Maquette livret2.indd - Préfecture de la Côte-d'Or

Dijon, Ville d’art et d’histoire
Place François Rude dite «du Bareuzai», archives municipales de Dijon
Circuit découverte
Patrimoine
Dijon
Augmentée
À l’occasion des
Journées Européennes du Patrimoine
17 et 18 septembre 2011

Dijon en réalité augmentée,
découvrez votre patrimoine autrement !
Nous vous proposons de partir à la découverte de certains endroits connus ou secrets de notre
ville, en suivant classiquement les étapes proposées dans cette brochure... ou par le biais de
votre téléphone portable. C’est une première, soyez les pionniers de la réalité augmentée près
de chez vous !
Cette brochure vous propose un circuit dans la ville, seul, en famille ou entre amis, à la découverte
de lieux renfermant à la fois la mémoire historique de la ville et présentant une architecture
singulière propre aux usages et aux fonctionnalités de ces lieux atypiques.
De nombreuses surprises et animations en réalité augmentée vous surprendront tout au long de
votre parcours. La chasse aux merveilles est ouverte ! Il ne reste plus qu’à vous munir de votre
Smartphone... et de vous laisser conter l’Histoire de Dijon.
Vous pouvez également vous connecter sur www.dijon-realite-augmentee.fr de chez vous !
Conseils pratiques
Pour réaliser ce rallye il vous faut une bonne paire de chaussures.
Les étapes indiquées en couleur sont soumises aux horaires d’ouverture des sites : organisez
votre parcours en fonction de ceux-ci.
Attention !
Restez vigilants vis-à-vis de la circulation : observez les façades depuis les trottoirs et empruntez
les passages piétons.
Durée estimée : 2 heures
À vos smartphones !
C’est inédit, Dijon innove cette année et souhaite vous surprendre, en vous offrant la possibilité de découvrir
son patrimoine autrement... grâce à la technologie de la réalité augmentée !
Pour cela, il vous sera indispensable de vous munir d’un de ces téléphones mobiles dit « intelligents » (Iphone,
Androïd, et Symbian ), ou bien alors de vous faire accompagner par une personne en détenant un, et pourquoi
pas, demander aimablement à votre voisin de route, s’il vous est possible de jeter un petit coup d’œil sur le sien ...
~ Remerciements ~
Cette application est le résultat d’une collaboration étroite entre le service communication
de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne et le service Ville d’art et
d’histoire de la Ville de Dijon. C’est un projet-test, dont l’objectif est de vous faire découvrir
les potentialités de la réalité augmentée dans votre vie quotidienne, en l’occurence, la
découverte du patrimoine dijonnais.
Elle n’aurait pas vu le jour sans les conseils, le concours, les compétences et le temps
donné d’Olivier Schimpf, de l’association RA’Pro, pour la promotion de la réalité augmentée,
de Rémi Bezeux/RemiB, développeur web et de Loïc Lenouvel, du Studio Eklyptik, Solutions
mobile & réalité augmentée et expert du Layar. Merci également à Thomas Hazebrouk/
focale.info (Dijon), qui a réalisé la photo panoramique du réservoir Darcy visible dans
l’application.
Brochure
Rédaction : Audrey Suzin - Service Ville d’art et d’histoire de la Ville de Dijon / Isabelle
Boucher-Doigneau - Service Communication - DRAC de Bourgogne
Assistants de rédaction : Camille Labousse, Benjamin Thierry, Catherine Pouplin, Elise
Rabin - DRAC de Bourgogne
Crédits photo : Archives municipales de la ville de Dijon, bibliothèque municipale de Dijon,
le musée de la vie bourguignonne et d’art sacré, le Grand-Dijon.
Maquette : Audrey Suzin
Mise en page : Camille Labousse
Impression : ICO - Dijon
Nombre d’exemplaires : 4 000
Diffusion : Offi ce de Tourisme, sites participants au circuit.
Application
Cahier des charges / contenu / coordination : Audrey Suzin / Isabelle Boucher-Doigneau
Réalisation technique : Studio Eklyptik - www.eclyptik.fr
Conseil, développement : Olivier Schimpf, association RA’Pro - www.augmented-reality.fr
La réalité augmentée en quelques mots
Le principe de la réalité augmentée est simple, il permet d’incruster sur une image réelle du contenu virtuel
préprogrammé (photos, informations, vidéos, liens internet...). Ainsi, au cours du circuit, il vous suffi ra
de pointer votre smartphone en direction d’un site ou d’un monument, pour accéder à des informations
sur l’endroit où vous vous trouvez. La « réalité » est en quelque sorte « augmentée », car elle s’enrichit
d’informations.
Comment procéder
Étape 1 : Vérifiez que vous possédez une application permettant de lire un fl ashcode aussi appelé QR-
Code : le carré-mosaïque figurant sur la couverture. Si ce n’est pas le cas, il vous faudra télécharger
une application le permettant, avant de démarrer le circuit. Rendez-vous sur l’Applestore (IPhone),
ou bien l’Androïd Market (Androïd), et téléchargez gratuitement au choix : « Mobiletag », « Barcode
Scanner » ou « Lynkee ». Pour les détenteurs du « Symbian Nokia », vous pouvez télécharger
gratuitement « Beetagg ».
Étape 2 : Une fois votre application pour décrypter les QR-Code installée, il vous faudra télécharger
gratuitement l’application Layar (voir le QR-Code Layar page 10)
Étape 3 : Il ne vous reste plus à présent qu’à flasher le code figurant sur la couverture pour accéder à
l’application «Dijon augmentée» qui va vous servir de guide lors de votre balade à travers la ville.
Vous êtes dorénavant paré pour commencer le circuit à la découverte du patrimoine dijonnais. Laissez-vous
guider au travers la Ville grâce à l’application «Dijon Augmentée» en suivant les instructions au gré de vos
envies !
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Le jardin Darcy, archives municipales de la ville de Dijon
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Réponses au QUIZZ «Le saviez-vous »
a. Des joutes étaient organisées place Bossuet ! Qui pourrait d’ailleurs imaginer, que lors d’un tournoi en 1564,
Catherine de Médicis contemplait le spectacle des chevaliers qui s’affrontaient depuis une fenêtre...
b. De 1850 à 1950 la ville comptait 8 à 12 fabriques de pain d’épice ! Philbée, Perrot, Sarette, Michelin, Aimé, Auger,
etc. De nos jours, elles ont toutes été regroupées sous l’enseigne Mulot-et-Petitjean.
c. Le boichet n’est autre que l’ancêtre du pain d’épice ! Dès le XIVe siècle, cette pâtisserie à base de farine, de blé et
de miel, ravissait les papilles.
a. Le réseau des tramways départementaux s’étendait 357 km !
b. Le prix d’un ticket du tramway dijonnais de 1888 à 1895 s’élevait à 15 centimes de Francs.
A l’emplacement actuel de l’ancien Pavillon du Tourisme, un dénommé Monsieur Suchetet donnait jadis et en plein
air, des représentations de cinéma. Le projecteur se trouvait dans le jardinet le faisceau lumineux passait à travers les
grilles et se posait sur un écran transparent. Les spectateurs s’installaient derrière et il n’y a pas que l’arroseur à être
arrosé... En effet, pour rendre l’écran transparent, on l’aspergeait de seaux d’eau !
a. La Lyonnaise-des-Eaux a envisagé de transformer le réservoir Darcy en restaurant-musée ! Un projet qui n’aura
fi nalement pas vu le jour.
b. La hauteur culminante du réservoir Darcy atteint 254,26 m d’altitude.
a. La première automobile à Dijon Pour être honnête, personne ne connait vraiment la date en réalité... vous ne
pouviez ainsi le deviner ! Ce que l’on sait en revanche, c’est que ce nouveau mode de transport apparaît à Dijon la
fi n du XIXe siècle et qu’il se développe rapidement dès les années 1900 grâce, notamment, à l’activité d’industriels
locaux qui produisent des automobiles, ainsi que d’artisans et commerçants concessionnaires de fabricants extérieurs,
mécaniciens réparateurs. On compte une quinzaine de professionnels à Dijon au début des années 1910.
b. La vitesse des autos était jadis fi xée à... seulement 12 km / heure !
a. Pas moins de... 30 000 l d’eau sous pression !
b. 1 200 personnes étaient employées par l’usine Pernot... Égalant les sites des grandes entreprises actuelles !
a. La première mention d’un messager envoyé par la Chambre de Ville (Mairie) date de 1308 !
b. Les boîtes aux lettres personnelles, telles que nous les connaissons aujourd’hui sont apparues en 1844.
a. C’est vrai !
b. C’est vrai ! Le Maréchal ,en route vers Sigmaringen, s’est arrêté à l’hôtel Bouhier de Lantenay le 20 août 1944.
c. C’est vrai !
d. Le surnom de l’architecte Nicolas Lenoir était le … Romain !
L’inscription Pax Orbis 1783 rappelle le traité de Versailles sur l’indépendance des États-Unis, d’où le nom donné jadis
à ce lieu : escalier de l’Indépendance.
Le Suzon
90 000 voyageurs sont attendus chaque jour dans le futur TRAM !
Le journal Ouest-Eclair, quotidien régional, daté du 29 janvier 1942, consacre un article entier à Félix Ruinet intitulé :
Pour abolir la condition prolétarienne - L’expérience audacieuse d’un «Jeune Patron». Félix Ruinet est considéré
par le journal comme à l’avant-garde de cette mouvance patronale de l’époque, qui recherchait la meilleure manière
d’adapter le monde de l’entreprise à la vie sociale. «On n’imaginait pas, jusque ici, que l’ouvrier pût être, par rapport au
patron, autre chose qu’un subordonné : M. Ruinet en fait l’associé d’une petite communauté, l’équipe, dans la grande
communauté qu’est l’entreprise, de manière que tous, à quelque degré que ce soit, se sentent directement intéressés à
la prospérité de cette dernière.» Un véritable éloge fait à M. Ruinet, dont l’innovation et la petite révolution qu’il met en
œuvre dans son entreprise, sont perçues comme les modèles à suivre pour le futur... et encore de nos jours !
Le Consortium s’est vu confi er un important programme de sculptures dans l’espace public au Qatar, sur la place
principale de Doha.
Téléchargez l’application Layar sur votre
Smartphone à l’aide du QR Code ci-contre,
afin de pouvoir utiliser l’application
«Dijon Augmentée»
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C’est parti ! !
13, rue de Piron [ Maison Mulot-et-Petijean ]
Cédé à Louis Mulot en 1838, le magasin Mulot-et-Petitjean constitue un des très rares exemples
d’entreprises familiales ayant plus d’un siècle d’existence ! C’est en effet le seul fabricant de pain
d’épices subsistant aujourd’hui encore à Dijon. De cette manière, elle perpétue et continue à développer
une activité qui a débuté à cet endroit dès 1796, sous l’impulsion d’un commerçant de talent, Barnabé
Boittier.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
a. Cet endroit était très fréquenté autrefois : marché, départs de diligences... Des tournois se sont même
déroulés ici. Mais desquels s’agissait-il
◘ Tournois de chevaliers ◘ Tournois de danse ◘ Tournois de lutteurs
b. Selon vous, combien la ville de Dijon comptait-elle de fabriques de pain d’épices entre 1850 et 1950
◘ 4 à 12 ◘ 8 à 12 ◘ 12 à 16
c. Connaissez-vous le « boichet » (petit indice, il avait les faveurs de la Duchesse Marguerite de Bourgogne...).
Il s’agit :
◘ D’une danse, très appréciée à la cour des Ducs de Bourgogne, célébrant le pain d’épices
◘ D’une pâtisserie très ancienne qui aurait donné naissance plus tard au pain d’épices
◘ Du nom du plus ancien marchand ambulant connu de pain d’épices à Dijon
16, Boulevard de Sévigné[ Ancienne Gare des Tramways ]
Au n°16 du boulevard de Sévigné se trouvait autrefois l’ancienne gare des Chemins de fer
départementaux de la Côte d’Or, dite gare Dijon-Sévigné, édifi ée en 1892 par l’architecte
parisien Prosper Bobin. Destinée aux voyageurs, cette gare, très à l’étroit, utilise la chaussée
sans posséder de dépôt ni de voie de service. Elle disparaîtra entre les deux guerres mondiales.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
a. Combien de kilomètres faisait le réseau des tramways départementaux une fois achevé
◘ 157 km ◘ 257 km ◘ 357 km
b. Quel était le prix d’un ticket pour une place dans le tram dijonnais de 1888 à 1895
◘ 1 € ◘ 15 centimes de F ◘ 15 F
Pavillon Darcy 26, place Darcy [ Maison du TRAM ]
A l’origine, le syndicat d’initiative était installé rue des Forges dans l’hôtel Chambellan, mais ce dernier
ne permettait pas l’accueil des touristes venus de la gare. Aussi, la Ville et la Chambre de commerce
et d’industrie ont utilisé l’esplanade située entre la place Darcy et l’avenue Foch pour créer le Pavillon
du Tourisme, aujourd’hui devenu la Maison du tram. Le pavillon a été construit par l’architecte dijonnais
Gaston Paris, décédé lors des travaux et suppléé par son confrère dijonnais Paul Bertholle. Celui-ci a été
inauguré le 27 octobre 1952 par Paul Bertholle, président du syndicat d’initiative et père du peintre Jean
Bertholle, membre de l’Institut.
Cet édifi ce est aujourd’hui répertorié dans l’inventaire du patrimoine remarquable du Grand-Dijon.
La Maison du Tram vous ouvre ses portes à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, entrée
libre samedi et dimanche de 10h à 19h.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
Avant la construction du Pavillon du Tourisme, une activité très populaire avait lieu régulièrement à cet
emplacement. Avez-vous une idée de ce dont il s’agissait
◘ Bal musette en plein air ◘ Match de football en plein air ◘ Cinéma en plein air
réponses page 10
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4
4
Jardin Darcy [ Réservoir Darcy, ancien Réservoir des Fontaines ]
« Dijon périra par l’Ouche et le Suzon », dit un ancien dicton. Au Moyen-Age, les eaux qui irriguaient
la ville étaient de très mauvaise qualité, de véritables égoûts à ciel ouvert où atterrissaient des déchets
provenant des habitations alentour, des cimetières, de l’Hôpital Général, ainsi que d’industries polluantes
telles que les tanneries et teintureries. Les travaux (débutés en mars 1839 et achevés le 6 septembre
1840) engagés par l’ingénieur Henry Darcy ont un triple objectif : alimenter Dijon en eau potable, assainir
le Suzon et donner des moyens à la ville de lutter contre les incendies. D’une capacité de 2 300m², le
réservoir Darcy distribue, lors de ses dernières années de service au début des années 1990, de l’eau
non potable provenant des vallées de l’Ouche et du Suzon. Le Square Darcy est aujourd’hui répertorié
dans l’inventaire du patrimoine remarquable du Grand-Dijon.
ATTENTION : c’est la première et unique occasion de découvrir ce site avant travaux et remise en
eau. En effet, dès l’automne 2012, ce cylindre de 28 m de diamètre va permettre de stocker plus
de 2000 m3 d’eau dite «verte» car elle servira à arroser les 75% de surfaces.
La Maison du Tram vous ouvre ses portes à l’occasion des Journées du Patrimoine : visite guidée samedi
et dimanche de 10h à 19h. Inscription préalable obligatoire à la Maison du Tram au 0800 13 2013.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
a. Un projet de réhabilitation du site a été envisagé dans les années 2000 par la Lyonnaise-des-Eaux,
mais de quoi pouvait-il bien s’agir Transformer le réservoir Darcy en :
◘ Restaurant-musée ◘ Chambre d’hôtes *** ◘ Centre d’art contemporain
b. Quelle est la hauteur culminante du réservoir Darcy
◘ 153, 34 m d’altitude ◘ 201,65 m d’altitude ◘ 254,26 m d’altitude
5
1-3, rue Jacques Cellerier [ Ancien garage ALIZON ]
Au n°3 de la rue Jacques Cellerier, anciennement rue Alleron, l’architecte dijonnais Louis Perreau
construit en 1905-1906 le garage Alizon pour cycles et automobiles. La pierre, la brique en ciment de
laitier, la céramique composent une façade dite « ostentatoire», raffi née pour un garage, et originale en
raison de ses emprunts à l’Art Nouveau. La singularité de la façade se voit renforcée par son étage où se
développe un large oriel qui forme le motif central et réinterprète en quelque sorte l’avant-corps classique.
Ce édifice est aujourd’hui répertorié dans l’inventaire du patrimoine remarquable du Grand-Dijon.
QUIZZ [ Le Saviez-vous ]
a. A quelle date est apparue la première automobile à Dijon
◘ 1805 ◘ 1866 ◘ 1889
b. A combien était fixée la vitesse maximale autorisée des automobiles dans le premier arrêté municipal
datant du 29 juin 1904
◘ 12 km / heure ◘ 36 km / heure ◘ 48 km / heure
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Rue Courtépée [ Ancienne Biscuiterie Pernot ]
La Manufacture des Biscuits Pernot a été une des entreprises les plus importantes et fl orissantes de
la ville. Petits-beurre, gaufrettes, macarons... C’est une large et riche gamme de gourmandises qui y
furent confectionnées pendant un siècle entier, embaumant les rues avoisinantes de mille et une odeurs.
C’est en 1869 qu’Auguste Pernot, fils d’un tailleur d’habits à Champlitte, fonde la biscuiterie Pernot dans
l’actuelle rue Devosge. Elle se développera progressivement pour occuper presque tout l’espace compris
entre les rues Courtépée, Gagnereaux et Sambin. Cet édifice est aujourd’hui répertorié dans l’inventaire
du patrimoine remarquable du Grand-Dijon.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
a. Quelle quantité d’eau contenait l’usine pour le service incendie
◘ 10 000 litres ◘ 20 000 litres ◘ 30 000 litres
b. Combien de personnes travaillaient sur le site de la biscuiterie Pernot
◘ 600 personnes ◘ 900 personnes ◘ 1200 personnes
réponses page 10
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37, rue de Longvic [ Le Consortium ]
Le Consortium est géré par l’association Le Coin du miroir, fondée en 1977 par Xavier Douroux et Frank
Gautherot, structure alternative conçue comme un contre-pouvoir et un lieu de parole indépendant. Elle
obtient le label Centre d’Art en 1982 et donne naissance au Consortium. Référence de l’art contemporain
en France, celui-ci est régulièrement sollicité pour orchestrer des manifestations, comme la Biennale de
Lyon. En 1998, le Centre Pompidou a invité Le Consortium à présenter sa collection, consacrant ainsi
son importance sur le plan international.
Au printemps 2011, Le Consortium s’installe dans une ancienne usine, construite dans les années
1940. À l’ancien bâtiment s’ajoute une aile nouvelle dans laquelle seront exposées les quelques 250
œuvres de la collection, qui compte les réalisations de Dan Graham ou de Bertrand Lavier. La collection
devrait faire l’objet d’une donation à la Ville, garantissant ainsi sa conservation et l’enrichissement des
collections du Musée des Beaux-Arts, qui comprendront alors un fonds remarquable dans le domaine
de l’art contemporain.
Le projet a été réalisé par le célèbre architecte japonais Shigeru Ban, associé à un collectif de jeunes
architectes suisses et belges : Made In. Shigeru Ban a signé la conception de l’antenne du Centre
Pompidou à Metz. Le bâtiment a été inauguré le 15 septembre 2011 en présence du ministre de la culture
et de la communication, Frédéric Mitterrand.
Pendant les Journées Européennes du Patrimoine, le Consortium propose une visite-découverte avec
deux visites guidées samedi et dimanche à 14h et 17h.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
Dans quel pays le Consortium interviendra-t-il prochainement
◘ au Mexique ◘ au Qatar ◘ en Corée
réponse page 10
Bons plans : Circulez en bus, empruntez un Vélodi !
Le circuit s’effectue à pied, mais n’oubliez pas que des modes de transports doux sont à
votre disposition tout au long du circuit, vous permettant de rallier différentes étapes sans
vous fatiguer.
Voici quelques informations pratiques si vous souhaitez combiner vélo et/ou bus dans votre
parcours découverte à travers la ville.
Le réseau de Bus Divia
Pass 1 heure : 1 €
Pass 24 heures : 3,40 €
Carte 10 voyages (d’une heure chacun) : 9 €
Plus d’informations sur www.divia.fr
Les stations Vélodi
Les stations de Vélodi sont indiquées par le logo Vélodi sur la carte.
Elles vous permettent, abonnés ou non, de louer un vélo sur une durée à la carte.
Les 30 premières minutes sont gratuites alors profi tez-en !
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Place Grangier [ Hôtel et bureau des Postes ]
L’hôtel des Postes a connu plusieurs emplacements successifs au
cours de son histoire. En 1909, la Poste quitte le Palais des États
pour s’installer place Grangier sur l’ancien Château. C’est l’architecte
Louis Perreau qui prend la conduite de ce projet architectural
complexe en raison des fondations de l’ancien Château (1907-1909),
La toiture et le parti-pris décoratif de la zinguerie, la fl èche à l’angle
de la rue du Temple offrent un peu de fantaisie à cet ensemble très
classique.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
a. A quand remonte la mention du premier messager (ancêtre de
nos facteurs !) envoyé par la Mairie
◘ 1308 ◘ 1406 ◘ 1507
b. Quand sont apparues les premières boîtes aux lettres personnelles
à Dijon
◘ 1844 ◘ 1896 ◘ 1913
53, rue de la Préfecture [ Hôtel Bouhier de
Lantenay - Préfecture de la région Bourgogne et
de Côte d’Or ]
8 Emplacement du château où a été
construit l’hôtel des Postes, archives
municipales de Dijon
L’hôtel Bouhier de Lantenay, construit entre 1756 et 1760,
illustre la continuité de la présence dijonnaise de l’État, de la
Monarchie à la République en passant par l’Empire, ainsi que
l’épanouissement de l’art néo-classique en Bourgogne. Ayant
reçu par héritage la fortune de son cousin, le président du
Parlement Jean de Berbisey, Bénigne Bouhier, seigneur de
Fontaine-les-Dijon et de Pouilly, entreprend en 1756, à l’âge
de 69 ans, de se faire édifi er une nouvelle résidence.
En 1781, son héritier, le Marquis Bénigne de Lantenay le
vend aux Etats de Bourgogne pour abriter l’Intendant de la
province. L’Hôtel, bien entretenu par la Nation, connut diverses
affectations avant d’abriter le quartier général de l’armée de
réserve rassemblée à Dijon pour marcher sur l’Italie. C’est
ainsi que Napoléon Bonaparte y séjourna du 7 au 9 mai 1800. Séduit par l’édifi ce, il décide aussitôt d’y
installer son Préfet... dont c’est la résidence encore de nos jours !
L’hôtel vous ouvre ses portes à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine samedi et dimanche
de 14h à 17h, avec des visites guidées le samedi et des animations musicales le dimanche.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
a. L’hôtel Bouhier de Lantenay a accueilli les Présidents de la République Vincent Auriol et Charles de
Gaulle ainsi que le roi et la reine du Népal.
◘ Vrai
◘ Faux
b. C’est ici que le Maréchal Philippe Pétain, à la suite d’un déjeuner, aurait fait dactylographier son
« ultime message aux Français ».
◘ Vrai
◘ Faux
c. Le 5 juin 1996, c’est dans ses jardins que le Président Jacques Chirac et le Chancelier Helmut Kohl se
sont réunis pour un déjeuner sous tente.
◘ Vrai
◘ Faux
d. Comment était surnommé Nicolas Lenoir, l’architecte qui a bâti l’hôtel
◘ Le Gaulois ◘ Le Romain ◘ Le Bourguignon
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39-41, rue Vannerie [ Hôtel Chartraire de Montigny et du
Commandement militaire - DRAC de Bourgogne ]
Du XVIe au XVIIIe siècles, l’endroit est habité par les
familles Serre, puis Bouchard, Peschard et Gagne
de Perrigny. En 1740, Marc-Antoine Ier Chartraire
Comte de Montigny, trésorier général des États de
Bourgogne, achète le bâtiment. Immensément riche,
et mécène avisé, il offre à l’édifice néo-classique
un somptueux décor. Il fait notamment reconstruire
la façade sur la rue Vannerie qui constitue l’un des
rares témoignages des exubérances du style rocaille
en Bourgogne.
L’hôtel voisin du Commandement Militaire fut acquis
en 1783 par son fils, Antoine Chartraire de Montigny,
Trésorier Général de l’Etat. Cet édifice, datant du
XVe siècle et abritant à l’origine le Commandant
Militaire de la Province, fut entièrement reconstruit
par l’architecte dijonnais Charles Saint-Père, également en charge de la reconstruction de la Sainte-
Chapelle de Dijon et de l’aile orientale du Palais des Etats. En souvenir du passé militaire du lieu,
l’ornementation fait appel aux symboles traditionnels de la Force et de la Gloire militaire.
La Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (ministère de la Culture et de la
Communication) vous ouvre ses portes à l’occasion des Journées du Patrimoine, samedi et dimanche
de 14h à 17h : visites guidées, concert, déambulations de personnages en costumes XVIIIe.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
Le plafond de l’escalier d’honneur possède un très beau décor en trompe-l’oeil sur lequel se lit cette
inscription pax orbis suivie d’une date. A quel événement fait référence cette inscription « paix dans le
monde »
◘ À la date d’achèvement de l’hôtel
◘ Au traité de paix mettant fin à la guerre de Trente ans
◘ À la fin de la guerre d’indépendance des Etats-Unis
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Place François Rude [ Place dite du Bareuzai ]
L’Hôtel Chartraire de Montigny à l’époque où il été encore
un collège,
Entre 1904-1905, des maisons ont été rasées pour ouvrir la place. Au n°8, à l’emplacement actuel du
restaurant Au moulin à vent, se trouvait la grande Pharmacie Bruant, à la façade entièrement recouverte
de réclames. Au n°12, se trouvait le magasin des Fourrures Bailly fermé en 1974, dont les souvenirs
sont préservés au musée de la Vie Bourguignonne. En 1977, la place François Rude devient piétonne.
Depuis, la place n’a subit pratiquement aucun changement.
Le Vendangeur, œuvre de Noël-Jules Girard, trône depuis 1904 sur la fontaine de la place. En janvier
2011, la statut a quitté sa place pour être restaurée et protégée.
François Rude, qui a donné son nom à la place est un sculpteur. Il est né le 4 janvier 1784, au numéro
5 de la place. Il étudie à l’école des Beaux-Arts de Dijon. En 1833, il reçoit la commande du haut-relief
destiné à l’Arc de triomphe, La Marseillaise, inauguré en 1836.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
Quelle rivière alimente l’eau de la fontaine de la place François Rude
◘ Le Suzon ◘ L’Ouche ◘ L’Ource
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Place Darcy [ Dijon et son Tram ]
L’idée de créer un réseau de transports en commun à Dijon date de 1876, avec un service de tramways
à traction animale, tirés par des chevaux. Les tramways électriques prennent ensuite le relais. Dijon est
l’une des premières villes équipées en province d’un tramway électrique. A la fi n de 1949, le trolleybus
remplace une partie du réseau de tramway sur certains itinéraires centraux. Les tramways disparaissent
défi nitivement le 1er décembre 1961 et les trolleybus seront remplacés par des autobus en 1966.
Dans les années 2000, la nécessité de construire un tramway s’est imposée, d’autant plus que le réseau
de bus, reconnu comme l’un des grands réseaux en France, est maintenant saturé sur certaines lignes,
qui dépassent les 33 000 voyageurs par jour. Deux lignes seront mises en marche en 2012 : la ligne
A Valmy-Chenôve qui s’étendra sur 11,5 km et desservira 21 stations et la Ligne B Gare-Quetigny qui
s’étendra sur 8,5 km et desservira 16 stations.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
Combien de voyageurs par jour sont attendus dans le Tram mis en service en 2012
◘ 5 000 ◘ 90 000 ◘ 200 000
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34, cours du Parc [ Établissement Ruinet - Ancien pavillon d’entrée
d’usine ]
Le Cours du Parc demeura longtemps
une promenade rustique, isolée
des champs et a servi de cadre à
plusieurs fêtes révolutionnaires. Ce
n’est réellement qu’à la fi n du siècle
dernier, vers 1880, que l’avenue se
borda de maisons bourgeoises.
C’est en 1909, à cet endroit, qu’est
créée la société Établissement Félix
Ruinet dont l’objet est la fabrication
et la vente de chaussures. L’ancien
pavillon d’entrée constitue un des
vestiges des usines Ruinet. L’ancien
pavillon d’entrée des usines Ruinet
s’est aujourd’hui métamorphosé
pour accueillir le cabinet des
Carte postale des Usines Ruinet, archives municipales de Dijon
architectes Christian de Crépy et
Rahaël Fromion.
Il est aujourd’hui répertorié dans l’inventaire du patrimoine remarquable du Grand-Dijon.
Le jardin est accessible en libre visite exceptionnellement à l’occasion des Journées Européennes du
Patrimoine samedi et dimanche de 8h à 18h.
QUIZZ [ Le saviez-vous ]
Le journal Ouest-Éclair, quotidien régional, consacre dans son numéro daté du 29 janvier 1942, un article
complet, véritable éloge de M. Félix Ruinet. Mais qu’avait-il bien pu faire
◘ Il révolutionne le monde de l’entreprise en cherchant une nouvelle manière de concevoir le
travail, très avant-gardiste pour son époque.
◘ Jeune patron généreux, il propose 15 jours de vacances d’été à la montagne à ses frais à
l’ensemble de ses salariés
◘ Il ferme pendant 2 mois son entreprise, pour y installer temporairement des classes primaires
privées de leur école en raison d’importants dégâts des eaux.
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