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sciences et techniques - Siaap, la cité de l'eau et de l'assainissement

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SEINE CENTRE (SEC)<br />

LA PREMIÈRE USINE<br />

NOUVELLE GÉNÉRATION<br />

Figure 48 : Usine Seine centre<br />

• Localisation : Colombes (Hauts-<strong>de</strong>-Seine)<br />

• Destination <strong>de</strong>s eaux épurées : <strong>la</strong> Seine<br />

• Date <strong>de</strong> mise en service : 1998<br />

• Superficie : 4 ha<br />

• Profil : usine présentant <strong>de</strong>s <strong>techniques</strong> d’assainissement qui offrent d’excellentes performances épuratoires<br />

<strong>et</strong> une durée <strong>de</strong> parcours <strong>de</strong> l’eau dans l’usine très courte.<br />

• Particu<strong>la</strong>rité : conception architecturale novatrice pour <strong>la</strong> première usine du SIAAP à être compacte <strong>et</strong><br />

entièrement couverte pour éviter les nuisances.<br />

• Rayon d’action : l’ouest <strong>de</strong> Paris <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’agglomération parisienne.<br />

• Popu<strong>la</strong>tion concernée : 1 million d’habitants<br />

• Capacité <strong>de</strong> traitement : 240 000 m 3 d’eau/j, doublée par temps d’orage<br />

• Performances épuratoires : - MES : 98 %<br />

- carbone (DBO) : 97 %<br />

- azote (global NGL) : 70 %<br />

- phosphore (total) : 94 %<br />

• Procédés mis en œuvre :<br />

- Eaux : prétraitement, décantation physico-chimique <strong>et</strong> épuration biologique sur cultures fixées ;<br />

- Boues : flottation, centrifugation <strong>et</strong> incinération (zoom).<br />

• Durée <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong> l’eau :<br />

10 min 25 min 1h30 2 h<br />

© SIAAP<br />

© SIAAP<br />

ZOOM<br />

LE TRAITEMENT DES FUMÉES RÉSULTANT DE L’INCINÉRATION<br />

DES BOUES<br />

À Seine centre, 60 à 80 t <strong>de</strong> matière sèche sont incinérées chaque jour, produisant 15 à<br />

20 t <strong>de</strong> cendres. L’usine compte quatre lignes d’incinération. Chaque ligne comprend une<br />

suite d’équipements, dont le premier est un four à lit fluidisé (cf. chapitre IV <strong>et</strong> figure 33<br />

p. 57). Les cendres produites par <strong>la</strong> combustion <strong>et</strong> emportées avec les fumées doivent être<br />

piégées. Le dépoussiérage <strong>de</strong>s fumées est assuré par <strong>de</strong>s dépoussiéreurs électrostatiques<br />

(ou électrofiltres). Les cendres récupérées sont soit valorisées comme matière première,<br />

soit conduites vers <strong>de</strong>s ISDD.<br />

La température <strong>de</strong>s fumées est modifiée à plusieurs reprises par le biais <strong>de</strong> différents<br />

échangeurs (gaz/gaz, eau/fumée, <strong>et</strong>c.) afin <strong>de</strong> s’adapter aux contraintes thermiques. Elles<br />

sont tout d’abord refroidies avant leur <strong>la</strong>vage.<br />

Le traitement est ensuite complété par un passage dans <strong>de</strong>ux tours humi<strong>de</strong>s (une aci<strong>de</strong> <strong>et</strong><br />

une basique). En abaissant <strong>la</strong> température au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 100 °C (70 °C), une gran<strong>de</strong> partie<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> vapeur est con<strong>de</strong>nsée, ce qui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> capter le résiduel d’aci<strong>de</strong>s (chlorhydrique,<br />

fluorhydrique), <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> teneur en dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre (gaz malodorant) <strong>et</strong> <strong>de</strong> piéger<br />

<strong>de</strong>s métaux (dont le mercure). Des filtres à manches perm<strong>et</strong>tent d’éliminer les poussières<br />

résiduelles contenues dans les fumées. Un traitement catalytique final<br />

perm<strong>et</strong> d’éliminer les oxy<strong>de</strong>s d’azote.<br />

Le <strong>la</strong>vage <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> <strong>la</strong>vage <strong>de</strong>s fumées produit un <strong>de</strong>uxième type<br />

<strong>de</strong> déch<strong>et</strong> en quantité moindre : les REFIOM (Résidus d’épuration <strong>de</strong>s<br />

fumées d’incinération <strong>de</strong>s ordures ménagères), contenant notamment<br />

les métaux issus <strong>de</strong>s tours humi<strong>de</strong>s <strong>et</strong> également évacués vers <strong>de</strong>s ISDD.<br />

Avant leur rej<strong>et</strong> dans l’atmosphère par une cheminée, les fumées<br />

épurées sont réchauffées. La formation <strong>de</strong> panaches, constitués <strong>de</strong><br />

gouttel<strong>et</strong>tes d’eau, est ainsi visuellement minimisée.<br />

Figure 49 : Fours d’incinération <strong>de</strong>s boues <strong>de</strong> nuit (Seine centre)<br />

71<br />

SCIENCES ET TECHNIQUES / COLLÈGE ET LYCÉE

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