Architecture du bassin rhodano-provençal miocène (Alpes ... - Pastel

Architecture du bassin rhodano-provençal miocène (Alpes, SE France). - Annexes
environnements restreints (baie, lagune…) la non homogénéisation des eaux avec l’Océan
conduit à des résultats aberrants.
RECOMMANDATIONS
Ces remarques résument la limitation de la méthode et permettent de proposer des
recommandations afin de limiter ces effets néfastes.
(1) La phase d’échantillonnage est importante. Il est nécessaire d’effectuer des prélèvements
d’organismes entiers en position de vie si possible ce qui limite le risque de remaniements.
(2) De plus pour s’affranchir des variations à haute fréquence il est nécessaire d’effectuer
plusieurs analyses en un même niveau et d’échantillonner plusieurs niveaux au sein d’une
même coupe ce qui permettra de retrouver la tendance générale et d’évincer les éventuelles
valeurs reflétant des variations haute fréquence.
(3) L’utilisation du strontium peut être limité au Miocène inférieur et moyen, période pendant
laquelle la courbe de décroissance du strontium est plus pentue, donc plus précise. Son
utilisation pour le Miocène supérieur ne présente aucun intérêt vis à vis des autres méthodes
plus classiques.
(4) Concernant les dépôts miocène du bassin d’avant-pays du Sud-Est de la France, il semble
préférable de limiter l’utilisation de la méthode aux dépôts d’environnements marins franc,
dont les eaux sont en connexion et donc en équilibre avec la Méditerranée. Afin de limiter les
problèmes liés aux pollutions des eaux de lessivages en provenances des zones émergées, il
semble intéressant d’effectuer les analyses sur les foraminifères (prélevé au niveau des
surfaces d’inondation maximale) ou sur les dents de poissons, ce qui permet d’avoir des
organismes vivant dans un milieu marin franc. De plus les dents de poisson présente l’intérêt
que le phosphate biogénique est moins soluble que le carbonate dans l’eau de mer et donc
moins sensible aux recristallisations.
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