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Bulletin de l’association des pilotes de PULMA • n° 36 • 1er novembre 2004 • 3,20 €
LES PULMA ET LES ULM LEGERS
NE DOIVENT PAS MOURIR AVEC
L’ULM !
L
e paradoxe est terrible. Le lieu symbolique où les
Planeurs Ultra-Légers Motorisés ont acquis leurs
lettres de noblesse est le même où l’ULM est
désormais totalement usurpé. L’Ultra-Léger Motorisé est
donc - comme prévu - mort à l’occasion du dernier Salon
de Blois.
Répétons-le, il n’y a strictement rien de commun entre
un PULMA (paramoteur, pendulaire ou multiaxes) de
170 kg de masse maxi au décollage, véritablement
« tout-terrain », motorisé avec 35 cv au plus, volant à 80
km/h au plus, et un ULM-avion d’une demi-tonne, volant
à 300 km/h (et coûtant parfois plus de 80 000 euros) !
Bien entendu, le ciel est à tout le monde, quoique.. Mais
en privilégiant « pour faire nombre » la drague des pilotes
de l’aviation légère sous le prétexte, notamment,
qu’aucun certificat médical n’est exigé pour piloter un
ULM, la fédération délégataire va permettre d’atteindre
un formidable résultat : la certification des ULM !
Comme les dragués seront à peu près les seuls à pouvoir
en assumer les conséquences économiques, on
n’ose pas imaginer les autres incidences... Mais il faut
aussi compter avec l’accidentologie des « ULM
lourds » ! Alors que l’accidentologie des PULMA et
des ULM légers - y compris biplaces - est quasi
nulle, celle des « ULM lourds » devient évidemment très
préoccupante. Mais la distinction est savamment occultée.
Ça peut être utile d’entretenir la confusion, mais
pour servir quels intérêts
Rappelons qu’en 2003, M. Léonce Deprez, député UMP
du Pas-de-Calais, s’était fendu d’une question écrite (JO
du 08/09/2003, page 6879) aux termes sans ambiguïté : « …
s’il faut une licence pour piloter les ULM, ces appareils
ne sont soumis à aucune réglementation d’entretien,
aucun contrôle, contrairement à ce qui est en vigueur
pour les avions. Il apparaît important qu’une stricte réglementation
soit définie à l’égard de ces appareils dont
on mesure facilement la fragilité en vol ». Une des
conséquences de cette intervention a été la publication
de l’arrêté et de l’instruction du 4 mars 2004, sensés,
notamment, « moraliser » la masse maximale des ULM.
Le même député est revenu à la charge dans une nouvelle
question écrite (JO du 30/03/2004, page 2419), en demandant
au Ministre des Transports « les perspectives de
son action ministérielle à l’égard de la réglementation
ULM ». Dans sa réponse (JO du 05/10/2004, page 7769), le
Ministre énonce « une concertation étroite menée avec
la principale fédération représentative des pratiquants
de cette activité... ». Si cette fédération est dite
« principale », quid des autres représentations . Puis
annonce la prise de trois mesures : 1/ « … inciter les
pratiquants à se doter d’un parachute de secours (raison
d’un tolérance de 5 % par rapport à la masse maximale
autorisée des ULM). « Parallèlement, la fédération met
en œuvre des actions d’information pour promouvoir
l’utilisation de cet équipement ». D’où des enjeux commerciaux
qui taraudent déjà des officines bien en cour !
2/ « … interdiction faite aux ULM de toute opération de
transport aérien public qui éloignerait l’aéronef de plus
de 40 km de sa base de décollage et d’atterrissage.
Suite page 3

____ D’ICI ET D’AILLEURS _________________________
Collision ULM-Mirage Mirage 2000
n accident dramatique qui, à juste titre, a marqué les pilotes d’aéronefs
de loisirs et l’opinion publique. Mais qui, surtout, soulève de très
U
grosses interrogations chez les pilotes de PULMA et d’ULM quand on
aborde le « traitement » qu’en a fait la fédération officielle de l’ULM : analyse
immédiate scandaleuse accompagnée de chiffres fantaisistes. La propagande
à partir de la grande douleur d’une communauté. On pouvait
croire que ce type d’idéologie était révolu…
Voici l’intégralité du flash info - dépêche AFP - de France 3 Régions du 23 août 2004, jour
de l’accident.
« AUBUSSON D’AUVERGNE (Puy-de-Dôme), 23 août 2004 (AFP)
Collision ULM-Mirage : « la faute à pas de chance » pour le responsable de la Fédération.
Jean-Pierre Cursolle, président de la commission « accidentologie » de la Fédération
Française de Planeurs Ultra Légers Motorisés (FFPlUM), estime que la collision entre un
Mirage 2000 et un ULM, lundi en Auvergne, est « la faute à pas de chance ».
Question : Un tel accident est-il évitable Réponse : J’ai été pilote de chasse avant,
j’ai vu des ULM quand j’étais dans mon Mirage 2000 et aujourd’hui j’aperçois des Mirage
quand je fais de l’ULM. On se voit et on s’évite mutuellement, mais il est clair que les
avions de chasse ont plus de facilités et qu’ils ont toujours le temps d’éviter un autre aéronef.
L’avion de chasse avec sa vitesse peut faire une évolution très serrée et sortir.
Question : Le radar équipant l’avion peut-il détecter la présence d’un ULM Réponse
: Certains radars le peuvent, des doppler qui détectent tout ce qui bouge, donc
aussi une voiture circulant à 150 km/h quand le radar est orienté vers le sol. C’est évidemment
gênant, aussi le calculateur est réglé pour ne retenir que les objets circulant à une
vitesse supérieure à 180 ou à 200 km/h. Soyons raisonnables, peu de pilotes de chasse
peuvent faire de la recherche radar à 500 pieds à 450 nœuds. On regarde plutôt dehors
pour surveiller.
Question : L’accident est-il réellement rarissime Réponse : La collision d’aujourd-
’hui, c’est la faute à pas de chance que l’ULM a pu se trouver masqué, sous l’horizon et
par le soleil même avec ses couleurs vives qui peuvent se fondre avec le paysage. Visiblement,
le Mirage n’a pas eu la chance de pouvoir faire la moindre manœuvre d’évitement
puisqu’il y a eu impact direct. Il y a en France 10.000 adhérents pour 11.000 appareils
immatriculés. On estime à 13.000 le nombre total de pratiquants pour une activité de
800.000 heures de vol chaque année. Alors si on évalue l’accident de lundi par rapport à
ces chiffres, il n’y a absolument pas matière à débat. »
… circulez, y’a rien à voir !!!
SOUVENIR, SOUVENIR…
Jean-Claude Cuisinier et son
Ropulcim (création d’Yves Rousseau)
en août 1989 à Aspres.
Est-ce vraiment démodé
FELA s'est vue dans l'obligation d'abandonner la gestion du
contrat d'assurance par le courtier auprès duquel elle l’avait souscrit à
sa création. Elle a donc été amenée à négocier un nouveau contrat
La FELA
auprès du Cabinet Verspieren, spécialisé en matière d'assurance
couvrant les risques aériens. Il prend effet le 1 er janvier 2005.
Le contrat, ses conditions et les tarifs sont en cours d'édition et seront
diffusés début décembre prochain. Le prochain numéro d’INFORM’AI-
LES (n°37), publié dans la première quinzaine de décembre, contiendra
notamment la présentation de ce contrat particulièrement intéressant.
« En vol, j’ai appris que l’imprudence
et la trop grande confiance
en soi sont généralement plus dangereuses
que le risque accepté délibérément
».
Wilbur Wright
Lettre à son père - Septembre 1900.
Le RUNNER : le Pou-du
du-Ciel à décollage à pied !
Une vision pour jeu vidéo, mais un projet qui peut mûrir...
INFORM’AILES n° 36 * 1 er Novembre 2004 * page 2

____ LA VIE DE L’APPULMA ________________________
LES PULMA ET LES ULM LEGERS
NE DOIVENT PAS MOURIR AVEC
L’ULM !
(suite de la page 1)
Il s’agit bien là de l’aveu officiel que la plupart des ULM
biplaces ne sont plus « tout terrain ». 3/ « … une fiche
de pesée de l’ULM est imposée afin de faciliter les
contrôles de masse par les autorités de l’aviation civile;
ces contrôles sont maintenant opérés de façon régulière
». Et le Ministre ajoute : « Comme les accidents
sont souvent liés à des facteurs humains, les actions de
pédagogie sont soutenues par l’administration de l’aviation
civile; des subventions sont allouées chaque année
à la fédération à cette fin ». Le contribuable à la rescousse
de quelques privilégiés : rien de nouveau sous le
soleil d’automne !
Puis nous apprenons que « M. le Premier Ministre a
confié au sénateur Claude Belot (de Charente-Maritime, ndlr)
une mission d’étude sur les disciplines aéronautiques de
sport et de loisirs, placée sous la tutelle des ministres
chargés des sports et des transports. Le Gouvernement
examinera avec attention les propositions qui lui seront
faites, portant, notamment, sur la sécurité ».
Alors, il n’est pas inutile de rappeler la bonne définition
de l’ULM contenue dans le préambule de l’instruction de
septembre 1998, modifiée par celle de mars 2004 :
« L’ULM est caractérisé par :
a) Un principe simple de conception;
b) Une robustesse générale démontrée;
c) Une aptitude d’évolution moteur arrêté suffisante
pour réaliser un atterrissage en campagne
dans des conditions de sécurité satisfaisantes;
d) Un pilotage facile qui ne demande pas de qualités
exceptionnelles de la part du pilote;
e) Un entretien simple. Toutes les parties de l’ULM
sont facilement accessibles et visibles. Cet entretien
est normalement confié au propriétaire,
qui peut faire appel au constructeur ou à un
professionnel si cette opération dépasse sa
compétence. »
Les pilotes de PULMA, et d’ULM légers sont ainsi clairement
informés des graves menaces qui les guettent.
Pour sa part, l’APPULMA va intervenir auprès de M. le
Sénateur Claude Belot afin de lui exposer l’ensemble
des arguments qui doivent amener à totalement dissocier
les PULMA et les ULM légers du devenir des autres
ULM. Mais, bien entendu, l’avenir des PULMA et des
ULM légers sera aussi dépendant de ceux qui les utilisent
! Attention au réveil tardif !
Régis Cottet
Une A.G. studieuse
L
’assemblée
générale
annuelle s’est
déroulée le 21
août à Neufchâteau,
dans le cadre de l’Euro
PULMA 2004. Elle a été
nourrie d’une riche discussion
sur l’avenir
des PULMA, qui ne peut
être garanti que par une
dissociation de l’ULM
lourd pour ne pas être
entraînés avec lui dans
les affres d’une réglementation
qui ne va pas
évoluer dans le sens
souhaité. Des attentes
ont été exprimées, notamment en matière d’animation des activités. C’est ainsi
que les thèmes suivants viendront donner plus de contenu encore à nos rassemblements
: comprendre la météo et ses cartes, la qualification radio, la réparation
et l’entretien de nos motorisations, la construction amateur. Par ailleurs,
notre groupement d’achat va fonctionner en matière d’acquisition de parachutes
pour le vol libre, les PULMA et les ULM légers. A noter que l’emport d’un parachute
est déjà le fait d’une grande majorité des pulmistes, la plupart pratiquant
aussi le vol libre. Des contacts à ce sujet sont d’ores et déjà pris avec un fournisseur
très intéressant : ULM Technologie. La promotion de l’APPULMA passe aussi
par l’objet. Des autocollants et des T-shirts vont donc être réalisés sous notre
beau logo.
Le pré-programme 2005 des activités a été établi :
• 05 - 08 MAI : Rassemblements à COURSEULLES (Calvados)
et à MONTELIMAR (Drôme);
• 14 - 16 MAI : Rassemblement à SAINT-ANDRE-DE-L’EURE (Eure) avec celui des
Poux-du-Ciel;
• JUIN : participation au rassemblement PARAMOTEUR de BASSE-HAM (Moselle)
• 03 - 10 JUILLET : projet de rassemblement en Belgique;
• 14 - 17 JUILLET : Rassemblement dont le lieu est à déterminer;
• 07 - 15 AOÛT : EURO PULMA à ASPRES-SUR-BUECH (Hautes-Alpes)
et AG de l’APPULMA;
• 03 - 04 SEPTEMBRE : STAND au Salon ULM de Blois (Loir et Cher);
• 15 - 18 SEPTEMBRE : STAND à la COUPE ICARE (Isère).
Composition du Conseil d’Administration : Joël BOULARD (relais Ile-de-
France); Benoit BUYS (relais nord PACA); Jean CHAPEL (relais est Rhônes-
Alpes); MarcCHOUPAY (relais sud PACA); Pierre-Yves CORNEC (Relais est
Bretagne); Régis COTTET, Président (relais Poitou-Charentes); Rémy DEVOU-
GES (relais Centre); Eric DOUCET, Trésorier (relais Paris Ile-de-France); Claude
GAROT, Secrétaire (relais Champagne-Ardennes); Frédéric HERAUDEAU (relais
centre Rhône-Alpes); Jean-Michel LEMOINE (relais Basse-Normandie); Roger
LE-DÉAULT (relais centre Bretagne); LAURENT Richard, Vice-Président (relais
nord Rhône-Alpes); Patrick ROUSSEAU (relais touraine Centre).
L’assemblée générale a décidé de porter de 23 à 25 euros la cotisation annuelle à
l’APPULMA à compter 2005. Cette cotisation était inchangée depuis 2000.
Région Relais Téléphone Région Relais Téléphone
Basse-Normandie Jean-Michel LEMOINE 02 31 64 11 87 Ile-de-France (Paris) Eric DOUCET 01 45 67 16 17
Bretagne (centre) Roger LE-DÉAULT 02 97 32 66 49 PACA (nord) Benoît BUYS 04 90 05 63 27
Bretagne (est) Pierre-Yves CORNEC 02 98 95 02 56 PACA (sud) Marc CHOUPAY 04 94 30 95 04
Centre (nord) Rémy DEVOUGES 02 37 38 40 26 Poitou-Charentes Régis COTTET 06 75 25 82 27
Centre (sud) Patrick ROUSSEAU 02 47 52 03 44 Rhône-Alpes (est) Jean CHAPEL 04 79 42 11 97
Champagne-Ardennes Claude GAROT 03 24 53 37 35 Rhône-Alpes (nord) Richard LAURENT 04 74 01 49 11
Ile-de-France Joël BOULARD 06 30 51 60 18 Rhône-Alpes (sud) Frédéric HERAUDEAU 04 75 51 48 05
INFORM’AILES n° 36 * 1 er novembre 2004 * page 3

____ LA VIE DE L’APPULMA ________________________
ACCIDENT
VICTIME OU TIERS RESPONSABLE :
BON A SAVOIR !
n décret du 12 octobre 2004 vient faciliter l’exercice
du recours par les caisses d’assurance
U
maladie contre les tiers responsables d’un accident
du travail ou de droit commun. Nous sommes
donc très concernés dans le cadre de notre loisir.
Un recours sera exercé contre l’auteur de l’accident
afin d’obtenir le remboursement des sommes
payées à la victime à hauteur de la part d’indemnité
mise à la charge du tiers qui répare l’atteinte à l’intégrité
physique de la victime.
Ceci passe par une obligation d’information de la
caisse. Cette obligation est mise tant sur la victime
que sur le tiers responsable de l’accident, sur l’assureur
ou sur le professionnel de santé.
Les obligations de la victime
Si la lésion est imputable à un tiers (hors le cas de
l’accident du travail), la victime doit désormais en
informer sa caisse d’assurance maladie dans les 15
jours qui suivent la survenu des lésions. La déclaration
s’effectue par tous moyens. La victime doit
également le signaler au professionnel de santé afin
qu’il complète utilement la feuille de soins électronique.
Les obligations du tiers responsable
Quelle que soit la nature de l’accident (accident sportif
notamment), la personne responsable de l’accident
doit en informer la caisse d’assurance maladie de la
victime dans les 15 jours qui suivent la survenue de
la lésion. L’information s’effectue par tous moyens.
Toutefois, le tiers responsable est dispensé de cette
obligation s’il en a déjà informé son assureur.
Les obligations de l’assureur
otre ami Claude Garot, auteur des plans du PULMA 2000, vient de se
N séparer du prototype avec lequel il a connu bien des heures de plaisir
en vol ! Désormais adepte du Swift motorisé avec lequel il vit une retraite
heureuse, c’est avec un gros pincement au cœur qu’il s’est résolu à se séparer
de son enfant - devenu un adulte à succès ! - après un ultime vol devant
l’objectif de l’heureux nouvel acquéreur venu de la Belgique voisine.
La simplicité de construction de
cette élégante machine, légère,
solide et économiquement très
accessible a déjà conquis près de
130 adeptes en France mais aussi
dans toute l’Europe. A l’heure
où l’ULM n’a plus de léger que le
nom, il est salutaire de poursuivre
ses origines avec les matériaux et
la technologie d’aujourd’hui.
Afin de faciliter toujours plus sa
construction, le dossier des plans
du PULMA 2000 est désormais
enrichi de 12 photos sur format
A4. Très prochainement, les
plans du support du Solo 210
seront également intégrés. Bien
entendu, ces documents seront
adressés - sur leur demande - à
ceux qui sont déjà détenteurs du
dossier de plans.
L’assureur du tiers responsable doit informer la
caisse d’assurance maladie de la victime dans les 3
mois suivant la date à laquelle il a connaissance de la
survenue de l’accident ou de la lésion. L’inexécution
de cette obligation est sanctionnée par la caisse d’assurance
maladie. En effet, en contrepartie des frais de
procédure qu’elle engage pour obtenir le remboursement
des prestations dues au titre de l’accident, la
caisse d’assurance maladie recouvre une indemnité
forfaitaire à la charge de l’auteur responsable égal au
tiers des sommes dont le remboursement a été obtenu,
avec un plancher de 76 € et un plafond de 760 €.
Si l’assureur n’a pas déclaré l’accident dans les délais,
cette indemnité sera doublée, sauf pour l’assureur à
apporter la preuve qu’il n’a pas été en mesure d’informer
la caisse dans ces délais.
Dans le cas où la caisse d’assurance maladie n’a pu
exercer le recours contre tiers, l’indemnité forfaitaire
majorée est calculée sur une base fictive égale aux
sommes dont le remboursement aurait été obtenu si
l’assureur avait respecté son obligation d’information.
LE DOSSIER
(Exclusivement réservé aux
adhérents de l’APPULMA)
France métropolitaine : 33 €
France DOM : 35 €
France TOM : 38 €
Les obligations de l’établissement de
santé (public ou privé)
L’établissement de santé soignant une personne dont
la lésion est imputable à un tiers doit informer la caisse
d’assurance maladie de la victime dans les 3 mois qui
suivent la fin des soins.
INFORM’AILES n° 36 * 1 er novembre 2004 * page 4

____ LA VIE DE L’APPULMA ________________________
léger, solide et amorti
ernard Gosselet est le premier licencié de l’histoire de la
B fédération belge d’ULM (Fédération Belge d’Aviation Microlégère),
laquelle a été
créée en 1987. Mais son
activité de constructeur
sous la marque Microbel
date du début de l’ULM en
Europe. Le début des
années 80. Inventeur du
pendulaire biplace côte-àcôte
- dont il est toujours
et à juste titre un ardent
défenseur ! - Bernard a
parcouru toute la palette
de l’ULM en excellent
professionnel. Il en
connaît donc aujourd’hui
fort bien les dérives. C’est
pourquoi il prend manifestement
plaisir à retourner
aux sources. Il nous l’a fait
partager en nous rendant visite à l’EURO PULMA de Neufchâteau,
occasion opportune pour nous présenter sa dernière création,
le chariot PULMA Microbel.
L
e formidable accueil réservé pendant une semaine à
l'EURO-PULMA 2004 par le Club ULM des Oiseaux
Sauvages de Neuchâteau restera longtemps gravé
dans la mémoire des pilotes participants. Jamais
ceux-ci s'étaient inscrits aussi nombreux (44). Près de 30 ont
bravé les épouvantables conditions météo pour être là quand
même, y compris avec leur appareil. Des moments forts ont
jalonnés cette semaine, à commencer par l'organisation de la
rencontre entre le pionnier allemand de la motorisation
électrique et silencieuse d'aéronefs, Stefan Gehrmann
(motorisation du petit planeur Silent AE1), et les pilotes de
PULMA, particulièrement heureux de cette initiative exploratoire.
La rapide avancée de la technologie des batteries
permet d’envisager ainsi la motorisation du Mosquito, par ROPULCIM de Pierre Vanhaelewyn
exemple. L'APPULMA est impliquée dans cette perspective,
mais avec beaucoup de prudence quant à ses Sous un ciel menaçant...
partenariats. Il s’agit donc d’une initiative à suivre...
Bernard Gosselet, le pionnier Belge de l'ULM, est venu
présenter sa dernière, superbe et solide création : le
PULMA Microbel, chariot tricycle diffusé en France par
ULM Technologie (voir ci-contre). Les échanges ont été
très fructueux. Avec nos amis Belges, Espagnols,
Italiens, Allemands, Néerlandais et Britanniques se
dessine le mouvement PULMA à l'échelle européenne.
Ça devrait être passionnant ! L'assemblée générale … la préparation d’un essai d’hélice
annuelle de l'APPULMA a confirmé cette orientation.
Arplast pour le Mosquito.
Particulièrement studieuse et riche d'interventions et de
propositions constructives, elle conforte l'association
nationale et indépendante dans son rôle de défense résolue et de promotion de TOUS les PULMA
(paramoteurs, pendulaires et multiaxes). 60 convives se sont retrouvés lors du diner qui, traditionnellement,
clôture l'AG, pour savourer l'excellente et abondante paëlla préparée par Sylvain Canel, un Oiseau Sauvage
particulièrement attachant, généreux, disponible et responsable. Un très gros merci ! Ainsi qu'à Denis, Rose,
Mimi, Marcel et les autres ! Allez voler à Neuchâteau ! L'aérodrome (en cours d'ouverture à la CAP), situé dans
Eric Doucet (Minimum) et Jacques Saget (Mosquito) préparent un vol…
un site fort agréable, est vaste, confortable, bien équipé (club-house très équipé et hangars). Vous serez très
bien reçu... à la condition impérative de prévenir de votre arrivée, ne serait-ce que par simple politesse et pour
prendre préalablement les consignes précises inhérentes au site et à son environnement aérien militaire.
Structuré en alliage aluminium 2017T3 et 6061T6 anodisé par
assemblage mécano, c’est la garantie d’un entretien peu onéreux
dans ce domaine. Le chariot, d’un poids de 20 kg, est
diffusé en kit pré-monté (15 minutes) complet, sans moteur ni
instrument comprenant : les commandes de gaz au pied et
manuellement avec dédoubleur des câbles - suspension sur
train principal -
siège avec arceau
- harnais de
sécurité 2 points
- attache supérieure
et étrier
pour l’aile - barre
avant profilée - 2
centrages possibles
pour moteur
léger et moteur
plus lourd (type
Rotax 447 maximum)
- roues
400/4 plastique
sur roulement à
bille. Prix : 2.395
€.
Différents deltas
peuvent être
montés sur ce
chariot. La
gamme des Fuji et la Zénith d’ELLIPSE conviennent parfaitement
dans leur version motorisée.
Le PULMA Microbel est diffusé par ULM Technologies à
Valenciennes (tél. 03.27.33.20.20 - fax : 03.27.45.53.53 -
www.ulmtechnologie.com).
Joël Letouzey au décollage
Les Oiseaux Sauvages
BP 202 - 88306 Neufchâteau
Tél. 03 29 94 26 75
La giga et délicieuse paëlla
de Sylvain Canel
… Hervé GUICHARROUSSE (Minimum) aussi...
… et vole !
Les femmes et les enfants au chaud... … les hommes sous la tente !
MICROBEL : 28, avenue Reine Astrid, B-1490 COURT-ST-
ETIENNE - bernard.gosselet@skynet.be - Tél. 010/61.41.27.
INFORM’AILES n° 36 * 1 er novembre 2004 * page 5

____ LA VIE DE L’APPULMA ________________________
P
rès de 50 pilotes de paramoteurs
venus de toute l’Europe ont, 4 jours
durant, démontré la très grande
vitalité actuelle de cette classe de PULMA,
dans un cadre grandiose et à la faveur
d’une météo exceptionnelle. Les restrictions
draconiennes imposées par la Police
de l’Air et des Frontières et l’administration
de l’Aviation Civile en ont découragé
beaucoup d’autres. L’idéologie sécuritaire
peut être redoutable et ainsi générer le
pire : la pratique « sauvage » d’un loisir
aérien.
Avec pas moins de 7 stands dans le Salon
d’Icare, sans compter ceux des motoristes,
les constructeurs de paramoteurs confirmaient
la bonne santé de ce secteur économique.
A noter que les constructeurs de
parapente suivent la tendance en proposant
en plus grand nombre des voiles spécifiques.
Cette année, seuls les PULMA étaient autorisés
à utiliser la piste qui jusqu’ici était dédiée
à tous les ULM. Ceux-ci sont désormais accueillis
dans la vallée, non loin de l’atterrissage
officiel de la Coupe Icare. Mais, de tous
les PULMA, seuls les paramoteurs à décollage
à pieds ont pu évoluer dans la mesure où
leur distance de décollage est particulièrement
courte et que celui-ci n’était possible
qu‘en direction opposée à celle du salon.
Dans cette configuration très restrictive, aucun
pendulaire tricycle ni aucun harnais motorisé
n’étaient en mesure d’utiliser la plate-forme.
Situation fort dommageable pour Xavier Vergès
(Ulteam), diffuseur du Mosquito en
France et pour les pilotes de Doodle Bug dont
la diffusion en France est assurée par Samir
Elari (ULM Découverte). Nous allons tenter de
trouver rapidement un autre site pour l’année
prochaine qui permette l’expression de tous
les PULMA dans le cadre de la Coupe Icare.
Cela étant, Eric Doucet et d’autres pilotes de
harnais motorisés sont venus en vol depuis la
vallée pour contribuer à tracer visuellement la
palette de tous les PULMA.
Comme chaque année, beaucoup de pulmistes
- ou futurs pulmistes - adeptes du harnais
motorisé et autres constructeurs du PULMA
2000 ont trouvé leur bonheur dans le marché
toujours fourni des deltas d’occasion. Il y avait
de vraies bonne affaires, notamment en ailes
rigides !
Le stand de l’APPULMA a permis des échanges
fructueux mais aussi une simple prise de
documentation. Dans la quinzaine qui a suivi,
8 dossiers de plans du PULMA 2000 ont été
commandés. Par ailleurs, le stand de la FELA
s’est taillé un beau succès, notamment avec
la promotion de son programme d’assurances
pour 2005 et les années suivantes.
Responsable de la publication : Régis Cottet. Association pour la Promotion des Planeurs Ultra-Légers à Motorisation Auxiliaire (APPULMA) : Association Loi 1901 n° 0863009371.
Siège social : 11, rue Henri Dunant 86000 POITIERS - France. Tél. +33 (0)5 49 45 68 76. info@appulma.asso.fr.— www.appulma.asso.fr.
L’APPULMA est affiliée à la Fédération Européenne des Loisirs Aériens
INFORM’AILES n° 36 * 1 er novembre 2004 * page 6