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<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Bulletin du réseau sur les semences en Afrique occidentale (<strong>WASNET</strong>)<br />
CORAF / WECARD<br />
International Institute<br />
of Tropical Agriculture<br />
Secretariat: PO Box 9698, KIA Accra, Ghana<br />
No. <strong>16</strong>, January 2006 ISSN 1595–2312<br />
Voici le seizième numéro de « Semences et<br />
matériel de plantation en Afrique occidentale »,<br />
le bulletin du Réseau ouest-africain des<br />
semences et matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>). Le<br />
<strong>WASNET</strong> s’occupe des besoins et préoccupations des<br />
pays ouest africains en matière de semences et matériels<br />
de plantation. Il rassemble en une structure unique des<br />
acteurs publics et privés de la région, dans le but de les<br />
encourager à oeuvrer ensemble pour un développement<br />
plus renforcé de l’industrie semencière aux niveaux<br />
local, national et régional.<br />
Ce bulletin n’est pas seulement un outil pour<br />
communiquer les toutes dernières découvertes de<br />
la filière au personnel chargé des semences et du<br />
matériel de plantation en Afrique de l’Ouest et audelà.<br />
Son but est aussi d’informer les lecteurs des<br />
activités en cours de par le monde dans la filière<br />
des semences et dans d’autres réseaux<br />
ou associations connexes. Mieux<br />
encore, il peut être considéré<br />
comme un forum de discussion<br />
où lecteurs et contributeurs d’articles<br />
peuvent et sont encouragés à poser des<br />
questions et à y répondre.<br />
Les derniers numéros du bulletin ont transmis les<br />
nouvelles du <strong>WASNET</strong>, notamment le compte<br />
rendu de la sixième session du Comité directeur<br />
tenue en préparation de l’Assemblée générale qui se<br />
tiendra du 21 au 24 février 2006 à Accra (Ghana), la<br />
création de l’Association des producteurs de semences<br />
du Ghana (SEEDPAG) et de la Fédération africaine<br />
des associations du commerce des intrants agricoles<br />
(FACIA).<br />
Ce numéro met l’accent sur le rôle avant-gardiste<br />
de la CEDEAO dans le processus d’harmonisation<br />
des règles et règlements semenciers en Afrique de<br />
l’Ouest, le premier atelier organisé pour la mise<br />
en place d’une association semencière nationale<br />
au Bénin, les acteurs semenciers et les variétés<br />
cultivées au Togo, la vulgarisation de nouvelles<br />
variétés au Ghana et la situation en 2004, à l’échelle<br />
planétaire, des Organismes génétiquement<br />
modifiés.<br />
Il convient également de partager avec les<br />
lecteurs du bulletin du réseau quelques<br />
informations sur les semences dans le<br />
monde et les événements futurs.<br />
Sommaire<br />
Nouvelles du <strong>WASNET</strong> .......................................................................................................................2<br />
Acteurs semenciers et variétés cultivées au Togo....................................................................................7<br />
Semences de bonne qualité et vulgarisation de variétés au Ghana: premier pas pour une<br />
productivité agricole accrue.................................................................................................................14<br />
La CEDEAO a l’avant-garde du processus d’harmonisation des règles et règlements semenciers<br />
en Afrique de l’Ouest .........................................................................................................................17<br />
Nouvelles de la biotechnologie ...........................................................................................................27<br />
Rencontres internationales et événements sur les semences .................................................................33<br />
1
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Nouvelles du <strong>WASNET</strong><br />
Vers la création d’une Association nationale de<br />
producteurs et distributeurs de semences au Bénin<br />
Norbert G. Maroya<br />
Contexte<br />
Au Bénin, le secteur semencier est réglementé par<br />
deux décrets. Le premier, décret N° 87-302 du 28<br />
septembre 1987 portant création, composition et<br />
fonctionnement du comité national des semences.<br />
Le second, décret N°·89-369 du 10 octobre 1987,<br />
portant institution du contrôle des semences et plants<br />
est relatif à la création de la Direction de la Promotion<br />
de la Qualité et du Conditionnement (DPQC) chargée<br />
du contrôle des semences et plants. Un projet de loi<br />
portant sur la réglementation de la production et de la<br />
commercialisation des semences et plants en République<br />
du Bénin est en étude devant le parlement. Le secteur<br />
semencier du Bénin a été marqué par le projet BEN/<br />
84/010 basé à la Direction de l’Agriculture intitulé<br />
« formulation de projet semence » financé par le PNUD<br />
et exécuté par la FAO. C’est à travers ce projet qu’un<br />
plan semencier a été élaboré et a connu un début de mise<br />
en œuvre en 1995. Malgré les investissements consentis<br />
par ce projet et les efforts déployés par le gouvernement<br />
pour la mise en place de fermes semencières hautement<br />
équipées dans tous les Centres d’Actions Régionales pour<br />
le Développement Rural (CARDER) d’alors, le taux<br />
d’utilisation des semences améliorées demeurait faible.<br />
Dans le cadre des reformes liées au Programme<br />
d’ajustement structurel, le secteur de la production et<br />
de distribution des semences améliorées a été ouvert aux<br />
privés par la mise en œuvre du Plan national semencier<br />
à partir de la campagne 1994–1995.<br />
C’est dans le cadre du transfert des compétences que la<br />
production, la distribution et la commercialisation des<br />
semences certifiées sont confiées aux organisations de<br />
producteurs et aux distributeurs privés conformément<br />
à la politique de désengagement de l’Etat. Ces acteurs<br />
semenciers du secteur privé chargés de prendre en main<br />
le secteur ne sont ni préparés ni organisés. Cet état de<br />
choses a fait naître une certaine léthargie dans le secteur<br />
semencier. Seul le secteur cotonnier avait un circuit<br />
semencier bien huilé.<br />
2<br />
Suite à la décentralisation territoriale intervenue en 2003,<br />
une réorganisation (restructuration) du dispositif du<br />
secteur semencier a été initié (2003–2004) avec comme<br />
base la mise en place des banques de semences dans chacune<br />
des 77 communes que compte le pays. Malheureusement,<br />
cette nouvelle réorganisation ne s’appuie pas sur le secteur<br />
privé qui selon les textes en vigueur devrait dominer la<br />
production et la distribution des semences certifiées.<br />
C’est pour permettre aux professionnels privés du secteur<br />
semencier du Bénin de se prendre en charge que le projet<br />
IFDC/MIR et le Réseau Ouest Africain des Semences<br />
et Matériels de Plantation (<strong>WASNET</strong>) qui visent entre<br />
autre la dynamisation du secteur privé semencier ainsi<br />
que le développement d’associations professionnelles<br />
nationales et régionales représentatives du secteur privé<br />
ont initiés des contacts qui ont conduits à l’organisation<br />
le 30 Juin 2005 à Abomey-Calavi au Bénin, d’un atelier<br />
d’information et de sensibilisation des producteurs et<br />
distributeurs privés de semences. Le présent document<br />
est le rapport de synthèse de cet atelier.<br />
Ouverture de l’atelier<br />
Mot de bienvenue aux participants<br />
L’atelier a été ouvert au nom du Représentant permanent<br />
de l’IFDC au Bénin en mission à l’intérieur du pays, par<br />
M. Bruno Ouedraogo de l’IFDC. Dans son allocution<br />
d’ouverture, il a souhaité la bienvenue aux participants<br />
venus de plusieurs départements du Bénin. Il a par<br />
ailleurs insisté sur les objectifs et interventions du projet<br />
MIR de l’IFDC en Afrique de l’Ouest avant de situer le<br />
cadre dans lequel s’organise le présent atelier.<br />
Objectifs de l’atelier<br />
L’objectif global de cette rencontre est d’informer et de<br />
sensibiliser les producteurs et distributeurs des semences<br />
du Bénin sur l’évolution du secteur semencier dans la<br />
sous région ouest africaine et les opportunités régionales<br />
de rencontre avec les acteurs semenciers des autres pays<br />
de la sous région.
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Participants de l’atelier d’information des semenciers du Bénin.<br />
Comme objectifs spécifiques de cette rencontre, on<br />
peut citer :<br />
• informer sur le processus d’harmonisation<br />
de la réglementation pour le contrôle de<br />
qualité et la certification des semences<br />
et du catalogue régional commun des<br />
espèces et variétés végétales sous l’égide<br />
de la CEDEAO et de l’UEMOA en<br />
Afrique de l’Ouest ;<br />
• faire toucher du doigt les avantages<br />
possibles d’une organisation nationale des<br />
semenciers du Bénin à travers la présentation<br />
des instances régionales dans lesquelles se<br />
retrouvent les autres pays de la sous région.<br />
Présentation des communications<br />
Trois communications ont été présentées par la méthode<br />
de diapositives par PowerPoint projetées sur écran par<br />
le Coordonnateur du <strong>WASNET</strong>. Cette méthode a eu le<br />
mérite d’engager les échanges avec les participants au fur<br />
et à mesure des présentations qui ont porté sur :<br />
• L’évolution de la réglementation semencière dans<br />
les espaces UEMOA et CEDEAO ;<br />
• Le rôle du <strong>WASNET</strong> pour le développement de<br />
l’industrie des semences en Afrique de l’Ouest ;<br />
• Les avantages et acquis des associations de la sous<br />
région: cas de la FACIA et de L’AFSTA.<br />
Il est à préciser que chaque participant a reçu un jeu<br />
complet de toutes les trois présentations.<br />
L’évolution de la réglementation<br />
semencière dans les espaces UEMOA<br />
et CEDEAO<br />
Dans cette première présentation, l’animateur a fait la<br />
genèse des différentes concertations qui ont lieu à ce<br />
jour dans le cadre du processus d’harmonisation de la<br />
réglementation semencière en Afrique de l’Ouest. Il a<br />
débuté par l’atelier de mars 2002 à Dakar sous l’égide de la<br />
FAO, ceux de janvier 2004 à Dakar (Sénégal) et novembre<br />
2004 à Lomé (Togo) sous l’égide de l’UEMOA en<br />
partenariat avec la FAO, l’IFDC, le <strong>WASNET</strong>, le GNIS,<br />
le CILSS, l’AFSTA etc. et a terminé par la concertation<br />
3
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
de juin 2005 à Ouagadougou (Burkina Faso). La dernière<br />
rencontre de juin 2005 au siège de l’UEMOA qui a réuni<br />
autour de l’UEMOA, la FAO, l’IFDC, le <strong>WASNET</strong> et<br />
le CILSS a initié l’implication de la CEDEAO dans<br />
le processus d’harmonisation de la réglementation<br />
semencière après l’adoption en janvier 2005 à Accra<br />
(Ghana), de la politique agricole communautaire. Il a<br />
mentionné les grandes décisions et acquis des différentes<br />
rencontres. Parmi ceux-ci, nous pouvons retenir :<br />
• la décision de confier à <strong>WASNET</strong>, l’IFDC et<br />
l’AFSTA le leadership pour l’harmonisation des<br />
règlements sur les semences en Afrique de l’Ouest ;<br />
• le consensus sur les onze (11) espèces végétales<br />
retenues pour le démarrage du processus ;<br />
• les trois catégories de semences (pré-base, base et<br />
certifiées) doivent être obligatoirement soumises<br />
au contrôle ;<br />
• l’élaboration des normes et standards harmonisés<br />
pour le contrôle de qualité (champ et laboratoire)<br />
et pour la certification des semences ;<br />
• l’élaboration d’un catalogue commun des variétés<br />
des espèces commercialisables dans l’espace<br />
UEMOA ;<br />
• le pilotage du processus par l’UEMOA avec la<br />
collaboration et l’appui technique et financier de :<br />
FAO, IFDC, GTZ, <strong>WASNET</strong>, GNIS, AFSTA et<br />
CILSS.<br />
Pour mener à bien le processus et tenant compte du<br />
nombre important des structures et des organisations<br />
impliquées, une feuille de route détaillée a été élaborée<br />
présentant les activités, les responsabilités, les indicateurs<br />
de résultats et l’échéancier.<br />
La mise en œuvre de la feuille de route a permis d’aboutir<br />
à certains résultats dont les plus importants sont :<br />
• Les normes sont harmonisées pour le riz, le maïs,<br />
le mil, le sorgho, l’arachide, la tomate et l’oignon<br />
dans la sous région, sur la base des normes établies<br />
par l’OCDE (Organisation de coopération et de<br />
développement économiques).<br />
• Le niébé et la pomme de terre ne sont pas non plus<br />
admis aux systèmes des semences de l’OCDE. Les<br />
normes pour ces deux espèces sont alors établies à<br />
partir de celles qui existent dans la sous région tout<br />
en se référant aux normes des autres pays.<br />
• Aucun pays membre de l’UEMOA ne possède des<br />
normes pour le manioc et l’igname et ces deux<br />
espèces ne sont pas encore admises au système<br />
des semences de l’OCDE non plus. Les normes<br />
proposées pour l’UEMOA pour ces deux espèces<br />
sont basées sur les expériences et les normes des<br />
autres pays.<br />
4<br />
• l’implication de la CEDEAO dans le processus<br />
d’harmonisation en cours en Afrique de l’Ouest<br />
donnera une impulsion.<br />
La discussion qui a suivi cette présentation a permis<br />
d’apporter des réponses claires et précises aux questions<br />
posées par les participants.<br />
Rôle du <strong>WASNET</strong> dans l’industrie des<br />
semences en Afrique de l’Ouest<br />
Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’orateur a fait un<br />
bref rappel de la similitude des contraintes et avantages<br />
qui caractérisent l’agriculture des pays de la sous région,<br />
et qui ont conduit à la création du <strong>WASNET</strong>. Dans le<br />
développement de son exposé, il a défini les missions<br />
et les objectifs du <strong>WASNET</strong> en précisant également les<br />
pays qui sont les membres actuels.<br />
Une attention particulière a été portée sur l’organisation<br />
interne de <strong>WASNET</strong>. L’accent été mis sur la composition,<br />
les organes (Assemblée générale, le Comité de pilotage, le<br />
Comité des directeurs, la Coordination régionale, et les<br />
Réseaux nationaux). Le <strong>WASNET</strong> a aidé à la création et<br />
à la promotion des associations nationales en Afrique de<br />
l’Ouest. Les illustrations des rencontres qui ont conduit<br />
à la création de ses associations semencières ont permis<br />
de sensibiliser les participants.<br />
Cette présentation a eu le privilège de montrer aux<br />
participants les différentes étapes qui ont conduit à la<br />
mise en place du <strong>WASNET</strong> et le fonctionnement de ce<br />
réseau régional.<br />
Parmi les activités du <strong>WASNET</strong>, certaines à caractère<br />
régional sont sous la responsabilité d’un pays. Cette<br />
approche a facilité les contacts entre les coordonnateurs<br />
nationaux. Au nombre de ces activités, on peut citer :<br />
• Etude des plans de certification des semences dans<br />
la région (Bénin)<br />
• Préparation d’un répertoire des normes et<br />
standards régionaux de semences (Burkina Faso)<br />
• Etude du mécanisme d’homologation des variétés<br />
dans la région (Côte d’Ivoire)<br />
• Etude des politiques semencières nationales dans<br />
la région (Gambie)<br />
• Préparation d’un annuaire des disponibilités de<br />
semences dans la région (Ghana)<br />
• Etude des lois semencières dans la région (Niger)<br />
• Préparation d’un catalogue régional des variétés<br />
(Nigeria)<br />
• Etude des règlements d’importation et<br />
d’exportation de semences dans la région (Mali)<br />
• Statistiques sur les besoins réels et de production<br />
des semences dans la région (Sénégal)
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
• Préparation d’un annuaire régional des<br />
participants de l’industrie de semences (Togo)<br />
Un débat riche en questions de compréhension a suivi<br />
cette présentation qui a suscité beaucoup d’enthousiasme<br />
chez les participants.<br />
Les avantages et acquis des<br />
associations de la sous région :<br />
cas de la FACIA et de L’AFSTA<br />
Cette présentation a permis de faire l’historique de la<br />
création de deux associations d’envergure régionale. La<br />
Fédération des Associations Africaines du Commerce<br />
des Intrants Agricoles (FACIA) est constituée de 27<br />
organisations nationales de 14 pays de l’Afrique de<br />
l’Ouest et du Centre représentant près de cinq mille<br />
professionnels de la distribution d’engrais, de produits<br />
phytosanitaires, de semences, et de matériels agricoles.<br />
La FACIA a été officiellement constituée, les 5 et 6<br />
Octobre 2004 à Ouagadougou au Burkina Faso après<br />
quatre années de concertations annuelles des acteurs<br />
privés des intrants agricoles. La FACIA dont le siège<br />
se trouve à Bamako au Mali, constitue une plateforme<br />
de dialogue et d’échanges entre ses membres. C’est une<br />
institution à but non lucratif, mais laïque et apolitique.<br />
L’animateur s’est appesanti sur les objectifs de la FACIA<br />
à savoir :<br />
• Contribuer au développement de l’espace<br />
commercial africain des intrants agricoles par<br />
l’harmonisation des politiques et réglementations<br />
nationales et régionales ;<br />
• Défendre les intérêts des membres en constituant<br />
un groupe de pression et de plaidoyer auprès des<br />
décideurs administratifs, législatifs et juridiques ;<br />
• Renforcer les capacités techniques et<br />
professionnelles des organisations membres ;<br />
• Collaborer avec des organisations nationales,<br />
régionales et internationales, qui peuvent aider à<br />
atteindre ces objectifs.<br />
Dans sa structure, la FACIA comprend :<br />
• Une Assemblée générale de tous les membres: c’est<br />
l’organe suprême de la Fédération<br />
• Cinq commissions sectorielles (Engrais, produits<br />
phytosanitaires, semences, équipements, tous les<br />
autres intrants)<br />
• Un Conseil d’Administration: C’est l’organe<br />
exécutif de la FACIA (Président, Vice Président,<br />
Trésorier, Secrétaire général, Trésorier adjoint et les<br />
présidents des 5 commissions sectorielles)<br />
• Un Secrétaire exécutif recruté par la FACIA pour<br />
la gestion du secrétariat.<br />
L’Association Africaine du Commerce des Semences<br />
(AFSTA) basée à Nairobi (Kenya), quant à elle, a<br />
été officiellement créée en mars 2000 en Afrique du<br />
Sud comme une organisation non gouvernementale,<br />
apolitique et à but non lucratif. Elle comptait, en<br />
2004, 56 membres dont 14 associations semencières<br />
africaines, 28 sociétés semencières, 10 associations et<br />
sociétés privées semencières en dehors de l’Afrique,<br />
3 fournisseurs de services, et une organisation non<br />
gouvernementale. Les objectifs de l’AFSTA peuvent<br />
être résumés comme suit :<br />
• Promouvoir l’utilisation des semences améliorées<br />
de qualité ;<br />
• Renforcer la communication au sein de l’industrie<br />
semencière africaine et avec le reste du monde ;<br />
• Faciliter l’établissement des associations du<br />
commerce des semences dans les pays africains ;<br />
• Faciliter les échanges de matériels végétaux en<br />
respectant les lois nationales et les conventions<br />
internationales régissant les semences ;<br />
• Développer une base de données relative à la<br />
production et au commerce des semences en<br />
Afrique etc.<br />
En matière d’activités, l’AFSTA organise annuellement<br />
un congrès qui sert de plateforme de discussions et<br />
d’échanges aussi bien pour les membres que pour<br />
diverses organisations internationales comme l’UPOV,<br />
l’OCDE, la FAO, l’ISTA, l’IFS, etc. A ce jour, les congrès<br />
organisés par l’AFSTA sont :<br />
• Egypte en 2001<br />
• Sénégal en 2002<br />
• Kenya en 2003<br />
• Tunisie en 2004<br />
• Cameroun en 2005<br />
• Ouganda en 2006 (prévu pour mars 2006)<br />
La suite de cet atelier d’une journée a été marquée par<br />
un exercice participatif d’identification des priorités<br />
et des contraintes qui entravent le développement du<br />
secteur semencier privé au Bénin. Cet exercice dirigé<br />
par le représentant du projet MIR/IFDC a permis<br />
aux participants de rendre contre de la nécessité de se<br />
mettre ensemble pour tenter d’apporter des solutions<br />
globales à ces contraintes. C’est dans cet enthousiasme<br />
que Mme Isabelle Ahouandjinou a été désignée par ses<br />
collègues participants pour coordonner les actions qu’ils<br />
se sont individuellement engagés à entreprendre pour<br />
faire connaître aux autres producteurs et distributeurs,<br />
l’existence d’une telle initiative.<br />
Norbert G. Maroya, Regional Coordinator <strong>WASNET</strong>, PO Box 9698 KIA<br />
Accra, Tel/Fax: +233 780714; E-mail: n.maroya@cgiar.org<br />
5
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Liste des participants de l’atelier d’information et de sensibilisation des semenciers du Bénin.<br />
N Nom Prénoms Département Ville Structure Fonction Téléphone E-mail<br />
1 Aly Djima Atlantique Allada INRAB Chercheur 06 77 63 aldjim5@yahoo.fr<br />
2 Alladacan Annette Littoral Cotonou Ste KAN’S Inter Distributeur Tézier 79 88 36<br />
3 Ewede Euloge Mono Houeyogbé MRJC-Benin<br />
Producteur/distributeur<br />
de semences 40 44 57 mrjcbenin@yahoo.fr<br />
4 Adjadi Omonlara Atlantique Abomey-Cal Ferme Cheyi Coordonnatrice 94 42 57 aomonlara@]yahoo.fr<br />
5 Nounahon Marcellin Littoral Cotonou F T P Directeur 90 62 23/ 32 5518<br />
6 Do-rego Anicet Littoral Cotonou COMAKO (Distr-Sem) Président 92 60 28 comako12@yahoo.fr<br />
7 Seidou sadicou Amoussa Ouemé Kétou Ass Prod et Distr sem Président 42 89 76<br />
Semence-Acceuil<br />
Paysan/Dist<br />
Ingénieur,<br />
développement rural 06 67 47 sindépi@yahoo.fr<br />
8 Ahouandjinou Isabelle Atlantique Cotonou<br />
Secrétaire, Association<br />
9 Ahounou Gilbert Plateau Kétou Ass Prod et Distr sem de producteurs 98 51 54 fermeASHIRIBO@yahoo.fr<br />
Maraîcher<br />
10 Fagbohoun Janvier Atlantique Pahou(Ouidah)<br />
(Distributeur) 47 51 44<br />
11 Bassaou Ténga Alibori Malanville GERED ONG Formateur (Distributeur) 07 00 11<br />
Responsable<br />
12 Noudahikpon Raymond Littoral Cotonou SOGICOM-Inter Technico-commercial 32 30 98 sogicom@intnet.bj<br />
13 Salifou idrissou Boukari Borgou Parakou LA BONNE Semence Distributeur 69 78 75<br />
14 Gbankoto s. Abibata Borgou Parakou PROCHIMAT Distributeuse 08 94 81<br />
Responsable Production/<br />
15 Aguessi Nestor Ouemé Kétou Ass Prod et Distr sem commercialisation 84 67 08<br />
<strong>16</strong> Agbayahoun Joseph Atlantique Ouidah UCP(Ouidah) Président 40 41 90<br />
17 Kpede Omer Littoral Cotonou Royal Sluis Distributeur semence 96 13 48<br />
18 Noudofinin Maurice Ouemé Porto-Novo SPVCP/DAGRI Chef Division Alerte 28 71 81 mnoudofi nin@yahoo.fr<br />
19 Bouraima Yacouba Ouemé Porto-Novo SPVCP/DAGRI Section Inspection 96 41 13 bouraimayacouba54@yahoo.fr<br />
20 Cakpo rene François Littoral Cotonou DPQC Collaborateur DPQC 03 93 15 dpqc@intnet.bj<br />
21 Bankole Faikè Lucienne. Ouemé Porto-Novo St Group gbénonkpo Revendeuse semences 92 57 78<br />
22 Maroya G. Norbert Ghana Accra <strong>WASNET</strong> Coordonnateur 23321780714 n.maroya@coraf.org<br />
23 Ouedraogo Bruno Atlantique Cotonou IFDC-Bénin<br />
Marketing intrants<br />
coton 30 59 90 bouedraogo.@ifcd.org<br />
6
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Acteurs semenciers et variétés cultivées au Togo<br />
Kodjo Labare<br />
Introduction<br />
Dans le cadre du Réseau Ouest Africain des Semences<br />
et Matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>), certaines tâches,<br />
dévolues aux coordonnateurs nationaux des pays membres<br />
du <strong>WASNET</strong>, ont été définies conformément à une<br />
recommandation de la deuxième Assemblée générale du<br />
<strong>WASNET</strong> tenue du 23 au 26 février 2004 à Dakar au Sénégal<br />
et relative à la mise en place d’une base de données régionale<br />
sur les besoins et les disponibilités en semences pour les pays<br />
membres. La mise en place de cette base de données passe,<br />
entre autres, par (i) l’établissement de la liste des espèces et<br />
variétés officiellement homologuées dans chaque pays, (ii)<br />
l’établissement des statistiques de production de semences<br />
pour les principales cultures, (iii) l’estimation des besoins en<br />
semences certifiées pour chaque principale culture vivrière, et<br />
(iv) la mise en place du répertoire des opérateurs semenciers<br />
existant dans les différents pays.<br />
C’est dans ce cadre que le présent a été rédigé par le<br />
Coordinateur national qui a eu à consulter les principaux<br />
acteurs opérant dans les différentes régions du pays. Il s’agit<br />
d’un rapport qui ne fournit que des informations partielles<br />
qui seront complétées ultérieurement et publiées lors de<br />
la troisième Assemblée générale. Les différentes données<br />
sont présentées par groupes de cultures (céréales, racines<br />
et tubercules, légumineuses à graines) et portent sur les<br />
statistiques de productions des principales cultures vivrières,<br />
les variétés cultivées, les statistiques de productions de semences,<br />
les utilisateurs des semences, etc.<br />
Statistiques officielles de production<br />
des principales cultures vivrières<br />
L’agriculture togolaise est dominée par les cultures<br />
vivrières (céréales, racines, et tubercules, légumineuses<br />
à graines, cultures maraîchères) qui contribuent pour<br />
environ 65 % au produit intérieur brut agricole<br />
(Banque Mondiale, 1996). Selon les données du<br />
dernier recensement agricole, ces cultures vivrières<br />
sont à prédominance céréalière avec environ 71 % des<br />
superficies cultivées, suivies par les racines et tubercules<br />
avec 12 % des superficies (DSID, 1996). Cette<br />
agriculture est marquée par une évolution en dents<br />
de scie des productions ; les augmentations provenant<br />
surtout de l’extension des superficies. Les rendements<br />
moyens, malgré le développement et la vulgarisation de<br />
nouvelles variétés performantes, sont encore en général<br />
faibles pour toutes les cultures : 1–1,5 t/ha pour le<br />
maïs ; 0,8–1 t/ha pour le sorgho ; 8–10 t/ha pour<br />
l’igname et le manioc ; 300–500 kg/ha pour le niébé ; et<br />
500–700 kg/ha pour l’arachide (Tableaux 1, 2, et 3).<br />
Tableau 1. Evolution des superficies, rendements, et productions des principales céréales : 1990–2004.<br />
Années<br />
Culture<br />
Maïs<br />
Sup. (ha)<br />
Rdt.(t/ha)<br />
Prod. (t)<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />
295,700 255,400 274,200 338,900<br />
0.914 0.894 0.981 1.218<br />
385,448 231,400 278,052 393,076<br />
373,579 339,565<br />
0.985 0.850<br />
347,695 290,432<br />
412,118 483,534<br />
0.998 1.122<br />
387,562 432,<strong>16</strong>0<br />
404,101 412,018<br />
0.833 1.224<br />
350,485 493,570<br />
401,053 405,780<br />
1.226 1.<strong>16</strong>9<br />
482,056 463,931<br />
403,228 422,644<br />
1.276 1.290<br />
510,084 537,956<br />
414,354<br />
1.275<br />
523,650<br />
Sorgho<br />
Sup. (ha)<br />
183,900<br />
191,600<br />
144,800<br />
196,050<br />
203,596<br />
199,181<br />
248,839<br />
206,809<br />
203,899<br />
176,663<br />
181,884<br />
153,669<br />
195,184<br />
177,677<br />
<strong>16</strong>7,638<br />
Rdt (t/ha))<br />
0.726<br />
0.811<br />
0.823<br />
0.720<br />
0.771<br />
0.895<br />
0.698<br />
0.807<br />
0.728<br />
0.850<br />
0.879<br />
0.833<br />
0.931<br />
1.090<br />
1.083<br />
Prod. (t)<br />
114,615<br />
141,368<br />
112,319<br />
126,299<br />
109,605<br />
172,325<br />
155,853<br />
151,755<br />
136,58<br />
141,658<br />
154,848<br />
141,723<br />
<strong>16</strong>8,983<br />
<strong>16</strong>3,272<br />
<strong>16</strong>9,784<br />
Mil<br />
Sup. (ha)<br />
142,600<br />
133,00<br />
135,300<br />
149,600<br />
154,301<br />
110,354<br />
1<strong>16</strong>,696<br />
93,540<br />
89,928<br />
84,589<br />
79,580<br />
78,580<br />
76,<strong>16</strong>9<br />
67,681<br />
50,995<br />
Rdt. (t/ha)<br />
0.441<br />
0.389<br />
0.684<br />
0.621<br />
0.364<br />
0.658<br />
0.590<br />
0.513<br />
0.529<br />
0.625<br />
0.620<br />
0.640<br />
0.822<br />
0.854<br />
0.885<br />
Prod. (t)<br />
57,907<br />
49,820<br />
75,39<br />
75,240<br />
74,206<br />
74,206<br />
55,137<br />
48,749<br />
40,694<br />
39,337<br />
37,372<br />
41,248<br />
51,527<br />
47,135<br />
35,018<br />
Riz Paddy<br />
Sup. (ha)<br />
19,200<br />
24,155<br />
13,650<br />
28,200<br />
52,725<br />
41,9<strong>16</strong><br />
57,442<br />
31,957<br />
42,397<br />
38,139<br />
32,413<br />
32,110<br />
32,014<br />
28,614<br />
32,276<br />
Rdt. (t/ha)<br />
1.436<br />
2.148<br />
2.006<br />
1 .66<br />
1.<strong>16</strong>9<br />
1.810<br />
1.897<br />
2.709<br />
2.336<br />
2.083<br />
2.083<br />
2.336<br />
2.570<br />
2.743<br />
2.572<br />
Prod. (t)<br />
25,149<br />
39,328<br />
25,265<br />
33,769<br />
50,088<br />
51,236<br />
76,515<br />
86,211<br />
86,663<br />
81,061<br />
62,306<br />
63,694<br />
69,243<br />
62,048<br />
68,518<br />
Source : DSID Campagnes Agricoles 1990/1991–2004/2005<br />
7
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Tableau 2. Evolution des superficies, rendements, et productions des principales plantes à racines et<br />
tubercules, 1990–2004.<br />
Années<br />
Culture<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />
Igname<br />
Sup. (ha)<br />
43,300<br />
41,700<br />
44,200<br />
51,300<br />
49,305<br />
61,805<br />
69,334<br />
62,170<br />
70,227<br />
60,941<br />
51,220<br />
53,948<br />
54,066<br />
57,967<br />
58,761<br />
Rdt. (t/ha)<br />
9.438<br />
9.144<br />
8.678<br />
10.335<br />
9.900<br />
8.647<br />
9.006<br />
11.244<br />
10.592<br />
11.124<br />
11.239<br />
10.384<br />
10.752<br />
10.679<br />
11.018<br />
Prod. (t)<br />
391,853<br />
376,478<br />
367,997<br />
530,412<br />
484,023<br />
530,502<br />
60,431<br />
683,031<br />
696,145<br />
665,632<br />
563,286<br />
549,071<br />
574,887<br />
614,960<br />
636,304<br />
Manioc<br />
Sup.(ha)<br />
77,100<br />
65,560<br />
65,650<br />
56,800<br />
90,403<br />
101,780<br />
96,350<br />
95,6<strong>16</strong><br />
93,193<br />
114,534<br />
123,941<br />
109,014<br />
131,907<br />
133,584<br />
115,938<br />
Rdt. (t/ha)<br />
8.915<br />
9.686<br />
9.438<br />
9.094<br />
8.101<br />
8.384<br />
8.280<br />
8.256<br />
9.737<br />
10.381<br />
9.976<br />
9.277<br />
10.061<br />
9.428<br />
10.130<br />
Prod. (t)<br />
592,867<br />
510,528<br />
452,093<br />
389,448<br />
531,526<br />
602,212<br />
548,3<strong>16</strong><br />
595,792<br />
579,381<br />
693,998<br />
700,697<br />
651,530<br />
727,708<br />
778,864<br />
679,082<br />
Patate<br />
Sup.(ha)<br />
1,504<br />
390<br />
4<br />
6,959<br />
2,023<br />
231<br />
3,266<br />
965<br />
1,286<br />
2,036<br />
1,643<br />
1,831<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Rdt. (t/ha)<br />
6.979<br />
9.202<br />
0.025<br />
6.352<br />
6.030<br />
5.850<br />
3.036<br />
6.262<br />
4.595<br />
6.582<br />
3.206<br />
0.831<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Prod. (t)<br />
7,873<br />
1,722<br />
100<br />
27,318<br />
11,200<br />
1,332<br />
5,441<br />
6,237<br />
5,671<br />
9,291<br />
2,752<br />
1,353<br />
5,459<br />
1,425<br />
–<br />
Taro<br />
Sup.(ha)<br />
8,100<br />
5,650<br />
6,300<br />
604,<strong>16</strong>0<br />
735<br />
5,410<br />
6,929<br />
9,342<br />
13,439<br />
20,253<br />
21,982<br />
13,762<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Rdt. (t/ha)<br />
1.702<br />
2.234<br />
2.103<br />
2.200<br />
2.171<br />
2.055<br />
1.819<br />
1.600<br />
0.944<br />
0.965<br />
2.150<br />
1.300<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Prod. (t)<br />
13,697<br />
13,667<br />
10,698<br />
19,520<br />
15,272<br />
11,1<strong>16</strong><br />
7,477<br />
10,757<br />
15,304<br />
32,055<br />
22,311<br />
15,453<br />
39,887<br />
19,565<br />
–<br />
Source : DSID Campagnes agricoles 1990/1991–2004/2005.<br />
Tableau 3. Evolution des superficies, rendements, et productions des principales légumineuses à graines,<br />
1990–2004<br />
Années<br />
Culture<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />
Niebe<br />
Sup. (ha)<br />
114,500<br />
88,200<br />
97,700<br />
180,100<br />
85,848<br />
129,110<br />
173,081<br />
<strong>16</strong>9,065<br />
150,394<br />
135,371<br />
144,310<br />
147,496<br />
<strong>16</strong>9,825<br />
145,566<br />
159,002<br />
Rdt. (t/ha)<br />
0.380<br />
0.351<br />
0.246<br />
0.437<br />
0.426<br />
0.374<br />
0.408<br />
1.411<br />
0.312<br />
0.608<br />
0.511<br />
0.521<br />
0.445<br />
0.525<br />
0.472<br />
Prod. (t)<br />
19,630<br />
17,001<br />
23,766<br />
38,557<br />
27,735<br />
28,994<br />
42,644<br />
46,683<br />
32,738<br />
45,391<br />
41,769<br />
41,336<br />
44,671<br />
43,633<br />
49,419<br />
Arachide<br />
Sup. (ha)<br />
56,900<br />
39,694<br />
41,081<br />
73,483<br />
101,969<br />
71,650<br />
110,112<br />
58,398<br />
60,919<br />
61,749<br />
53,894<br />
53,841<br />
51,730<br />
63,313<br />
59,286<br />
Rdt. (t/ha)<br />
0.433<br />
0.546<br />
0.909<br />
0.565<br />
0.464<br />
0.530<br />
0.590<br />
0.622<br />
0.537<br />
0.576<br />
0.545<br />
0.6<strong>16</strong><br />
0.755<br />
0.687<br />
0.678<br />
Prod. (t)<br />
26,485<br />
21,843<br />
32,066<br />
34,682<br />
38,574<br />
35,088<br />
55,420<br />
34,236<br />
27,158<br />
35,375<br />
25,976<br />
33,023<br />
35,682<br />
38,244<br />
34,870<br />
Voandzou<br />
Sup. (ha)<br />
5,300<br />
4,170<br />
3,127<br />
8,500<br />
15,417<br />
7,710<br />
40,350<br />
13,292<br />
7,512<br />
8,413<br />
7,031<br />
8,<strong>16</strong>2<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Rdt. (t/ha)<br />
0.400<br />
0.600<br />
0.734<br />
0.531<br />
0.372<br />
0.336<br />
0.906<br />
0.866<br />
0.619<br />
0.765<br />
0.766<br />
0.697<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Prod. (t)<br />
2,108<br />
2337<br />
2083<br />
1,403<br />
5,423<br />
2,784<br />
19,799<br />
10,224<br />
4,520<br />
6,446<br />
5,701<br />
5,383<br />
8,070<br />
4,104<br />
–<br />
Source : DSID Campagnes agricoles 1990/1991–2004/2005.<br />
8
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Projections des productions des<br />
principales cultures vivrières<br />
Comme signalé plus haut, l’évolution de<br />
ces productions vivrières dépend plus de<br />
celle des superficies. Or, les superficies<br />
totales consacrées aux cultures vivrières<br />
fluctuent beaucoup en fonction de celles<br />
du coton qui constitue la principale<br />
source de revenu des populations. Ainsi,<br />
lorsque le prix du coton augmente, les<br />
producteurs augmentent les superficies<br />
cultivées au détriment de celles des<br />
cultures vivrières.<br />
Pour ces cultures vivrières, l’objectif<br />
de production est beaucoup plus la<br />
satisfaction des besoins alimentaires<br />
familiaux que la recherche de numéraire.<br />
Dans ces conditions, il est difficile<br />
de faire des projections. Cependant,<br />
la Direction des statistiques agricoles<br />
a fait des projections de production<br />
uniquement (Tableau 4) en considérant<br />
un coefficient d’accroissement moyen<br />
de 4 % par an. Ces projections<br />
pourraient présenter des écarts<br />
importants par rapport à la réalité,<br />
surtout dans les conditions actuelles<br />
d’une agriculture essentiellement de<br />
type pluvial, l’évolution en dents de scie<br />
des superficies, l’utilisation très faible<br />
des semences sélectionnées et les sous<br />
dosages des fertilisants chimiques.<br />
Liste des variétés des céréales<br />
cultivées en milieu paysan<br />
Le Togo ne dispose pas encore d’une<br />
structure d’homologation des variétés<br />
végétales. Ainsi, nous parlerons<br />
simplement de variétés améliorées ou<br />
non qui sont actuellement cultivées<br />
par les paysans au Togo. En général,<br />
on rencontre trois types de variétés<br />
dans les exploitations à savoir (i) les<br />
variétés traditionnelles des paysans, (ii)<br />
les nouvelles créations variétales du Togo<br />
et (iii) les variétés introduites à partir des<br />
institutions internationales de recherche<br />
et/ou des autres pays de la sous région.<br />
Mais la liste de variétés présentée dans<br />
le tableau 5 concerne uniquement les<br />
variétés améliorées car les cultivars<br />
locaux cultivés sont assez nombreux et<br />
variés mais ne sont pas caractérisées.<br />
Tableau 4. Projections de productions des principales<br />
cultures vivrières de 2006–2010 (en tonnes).<br />
Culture 2006 2007 2008 2009 2010<br />
Céréales<br />
Maïs<br />
Sorgho<br />
Mil<br />
Riz paddy<br />
Racines & tuber.<br />
Igname<br />
Manioc<br />
Patate douce<br />
Taro<br />
Legumineuses<br />
Niébé<br />
Arachide<br />
Voandzou<br />
965,044<br />
586,946<br />
187,662<br />
55,437<br />
127,523<br />
1,572,096<br />
791,683<br />
750,<strong>16</strong>6<br />
9,279<br />
20,968<br />
126,962<br />
67,925<br />
48,242<br />
10,795<br />
Source : DSID, 2004/2005<br />
1,000,549<br />
608,179<br />
191,046<br />
57,906<br />
135,212<br />
1,628,736<br />
831,358<br />
766,275<br />
9,307<br />
21,796<br />
131,766<br />
70,774<br />
49,374<br />
11,618<br />
Culture Variétés Origine<br />
Années<br />
1,036,054<br />
629,412<br />
194,430<br />
60,375<br />
142,3901<br />
1,685,376<br />
871,033<br />
782,384<br />
9,335<br />
22,624<br />
136,570<br />
73,623<br />
50,506<br />
12,441<br />
Cycle<br />
(jours)<br />
1<br />
Riz de bas-fonds ou irrigué,<br />
2<br />
Riz pluvial<br />
1,071,559<br />
650,645<br />
197,814<br />
62,844<br />
150,590<br />
1,743,0<strong>16</strong><br />
910,708<br />
798,493<br />
10,363<br />
23,452<br />
141,374<br />
76,472<br />
51,638<br />
13,264<br />
1,107,064<br />
671,878<br />
201,198<br />
65,313<br />
158,279<br />
1,799,656<br />
950,383<br />
814,602<br />
10,391<br />
24,280<br />
146,178<br />
79,321<br />
52,770<br />
14,087<br />
Tableau 5. Principales variétés améliorées de céréales cultivées au Togo.<br />
Maïs<br />
Sorgho<br />
Riz<br />
AB11<br />
Amen<br />
Ikenne 9449 SR<br />
Pirsaback<br />
Poza Rica 8443 SR<br />
Pop 61 QPM<br />
Obatanpa QPM<br />
EV 99 QPM<br />
TZL Comp 1 WC4<br />
95TZEE W<br />
95TZEE Y<br />
DMR ESR W<br />
TZE SR x GUA 314<br />
Sorvato 1<br />
Sorvato 28<br />
Sorvato 41<br />
IR 841 1<br />
TGR 301 1<br />
TGR 1 1<br />
TGR 75 1<br />
Wita 4 1<br />
TGR 68 2<br />
TGR 402 2<br />
Nerica 3 2<br />
Nerica 4 2<br />
Nerica 6 2<br />
ITRA/TOGO<br />
ITRA/TOGO<br />
CIMMYT/<strong>IITA</strong><br />
CIMMYT<br />
CIMMYT<br />
CIMMYT<br />
CRI/GHANA<br />
CRI/GHANA<br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
ITRA/TOGO<br />
ITRA/TOGO<br />
ITRA/TOGO<br />
IRRI<br />
ITRA/TOGO<br />
ITRA/TOGO<br />
ITRA/TOGO<br />
ITRA/TOGO<br />
ADRAO<br />
ADRAO<br />
ADRAO<br />
ADRAO<br />
ADRAO<br />
90–100<br />
90–100<br />
90–100<br />
90–100<br />
110–120<br />
85–95<br />
90–100<br />
75–90<br />
70–80<br />
100–110<br />
100–110<br />
100–110<br />
110–120<br />
110–120<br />
110–120<br />
Couleur Rendement (t/ha)<br />
grains Maxi Moyen<br />
Blanche<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
Jaune<br />
Blanche<br />
“<br />
“<br />
“<br />
Jaune<br />
“<br />
Blanche<br />
Rouge<br />
Blanche<br />
5<br />
4<br />
5<br />
2,5<br />
6<br />
6<br />
4<br />
3<br />
2,5<br />
3<br />
5<br />
6<br />
5<br />
3<br />
2,5<br />
3<br />
5<br />
4<br />
3,5<br />
2,5<br />
5<br />
4<br />
5<br />
3<br />
4<br />
3,5<br />
9
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Tableau 6. Principales variétés des plantes à racines et tubercules cultivées au Togo.<br />
Culture Variétés Origine<br />
Gbazékouté<br />
Main 27<br />
Lagos<br />
ITRA/Togo<br />
ITRA/Togo<br />
–<br />
–<br />
Cycle<br />
(mois) Qualités<br />
12 Résistante aux maladies et ravageurs, Apte au foufou, gari, et<br />
cossettes<br />
12<br />
12<br />
Résistante aux maladies et ravageurs, apte au foufou, gari, et<br />
cossettes<br />
Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />
Rendement (t/ha)<br />
Maxi Moyen<br />
40<br />
30<br />
40<br />
Manioc<br />
Cameroun<br />
TMS 30572<br />
TMS 4(2) 1425<br />
TMS 92/0326<br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
IRAT<br />
12<br />
12<br />
12<br />
12<br />
Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour foufou et cossettes<br />
Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossette<br />
Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />
Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />
Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />
40<br />
40<br />
40<br />
50<br />
312-524<br />
12<br />
40<br />
Laboco 1<br />
Togo<br />
6<br />
Bon goût, bon foufou<br />
20<br />
10<br />
Igname<br />
Kratsi 1<br />
Katala 1<br />
Koukou 1<br />
Togo<br />
Togo<br />
Togo<br />
10<br />
7<br />
10<br />
Bonnes frites, bon foufou<br />
Bonnes frites, bon foufou<br />
25<br />
25<br />
20<br />
12<br />
14<br />
12<br />
Florido 2+<br />
Porto Rico<br />
–<br />
Bonne conservation<br />
30<br />
15<br />
TDR 179<br />
<strong>IITA</strong><br />
–<br />
Apte au foufou<br />
25<br />
15<br />
TDR 747<br />
<strong>IITA</strong><br />
–<br />
–<br />
25<br />
15<br />
–<br />
AIDA<br />
France<br />
3<br />
Tolérante aux maladies et bonne tenue à la cuisson<br />
28<br />
15<br />
Pomme<br />
de terre<br />
KONDOR<br />
MONDIAL<br />
AGRIA<br />
Allemagne<br />
Pays-Bas<br />
Allemagne<br />
3<br />
3,5<br />
3<br />
“<br />
“<br />
Bonne conservation, bonne cuisson<br />
25<br />
22<br />
20<br />
15<br />
12<br />
10<br />
1<br />
Variétés locales<br />
2<br />
Variété de l’espèce D. alata<br />
Liste des variétés des plantes à racines<br />
et tubercules<br />
Plusieurs espèces de plantes à racines et tubercules sont<br />
cultivées au Togo, notamment le manioc, les ignames, la<br />
patate douce, la pomme de terre, et le taro. Mais les plus<br />
importantes sont le manioc, les ignames, et la pomme de<br />
terre. Les principales variétés cultivées (Tableau 6) sont<br />
les variétés traditionnelles (manioc et ignames) et/ou<br />
proviennent en majorité de l’extérieur, notamment de l’<strong>IITA</strong><br />
pour le manioc et d’Europe pour la pomme de terre.<br />
Liste des variétés de légumineuses à<br />
graines<br />
Le niébé, l’arachide, le soja, et le voandzou sont les<br />
principales légumineuses à graines cultivées au Togo.<br />
Pour chacune de ces espèces végétales, les variétés<br />
10<br />
cultivées sont pour la plupart des variétés traditionnelles<br />
locales qui ne sont pas caractérisées; elles ne figurent<br />
donc pas dans la liste ci-dessus (Tableau 7).<br />
Statistiques des productions de<br />
semences des cultures vivrières<br />
La multiplication des semences commerciales est assurée au<br />
Togo par la Ferme semencière de Sotouboua qui relève du<br />
secteur public et aussi par différents acteurs du secteur privé.<br />
De nos jours, cette multiplication ne concerne que les semences<br />
de céréales (maïs, sorgho et riz) et de légumineuses (arachide,<br />
niébé, et soja). Pour les plantes à racines et tubercules, aucun<br />
acteur semencier ne s’y est attelé à ce jour.<br />
En l’absence de législation semencière, la plupart de ces<br />
acteurs opèrent dans l’anonymat sans aucun contrôle de<br />
la part des services techniques. Dès lors, les statistiques de
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
production de semences sont difficiles<br />
à maîtriser. Ainsi, celles du tableau 8,<br />
qui seront complétées dans le rapport<br />
final par les productions de 2003<br />
et 2004, sont obtenues à partir des<br />
sommations des quantités produites par<br />
la ferme semencière, les groupements<br />
de producteurs et les multiplicateurs<br />
individuels qui sont connus et encadrés<br />
par les services techniques.<br />
Projections des productions<br />
de semences<br />
En général, la production des semences<br />
au Togo n’est pas guidée par l’expression<br />
des besoins. Le choix des variétés à<br />
cultiver et les quantités de semences<br />
à multiplier se font par le seul vouloir<br />
des multiplicateurs. De ce fait, la<br />
grande diversité de variétés cultivées à<br />
l’intérieur d’une seule espèce végétale et<br />
les préférences, souvent changeantes des<br />
producteurs pour l’une ou l’autre variété<br />
rendent difficile la programmation des<br />
quantités à produire ; ce qui rend<br />
difficiles les projections.<br />
Tableau 7. Principales variétés des différentes espèces de légumineuses<br />
à graines cultivées au Togo.<br />
Culture Variétés Origine<br />
Niébé<br />
VITOCO<br />
TVX 1850-01E<br />
58-146<br />
VITA-5<br />
Arachide TS 32-1<br />
Soja<br />
RMP-12<br />
JUPITER<br />
ISRA 44/73 A<br />
<strong>IITA</strong><br />
<strong>IITA</strong><br />
Senegal<br />
Nigeria<br />
–<br />
Senegal<br />
Cycle<br />
Rendement (t/ha)<br />
(jours) Qualités Maxi Moyen<br />
90<br />
70<br />
70<br />
90<br />
90<br />
120<br />
–<br />
110<br />
Grosses graines<br />
blanches / cuisson<br />
rapide<br />
Graines rouges<br />
/ tolérante aux<br />
insectes<br />
Graines violacées<br />
/ adaptée à<br />
l’association<br />
Petites graines<br />
blanches /<br />
résistante aux<br />
foreurs<br />
–<br />
Résistante à<br />
la verse et à la<br />
déhiscence<br />
2,8<br />
2,1<br />
2<br />
2<br />
3<br />
4<br />
1,2<br />
1<br />
1<br />
0,8<br />
1,5<br />
2<br />
3 1,5<br />
Tableau 8. Productions de semences des principales cultures vivrières (en tonnes).<br />
Années<br />
Culture<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002<br />
Maïs<br />
Sorgho<br />
Riz<br />
Arachide<br />
Niébé<br />
Soja<br />
441<br />
–<br />
124<br />
14<br />
139<br />
4.6<br />
250<br />
–<br />
80<br />
5.6<br />
27.4<br />
4.3<br />
175<br />
–<br />
29.6<br />
10.3<br />
34.4<br />
–<br />
159<br />
–<br />
31.6<br />
2.4<br />
25.3<br />
0.8<br />
251<br />
–<br />
15<br />
1.5<br />
37.8<br />
3.1<br />
241,6<br />
–<br />
19.0<br />
1.8<br />
41.2<br />
0.5<br />
236,.2<br />
–<br />
19.1<br />
1.8<br />
43.6<br />
2<br />
265<br />
–<br />
75<br />
15<br />
6<br />
5<br />
200<br />
–<br />
80<br />
10<br />
30<br />
9<br />
100,7<br />
–<br />
15.2<br />
0.37<br />
2.50<br />
1.50<br />
193.1<br />
–<br />
2.86<br />
2.23<br />
2<br />
0.36<br />
286<br />
5<br />
20<br />
4.5<br />
12<br />
2<br />
429<br />
12<br />
50<br />
3<br />
15,5<br />
2,5<br />
Total 368 247 219 288 294 41 371 339 120 201 329 512<br />
Source : Données obtenues à partir des productions des différents acteurs.<br />
Liste des opérateurs semenciers<br />
A l’état actuel, il est difficile de connaître tous les acteurs semenciers qui opèrent dans le pays. La multiplication des<br />
semences étant une activité lucrative, beaucoup sont ceux qui, aujourd’hui prétendent être des producteurs et/ou des<br />
distributeurs de semences commerciales. Il s’agit souvent des producteurs à la sauvette qui peuvent cesser l’activité<br />
après seulement quelques années. La plupart du temps, ce sont des agents fonctionnaires de l’Etat, des retraités ou<br />
les groupements de paysans qui pratiquent cette activité. Dans le cas des groupements, les membres produisent<br />
individuellement et c’est seulement les produits qui sont mis en commun en vue de la commercialisation. Depuis l’année<br />
2003, beaucoup de multiplicateurs ont cessé la production en raison des problèmes pluviométriques qui ne garantissent<br />
plus une production rentable. Ainsi, il n’existe pas encore un répertoire exhaustif des ces opérateurs dans le pays.<br />
Par ailleurs, les multiplicateurs se chargeant eux-mêmes de la distribution de leurs produits, peu d’opérateurs<br />
s’occupent exclusivement de la distribution des semences (Tableau 9).<br />
11
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Tableau 9. Récapitulatif des opérateurs semenciers recensés à travers le pays.<br />
Région Nom de l’opérateur Nature de l’opération Statut social Adresse<br />
Maritime Ali Komla<br />
Aba Grégoire<br />
Doigts Verts<br />
Callitogo<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
ONG<br />
ONG<br />
Alokoegbe, BP 22, Tél.225-03-42<br />
Vogan, BP 117, Tél.331-01-68<br />
-<br />
BP 12465, Lomé, Tél.227-00-69<br />
Plateaux<br />
Azonvidè K. Inalessè<br />
Abotchi K.Godwin<br />
Azonvidé Séwou<br />
Abossa Abalo<br />
Nangbanda Bayalo<br />
Pali Banawè<br />
Dao Kossi<br />
Dr Kwaku<br />
Gbéssou Koffi<br />
Piteng Kalimondou<br />
Complexe Agricole<br />
Monde Rural<br />
Ets Bon Planteur<br />
Ets La semence<br />
UMIGAD<br />
Ets Promesse de Dieu<br />
Nukuinyui (Kloto)<br />
Amen<br />
Soysal Toponi<br />
Gaprak<br />
Gjaa<br />
Nukuinyui (Ogou)<br />
Ferme Bethelhém<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Traiteur/distributeur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur/Distributeur<br />
Producteur/distributeur<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Etablissement<br />
Etablissement<br />
Groupement<br />
Etablissement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Yokèlé, s/c ICAT–Kloto<br />
BP 8801, Lomé, Tél. 250-87-56<br />
S/c ICAT, Agence Kloto<br />
S/c ICAT, Agence Kloto<br />
Tové - S/c ICAT, Agence Kloto<br />
Elé - S/c ICAT, Agence Kloto<br />
Goudévé<br />
Goudévé<br />
Bodjé - S/c ICAT, Agence Kloto<br />
Elé - S/c ICAT, Agence Kloto<br />
Kpadapé (Kloto)<br />
Adéta / Kpalimé<br />
B.P296, Kpalimé- Tél.905-95-08<br />
B.P.58, Kpalimé-Tél. 441-11-51<br />
Danyi Apéyémé<br />
Danyi Elavanyo<br />
BP 12 Kpalimé<br />
S/c ICAT, Agence Kloto<br />
Adéta, BP 12<br />
Adéta, BP 12<br />
Adéta, BP12<br />
Atakpamé, S/c ICAT agence Ogou<br />
Kpélé Tutu<br />
Centrale<br />
RHINCAMI<br />
Jeunesse Pionnière agric.<br />
Magnim<br />
La terre ne trompe pas<br />
Tankawara<br />
Le paysan<br />
Abiyou Palali<br />
Azei Wéré<br />
Alfani<br />
Windja<br />
Ponaba<br />
Essossina<br />
Assoun<br />
Sourou N’ba<br />
Yendoubé<br />
Lansoatibe<br />
Mindj’coub<br />
Molbagou<br />
Tampango Mintchièbe<br />
Lamboni Dindiogue<br />
Kampiame Lalle<br />
Kolani Naba<br />
Dongo Saya<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Distributeur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Producteur<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Etablissement<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Groupement<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
Individuel<br />
BP.650, Sokodé -Tél.911-07-19<br />
Koussountou, Tchamba<br />
Affém-Kabyè, Tchamba<br />
Affém-Kabyè, Tchamba<br />
Pagala, Blitta<br />
Sokodé<br />
BP 129, KaraTél. 660-60-13<br />
B.P.76 Kara Tél. 660-18-93<br />
Gandè– Assoli<br />
BP 03, Kara-Tél.660-60-50<br />
Kabou, Bassar<br />
Tankpayabour, Bassar<br />
Boularé, Bassar<br />
Bassar<br />
BP 128 Dapaong Tél.770-80-14<br />
Tandjoaré<br />
Tône<br />
Dankpen<br />
Biankouri, Cinkansé<br />
Nacré, Tône<br />
Nioukpourma, Tône<br />
Toaga, Tône<br />
Akpossou, Oti<br />
Kara<br />
SavaneS<br />
12
Tableau 10. Liste des associations semencières recensées au Togo.<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Régions Associations Groupements membres Cultures d’intérêt Adresse<br />
Plateaux<br />
Association des producteurs de semences<br />
commerciales de Kloto (APSC- Kloto)<br />
Association des producteurs et<br />
distributeurs de semences de Danyi<br />
(APDS - Danyi)<br />
Association Multiplicateurs de semences<br />
d’Agou (AMSAGOU)<br />
Association des Multiplicateurs de<br />
semences de base d’Amou (AMSBA)<br />
Amen, Gapprak, Soysal, Complexe<br />
Agricole et 10 multiplicateurs individuels<br />
GARE, Promesse de Dieu, Nukunyui et<br />
4 multiplicateurs individuels<br />
Novissi, Gbenodou, NEVAME et 4<br />
multiplicateurs individuels<br />
Retrouvailles, Nevamé, Ebonaléli<br />
Centrale Association la Semence Rhincami, Ets le paysan, Tankawara,<br />
Magnim, La terre ne trompe pas et<br />
Jeunesse pionnière agricole,<br />
Maïs<br />
Niébé<br />
Maïs<br />
Niébé<br />
Maïs<br />
Niébé<br />
Maïs<br />
Riz<br />
Maïs<br />
Niébé<br />
Riz<br />
BP 12 , Adéta<br />
Tél.:449-60-57<br />
Cell: 917-17-06<br />
BP 21 Danyi<br />
Tél. : 447-50-28<br />
–<br />
BP 17 Amlamé<br />
S/C FSS<br />
BP 88<br />
Sotouboua<br />
Savanes Mini Fédération Totl’man Gnoumongue, Mondo, Garo,<br />
Gnangbingbong, Djalotougou,<br />
Samogmoni, Sougle-man, Momonte,<br />
Totilman, Sefobe Gnakping, Noambitite<br />
Sam-Naba, Mampoate<br />
Maïs<br />
Timbou, S/c<br />
ICAT, Tône<br />
Liste des associations semencières au Togo<br />
Les acteurs semenciers ne disposent pas d’une<br />
organisation au niveau nationale. Au niveau des<br />
régions (Divisions administratives du pays), quelques<br />
associations semencières sont mises en place mais<br />
partout, ces associations ne semblent pas bien<br />
fonctionner. On dénombre quatre associations<br />
semencières dans la région des Plateaux, une dans la<br />
région Centrale et une dans la région des Savanes. Le<br />
plus souvent, ces associations sont nées de la fusion<br />
de deux ou plusieurs groupements de producteurs<br />
ou distributeurs de semences. D’autres associations<br />
regroupent les groupements de producteurs et des<br />
multiplicateurs individuels (Tableau 10).<br />
Liste des utilisateurs finaux de semences<br />
Les principaux utilisateurs finaux des semences<br />
commerciales sont dominés par les producteurs agricoles<br />
individuels. Les organisations de producteurs agricoles,<br />
le plus souvent, produisent elles-mêmes les semences<br />
certifiées. Il arrive parfois que des ONGs achètent les<br />
semences certifiées pour les redistribuer aux paysans<br />
qu’elles encadrent. Ceci arrive assez rarement et dans<br />
ces conditions, elles ne peuvent être considérées ipso<br />
facto comme utilisateurs finaux des semences.<br />
Besoins nationaux de formation dans le secteur<br />
Les besoins de formation dans le secteur sont immenses,<br />
aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Les<br />
principales formations nécessaires ont trait à :<br />
Dans le secteur public :<br />
• Les principes généraux et aspects techniques d’une<br />
législation semencière ;<br />
• l’organisation d’un programme semencier national :<br />
attributions de l’Etat et du secteur privé ;<br />
• le contrôle de qualité et la certification des<br />
semences : normes de qualité et normes d’analyse ;<br />
Dans le secteur privé :<br />
• les méthodes de multiplication des semences ;<br />
• les techniques culturales de production ;<br />
• le traitement des récoltes et le conditionnement des<br />
semences ;<br />
• le marketing et la commercialisation des semences ;<br />
• Importance des associations semencières dans un pays.<br />
Conclusion<br />
De ce rapport sur la situation du secteur semencier au<br />
Togo, il ressort globalement que ce secteur n’est pas<br />
organisé. Il n’y a pas de législation en la matière et le contrôle<br />
de qualité est quasiment inexistant. Les opérateurs<br />
sont assez divers, mais la plupart opèrent dans l’anonymat<br />
et il est difficile de les répertorier tous. Pour ces raisons,<br />
les données de production de semences présentées dans<br />
ce rapport concernent seulement les quantités recensées<br />
chez les multiplicateurs qui sont encadrés. Ces informations<br />
sont incomplètes en raison de la multitude d’acteurs<br />
semenciers disséminés ça et là dans le pays.<br />
Documents consultés<br />
Banque Mondiale. 1996. Togo : sortir de la crise, sortir de la pauvreté<br />
Direction des Statistiques agricoles, de l’Informatique et de la<br />
Documentation (DSID). 1990–2004. Données statistiques de<br />
production des principales cultures vivrières de 1990 à 2004.<br />
Kpodar, A.N. 2003. Quelques données de base sur le secteur semencier<br />
national au Togo, 1 er Rapport, 39 p.<br />
Anonyme. Données de production de semences collectées auprès<br />
des opérateurs semenciers dans les différentes régions.<br />
Kodjo Labare, National Coordinator of <strong>WASNET</strong>, PB 1<strong>16</strong>3 ITRA tel + 228<br />
2252148/2254118 Fax : +228 225 1559 k.labare@coraf.org<br />
13
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Semences de bonne qualité et vulgarisation<br />
de variétés au Ghana : premier pas pour une<br />
productivité agricole accrue<br />
Isaac F. Jackson<br />
La communauté internationale doit relever deux grands<br />
défis:<br />
1. Satisfaire les besoins alimentaires d’une population<br />
grandissante, et<br />
2. Inverser la dégradation de l’environnement.<br />
Selon les projections, la population mondiale atteindrait<br />
8.5 milliards d’ici à 2025. Cette poussée démographique<br />
sera plus forte dans les pays en développement où il<br />
faudra accroître la production agricole d’environ 60 %<br />
pour répondre à la hausse de la demande alimentaire.<br />
Le problème que pose la croissance agricole est aggravé par<br />
la pauvreté qui est connue comme l’une des principales<br />
causes de la dégradation des terres, un obstacle à la<br />
production agricole. Là où les possibilités de croissance<br />
agricole sont limitées, l’apport supplémentaire d’aliments<br />
requis pour faire face à la croissance démographique<br />
réside dans l’intensification de la production.<br />
Accorder une plus grande attention à la production et à la<br />
distribution de semences de bonne qualité est l’une des<br />
voies essentielles pour accroître la productivité agricole,<br />
les rendements et l’intensité culturale. Une utilisation<br />
répandue de semences de qualité, en combinaison avec<br />
d’autres intrants comme l’eau et les engrais, revêt une<br />
importance capitale pour l’intensification progressive<br />
de l’agriculture. Malheureusement, la production et<br />
l’utilisation de semences de bonne qualité restent limitées<br />
dans bon nombre de pays. Au Ghana, les services de<br />
recherches, ensemble avec les acteurs concernés, ont<br />
décidé de relever ce défi.<br />
En 1997 un Comité national de vulgarisation variétale<br />
très représentatif, a été mis sur pied sous la tutelle du<br />
Ministère de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana.<br />
Ce Comité est chargé de l’homologation du matériel<br />
végétal génétique à propager sous forme de semences<br />
pour mise en culture au Ghana. Le Comité a, depuis sa<br />
création, vulgarisé plusieurs variétés culturales (manioc,<br />
igname, patate douce, maïs, niébé, soja, arachide, et<br />
plantain) mises au point par les instituts de recherche et<br />
les universités au Ghana. Pendant le premier trimestre de<br />
l’année 2005, le Comité national variétal, sous l’impulsion<br />
de l’Institut de recherches (du Conseil pour la recherche<br />
scientifique et industrielle) à Kumasi, et le Département de<br />
la science des espèces cultivées à la Faculté de l’agriculture<br />
de l’Université de Cape Coast, ont produit six (6) variétés<br />
de manioc, quatre (4) variétés de patate douce, trois (3)<br />
variétés d’igname, quatre (4) variétés d’arachide, deux (2)<br />
variétés de soja et deux (2) variétés de piment. Il s’agissait<br />
d’allonger la liste et d’améliorer le comportement des<br />
cultures afin de répondre aux besoins socio-économiques<br />
du pays. La vulgarisation de ces variétés a été salutaire<br />
pour la croissance et l’épanouissement des populations<br />
Ghanéennes et d’ailleurs, ainsi que pour le renforcement<br />
de la sécurité alimentaire et l’augmentation des revenus<br />
perçus par les paysans.<br />
L’igname<br />
Les génotypes d’igname vulgarisés possèdent de bonnes<br />
qualités culinaires et se prêtent à l’exportation. Le<br />
rôle de premier plan ainsi tenu par le pays en matière<br />
d’exportation d’igname peut être consolidé.<br />
Le manioc continue d’être l’une des principales cultures<br />
de base au Ghana. Son amélioration pour répondre à<br />
divers goûts et besoins ne peut être trop soulignée.<br />
La production de l’amidon de manioc à l’échelle<br />
industrielle est une initiative spéciale de la présidence qui<br />
vise les marchés locaux et d’exportation. Les nouvelles<br />
variétés peuvent remplacer les variétés actuelles, base de<br />
matière première pour les industries d’amidon, qui sont<br />
de plus en plus vulnérables aux maladies.<br />
Patate douce<br />
Chaque année, les autorités sanitaires ghanéennes<br />
administrent un supplément en vitamine A aux enfants<br />
de 5 à 7 ans. Les dépenses engagées pour cette opération<br />
peuvent être extraordinaires. La mise au point de variétés<br />
de patate douce à chair orange est intervenue comme<br />
un secours potentiel. Les variétés ont une forte teneur<br />
en Beta carotène, élément précurseur de la vitamine A.<br />
Incorporées dans l’alimentation des enfants, ces variétés<br />
constitueront une source bon marché de vitamine A.<br />
Piment<br />
En 1996, le Ghana a occupé le 15 e rang mondial et le<br />
3 e rang des pays africains, en ce qui concerne la culture<br />
14
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
du piment à l’échelle commerciale. La performance<br />
du Ghana sur le marché d’exportation a baissé à cause<br />
des problèmes de normes. Le manque de semences<br />
améliorées a été considéré comme la principale cause<br />
de ces problèmes dans l’industrie maraîchère. La<br />
vulgarisation de deux génotypes de piment en mars<br />
2005 contribuera largement à juguler la détérioration<br />
des normes dans l’industrie du piment. Le nouveau<br />
matériel CRI-Mako Ntoos est légèrement piquant et peut<br />
valablement remplacer la tomate dans certains mets.<br />
Arachide<br />
L’arachide est une importante oléagineuse au Ghana du fait<br />
de ses qualités nutritionnelles et de son potentiel en tant<br />
que matière première industrielle. Les effets dévastateurs<br />
du virus de la rosette demeurent une contrainte pour<br />
la culture arachidière. Les quatre génotypes diffusés en<br />
mars 2005 ont été choisis à partir d’un nombre initial<br />
de quarante obtentions issues du Centre international de<br />
recherches sur la culture des zones tropicales semi-arides<br />
(ICRISAT) au début des années 90. Ces quatre génotypes<br />
se caractérisent surtout par leur tolérance au virus de la<br />
rosette et à la cercosporiose.<br />
Soja<br />
Les deux variétés de soja diffusées en mars 2005 sont<br />
destinées aussi bien à l’usage domestique qu’à l’usage<br />
industriel. Les deux lignées faisaient partie des dix<br />
introductions faites à partir de l’Institut international<br />
d’agriculture tropicale (<strong>IITA</strong>) à Ibadan. Leur rendement a<br />
dépassé celui des variétés existantes et elles sont modérément<br />
à totalement résistantes à la plupart des maladies.<br />
Varietes culturales officiellement diffusées au Ghana en 2005.<br />
Institution de<br />
diffusion<br />
Crops Research<br />
Institute, Fumesua,<br />
Kumasi, Ghana.<br />
.<br />
Culture<br />
Arachide<br />
N° de clone<br />
ou nom<br />
Nom local de la<br />
variete Cycle Caractéristiques<br />
RMP 12 CRI-AZIVIVI 89-93 jours<br />
MDR-8-19<br />
Soja TGX 1830-<br />
20E<br />
CRI-GENKAA<br />
91-95 jours<br />
M578-79 CRI-NKOSUOR 94 jours<br />
M576-79 CRI-ADEPA 91-94 jours<br />
TGX 1904-<br />
5F<br />
CRI-<br />
NANGBAARE<br />
CRI-AHOTO<br />
90-93 jours<br />
92-97 jours<br />
• Haut rendement (2,9 t/ha)<br />
• Résistante au virus de la rosette et à la<br />
cercosporiose.<br />
• Grosse graine (bonne pour la confi serie)<br />
• Résistante à la sécheresse<br />
• Forte teneur en fer 4,22+0,04<br />
• Forte teneur en protéine (28,3%).<br />
• Haut rendement (2,5 t/ha)<br />
• Résistante au virus de la rosette et à la<br />
cercosporiose<br />
• Fort taux d’égrenage (76%)<br />
• Tolérante à la sécheresse<br />
• Teneur en huile élevée (51,13%)<br />
• Haut rendement (2,3 t/ha)<br />
• Résistante au virus de la rosette et à la<br />
cercosporiose.<br />
• Résistante à la sécheresse<br />
• Forte teneur en calcium<br />
• (402,6+8,2mg/100g)<br />
• Forte teneur en protéine (27,53%)<br />
• Teneur moyenne en mat. grasse (48,84%)<br />
• Teneur moyenne en fer (2,62+0,06mg/100g)<br />
• Haut rendement (2,4 t/ha)<br />
• Résistante au virus de la rosette et à la<br />
cercosporiose<br />
• Forte teneur en mat. grasse (49,86%)<br />
• Forte valeur énergétique (595,12 kcal/100g)<br />
• Teneur en huile élevée (51,13%)<br />
• Précoce<br />
• Tolérante à la virose, à l’anthracnose et aux<br />
cicadelles<br />
• Nodulation libre<br />
• Modérément résistante à la déhiscence<br />
• Tolérante à la verse<br />
• Modérément résistante au nématode à galles<br />
• Haut rendement (2,1 t/ha)<br />
• Grosse graine<br />
• Forte teneur en protéine (43,0%)<br />
• Teneur élevée en phosphore, calcium et fer<br />
• Très bon lait de soja<br />
• Précoce<br />
• Modérément résistante à la virose et à l’anthracnose<br />
• Forte teneur en protéine et en minéraux<br />
• Nodulation libre<br />
• Modérément résistante à déhiscence<br />
• Modérément résistante à la verse<br />
• Très bon lait de soja<br />
15
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Crop varieties officially released in Ghana in 2005. Contd.<br />
Institution de diffusion<br />
Crops Research Institute,<br />
Fumesua, Kumasi, Ghana<br />
Crops Research Institute,<br />
Fumesua, Kumasi, Ghana<br />
<strong>16</strong><br />
Culture<br />
Piment<br />
Manioc<br />
Patate<br />
douce<br />
N° de clone<br />
ou nom<br />
CRI-CA56<br />
KP N9-14<br />
Nom local de la<br />
variete Cycle Caracteristiques<br />
CRI-SHITO<br />
ADOPE<br />
CRI-MAKO<br />
NTOOS<br />
97/4962 CRI-Agbelifiamperi Un an<br />
97/4489<br />
97/4414<br />
97/3982<br />
CRI-Doku Duade<br />
CRI-Bankyehemaa<br />
CRI-Esam Bankye<br />
60 jours (à la<br />
floraison)<br />
63 jours (à la<br />
floraison)<br />
Un an<br />
Un an<br />
Un an<br />
Mogamba CRI-Otoo Quatre mois<br />
Kamala<br />
Sundari<br />
CRI-Apomuden<br />
Quatre mois<br />
Hi-Starch CRI-Hi-Starch Quatre mois<br />
Mugande<br />
CRI-Ogyefo<br />
Quatre mois<br />
• Rendement frais de 30 tonnes/ha<br />
• Taille courte de 48cm<br />
• Variété stable<br />
• Très piquante<br />
• Longueur moyenne de fruit sans pédicèle: 6,52cm<br />
• Poids moyen fruit: 3,48g<br />
• Rendement frais : 35tonnes/ha<br />
• Hauteur de plant: 54cm<br />
• Variété stable<br />
• Légèrement piquante<br />
• Longueur moyenne fruit sans pédicèle: 11,52cm<br />
• Poids moyen fruit: 10,88g<br />
• Peut remplacer la tomate dans la plupart des<br />
préparations culinaires<br />
• Teneur en matière sèche élevée<br />
• Teneur en amidon élevée (24-38%)<br />
• Bon pour la production d’amidon et de gari<br />
• Teneur en amidon élevée (24,56%)<br />
• Bon pour la production d’amidon<br />
• Teneur en matière sèche élevée<br />
• Bon pour la pâtisserie<br />
• Farine de bonne texture<br />
• Bon pour farine de qualité supérieure<br />
• Patate douce à chair orange<br />
• Niveau moyen de ß-carotène (~ 545 ug<br />
ß-carotène/échantillon de 100g) /racines fraîches<br />
• Excellente, bouillie (ampesi) & frite (frites)<br />
• Bons produits farineux – farine composite pour<br />
pâtisserie et boulangerie<br />
• Production abondante de feuilles/biomasse– Bon<br />
pour le bétail<br />
• Préférée par les exportateurs pour les marchés<br />
européens et américains<br />
• Patate à chair orange (OFSP)<br />
• Forte teneur en ß-carotène (~21,000 ug<br />
ß-carotène/échantillon de 100g) racines fraîches<br />
• Hautement préférée par les exportateurs pour les<br />
marchés européens et américains<br />
• Produits industriels excellents – breuvage, aliment<br />
pour bébé, yaourt et concentrés<br />
• Préparation de mets locaux – Très bon pour<br />
Mpotompoto<br />
• Patate douce à chair blanche (WFSP)<br />
• Forte teneur d’amidon (21%)<br />
• Légèrement douce<br />
• Excellent pour fufu et ampesi (plats locaux)<br />
• Farine et dérivés de farine de bonne qualité<br />
• Amidon de patate douce de haute qualité<br />
(HQSPF)<br />
• Pour usage industriel -sirop, alcool, industrie du<br />
bois, et exportation<br />
• Doit être promu pour fufu et production d’amidon à<br />
l’échelle industrielle<br />
• Patate douce à chair blanche (WFSP)<br />
• Teneur moyenne d’amidon (12,4%)<br />
• Excellente pour ampesi (bouillie) et frite (frites)<br />
• Biomasse/feuillage abondant. Bonne pour l’élevage<br />
et la maîtrise des adventices<br />
• Rendement haut et stable; arome, texture et goût<br />
Igname KUP2000/ CRI-pona<br />
excellents<br />
001<br />
2000 (2)001 CRI-Kukrupa • Tubérisation multiple<br />
Bon pour marché local et d’exportation<br />
TDr 89/ CRI-Makrongpona 7 à 8 mois • Précoce<br />
02665<br />
Bonne pour marché local et d’exportation<br />
• Racines friables toute l’année<br />
University of Cape Coast<br />
UCC 505 Cape Vars Bankye 9 à 12 mois • Très préféré pour mets locaux, fufu, ampesi<br />
Manioc<br />
• Pour la farine<br />
Bon pour l’amidon industriel<br />
• Racines friables pendant une courte période<br />
UCC 504 Bankye Botan 12 à 15 mois • Recommandé pour plats locaux gari, agbelima,<br />
kokonte<br />
• Farine pour boulangerie et pâtisserie<br />
• Bon pour amidon industriel<br />
Isaac F. Jackson Deputy Director of Agriculture, Directorate of Crop Services MoFA, PO Box M 37 Accra, Tel +233 21 665066 cropser@ghana,com
Norbert G. Maroya<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
La CEDEAO a l’avant-garde du processus<br />
d’harmonisation des règles et règlements<br />
semenciers en Afrique de l’Ouest<br />
Atelier regional sur la validation du document technique<br />
du cadre règlementaire pour l’évaluation et la diffusion<br />
des variétés culturales, le contrôle et la certification des<br />
semences en Afrique de l’Ouest<br />
Norbert G. Maroya<br />
Contexte<br />
La politique agricole commune (ECOWAP) de la<br />
Communauté Economique des Etats de l’Afrique de<br />
l’Ouest (CEDEAO) adoptée par la Conférence des<br />
Chefs d’Etat et de gouvernement tenue le 19 janvier<br />
2005 à Accra, définit, à l’intention de tous les Etats<br />
membres de la Communauté, la vision et les objectifs<br />
de l’Afrique de l’Ouest en matière de développement<br />
agricole. L’ECOWAP s’articule autour de trois axes<br />
d’intervention complémentaires, notamment : (1)<br />
Amélioration de la productivité et de la compétitivité<br />
agricole, (2) Mise en œuvre du régime commercial<br />
intra-communautaire et (3) Adaptation du régime<br />
du commerce extérieur à la lumière des circonstances<br />
spécifiques du secteur agricole. L’une des composantes<br />
clefs de la première piste d’intervention est l’adoption<br />
et l’application de cadres réglementaires communs pour<br />
garantir une concurrence loyale entre les producteurs et<br />
les marchands d’intrants agricoles, tout en protégeant<br />
les agriculteurs et les consommateurs contre tout abus<br />
et toute pratique dangereuse.<br />
En application de sa politique agricole (PAU), l’Union<br />
Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a<br />
lancé, en janvier 2004, avec le soutien de l’Organisation<br />
des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture<br />
(FAO), le Centre international pour la fertilité des sols<br />
et le développement agricole (IFDC), ainsi que le Réseau<br />
ouest africain des semences et matériels de plantation<br />
(<strong>WASNET</strong>), le processus d’harmonisation des cadres<br />
nationaux de réglementation des semences dans ses<br />
Etats membres. Sur la base des recommandations et des<br />
conclusions de son premier atelier régional tenu du 27 au<br />
29 janvier 2004 à Dakar (Sénégal), l’UEMOA a proposé<br />
deux documents sur un cadre réglementaire commun et<br />
harmonisé pour le contrôle et la certification des semences<br />
ainsi qu’un cadre pour l’évaluation des variétés culturales<br />
en vue de la préparation d’un catalogue régional commun<br />
pour onze espèces culturales. Ces deux documents ont été<br />
validés par des experts des Etats membres de l’UEMOA à<br />
Lomé (Togo), les 25 et 26 novembre 2004. Par la suite, le<br />
besoin s’est fait sentir d’étendre l’initiative de l’UEMOA<br />
aux 15 pays de la CEDEAO après l’adoption de sa<br />
politique agricole (ECOWAP).<br />
Les semences, étant l’un des plus importants intrants<br />
agricoles dont la commercialisation est entravée par des<br />
règlements peu raisonnables, aussi bien au plan national<br />
qu’au plan sous-régional, il importe véritablement<br />
d’harmoniser les règlements semenciers dans l’espace<br />
CEDEAO, afin de faciliter le mouvement des semences<br />
au sein de la sous région. Aussi, l’harmonisation des<br />
règlements semenciers constituera-t-elle un grand<br />
bond en avant dans la promotion du secteur agricole<br />
conformément à l’ECOWAP. Les deux documents<br />
techniques préparés par des consultants et adoptés<br />
à Lomé par les pays membres de l’UEMOA seront<br />
ainsi examinés lors d’un atelier régional des experts<br />
semenciers de la CEDEAO non membres de l’UEMOA.<br />
Ces derniers pourront apporter leurs contributions aux<br />
documents qui seront à nouveau avalisés par tous les<br />
15 Etats membres pour adoption définitive par la<br />
Conférence des Chefs d’Etat.<br />
Ce rapport nous fournit une synthèse des travaux de<br />
l’Atelier régional de deux jours organisé du 15 au <strong>16</strong><br />
septembre 2005 à Accra pour valider les documents<br />
techniques relatifs au cadre réglementaire pour<br />
l’évaluation et la diffusion des variétés culturales, le<br />
contrôle et le certification des semences en Afrique de<br />
l’Ouest.<br />
17
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Participants à l’atelier régional de la CEDEAO sur les semences.<br />
Ceremonie d’ouverture<br />
La réunion a été déclarée ouverte par Son Excellence<br />
Monsieur le Ministre de l’alimentation et de l’agriculture<br />
du Ghana, représenté par le Directeur général du<br />
ministère. Etaient également présents à l’ouverture,<br />
le Sous Directeur général et Représentant régional de<br />
la FAO pour l’Afrique, et le Responsable du Projet<br />
MISTOWA de l’IFDC. Les discours d’ouverture<br />
figurent à l’annexe du présent rapport.<br />
Cette réunion prévue pour les Etats membres de la<br />
CEDEAO non membres de l’UEMOA, a connu la<br />
participation des pays suivants : le Gambie, Ghana,<br />
Guinée, Nigéria, et Sierra Leone.<br />
Guinée-Bissau, membre de l’UEMOA, a également<br />
participé à cet atelier. Les institutions partenaires<br />
techniques suivantes étaient également présentes :<br />
• L’Organisation des Nations unies pour<br />
l’alimentation et l’agriculture (FAO)<br />
• Le Réseau ouest africain des semences et matériels<br />
de plantation (<strong>WASNET</strong>)<br />
• Le Centre pour la riziculture en Afrique (ADRAO)<br />
• Le Réseau africain des semences (ASN)<br />
• L’Association africaine du commerce des semences<br />
(AFSTA)<br />
18<br />
• Le Centre international pour la fertilité des sols et<br />
le développement agricole (IFDC)<br />
• Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la<br />
sécheresse dans le Sahel (CILSS)<br />
• L’Institut international d’agriculture tropicale<br />
(<strong>IITA</strong>)<br />
L’UEMOA et la CEDEAO ont également pris part à<br />
cette réunion.<br />
Bureau de l’atelier<br />
En l’absence du Niger (Président en exercice de la<br />
CEDEAO), le Ghana a été élu comme président et le<br />
Nigéria et la Gambie comme rapporteurs.<br />
Organisation de l’atelier<br />
Deux jeux de documents précédemment adoptés par les<br />
pays membres de l’UEMOA ont été présentés sur :<br />
• «Le cadre réglementaire pour l’évaluation, la<br />
diffusion et le catalogage des variétés culturales»<br />
• Les normes pour «la certification et le<br />
contrôle des semences» (en plein champ<br />
et en laboratoire).<br />
Après discussion en plénière, les participants se sont<br />
scindés en deux groupes pour examiner ces deux jeux<br />
de documents.
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Resultats des travaux<br />
A l’issue de discussions approfondies, les rapports de<br />
groupes ont été présentés pour commentaires et adoption<br />
à la dernière séance plénière. Les deux rapports seront<br />
améliorés par les consultants à l’occasion du prochain<br />
atelier des experts semenciers de l’UEMOA et de la<br />
CEDEAO.<br />
Principales conclusions et recommandations<br />
Les participants ont recommandé que :<br />
• Les versions anglaises de tous les documents<br />
soumis par les consultants soient rééditées.<br />
• Tous les Etats membres prennent des mesures<br />
dans les meilleurs délais pour mettre sur pied des<br />
comités semenciers nationaux fonctionnels (le<br />
Conseil).<br />
• Tous les Etats membres établissent des comités<br />
fonctionnels pour la diffusion des variétés.<br />
• Tous les Etats membres mettent en place des<br />
systèmes fonctionnels pour le contrôle de la<br />
qualité et la certification des semences.<br />
• Pour les variétés culturales, la certification des<br />
semences s’effectue selon des normes spécifiques<br />
aussi bien que générales.<br />
• Pour les plantes à racines et tubercules (manioc<br />
et igname) et le mil, des informations suffisantes<br />
n’avaient pas été fournies pour la caractérisation.<br />
Le consultant souhaite avoir plus d’informations<br />
de la part des pays membres et des centres<br />
internationaux de recherche pour compléter le<br />
document. La CEDEAO se rapprochera des<br />
pays et des centres concernés pour obtenir les<br />
informations nécessaires.<br />
Perspective<br />
Ce processus d’harmonisation se poursuivra avec<br />
tous les quinze Etats membres de la CEDEAO qui se<br />
réuniront pour examiner et procéder à la validation<br />
technique des documents en vue de leur adoption<br />
avant fin 2005. Les partenaires techniques se réuniront<br />
après cet atelier pour planifier le prochain atelier avec la<br />
CEDEAO et l’UEMOA.<br />
Norbert G. Maroya <strong>WASNET</strong> Regional Coordinator, PO Box 9698 KIA Accra,<br />
Tel/Fax: +233 21 780714 Email n.maroya@cgiar.org<br />
19
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Compte rendu de la réunion des partenaires techniques<br />
a l’issue de l’atelier de validation des documents relatifs<br />
au cadre règlementaire pour l’évaluation, la diffusion,<br />
le contrôle et la certification des variétés culturales en<br />
Afrique de l’Ouest<br />
Norbert G. Maroya<br />
1. Dr J. Q. Subah, (ECOWAS) Président<br />
2. M. Norbert Maroya (<strong>IITA</strong>/GTZ), Rapporteur<br />
Membres :<br />
3. Dr Kolado Bocoum (UEMOA)<br />
4. Dr Robert G. Guey (FAO)<br />
5. Dr Georges Dimithe (IFDC)<br />
6. Dr Baffour Badu-Apraku (<strong>IITA</strong>)<br />
7. Dr Amadou M. Beye (ASN)<br />
8. M. Paul Thérence Senghor (Consultant)<br />
9. M. Justin Rakotoarisaona (Consultant/AFSTA)<br />
10. Dr Boubacar Diallo (INSAH/CILSS)<br />
11. Prof. Gbolagade B. Ayoola (IFDC-MIR)<br />
Ordre du jour<br />
1. Questions soulevées par la dernière réunion de<br />
deux jours tenue à Accra<br />
2. Perspective :<br />
– Documentation relative à l’atelier d’Accra<br />
– Préparation du prochain atelier<br />
– Liste des activités et distribution des rôles<br />
3. Calendrier des préparatifs de l’atelier<br />
4. Divers<br />
Questions soulevées par l’atelier tenu<br />
du 15 au <strong>16</strong> septembre à Accra<br />
Harmonisation de la législation semencière<br />
dans 9 pays membres du CILSS<br />
Au début de la réunion, Dr Boubacar Diallo a informé<br />
les participants que le processus d’harmonisation se<br />
déroule comme prévu dans les neuf pays membres du<br />
CILSS. Il a déclaré qu’un atelier régional se tiendra du<br />
<strong>16</strong> au 18 novembre 2005 pour l’étude/la validation des<br />
instruments juridiques, à l’issue des ateliers nationaux<br />
organisés dans tous les pays membres du CILSS, dans le<br />
but de vulgariser les normes fixées pour la certification<br />
et le contrôle de qualité.<br />
Recommandations<br />
Etant donné que les pays membres du CILSS (sauf 2), et<br />
ceux de l’UEMOA sont tous membres de la CEDEAO,<br />
20<br />
il importe absolument que les mêmes normes soient<br />
utilisées pour la certification et le contrôle de qualité.<br />
Pour ce faire :<br />
• Un dialogue doit être établi dans l’immédiat pour<br />
une meilleure convergence et synergie entre la<br />
CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS pendant ces<br />
processus.<br />
• La CEDEAO, l’institution mère, devrait prendre<br />
les devants et contacter l’UEMOA en vue d’une<br />
participation de haut niveau à la prochaine<br />
réunion du CILSS en novembre, qui proposera la<br />
fusion des deux processus d’harmonisation.<br />
• L’occasion devra être offerte au CILSS de faire siens<br />
les résultats de l’Atelier de la CEDEAO tenu à<br />
Accra. Par conséquent, il devra entrer en possession<br />
des documents des consultants, traduits et envoyés<br />
au plus tard le 31 octobre 2005.<br />
• Les volontaires de l’ASN assureront la traduction<br />
en anglais et en français de tous les documents<br />
techniques envoyés par les consultants.<br />
Pour une meilleure compréhension de tout le processus<br />
d’harmonisation des règles et règlements semenciers, Dr<br />
Georges Dimithe a fait le tour d’horizon du processus qui<br />
a conduit à l’atelier d’Accra. Il a commencé par la réunion<br />
tenue le <strong>16</strong> juin 2005 à Ouagadougou avec la FAO,<br />
l’UEMOA, l’INSAH, l’IFDC et le <strong>WASNET</strong>. Il a conclu<br />
son exposé en expliquant les dispositions techniques et<br />
financières prises dans le cadre de l’Atelier d’Accra.<br />
Les participants souhaiteraient avoir les documents<br />
à temps afin de les étudier pour une meilleure<br />
contribution pendant l’atelier. Ceci aiderait à éviter les<br />
plaintes comme celles formulées par les participants à<br />
Dakar (janvier 2004), Lomé (novembre 2004) et Accra<br />
(septembre 2005).<br />
Il a été demandé aux deux consultants de porter toutes<br />
les corrections et de soumettre leurs rapports avant fin<br />
septembre 2004. Il faudra aider M. Paul T. Senghor<br />
(consultant) à obtenir auprès des pays membres les<br />
informations dont il a besoin pour achever son rapport
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
dans les délais. Il devra donc fournir à la CEDEAO<br />
la liste des informations requises avant le mardi 20<br />
septembre. La CEDEAO transmettra la requête aux<br />
Etats membres par le truchement du ministre chargé de<br />
l’intégration régionale.<br />
Pour faciliter la traduction en anglais des documents,<br />
il a été demandé à M. Paul T. Senghor (consultant) de<br />
fournir la terminologie DUS en Anglais standard.<br />
Les consultants devront soumettre leur rapport le 30<br />
septembre au plus tard, qu’ils aient reçu les informations<br />
requises ou pas. Ils ne doivent pas attendre la requête<br />
avant de soumettre leur rapport.<br />
Perspective<br />
En ce qui concerne les documents relatifs à l’Atelier<br />
d’Accra, les amendements apportés aux documents<br />
principaux par les participants seront surlignés par les<br />
consultants.<br />
A la prochaine rencontre de tous les 15 Etats membres,<br />
seul un document différenciant clairement les accords<br />
de Lomé et ceux d’Accra sera présenté pour chacun des<br />
deux volets (certification et contrôle de la qualité, et<br />
catalogue commun).<br />
Préparation des documents techniques et juridiques : les<br />
participants ont été également informés que les fonds<br />
prélevés sur la contribution de la FAO serviront à financer<br />
la mise en place des arrangements institutionnels ainsi<br />
que le cadre juridique du processus d’harmonisation.<br />
Pour des raisons de cohésion et d’harmonie, ce cadre<br />
devra prendre en compte le travail de révision en cours<br />
au niveau du CILSS. Pour atteindre cet objectif, il<br />
conviendra, autant que faire se peut, d’avoir recours<br />
à l’équipe technique utilisée par le CILSS pour la<br />
préparation de ses documents techniques et juridiques.<br />
Ce travail (préparation des documents techniques et<br />
juridiques) devra se faire sous la supervision de l’IFDC<br />
et avec l’assistance de l’ASN.<br />
Concernant le catalogue commun, la FAO et l’IFDC<br />
ont dégagé un financement pour prendre en charge le<br />
coût total de production par l’INSAH/CILSS. Pour le<br />
paiement, il a été décidé que les deux institutions et le<br />
CILSS se concertent.<br />
Un financement pourrait être obtenu de l’ADRAO<br />
pour l’élaboration d’un catalogue régional sur le riz.<br />
Cette information émanant du Dr Inoussa Akintayo<br />
de l’ADRAO a été transmise aux participants par Dr<br />
Robert G. Guei. Il a été alors proposé de se rapprocher<br />
des centres du Groupe consultatif présents dans la<br />
région (<strong>IITA</strong>, ADRAO, ICRISAT, IPGRI etc.) afin<br />
d’éviter la duplication des catalogues régionaux et de<br />
voir comment la synergie et la complémentarité peuvent<br />
être maximisées.<br />
Les consultants seront recrutés sous contrat par l’IFDC<br />
d’ici fin septembre 2005. INSAH/CILSS aura un mois<br />
pour finaliser le catalogue et le soumettre à la CEDEAO<br />
au plus tard le 15 novembre 2005.<br />
Calendrier des activités<br />
L’Atelier des Etats membres de l’UEMOA et de la<br />
CEDEAO est prévu du mercredi 14 au vendredi<br />
<strong>16</strong> décembre 2005 à Lomé au Togo, sous réserve de<br />
confirmation par la CEDEAO et l’UEMOA dans les<br />
deux prochaines semaines. Lomé a été choisie en partie<br />
(a) pour minimiser les coûts grâce aux installations de<br />
conférence de la CEDEAO et (b) à la facilité d’accès<br />
aussi bien par voie de terre que par voie aérienne.<br />
La CEDEAO et l’UEMOA feront la toute première<br />
annonce de l’atelier régional au plus tard le 15 octobre<br />
2005.<br />
Nombre de délégués par pays membre : il a été décidé<br />
que la CEDEAO et l’UEMOA invitent trois participants<br />
par pays :<br />
• Le chef du service semencier/ou le chargé du<br />
catalogue,<br />
• Le chef Service contrôle et certification,<br />
• Le représentant du secteur privé.<br />
En outre, le représentant de la société civile sera choisi au<br />
niveau régional ou désigné par les partenaires.<br />
La CEDEAO invitera officiellement tous les<br />
partenaires techniques et la communauté des bailleurs<br />
de fonds.<br />
L’atelier sera financé par la FAO, l’IFDC, l’UEMOA,<br />
l’ASN, l’INSAH /CILSS et <strong>WASNET</strong>. Le soutien<br />
de l’INSAH/CILSS et du <strong>WASNET</strong> est sujet à<br />
l’approbation de leurs dirigeants respectifs.<br />
Pour avoir une idée claire du coût de l’atelier, il a été<br />
confié à l’IFDC la préparation, en collaboration avec la<br />
CEDEAO, d’un projet de budget dans les deux semaines<br />
à venir. Cette proposition de budget sera envoyée aux<br />
partenaires techniques pour avis.<br />
La deuxième annonce sera faite et les documents<br />
techniques envoyés aux Etats membres le 15 novembre<br />
2005 au plus tard.<br />
Pour l’évaluation de la capacité et des besoins des pays<br />
membres de la CEDEAO et de l’UEMOA eu égard à<br />
la mise en oeuvre efficace du cadre règlementaire, il a<br />
été décidé que le <strong>WASNET</strong> et la FAO collaborent à la<br />
définition des termes de référence du consultant.<br />
21
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Divers<br />
M. Norbert Maroya, Coordonnateur du <strong>WASNET</strong><br />
a informé les partenaires techniques de la tenue de la<br />
troisième Assemblée générale du <strong>WASNET</strong> du 21 au 24<br />
février 2006 à La Palm Beach Hotel à Accra. Il a indiqué<br />
que la CEDEAO sera invitée à faire un briefing sur le<br />
processus d’harmonisation des systèmes semenciers en<br />
Afrique de l’Ouest.<br />
Dr Amadou Beye, Coordonnateur technique de<br />
l’ASN a informé les participants qu’un financement<br />
a été obtenu auprès de la Banque Africaine de<br />
Développement (BAD) pour l’évaluation des besoins<br />
ensemble avec la FAO au Bénin, Burkina Faso, Mali,<br />
Sénégal et Côte d’Ivoire.<br />
Tous les partenaires ont exprimé leur satisfaction quant à<br />
la bonne organisation de l’atelier et aux résultats obtenus.<br />
Ils ont promis de manifester un engagement similaire en<br />
faveur de l’atelier qui se tiendra en décembre à Lomé.<br />
Norbert G. Maroya <strong>WASNET</strong> Regional Coordinator, PO Box 9698 KIA<br />
Accra, Tel/Fax: +233 21 780714 E-mail n.maroya@cgiar.org<br />
Annex I<br />
Atelier regional sur l’harmonisation des normes, le contrôle et la certification<br />
des semences en Afrique de l’Ouest<br />
15–<strong>16</strong> septembre 2005<br />
Allocution d’ouverture<br />
Dr. Mahamed Ibn Chambas<br />
Secretaire Executif De La CEDEAO<br />
C’est pour moi un grand plaisir de vous dire quelques<br />
mots à l’ouverture de cet important atelier sur<br />
l’harmonisation des règlements et des normes ainsi que<br />
sur le contrôle et la certification des semences, qui se<br />
tient dans cette belle ville d’Accra.<br />
Permettez-moi de vous présenter la perspective réelle<br />
et le contexte dans lesquels se tient cet atelier. Deux<br />
grandes initiatives militent en faveur de l’intégration et<br />
du développement de nos pays. Il s’agit du NEPAD &<br />
de l’ECOWAP.<br />
Le NEPAD a mis au point une stratégie à vocation<br />
continentale pour le développement de l’Afrique, tel<br />
qu’énoncé dans le CAADP. Il a été confié à la CEDEAO<br />
(Yamoussoukro 2002) la mission de coordonner la mise<br />
en oeuvre du NEPAD en Afrique de l’Ouest.<br />
Le 19 janvier 2005, la Conférence des Chefs d’Etat et<br />
de gouvernement de la CEDEAO a adopté l’ECOWAP,<br />
une initiative énonçant à l’intention de tous les Etats<br />
membres de la CEDEAO, la vision et les objectifs de<br />
l’Afrique de l’Ouest en matière de développement<br />
agricole. Le processus même de formulation et<br />
d’adoption de l’ECOWAP, était largement participatif<br />
impliquant tous les acteurs dans chaque Etat membre.<br />
Aussi, la mise en oeuvre de l’ECOWAP fait-elle appel<br />
au concours de tous les acteurs régionaux notamment<br />
les ONG, les organisations de producteurs à vocation<br />
22<br />
régionale, les partenaires au développement ou les<br />
partenaires économiques. Toutefois, pour un certain<br />
nombre d’actions, il va falloir mobiliser les Etats membres<br />
ainsi que les parties prenantes du secteur de l’alimentation<br />
et de l’agriculture à l’échelle nationale. C’est d’ailleurs<br />
pour cette raison que, en adoptant l’ECOWAP, les Chefs<br />
d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé<br />
un appel pour la mise sur pied d’un Comité consultatif<br />
régional pour travailler avec le Secrétariat exécutif sur<br />
tous les aspects liés à la mise en œuvre de l’ECOWAP.<br />
Le comité consultatif régional comprend également<br />
des groupes de travail techniques axés sur des thèmes<br />
spécifiques. Pour nous à la CEDEAO, cet atelier est donc<br />
la toute première de plusieurs rencontres de groupes<br />
techniques qui se tiendront dans le cadre de la mise en<br />
oeuvre de l’ECOWAP.<br />
L’IFDC, l’institution qui s’occupe du Groupe de travail<br />
technique sur l’harmonisation des instruments de<br />
réglementation pour le commerce des intrants agricoles,<br />
mérite une mention spéciale pour l’organisation de<br />
cet atelier. Il convient également de saluer la FAO,<br />
l’UEMOA, le CILSS, la FAO, le <strong>WASNET</strong>, l’<strong>IITA</strong> et<br />
l’ADRAO, tous partenaires clefs de la CEDEAO dans<br />
cet effort.<br />
Cet atelier a été organisé pour répondre à deux<br />
préoccupations liées à la mise en oeuvre de l’ECOWAP:<br />
• Rendre l’agriculture ouest africaine plus<br />
productive et plus compétitive.<br />
• Promouvoir le marché régional et faciliter l’accès<br />
des produits agricoles ouest africains au marché<br />
international.
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Pour que notre agriculture devienne plus productive et<br />
plus compétitive, elle doit être modernisée. Pour cela, des<br />
semences améliorées, des technologies modernes et des<br />
intrants agricoles doivent être mis à la disposition de nos<br />
paysans à des prix abordables. Ceci n’est possible qu’avec<br />
un marché bien structuré. Ayant atteint le premier objectif,<br />
celui de la productivité et de la compétitivité, il s’agira à<br />
présent de trouver des débouchés pour nos produits aussi<br />
bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre espace.<br />
D’où l’importance du présent atelier!<br />
L’Atelier qui se tient ce jour s’inscrit dans le droit fil<br />
des activités lancées par l’UEMOA, et qui s’étendent à<br />
présent à tous les Etats membres de la CEDEAO. Des<br />
ateliers similaires ont déjà été organisés par l’UEMOA à<br />
l’intention de ses Etats membres, à Dakar et à Lomé.<br />
Aujourd’hui, les participants sont invités à examiner<br />
deux jeux de documents techniques sur :<br />
• Le contrôle,<br />
• La certification.<br />
Les documents seront présentés en plénière par les<br />
consultants. Ensuite, les participants formeront deux<br />
groupes de travail pour une étude approfondie des<br />
documents. A la fin des travaux en groupes, vous vous<br />
retrouverez à nouveau en séance plénière pour tirer les<br />
conclusions et formuler les recommandations de cet atelier<br />
sur la base de celles soumises par les groupes de travail.<br />
Après Accra, un atelier régional regroupera, avant la<br />
fin de l’année, tous les pays membres de la CEDEAO<br />
pour valider, à la lumière de vos recommandations, les<br />
instruments juridiques proposés. Ces derniers serviront<br />
de fondement au projet de mécanisme harmonisé de<br />
contrôle et de certification des semences de l’Afrique de<br />
l’Ouest qui sera adopté par les organes décisionnels de<br />
notre communauté.<br />
Avant de terminer mon propos, permettez-moi une fois<br />
encore de remercier Son Excellence Monsieur le Ministre<br />
de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, et à travers<br />
lui, le Gouvernement et le Peuple de la grande République<br />
du Ghana d’avoir accepté d’accueillir cet atelier.<br />
Permettez-moi également de remercier tous les<br />
partenaires techniques ainsi que les partenaires au<br />
développement pour leurs efforts soutenus.<br />
Je voudrais remercier spécialement tous les participants<br />
qui ont, à bref délai, accepté de venir travailler avec nous<br />
sur cette question d’importance capitale.<br />
Enfin, je vous souhaite encore la bienvenue à cet atelier<br />
et plein succès à vos travaux.<br />
Oloche Anebi Edache<br />
Sous directeur général /Représentant régional<br />
Bureau régional de la FAO pour l’Afrique, Accra, Ghana<br />
Je me sens honoré par ma présence parmi vous à<br />
l’ouverture de cet important atelier, en ma qualité<br />
de représentant de l’Organisation des Nations unies<br />
pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Je voudrais<br />
commencer cette allocution en disant que l’alimentation<br />
dépend essentiellement de la sécurité offerte aux paysans<br />
en ce qui concerne les semences. L’objectif général de cet<br />
atelier, tout comme celui du processus d’harmonisation,<br />
est de garantir une meilleure sécurité semencière aux<br />
agriculteurs de l’espace CEDEAO.<br />
Afin d’améliorer l’accès, en quantité et en qualité, aux<br />
semences dont les paysans ont besoin, l’Afrique devra<br />
mettre en place des politiques adéquates et développer<br />
les capacités qui l’aideront à garantir une bonne<br />
conservation et gestion des ressources phytogénétiques,<br />
ainsi que la production et la certification des semences.<br />
Des programmes nationaux de création variétale<br />
doivent être mis au point et reliés aux programmes de<br />
recherches des centres régionaux et internationaux. Les<br />
règles et règlements nationaux devront être harmonisés<br />
aux niveaux sous-régional et régional afin de faciliter les<br />
échanges semenciers.<br />
Heureusement, des stratégies de portée nationale et<br />
régionale sont formulées ces dernières années dans le<br />
but d’harmoniser les lois et législations semencières.<br />
Plusieurs initiatives sont actuellement mises en oeuvre<br />
sur le continent africain avec le soutien des organismes<br />
régionaux, des bailleurs de fonds et de la FAO.<br />
En Afrique australe, le réseau sur la sécurité alimentaire<br />
de la Communauté pour le développement de l’Afrique<br />
australe (SADC) a été créé en 2001 pour s’occuper des<br />
mesures d’alerte précoce et de sécurité alimentaire dans<br />
les 13 pays membres. Un protocole a été élaboré pour<br />
les tests, la certification et la diffusion des variétés. Il<br />
en résultera un catalogue régional commun des variétés<br />
pour un meilleur échange des semences et une sécurité<br />
alimentaire renforcée.<br />
L’Association pour le renforcement de la recherche<br />
agricole en Afrique orientale et centrale (ASARECA)<br />
s’est embarquée dans une initiative similaire couvrant<br />
10 pays de l’Afrique de l’Est.<br />
Je suis impressionné par l’évolution de la situation en<br />
Afrique de l’Ouest. En effet, le processus d’harmonisation<br />
de la législation semencière, démarré en 2001 avec les huit<br />
Etats membres de l’UEMOA, a évolué très rapidement<br />
pour s’étendre aux 15 Etats membres de la CEDEAO.<br />
23
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
En outre, je suis heureux que le Réseau ouest africain des<br />
semences et matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>) ait vu le<br />
jour, grâce au soutien financier du gouvernement allemand,<br />
dans le but de fournir des informations sur les semences<br />
et les technologies semencières pour un développement<br />
consolidé de l’industrie semencière aux plans local, national<br />
et régional.<br />
Je demeure confiant que le processus d’harmonisation<br />
en cours, une fois achevé, offrira un marché plus vaste<br />
aux entreprises semencières et facilitera les échanges<br />
transfrontaliers de semences, entraînant ainsi une réduction<br />
des pénuries périodiques qui contribuent à l’insécurité<br />
alimentaire dans la sous région.<br />
Le processus, nul doute, offrira aux acteurs semenciers<br />
africains un mécanisme et une stratégie beaucoup<br />
plus durables pour l’adoption de meilleures politiques<br />
semencières capables de promouvoir les marchés<br />
semenciers émergents et d’encourager le commerce des<br />
semences.<br />
La FAO continuera d’oeuvrer en étroite collaboration avec<br />
la CEDEAO et l’UEMOA, les donateurs et tous les acteurs<br />
concernés pour la mise en oeuvre de politiques semencières<br />
uniformes et le développement de la filière semencière dans<br />
la sous région. Après cette rencontre, un autre atelier des<br />
quinze Etats membres de la CEDEAO sera organisé en<br />
décembre pour l’adoption d’un cadre juridique.<br />
Enfin, permettez-moi d’adresser mes félicitations aux<br />
gouvernements des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour<br />
leur soutien indéfectible au processus, à la CEDEAO<br />
pour cette noble initiative, aux donateurs, à toutes les<br />
parties prenantes, ainsi qu’au gouvernement ghanéen qui<br />
a bien voulu accueillir cet important atelier. Permettezmoi<br />
également de saluer l’Union africaine pour l’attention<br />
primordiale accordée à la filière semencière comme le<br />
témoigne la décision prise par les Etats et les gouvernements<br />
de l’Union, lors d’une rencontre récente à Syrte en Libye,<br />
pour promouvoir les semences et la biotechnologie.<br />
Je souhaite plein succès à vos travaux.<br />
Annex 2<br />
Atelier regional sur la validation des documents techniques du cadre<br />
règlementaire pour l’évaluation et la diffusion des variétés, le contrôle et la<br />
certification des semences en Afrique de l’Ouest<br />
Organisé par la CEDEAO<br />
avec le soutien de la FAO, l’IFDC, l’INSAH & <strong>WASNET</strong><br />
La Palm Beach Hotel, Accra, Ghana, 15–<strong>16</strong> septembre 2005<br />
Allocution de<br />
Je me sens honoré par ma présence parmi vous à<br />
l’ouverture de cet important atelier, en ma qualité<br />
de représentant de l’Organisation des Nations unies<br />
pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Je voudrais<br />
commencer cette allocution en disant que l’alimentation<br />
dépend essentiellement de la sécurité offerte aux paysans<br />
en ce qui concerne les semences. L’objectif général de cet<br />
atelier, tout comme celui du processus d’harmonisation,<br />
est de garantir une meilleure sécurité semencière aux<br />
agriculteurs de l’espace CEDEAO.<br />
Afin d’améliorer l’accès, en quantité et en qualité, aux<br />
semences dont les paysans ont besoin, l’Afrique devra<br />
mettre en place des politiques adéquates et développer<br />
les capacités qui l’aideront à garantir une bonne<br />
conservation et gestion des ressources phytogénétiques,<br />
ainsi que la production et la certification des semences.<br />
Des programmes nationaux de création variétale<br />
doivent être mis au point et reliés aux programmes de<br />
24<br />
recherches des centres régionaux et internationaux. Les<br />
règles et règlements nationaux devront être harmonisés<br />
aux niveaux sous-régional et régional afin de faciliter les<br />
échanges semenciers. Heureusement, des stratégies de<br />
portée nationale et régionale sont formulées ces dernières<br />
années dans le but d’harmoniser les lois et législations<br />
semencières.<br />
Plusieurs initiatives sont actuellement mises en oeuvre<br />
sur le continent africain avec le soutien des organismes<br />
régionaux, des bailleurs de fonds et de la FAO.<br />
En Afrique australe, le réseau sur la sécurité alimentaire<br />
de la Communauté pour le développement de l’Afrique<br />
australe (SADC) a été créé en 2001 pour s’occuper des<br />
mesures d’alerte précoce et de sécurité alimentaire dans<br />
les 13 pays membres. Un protocole a été élaboré pour<br />
les tests, la certification et la diffusion des variétés. Il<br />
en résultera un catalogue régional commun des variétés<br />
pour un meilleur échange des semences et une sécurité<br />
alimentaire renforcée.
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
L’Association pour le renforcement de la recherche<br />
agricole en Afrique orientale et centrale (ASARECA)<br />
s’est embarquée dans une initiative similaire couvrant<br />
10 pays de l’Afrique de l’Est.<br />
Je suis impressionné par l’évolution de la situation en<br />
Afrique de l’Ouest. En effet, le processus d’harmonisation<br />
de la législation semencière, démarré en 2001 avec les huit<br />
Etats membres de l’UEMOA, a évolué très rapidement<br />
pour s’étendre aux 15 Etats membres de la CEDEAO.<br />
En outre, je suis heureux que le Réseau ouest africain<br />
des semences et matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>) ait<br />
vu le jour, grâce au soutien financier du gouvernement<br />
allemand, dans le but de fournir des informations sur<br />
les semences et les technologies semencières pour un<br />
développement consolidé de l’industrie semencière aux<br />
plans local, national et régional.<br />
Je demeure confiant que le processus d’harmonisation<br />
en cours, une fois achevé, offrira un marché plus vaste<br />
aux entreprises semencières et facilitera les échanges<br />
transfrontaliers de semences, entraînant ainsi une<br />
réduction des pénuries périodiques qui contribuent à<br />
l’insécurité alimentaire dans la sous région.<br />
Le processus, nul doute, offrira aux acteurs semenciers<br />
africains un mécanisme et une stratégie beaucoup plus<br />
durables pour l’adoption de meilleures politiques<br />
semencières capables de promouvoir les marchés<br />
semenciers émergents et d’encourager le commerce des<br />
semences.<br />
La FAO continuera d’oeuvrer en étroite collaboration avec<br />
la CEDEAO et l’UEMOA, les donateurs et tous les acteurs<br />
concernés pour la mise en oeuvre de politiques semencières<br />
uniformes et le développement de la filière semencière dans<br />
la sous région. Après cette rencontre, un autre atelier des<br />
quinze Etats membres de la CEDEAO sera organisé en<br />
décembre pour l’adoption d’un cadre juridique.<br />
Enfin, permettez-moi d’adresser mes félicitations aux<br />
gouvernements des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour<br />
leur soutien indéfectible au processus, à la CEDEAO<br />
pour cette noble initiative, aux donateurs, à toutes les<br />
parties prenantes, ainsi qu’au gouvernement ghanéen qui<br />
a bien voulu accueillir cet important atelier. Permettezmoi<br />
également de saluer l’Union africaine pour<br />
l’attention primordiale accordée à la filière semencière<br />
comme le témoigne la décision prise par les Etats et les<br />
gouvernements de l’Union, lors d’une rencontre récente<br />
à Syrte en Libye, pour promouvoir les semences et la<br />
biotechnologie.<br />
Je souhaite plein succès à vos travaux.<br />
Allocution du representant de L’IFDC<br />
C’est avec un immense plaisir que je prends part à<br />
cette cérémonie d’ouverture de l’atelier sur la validation<br />
technique et l’harmonisation des cadres réglementaires<br />
semenciers en Afrique de l’Ouest.<br />
L’IFDC est un organisme public international, à but<br />
non lucratif, qui se consacre à la gestion de la fertilité<br />
des sols et au développement de l’agriculture dans les<br />
pays en développement et les économies en transition.<br />
Il fut créé en 1974 comme centre d’excellence à l’issue<br />
du Sommet mondial sur l’alimentation. Vous vous<br />
souviendrez que le monde était alors confronté à des<br />
crises alimentaires répétées en ce début des années 70.<br />
Les crises énergétiques étaient monnaie courante et<br />
les prix des intrants agricoles montaient à une vitesse<br />
vertigineuse. Il n’y avait pas assez d’engrais pour la<br />
production vivrière et les prix des engrais et des denrées<br />
alimentaires montaient en flèche. Tous ces facteurs<br />
conjugués ont considérablement pénalisé les pays en<br />
développement.<br />
C’est dans ce contexte que l’IFDC a été créé pour aider<br />
les pays en développement à sortir de la crise alimentaire<br />
en mettant l’accent sur les engrais et les pratiques<br />
fertilisantes qui répondent aux besoins spécifiques des<br />
climats et des sols tropicaux et subtropicaux.<br />
Plus récemment encore, l’IFDC est devenu un centre à<br />
multiples facettes et son mandat s’est élargi. Sa mission<br />
aujourd’hui est d’augmenter de façon soutenue la<br />
productivité agricole dans les pays en développement<br />
grâce à la mise au point et au transfert de technologies<br />
efficaces et écologiquement saines en matière de<br />
nutriments végétaux, ainsi que de compétences agroindustrielles.<br />
Conformément à sa nouvelle vocation, le<br />
Conseil d’administration de l’IFDC adopte en 2001 une<br />
nouvelle appellation. Ainsi, autrefois connu comme le<br />
Centre international pour l’amélioration de la fertilité<br />
des sols, l’institution est de nos jours désigné Centre<br />
international pour la fertilité des sols et le développement<br />
agricole (IFDC).<br />
Le renforcement de son mandat fait que l’IFDC s’occupe<br />
de nos jours de l’approvisionnement et de la distribution<br />
des semences et des pesticides ainsi que de beaucoup<br />
d’autres aspects de développement agricole. C’est ainsi<br />
que l’IFDC s’est fortement impliqué, à travers son projet<br />
MIR, dans le processus d’harmonisation des règlements<br />
semenciers dès son lancement en 2004 sous la houlette<br />
de l’UEMOA.<br />
25
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Nous voudrions ici dire combien nous apprécions<br />
notre partenariat avec la FAO, <strong>WASNET</strong> et l’ INSAH<br />
quant au soutien accordé à ce processus. Nous sommes<br />
fortement persuadés que ces liens de partenariat nous<br />
conduiront à un programme d’action commun et à<br />
des échanges précieux d’informations, de données et<br />
d’expériences dans la lutte contre la faim et la pauvreté<br />
afin d’atteindre l’objectif central de développement<br />
du millénaire. Ce partenariat nous offre l’occasion de<br />
mieux mobiliser nos ressources communes et notre sens<br />
de créativité, pour atteindre de façon plus efficace et plus<br />
efficiente les objectifs que nous nous sommes fixés.<br />
L’IFDC se réjouit que cet atelier concrétise l’élargissement<br />
à tous les Etats membres de la CEDEAO d’un processus<br />
qui a commencé en 2004. Nous tenons à féliciter la<br />
CEDEAO qui a entrepris cette tâche dans le cadre de<br />
la politique agricole commune, ECOWAP, adoptée en<br />
janvier 2005 par la Conférence des Chefs d’Etat et de<br />
gouvernement de la CEDEAO. Ce cadre repose sur<br />
trois principaux piliers. La présente initiative découle<br />
du pilier intitulé «Amélioration de la productivité et de la<br />
compétitivité agricoles» et en particulier de l’aspect relatif<br />
à l’adoption et la mise en oeuvre de cadres réglementaires<br />
communs, propres à garantir une compétition loyale<br />
entre producteurs et marchands d’intrants agricoles,<br />
tout en protégeant les agriculteurs et les consommateurs<br />
contre les abus et les pratiques dangereuses.<br />
Nous saluons également la présence de l’UEMOA à cette<br />
réunion. En effet, je suis certain que nous sommes tous d’avis<br />
que notre réussite passe obligatoirement par le leadership et<br />
le plein engagement de nos deux instances régionales et des<br />
Etats membres à travailler la main dans la main.<br />
Le progrès réalisé dans ce processus est pour nous source<br />
d’encouragement. Cependant, il importe de souligner<br />
que une fois le cadre réglementaire adopté, le verre<br />
ne sera qu’à moitié plein s’il n’est pas intégralement<br />
mis en œuvre. La région continuera d’être fragmentée<br />
en marchés nationaux et les problèmes d’ordre<br />
réglementaire continueront de freiner les investissements<br />
du secteur privé dans la production et la distribution des<br />
semences.<br />
Par conséquent, comme le bout du tunnel est déjà visible,<br />
j’invite vivement les experts à commencer à jeter les bases<br />
d’une stratégie viable et efficace qui tienne compte des<br />
capacités et besoins des pays en vue d’une mise en œuvre<br />
effective du cadre qui découlera de ce processus. Je suis<br />
persuadé que l’appui dont bénéficie déjà ce processus de<br />
la part de la communauté des bailleurs de fonds ne fera<br />
pas défaut afin que les ressources déjà investies portent<br />
des fruits.<br />
En ce qui nous concerne, l’IFDC s’engage à poursuivre<br />
son soutien à la CEDEAO et à l’UEMOA et, partant, à<br />
leurs Etats membres dans leur rôle difficile qui consiste<br />
à conduire ce processus à un aboutissement positif<br />
et logique.<br />
Pour conclure, je dirai que c’est un honneur<br />
pour l’IFDC de faire partie de ce processus de<br />
développement engagé en Afrique de l’Ouest. Nous<br />
croyons vivement qu’ensemble, nous rédigerons<br />
l’histoire au profit de nos paysans. Chers experts<br />
nationaux, au moment où vous vous engagez dans ce<br />
processus de validation, comme ce fut le cas pour les<br />
Etats membres de l’UEMOA, nous souhaitons plein<br />
succès à votre atelier.<br />
26
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Nouvelles de la biotechnologie<br />
Qui a peur des OGM <br />
(Cet article a été publié dans PLANT<br />
BREEDING, nouvelle édition, No 158 du<br />
6 juillet 2005. Un bulletin électronique de<br />
‘Applied Plant Breeding’, fi nancé par la FAO<br />
et l’Université Cornell)<br />
Qu’au 21 e siècle les sociétés d’abondance s’évertuent à<br />
faire maigrir leurs populations de plus en plus obèses,<br />
pendant que cinq millions d’enfants meurent chaque<br />
année victimes de la faim, et plus de 850 millions<br />
souffrent d’une faim chronique, c’est aller à contrecourant.<br />
L’ironie, c’est que ces grosses personnes ont,<br />
au niveau supérieur de leurs connaissances, anéanti ce<br />
qui peut s’avérer l’un des plus gros espoirs de l’homme<br />
dans la lutte contre la faim: les cultures génétiquement<br />
modifiées.<br />
Les défenseurs des aliments issus de la biotechnologie<br />
prétendent qu’on peut, en tripotant la composition<br />
génétique des cultures vivrières, augmenter leurs<br />
rendements ; plus précisément, accroître la productivité,<br />
améliorer les moyens de subsistance dans les régions<br />
touchées par la sécheresse et obtenir des cultures<br />
résistantes à la sécheresse et tolérantes au stress.<br />
De surcroît, la biotechnologie pourrait inculquer aux<br />
plantes les nutriments et vitamines dont elles ont si tant<br />
besoin. Bref, on pourrait faire pousser les cultures sur<br />
les sols pauvres des zones marginales, pour augmenter<br />
la production tout en minimisant l’utilisation des<br />
pesticides et en renforçant leur valeur nutritive au profit<br />
des populations.<br />
Alors que les sociétés privées et les universitaires s’attèlent<br />
à pousser plus loin les limites de ce pan particulier de<br />
la biotechnologie, pour les consommateurs et les<br />
gouvernements, surtout en Europe, la biotechnologie<br />
est devenu synonyme du mal.<br />
Les «gros» craignent que les aliments génétiquement<br />
modifiés ou aliments Frankenstein, comme on les appelle<br />
péjorativement, peuvent nuire à la santé humaine. De<br />
toute façon, il s’agit de personnes obèses dont les<br />
récoltes sont abondantes et qui n’ont absolument pas<br />
besoin de cultures biotechnologiques pour faire face à<br />
la sécheresse.<br />
Dans les années 90, les militants de la protection de<br />
l’environnement comme Greenpeace et les Amis de la<br />
Terre ont réussi à propager l’idée que les aliments GM<br />
soient bannis de la chaîne alimentaire à cause de leur<br />
risque potentiel pour la santé.<br />
Les médias européens, en particulier la presse au<br />
Royaume Uni, a pris le relais en accordant une large<br />
couverture à cette nouvelle sensationnelle. Leurs colonnes<br />
ont souvent donné libre cours à un ensemble de préjugés<br />
au niveau du lecteur: la peur du progrès scientifique, la<br />
puissante industrie alimentaire essayant quelque peu de<br />
nous faire consommer des aliments dangereux sur la foi<br />
d’informations erronées; la méfiance et de vifs soupçons<br />
à l’encontre d’une industrie qui a introduit de la viande<br />
contaminée de vache folle dans la chaîne alimentaire.<br />
Toutefois, à ce jour, il n’existe pas encore de preuve que<br />
les aliments génétiquement modifiés pourraient nuire<br />
à la santé humaine. Il n’y a pas de preuves qu’ils sont<br />
impropres à la consommation, confirme Greenpeace. Cette<br />
confirmation intervient malgré de récents rapports des<br />
médias selon lesquels la tristement célèbre patronne de la<br />
biotechnologie, la firme américaine Monsanto est accusée<br />
de couvrir des preuves de risques inhérents aux OGM.<br />
On prétend qu’un rapport de la firme Monsanto a<br />
démontré que des rats, nourris au maïs GM MON 863<br />
créé par cette firme, auraient présenté des anomalies,<br />
contrairement aux rats qui n’ont pas été nourris à ce<br />
produit. Les autorités chargées de l’hygiène des aliments<br />
ont déclaré, sur la base du rapport intégral, que ce maïs<br />
ne présente aucun danger pour la consommation.<br />
Mais la mauvaise manière dont Monsanto a géré<br />
cette dernière controverse et son refus absolu de<br />
publier le rapport, malgré les nombreux appels lancés<br />
de par le globe, n’ont fait qu’ajouter aux soupçons<br />
du consommateur. En effet, au fil des ans, la firme<br />
Monsanto, ennemie des médias, a largement alimenté<br />
la cause des militants anti-OGM. L’ironie du sort a<br />
voulu que les ardents partisans des aliments GM aient<br />
tout fait pour alimenter l’opposition à la technologie.<br />
Et pourtant, alors qu’une forte opposition aux aliments<br />
GM s’est installée autour des problèmes de santé non<br />
vérifiés, le problème réel de coûts et bénéfices semble<br />
être d’ordre environnemental. Le monde nanti doit<br />
prêter l’oreille.<br />
27
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Il y a maintenant des preuves que des cultures GM, telles<br />
que le maïs, le soja, le coton et le blé, peuvent nuire aux<br />
écosystèmes. Il s’agit, de toute évidence, d’une question<br />
que les pouvoirs publics et les industries doivent résoudre<br />
par la conduite d’essais minutieux.<br />
Parallèlement, la technologie GM peut aussi profiter<br />
à l’environnement en éliminant l’usage de pesticides<br />
toxiques, d’engrais et d’autres traitements du sol. Par<br />
exemple, des essais récemment effectués en Chine<br />
sur le riz GM ont révélé une réduction de 80 % de<br />
la quantité de pesticides employée par les cultivateurs<br />
de plantes génétiquement modifiées, par rapport aux<br />
riziculteurs conventionnels. Ceci nous ramène à la<br />
santé humaine. Beaucoup de paysans souffrent de la<br />
mauvaise manipulation de ces produits agrochimiques,<br />
et les consommateurs absorbent les résidus. Ainsi, alors<br />
qu’il serait naïf et simpliste de dire que les aliments GM<br />
à eux seuls peuvent résoudre le problème de la faim dans<br />
le monde, il serait encore plus naïf et plus simpliste de<br />
balayer cette technologie d’un revers de main.<br />
Dans les 30 prochaines années, deux millions de<br />
personnes en plus auront besoin de s’alimenter. Pourtant,<br />
les ressources agricoles courent des risques : diminution,<br />
rareté de l’eau et réchauffement de la planète.<br />
Ce qu’il nous faut, c’est des tas d’études à long terme,<br />
menées indépendamment par les industries, pour<br />
garantir que les aliments GM ne présentent aucun<br />
danger pour la consommation humaine. Il s’agira aussi<br />
d’investiguer les avantages et les inconvénients de leur<br />
impact sur l’environnement.<br />
Et aussi longtemps que les données actuelles indiqueront<br />
qu’il n’y a pas de risque avéré pour la santé, pendant<br />
que le nombre de personnes touchées par la faim dans<br />
le monde avoisine le milliard, la technologie sera trop<br />
précieuse pour être abandonnée.<br />
Les gros ont le devoir de peser la preuve avant d’exclure<br />
des cultures qui sont capables de nourrir plus de gens<br />
dans des écologies hostiles avec très peu d’intrants<br />
chimiques.<br />
Commercialisation des cultures biotech/GM:<br />
Etat du monde en 2004<br />
Clive James<br />
28<br />
Cet article est extrait du site web http://<br />
www.isaaa.org/kc/bin/ESummary/index.htm<br />
Situation des cultures biotech dans le<br />
monde en 2004<br />
En 2004, les surfaces consacrées aux cultures biotech ont<br />
continué de croître pour la neuvième année consécutive<br />
à un rythme soutenu de deux chiffres, soit 20 %, contre<br />
15% en 2003. La superficie totale dédiée aux cultures<br />
biotech approuvées en 2004 s’élevait à 81,0 millions<br />
d’hectares (200 million d’acres), alors qu’elle était de<br />
67,7 millions d’hectares ou <strong>16</strong>7 millions d’acres en 2003.<br />
Les cultures Biotech étaient cultivées par environ 8,25<br />
millions d’agriculteurs dans 17 pays en 2004, alors qu’ils<br />
étaient au nombre de 7 millions dans 18 pays en 2003.<br />
Notablement, 90% des exploitants agricoles bénéficiaires<br />
étaient de pauvres paysans de pays en développement,<br />
devenus moins pauvres du fait de l’amélioration de<br />
leurs revenus grâce aux cultures biotech. L’expansion<br />
des surfaces consacrées aux cultures biotech (de 13,3<br />
millions d’hectares ou 39,9 millions d’acres), entre 2003<br />
Global Area (Million Hectares) of Biotech<br />
Crops, 1996 to 2004: Industrial and<br />
Developing Countries<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Total<br />
Industrial<br />
Developing<br />
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />
Source: Clive James, 2004<br />
et 2004, est la deuxième plus forte expansion jamais<br />
enregistrée. En 2004, il y avait quatorze méga-pays de<br />
la biotech (contre 10 en 2003), cultivant 50.000 hectares<br />
ou plus, 9 pays en développement et 5 pays industrialisés;<br />
c’était, par ordre d’importance, les USA, l’Argentine, le<br />
Canada, le Brésil, la Chine, le Paraguay, l’Inde, l’Afrique
Biotech crop<br />
countries and<br />
mega-countries*,<br />
2004<br />
#3<br />
Canada<br />
5.4 million<br />
ha<br />
#1<br />
USA<br />
47.6 million<br />
ha<br />
#12<br />
Mexico<br />
0.1 million<br />
ha<br />
#<strong>16</strong><br />
Honduras<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
couvrir tout le périmètre réservé aux cultures Bt, soit<br />
plus de 300,000 hectares. Après la grave sécheresse des<br />
deux dernières années, l’Australie porta le périmètre total<br />
réservé au coton à 310,000 hectares environ, dont 80%,<br />
soit 250,000 hectares ont été semés avec du coton Bt en<br />
2004. Le Brésil a augmenté sa surface de soja biotech de<br />
2 tiers, passant de trois millions d’hectares en 2003 aux<br />
5 millions d’hectares projetés pour 2004, avec une autre<br />
forte augmentation attendue pour 2005. La Chine a<br />
augmenté son exploitation de coton Bt pour la septième<br />
année consécutive, soit 1 tiers d’augmentation, de 2,8<br />
millions d’hectares en 2003 à 3,7 millions d’hectares en<br />
2004, ce qui équivaut à 66% de la surface totale de 5,6<br />
millions d’hectares consacrée au coton en 2004, soit la<br />
plus grande surface accordée au coton en Chine depuis<br />
l’introduction du coton Bt en 1997. L’Afrique du Sud<br />
a fait état d’une hausse de 25%, jusqu’à 0,5 million<br />
d’hectares en 2004 à la fois pour le maïs, le soja et le<br />
coton biotechnologiques ; la croissance s’est poursuivie<br />
pour le maïs blanc destiné à la consommation humaine et<br />
le maïs jaune destiné aux animaux. Une forte croissance a<br />
été également enregistrée pour le soja biotechnologique,<br />
qui est passé d’un taux d’adoption de 35% en 2003 à<br />
50% en 2004, alors que le coton Bt s’est stabilisé autour<br />
d’un taux d’adoption d’environ 85%. Au Canada,<br />
l’ensemble du périmètre dédié à la cannelle, au maïs et<br />
au soja biotech a augmenté de 23%, soit au total 5,4<br />
millions d’hectares avec 77% des parcelles de cannelle<br />
consacrés aux variétés biotechnologiques. En Argentine,<br />
l’adoption de variétés de soja tolérantes aux herbicides,<br />
proche de 100% en 2003, a poursuivi sa hausse en 2004<br />
avec l’accroissement de la surface totale dédiée au soja<br />
qui, ensemble avec le maïs et le coton biotech a atteint<br />
un niveau record de <strong>16</strong>,2 millions d’hectares de cultures<br />
biotechnologiques. Les USA ont enregistré en 2004,<br />
un gain net de cultures biotech estimé à 11%, suite à<br />
une expansion considérable du maïs biotech, suivi par<br />
le soja biotech ; puis une croissance modérée pour le<br />
coton biotech qui a commencé à connaître son pic aux<br />
USA en 2004 avec un taux d’adoption approchant 80%.<br />
Pour la première fois en 2004, le Paraguay a fait état de<br />
1,2 million d’hectares de soja biotech, ce qui équivaut<br />
à 60% de la culture nationale de soja, soit 2 millions<br />
d’hectares. L’Espagne, le seul pays de l’UE avec une<br />
exploitation commerciale de cultures biotechnologiques,<br />
a augmenté la surface consacrée au maïs Bt de plus de<br />
80%, de 32,000 hectares en 2003 à 58,000 hectares en<br />
2004, soit 12% de la maïsiculture nationale. En Europe<br />
de l’Est, la Roumanie, un méga-pays de cultures Bt,<br />
avec plus de 50.000 hectares de soja Bt, a aussi rapporté<br />
une croissance substantielle. La Bulgarie et l’Indonésie<br />
n’ont pas fait cas du maïs et du coton Bt respectivement<br />
en 2004 du fait de l’expiration de leurs permis. Deux<br />
pays, le Mexique et les Philippines qui ont atteint le<br />
statut de méga-pays pour la première fois en 2004,<br />
ont rapporté 75,000 hectares et 52,000 hectares de<br />
cultures biotech, respectivement pour 2004. D’autres<br />
pays qui ont introduit ces cultures récemment, tels que<br />
la Colombie et le Honduras, ont signalé une croissance<br />
modeste, alors que l’Allemagne n’a installé qu’une<br />
culture symbolique de maïs Bt.<br />
A l’échelle planétaire, toutes les quatre cultures biotech<br />
commercialisées n’ont cessé de gagner du terrain. Le<br />
soja biotech a occupé 48,4 millions d’hectares (60% de<br />
la superficie mondiale) contre 41,4 millions d’hectares<br />
en 2003. Le maïs biotech a été semé sur 19,3 millions<br />
d’hectares (23% de la superficie totale occupée par les<br />
cultures biotech.). Il s’agit d’une hausse substantielle par<br />
rapport aux 15,5 millions d’hectares enregistrés en 2003<br />
pour le maïs qui dispute le taux d’expansion le plus élevé<br />
avec le coton (25%) - Le taux d’expansion du maïs Bt était<br />
de 25% et 27% respectivement en 2003 et 2002. Selon<br />
les projections, le maïs Bt connaîtra le taux de croissance<br />
le plus élevé dans un proche avenir, puisque la demande<br />
augmente et de nouveaux caractères sont de plus en plus<br />
disponibles et approuvés. Le coton Bt a été cultivé sur<br />
9,0 millions d’hectares (11% de la superficie mondiale)<br />
contre 7,2 millions d’hectares en 2003. On s’attend à ce<br />
que le coton Bt poursuive son expansion en 2005 et audelà,<br />
puisque l’Inde et la Chine continuent d’accroître les<br />
surfaces cultivées et de nouveaux pays introduisent ces<br />
cultures pour la première fois. La cannelle biotech occupe<br />
4,3 millions d’hectares (6% de la superficie mondiale),<br />
contre 3,6 millions d’hectares en 2003. En 2004, 5% du<br />
1,5 milliard d’hectares de terre cultivable dans le monde<br />
étaient occupés par des cultures biotech.<br />
Pendant la période de neuf ans, de 1996 à 2004, la<br />
tolérance aux herbicides a été constamment le caractère le<br />
plus recherché suivi de la résistance aux insectes. En 2004,<br />
la tolérance aux herbicides, déployée dans le soja, le maïs,<br />
la cannelle, et le coton a occupé 72%, soit 58,6 millions<br />
d’hectares sur les 81,0 millions d’hectares consacrés<br />
aux cultures biotechnologiques dans le monde, 15,6<br />
millions d’hectares (19%) étant effectivement occupés<br />
par des espèces biotech. Des gènes empilés de tolérance<br />
aux herbicides et de résistance aux insectes introduits<br />
dans le coton et le maïs ont continué à se développer,<br />
occupant 9% soit 6,8 millions d’hectares, contre 5,8<br />
millions d’hectares en 2004. Les deux principales<br />
combinaisons biotechnologiques en 2004 furent: le soja<br />
tolérant aux herbicides cultivé dans neuf pays sur 48,4<br />
millions d’hectares, soit 60% de la superficie biotech<br />
mondiale; et le maïs Bt aussi cultivé dans neuf pays<br />
et occupant 11,2 millions d’hectares, soit 14% de la<br />
superficie biotech mondiale. S’il est vrai que la plus forte<br />
30
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
expansion du maïs Bt a été enregistrée aux USA, il n’est<br />
pas moins vrai que les huit autres pays cultivant le maïs Bt<br />
ont aussi expérimenté une hausse. Par exemple, L’Afrique<br />
du Sud a cultivé 155,000 hectares de la variété blanche<br />
de maïs Bt pour la consommation humaine en 2004,<br />
soit une multiplication substantielle par 25 depuis son<br />
introduction en 2001. Le maïs et le coton Bt tolérants aux<br />
herbicides ont enregistré une forte expansion, confirmant<br />
ainsi la tendance des gènes empilés d’occuper une part<br />
de plus en plus importante du périmètre consacré aux<br />
cultures biotech dans le monde.<br />
Une autre voie pour fournir une perspective globale<br />
de l’adoption des cultures biotech consiste à exprimer,<br />
pour les quatre principales cultures, les taux d’adoption<br />
à l’échelle du globe sous forme de pourcentage des<br />
surfaces qu’elles occupent respectivement. En 2004,<br />
56% des 86 millions d’hectares de soja semé dans le<br />
monde étaient du soja Bt- En 2003, ce taux était de<br />
55%. Vingt huit pour cent des 32 millions d’hectares<br />
de coton étaient du coton Bt, contre 21% pour l’année<br />
précédente. Pour la cannelle Bt, en 2004, il s’agissait de<br />
19% des 23 millions d’hectares semés, contre <strong>16</strong>% en<br />
2003. Enfin, des 140 millions d’hectares de maïs cultivé<br />
dans le monde, 14% étaient du maïs Bt en 2004, soit<br />
19,3 millions d’hectares, contre 11% ou 15,5 millions<br />
d’hectares en 2003. La sommation des surfaces cultivées<br />
à l’échelle du globe (pour les variétés conventionnelles et<br />
les variétés biotechnologiques) de ces quatre principales<br />
cultures donne une surface totale de 284 millions<br />
d’hectares dont 29% d’espèces Bt en 2004, contre 25%<br />
en 2003. Ainsi, près de 30% de la surface occupée par<br />
les quatre cultures, totalisant plus d’un quart de milliard<br />
d’hectares est actuellement sous culture biotech. La plus<br />
forte augmentation enregistrée en 2004 était de 7,0<br />
millions d’hectares pour le soja biotechnologique, soit<br />
une croissance d’année en année de 17%, suivi d’une<br />
augmentation de 3,8 millions d’hectares pour le maïs<br />
Bt, une augmentation d’année en année considérable de<br />
25%, suite à un taux d’expansion d’année en année de<br />
25% noté en 2003.<br />
La valeur globale du marché de<br />
cultures Bt<br />
En 2004, la valeur globale du marché des cultures<br />
biotech, selon les estimations de Cropnosis, s’élevait à<br />
4,70 milliards, soit 15% des 32,5 milliards représentés<br />
par le marché de la protection des cultures en 2003 et<br />
<strong>16</strong>% des 30 milliards représentés par le marché mondial<br />
des semences commerciales. La valeur marchande du<br />
marché mondial des cultures Bt est basée sur le prix<br />
de vente des semences biotechnologiques, ajouté à<br />
tout frais technologique applicable. La valeur globale<br />
cumulée, pour la période de neuf ans -1996 à 2004,<br />
depuis que les cultures Bt furent pour la toute première<br />
fois commercialisées en 1996, s’élève à 24 milliards de<br />
dollars. D’après les projections, la valeur globale du<br />
marché des cultures biotechnologiques dépasserait les 5<br />
milliards en 2005.<br />
Perspectives d’avenir<br />
2004 est l’avant-dernière année de la première décennie<br />
de commercialisation des cultures Bt, pendant laquelle<br />
la croissance à deux chiffres a été réalisée chaque année<br />
pour la surface totale occupée par les cultures Bt. Il<br />
s’agit là d’un vote de confiance inébranlable et résolu<br />
en faveur de la technologie, de la part des 25 millions<br />
de paysans qui sont passés maîtres dans la prévention<br />
des risques, et qui ont constamment choisi d’augmenter<br />
leurs emblavures de cultures biotechnologiques d’une<br />
année à l’autre. En 2005, le 10 eme anniversaire sera une<br />
occasion de fête pour les paysans du monde entier, la<br />
communauté scientifique mondiale, la communauté<br />
de développement international, la société civile et<br />
les peuples de pays en développement ou industrialisés<br />
sur tous les six continents qui ont beaucoup profité de<br />
cette technologie, surtout sous forme de contributions<br />
humanitaires en vue de la lutte contre la pauvreté,<br />
la malnutrition et la faim en Asie, en Afrique, et en<br />
Amérique latine. Sur un plan général, un optimisme<br />
prudent est de mise, étant donné que le nombre<br />
d’agriculteurs engagés dans la culture d’espèces Bt<br />
continuera de croître en 2005 et au-delà. Sur les<br />
marchés connus de pays industrialisés comme les USA<br />
et le Canada, ces cultures poursuivront leur expansion<br />
avec l’introduction de nouveaux caractères; par exemple,<br />
le vaste périmètre alloué en 2004 à MON 863 en<br />
Amérique du Nord pour la lutte contre la foreuse des<br />
racines du maïs (à peu près 700,000 hectares du produit<br />
au gène empilé simple) et TC 1507 pour le contrôle<br />
du Grand lépidoptère (environ 1,2 million d’hectares).<br />
On s’attend à ce que le nombre global et la proportion<br />
de petits paysans de pays en développement cultivant<br />
des plantes issues de la biotechnologie connaissent une<br />
forte ascension face aux besoins en cultures destinées à<br />
la consommation animale et humaine, et à la demande<br />
en viande de populations de plus en plus nombreuses<br />
et riches. Une tendance similaire peut aussi s’appliquer<br />
aux pays plus pauvres et plus agricoles de l’Europe de<br />
l’Est qui ont récemment adhéré à l’Union européenne,<br />
et aux pays qui rejoindront l’Union en 2007 et au-delà.<br />
Enfin, des signes encourageants ont été enregistrés en<br />
2004 dans l’Union européenne, la Commission ayant<br />
donné son aval pour l’importation de deux variétés<br />
de maïs Bt, (Bt 11 et NK603) pour l’usage humain<br />
et animal, sonnant ainsi le glas du moratoire de 1998.<br />
31
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
En outre, la Commission autorisa 17 variétés de maïs<br />
dont MON 810, une variété résistante aux insectes.<br />
Cette dernière est devenue la toute première culture<br />
biotech agréée pour mise en culture dans tous les 25<br />
pays de l’Union européenne. L’utilisation du maïs<br />
MON 810, accompagnée de politiques de co-existence<br />
pratiques et équitables, offre de nouvelles opportunités<br />
aux Etats membres de l’UE quant aux avantages à tirer<br />
de la commercialisation du maïs biotech que l’Espagne<br />
déploie avec succès depuis 1998. Tous ces facteurs pris en<br />
compte, la perspective pour 2010 indique une expansion<br />
continue des exploitations de cultures Bt à l’échelle du<br />
globe, jusqu’à 150 millions d’hectares, avec près de 15<br />
millions d’agriculteurs impliqués dans 30 pays.<br />
L’influence probable des pays en<br />
développement chefs de file, sur<br />
l’acceptation générale des cultures<br />
issues de la biotechnologie<br />
Parmi les onze pays en développement ayant déjà avalisé<br />
et adopté les cultures biotechnologiques pour satisfaire<br />
leurs besoins en produits vivriers, en nourriture animale et<br />
en fibre, et/ou pour optimiser les exportations, cinq sont<br />
à l’avant-garde et auront une influence considérable sur<br />
l’adoption et l’acceptation futures des cultures Bt dans le<br />
monde, du fait de l’importance de leur rôle par rapport<br />
aux cultures dérivées de la biotechnologie et, en général,<br />
par rapport aux affaires du monde. Ces cinq pays sont la<br />
Chine, l’Inde, le Brésil, et l’Argentine en Amérique latine,<br />
et l’Afrique du Sud sur le continent africain. Ensemble, ils<br />
ont couvert 26 millions d’hectares de cultures biotech en<br />
2004, (soit environ le tiers de la surface totale mondiale<br />
de plantes Bt) pour satisfaire les besoins des 2,6 milliards<br />
d’habitants (soit environ 40% de la population mondiale)<br />
qu’ils représentent. Cette activité a généré un PIB agricole<br />
agrégé atteignant 370 milliards de dollars et des moyens<br />
d’existence pour 1,3 milliard de personnes. Parmi les cinq<br />
pays en développement sur la ligne de front, la Chine<br />
est susceptible d’avoir la plus grande influence, et ce que<br />
la Chine est pour l’Asie, le Brésil l’est pour l’Amérique<br />
latine, et l’Afrique du Sud pour le continent africain. Il<br />
y a très peu de doute quant au désir de la Chine d’être<br />
l’un des leaders mondiaux de la biotechnologie. En<br />
effet, les autorités politiques chinoises ont conclu que<br />
le risque existe de dépendre des technologies importées<br />
pour garantir la sécurité des aliments (pour l’homme et<br />
les animaux) et celle des fibres, et que ces risques sont<br />
inacceptables.<br />
Le partage d’une masse importante de connaissances<br />
et d’expériences accumulées sur les cultures issues de la<br />
biotechnologie par les pays en développement, depuis le<br />
début de la commercialisation de ces produits en 1996,<br />
constitue un paramètre important pour une discussion<br />
transparente et fondée au niveau d’une communauté<br />
planétaire éclairée, sur les avantages humanitaires et<br />
matériels potentiels qu’offre la biotechnologie aux pays<br />
en développement. Les cinq pays au premier rang des<br />
cultures biotechnologiques dans le Sud à savoir, la Chine,<br />
l’Inde, l’Argentine, le Brésil, et l’Afrique du Sud, offrent<br />
une expérience exceptionnelle dont se réclament les pays<br />
en développement sur tous les trois continents (Asie,<br />
Amérique latine, et Afrique). L’expérience collective,<br />
ainsi que la voix de ces cinq pays clefs représentent une<br />
forte coalition d’opinions du Sud autour des cultures<br />
biotechnologiques, une coalition capable d’influencer<br />
l’acceptation de ces cultures à l’échelle du globe. Dans<br />
un proche avenir, probablement en 2005, l’approbation<br />
et l’adoption du riz Bt par la Chine, sont un événement<br />
susceptible d’avoir le plus grand impact. L’adoption du<br />
riz Bt par la Chine, non seulement implique le premier<br />
produit vivrier du monde mais aussi la culture asiatique<br />
elle-même. Cet acte donnera l’impulsion nécessaire<br />
pour l’adoption du riz Bt en Asie et, de façon plus<br />
générale, pour l’acceptation dans le monde entier des<br />
cultures vivrières, aliments pour bétail et fibres issus de<br />
la biotechnologie. L’adoption du riz Bt contribuera à<br />
l’élan mondial vers un nouveau chapitre dans le débat<br />
sur l’acceptation des cultures biotechnologiques, débat<br />
qui sera de plus en plus dominé par les pays du Sud où<br />
la nouvelle technologie offrira les plus gros avantages<br />
et où les besoins humanitaires sont les plus accentués<br />
– une contribution à la lutte contre la malnutrition, la<br />
faim et la pauvreté. La communauté internationale s’est<br />
engagée à réduire la pauvreté de moitié d’ici à l’an 2015.<br />
Pour qu’elle soit crédible, il faut qu’elle joigne l’acte à<br />
la parole et tienne sa promesse. Réduire la pauvreté de<br />
moitié est une obligation morale impérative, et c’est l’un<br />
des défis redoutables auxquels le monde est aujourd’hui<br />
confronté. Les cultures dérivées de la biotechnologie<br />
peuvent y jouer un rôle capital. C’est bien que ce soit<br />
les pays du Sud, sous la houlette de la Chine, de l’Inde,<br />
de l’Argentine, du Brésil, et de l’Afrique du Sud, qui<br />
s’installent de plus en plus à l’avant-garde du processus<br />
d’adoption des cultures biotechnologiques et qui ont<br />
le courage d’affronter les questions qui détermineront<br />
leur propre survie et destinée, à un moment où certaines<br />
couches de la communauté internationale se bornent à<br />
animer un débat sur les cultures biotechnologiques, qui,<br />
jusqu’ici n’a permis aucune analyse.<br />
Clive James, Chair of the Board of Directors of the International Service for the<br />
Acquisition of Agri-Biotech Applications (ISAAA); 417 Bradfield Hall, Cornell<br />
University, Ithaca NY14853, USA.<br />
32
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Rencontres internationales et événements<br />
sur les semences<br />
Livres<br />
Plant Diversity and<br />
Evolution: Genotypic and<br />
Phenotypic Variation in<br />
Higher Plants<br />
Edité par Robert J. Henry<br />
Oxford University Press<br />
0851999042, cartonné, 340 pages<br />
Description<br />
Comprendre la diversité végétale au niveau du génome et<br />
du phénome est essentiel aussi bien pour la conservation<br />
de la biodiversité que pour l’amélioration des plantes. Des<br />
progrès récents dans l’étude du génome ont rendu plus<br />
populaire l’étude du génome fonctionnel de la plante.<br />
Ce livre couple ces deux domaines, en passant en revue<br />
des aspects de l’évolution de la plante en relation avec la<br />
variation du génome et les variations conséquentes au<br />
niveau du phénome. Ce livre traite également des génomes<br />
du chloroplaste et de la mitochondrie, de l’évolution<br />
réticulée, de la polyploïdie, de la génétique de la population<br />
à l’intérieur des espèces, de l’évolution de la fleur, de la<br />
diversité au niveau des parois cellulaires et du métabolisme<br />
secondaire, et de l’importance de la diversité végétale dans<br />
l’écologie et l’agriculture. Parmi les contributeurs d’articles<br />
figurent d’éminentes personnalités d’Europe, des USA, de<br />
l’Australie et de la Nouvelle Zélande.<br />
Détails du produit<br />
340 pages; 47 lignes illus.; 0-85199-904-2<br />
Les auteurs<br />
Edité par Robert J. Henry, Centre for Plant Conservation<br />
Genetics, Southern Cross University, Australia<br />
Flower Seeds: Biology and Technology<br />
Edité par Miller B. McDonald et Francis Y. Kwong<br />
Oxford University Press<br />
0851999069, cartonné, 384 pages<br />
Description<br />
Ce livre a été écrit pour offrir une panoplie exceptionnelle<br />
d’informations sur la biologie et la technologie des graines<br />
floricoles. L’industrie florale contribue une part importante<br />
des revenus agricoles dans plusieurs pays développés, en<br />
particulier aux USA, aux Pays-Bas, et au Japon. La diversité<br />
qui caractérise les semences floricoles, de même que leur<br />
forme, fonction et biologie, ont jusqu’ici découragé une<br />
oeuvre qui traite du sujet dans son intégralité. Toutefois,<br />
pour ce volume, des autorités de renom international,<br />
universitaires et industrielles, ont été sollicitées pour<br />
fournir une ressource de référence détaillée aussi bien aux<br />
praticiens qu’aux étudiants de la science et de la technologie<br />
des semences, et des plantes d’ornement.<br />
Caractéristique<br />
384 pages; 48 planches couleur, 30 similigravures;<br />
0-85199-906-9<br />
L’ (les) auteur(s)<br />
Edité par Miller B. McDonald, Department of Horticulture<br />
and Crop Science, Ohio State University, et Francis Y.<br />
Kwong, PanAmerican Seed Company, West Chicago<br />
Abiotic Stresses: Plant Resistance Through<br />
Breeding and Molecular Approaches<br />
Edité par Muhammad Ashraf, BSc, MSc, PhD<br />
Professor and Head, Department of Botany, University<br />
of Agriculture, Faisalabad, Pakistan<br />
Philip John Charles Harris, BSc, PhD, CBiol, FIBiol<br />
Professor of Plant Science, School of Science and the<br />
Environment, Coventry University, Coventry, United<br />
Kingdom<br />
2005, Haworth Press<br />
“ Abiotic Stresses” explore des méthodes novatrices pour<br />
la sélection de nouvelles variétés de grandes productions<br />
végétales dotées de résistance aux stress environnementaux<br />
qui freinent la production culturale de par le monde. Les<br />
experts vous y fournissent les principes et techniques de<br />
base de la sélection végétale ainsi que des résultats de<br />
travaux effectués pour renforcer la résistance dans des<br />
cultures vivrières spécifiques d’importance mondiale. Ce<br />
livre offre une vaste bibliographie à la fin, ainsi que des<br />
tableaux et figures illustrant des résultats de recherche.<br />
«Abiotic Stresses» comprend deux parties. La première<br />
partie aborde :<br />
– les principes généraux de la sélection pour la<br />
résistance au stress ;<br />
– les procédés de génie génétique et de biologie<br />
moléculaire pour l’amélioration des cultures en<br />
vue de la tolérance aux stress environnementaux ;<br />
– les données sur la cartographie du génome et ses<br />
implications pour le renforcement de la résistance<br />
au stress dans les plantes ;<br />
33
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
– l’information sur la sélection pour la résistance/<br />
tolérance à la salinité, la sécheresse, l’inondation,<br />
les métaux, la pauvreté des sols, les fortes/basses<br />
températures.<br />
La deuxième partie de cette ressource qui arrive à propos<br />
est centrée sur les efforts concentrés par des spécialistes de<br />
renom sur de grandes cultures individuelles telles que:<br />
– le blé – les oléagineux<br />
– l’orge – le coton<br />
– le riz – la tomate<br />
– le maïs<br />
Ce livre remplit un créneau et une interface dans<br />
la littérature existante. En effet, il traite de tous les<br />
principaux stress du point de vue de la sélection culturale,<br />
abordant les tout derniers progrès accomplis quant à la<br />
technologie de la sélection moléculaire. « Abiotic stresses»<br />
aidera les chercheurs et enseignants de la botanique, de<br />
l’amélioration des plantes, du stress environnemental, de<br />
l’agriculture et de l’horticulture à modifier et améliorer<br />
les programmes de sélection de manière générale.<br />
Fixer les objectifs de la sélection et élaborer des<br />
systèmes semenciers avec les paysans — Un<br />
manuel pratique pour les projets de sélection<br />
participative<br />
Editeurs : Anja Christinck, Eva Weltzien et Volker<br />
Hoffmann<br />
Auteurs : Eva Weltzien, Kirsten vom Brocke, Louise<br />
Sperling, Fred Rattunde, Kirsten Probst, Volker<br />
Hoffmann, Mohan Dhamotharan and Anja Christinck<br />
Aperçu<br />
Fixer des objectifs et des priorités est un volet essentiel des<br />
programmes de sélection. En effet, cette activité indique la<br />
marche à suivre, maximise les chances de succès et l’impact,<br />
et fixe les rôles et responsabilités des partenaires.<br />
Un programme de sélection participative fait appel à une<br />
compréhension détaillée et holistique des besoins des<br />
groupes d’utilisateurs ciblés. Il faut, entre autres choses,<br />
des connaissances sur les caractères culturaux recherchés<br />
pour l’adaptation aux conditions agro-écologiques<br />
prédominantes, les systèmes locaux de production et de<br />
distribution des semences et les exigences qualitatives<br />
pour chaque groupe cible. La détermination effective des<br />
priorités par une évaluation des besoins réels des paysans,<br />
a été l’une des premières raisons pour l’implication de ces<br />
derniers dans les programmes de sélection.<br />
Toutefois, les méthodologies sur la manière de travailler<br />
de manière efficace avec les paysans à la définition des<br />
objectifs d’un programme de sélection participative n’y<br />
ont fait que l’objet d’une description occasionnelle.<br />
L’intention de ce livre est d’aider à combler cette lacune.<br />
34<br />
Ce livre fournit des cadres pour la description et<br />
l’analyse de sujets clefs. Il offre toute une gamme de<br />
méthodes, d’approches et d’outils de communication<br />
pour permettre aux sélectionneurs et aux paysans de<br />
travailler ensemble pour identifier les environnements<br />
et les groupes d’utilisateurs cibles, analyser les systèmes<br />
de production et semenciers, rechercher les caractères<br />
principaux et définir les priorités. De plus, il fait des<br />
propositions d’approches pratiques pour la planification<br />
et la mise en oeuvre des activités de sélection participative<br />
et d’élaboration de systèmes semenciers, tout en<br />
résumant les expériences pratiques acquises à ce jour à<br />
travers les projets PPB.<br />
C’est le fruit de longues années d’une collaboration<br />
fructueuse entre praticiens du PPB et experts en<br />
communication. Il réalise le mariage entre la science<br />
sociale et la science naturelle. Des concepts et méthodes<br />
de base pour la sélection participative y sont mis en<br />
exergue de manière à faciliter l’application directe.<br />
Il fournit des enseignements précieux non seulement<br />
aux améliorateurs des plantes mais aussi aux agents<br />
de développement qui cherchent à encourager les<br />
innovations paysannes en matière de création variétale.<br />
Les spécialistes de la biodiversité impliqués dans la<br />
gestion in situ des ressources phytogénétiques, de<br />
même que les éducateurs et formateurs concernés par<br />
les domaines suscités y trouveront des outils et aperçus<br />
très utiles.<br />
Disponibilité<br />
Ce livre a été publié en collaboration avec Margraf<br />
Publishers, Scientific Books (Weikersheim, Allemagne)<br />
et le CTA (Centre technique pour la coopération agricole<br />
et rurale, Wageningen, Pays-Bas).<br />
Pour l’obtenir, plusieurs possibilités vous sont offertes :<br />
1. Les ressortissants des Etats membres des ACP<br />
(Afrique, Caraïbe, et Pacifique) peuvent obtenir<br />
à titre gracieux un exemplaire auprès du CTA.<br />
Voir détails sur le site du CTA ( www.cta.int). S’il<br />
n’apparaît pas encore dans le catalogue, contacter<br />
le CTA par messagerie électronique (cta@cta.int).<br />
2. Pour les non ressortissants, s’adressez au bureau de<br />
distribution commerciale du CTA ou à l’éditeur<br />
principal (Margraf Publishers).<br />
3. Prix normal (à partir du 1 er octobre) 28 EURO<br />
plus frais d’expédition. Pour les commandes en<br />
gros, Margraf Publishers offre un rabais de 25%<br />
pour 5–9 exemplaires à envoyer à la même adresse<br />
et de 30% pour une commande de plus de 10<br />
livres. Prière de visiter le site web (www.margrafpublishers.com)<br />
ou d’obtenir plus d’informations<br />
par e-mail (info@margraf-verlag.de)
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
Réunions, Cours<br />
et Ateliers<br />
21–24 février 2006 : Troisième<br />
Assemblée générale du Réseau<br />
ouest africain des semences et matériels<br />
de plantation<br />
Après Banjul (Gambie) en janvier 2002,<br />
et Dakar (Sénégal) en février 2004, les<br />
représentants publics et privés de la filière semencière,<br />
venant des 12 pays membres du <strong>WASNET</strong> ont décidé<br />
de se réunir à Accra au Ghana, pour échanger sur les<br />
acquis et améliorations enregistrés par la filière aux<br />
plans national et régional en Afrique de l’Ouest. Cette<br />
rencontre régionale est prévue du 21 au 24 février 2006 à<br />
La Palm Beach Hotel à Accra. Pour plus d’informations,<br />
envoyer un email à wasnet@ghana.com ou visiter le site :<br />
http://www.wasnet.org<br />
13–17 mars 2006 : Troisième session de la Conférence<br />
des parties au protocole de Carthagène sur la biosécurité<br />
à Curitiba, Brésil.<br />
20–31 mars 2006 : Huitième session de la Commission<br />
intérimaire de la Convention sur la diversité biologique<br />
à Curitiba, Brésil<br />
28–31 mars 2006 : Sixième Congrès annuel de<br />
l’Association africaine du commerce des semences<br />
Le Sixième congrès annuel de l’Association africaine<br />
du commerce des semences se tiendra à Entebbe,<br />
(Ouganda) du 28 au 31 mars 2006. Ce congrès<br />
servira de cadre à un débat sur les difficultés auxquels<br />
se heurtent les efforts déployés pour améliorer la<br />
recherche agricole et accéder aux nouvelles technologies<br />
en vue de leur adoption. Elle offrira également aux<br />
acteurs semenciers l’occasion d’échanger dans le but<br />
d’identifier les nouvelles possibilités de marché ainsi<br />
que les perspectives d’investissement. Une formation<br />
axée sur d’importants thèmes de l’industrie semencière<br />
sera organisée en marge du congrès pour renforcer les<br />
capacités des participants. Pour plus d’informations,<br />
visiter le site : http ://www.afsta.org<br />
3–7 avril 2006 : Huitième Session de la Commission<br />
intérimaire sur les mesures phytosanitaires organisée par<br />
la FAO à Rome (Italie).<br />
18–21 avril 2006: Treizième Conférence australasienne<br />
sur l’amélioration des plantes – Sélectionner pour le<br />
succès : La diversité en action, Christchurch Convention<br />
Center à Christchurch, Nouvelle Zélande. Pour plus de<br />
détails, visiter le site http ://www.apbc.org.nz<br />
29–31 mai 2006 : Congrès de la Fédération internationale<br />
sur les semences (ISF) à Copenhague, Danemark. Pour<br />
plus de détails visiter le site www.worldseed.org<br />
2–6 juillet 2006, Udine (Italie) : IX e Conférence<br />
internationale sur la génétique et la sélection du raisin,<br />
sous les auspices de la section Viticulture de l’ISHS et<br />
de l’OIV. Info : Prof. Enrico Peterlunger, University<br />
of Udine, Dip. di Scienze Agrarie e Ambientale, Via<br />
delle Scienze 208, 33100 Udine, Italie. Téléphone:<br />
(39)0432558629, Fax : (39)0432558603, email :<br />
peterlunger@uniud.it<br />
Ces dernières années, la génétique du vin a suscité un<br />
intérêt spectaculaire, d’où le renouvellement de ces<br />
objectifs et stratégies. Nous nous attendons à ce que ce<br />
symposium encourage les chercheurs à échanger leurs<br />
expériences et à renforcer leurs liens de coopération en<br />
vue du lancement d’ambitieux projets sur le séquençage<br />
du génome entier du raisin.<br />
Udine est située à Friuli-Venezia Giulia, dans le Nord-<br />
Est de l’Italie qui devient un repère central de l’Union<br />
européenne élargie. «Un vignoble appelé Friuli» est un<br />
refrain populaire qui rappelle la forte vocation viticole<br />
de cette région qui produit bon nombre des appellations<br />
contrôlées du vin blanc européen.<br />
23–28 juillet 2006. Le neuvième Symposium international<br />
sur la pollinisation se tiendra à l’Université d’Etat de<br />
la Iowa, Immeuble Scheman, au Iowa State Center<br />
du campus universitaire. Les participants logeront à<br />
l’hôtel du Gateway Center à Ames. Le thème officiel du<br />
symposium international sur la pollinisation de 2006,<br />
choisi conjointement par l’Université d’Etat de l’Iowa, et<br />
le Service de la recherche agronomique du Département<br />
d’Etat de l’Agriculture (USDA-ARS) est : « Relations de<br />
la biologie de l’hôte pollinisateur.<br />
- La diversité en action»<br />
Pour plus de renseignements, visiter le site www.ucs.iastate.<br />
edu/PlantBee<br />
par Jody Larson, Comité du symposium<br />
Iowa State University<br />
jilarson@iastate.edu<br />
7–11 août 2006 : Réunion annuelle des programmes<br />
semenciers de l’OCDE à Salvador de Bahia, Brésil<br />
13–19 août 2006 : XXVII e Congrès international de<br />
l’horticulture, Séoul (Corée) site web : www.ihc2006.org<br />
11–15 septembre 2006, San Remo (Italie) : XXIIe<br />
Symposium international EUCARPIA- Section Plantes<br />
ornementales : Sélectionner pour la beauté. Pour de<br />
plus amples renseignements : contacter Dr. Tito Shiva<br />
ou Dr Antonio Mercuri, CRA Istituto Sperimentale<br />
per la Floricoltura, Corso degli Inglesi 508, 18038<br />
San Remo (IM), Italie. Téléphone : (39)0184694846,<br />
Fax : (39)0184694856, email : a.mercuri@istflori.it<br />
web : www.istflori.it<br />
35
<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />
17–21 septembre 2006. Cucurbitacées 2006. Grove Park<br />
Inn Resort et Spa in Asheville, Caroline du Nord, USA.<br />
Contacter : Dr Gerald Holmes, Department of Plant<br />
Pathology, North Carolina State University, Raleigh, NC<br />
27695-76<strong>16</strong>, 919-515-9779 (gerald_holmes@ncsu.edu)<br />
( http ://www.ncsu.edu/cucurbit2006)<br />
Cette réunion s’inscrit dans la tradition des conférences<br />
sur les cucurbitacées organisées tous les quatre ans aux<br />
USA. En marge de cette réunion, il y aura les rencontres<br />
des groupes associés dont celle du Comité sur la<br />
génétique des espèces cucurbitacées, de la Coopérative<br />
sur la génétique des cucurbitacées, du Groupe national<br />
de recherches sur le melon, du Groupe national de<br />
recherche sur le melon d’eau, du Comité Pickling<br />
sur l’amélioration du concombre, et du Groupe de<br />
recherches Squash.<br />
1–5 décembre 2006 : Première réunion internationale sur<br />
la sélection et la biotechnologie du manioc, à Brasilia<br />
(Brésil) du 1 er au 5 décembre 2006, sur financement de<br />
la Société internationale sur l’alimentation, l’agriculture<br />
et l’environnement d’Helsinki (Finlande). Thème :<br />
Sélection du manioc pour l’amélioration des moyens<br />
d’existence en Afrique subsaharienne et dans le Nord-<br />
Est du Brésil. Les diverses séances fourniront aux<br />
participants l’occasion d’aborder des sujets tels que la<br />
sélection des espèces sauvages et de terroir pour une<br />
meilleure valeur nutritionnelle, la gestion des systèmes de<br />
reproduction et de multiplication, les outils et méthodes<br />
de biotechnologie pour la sélection et la conservation des<br />
ressources génétiques Manihot. Les Actes de la réunion<br />
seront publiés et distribués en mars 2007. Il regroupera<br />
tous les articles présentés à la réunion.<br />
Pour plus de détails, écrire au Dr Nagib Nassar de<br />
l’Université de Brasilia à nagnassa@rudah.com.br ou<br />
visiter le site de la réunion : http ://www.geneconserve.<br />
pro.br/meeting/.<br />
Pour les nouveaux lecteurs seulement<br />
Pour les lecteurs de E-mail<br />
Prière de compléter et de faire parvenir à l’adresse<br />
ci-dessous :<br />
Si vous voulez recevoir ce bulletin par courrier<br />
életronique, prière de compléter et de faire<br />
parvenir votre E-mail à l’adresse ci-dessous :<br />
Nom :<br />
wasnet@ghana.com<br />
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Network (<strong>WASNET</strong>)<br />
PO Box 9698, KIA, Accra, Ghana<br />
Tel/Fax : +233-21 765567<br />
E-mail : wasnet@ghana.com<br />
E-mail :<br />
Téléphone :<br />
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