dossier - SDIS 25

N°15_JUILLET /AOÛT 2008

É D I T O R I A L
Le nouveau conseil d’administration est installé
Colonel André BENKEMOUN,
directeur départemental des services
d’incendie et de secours du Doubs
9 15 >JUILLET /AOÛT 2008
2 L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008
L
enouveau conseil d’administration s’est installé le vendredi 20 juin.
Composé devingt élus, il comporte huit nouveaux membres (voir page 9) àqui jesouhaite
la bienvenue.
Qu’ils soient issus du conseil général, des communes, des communautés de communes ou des
agglomérations, leur présence témoigne de leur intérêt pour le SDIS, pour les sapeurs-pompiers,
pour ce service essentiel àla qualité devie de nos concitoyens.
Le collège des représentants du personnel aconnu aussi un renouvellement important avec sept
nouveaux membres pour huit sièges. Leur présence atteste deleur volonté departiciper àla qualité
du service public.
Enfin, je n’oublie pas les élus et le représentant du personnel qui ont renouvelé leur mandat.
La constance deleur engagement permettra auSDIS de poursuivre sa politique ambitieuse de
modernisation.
De nombreux dossiers nous attendent. Je suis confiant et sais pouvoir compter sur l’engagement de
tous au service delasécurité des habitants du Doubs.
SDIS25
Sommaire
7 L’OPÉRATIONNEL 3-4
7 LE DOSSIER 5-7
7 LE PORTRAIT… Aurore HUOT 8
7 L’ACTUALITÉ 9
7 EN BREF -AGENDA -MOUVEMENTS DE PERSONNEL 10-12
«L’écho du SDIS 25 »–publication interne bimestrielle du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) duDoubs –10chemin de la Clairière –25042 BESANÇON CEDEX •Directeur de la publication :colonel
AndréBenkemoun•Comitééditorial:A.Authier-Caillaud,R.Ballin,C.Forestier,M.Guichard,V.Marizy,C.Martin,F.Maurice,S.Monnot,J.Tissot,B.Veclain,A.Buhler-Compagne –Ontcollaboré:S.Freidig etB.Perin •
Conception –impression –routage :BIALEC, 95 bd d’Austrasie, 54001 NANCY CEDEX •Crédits photos :Gérard Lamare, Fabrice Parriaux, Conseil Général duDoubs, SDIS 90, SDIS 25 •Dépôt légal août 2008 •Tirage à
3550 exemplaires •Pour toute remarque ousuggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS –tél. 03 81 85 37 10 ou aurelie.buhler-compagne@sdis25.fr

Besançon brûle-t-il ?
e Le début d’année aété marqué par une série d’incendies dans le centre historique delaville deBesançon. En
effet sur les quatre premiers mois de l’année 2008, les sapeurs-pompiers bisontins sont intervenus 64 fois pour
des feux urbains dans la «boucle ».
T
rois incendies ont été particulièrement marquants
par leur ampleur et leur violence. Revenons
sur les faits :
Q
Le 4janvier 2008 à1h36, rue Battant, une cage
d’escaliers en bois est la proie des flammes, avec une
propagation à4appartements et uncommerce.
L’intervention nécessite lamise enœuvre dedeux
Lances àDébit Variable (LDV). Les sapeurs-pompiers
effectuent quatre sauvetages.
Le 3mars 2008 à22 h08, les secours du Centre de
Secours Principal deBesançon sont déclenchés pour un
feu de poubelle, au18 rue del’école àBesançon. Le
centre detraitement de l’alerte engage initialement un
fourgon et une échelle. Une fois sur les lieux, la réalité
dépasse les dimensions d’un feu de poubelle.
Les secours seront confrontés àun feu d’habitation
d’une extrême violence, touchant une cage d’escaliers en
bois, cinq appartements et leur toiture. Les sauvetages
de six personnes, en danger de mort, sont effectués par
les sapeurs-pompiers dans le premier quart d’heure
d’intervention, tout en assurant l’extinction du sinistre qui
anécessité lamise enœuvre desix LDV dont deux sur
Échelle Pivotante Automatique (EPA).
Le 1 er avril à5h16, rue delaPréfecture, c’est de
nouveau une cage d’escaliers qui brûle et sepropage
violemment àun appartement ainsi qu’à une boulangerie.
Deux LDV sont nécessaires pour circonscrire lesinistre,
les reconnaissances s’effectuent dans treize
appartements et sept personnes sont mises en sécurité.
Deux d’entre elles intoxiquées sont transférées au CHU.
Ces trois grands feux, dans le quartier historique dela
ville deBesançon, auraient pu avoir des conséquences
01
L’OPÉRATIONNEL
humaines dramatiques sans le courage, l’efficience etla
dextérité des premiers intervenants.
Rappelons-nous de ce samedi noir àNeuilly-sur-Seine le
14 septembre 2002, où unfeu de chambre de8,5 m 2
avait coûté lavie àcinq pompiers.
Ces feux complexes, cumulent unnombre incalculable
de dangers et nécessitent la mise enœuvre detechniques
opérationnelles pointues, afin de prévenir tout accident.
L’enchevêtrement des immeubles, la complexité
des cheminements et des reconnaissances, les cours
intérieures inaccessibles aux engins, les cages
d’escaliers en bois, combinées aux nouveaux matériaux
d’isolation et de décoration, font de ces feux des
interventions particulièrement risquées.
Plus que jamais, dans ce type d’incendie, le risque
d’accidents thermiques est réel.
Il est du devoir de chaque pompier de porter tous les
Équipements de Protections Individuelles (EPI),
en particulier le sur pantalon, la cagoule de feu et l’ARI
capelé pour ce type d’intervention pour feu en milieu clos
ou semi-ouvert.
Chaque agent sedoit aussi dese maintenir àun niveau
de formation optimale, concernant les nouvelles
techniques d’attaque defeu dispensées par le GNR sur
les explosions de fumées et embrasements généralisés
éclairs (sorti enfévrier 2003) ainsi que leGNR sur
l’Utilisation des Lances àeau àmain (sorti enaoût 2007).
Ces 2référentiels sont téléchargeables gratuitement et
en toute légalité sur le site :www.pompiersdefrance.org.
L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008 3

Opération de secours en zone industrielle
L
eVéhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes
(VSAV) deL’Isle-sur-le-Doubs est engagé
le mercredi 21 mai à7h30 sur la Z.I de Rang dans
la société PMS Industrie pour «écrasement/compression
de membres». Lors du transit, le CODIS signale au VSAV
que leFourgon Pompe Tonne et Secours Routier (FPTSR)
de Clerval, le SMUR de Montbéliard etDRAGON 25 sont
engagés sur cette intervention. Le Médecin-Capitaine
RAVEY se rend également sur les lieux.
Àl’arrivée du VSAV, le Lieutenant MAURICE, premier
Commandant des Opérations de Secours (COS), est
confronté àune victime polytraumatisée et inconsciente
qui aété ensevelie sous l’écroulement d’une étagère de
5mètres de haut et 15 mètres de long comprenant
environ 700 kilos de marchandises. Dans l’attente
des secours, les employés témoins de l’accident
ont dégagé l’enchevêtrement. La victime est conditionnée
par le médecin-capitaine et l’équipe VSAV.
Mais la structure est instable et undoute persiste quant
àl’éventualité delaprésence d’une autre victime
ensevelie sous les décombres. Aussi, l’équipe de
Sauvetage Déblaiement est alors demandée en renfort
ainsi que l’équipe cyno du SDIS 25. Un Centre de
Regroupement des Moyens est installé àproximité de
Action tragique sur le Doubs
I
lest 17 h38 ce jeudi 3mars 2008, lorsque leCentre
de Traitement de l’Alerte deBesançon reçoit un
premier appel concernant unouvrier tombé dans le
Doubs qui est entraîné par le courant sur la commune de
Montferrand le Château. Plus tard, à 18 h00, le CODIS
est informé de la présence d’un second ouvrier, pour
lequel les témoins n’avaient pas perçu le danger.
Premier arrivé sur les lieux, l’équipage du VTU
de Boussières setrouve face àune situation pour le
moins spectaculaire :une ancienne passerelle encours
de démontage s’est effondrée dans le Doubs. Un homme
est accroché àl’aide d’un baudrier àun système
d’attache complexe enplein milieu du courant. L’homme,
tétanisé par le froid et ne portant pas de gilet
de sauvetage, est également amarré àune barque
l’empêchant de remonter par ses propres moyens. La
barque dans laquelle ilavait pris place avec son collègue
emporté par le courant, afin de procéder àl’extraction
des morceaux de la passerelle, s’était retrouvée très
rapidement engloutie par les eaux au débit très élevé.
4 L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008
l’entreprise etle Capitaine DESCHAMPS, officier
de garde du Groupement Est, prend le commandement.
Après plus d’une heure demédicalisation, la victime
est évacuée sur le CHU de Besançon par dragon 25.
Aucune autre victime n’est découverte. Les infirmiers
du SSSM sont demandés sur place pour assurer
le soutien sanitaire opérationnel et pour être
àl’écoute des collègues de la victime qui demeurent
particulièrement choqués.
Le sauvetage de l’ouvrier est effectué par le caporal chef
Philippe Trabey àl’aide d’une grue présente sur les lieux
et dans des conditions particulièrement périlleuses.
La victime en hypothermie est transportée au CHU
de Besançon par VSAV.
Parallèlement les recherches du second ouvrier disparu
sont entamées par les plongeurs. Dragon 25 ainsi
qu’un second VSAV sont demandés sur les lieux.
Les opérations de secours sont stoppées pour la nuit au
bout de 2h30 de recherche sur un secteur vaste de
6km et dans des conditions de reconnaissance
compliquées. Les recherches sont reprises dès le
lendemain en présence delafamille dudisparu. Un
soutien psychologique pour les membres de la famille
est mis en place par le psychologue SSSM en présence
d’un SSO. Les recherches sont arrêtées à18 h31,
le vendredi 4mars. La victime, décédée, ne sera retrouvée
que quelques jours plus tard par unpromeneur.

Manifestations publiques
et dispositifs prévisionnels des secours
e L’été est bien là et avec lui toutes ses activités qui égayent nos week-ends :fêtes de village, braderies, feux
d’artifices, spectacles en plein air, courses cyclistes… Pour les services Prévision du SDIS 25, cela représente
environ 250 dossiers de manifestations publiques àtraiter entre le1 er mai etle 30 septembre.
Explications…
Qu’est-cequ’une manifestation publique ?
L’article L. 2212-2 du Code Général des Collectivités
Territoriales introduit la notion de manifestation publique
en précisant que les pouvoirs de police dumaire etdu
Préfet comptent notamment «lemaintien du bon ordre
dans les endroits où il se fait de grands rassemblements
d’hommes, tels que les foires, marchés, réjouissances et
cérémonies publiques, spectacles, jeux, cafés, églises et
autres lieux publics ».
02
DOSSIER
Le Préfet du Doubs considère qu’à partir
de 5000 personnes, la manifestation est un grand
rassemblement et qu’il doit faire l’objet d’une attention
particulière.
Quelle est lamarche àsuivrelorsqu’on organise
une manifestation publique ?
Toute manifestation publique doit faire l’objet d’un dépôt
de dossier auprès du maire delacommune concernée,
L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008 5

lequel doit s’assurer que ledispositif de sécurité etles
moyens de secours préventifs proposés par
l’organisateur sont adaptés.
Outre les grands rassemblements, certains types de
manifestations doivent également faire l’objet d’une
déclaration en préfecture.
Il s’agit :
–des manifestations àbut lucratif réunissant
plus de 1500 personnes au titre dupublic;
–des manifestations sportives cyclistes ou pédestres
sur voie publique, sportives àmoteur, aériennes,
aquatiques;
–des rassemblements ou concerts en plein air
de musique amplifiée (RAVE).
Pour plus de précisions, le guide d’organisation des
événements rassemblant du public est disponible
sur le site internet de la préfecture duDoubs
(www.franche-comte.pref.gouv.fr).
6 L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008
Quel est le rôle duSDIS danscettedémarche ?
Dans son domaine de compétences et de conseil
technique, le SDIS peut être sollicité par les autorités
préfectorale et/ou municipale pour rendre un avis sur les
mesures de sécurité d’une manifestation publique au
titre del’article L. 1424-3 du Code Général des
Collectivités territoriales. En particulier, il peut vérifier la
validité dudispositif prévisionnel de secours (DPS) ainsi
que les mesures prises pour la sécurité dela
manifestation, pour l’alerte etpour l’accueil des secours.
Les services Prévision des groupements territoriaux sont
chargés de cette mission, hormis dans le cas des grands
rassemblements qui sont traités par le service Prévision
de la Direction.
Par ailleurs, la commission de sécurité compétente peut
être sollicitée par le maire delacommune en cas de
mise enplace dechapiteaux ou de tribunes mais
également silamanifestation constitue une utilisation
exceptionnelle delocaux (par exemple, un parking sous

terrain utilisé pour organiser unconcert). Le service
Prévention du SDIS est alors également consulté.
Qu’est-cequ’unDispositif Prévisionnel de Secours ?
Les Dispositifs Prévisionnels de Secours sont définis par
le référentiel national fixé par l’arrêté ministériel du
7novembre 2006. Ils sont destinés àassurer
la protection du public dans le cadre
d’un rassemblement de population.
La mise enplace d’un DPS s’impose pour toute
manifestation àbut lucratif rassemblant
plus de 1500 personnes. Dans les autres cas, et sielle
le juge nécessaire, l’autorité depolice compétente ala
possibilité d’imposer unDPS dimensionné suivant ce
référentiel.
s
Afin de déterminer le type de DPS adapté, le référentiel
définit une grille d’évaluation des risques tenant compte
de l’effectif déclaré etdu comportement prévisible du
public, de l’environnement, de l’accessibilité au site etdu
délai d’intervention des secours publics sur le site.
En effet, il existe cinq niveaux de DPS :
–lepoint d’alerte etde premiers secours composé
de 2secouristes;
–leDPS de petite envergure composé d’1 poste
de secours ;
–leDPS de moyenne envergure composé
de 2à3postes de secours au maximum;
–leDPS de grande envergure composé de4postes
de secours au minimum.
L’article 36 de la loi demodernisation de la sécurité
civile précise que, seules les associations agréées de
sécurité civile peuvent contribuer àla mise enplace de
DPS dans le cadre derassemblements de personnes.
C’est pourquoi les sapeurs-pompiers n’assurent plus les
missions de secours lors de manifestations publiques.
Lessapeurs-pompiers ne sontdoncplus appelés
àparticiperàdesservicesde sécurité ?
En règle générale, non. Cependant l’autorité depolice
compétente peut imposer àl’organisateur de mettre
en place, en complément du DPS, un dispositif
de sécurité supplémentaire visant àrépondre
àun risque particulier.
Par exemple, dans le cas d’un spectacle pyrotechnique
se déroulant dans unlieu particulièrement vulnérable
au risque d’incendie (milieu naturel en période sèche,
monument historique avec toitures en matériaux
inflammables…), la conjugaison du risque d’incendie
et de la sensibilité dupatrimoine àprotéger nécessite
la mise enplace demoyens particuliers.
Les sapeurs-pompiers étant les seuls àposséder
le matériel et la compétence enmatière d’incendie,
ils pourront réaliser unservice desécurité uniquement
pour la partie incendie. La protection du public reste
alors sous la responsabilité d’une organisation agréée
de sécurité civile, par le biais du DPS.
Dans tous les cas, ceservice desécurité nécessitera
l’établissement d’une convention entre leSDIS
et l’organisateur, de façon àpréciser les modalités
et les frais de mise àdisposition des personnels
et des matériels. Cette disposition doit être soumise
àl’accord dudirecteur départemental.
L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008 7

03
LE PORTRAIT
Aurore HUOT :
Faire desa passion son métier
e «La vocation,c’est d’avoirson métieren passion »écrivaitStendhal. Voiciunproverbequisied bien àAuroreHuot,
infirmière au groupement Est du SDIS 25.
I
lest des familles où les passions setransmettent des
parents aux enfants. Dans la famille d’Aurore, c’est la
passion pour le secourisme qui aété léguée. Avec un
papa déjà sapeur-pompier volontaire sur Etupes et un
frère sapeur-pompier professionnel au Centre de
Secours Principal deBesançon, Aurore devient
naturellement sapeur-pompier volontaire au centre de
secours de Bart en 1989. Elle ydécouvre son amour pour
l’opérationnel dès ses premières sorties sur le terrain.
Parmi celles-ci, elle garde en souvenir des interventions
insolites comme cet accouchement réalisé sur le toit du
camion de la mairie, lors des impressionnantes crues de
1990 sur le secteur de Montbéliard. Elle est aussi l’une
des premières intervenantes sur le plan rouge mis en
place lors de l’accident du car Peugeot àS
de partager quelques missions avec le SAMU :«On
intervient en renfort du SAMU lorsqu’il yaune carence
du SMUR, et on intervient aussi sur des missions plan
rouge. Ca représente cinq interventions par mois en
moyenne ».
Aurore Huot aime passionnément ce qu’elle fait et
l’exprime par unlarge sourire qui illumine son
visage :«J’aime mon métier parce qu’on ne fait jamais
la même chose etparce que l’on travaille avec plein de
gens différents. C’est une richesse d’être encontact avec
d’autres corps de métiers. Et puis il yatant de choses
àcréer et beaucoup deprojets en cours avec une équipe
qui s’entend àmerveille ».
En septembre, elle quittera provisoirement son bureau
au papier peint azuré duFaubourg deBesançon,
pour passer ses congés en mer Rouge où elle s’adonnera
àses deux autres passions, la plongée sous-marine
et les dauphins.
8 L’écho du SDIS 2008x
25 /N° 15-juillet-août te Marie.
Parallèlement àson engagement, Aurore est infirmière à
mi-temps dans différents hôpitaux de Montbéliard, «et
c’est tout naturellement que j’ai glissé infirmière
volontaire en2001»nous dit-elle. Ils sont alors trois
infirmiers volontaires sur tout le groupement Est. Puis
«l’occasion afait le larron »s’amuse-t-elle àdire :
Aurore pallie en effet àla mise àdisposition d’une de
ses collègues et passe alors le concours d’infirmière
professionnelle en2002. Elle est titularisée le 1 er octobre
2003, d’abord pour une période transitoire de3-4 ans,
puis rejoint définitivement le groupement Est.
Dernièrement, Aurore aréussi les examens d’infirmière
chef et d’infirmière d’encadrement.
Seule infirmière professionnelle dusecteur Est, le rôle
d’Aurore est de coordonner, animer, gérer le groupe
d’infirmiers et d’infirmières réparti dans les différents
centres de secours :«Je suis là pour répondre àtoutes
les questions qu’ils peuvent seposer et je leur apporte
un encadrement pour les premières opérations
sur lesquelles ils sont appelés ».
Parmi les différentes tâches qui lui incombent, Aurore
doit également s’occuper de la formation médicale, de
l’aptitude des sapeurs-pompiers, du soutien sanitaire
des sapeurs-pompiers ainsi que delamaintenance du
matériel de soin. Son attachement pour l’opérationnel
n’en est pas pour autant endolori puisqu’Aurore continue

Une nouvelle configuration duCASDIS
Depuis le 20 juillet dernier le nouveau conseil d’administration du SDIS est composé de20 membres élus, réunissant
13 représentants du conseil général et6représentants des établissements de coopération intercommunale (communautés
de communes et communauté d’agglomération) et 1représentant des maires.
La composition du bureau :
–Président :Claude Jeannerot –président du conseil d’administration du SDIS, président du conseil général duDoubs
–1 er vice-président :Léon Bessot –conseiller général ducanton de Vercel, maire deValdahon
–2 e vice-président :Yannick Dessent –conseiller général ducanton de Roulans
–3 e vice-président :Joseph Tyrode –vice-président de la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard,
maire deMandeure
Membre supplémentaire :Alain Blessemaille –vice-président de la communauté d’agglomération du Grand Besançon,
maire deBraillans.
Les 20membres du conseil d’administration du SDIS
04
L’ACTU
L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008 9

Arrivée de Catherine Aubailly
auserviceadministration générale
Comptable de formation, Catherine AUBAILLY aeffectué son
parcours professionnel àla Mairie de Besançon où elle a
enrichi ses connaissances dans différents services de la ville
(conseil municipal, assurances, finances…).
Aujourd’hui, elle achoisi de
poursuivre sa carrière au
SDIS 25 etde prendre en
charge la responsabilité du
service administration
générale. C’est un poste
nouvellement créé au sein
du groupement
administration
et finances. Catherine aura
pour mission la mise en
place dece poste avec des
objectifs tels que :
–lafiabilité dutraitement
des courriers arrivés et départs ;
–lesuivi deladocumentation ;
–lesuivi global dudossier des assurances
et des différentes conventions;
–l’élaboration et la mise enœuvre deprocédures non
opérationnelles transverses aux différents services.
Originaire delaCreuse, Catherine est très attachée à
notre belle région qu’elle aappris àconnaitre au fil de
10 L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008
ballades et de randonnées. Cette passionnée de chant
fait partie de la chorale «Soul Gospel Voices ».
Nous lui souhaitons une bonne intégration parmi nous et
espérons qu’elle saura mettre ànotre profit sapratique
du yoga !
Visiteradio-enregistrée
auCIS 1 er Plateau
Le Capitaine RENAUD, chef de centre duCIS 1 er plateau,
et ses deux adjoints, ont accueilli une classe decycle 3
de l’école élémentaire deBouclans, le vendredi 9mai
dernier, dans le cadre d’un exercice scolaire relatif
àla réalisation par les élèves d’une véritable émission
de radio :choix de sujets, conception du contenu
de l’émission, réalisation de reportages et interview,
et émission. Le travail entrepris par la classe consistait
àrécolter d’une part de la matière àrédaction
de reportages et d’autre part àenregistrer des
témoignages de pompiers volontaires sur leur
engagement et leur vécu. Le Capitaine RENAUD
avait ainsi pris soin d’inviter, outre ses deux adjoints,
plusieurs SPV du CIS ainsi que deux anciens SPV.
Le projet, porté par le Radio-Bus du Centre Régional de
Documentation Pédagogique del’académie de Besançon,
s’est clôturée par la diffusion de l’émission le vendredi
13 juin dernier àpartir du Radio-Bus, positionné ce jourlà
àl’école deBouclans, et recevable sur une fréquence
particulière dans unrayon d’une petite dizaine de
kilomètres environ, soit le secteur du CIS 1 er Plateau.

7
COMITÉ DES ŒUVRES SOCIALES :
nouveauCA etnouveaubureau
Depuis le 7avril dernier, une nouvelle équipe de
23 membres volontaires gère leCOS du SDIS 25 :
Membresdubureau
Présidente Sylvie MONNOT-PRONGUE DDSIS
Président adjoint David MARION DDSIS
Trésorière Isabelle JACQUINOT DDSIS
Trésorièreadjointe Isabelle ADROVER DDSIS
Secrétaire Marie-Ange VALLIER PONTARLIER
Secrétaire-adjointe Valérie VECLAIN PONTARLIER
Un grand merci àl’ensemble de ces membres
pour leur engagement au sein du COS.
Deshorairesd’ouverturedevotreantenne COSontétédéfinisselon ladisponibilité
desmembres.Afin de ne pasperturberleur activitéprofessionnelle,
nous vous remercionsde bien vouloirrespecterrigoureusementcesplageshoraires.
Pour plus d’informationsmercidecontactervotreresponsable antenne.
Passationsde commandement
•L’adjudant chef Patrick Barbet
aété nommé au grade de
lieutenant et apris la tête
du centre desecours de
Quingey lors du départ àla
retraite ducapitaine Jean
Maitre.
•Lelieutenant Fabrice Ségura asuccédé au capitaine
Camille DROZ-BARTHOLET
au centre desecours renforcé d’Ornans
le 30 juin dernier.
Fusion desCPI Saône/Mamirolle
Les effectifs des Centres de Première Intervention de
Saône et Mamirolle se sont réunis le jeudi 10 juillet à
Mamirolle pour fusionner en un seul centre nommé
Centre dePremière Intervention de Saône-Mamirolle.
Cette nouvelle entité est basée àSaône, dans l’actuelle
caserne.
BrevetnationaldesJSP
Le 14 e Brevet National deJSP s’est déroulé les samedis
14 et 21juin derniers àValdahon.
Au cours de ces deux journées, 66 jeunes
sapeurs-pompiers âgés de 16 à18 ans ont participé
aux 11 épreuves qui composent cet examen.
Al’issue, 63 candidats ont obtenu le fameux diplôme.
L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008 11

05
AGENDA
EN BREF
Ledébriefing psychologique:tout le monde
est concerné
Àla suite d’une intervention particulièrement éprouvante, un débriefing
psychologique aété organisé quelques jours après l’événement et ceci àla
demande des équipes intervenantes. Pour la première fois dans notre département,
les stationnaires du CTA/CODIS ayant traité l’appel ont été associés au débriefing.
Cette mise encommun apermis àchacun dereconstituer le puzzle
de l’intervention dans saglobalité.
En effet, les stationnaires ne peuvent sefaire une représentation de l’intervention
qu’au travers des propos des témoins et lorsque ces derniers sont paniqués au
point de ne pouvoir répondre aux questions, les stationnaires sont susceptibles de
ressentir unprofond sentiment d’impuissance.
De même, les équipes opérationnelles n’ont pas connaissance ducontexte de
l’appel et peuvent parfois éprouver une certaine culpabilité lorsque l’issue de
l’intervention est tragique.
Ce temps de parole permet àchaque participant de partager son ressenti etainsi
de repartir dans de meilleures dispositions suite àun événement potentiellement
traumatisant.
Bureau CASDIS le 10 septembre
Congrès de l’UDSP le 20 septembre
Bureau CASDIS le 9octobre
CATSIS le 21 octobre
Mouvements dupersonnel
Bienvenue
Augroupementemploi etcompétences–RessourcesHumaines:
Anne HUMBERT ,adjoint administratif 2 e classe contractuelle, le 09/06/08;
Marie-PierreCOUTOT, adjoint administratif 2 e classe contractuelle,
le 01/07/08.
Augroupementlogistiqueettechnique:Christelle CHOPARD,
adjoint administratif 2 e classe contractuelle, le 16/06/08.
GroupementOuest –bureauformation :Anaël BOUCHOT ,lieutenant,
SDIS 28, le 01/07/08.
GroupementSud–Habillement:ChristianPEYRUSSE, major, SDIS 63,
le 01/07/08.
12 L’écho du SDIS 25 /N° 15-juillet-août 2008
Résultats sportifs
Championnat de France
des épreuves athlétiques
et du PSSP.
La finale du championnat de France
des épreuves athlétiques et du PSSP
s’est déroulée le 28 juin dernier àVITTEL.
Parmi l’équipe Bourgogne-Franche-Comté,
11 athlètes du SDIS du Doubs
ont participé aux épreuves.
L’équipe féminine cadette etl’équipe vétéran
dame reviennent toutes les deux championnes
de France del’épreuve d’athlétisme. Les deux
équipes sont également secondes au parcours
sportif. Ces deux bons résultats placent l’équipe Bourgogne/Franche-Comté 3 e au
classement général par équipe.
Deux résultats sont notables également en individuel puisque Yannick FEGE
(CSP Besançon) est champion de France sénior du grimper de corde (monté 5m
bras seules et départ assis :2sec 96) etque Daniel BERTRAND (Montbéliard)
est vice-champion de Franceséniordulancerdupoids(poidsde 7.250kg :14 m18).
Championnat de France Rugby sapeurs-pompiers
àToulouse.
C’est avec une honorable 5 e place que les sapeurs-pompiers Doubistes
sont revenus du championnat de France derugby organisé les 4et5juillet derniers
dans l’antre durugby français. «Jouer dans le stade du complexe toulousain
cela n’arrive pas tous les jours»diront les joueurs. Une belle aventure qui s’est
terminée en quart de finale contre leGers pour ces 28joueurs qui ont d’ores
et déjà pris rendez-vous pour l’année prochaine en Saône et Loire.
CSP Besançon :Raphaël RUHIER, major, le 01/07/08.
Augroupementadministration etfinances–Accueil :
Pauline HUMBERT ,adjoint administratif 2 e classe contractuelle,
le 28/07/08.
AugroupementPrévention –Planification :ThierryBRISVILLE,
chargé de mission prévention contractuel, le 01/08/08.
Au revoir
Départs en retraite:sergent-chef Jean-PierreLEUBA, CSP Besançon,
le 30/07/08 ; adjudant-chef GérardMUSSOT ,CSP Besançon, le 31/07/08;
caporal-chef DominiquePEPIN, CSP Besançon, le 04/08/08;
capitaine Daniel VANNIER, groupement prévention-planification le 31/08/08.
Mobilité interne
Au 01/07/08:Sapeur Damien NOIR, CTA/CODIS � CSP Besançon.
Au 01/07/08:Caporal Hervé TOURNIER, CTA/CODIS � CSP Besançon.
Au 01/07/08:Major Jean-Pascal CAILLAUD, Groupement prévention-planification
� Groupement Ouest, bureau matériel roulant.
Au 01/07/08 :Major Denis Bigueur, Groupement Ouest � Groupement Ouest,
bureau prévision.