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eismv - BEEP

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CONCLUSION GENERALE<br />

En Afrique subsaharienne et plus précisément dans les pays sahéliens, les aléas<br />

climatiques sont tels qu’il est risqué de baser l’intensification des productions<br />

animales uniquement sur le gros bétail qui est très vulnérable à la sécheresse.<br />

C’est ainsi que certains pays africains dont le Sénégal, ont adopté une politique<br />

visant à promouvoir et à encourager l’élevage des espèces à cycle court et<br />

particulièrement l’aviculture.<br />

En effet, le secteur avicole sénégalais connait un grand essor depuis la dernière<br />

décennie du fait du cycle court de production, de la rentabilité de l’élevage, de<br />

la qualité nutritionnelle de la viande de volaille ainsi que de l’absence<br />

d’interdits religieux sur cette dernière.<br />

Malheureusement, malgré cet essor, le coût de l’alimentation du poulet de<br />

chair qui à lui seul représente 60 à 80% des coûts de production demeure une<br />

contrainte majeure pour les éleveurs et par ricochet pour la rentabilité de la<br />

spéculation. En plus, les intrants sont extravertis.<br />

Pour palier ce problème lié au coût élevé de l’aliment, plusieurs études ont<br />

portés sur l’incorporation de ressources végétales locales dans la ration du<br />

poulet de chair.<br />

C’est dans ce contexte que l’utilisation d’une plante locale riche en protéines<br />

en l’occurrence Azadirachta indica ou Neem a été proposée. En effet, le<br />

tourteau de neem a une teneure en protéines équivalente à celle du tourteau<br />

d’arachide classiquement utilisé en alimentation des volailles mais d’un coût<br />

élevé.<br />

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