth – Le Hublot<br />

Jouer le corps avec les sons et les images<br />

Intervenant : Frédéric Alemany<br />

Le Hublot, dirigé par Frédéric Alemany, artiste multimédia, développe <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

solutions techniques d’interfaces temps réel. Ces techniques innovantes sont<br />

appliquées dans <strong><strong>de</strong>s</strong> instal<strong>la</strong>tions : d’art numérique, <strong>de</strong> spectacle vivant, d’art<br />

contemporain… Le système « Azimuth » imaginé par Fredéric Alemany,<br />

propose au public (une ou plusieurs personnes) <strong>de</strong> générer un évènement<br />

graphique et sonore éphémère par son dép<strong>la</strong>cement dans l'espace et par son<br />

contact avec les autres. Le dispositif fondé sur le logiciel EyesWeb permet<br />

d'i<strong>de</strong>ntifier et <strong>de</strong> repérer le dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> chaque personne présente sur le<br />

p<strong>la</strong>teau grâce à une caméras vidéo infrarouge située au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> l’espace<br />

<strong>de</strong> « jeu ». Des mouvements d’image et une composition sonore sont<br />

générés par les mouvements <strong><strong>de</strong>s</strong> corps dont chacun a sa propre i<strong>de</strong>ntité<br />

sonore. <strong>La</strong> composition graphique se fait en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> informations<br />

fournies par le dispositif et tient compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> position, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse, du<br />

parcours et <strong><strong>de</strong>s</strong> re<strong>la</strong>tions entre les personnes.<br />

http://www.lehublot.net<br />

4


Artistes avec présentation spécifique (10 minutes chaque)<br />

11 h 30 : Besson Dominique - Le Tambour qui parle<br />

En partant du principe que l’écriture chorégraphique tout comme l’écriture<br />

musicale se conçoit dans l’espace et dans le temps, je propose <strong>de</strong> présenter<br />

aux chorégraphes, aux compositeurs et aux <strong>danse</strong>urs « Le Ring » un<br />

instrument temps réel <strong>de</strong> composition spatial dédié à <strong>la</strong> scène, qui permet <strong>de</strong><br />

définir et <strong>de</strong> visualiser en temps réel le comportement spatio -temporel <strong>de</strong><br />

multiples sources sonores autour d’une aire <strong>de</strong> jeu. Cette présentation tout<br />

en s’appuyant sur l’ergonomie <strong>de</strong> l’interface me permettra <strong>de</strong> montrer<br />

comment on peut grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes <strong>de</strong> représentations et <strong>de</strong> fabrications<br />

intuitives orienter l’écoute dans le fait musical et <strong>de</strong> ce fait établir <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

éléments <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngage commun entre <strong><strong>de</strong>s</strong> disciplines connexes. Pour compléter<br />

cette intervention, je présenterais « Paroles trouvées » une instal<strong>la</strong>tion<br />

musicale, vidéo- chorégraphique et optique spatialisée dont le Ring est au<br />

cœur du dispositif et qui sera donnée à Enghien-les Bains en octobre<br />

prochain dans le cadre du festival Bains numériques, ainsi que les principaux<br />

axes <strong>de</strong> développement à venir <strong>de</strong> l’outil <strong>de</strong> composition.<br />

11 h 45 - Chevalier Miguel<br />

Les Paradis Artificiels sont constitués <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes et <strong>de</strong> fleurs virtuelles, qui<br />

poussent chaque jour en temps réel, visibles sur <strong><strong>de</strong>s</strong> écrans à p<strong>la</strong>sma ou<br />

projetées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> écrans <strong>de</strong> différentes tailles. Ces images pures ne sont plus<br />

immobiles, mais sont en quelque sorte générées dans et par le temps. Ces<br />

fleurs virtuelles ont leur propre trajectoire évolutive sur une année et se<br />

transforment à contre-courant du cycle <strong><strong>de</strong>s</strong> saisons. Aussi, ces créations<br />

retrouvent-elles <strong>la</strong> sensibilité cosmique <strong>de</strong> Monet, son exploration <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

lumière et du temps et son goût <strong><strong>de</strong>s</strong> séries, dans Les Nymphéas en<br />

particulier. « Sur-Nature » est une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension<br />

constituée <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes et <strong>de</strong> fleurs virtuelles , qui poussent chaque jour en<br />

temps réel grâce à <strong>la</strong> création spéciale du logiciel <strong>de</strong> Music2eye. C'est une<br />

nouvelle étape dans les recherches artistiques <strong>de</strong> Miguel Chevalier qui<br />

s’emparent <strong><strong>de</strong>s</strong> bio-technologies et <strong>de</strong> <strong>la</strong> génétique. Ce nouvel Art<br />

«transformationnel» permet <strong>de</strong> donner vie à <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres fixes ou en<br />

perpétuelle métamorphose. Ces créations ne sont pas sans rappeler l’univers<br />

créé et développé aux frontières <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> l’artifice dans une série<br />

d’œuvres antérieures <strong>de</strong> Miguel Chevalier : «Baroque et C<strong>la</strong>ssique», «In<br />

vitro», les serres botaniques ou les instal<strong>la</strong>tions vidéo et interactives comme<br />

«Paysage Artificiel», «grand/verre/nature liqui<strong>de</strong>» et «Pensée numérique»<br />

Pour Miguel Chevalier, " ce travail pourrait et <strong>de</strong>vrait trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> applications<br />

importantes dans le mon<strong>de</strong> chorégraphique.<br />

5


12 h - Hernan<strong>de</strong>z Cyril - <strong>La</strong> Truc<br />

Le « <strong>la</strong>rsenophone » est d’un espace sonore inspiré du travail d’Yves Klein : «<br />

Passionné <strong>de</strong> cirque, Klein y retrouvait les caractéristiques <strong>de</strong> sa quête sur<br />

l’immatériel – l’attirance <strong><strong>de</strong>s</strong> trapézistes pour le vi<strong>de</strong>, les sculptures<br />

éphémères... » Le « <strong>la</strong>rsenophone » est un cube transparent, <strong>de</strong> 4 mètres <strong>de</strong><br />

côté, au centre duquel Hernan<strong>de</strong>z se dép<strong>la</strong>ce, <strong><strong>de</strong>s</strong> capteurs invisibles<br />

accrochés au corps produisent <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>la</strong>rsen maîtrisés. « Tel un<br />

marionnettiste, je m’approche <strong><strong>de</strong>s</strong> spectateurs : mes capteurs enregistrent<br />

leurs sons – toux, bribes <strong>de</strong> conversation… – et les montent en boucle. » A<br />

ses côtés, un petit satellite à roulettes dissimule un homme qui diffuse cette<br />

symphonie burlesque. Cyril Hernan<strong>de</strong>z rêve <strong>de</strong> travailler avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs<br />

pour exploiter à fond le « <strong>la</strong>rsenophone ».<br />

12 h 15 - Pauwels Pédro - Cie Pedro Pauwels<br />

Pedro Pauwels s’est tourné en 2003 vers <strong>la</strong> science et <strong>la</strong> technologie<br />

numérique en créant le projet du triptyque Sens. Ces pièces ont été créées<br />

lors d’une rési<strong>de</strong>nce au Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Arts</strong> d’Enghien-les-Bains et à l’UFR –<br />

Staps <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Caen, sous <strong>la</strong> direction du Professeur Francis<br />

Lestienne qui réalise <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches dans le domaine « <strong><strong>de</strong>s</strong> neurosciences <strong>de</strong><br />

l’homme en mouvement ». Sens III, étape clôturant le projet au croisement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies numériques, s’attache à transmettre aux<br />

spectateurs les mouvements <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs sous une forme tactile. Des<br />

capteurs p<strong>la</strong>cés sur le corps <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs et reliés à <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>la</strong>ques <strong>de</strong> métal<br />

sont posés sous le pieds <strong><strong>de</strong>s</strong> spectateurs, les spectateurs reçoivent <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

informations (pulsions) en temps réel <strong><strong>de</strong>s</strong> différents paramètres temps et<br />

espace explorés par les <strong>danse</strong>urs. Le point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> ces variations est<br />

une horizontale <strong>de</strong> base, dès que les <strong>danse</strong>urs quittent ce point, <strong><strong>de</strong>s</strong> signaux<br />

variant selon <strong>la</strong> vitesse du geste, <strong>de</strong> l’espace parcourut et du poids sont<br />

émis. Cette pièce é<strong>la</strong>bore ainsi un <strong>la</strong>ngage tactile sous <strong>la</strong> forme d’un« morse<br />

chorégraphique ». <strong>La</strong> disposition scénique permet aux <strong>danse</strong>urs d’évoluer à<br />

l’extérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène, alors que les spectateurs sont p<strong>la</strong>cés dans <strong>la</strong><br />

pénombre sur <strong><strong>de</strong>s</strong> bancs tournés vers le centre, légèrement éc<strong>la</strong>irés par <strong>la</strong><br />

lumière d’une chan<strong>de</strong>lle. Le spectateur <strong>de</strong>vient par un jeu <strong>de</strong> transparence<br />

«acteur» <strong>de</strong> <strong>la</strong> chorégraphie. Le propos <strong>de</strong> Sens III est double, il crée à <strong>la</strong><br />

fois une interactivité entre le public et les <strong>danse</strong>urs et fait émerger une<br />

perception non visuelle du corps dansant à l’ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies<br />

numériques. Le dispositif <strong>de</strong> Sens III, réalisé par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche<br />

numérique pourrait servir <strong>de</strong> clé <strong>de</strong> lecture, permettant ainsi à <strong><strong>de</strong>s</strong> public<br />

souffrant d’un déficit d’appréhen<strong>de</strong>r une écriture chorégraphique.<br />

6


D – Artistes avec présentation simple (5 minutes)<br />

Benoit Mylène - Contour Progressif<br />

Combes Philippe - Cave Canem<br />

Courdy Keïko - Ki<br />

Decaudin Elsa - PulX<br />

Gat Yfat<br />

Gau<strong>de</strong>froy Pascal<br />

Ka Wolf - res publica<br />

Masako Hattori<br />

Matos Jean-Marc<br />

Prati C<strong>la</strong>udio - AIEP<br />

Quiniou Marine - Silex<br />

Salmi Ali - Osmosis Cie<br />

Schwarz Etienne - ESTP<br />

Vidach Arie<strong>la</strong> - AIEP<br />

Vincent Marc – Artefact<strong>danse</strong><br />

E – Témoins et recherche <strong>de</strong> partenaires<br />

Barrios Jean-Philippe<br />

Chaouki Said - Cie Mayada<br />

Drillot Dominique<br />

Du Zhenjun<br />

Kalem – Aylin - BoDig<br />

Lorré Erik – LABo <strong><strong>de</strong>s</strong> Fées<br />

Montera Jean-Marc - Grim<br />

Ricozzi Michèle - Skalen<br />

Tail Spin - Formule Records<br />

D – Autres<br />

Binisti Karine - Arca<strong>de</strong><br />

Carayon Marianne – ECM Le Carré <strong><strong>de</strong>s</strong> Jalles<br />

Cerf Thi-<strong>La</strong>n - Drac<br />

Charles-Beitz Michel - Scene National Evry<br />

Faguer Sarah – Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Arts</strong> d’Enghien les Bains<br />

Gimet Philippe - Le troisième pôle<br />

Maarek Bernard – Arca<strong>de</strong><br />

Magasson Cecile – ECM <strong>de</strong> Digne<br />

Théobalt Jean-Christophe - Ministère Culture<br />

Verges Emmanuel - Zinc / ECM<br />

7


LES PROJETS PRESENTES<br />

8


Benoit Mylène - Cie Contour Progressif<br />

Proposition :<br />

Les créations <strong>de</strong> cette compagnie s’intéressent à <strong>la</strong> façon dont les sciences, les techniques et<br />

leurs interventions façonnent ensemble <strong>la</strong> réalité du corps humain. Le corps contemporain<br />

ne peut plus êêtre appréhendé sans considération du rapport qu’il entretient avec l’image et<br />

les techniques nouvelles <strong>de</strong> représentation : l’individu est une surface <strong>de</strong> diffusion d’un<br />

répertoire <strong>de</strong> signes qui "l’impressionnent". <strong>La</strong> chair du mon<strong>de</strong> (titre <strong>de</strong> travail), création<br />

2008, poursuit le travail sur <strong>la</strong> médiatisation du corps amorcé avec <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte pièce <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Compagnie. Ce projet investit le champ <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> violence et du combat sur<br />

<strong>la</strong> scène médiatique (cinéma, Internet, UGC - User Generated Content, images d'actualité).<strong>La</strong><br />

dramaturgie du spectacle s’appuie sur un dispositif interactif qui met en évi<strong>de</strong>nce les<br />

échanges entre ces images (citations, figures et formes cinématographiques) et leur<br />

incorporation (symptomisation, figurativité et formules sensibles dans les corps). Il<br />

impliquera <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> captation du mouvement, et <strong>de</strong> traitement en temps réel du<br />

son et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière.<br />

Biographie<br />

MYLENE BENOIT, p<strong>la</strong>sticienne, vidéaste et chorégraphe, formée à l'université <strong>de</strong><br />

Westminster à Londres et à l'université Paris 8 (Hyperdocuments multimédia). Elle<br />

commence à travailler dans le spectacle vivant dès 1999 à Paris, puis au Fresnoy, Studio<br />

national <strong><strong>de</strong>s</strong> arts contemporains <strong>de</strong> Tourcoing ou elle est artiste-rési<strong>de</strong>nte d’octobre 2001 à<br />

juillet 2003. P<strong>la</strong>sticienne, elle interroge <strong>la</strong> définition différentielle <strong>de</strong> l’image et du visible à<br />

travers différents vecteurs <strong>de</strong> représentation, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vidéo à <strong>la</strong> tapisserie d'Aubusson. Elle<br />

crée en 2003 <strong>la</strong> Compagnie Contour Progressif dont les réalisations s’articulent autour <strong>de</strong><br />

l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion kinesthésique entre l’image numérique et l’écriture chorégraphique. <strong>La</strong><br />

confrontation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> à l’image permet <strong>de</strong> s’interroger sur les mouvements à l’œuvre<br />

dans <strong>la</strong> perception, et d’étudier les gestes qui modèlent le corps d’un individu <strong>de</strong>venu<br />

surface <strong>de</strong> diffusion d’un répertoire <strong>de</strong> signes et <strong>de</strong> mouvements qui « l’impressionnent ».<br />

Chaque nouvelle pièce implique l’é<strong>la</strong>boration d’un dispositif scénographique associé à un<br />

vocabu<strong>la</strong>ire chorégraphique inédit, émergeant <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>rencontre</strong> du geste et <strong>de</strong> l’image. Depuis<br />

1997, elle intervient à <strong>la</strong> Cité <strong><strong>de</strong>s</strong> Sciences et <strong>de</strong> l’Industrie à Paris comme conceptrice<br />

d’exposition et chef <strong>de</strong> projet multimédia.<br />

Mylène Benoit,<br />

Courriel : mylene.benoit@free.fr<br />

T : 06 76 94 42 83<br />

9


Besson Dominique - Le tambour qui parle<br />

Proposition :<br />

En partant du principe que l’écriture chorégraphique tout comme l’écriture musicale se<br />

conçoit dans l’espace et dans le temps, je propose <strong>de</strong> présenter aux chorégraphes, aux<br />

compositeurs et aux <strong>danse</strong>urs « Le Ring » un instrument temps réel <strong>de</strong> composition spatial<br />

dédié à <strong>la</strong> scène, qui permet <strong>de</strong> définir et <strong>de</strong> visualiser en temps réel le comportement spatio<br />

-temporel <strong>de</strong> multiples sources sonores autour d’une aire <strong>de</strong> jeu. Cette présentation tout en<br />

s’appuyant sur l’ergonomie <strong>de</strong> l’interface me permettra <strong>de</strong> montrer comment on peut grâce<br />

à <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes <strong>de</strong> représentations et <strong>de</strong> fabrications intuitives orienter l’écoute dans le fait<br />

musical et <strong>de</strong> ce fait établir <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngage commun entre <strong><strong>de</strong>s</strong> disciplines<br />

connexes. Pour compléter cette intervention, je présenterais « Paroles trouvées » une<br />

instal<strong>la</strong>tion musicale, vidéo- chorégraphique et optique spatialisée dont le Ring est au cœur<br />

du dispositif et qui sera donnée à Enghien-les Bains en octobre prochain dans le cadre du<br />

festival Bains numériques, ainsi que les principaux axes <strong>de</strong> développement à venir <strong>de</strong> l’outil<br />

<strong>de</strong> composition.<br />

Biographie<br />

Après <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> musicales <strong>de</strong> piano et <strong>de</strong> percussion, Dominique Besson étudie les outils<br />

numériques pour proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences sensibles dans les domaines <strong>de</strong><strong>la</strong> perception<br />

musicale et <strong>de</strong> l'apprentissage. Accueillie au GRM en 1990 , elle s'initie à <strong>la</strong> problématique<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> transcription <strong><strong>de</strong>s</strong> musiques électroacoustiques et invente avec Olivier Koechlin en<br />

1995, <strong>la</strong> partition d'écoute interactive. Dix Musicographies sont mises en scènes dans le<br />

cadre <strong>de</strong> différentes expositions et d'un cdrom. Elle déci<strong>de</strong> ensuite <strong>de</strong> s'orienter vers <strong>la</strong><br />

création musicale tout en menant une activité d’enseignement. Elle compose pour le<br />

théâtre, pour le mutlimédia , <strong>la</strong> presse numérique, <strong>la</strong> photographie et <strong>la</strong> <strong>danse</strong>. On peut citer<br />

son travail <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>igner sonore, sa col<strong>la</strong>boration avec <strong>la</strong> chorégraphe Andréa Davidson sur <strong>La</strong><br />

Morsure, une chorégraphie interactive dont elle écrit <strong>la</strong> musique en s'initiant au concept <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> musique générative (1999), puis celle avec Olivier Koechlin pour qui elle compose <strong>la</strong><br />

partie électroacoustique <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique du spectacle multimédia Maâllem Experience qu'elle<br />

projette avec Le Ring dispositif instrumental octophonique <strong>de</strong> spatialisation temps réel<br />

développé par Antoine Schmitt et Olivier Koechlin et dont elle spécifie l’interface. En juillet<br />

2002 elle compose, avec le Ring, une pièce électroacoustique générative pour l’exposition<br />

Chaos <strong>de</strong> Joseph Kou<strong>de</strong>lka donnée à Arles à <strong>la</strong> chapelle <strong><strong>de</strong>s</strong> Frères Précheurs dans le cadre<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> Rencontres Internationales <strong>de</strong> <strong>la</strong> Photographie. Aujourd'hui tout en menant une<br />

recherche universitaire approfondie sur l’espace et ses implications dans le <strong>la</strong>ngage<br />

compositionnel, elle continue son travail <strong>de</strong> conception logiciel sur le Ring et poursuit <strong>la</strong><br />

création d’une œuvre spatialisée électroacoustique, chorégraphique et optique.<br />

Dominique Besson - Le tambour qui parle<br />

Courriel : dbesson@easynet.fr<br />

10


Chaouki Said – Cie Mayada<br />

Proposition<br />

Pour notre nouvelle création ,nous voudrions mettre en évi<strong>de</strong>nce les re<strong>la</strong>tions vidéo /<strong>danse</strong><br />

,son/<strong>danse</strong> etc…. Toutes ces nouvelles technologies qui pourraient nous permettre <strong>de</strong> donner<br />

une autre dimension a notre <strong>danse</strong> , nous voudrions aussi plus inter agir entre <strong>la</strong> <strong>danse</strong> et<br />

ces moyens qui pourraient nous être proposé et d’aboutir à un vrai échange entre <strong>la</strong> <strong>danse</strong>,<br />

<strong>la</strong> vidéo et le non et non plus seulement subir <strong>la</strong> vidéo ou le son.<br />

Biographie<br />

Chaouki Saïd crée <strong>la</strong> Compagnie Accrorap avec Ka<strong>de</strong>r Attou, Mourad Merzouki et Eric<br />

Merzino en 1989. Il crée avec <strong>la</strong> compagnie son premier spectacle en 1991. En 1995 : Il part<br />

à Zagreb (Ex- Yougos<strong>la</strong>vie) avec Accrorap pour donner <strong><strong>de</strong>s</strong> cours <strong>de</strong> <strong>danse</strong> aux enfants<br />

réfugiés. Il quitte Accrorap en 1996 et crée avec Najib Guerfi, Rachid Hamchaoui, et Mourad<br />

Merzouki : <strong>la</strong> compagnie Kafig. Il crée le spectacle « <strong>La</strong> cage », « Génération hip-hop » et «<br />

Récital ».En 2000, Chaouki déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> ne pas chorégraphier <strong>la</strong> prochaine création <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

compagnie Kafig. Pendant les tournées <strong><strong>de</strong>s</strong> compagnies Accrorap et Kafig Chaouki encadrera<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> ateliers <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> créations, il dispensera donc <strong><strong>de</strong>s</strong> cours aux élèves du Bolchoï<br />

( Moscou), l’American ballet theater ( New York), Dancer ballet ( Chicago)… En 2002, il crée<br />

<strong>la</strong> compagnie Mayada, et avec Yassine Dahmani et Rachid Hamchaoui, , <strong>la</strong> préfiguration du<br />

spectacle « Versus » qui sera créé en 2006.<br />

Said Chaouki<br />

Courriel :chaouki@ciemayada.com<br />

Web :www.ciemayada.com<br />

11


Chevalier Miguel<br />

Proposition<br />

Les Paradis Artificiels sont constitués <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes et <strong>de</strong> fleurs virtuelles, qui poussent chaque<br />

jour en temps réel, visibles sur <strong><strong>de</strong>s</strong> écrans à p<strong>la</strong>sma ou projetées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> écrans <strong>de</strong><br />

différentes tailles. Ces images pures ne sont plus immobiles, mais sont en quelque sorte<br />

générées dans et par le temps. Ces fleurs virtuelles ont leur propre trajectoire évolutive sur<br />

une année et se transforment à contre-courant du cycle <strong><strong>de</strong>s</strong> saisons. Aussi, ces créations<br />

retrouvent-elles <strong>la</strong> sensibilité cosmique <strong>de</strong> Monet, son exploration <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière et du temps<br />

et son goût <strong><strong>de</strong>s</strong> séries, dans Les Nymphéas en particulier. « Sur-Nature » est une instal<strong>la</strong>tion<br />

<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension constituée <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes et <strong>de</strong> fleurs virtuelles , qui poussent chaque jour<br />

en temps réel grâce à <strong>la</strong> création spéciale du logiciel <strong>de</strong> Music2eye. C'est une nouvelle étape<br />

dans les recherches artistiques <strong>de</strong> Miguel Chevalier qui s’emparent <strong><strong>de</strong>s</strong> bio-technologies et<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> génétique. Ce nouvel Art «transformationnel» permet <strong>de</strong> donner vie à <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres fixes<br />

ou en perpétuelle métamorphose. Ces créations ne sont pas sans rappeler l’univers créé et<br />

développé aux frontières <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> l’artifice dans une série d’œuvres antérieures <strong>de</strong><br />

Miguel Chevalier : «Baroque et C<strong>la</strong>ssique», «In vitro», les serres botaniques ou les<br />

instal<strong>la</strong>tions vidéo et interactives comme «Paysage Artificiel», «grand/verre/nature liqui<strong>de</strong>»<br />

et «Pensée numérique» Pour Miguel Chevalier, " ce travail pourrait et <strong>de</strong>vrait trouver <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

applications importantes dans le mon<strong>de</strong> chorégraphique.<br />

Biographie<br />

Miguel Chevalier est né à Mexico en 1959, Il travaille principalement à Paris où il est installé<br />

<strong>de</strong>puis 1985. Diplômé <strong>de</strong> l'École Nationale Supérieure <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux <strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Paris 80 et <strong>de</strong><br />

l'École Nationale Supérieure <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Arts</strong> Décoratifs 83. Il a reçu <strong>la</strong> bourse <strong>La</strong>voisier pour le Pratt<br />

Institute à New York en 84 et a été <strong>la</strong>uréat <strong>de</strong> <strong>la</strong> vil<strong>la</strong> Kujoyama à Kyoto au Japon en 94.<br />

Miguel Chevalier, a acquis grâce à sa formation pluridisciplinaire et lors <strong>de</strong> ses voyages à<br />

travers le mon<strong>de</strong> une gran<strong>de</strong> expérience artistique. Son art se caractérise par une<br />

exploration <strong>de</strong>puis 1982 <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies d'aujourd'hui. Son champ d'investigation prend ses<br />

sources dans l'histoire <strong>de</strong> l'art dont il reformule à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'outil informatique les données<br />

essentielles. Ses thèmes se rapportent à son observation <strong><strong>de</strong>s</strong> flux et <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux qui<br />

organisent nos sociétés contemporaines. Il s'est imposé internationalement comme l'un <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

pionniers <strong>de</strong> l'art virtuel et du numérique. Les images qu'ils nous livrent interrogent<br />

perpétuellement notre re<strong>la</strong>tion au mon<strong>de</strong>.De nombreuses expositions personnelles et<br />

collectives en France et à l'étranger lui ont permis <strong>de</strong> développer une démarche très<br />

particulière.<br />

Miguel Chevalier<br />

Web : www.miguel-chevalier.com<br />

Courriel : contact@miguel-chevalier.com<br />

12


Combes Philippe - Cave Canem<br />

Proposition<br />

<strong>La</strong> recherche sur le <strong>La</strong>boratoire1 est <strong>la</strong> composition in situ d’un film projeté sur le p<strong>la</strong>teau, à<br />

partir d’une pièce <strong>de</strong> <strong>danse</strong> interprétée en direct, dans ce même espace scénique. Par une<br />

multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> caméras-miniatures disposées dans l’espace scénique, il s’agit <strong>de</strong> construire un<br />

processus capable <strong>de</strong> filmer les <strong>danse</strong>urs sur scène sous différents angles et d’en retraiter<br />

les informations en temps réel. Une <strong><strong>de</strong>s</strong> composante essentielle du projet est <strong>la</strong> mise en<br />

scène spectacu<strong>la</strong>ire d’un événement donné. Par spectacu<strong>la</strong>ire, il faut entendre <strong>la</strong><br />

distanciation entre cet événement et ses multiples interprétations par le biais du formatage<br />

même lié au processus <strong>de</strong> communication employé. Ce concept <strong>de</strong> spectacu<strong>la</strong>ire renvoie aux<br />

définitions <strong>de</strong> Guy Debord dans « <strong>La</strong> société du spectacle », ou à celles d’Henri-Pierre Jeudy<br />

dans « <strong>La</strong> société du trop plein » écrit quelques années plus tard, en référence à l’univers<br />

télévisuel. Le projet se nourrit également <strong><strong>de</strong>s</strong> écrits <strong>de</strong> Guy Debord : « <strong>La</strong> d’A<strong>la</strong>in Millon,<br />

professeur <strong>de</strong> philosophie à l’Université Paris X : « <strong>La</strong> réalité virtuelle, avec ou sans le<br />

corps ». Les angles, le cadrage, ainsi que les technologies numériques qui seront choisies<br />

pour traiter les images obtenues seront définies en cours du <strong>La</strong>boratoire1.<br />

Biographie<br />

Après avoir dansé aux cotés <strong>de</strong> Régine Chopinot et Angelin Preljocaj, Philippe Combes<br />

poursuit un travail personnel en p<strong>la</strong>çant <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> l’interprète au<br />

centre <strong>de</strong> sa démarche. <strong>La</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong> Compagnie Cave Canem en 2001 et ses <strong>rencontre</strong>s<br />

avec Susan Buirge lui permettent d’approfondir sa recherche axée sur le geste, sur le lien<br />

entre <strong>danse</strong> écrite et <strong>danse</strong> d’état.<br />

Philippe Combes<br />

Courriel : cavecanem80@hotmail.com<br />

Web : www.cie-cavecanem.com<br />

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Courdy Keiko- KI<br />

Proposition<br />

NET WATER est une performance en réseau interactive avec 4 acteurs, <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs<br />

traditionnels mongols et le public. Tout le mon<strong>de</strong> est connecté en direct via Skype. Il y a 3<br />

zones. <strong>La</strong> zone 1, celle du public où est construite <strong>la</strong> réplique d’une chambre d’ « Otaku »<br />

dans <strong>la</strong>quelle le public se promène, accè<strong>de</strong> à Internet et doit chercher <strong><strong>de</strong>s</strong> indices pour<br />

communiquer avec les 2 autres zones. <strong>La</strong> zone 2 est en extérieur à Xilinhot à <strong>la</strong> limite du<br />

désert en Mongolie intérieure avec <strong>la</strong> <strong>danse</strong>use Saehan et sa famille <strong>de</strong> performers<br />

traditionnels, et <strong>la</strong> zone 3 est <strong>la</strong> chambre d’un étudiant « Otaku » à Kyoto qui ne vit que<br />

<strong>de</strong>rrière son ordinateur et qu’il s’agit <strong>de</strong> faire sortir <strong>de</strong> chez lui pour venir dans l’espace<br />

public <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance. Ceci n’est pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong>. Ceci n’est pas du théâtre. Ceci n’est<br />

pas un film. Ceci n’est pas <strong>de</strong> l’art contemporain. C’est un environnement. Un<br />

environnement à vivre. Comment et combien notre environnement nous affecte-t-il <br />

Aujourd’hui les interfaces <strong>de</strong> Chat vidéo comme Skype nous permettent <strong>de</strong> relier <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

endroits radicalement différents, les steppes mongoles et <strong>la</strong> chambre d’un étudiant à Kyoto.<br />

Les mon<strong><strong>de</strong>s</strong> virtuels vécus à travers l’ordinateur ou le téléphone portable sont parfois plus<br />

satisfaisants et excitants, moins dangereux que les re<strong>la</strong>tions directes. Est-ce que <strong>la</strong><br />

<strong>rencontre</strong> physique est absolument nécessaire Est-ce que <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> l’acteur ou du<br />

<strong>danse</strong>ur est absolument nécessaire Quelle est <strong>la</strong> différence <br />

Biographie<br />

Artiste française née en 1968. Elle dirige aujourd’hui <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> création<br />

transdisciplinaire KI fondée à Paris en 2000. Elle a vécu <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> sa vie au Japon où elle<br />

a monté sa première compagnie <strong>de</strong> performance, Onomatopia, en 1994. Elle est titu<strong>la</strong>ire<br />

d’un Doctorat <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Tokyo. Sa thèse portait sur le thème du corps dans les<br />

spectacles <strong>de</strong> l’avant-gar<strong>de</strong> japonaise (2001). Keïko met en scène <strong><strong>de</strong>s</strong> spectacles et<br />

instal<strong>la</strong>tions dans <strong><strong>de</strong>s</strong> environnements immersifs et interactifs. Son travail sensible sur<br />

l’architecture <strong>de</strong> l’espace dans <strong><strong>de</strong>s</strong> scénographies interactives caractérise ses créations. Avec<br />

l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> nouveaux médias (mix vidéo et sons en temps réel, performances en réseau,<br />

univers 3D, différents systèmes <strong>de</strong> capteurs <strong>de</strong> mouvements, EEG…), elle essaie <strong>de</strong> rendre<br />

palpable et matérialiser l’invisible. <strong>La</strong> science-fiction et <strong>la</strong> culture japonaise (pop comme<br />

traditionnelle) sont <strong><strong>de</strong>s</strong> sources d’inspiration incontournables. Elle développe présentement<br />

<strong>de</strong>ux nouveaux projets d’Instal<strong>la</strong>tion : TELEPATHIC SENTO est sur le thème <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

transmission <strong>de</strong> pensée. Elle le développe en partenariat avec l’Institut for Visual Media du<br />

ZKM à Karlsruhe. Le second est un projet <strong>de</strong> CAVE (environnement immersif 3D) intitulé<br />

EGO-SPHERE qu’elle crée en partenariat avec le <strong>la</strong>boratoire REVE <strong>de</strong> l’INRIA à Sophia<br />

Antipolis. Pendant 3 années consécutives entre 2004 et 2006, elle était professeur associé à<br />

l’Université d’Art et <strong>de</strong> Design <strong>de</strong> Kyoto et donnait <strong><strong>de</strong>s</strong> cours sur les performances multimédia.<br />

Elle participe et intervient régulièrement dans <strong><strong>de</strong>s</strong> conférences internationales sur le<br />

sujet <strong>de</strong> l’art numérique.<br />

Keiko Courdy<br />

Courriel : keikooo@wanadoo.fr<br />

Web : http://www.ki-keiko.net<br />

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Decaudin Elsa - PulX<br />

Proposition<br />

Syntonie : état <strong>de</strong> systèmes qui oscillent à <strong>la</strong> même fréquence. Syntonie : être intégré à son<br />

environnement instantané. Syntonie est un spectacle vivant associé aux arts numériques,<br />

fondé sur <strong>la</strong> <strong>rencontre</strong> atypique entre trois interprètes, une <strong>danse</strong>use, un photographe et un<br />

musicien, utilisant trois médiums différents, le corps, <strong>la</strong> photographie et le son, avec leur<br />

public. Sur le p<strong>la</strong>teau séparé en plusieurs espaces <strong>de</strong> représentations et aménagé pour<br />

favoriser <strong>la</strong> déambu<strong>la</strong>tion, les trois interprètes invitent les spectateurs à les suivre dans leur<br />

univers pour un voyage onirique et leur font découvrir une série <strong>de</strong> tableaux tour à tour<br />

didactiques, intimistes, poétiques ou burlesques. S’enchaînent ainsi différentes scénettes <strong>la</strong><br />

Femme à <strong>de</strong>ux têtes, <strong>la</strong> main <strong>de</strong> feu, l’aquarium du boxeur, le carré du photographe aveugle<br />

ou <strong>la</strong> diagonale du gigotin toutes reliées entre elles par un fil rouge, une transition, qui<br />

s’étoffe au fur et à mesure <strong>de</strong> l’avancée du spectacle selon le principe d’accumu<strong>la</strong>tion et le<br />

questionnement au temps, un mécanisme et une réflexion essentiels <strong>de</strong> ce spectacle.<br />

Syntonie interroge ainsi le «être là» ici et maintenant, ensemble, dans l’instant et le flux. Et<br />

peut se définir comme une expérience accessible, ludique et poétique qui ne se <strong>la</strong>isse pas<br />

submerger par <strong>la</strong> technologie nécessaire à sa mise en œuvre<br />

Biographie<br />

Après un diplôme d’ingénieur, Elsa Decaudin part au Brésil. Elle y effectue un DEA, puis est<br />

chercheuse en <strong>danse</strong> théâtre. Création <strong>de</strong> <strong>la</strong> K.C.C <strong>de</strong>r PulX en compagnie <strong>de</strong> Simone Erbeck<br />

et <strong>de</strong> Bastien Defives. Sur Montpellier <strong>de</strong>puis 2003, elle y installe <strong>la</strong> structure PulX. Et<br />

continue ses recherches sur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> vidéo <strong>danse</strong>, ainsi que sur <strong><strong>de</strong>s</strong> formes<br />

improvisées –b.i.r.d briga<strong>de</strong> d’intervention rapi<strong>de</strong> dansée- où l’intérêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> spontanéité,<br />

d’une prise <strong>de</strong> risque, d’une interactivité certaine avec le lieu et les participants prend une<br />

belle ampleur. Parallèlement <strong>rencontre</strong> l‘univers du théâtre et du cirque à travers différents<br />

projets. En 2005, mène une recherche sur le syndrome Gilles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tourette, à travers une<br />

pièce <strong>danse</strong>-musique Syndrome et une vidéo-<strong>danse</strong> Gilles. En 2006 oriente <strong>la</strong> direction<br />

artistique <strong>de</strong> PulX sur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets dits hors p<strong>la</strong>teaux, où le processus <strong>de</strong> création est aussi<br />

important que le résultat produit.<br />

Elsa Decaudin<br />

Courriel : elsa@pulx.net<br />

Web : www.pulx.net<br />

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Pascal Gau<strong>de</strong>froy<br />

Proposition<br />

Hors Konsu<strong>la</strong>t est <strong>la</strong> suite directe du projet viaKonsu<strong>la</strong>t, instal<strong>la</strong>tion vidéo associant<br />

performances chorégraphique et sonore dans l’espace défini d’exposition. Hors Konsu<strong>la</strong>t,<br />

reprend les principes <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte proposition, l’instal<strong>la</strong>tion vidéo<br />

utilisée seule et associé à une ou <strong><strong>de</strong>s</strong> performances <strong>de</strong> disciplines différentes dans l’espace<br />

urbain. Commencés dès l’année 2003 sous <strong>la</strong> forme d’instal<strong>la</strong>tions polymorphes qui<br />

interrogeaient l’imagerie (au sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> fabrication d’images provenant d’une même origine,<br />

c’est-à-dire l’image élevée au statut d’icône) et réalisées en France et en Italie, nommé<br />

“CONSULAT“ puis “CONSULAT privé“ en 2006, Dans <strong>la</strong> continuité <strong>de</strong> ces travaux, Viakonsu<strong>la</strong>t<br />

est le fruit <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches croisées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux parcours distincts, celui <strong>de</strong> l’artiste<br />

chorégraphique Katja Fleig et <strong>de</strong> mon travail <strong>de</strong> p<strong>la</strong>sticien. Conçues pour soutenir nos<br />

recherches sur les possibilités qu’offrent les pratiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance et <strong>de</strong> l’œuvre<br />

p<strong>la</strong>stique dans l’environnement urbain. L’expérience a été réalisée en Mars 2007 à Brest<br />

pour le centre d’art « Passerelle » et programmée dans le festival Antipo<strong>de</strong> du quartz. Sous<br />

le titre « CORPUS MULTII » viaKonsu<strong>la</strong>t phase1. L’intervention p<strong>la</strong>stique dans le corpus<br />

multii, défini un espace structuré capable d’accueillir le performeur et <strong>de</strong> lui proposer par le<br />

moyen <strong><strong>de</strong>s</strong> projections d’images vidéos une dimension volumétrique <strong>de</strong> leur essence. Conçu<br />

sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> projections vidéos sur cinq axes, au sol et sur les 4 faces <strong>la</strong>térales d’un<br />

volume cubique. Le “cube“ est une suspension <strong>de</strong> 3,4m X 3,4m <strong>de</strong> côté pour une hauteur <strong>de</strong><br />

2,5 m. Réalisé à partir d’un châssis aluminium sur lequel ont été fixés <strong><strong>de</strong>s</strong> stores à <strong>la</strong>mes<br />

verticales réglés à une ouverture précise <strong>de</strong> 15°<br />

Biographie<br />

Pascal Gau<strong>de</strong>froy, p<strong>la</strong>sticien, vit et travaille à Rennes. Il mène ses recherches sur <strong>la</strong><br />

multiplicité <strong><strong>de</strong>s</strong> procédés d’utilisation <strong>de</strong> l’image à travers ses réalisations picturales, ses<br />

traitements <strong>de</strong> l’image et ses instal<strong>la</strong>tions. Ce travail questionne les potentiels qu’offre<br />

l’iconographie appliquées à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> structures complexes é<strong>la</strong>borées pour accueillir<br />

dans son sein l’intervention d’autres artistes, ce<strong>la</strong> dans un espace spécialement défini.<br />

Depuis quatre années, <strong>la</strong> mise en applications <strong>de</strong> ces démarches s’est traduite par <strong>la</strong><br />

réalisation d’oeuvres multiformes intitulées consu<strong>la</strong>ts privés, en Italie tout d’abord puis en<br />

France.<br />

Pascal Gau<strong>de</strong>froy<br />

Courriel :hotel.<strong>la</strong>ika@hotel-<strong>la</strong>ika.net<br />

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Hernan<strong>de</strong>z Cyril – <strong>La</strong> Truc<br />

Proposition<br />

Le « <strong>la</strong>rsenophone » est d’un espace sonore inspiré du travail d’Yves Klein : « Passionné <strong>de</strong><br />

cirque, Klein y retrouvait les caractéristiques <strong>de</strong> sa quête sur l’immatériel – l’attirance <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

trapézistes pour le vi<strong>de</strong>, les sculptures éphémères... » Le « <strong>la</strong>rsenophone » est un cube<br />

transparent, <strong>de</strong> 4 mètres <strong>de</strong> côté, au centre duquel Hernan<strong>de</strong>z se dép<strong>la</strong>ce, <strong><strong>de</strong>s</strong> capteurs<br />

invisibles accrochés au corps produisent <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>la</strong>rsen maîtrisés. « Tel un marionnettiste,<br />

je m’approche <strong><strong>de</strong>s</strong> spectateurs : mes capteurs enregistrent leurs sons – toux, bribes <strong>de</strong><br />

conversation… – et les montent en boucle. » A ses côtés, un petit satellite à roulettes<br />

dissimule un homme qui diffuse cette symphonie burlesque. Cyril Hernan<strong>de</strong>z rêve <strong>de</strong><br />

travailler avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs pour exploiter à fond le « <strong>la</strong>rsenophone ».<br />

Biographie<br />

Cyril Hernan<strong>de</strong>z croise <strong>la</strong> route <strong>de</strong> Beñat Achiary, celle <strong>de</strong> Bernard Lubat, joue avec Martha<br />

Arguerich, interprète <strong>la</strong> musique <strong>de</strong> Nico<strong>la</strong>s Frize, celle d'Emilie Simon, crée une pièce <strong>de</strong><br />

Jean-Pierre Drouet… Il joue par ailleurs avec les <strong>danse</strong>urs Loïc Touzé, Julia Cima, Olivia<br />

Grandville, et travaille régulièrement pour le théâtre, composant notamment pour Odile<br />

Darbelley et Michel Jacquelin, Thierry Bédard, Jean-Luc Terra<strong>de</strong> et Gilles Bouillon. En 2003, il<br />

crée " Solo Frappé ", le premier volet <strong>de</strong> " Soli Mobiles " au festival Musique Action à<br />

Vandoeuvre-lès-Nancy. Entre Septembre 2003 et septembre 2005 il est compositeur en<br />

rési<strong>de</strong>nce à <strong>la</strong> Muse en circuit d'Alfortville. Il prépare plusieurs projets artistiques ayant en<br />

commun le questionnement <strong>de</strong> l'espace et du corps. En 2005 il ouvre son univers à d'autres<br />

artistes et crée Multiple <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux, au parc <strong>de</strong> <strong>la</strong> Villette à Paris. Pour ce spectacle conçu en 5<br />

duos, Il est rejoint par Smadj, joueur <strong>de</strong> oud et d’électronique, Jean Marc Montera,<br />

guitariste, André Minvielle, chanteur percussionniste, Lyor, s<strong>la</strong>mmeur, Caroline Baudouin et<br />

Olivia Grandville, <strong>danse</strong>uses chorégraphes…De ce projet naissent Plus <strong>de</strong> pulse, Passage,<br />

Deux à Deux et le ciné concert Pas assez <strong>de</strong> volume. Soli in Situ, est sa <strong>de</strong>rnière création,<br />

une version in situ, déambu<strong>la</strong>tion musicale dans l'espace public. Cyril Hernan<strong>de</strong>z est<br />

compositeur en rési<strong>de</strong>nce à <strong>la</strong> Maison Daura <strong>de</strong> St Cirq <strong>La</strong>popie, il prépare pour l'été 2007<br />

Lot of Truc 2007 (<strong>la</strong> truc dans le Lot) <strong><strong>de</strong>s</strong> instal<strong>la</strong>tions sonores performances et concerts…<br />

Cyril Hernan<strong>de</strong>z<br />

Courriel : cyril@<strong>la</strong>truc.org<br />

Web : http://www.<strong>la</strong>truc.org<br />

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Ka Wolf - res publica -<br />

Proposition<br />

Moving by numbers offre une unique expérience corporelle réciproque entre un spectateur et<br />

un <strong>danse</strong>ur. <strong>La</strong> performance a lieu dans une architecture originale où le spectateur et le<br />

<strong>danse</strong>ur sont invités à communiquer. Cette ‘communication augmentée’ s’établit grâce à une<br />

interface visuelle et haptique pour le spectateur et un costume lumineux ainsi qu’un système<br />

<strong>de</strong> capture <strong>de</strong> mouvement pour le <strong>danse</strong>ur. <strong>La</strong> création questionne le corps contemporain<br />

dans son rapport complexe avec l’autre à travers les TIC et anticipe le future proche où le<br />

corps entier sera interface à l’intérieur d’un réseau <strong>de</strong> communication numérique.<br />

Biographie<br />

Wolf Ka (allemand) vit et travaille à Paris. Il a étudié l’histoire <strong>de</strong> l’art, <strong>la</strong> psychologie, le théâtre,<br />

<strong>la</strong> <strong>danse</strong> et <strong>la</strong> musique avant <strong>de</strong> créer sa compagnie “res publica” en 1996. Dans sa recherche<br />

artistique, il interroge <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion que le corps entretien avec l’espace <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentation :<br />

l’espace scénique, l’espace électronique, l’espace urbain etc. Ses créations interrogent les<br />

nouvelles modalités que l’espace <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentation et l’espace public d’une part, le corps<br />

représenté et l’espace <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentation d’autre part, entretient à travers les nouveaux<br />

paradigmes <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies <strong>de</strong> communications. Ce <strong>de</strong>rnier se formalisent à travers une<br />

approche graphique et abstraite que le corps entretient avec l’espace physique et électronique<br />

: corps_graphics. Au centre du travail <strong>de</strong> res publica figure le concept du dispositif scénique<br />

qui <strong><strong>de</strong>s</strong>sine un agencement spécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies afin d’interroger <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion l’homme et<br />

son environnement technologique et qui établi une expérience spécifique avec le public. Les<br />

créations ont été invitées aux importants festivals nationaux et internationaux : (Festival Via,<br />

Belgique, Villette Numérique, France, Urban <strong>La</strong>b, Allemagne, File, Brésil, 404 Argentine,<br />

Festival Elektra, Canada, New Territories, Ecosse etc…<br />

Wolf Ka<br />

Courriel :compagnie_respublica@yahoo.fr<br />

Web :http://wolf.ka.free.fr<br />

18


Hattori Masako<br />

Proposition<br />

Je suis ouvert à diverses col<strong>la</strong>borations. J’ai néanmoins quelques projets où se <strong>rencontre</strong>nt<br />

<strong>la</strong> vidéo et <strong>la</strong> <strong>danse</strong>. Parmi ceux-là, j’aimerais proposer le projet suivant. Il s’agit d’un<br />

dispositif <strong>de</strong> vidéo projecteur fixé au p<strong>la</strong>fond qui projette sur le sol noir, sur une fine couche<br />

d’eau. L’image diffusée provient d’une caméra qui filme en direct une table <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>sin. Je<br />

voudrais faire interagir les mouvements entre le <strong><strong>de</strong>s</strong>sin et <strong>la</strong> <strong>danse</strong>. En regardant les<br />

<strong>danse</strong>urs, je <strong><strong>de</strong>s</strong>sine et manipule <strong><strong>de</strong>s</strong> objets <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> caméra pour provoquer une réaction<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs. Et inversement, je réagis à leurs propositions.<br />

Biographie<br />

Après voir été graphiste au Japon pendant onze ans, je suis entrée à l’école d’art d’Aix-en-<br />

Provence en 2002. J’ai obtenu le DNSEP (diplôme <strong>de</strong> fin d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>) en 2006. Ma pratique<br />

artistique s’est orientée <strong>de</strong> <strong>la</strong> peinture, du <strong><strong>de</strong>s</strong>sin vers <strong>la</strong> création vidéo et sonore. Fin 2006,<br />

j’ai participé à un projet européen, Colina, <strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong> création artistique, dirigé par Rui<br />

Horta et coordonné par Bruno Heyn<strong>de</strong>rickx, au Danemark en tant que vidéaste. Je vais<br />

prochainement partir en rési<strong>de</strong>nce d’artiste à Berlin, puis au Portugal pour un projet en<br />

col<strong>la</strong>boration avec les chorégraphes, Ben J. Riepe et Vera Nevanlinna, l’actrice Pau<strong>la</strong> Diogo,<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> musiciens et <strong><strong>de</strong>s</strong> performeurs dans le studio <strong>de</strong> Rui Horta. En 2004, en col<strong>la</strong>boration<br />

avec le Ballet Preljocaj, j’ai réalisé une exposition à Monoprix avec <strong>la</strong> <strong>danse</strong>use Caroline<br />

B<strong>la</strong>nc. J’ai également participé à quelques workshops avec Christophe Haléb. J’ai eu<br />

l’occasion <strong>de</strong> travailler aussi bien avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs et chorégraphes qu’avec <strong><strong>de</strong>s</strong> musiciens.<br />

Hattori Masako<br />

Courriel : masako.h@free.fr<br />

Web : http://masako.h.free.fr<br />

19


Matos Jean-Marc<br />

Proposition<br />

Aller à <strong>la</strong> <strong>rencontre</strong> <strong>de</strong> développeurs avec lesquels éventuellement initier une recherche<br />

autour d’un projet commun impliquant <strong>la</strong> captation <strong>de</strong> données corporelles « intérieures »,<br />

<strong>de</strong>vant être utilisées pour le traitement temps réel <strong>de</strong> l’image et du son, dans le cadre d’un<br />

projet <strong>de</strong> création en <strong>danse</strong> que nous menons avec un groupe mixte d’enfants handicapés et<br />

non handicapés. Une première partie <strong>de</strong> ce projet s’est initié en 2007 par une courte<br />

création dansée et une création vidéo non interactive. Il s’agit pour moi maintenant d’utiliser<br />

un dispositif scénique interactif re<strong>la</strong>tivement léger à mettre en œuvre et pratique à dép<strong>la</strong>cer.<br />

C’est <strong>la</strong> dimension artistique qui m’intéresse et l’expérimentation autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> conscience<br />

corporelle <strong>de</strong> soi. Ce projet prévoit <strong>de</strong> se développer en plusieurs phases comprenant <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ateliers <strong>de</strong> découverte et expérimentation, puis <strong>la</strong> réalisation artistique proprement dite avec<br />

un petit groupe d’enfants. Je pense que le potentiel <strong>de</strong> <strong>rencontre</strong> artistique entre <strong>danse</strong> et<br />

handicap offre un vaste champ d’application à <strong>la</strong> technologie numérique <strong>de</strong> l’interaction, aux<br />

dimensions insoupçonnées. Je souhaite renouer, dans un espace <strong>de</strong> dialogue et <strong>de</strong> nouvelles<br />

<strong>rencontre</strong>s, avec une « communauté » mixte <strong>de</strong> scientifiques, développeurs informaticiens,<br />

<strong>danse</strong>urs, chorégraphes, musiciens, p<strong>la</strong>sticiens, etc. dont les pratiques se croisent et<br />

peuvent se fertiliser mutuellement. Avec comme objectif : l’exploration créatrice <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

re<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> plus en plus complexes existant entre le corps et les nouveaux médias.<br />

Biographie<br />

Formé à New York auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtres <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> mo<strong>de</strong>rne (Merce Cunningham en<br />

particulier) et <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> postmo<strong>de</strong>rne américaine (Doug<strong>la</strong>s Dunn, Lucinda Childs etc.), il<br />

<strong>danse</strong> pour David Gordon (membre fondateur du mouvement postmo<strong>de</strong>rne Judson Church).<br />

Il s’intéresse très tôt à <strong>la</strong> <strong>rencontre</strong> entre les <strong>la</strong>ngages du corps et les <strong>la</strong>ngages <strong>de</strong> l’image. Il<br />

chorégraphie et <strong>danse</strong> pour <strong>la</strong> compagnie K. Danse <strong>de</strong>puis 1983, compagnie qu’il crée à son<br />

retour en France. Pendant une dizaine d’années il s’applique à réaliser <strong><strong>de</strong>s</strong> chorégraphies<br />

exploitant <strong>de</strong> nombreuses métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> composition assistée par ordinateur. Puis il poursuit<br />

son travail sur <strong>la</strong> <strong>danse</strong> tout en investissant les outils du multimédia dédiés à <strong>la</strong> scène et aux<br />

re<strong>la</strong>tions corps-image. Depuis 1998, il réoriente en profon<strong>de</strong>ur son approche du mouvement<br />

dansé, pour explorer avec plus d’organicité une autre écriture chorégraphique. Aujourd’hui,<br />

avec Anne Holst, et avec une attention accrue portée sur les problématiques du<br />

comportement et les modalités re<strong>la</strong>tionnelles face aux nouvelles technologies, il abor<strong>de</strong> un<br />

champ créatif qui embrasse le sens porté par <strong>la</strong> dramaturgie, l'écriture chorégraphique et <strong>la</strong><br />

mise en scène <strong>de</strong> différentes fonctions dans le rapport <strong>danse</strong>-image-musique. Au sein <strong>de</strong> K.<br />

Danse, les chorégraphes Jean-Marc Matos et Anne Holst défen<strong>de</strong>nt une écriture<br />

chorégraphique contemporaine, centrée sur <strong>la</strong> dialectique entre le corps vivant (vécu) et le<br />

corps visuel (donné à voir ou virtuel). Ils sont reconnus pour leur rôle pionnier et leur<br />

dynamisme <strong>de</strong> création dans les domaines croisés <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> arts numériques, par <strong>la</strong><br />

conception et réalisation d’œuvres intégrant <strong>danse</strong>, création visuelle et musicale, dispositifs<br />

scéniques et environnements interactifs<br />

Jean-Marc Matos<br />

Courriel :kdmatos@wanadoo.fr<br />

Tel : 06 11 77 54 56<br />

Web : http://www.k-<strong>danse</strong>.net<br />

20


Pauwels Pedro- Compagnie Pedro Pauwels<br />

Proposition<br />

Pedro Pauwels s’est tourné en 2003 vers <strong>la</strong> science et <strong>la</strong> technologie numérique en créant le<br />

projet du triptyque Sens. Ces pièces ont été créées lors d’une rési<strong>de</strong>nce au Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Arts</strong><br />

d’Enghien-les-Bains et à l’UFR – Staps <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Caen, sous <strong>la</strong> direction du<br />

Professeur Francis Lestienne qui réalise <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches dans le domaine « <strong><strong>de</strong>s</strong> neurosciences<br />

<strong>de</strong> l’homme en mouvement ». Sens III, étape clôturant le projet au croisement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong><br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies numériques, s’attache à transmettre aux spectateurs les mouvements<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs sous une forme tactile. Des capteurs p<strong>la</strong>cés sur le corps <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs et reliés<br />

à <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>la</strong>ques <strong>de</strong> métal sont posés sous le pieds <strong><strong>de</strong>s</strong> spectateurs, les spectateurs reçoivent<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> informations (pulsions) en temps réel <strong><strong>de</strong>s</strong> différents paramètres temps et espace<br />

explorés par les <strong>danse</strong>urs. Le point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> ces variations est une horizontale <strong>de</strong> base,<br />

dès que les <strong>danse</strong>urs quittent ce point, <strong><strong>de</strong>s</strong> signaux variant selon <strong>la</strong> vitesse du geste, <strong>de</strong><br />

l’espace parcourut et du poids sont émis. Cette pièce é<strong>la</strong>bore ainsi un <strong>la</strong>ngage tactile sous <strong>la</strong><br />

forme d’un« morse chorégraphique ». <strong>La</strong> disposition scénique permet aux <strong>danse</strong>urs<br />

d’évoluer à l’extérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène, alors que les spectateurs sont p<strong>la</strong>cés dans <strong>la</strong> pénombre<br />

sur <strong><strong>de</strong>s</strong> bancs tournés vers le centre, légèrement éc<strong>la</strong>irés par <strong>la</strong> lumière d’une chan<strong>de</strong>lle. Le<br />

spectateur <strong>de</strong>vient par un jeu <strong>de</strong> transparence «acteur» <strong>de</strong> <strong>la</strong> chorégraphie. Le propos <strong>de</strong><br />

Sens III est double, il crée à <strong>la</strong> fois une interactivité entre le public et les <strong>danse</strong>urs et fait<br />

émerger une perception non visuelle du corps dansant à l’ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies numériques.<br />

Le dispositif <strong>de</strong> Sens III, réalisé par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche numérique pourrait servir <strong>de</strong> clé<br />

<strong>de</strong> lecture, permettant ainsi à <strong><strong>de</strong>s</strong> public souffrant d’un déficit d’appréhen<strong>de</strong>r une écriture<br />

chorégraphique.<br />

Biographie<br />

Né en Belgique, Pedro Pauwels suit ses premiers cours <strong>de</strong> <strong>danse</strong> à l'École Renate Peter <strong>de</strong><br />

Bruxelles, puis obtient une bourse au Centre Rosel<strong>la</strong> Hightower à Cannes. Il est engagé<br />

ensuite dans <strong>la</strong> compagnie Karine Saporta - CCN <strong>de</strong> Caen, Durant cette pério<strong>de</strong>, il col<strong>la</strong>bore<br />

avec <strong>la</strong> Compagnie A<strong>la</strong>in Marty. Puis, au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie d'Odile Duboc - CCN <strong>de</strong><br />

Belfort, il participe à <strong>la</strong> création <strong>La</strong> Maison d'Espagne et à <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong> Repères en 1991, à<br />

l'é<strong>la</strong>boration d'une maquette pour l'Opéra <strong>de</strong> Paris en 92, et à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> Projet <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

matière en 1993. En novembre 1990, il crée sa compagnie grâce à l'association PePau, et<br />

présente sa première chorégraphie L'Insoupçonnée en 1991. En 1992, il crée « À mes<br />

côtés », interprétée par sa compagnie, une comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Opéra du Rhin pour <strong>La</strong><br />

Khovantchina, Écume <strong>de</strong> rêve, conçue pour le Jeune Ballet International <strong>de</strong> Cannes. Dès<br />

lors, son parcours <strong>de</strong> chorégraphe <strong>de</strong>vient parallèle à celui <strong>de</strong> PePau dont il incarne l'é<strong>la</strong>n et<br />

<strong>la</strong> créativité : une à <strong>de</strong>ux créations par an, conception <strong>de</strong> spectacles-événements, diffusion<br />

régulière du répertoire, actions <strong>de</strong> sensibilisation en partenariat avec l'Éducation nationale,<br />

les ADIAM, les théâtres d'accueil, les municipalités... Il n'hésite pas à créer en col<strong>la</strong>boration<br />

avec d'autres disciplines - théâtre, <strong>danse</strong> hip-hop, musiques improvisées ou techno, cinéma<br />

- et continue <strong>de</strong> travailler régulièrement comme interprète ou comme chorégraphe invité au<br />

Jeune Ballet <strong>de</strong> France, à Tunis, en Martinique.<br />

Pedro Pauwels<br />

Courriel :pepau@libertysurf.fr<br />

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Quiniou Marine et Delphine Rochette – Silex – Taille<br />

numérique<br />

Proposition<br />

Le projet développé avec <strong>la</strong> compagnie ex-nihilo est à un sta<strong>de</strong> d’expérimentation. Il s’agit<br />

d’en présenter <strong><strong>de</strong>s</strong> interfaces <strong>de</strong> traitement vidéo en temps réel développées sur Jitter et<br />

Max/MSP, ainsi que l’interface d’interaction mouvement/image/son utilisée pour une<br />

performance jouée à Alexandrie, à partir d’une captation vidéo. Sinon, ce sont surtout les<br />

échanges avec les autres concepteurs et autour <strong>de</strong> projets plus aboutis qui nous paraissent<br />

importants dans l’immédiat.<br />

Biographie<br />

Marine Quiniou est conceptrice multimédia (GEIQ – <strong>Arts</strong> et Culture) <strong>de</strong>puis 2001, elle a<br />

participé à <strong>de</strong> nombreux projets d’édition web et piloté <strong><strong>de</strong>s</strong> workshops auprès <strong>de</strong> divers<br />

publics dans le cadre <strong>de</strong> missions avec ZINC-ECM et le réseau Animanet (notamment<br />

pendant les Biennales <strong><strong>de</strong>s</strong> Jeunes créateurs d’Athènes et <strong>de</strong> Naples). Par ailleurs, elle mène<br />

<strong>de</strong>puis 2 ans un travail <strong>de</strong> recherche autour <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles technologies et <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> avec<br />

<strong>la</strong> compagnie Ex-nihilo et Delphine Rochette, qui a trouvé différentes applications dans le<br />

cadre <strong>de</strong> workshops et notamment une performance publique <strong>de</strong> sortie d’atelier à <strong>la</strong><br />

Bibliothéca d’Alexandrie en juin 2007. Elle travaille également à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets musicaux<br />

intégrant le traitement <strong>de</strong> données numériques en temps réel (son et vidéo) dans le cadre<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse d’électro-acoustique du conservatoire <strong>de</strong> Marseille. Depuis le mois <strong>de</strong> Juillet<br />

<strong>de</strong>rnier, elle a créé avec <strong>de</strong>ux col<strong>la</strong>borateurs (Delphine Rochette et Mehdi Bencheik)<br />

l’association Silex-Taille numérique, dédiée aux échanges, à l’exploration et aux<br />

expérimentations dans le champ <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles technologies.<br />

Delphine Rochette<br />

Courriel :<br />

marine@<strong>la</strong>friche.org<br />

drochette@<strong>la</strong>friche.org<br />

22


Tail Spin - Formule Records<br />

Proposition<br />

Nous sommes musiciens professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène électronique et sommes intéressés par le<br />

projet car notre musique est fondée sur <strong>la</strong> <strong>danse</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné a <strong>la</strong> scène. Nous proposons <strong>de</strong><br />

participer à cette <strong>rencontre</strong> en réalisant un live avec nos machines et instruments<br />

numérique. L’expérience d’une tel <strong>rencontre</strong> nous séduit car, <strong>de</strong>meurant rare, nous sommes<br />

curieux <strong>de</strong> voir <strong><strong>de</strong>s</strong> chorégraphes et p<strong>la</strong>sticiens réagir <strong>de</strong> façon interactive sur notre<br />

musique.<br />

Biographie<br />

TAIL SPIN est un duo d’artistes électro Parisien, composé <strong>de</strong> Adam Polo et C.ven . Les <strong>de</strong>ux<br />

DJ-producteurs qui se sont rencontrés sur les bancs du lycée commencent quelques années<br />

après, dés 2002, à organiser et à jouer dans différents lieux sur Paris. A cette époque, ils<br />

mixent un son un<strong>de</strong>rground aux influences Techno et House. C’est a <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 2006<br />

qu’ils créent leur propre <strong>la</strong>bel Formule records orienté Electro/house et sortent en mai 2007<br />

leur premier maxi intitulé « Radio ep ». C’est le collectif <strong>de</strong> graphistes-réalisateurs H5 a qui<br />

l’on doit notamment les pochettes <strong>de</strong> Air, Superdiscount, Etienne <strong>de</strong> Crécy...qui se chargent<br />

<strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité visuel du <strong>la</strong>bel. Le jeune duo vient tout juste <strong>de</strong> réaliser un remix pour le <strong>la</strong>bel<br />

Seek records et travaillent actuellement sur <strong>de</strong> nouveaux remix pour différents<br />

<strong>la</strong>bels/artistes ainsi que sur leur prochain maxi prévu pour <strong>la</strong> rentrée.<br />

Tail Spin - Formule Records<br />

Courriel : tail_spin@hotmail.fr<br />

Web : www.myspace.com/tailspinmusic<br />

Tel : 06.63.96.39.05<br />

23


Arie<strong>la</strong> Vidach – C<strong>la</strong>udio Prati – AIEP<br />

Proposition<br />

LICAsix est un système interactif fondé sur <strong>de</strong>ux logiciels (INCROM-AUXY) développés par <strong>la</strong><br />

Cie AIEP et utilisés dans ses <strong>de</strong>rnières productions (2003-2006) <strong>de</strong> <strong>danse</strong> interactive. Centré<br />

sur <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> <strong>danse</strong>use et le système interactif LICAsix, a été créé pour associer le<br />

mouvement, à <strong><strong>de</strong>s</strong> fichiers sonores à travers <strong>la</strong> lecture <strong>de</strong> 6 couleurs. Mis en oeuvre par<br />

l'interprète, ils établissent, au-<strong>de</strong>là à <strong>la</strong> qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> sons, <strong>la</strong> durée et <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

composition. Ce dispositif permet à <strong>la</strong> <strong>danse</strong>use d'activer les passages musicaux insérés<br />

dans le système qui sont assemblés et é<strong>la</strong>borés en temps réel en re<strong>la</strong>tion avec le<br />

mouvement et l’espace.<br />

Biographies<br />

L'activité <strong>de</strong> Aiep s'est focalisée dans <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> recherche et<br />

d'expérimentation dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>danse</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> arts visuels multimédia. L'esthétique<br />

du groupe se définit à travers une stratégie <strong>de</strong> prélèvements <strong><strong>de</strong>s</strong> champs artistiques les plus<br />

divers et <strong><strong>de</strong>s</strong> références à différentes techniques opératoires, dans le but d'i<strong>de</strong>ntifier et<br />

d'appliquer un nouveau <strong>la</strong>ngage expressif et une méthodologie créatrice différente qui<br />

trouve dans <strong>la</strong> contamination ses éléments fondateurs. Le groupe est né à Lugano en 1988<br />

et est actuellement animé par <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses fondateurs : Ariel<strong>la</strong> Vidach, <strong>danse</strong>use et<br />

choréographe, et C<strong>la</strong>udio Prati, vidéo-artiste. Depuis 1988 à aujourd'hui, le groupe a produit<br />

une quinzaine <strong>de</strong> spectacles, réalisé <strong><strong>de</strong>s</strong> expositions et <strong><strong>de</strong>s</strong> colloques sur l'art interactif et <strong>la</strong><br />

création assistée par ordinateur, participé à <strong>de</strong> nombreux festivals <strong>de</strong> <strong>danse</strong> et à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

productions <strong>de</strong> vidéo-<strong>danse</strong>. <strong>La</strong> production <strong>de</strong> spectacles est allée <strong>de</strong> pair avec l'exploration<br />

<strong>de</strong> nouvelles technologies électroniques dans un crescendo toujours plus sophistiqué qui va<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> vidéo à l'ordinateur jusqu'aux travaux <strong>de</strong> <strong>danse</strong> interactive les plus actuels.<br />

AIEP<br />

Courriel : info@aiep.org<br />

Web : www.aiep.org<br />

24


Vincent Marc - Christophe Loyer<br />

Proposition<br />

Deux mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d’expression qui vont se recouvrir mutuellement dans un nouveau parcours :<br />

au croisement <strong>de</strong> ce métissage entre <strong>de</strong>ux cultures artistiques émerge un rythme, une<br />

circu<strong>la</strong>rité stroboscopique <strong>de</strong> l’événement, scandée dans l’oscil<strong>la</strong>tion <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong> vue…<br />

CHIASMES est une instal<strong>la</strong>tion. A travers chaque faille d’une architecture cubique, dont les<br />

parois sont rythmées par 14 fentes, 14 caméras filment une <strong>danse</strong> solo effectuée à<br />

l’intérieur. CHIASMES propose d’inverser le regard, en projetant les images <strong>de</strong> ces failles sur<br />

les parois internes d’une pièce cubique <strong>de</strong> façon à ce que le spectateur une fois à l’intérieur<br />

soit « entouré ». C'est cette sensation paradoxale d'être à <strong>la</strong> fois « entouré » et<br />

« entourant » qui constitue « Chiasmes », l'entre<strong>la</strong>cs du corps visible et du corps voyant.<br />

CHIASMES, pour le "spectateur - visiteur", c'est <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> <strong>la</strong> seule présence physique<br />

réelle qui en jeu: celle <strong>de</strong> son propre corps. Est -on à l'intérieur ou à l'extérieur <strong>de</strong> cet autre<br />

corps éc<strong>la</strong>té et virtuel Le parti pris chorégraphique, consiste à trouer l'image - vidéo,<br />

l'écriture visuelle, le corps, le regard, l'imaginaire, à <strong>la</strong>isser le temps durer pour lui-même<br />

avec le silence, le vi<strong>de</strong>, à provoquer chez le spectateur <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> ses mouvements et<br />

<strong>de</strong> son propre imaginaire.<br />

Biographie<br />

Marc Vincent étudie aux Beaux-<strong>Arts</strong> d'Alger puis à Aix-en-Provence <strong>la</strong> peinture, les arts<br />

décoratifs, l’architecture d'intérieur. Il participe pendant trois années comme assistant à <strong>la</strong><br />

photographie et à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> vue au film sur les kur<strong><strong>de</strong>s</strong>, Iran, Iraq, Turquie, Syrie : "Le<br />

Kurdistan ou <strong>la</strong> mort" d'E. Braquet. Danseur - interprète à Aix en Provence avec Odile<br />

Duboc, puis à l'Opéra <strong>de</strong> Marseille, au Grand Théâtre <strong>de</strong> Bâle, avec les chorégraphes Anne<br />

Béranger, Jean Golovine, Quentin Rouillier, Susan Buirge, Michel Hallet, François Verret,<br />

Odile Duboc, Robert Kovitch, François Raffinot… Il signe ses premiers essais chorégraphiques<br />

en 1982 : "5 et 3 - 8", "Vacuité 3", "Déjà Donné". 1983 New York, bourse du Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Culture pour travailler auprès <strong>de</strong> Merce Cunningham, Maggie B<strong>la</strong>ck, et Lucinda Childs. 1984<br />

Londres pour The international course for Professional Choréographers and Composers avec<br />

Merce Cunningham et John Cage. A partir <strong>de</strong> 1984, début <strong>de</strong> l’aventure Artefact avec<br />

Jeannette Dumeix, puis Artefact<strong>danse</strong>, en solo, à partir <strong>de</strong> 2003.<br />

Jean-Marc Vincent - Artefact<strong>danse</strong>,<br />

Tél : 06 62 03 89 01<br />

Courriel : artefact<strong>danse</strong>@wanadoo.fr<br />

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Salmi Ali - Osmosis Cie –<br />

Proposition<br />

Invitation à partager une expérience qui va du p<strong>la</strong>teau <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces publics<br />

extérieurs où les contraintes, les réalités <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce, <strong>de</strong> <strong>rencontre</strong> avec le public sous<br />

forme <strong>de</strong> spectacle vivant –et non d’instal<strong>la</strong>tion- font appel à d’autres formes d’écriture, <strong>de</strong><br />

développement.Poursuivre cette envie d’ouvrir <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces vivant dans l’espace public<br />

mê<strong>la</strong>nt une haute technicité <strong>de</strong> l’image & du son mais où le chef d’orchestre respecte le<br />

corps <strong><strong>de</strong>s</strong> interprètes dans une écriture où l’on peut se jouer <strong>de</strong> l’espace temps, l’espace<br />

sonore & physique. Actuellement en parallèle <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion du répertoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cie qui se<br />

poursuit et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prochaine comman<strong>de</strong> européenne du réseau ART <strong>de</strong> <strong>la</strong> RUE, MERIDIAN, <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> suite <strong>de</strong> « TRANSIT » : « ALHAMBRA CONTAINERS » jouant autant du son, <strong>de</strong> l’image &<br />

du corps en direct je suis sur l’écriture personnelle dans l’espace public <strong>de</strong> <strong>la</strong> suite <strong>de</strong><br />

« FLESH » pièce chorégraphique pour une caisse <strong>de</strong> camion, un corps & une voix du mon<strong>de</strong><br />

arabe… et <strong>de</strong> « WATERFLOOR » : « FLESH & SOULS » qui inviterait dans l’espace <strong>de</strong> ce<br />

20m3 à travers un dispositif <strong>de</strong> captation –et d’interaction réel ou simulé - <strong><strong>de</strong>s</strong> interprètes<br />

fantomes içi, et réels ailleurs…<br />

Biographie<br />

Ali Salmi ,40 ans, arrive un jour d’hiver 1989 à Nancy pour terminer ses étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’ingénierie<br />

et d’architecture. Après un bref passage à l’école <strong>de</strong> mimodrame Marcel Marceau, il découvre<br />

<strong>la</strong> <strong>danse</strong> contemporaine. Ses recherches sur un travail proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière et <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments<br />

l’amènent vers <strong>la</strong> <strong>danse</strong> Buto et débouchent sur <strong>la</strong> naissance du collectif d’artistes OSMOSIS.<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> ce véritable <strong>la</strong>boratoire du mouvement et d’états <strong>de</strong> chocs, il travaille sur <strong>la</strong><br />

recherche d’une <strong>danse</strong> engagée, physique, théâtrale, poétique et absur<strong>de</strong> autour <strong>de</strong> nos<br />

rites urbains. Parallèlement, il col<strong>la</strong>bore au processus <strong>de</strong> création <strong>de</strong> Katy Rou<strong>la</strong>ud, Carole<br />

Seveno, et <strong>de</strong> <strong>la</strong> CIE ULTIMA VEZ/ Wim Van<strong>de</strong>keybus (B) <strong>de</strong>puis 1998, en tant que <strong>danse</strong>ur,<br />

à travers les spectacles « The day of Heaven & Hell » 98, « In spite of wishing & wanting... »<br />

99 et « In as much the life is borrowed... 2000. En mai 2001, au sein du territoire <strong>de</strong><br />

création <strong>de</strong> Wim Van<strong>de</strong>keybus, il crée en association avec Saïd Garbi (<strong>danse</strong>ur non-voyant)<br />

et Georg Weinand (dramaturge, assistant au sein <strong>de</strong> Cie Ultima Vez), Les Ballets du Grand<br />

du Maghreb. En 2002-2003, il rassemble au sein d’Osmosis Cie, une nouvelle équipe<br />

artistique internationale pour entreprendre d’explorer le territoire <strong><strong>de</strong>s</strong> parcours <strong>de</strong> vie, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

mémoire <strong>de</strong> l’autre à travers sa propre culture et son imaginaire du mon<strong>de</strong> arabe. Il<br />

s’investit dans une col<strong>la</strong>boration artistique en tant qu’interprète pour <strong>la</strong> Cie Michel NOIRETcréation<br />

mars 2004 ‘TERRITOIRES INTIMES’. Cette col<strong>la</strong>boration l’entraine plus loin dans <strong>la</strong><br />

recherche sur <strong>la</strong> vidéo & les nouvelles technologies <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène -entre documentaire et<br />

fiction- et ses différents temps d'images, -en direct et enregistrées-, ainsi que <strong>la</strong> recherche<br />

sonore dans l’espace offert par nos paysages urbains, ruraux, portuaires.<br />

SALMI ALI<br />

Courriel : ali@osmosiscie.com<br />

Web : http://www.osmosiscie.com<br />

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Etienne Schwarcz - compagnie esTP (Espaces Travaux<br />

Publics)<br />

Proposition<br />

OMATO, dispositif <strong>de</strong> captation du mouvement dansé et <strong>de</strong> ses réactions en chaîne. OmatO<br />

est un espace – matrice, réagissant au travers <strong>de</strong> capteurs et <strong>de</strong> zones vidéo déterminées,<br />

par « <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> présence » et / ou <strong>la</strong> « quantité <strong>de</strong> mouvement » d’une personne<br />

introduite dans le dispositif. OmatO est un projet d’instal<strong>la</strong>tion numérique d’expérimentation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> rapports entre <strong>danse</strong>, musique, vidéo et lumière. OmatO présente donc <strong>la</strong> forme d’un<br />

espace tridimensionnel, ouvert, posé sur <strong>la</strong> scène, dans lequel un ou <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>danse</strong>urs, par leur<br />

présence, déclenchent <strong><strong>de</strong>s</strong> événements sonores, lumières, vidéo.<br />

Biographie<br />

Depuis plus <strong>de</strong> vingt ans, Etienne Schwarcz consacre son travail <strong>de</strong> musicien compositeur à<br />

<strong>la</strong> <strong>rencontre</strong> avec le mon<strong>de</strong> chorégraphique. Il a signé <strong>la</strong> mise en musique <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong><br />

Germaine Acogny, Susanne Linke, Rui Horta, Ramon Oller, et bien d’autres. Cette recherche<br />

lui a permis d’é<strong>la</strong>borer <strong><strong>de</strong>s</strong> concepts <strong>de</strong> travail, <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> compositions et <strong>de</strong><br />

spectacle issues directement <strong>de</strong> <strong>la</strong> confrontation avec les <strong>danse</strong>urs et les chorégraphes.<br />

Etienne Schwarcz applique à son travail avec les musiciens, <strong><strong>de</strong>s</strong> outils habituellement<br />

utilisés par les chorégraphes, tout en les adaptant bien évi<strong>de</strong>mment aux besoins et aux<br />

corps <strong><strong>de</strong>s</strong> musiciens, les invitant à un réel engagement physique dans <strong>la</strong> musique. Etienne<br />

Schwarcz, parallèlement à <strong>la</strong> composition pour <strong>la</strong> <strong>danse</strong>, poursuit une carrière<br />

discographique avec le <strong>la</strong>bel As <strong>de</strong> Coeur Production.<br />

Etienne Schwarcz<br />

Courriel : contact@es-tp.com<br />

Web : www.es-tp.com<br />

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