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<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Bulletin du réseau sur les semences en Afrique occidentale (<strong>WASNET</strong>)<br />

CORAF / WECARD<br />

International Institute<br />

of Tropical Agriculture<br />

Secretariat: PO Box 9698, KIA Accra, Ghana<br />

No. <strong>16</strong>, January 2006 ISSN 1595–2312<br />

Voici le seizième numéro de « Semences et<br />

matériel de plantation en Afrique occidentale »,<br />

le bulletin du Réseau ouest-africain des<br />

semences et matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>). Le<br />

<strong>WASNET</strong> s’occupe des besoins et préoccupations des<br />

pays ouest africains en matière de semences et matériels<br />

de plantation. Il rassemble en une structure unique des<br />

acteurs publics et privés de la région, dans le but de les<br />

encourager à oeuvrer ensemble pour un développement<br />

plus renforcé de l’industrie semencière aux niveaux<br />

local, national et régional.<br />

Ce bulletin n’est pas seulement un outil pour<br />

communiquer les toutes dernières découvertes de<br />

la filière au personnel chargé des semences et du<br />

matériel de plantation en Afrique de l’Ouest et audelà.<br />

Son but est aussi d’informer les lecteurs des<br />

activités en cours de par le monde dans la filière<br />

des semences et dans d’autres réseaux<br />

ou associations connexes. Mieux<br />

encore, il peut être considéré<br />

comme un forum de discussion<br />

où lecteurs et contributeurs d’articles<br />

peuvent et sont encouragés à poser des<br />

questions et à y répondre.<br />

Les derniers numéros du bulletin ont transmis les<br />

nouvelles du <strong>WASNET</strong>, notamment le compte<br />

rendu de la sixième session du Comité directeur<br />

tenue en préparation de l’Assemblée générale qui se<br />

tiendra du 21 au 24 février 2006 à Accra (Ghana), la<br />

création de l’Association des producteurs de semences<br />

du Ghana (SEEDPAG) et de la Fédération africaine<br />

des associations du commerce des intrants agricoles<br />

(FACIA).<br />

Ce numéro met l’accent sur le rôle avant-gardiste<br />

de la CEDEAO dans le processus d’harmonisation<br />

des règles et règlements semenciers en Afrique de<br />

l’Ouest, le premier atelier organisé pour la mise<br />

en place d’une association semencière nationale<br />

au Bénin, les acteurs semenciers et les variétés<br />

cultivées au Togo, la vulgarisation de nouvelles<br />

variétés au Ghana et la situation en 2004, à l’échelle<br />

planétaire, des Organismes génétiquement<br />

modifiés.<br />

Il convient également de partager avec les<br />

lecteurs du bulletin du réseau quelques<br />

informations sur les semences dans le<br />

monde et les événements futurs.<br />

Sommaire<br />

Nouvelles du <strong>WASNET</strong> .......................................................................................................................2<br />

Acteurs semenciers et variétés cultivées au Togo....................................................................................7<br />

Semences de bonne qualité et vulgarisation de variétés au Ghana: premier pas pour une<br />

productivité agricole accrue.................................................................................................................14<br />

La CEDEAO a l’avant-garde du processus d’harmonisation des règles et règlements semenciers<br />

en Afrique de l’Ouest .........................................................................................................................17<br />

Nouvelles de la biotechnologie ...........................................................................................................27<br />

Rencontres internationales et événements sur les semences .................................................................33<br />

1


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Nouvelles du <strong>WASNET</strong><br />

Vers la création d’une Association nationale de<br />

producteurs et distributeurs de semences au Bénin<br />

Norbert G. Maroya<br />

Contexte<br />

Au Bénin, le secteur semencier est réglementé par<br />

deux décrets. Le premier, décret N° 87-302 du 28<br />

septembre 1987 portant création, composition et<br />

fonctionnement du comité national des semences.<br />

Le second, décret N°·89-369 du 10 octobre 1987,<br />

portant institution du contrôle des semences et plants<br />

est relatif à la création de la Direction de la Promotion<br />

de la Qualité et du Conditionnement (DPQC) chargée<br />

du contrôle des semences et plants. Un projet de loi<br />

portant sur la réglementation de la production et de la<br />

commercialisation des semences et plants en République<br />

du Bénin est en étude devant le parlement. Le secteur<br />

semencier du Bénin a été marqué par le projet BEN/<br />

84/010 basé à la Direction de l’Agriculture intitulé<br />

« formulation de projet semence » financé par le PNUD<br />

et exécuté par la FAO. C’est à travers ce projet qu’un<br />

plan semencier a été élaboré et a connu un début de mise<br />

en œuvre en 1995. Malgré les investissements consentis<br />

par ce projet et les efforts déployés par le gouvernement<br />

pour la mise en place de fermes semencières hautement<br />

équipées dans tous les Centres d’Actions Régionales pour<br />

le Développement Rural (CARDER) d’alors, le taux<br />

d’utilisation des semences améliorées demeurait faible.<br />

Dans le cadre des reformes liées au Programme<br />

d’ajustement structurel, le secteur de la production et<br />

de distribution des semences améliorées a été ouvert aux<br />

privés par la mise en œuvre du Plan national semencier<br />

à partir de la campagne 1994–1995.<br />

C’est dans le cadre du transfert des compétences que la<br />

production, la distribution et la commercialisation des<br />

semences certifiées sont confiées aux organisations de<br />

producteurs et aux distributeurs privés conformément<br />

à la politique de désengagement de l’Etat. Ces acteurs<br />

semenciers du secteur privé chargés de prendre en main<br />

le secteur ne sont ni préparés ni organisés. Cet état de<br />

choses a fait naître une certaine léthargie dans le secteur<br />

semencier. Seul le secteur cotonnier avait un circuit<br />

semencier bien huilé.<br />

2<br />

Suite à la décentralisation territoriale intervenue en 2003,<br />

une réorganisation (restructuration) du dispositif du<br />

secteur semencier a été initié (2003–2004) avec comme<br />

base la mise en place des banques de semences dans chacune<br />

des 77 communes que compte le pays. Malheureusement,<br />

cette nouvelle réorganisation ne s’appuie pas sur le secteur<br />

privé qui selon les textes en vigueur devrait dominer la<br />

production et la distribution des semences certifiées.<br />

C’est pour permettre aux professionnels privés du secteur<br />

semencier du Bénin de se prendre en charge que le projet<br />

IFDC/MIR et le Réseau Ouest Africain des Semences<br />

et Matériels de Plantation (<strong>WASNET</strong>) qui visent entre<br />

autre la dynamisation du secteur privé semencier ainsi<br />

que le développement d’associations professionnelles<br />

nationales et régionales représentatives du secteur privé<br />

ont initiés des contacts qui ont conduits à l’organisation<br />

le 30 Juin 2005 à Abomey-Calavi au Bénin, d’un atelier<br />

d’information et de sensibilisation des producteurs et<br />

distributeurs privés de semences. Le présent document<br />

est le rapport de synthèse de cet atelier.<br />

Ouverture de l’atelier<br />

Mot de bienvenue aux participants<br />

L’atelier a été ouvert au nom du Représentant permanent<br />

de l’IFDC au Bénin en mission à l’intérieur du pays, par<br />

M. Bruno Ouedraogo de l’IFDC. Dans son allocution<br />

d’ouverture, il a souhaité la bienvenue aux participants<br />

venus de plusieurs départements du Bénin. Il a par<br />

ailleurs insisté sur les objectifs et interventions du projet<br />

MIR de l’IFDC en Afrique de l’Ouest avant de situer le<br />

cadre dans lequel s’organise le présent atelier.<br />

Objectifs de l’atelier<br />

L’objectif global de cette rencontre est d’informer et de<br />

sensibiliser les producteurs et distributeurs des semences<br />

du Bénin sur l’évolution du secteur semencier dans la<br />

sous région ouest africaine et les opportunités régionales<br />

de rencontre avec les acteurs semenciers des autres pays<br />

de la sous région.


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Participants de l’atelier d’information des semenciers du Bénin.<br />

Comme objectifs spécifiques de cette rencontre, on<br />

peut citer :<br />

• informer sur le processus d’harmonisation<br />

de la réglementation pour le contrôle de<br />

qualité et la certification des semences<br />

et du catalogue régional commun des<br />

espèces et variétés végétales sous l’égide<br />

de la CEDEAO et de l’UEMOA en<br />

Afrique de l’Ouest ;<br />

• faire toucher du doigt les avantages<br />

possibles d’une organisation nationale des<br />

semenciers du Bénin à travers la présentation<br />

des instances régionales dans lesquelles se<br />

retrouvent les autres pays de la sous région.<br />

Présentation des communications<br />

Trois communications ont été présentées par la méthode<br />

de diapositives par PowerPoint projetées sur écran par<br />

le Coordonnateur du <strong>WASNET</strong>. Cette méthode a eu le<br />

mérite d’engager les échanges avec les participants au fur<br />

et à mesure des présentations qui ont porté sur :<br />

• L’évolution de la réglementation semencière dans<br />

les espaces UEMOA et CEDEAO ;<br />

• Le rôle du <strong>WASNET</strong> pour le développement de<br />

l’industrie des semences en Afrique de l’Ouest ;<br />

• Les avantages et acquis des associations de la sous<br />

région: cas de la FACIA et de L’AFSTA.<br />

Il est à préciser que chaque participant a reçu un jeu<br />

complet de toutes les trois présentations.<br />

L’évolution de la réglementation<br />

semencière dans les espaces UEMOA<br />

et CEDEAO<br />

Dans cette première présentation, l’animateur a fait la<br />

genèse des différentes concertations qui ont lieu à ce<br />

jour dans le cadre du processus d’harmonisation de la<br />

réglementation semencière en Afrique de l’Ouest. Il a<br />

débuté par l’atelier de mars 2002 à Dakar sous l’égide de la<br />

FAO, ceux de janvier 2004 à Dakar (Sénégal) et novembre<br />

2004 à Lomé (Togo) sous l’égide de l’UEMOA en<br />

partenariat avec la FAO, l’IFDC, le <strong>WASNET</strong>, le GNIS,<br />

le CILSS, l’AFSTA etc. et a terminé par la concertation<br />

3


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

de juin 2005 à Ouagadougou (Burkina Faso). La dernière<br />

rencontre de juin 2005 au siège de l’UEMOA qui a réuni<br />

autour de l’UEMOA, la FAO, l’IFDC, le <strong>WASNET</strong> et<br />

le CILSS a initié l’implication de la CEDEAO dans<br />

le processus d’harmonisation de la réglementation<br />

semencière après l’adoption en janvier 2005 à Accra<br />

(Ghana), de la politique agricole communautaire. Il a<br />

mentionné les grandes décisions et acquis des différentes<br />

rencontres. Parmi ceux-ci, nous pouvons retenir :<br />

• la décision de confier à <strong>WASNET</strong>, l’IFDC et<br />

l’AFSTA le leadership pour l’harmonisation des<br />

règlements sur les semences en Afrique de l’Ouest ;<br />

• le consensus sur les onze (11) espèces végétales<br />

retenues pour le démarrage du processus ;<br />

• les trois catégories de semences (pré-base, base et<br />

certifiées) doivent être obligatoirement soumises<br />

au contrôle ;<br />

• l’élaboration des normes et standards harmonisés<br />

pour le contrôle de qualité (champ et laboratoire)<br />

et pour la certification des semences ;<br />

• l’élaboration d’un catalogue commun des variétés<br />

des espèces commercialisables dans l’espace<br />

UEMOA ;<br />

• le pilotage du processus par l’UEMOA avec la<br />

collaboration et l’appui technique et financier de :<br />

FAO, IFDC, GTZ, <strong>WASNET</strong>, GNIS, AFSTA et<br />

CILSS.<br />

Pour mener à bien le processus et tenant compte du<br />

nombre important des structures et des organisations<br />

impliquées, une feuille de route détaillée a été élaborée<br />

présentant les activités, les responsabilités, les indicateurs<br />

de résultats et l’échéancier.<br />

La mise en œuvre de la feuille de route a permis d’aboutir<br />

à certains résultats dont les plus importants sont :<br />

• Les normes sont harmonisées pour le riz, le maïs,<br />

le mil, le sorgho, l’arachide, la tomate et l’oignon<br />

dans la sous région, sur la base des normes établies<br />

par l’OCDE (Organisation de coopération et de<br />

développement économiques).<br />

• Le niébé et la pomme de terre ne sont pas non plus<br />

admis aux systèmes des semences de l’OCDE. Les<br />

normes pour ces deux espèces sont alors établies à<br />

partir de celles qui existent dans la sous région tout<br />

en se référant aux normes des autres pays.<br />

• Aucun pays membre de l’UEMOA ne possède des<br />

normes pour le manioc et l’igname et ces deux<br />

espèces ne sont pas encore admises au système<br />

des semences de l’OCDE non plus. Les normes<br />

proposées pour l’UEMOA pour ces deux espèces<br />

sont basées sur les expériences et les normes des<br />

autres pays.<br />

4<br />

• l’implication de la CEDEAO dans le processus<br />

d’harmonisation en cours en Afrique de l’Ouest<br />

donnera une impulsion.<br />

La discussion qui a suivi cette présentation a permis<br />

d’apporter des réponses claires et précises aux questions<br />

posées par les participants.<br />

Rôle du <strong>WASNET</strong> dans l’industrie des<br />

semences en Afrique de l’Ouest<br />

Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’orateur a fait un<br />

bref rappel de la similitude des contraintes et avantages<br />

qui caractérisent l’agriculture des pays de la sous région,<br />

et qui ont conduit à la création du <strong>WASNET</strong>. Dans le<br />

développement de son exposé, il a défini les missions<br />

et les objectifs du <strong>WASNET</strong> en précisant également les<br />

pays qui sont les membres actuels.<br />

Une attention particulière a été portée sur l’organisation<br />

interne de <strong>WASNET</strong>. L’accent été mis sur la composition,<br />

les organes (Assemblée générale, le Comité de pilotage, le<br />

Comité des directeurs, la Coordination régionale, et les<br />

Réseaux nationaux). Le <strong>WASNET</strong> a aidé à la création et<br />

à la promotion des associations nationales en Afrique de<br />

l’Ouest. Les illustrations des rencontres qui ont conduit<br />

à la création de ses associations semencières ont permis<br />

de sensibiliser les participants.<br />

Cette présentation a eu le privilège de montrer aux<br />

participants les différentes étapes qui ont conduit à la<br />

mise en place du <strong>WASNET</strong> et le fonctionnement de ce<br />

réseau régional.<br />

Parmi les activités du <strong>WASNET</strong>, certaines à caractère<br />

régional sont sous la responsabilité d’un pays. Cette<br />

approche a facilité les contacts entre les coordonnateurs<br />

nationaux. Au nombre de ces activités, on peut citer :<br />

• Etude des plans de certification des semences dans<br />

la région (Bénin)<br />

• Préparation d’un répertoire des normes et<br />

standards régionaux de semences (Burkina Faso)<br />

• Etude du mécanisme d’homologation des variétés<br />

dans la région (Côte d’Ivoire)<br />

• Etude des politiques semencières nationales dans<br />

la région (Gambie)<br />

• Préparation d’un annuaire des disponibilités de<br />

semences dans la région (Ghana)<br />

• Etude des lois semencières dans la région (Niger)<br />

• Préparation d’un catalogue régional des variétés<br />

(Nigeria)<br />

• Etude des règlements d’importation et<br />

d’exportation de semences dans la région (Mali)<br />

• Statistiques sur les besoins réels et de production<br />

des semences dans la région (Sénégal)


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

• Préparation d’un annuaire régional des<br />

participants de l’industrie de semences (Togo)<br />

Un débat riche en questions de compréhension a suivi<br />

cette présentation qui a suscité beaucoup d’enthousiasme<br />

chez les participants.<br />

Les avantages et acquis des<br />

associations de la sous région :<br />

cas de la FACIA et de L’AFSTA<br />

Cette présentation a permis de faire l’historique de la<br />

création de deux associations d’envergure régionale. La<br />

Fédération des Associations Africaines du Commerce<br />

des Intrants Agricoles (FACIA) est constituée de 27<br />

organisations nationales de 14 pays de l’Afrique de<br />

l’Ouest et du Centre représentant près de cinq mille<br />

professionnels de la distribution d’engrais, de produits<br />

phytosanitaires, de semences, et de matériels agricoles.<br />

La FACIA a été officiellement constituée, les 5 et 6<br />

Octobre 2004 à Ouagadougou au Burkina Faso après<br />

quatre années de concertations annuelles des acteurs<br />

privés des intrants agricoles. La FACIA dont le siège<br />

se trouve à Bamako au Mali, constitue une plateforme<br />

de dialogue et d’échanges entre ses membres. C’est une<br />

institution à but non lucratif, mais laïque et apolitique.<br />

L’animateur s’est appesanti sur les objectifs de la FACIA<br />

à savoir :<br />

• Contribuer au développement de l’espace<br />

commercial africain des intrants agricoles par<br />

l’harmonisation des politiques et réglementations<br />

nationales et régionales ;<br />

• Défendre les intérêts des membres en constituant<br />

un groupe de pression et de plaidoyer auprès des<br />

décideurs administratifs, législatifs et juridiques ;<br />

• Renforcer les capacités techniques et<br />

professionnelles des organisations membres ;<br />

• Collaborer avec des organisations nationales,<br />

régionales et internationales, qui peuvent aider à<br />

atteindre ces objectifs.<br />

Dans sa structure, la FACIA comprend :<br />

• Une Assemblée générale de tous les membres: c’est<br />

l’organe suprême de la Fédération<br />

• Cinq commissions sectorielles (Engrais, produits<br />

phytosanitaires, semences, équipements, tous les<br />

autres intrants)<br />

• Un Conseil d’Administration: C’est l’organe<br />

exécutif de la FACIA (Président, Vice Président,<br />

Trésorier, Secrétaire général, Trésorier adjoint et les<br />

présidents des 5 commissions sectorielles)<br />

• Un Secrétaire exécutif recruté par la FACIA pour<br />

la gestion du secrétariat.<br />

L’Association Africaine du Commerce des Semences<br />

(AFSTA) basée à Nairobi (Kenya), quant à elle, a<br />

été officiellement créée en mars 2000 en Afrique du<br />

Sud comme une organisation non gouvernementale,<br />

apolitique et à but non lucratif. Elle comptait, en<br />

2004, 56 membres dont 14 associations semencières<br />

africaines, 28 sociétés semencières, 10 associations et<br />

sociétés privées semencières en dehors de l’Afrique,<br />

3 fournisseurs de services, et une organisation non<br />

gouvernementale. Les objectifs de l’AFSTA peuvent<br />

être résumés comme suit :<br />

• Promouvoir l’utilisation des semences améliorées<br />

de qualité ;<br />

• Renforcer la communication au sein de l’industrie<br />

semencière africaine et avec le reste du monde ;<br />

• Faciliter l’établissement des associations du<br />

commerce des semences dans les pays africains ;<br />

• Faciliter les échanges de matériels végétaux en<br />

respectant les lois nationales et les conventions<br />

internationales régissant les semences ;<br />

• Développer une base de données relative à la<br />

production et au commerce des semences en<br />

Afrique etc.<br />

En matière d’activités, l’AFSTA organise annuellement<br />

un congrès qui sert de plateforme de discussions et<br />

d’échanges aussi bien pour les membres que pour<br />

diverses organisations internationales comme l’UPOV,<br />

l’OCDE, la FAO, l’ISTA, l’IFS, etc. A ce jour, les congrès<br />

organisés par l’AFSTA sont :<br />

• Egypte en 2001<br />

• Sénégal en 2002<br />

• Kenya en 2003<br />

• Tunisie en 2004<br />

• Cameroun en 2005<br />

• Ouganda en 2006 (prévu pour mars 2006)<br />

La suite de cet atelier d’une journée a été marquée par<br />

un exercice participatif d’identification des priorités<br />

et des contraintes qui entravent le développement du<br />

secteur semencier privé au Bénin. Cet exercice dirigé<br />

par le représentant du projet MIR/IFDC a permis<br />

aux participants de rendre contre de la nécessité de se<br />

mettre ensemble pour tenter d’apporter des solutions<br />

globales à ces contraintes. C’est dans cet enthousiasme<br />

que Mme Isabelle Ahouandjinou a été désignée par ses<br />

collègues participants pour coordonner les actions qu’ils<br />

se sont individuellement engagés à entreprendre pour<br />

faire connaître aux autres producteurs et distributeurs,<br />

l’existence d’une telle initiative.<br />

Norbert G. Maroya, Regional Coordinator <strong>WASNET</strong>, PO Box 9698 KIA<br />

Accra, Tel/Fax: +233 780714; E-mail: n.maroya@cgiar.org<br />

5


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Liste des participants de l’atelier d’information et de sensibilisation des semenciers du Bénin.<br />

N Nom Prénoms Département Ville Structure Fonction Téléphone E-mail<br />

1 Aly Djima Atlantique Allada INRAB Chercheur 06 77 63 aldjim5@yahoo.fr<br />

2 Alladacan Annette Littoral Cotonou Ste KAN’S Inter Distributeur Tézier 79 88 36<br />

3 Ewede Euloge Mono Houeyogbé MRJC-Benin<br />

Producteur/distributeur<br />

de semences 40 44 57 mrjcbenin@yahoo.fr<br />

4 Adjadi Omonlara Atlantique Abomey-Cal Ferme Cheyi Coordonnatrice 94 42 57 aomonlara@]yahoo.fr<br />

5 Nounahon Marcellin Littoral Cotonou F T P Directeur 90 62 23/ 32 5518<br />

6 Do-rego Anicet Littoral Cotonou COMAKO (Distr-Sem) Président 92 60 28 comako12@yahoo.fr<br />

7 Seidou sadicou Amoussa Ouemé Kétou Ass Prod et Distr sem Président 42 89 76<br />

Semence-Acceuil<br />

Paysan/Dist<br />

Ingénieur,<br />

développement rural 06 67 47 sindépi@yahoo.fr<br />

8 Ahouandjinou Isabelle Atlantique Cotonou<br />

Secrétaire, Association<br />

9 Ahounou Gilbert Plateau Kétou Ass Prod et Distr sem de producteurs 98 51 54 fermeASHIRIBO@yahoo.fr<br />

Maraîcher<br />

10 Fagbohoun Janvier Atlantique Pahou(Ouidah)<br />

(Distributeur) 47 51 44<br />

11 Bassaou Ténga Alibori Malanville GERED ONG Formateur (Distributeur) 07 00 11<br />

Responsable<br />

12 Noudahikpon Raymond Littoral Cotonou SOGICOM-Inter Technico-commercial 32 30 98 sogicom@intnet.bj<br />

13 Salifou idrissou Boukari Borgou Parakou LA BONNE Semence Distributeur 69 78 75<br />

14 Gbankoto s. Abibata Borgou Parakou PROCHIMAT Distributeuse 08 94 81<br />

Responsable Production/<br />

15 Aguessi Nestor Ouemé Kétou Ass Prod et Distr sem commercialisation 84 67 08<br />

<strong>16</strong> Agbayahoun Joseph Atlantique Ouidah UCP(Ouidah) Président 40 41 90<br />

17 Kpede Omer Littoral Cotonou Royal Sluis Distributeur semence 96 13 48<br />

18 Noudofinin Maurice Ouemé Porto-Novo SPVCP/DAGRI Chef Division Alerte 28 71 81 mnoudofi nin@yahoo.fr<br />

19 Bouraima Yacouba Ouemé Porto-Novo SPVCP/DAGRI Section Inspection 96 41 13 bouraimayacouba54@yahoo.fr<br />

20 Cakpo rene François Littoral Cotonou DPQC Collaborateur DPQC 03 93 15 dpqc@intnet.bj<br />

21 Bankole Faikè Lucienne. Ouemé Porto-Novo St Group gbénonkpo Revendeuse semences 92 57 78<br />

22 Maroya G. Norbert Ghana Accra <strong>WASNET</strong> Coordonnateur 23321780714 n.maroya@coraf.org<br />

23 Ouedraogo Bruno Atlantique Cotonou IFDC-Bénin<br />

Marketing intrants<br />

coton 30 59 90 bouedraogo.@ifcd.org<br />

6


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Acteurs semenciers et variétés cultivées au Togo<br />

Kodjo Labare<br />

Introduction<br />

Dans le cadre du Réseau Ouest Africain des Semences<br />

et Matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>), certaines tâches,<br />

dévolues aux coordonnateurs nationaux des pays membres<br />

du <strong>WASNET</strong>, ont été définies conformément à une<br />

recommandation de la deuxième Assemblée générale du<br />

<strong>WASNET</strong> tenue du 23 au 26 février 2004 à Dakar au Sénégal<br />

et relative à la mise en place d’une base de données régionale<br />

sur les besoins et les disponibilités en semences pour les pays<br />

membres. La mise en place de cette base de données passe,<br />

entre autres, par (i) l’établissement de la liste des espèces et<br />

variétés officiellement homologuées dans chaque pays, (ii)<br />

l’établissement des statistiques de production de semences<br />

pour les principales cultures, (iii) l’estimation des besoins en<br />

semences certifiées pour chaque principale culture vivrière, et<br />

(iv) la mise en place du répertoire des opérateurs semenciers<br />

existant dans les différents pays.<br />

C’est dans ce cadre que le présent a été rédigé par le<br />

Coordinateur national qui a eu à consulter les principaux<br />

acteurs opérant dans les différentes régions du pays. Il s’agit<br />

d’un rapport qui ne fournit que des informations partielles<br />

qui seront complétées ultérieurement et publiées lors de<br />

la troisième Assemblée générale. Les différentes données<br />

sont présentées par groupes de cultures (céréales, racines<br />

et tubercules, légumineuses à graines) et portent sur les<br />

statistiques de productions des principales cultures vivrières,<br />

les variétés cultivées, les statistiques de productions de semences,<br />

les utilisateurs des semences, etc.<br />

Statistiques officielles de production<br />

des principales cultures vivrières<br />

L’agriculture togolaise est dominée par les cultures<br />

vivrières (céréales, racines, et tubercules, légumineuses<br />

à graines, cultures maraîchères) qui contribuent pour<br />

environ 65 % au produit intérieur brut agricole<br />

(Banque Mondiale, 1996). Selon les données du<br />

dernier recensement agricole, ces cultures vivrières<br />

sont à prédominance céréalière avec environ 71 % des<br />

superficies cultivées, suivies par les racines et tubercules<br />

avec 12 % des superficies (DSID, 1996). Cette<br />

agriculture est marquée par une évolution en dents<br />

de scie des productions ; les augmentations provenant<br />

surtout de l’extension des superficies. Les rendements<br />

moyens, malgré le développement et la vulgarisation de<br />

nouvelles variétés performantes, sont encore en général<br />

faibles pour toutes les cultures : 1–1,5 t/ha pour le<br />

maïs ; 0,8–1 t/ha pour le sorgho ; 8–10 t/ha pour<br />

l’igname et le manioc ; 300–500 kg/ha pour le niébé ; et<br />

500–700 kg/ha pour l’arachide (Tableaux 1, 2, et 3).<br />

Tableau 1. Evolution des superficies, rendements, et productions des principales céréales : 1990–2004.<br />

Années<br />

Culture<br />

Maïs<br />

Sup. (ha)<br />

Rdt.(t/ha)<br />

Prod. (t)<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

295,700 255,400 274,200 338,900<br />

0.914 0.894 0.981 1.218<br />

385,448 231,400 278,052 393,076<br />

373,579 339,565<br />

0.985 0.850<br />

347,695 290,432<br />

412,118 483,534<br />

0.998 1.122<br />

387,562 432,<strong>16</strong>0<br />

404,101 412,018<br />

0.833 1.224<br />

350,485 493,570<br />

401,053 405,780<br />

1.226 1.<strong>16</strong>9<br />

482,056 463,931<br />

403,228 422,644<br />

1.276 1.290<br />

510,084 537,956<br />

414,354<br />

1.275<br />

523,650<br />

Sorgho<br />

Sup. (ha)<br />

183,900<br />

191,600<br />

144,800<br />

196,050<br />

203,596<br />

199,181<br />

248,839<br />

206,809<br />

203,899<br />

176,663<br />

181,884<br />

153,669<br />

195,184<br />

177,677<br />

<strong>16</strong>7,638<br />

Rdt (t/ha))<br />

0.726<br />

0.811<br />

0.823<br />

0.720<br />

0.771<br />

0.895<br />

0.698<br />

0.807<br />

0.728<br />

0.850<br />

0.879<br />

0.833<br />

0.931<br />

1.090<br />

1.083<br />

Prod. (t)<br />

114,615<br />

141,368<br />

112,319<br />

126,299<br />

109,605<br />

172,325<br />

155,853<br />

151,755<br />

136,58<br />

141,658<br />

154,848<br />

141,723<br />

<strong>16</strong>8,983<br />

<strong>16</strong>3,272<br />

<strong>16</strong>9,784<br />

Mil<br />

Sup. (ha)<br />

142,600<br />

133,00<br />

135,300<br />

149,600<br />

154,301<br />

110,354<br />

1<strong>16</strong>,696<br />

93,540<br />

89,928<br />

84,589<br />

79,580<br />

78,580<br />

76,<strong>16</strong>9<br />

67,681<br />

50,995<br />

Rdt. (t/ha)<br />

0.441<br />

0.389<br />

0.684<br />

0.621<br />

0.364<br />

0.658<br />

0.590<br />

0.513<br />

0.529<br />

0.625<br />

0.620<br />

0.640<br />

0.822<br />

0.854<br />

0.885<br />

Prod. (t)<br />

57,907<br />

49,820<br />

75,39<br />

75,240<br />

74,206<br />

74,206<br />

55,137<br />

48,749<br />

40,694<br />

39,337<br />

37,372<br />

41,248<br />

51,527<br />

47,135<br />

35,018<br />

Riz Paddy<br />

Sup. (ha)<br />

19,200<br />

24,155<br />

13,650<br />

28,200<br />

52,725<br />

41,9<strong>16</strong><br />

57,442<br />

31,957<br />

42,397<br />

38,139<br />

32,413<br />

32,110<br />

32,014<br />

28,614<br />

32,276<br />

Rdt. (t/ha)<br />

1.436<br />

2.148<br />

2.006<br />

1 .66<br />

1.<strong>16</strong>9<br />

1.810<br />

1.897<br />

2.709<br />

2.336<br />

2.083<br />

2.083<br />

2.336<br />

2.570<br />

2.743<br />

2.572<br />

Prod. (t)<br />

25,149<br />

39,328<br />

25,265<br />

33,769<br />

50,088<br />

51,236<br />

76,515<br />

86,211<br />

86,663<br />

81,061<br />

62,306<br />

63,694<br />

69,243<br />

62,048<br />

68,518<br />

Source : DSID Campagnes Agricoles 1990/1991–2004/2005<br />

7


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Tableau 2. Evolution des superficies, rendements, et productions des principales plantes à racines et<br />

tubercules, 1990–2004.<br />

Années<br />

Culture<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

Igname<br />

Sup. (ha)<br />

43,300<br />

41,700<br />

44,200<br />

51,300<br />

49,305<br />

61,805<br />

69,334<br />

62,170<br />

70,227<br />

60,941<br />

51,220<br />

53,948<br />

54,066<br />

57,967<br />

58,761<br />

Rdt. (t/ha)<br />

9.438<br />

9.144<br />

8.678<br />

10.335<br />

9.900<br />

8.647<br />

9.006<br />

11.244<br />

10.592<br />

11.124<br />

11.239<br />

10.384<br />

10.752<br />

10.679<br />

11.018<br />

Prod. (t)<br />

391,853<br />

376,478<br />

367,997<br />

530,412<br />

484,023<br />

530,502<br />

60,431<br />

683,031<br />

696,145<br />

665,632<br />

563,286<br />

549,071<br />

574,887<br />

614,960<br />

636,304<br />

Manioc<br />

Sup.(ha)<br />

77,100<br />

65,560<br />

65,650<br />

56,800<br />

90,403<br />

101,780<br />

96,350<br />

95,6<strong>16</strong><br />

93,193<br />

114,534<br />

123,941<br />

109,014<br />

131,907<br />

133,584<br />

115,938<br />

Rdt. (t/ha)<br />

8.915<br />

9.686<br />

9.438<br />

9.094<br />

8.101<br />

8.384<br />

8.280<br />

8.256<br />

9.737<br />

10.381<br />

9.976<br />

9.277<br />

10.061<br />

9.428<br />

10.130<br />

Prod. (t)<br />

592,867<br />

510,528<br />

452,093<br />

389,448<br />

531,526<br />

602,212<br />

548,3<strong>16</strong><br />

595,792<br />

579,381<br />

693,998<br />

700,697<br />

651,530<br />

727,708<br />

778,864<br />

679,082<br />

Patate<br />

Sup.(ha)<br />

1,504<br />

390<br />

4<br />

6,959<br />

2,023<br />

231<br />

3,266<br />

965<br />

1,286<br />

2,036<br />

1,643<br />

1,831<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Rdt. (t/ha)<br />

6.979<br />

9.202<br />

0.025<br />

6.352<br />

6.030<br />

5.850<br />

3.036<br />

6.262<br />

4.595<br />

6.582<br />

3.206<br />

0.831<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Prod. (t)<br />

7,873<br />

1,722<br />

100<br />

27,318<br />

11,200<br />

1,332<br />

5,441<br />

6,237<br />

5,671<br />

9,291<br />

2,752<br />

1,353<br />

5,459<br />

1,425<br />

–<br />

Taro<br />

Sup.(ha)<br />

8,100<br />

5,650<br />

6,300<br />

604,<strong>16</strong>0<br />

735<br />

5,410<br />

6,929<br />

9,342<br />

13,439<br />

20,253<br />

21,982<br />

13,762<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Rdt. (t/ha)<br />

1.702<br />

2.234<br />

2.103<br />

2.200<br />

2.171<br />

2.055<br />

1.819<br />

1.600<br />

0.944<br />

0.965<br />

2.150<br />

1.300<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Prod. (t)<br />

13,697<br />

13,667<br />

10,698<br />

19,520<br />

15,272<br />

11,1<strong>16</strong><br />

7,477<br />

10,757<br />

15,304<br />

32,055<br />

22,311<br />

15,453<br />

39,887<br />

19,565<br />

–<br />

Source : DSID Campagnes agricoles 1990/1991–2004/2005.<br />

Tableau 3. Evolution des superficies, rendements, et productions des principales légumineuses à graines,<br />

1990–2004<br />

Années<br />

Culture<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

Niebe<br />

Sup. (ha)<br />

114,500<br />

88,200<br />

97,700<br />

180,100<br />

85,848<br />

129,110<br />

173,081<br />

<strong>16</strong>9,065<br />

150,394<br />

135,371<br />

144,310<br />

147,496<br />

<strong>16</strong>9,825<br />

145,566<br />

159,002<br />

Rdt. (t/ha)<br />

0.380<br />

0.351<br />

0.246<br />

0.437<br />

0.426<br />

0.374<br />

0.408<br />

1.411<br />

0.312<br />

0.608<br />

0.511<br />

0.521<br />

0.445<br />

0.525<br />

0.472<br />

Prod. (t)<br />

19,630<br />

17,001<br />

23,766<br />

38,557<br />

27,735<br />

28,994<br />

42,644<br />

46,683<br />

32,738<br />

45,391<br />

41,769<br />

41,336<br />

44,671<br />

43,633<br />

49,419<br />

Arachide<br />

Sup. (ha)<br />

56,900<br />

39,694<br />

41,081<br />

73,483<br />

101,969<br />

71,650<br />

110,112<br />

58,398<br />

60,919<br />

61,749<br />

53,894<br />

53,841<br />

51,730<br />

63,313<br />

59,286<br />

Rdt. (t/ha)<br />

0.433<br />

0.546<br />

0.909<br />

0.565<br />

0.464<br />

0.530<br />

0.590<br />

0.622<br />

0.537<br />

0.576<br />

0.545<br />

0.6<strong>16</strong><br />

0.755<br />

0.687<br />

0.678<br />

Prod. (t)<br />

26,485<br />

21,843<br />

32,066<br />

34,682<br />

38,574<br />

35,088<br />

55,420<br />

34,236<br />

27,158<br />

35,375<br />

25,976<br />

33,023<br />

35,682<br />

38,244<br />

34,870<br />

Voandzou<br />

Sup. (ha)<br />

5,300<br />

4,170<br />

3,127<br />

8,500<br />

15,417<br />

7,710<br />

40,350<br />

13,292<br />

7,512<br />

8,413<br />

7,031<br />

8,<strong>16</strong>2<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Rdt. (t/ha)<br />

0.400<br />

0.600<br />

0.734<br />

0.531<br />

0.372<br />

0.336<br />

0.906<br />

0.866<br />

0.619<br />

0.765<br />

0.766<br />

0.697<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Prod. (t)<br />

2,108<br />

2337<br />

2083<br />

1,403<br />

5,423<br />

2,784<br />

19,799<br />

10,224<br />

4,520<br />

6,446<br />

5,701<br />

5,383<br />

8,070<br />

4,104<br />

–<br />

Source : DSID Campagnes agricoles 1990/1991–2004/2005.<br />

8


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Projections des productions des<br />

principales cultures vivrières<br />

Comme signalé plus haut, l’évolution de<br />

ces productions vivrières dépend plus de<br />

celle des superficies. Or, les superficies<br />

totales consacrées aux cultures vivrières<br />

fluctuent beaucoup en fonction de celles<br />

du coton qui constitue la principale<br />

source de revenu des populations. Ainsi,<br />

lorsque le prix du coton augmente, les<br />

producteurs augmentent les superficies<br />

cultivées au détriment de celles des<br />

cultures vivrières.<br />

Pour ces cultures vivrières, l’objectif<br />

de production est beaucoup plus la<br />

satisfaction des besoins alimentaires<br />

familiaux que la recherche de numéraire.<br />

Dans ces conditions, il est difficile<br />

de faire des projections. Cependant,<br />

la Direction des statistiques agricoles<br />

a fait des projections de production<br />

uniquement (Tableau 4) en considérant<br />

un coefficient d’accroissement moyen<br />

de 4 % par an. Ces projections<br />

pourraient présenter des écarts<br />

importants par rapport à la réalité,<br />

surtout dans les conditions actuelles<br />

d’une agriculture essentiellement de<br />

type pluvial, l’évolution en dents de scie<br />

des superficies, l’utilisation très faible<br />

des semences sélectionnées et les sous<br />

dosages des fertilisants chimiques.<br />

Liste des variétés des céréales<br />

cultivées en milieu paysan<br />

Le Togo ne dispose pas encore d’une<br />

structure d’homologation des variétés<br />

végétales. Ainsi, nous parlerons<br />

simplement de variétés améliorées ou<br />

non qui sont actuellement cultivées<br />

par les paysans au Togo. En général,<br />

on rencontre trois types de variétés<br />

dans les exploitations à savoir (i) les<br />

variétés traditionnelles des paysans, (ii)<br />

les nouvelles créations variétales du Togo<br />

et (iii) les variétés introduites à partir des<br />

institutions internationales de recherche<br />

et/ou des autres pays de la sous région.<br />

Mais la liste de variétés présentée dans<br />

le tableau 5 concerne uniquement les<br />

variétés améliorées car les cultivars<br />

locaux cultivés sont assez nombreux et<br />

variés mais ne sont pas caractérisées.<br />

Tableau 4. Projections de productions des principales<br />

cultures vivrières de 2006–2010 (en tonnes).<br />

Culture 2006 2007 2008 2009 2010<br />

Céréales<br />

Maïs<br />

Sorgho<br />

Mil<br />

Riz paddy<br />

Racines & tuber.<br />

Igname<br />

Manioc<br />

Patate douce<br />

Taro<br />

Legumineuses<br />

Niébé<br />

Arachide<br />

Voandzou<br />

965,044<br />

586,946<br />

187,662<br />

55,437<br />

127,523<br />

1,572,096<br />

791,683<br />

750,<strong>16</strong>6<br />

9,279<br />

20,968<br />

126,962<br />

67,925<br />

48,242<br />

10,795<br />

Source : DSID, 2004/2005<br />

1,000,549<br />

608,179<br />

191,046<br />

57,906<br />

135,212<br />

1,628,736<br />

831,358<br />

766,275<br />

9,307<br />

21,796<br />

131,766<br />

70,774<br />

49,374<br />

11,618<br />

Culture Variétés Origine<br />

Années<br />

1,036,054<br />

629,412<br />

194,430<br />

60,375<br />

142,3901<br />

1,685,376<br />

871,033<br />

782,384<br />

9,335<br />

22,624<br />

136,570<br />

73,623<br />

50,506<br />

12,441<br />

Cycle<br />

(jours)<br />

1<br />

Riz de bas-fonds ou irrigué,<br />

2<br />

Riz pluvial<br />

1,071,559<br />

650,645<br />

197,814<br />

62,844<br />

150,590<br />

1,743,0<strong>16</strong><br />

910,708<br />

798,493<br />

10,363<br />

23,452<br />

141,374<br />

76,472<br />

51,638<br />

13,264<br />

1,107,064<br />

671,878<br />

201,198<br />

65,313<br />

158,279<br />

1,799,656<br />

950,383<br />

814,602<br />

10,391<br />

24,280<br />

146,178<br />

79,321<br />

52,770<br />

14,087<br />

Tableau 5. Principales variétés améliorées de céréales cultivées au Togo.<br />

Maïs<br />

Sorgho<br />

Riz<br />

AB11<br />

Amen<br />

Ikenne 9449 SR<br />

Pirsaback<br />

Poza Rica 8443 SR<br />

Pop 61 QPM<br />

Obatanpa QPM<br />

EV 99 QPM<br />

TZL Comp 1 WC4<br />

95TZEE W<br />

95TZEE Y<br />

DMR ESR W<br />

TZE SR x GUA 314<br />

Sorvato 1<br />

Sorvato 28<br />

Sorvato 41<br />

IR 841 1<br />

TGR 301 1<br />

TGR 1 1<br />

TGR 75 1<br />

Wita 4 1<br />

TGR 68 2<br />

TGR 402 2<br />

Nerica 3 2<br />

Nerica 4 2<br />

Nerica 6 2<br />

ITRA/TOGO<br />

ITRA/TOGO<br />

CIMMYT/<strong>IITA</strong><br />

CIMMYT<br />

CIMMYT<br />

CIMMYT<br />

CRI/GHANA<br />

CRI/GHANA<br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

ITRA/TOGO<br />

ITRA/TOGO<br />

ITRA/TOGO<br />

IRRI<br />

ITRA/TOGO<br />

ITRA/TOGO<br />

ITRA/TOGO<br />

ITRA/TOGO<br />

ADRAO<br />

ADRAO<br />

ADRAO<br />

ADRAO<br />

ADRAO<br />

90–100<br />

90–100<br />

90–100<br />

90–100<br />

110–120<br />

85–95<br />

90–100<br />

75–90<br />

70–80<br />

100–110<br />

100–110<br />

100–110<br />

110–120<br />

110–120<br />

110–120<br />

Couleur Rendement (t/ha)<br />

grains Maxi Moyen<br />

Blanche<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

Jaune<br />

Blanche<br />

“<br />

“<br />

“<br />

Jaune<br />

“<br />

Blanche<br />

Rouge<br />

Blanche<br />

5<br />

4<br />

5<br />

2,5<br />

6<br />

6<br />

4<br />

3<br />

2,5<br />

3<br />

5<br />

6<br />

5<br />

3<br />

2,5<br />

3<br />

5<br />

4<br />

3,5<br />

2,5<br />

5<br />

4<br />

5<br />

3<br />

4<br />

3,5<br />

9


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Tableau 6. Principales variétés des plantes à racines et tubercules cultivées au Togo.<br />

Culture Variétés Origine<br />

Gbazékouté<br />

Main 27<br />

Lagos<br />

ITRA/Togo<br />

ITRA/Togo<br />

–<br />

–<br />

Cycle<br />

(mois) Qualités<br />

12 Résistante aux maladies et ravageurs, Apte au foufou, gari, et<br />

cossettes<br />

12<br />

12<br />

Résistante aux maladies et ravageurs, apte au foufou, gari, et<br />

cossettes<br />

Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />

Rendement (t/ha)<br />

Maxi Moyen<br />

40<br />

30<br />

40<br />

Manioc<br />

Cameroun<br />

TMS 30572<br />

TMS 4(2) 1425<br />

TMS 92/0326<br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

IRAT<br />

12<br />

12<br />

12<br />

12<br />

Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour foufou et cossettes<br />

Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossette<br />

Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />

Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />

Résistante aux maladies et ravageurs Bonne pour gari et cossettes<br />

40<br />

40<br />

40<br />

50<br />

312-524<br />

12<br />

40<br />

Laboco 1<br />

Togo<br />

6<br />

Bon goût, bon foufou<br />

20<br />

10<br />

Igname<br />

Kratsi 1<br />

Katala 1<br />

Koukou 1<br />

Togo<br />

Togo<br />

Togo<br />

10<br />

7<br />

10<br />

Bonnes frites, bon foufou<br />

Bonnes frites, bon foufou<br />

25<br />

25<br />

20<br />

12<br />

14<br />

12<br />

Florido 2+<br />

Porto Rico<br />

–<br />

Bonne conservation<br />

30<br />

15<br />

TDR 179<br />

<strong>IITA</strong><br />

–<br />

Apte au foufou<br />

25<br />

15<br />

TDR 747<br />

<strong>IITA</strong><br />

–<br />

–<br />

25<br />

15<br />

–<br />

AIDA<br />

France<br />

3<br />

Tolérante aux maladies et bonne tenue à la cuisson<br />

28<br />

15<br />

Pomme<br />

de terre<br />

KONDOR<br />

MONDIAL<br />

AGRIA<br />

Allemagne<br />

Pays-Bas<br />

Allemagne<br />

3<br />

3,5<br />

3<br />

“<br />

“<br />

Bonne conservation, bonne cuisson<br />

25<br />

22<br />

20<br />

15<br />

12<br />

10<br />

1<br />

Variétés locales<br />

2<br />

Variété de l’espèce D. alata<br />

Liste des variétés des plantes à racines<br />

et tubercules<br />

Plusieurs espèces de plantes à racines et tubercules sont<br />

cultivées au Togo, notamment le manioc, les ignames, la<br />

patate douce, la pomme de terre, et le taro. Mais les plus<br />

importantes sont le manioc, les ignames, et la pomme de<br />

terre. Les principales variétés cultivées (Tableau 6) sont<br />

les variétés traditionnelles (manioc et ignames) et/ou<br />

proviennent en majorité de l’extérieur, notamment de l’<strong>IITA</strong><br />

pour le manioc et d’Europe pour la pomme de terre.<br />

Liste des variétés de légumineuses à<br />

graines<br />

Le niébé, l’arachide, le soja, et le voandzou sont les<br />

principales légumineuses à graines cultivées au Togo.<br />

Pour chacune de ces espèces végétales, les variétés<br />

10<br />

cultivées sont pour la plupart des variétés traditionnelles<br />

locales qui ne sont pas caractérisées; elles ne figurent<br />

donc pas dans la liste ci-dessus (Tableau 7).<br />

Statistiques des productions de<br />

semences des cultures vivrières<br />

La multiplication des semences commerciales est assurée au<br />

Togo par la Ferme semencière de Sotouboua qui relève du<br />

secteur public et aussi par différents acteurs du secteur privé.<br />

De nos jours, cette multiplication ne concerne que les semences<br />

de céréales (maïs, sorgho et riz) et de légumineuses (arachide,<br />

niébé, et soja). Pour les plantes à racines et tubercules, aucun<br />

acteur semencier ne s’y est attelé à ce jour.<br />

En l’absence de législation semencière, la plupart de ces<br />

acteurs opèrent dans l’anonymat sans aucun contrôle de<br />

la part des services techniques. Dès lors, les statistiques de


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

production de semences sont difficiles<br />

à maîtriser. Ainsi, celles du tableau 8,<br />

qui seront complétées dans le rapport<br />

final par les productions de 2003<br />

et 2004, sont obtenues à partir des<br />

sommations des quantités produites par<br />

la ferme semencière, les groupements<br />

de producteurs et les multiplicateurs<br />

individuels qui sont connus et encadrés<br />

par les services techniques.<br />

Projections des productions<br />

de semences<br />

En général, la production des semences<br />

au Togo n’est pas guidée par l’expression<br />

des besoins. Le choix des variétés à<br />

cultiver et les quantités de semences<br />

à multiplier se font par le seul vouloir<br />

des multiplicateurs. De ce fait, la<br />

grande diversité de variétés cultivées à<br />

l’intérieur d’une seule espèce végétale et<br />

les préférences, souvent changeantes des<br />

producteurs pour l’une ou l’autre variété<br />

rendent difficile la programmation des<br />

quantités à produire ; ce qui rend<br />

difficiles les projections.<br />

Tableau 7. Principales variétés des différentes espèces de légumineuses<br />

à graines cultivées au Togo.<br />

Culture Variétés Origine<br />

Niébé<br />

VITOCO<br />

TVX 1850-01E<br />

58-146<br />

VITA-5<br />

Arachide TS 32-1<br />

Soja<br />

RMP-12<br />

JUPITER<br />

ISRA 44/73 A<br />

<strong>IITA</strong><br />

<strong>IITA</strong><br />

Senegal<br />

Nigeria<br />

–<br />

Senegal<br />

Cycle<br />

Rendement (t/ha)<br />

(jours) Qualités Maxi Moyen<br />

90<br />

70<br />

70<br />

90<br />

90<br />

120<br />

–<br />

110<br />

Grosses graines<br />

blanches / cuisson<br />

rapide<br />

Graines rouges<br />

/ tolérante aux<br />

insectes<br />

Graines violacées<br />

/ adaptée à<br />

l’association<br />

Petites graines<br />

blanches /<br />

résistante aux<br />

foreurs<br />

–<br />

Résistante à<br />

la verse et à la<br />

déhiscence<br />

2,8<br />

2,1<br />

2<br />

2<br />

3<br />

4<br />

1,2<br />

1<br />

1<br />

0,8<br />

1,5<br />

2<br />

3 1,5<br />

Tableau 8. Productions de semences des principales cultures vivrières (en tonnes).<br />

Années<br />

Culture<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002<br />

Maïs<br />

Sorgho<br />

Riz<br />

Arachide<br />

Niébé<br />

Soja<br />

441<br />

–<br />

124<br />

14<br />

139<br />

4.6<br />

250<br />

–<br />

80<br />

5.6<br />

27.4<br />

4.3<br />

175<br />

–<br />

29.6<br />

10.3<br />

34.4<br />

–<br />

159<br />

–<br />

31.6<br />

2.4<br />

25.3<br />

0.8<br />

251<br />

–<br />

15<br />

1.5<br />

37.8<br />

3.1<br />

241,6<br />

–<br />

19.0<br />

1.8<br />

41.2<br />

0.5<br />

236,.2<br />

–<br />

19.1<br />

1.8<br />

43.6<br />

2<br />

265<br />

–<br />

75<br />

15<br />

6<br />

5<br />

200<br />

–<br />

80<br />

10<br />

30<br />

9<br />

100,7<br />

–<br />

15.2<br />

0.37<br />

2.50<br />

1.50<br />

193.1<br />

–<br />

2.86<br />

2.23<br />

2<br />

0.36<br />

286<br />

5<br />

20<br />

4.5<br />

12<br />

2<br />

429<br />

12<br />

50<br />

3<br />

15,5<br />

2,5<br />

Total 368 247 219 288 294 41 371 339 120 201 329 512<br />

Source : Données obtenues à partir des productions des différents acteurs.<br />

Liste des opérateurs semenciers<br />

A l’état actuel, il est difficile de connaître tous les acteurs semenciers qui opèrent dans le pays. La multiplication des<br />

semences étant une activité lucrative, beaucoup sont ceux qui, aujourd’hui prétendent être des producteurs et/ou des<br />

distributeurs de semences commerciales. Il s’agit souvent des producteurs à la sauvette qui peuvent cesser l’activité<br />

après seulement quelques années. La plupart du temps, ce sont des agents fonctionnaires de l’Etat, des retraités ou<br />

les groupements de paysans qui pratiquent cette activité. Dans le cas des groupements, les membres produisent<br />

individuellement et c’est seulement les produits qui sont mis en commun en vue de la commercialisation. Depuis l’année<br />

2003, beaucoup de multiplicateurs ont cessé la production en raison des problèmes pluviométriques qui ne garantissent<br />

plus une production rentable. Ainsi, il n’existe pas encore un répertoire exhaustif des ces opérateurs dans le pays.<br />

Par ailleurs, les multiplicateurs se chargeant eux-mêmes de la distribution de leurs produits, peu d’opérateurs<br />

s’occupent exclusivement de la distribution des semences (Tableau 9).<br />

11


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Tableau 9. Récapitulatif des opérateurs semenciers recensés à travers le pays.<br />

Région Nom de l’opérateur Nature de l’opération Statut social Adresse<br />

Maritime Ali Komla<br />

Aba Grégoire<br />

Doigts Verts<br />

Callitogo<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

ONG<br />

ONG<br />

Alokoegbe, BP 22, Tél.225-03-42<br />

Vogan, BP 117, Tél.331-01-68<br />

-<br />

BP 12465, Lomé, Tél.227-00-69<br />

Plateaux<br />

Azonvidè K. Inalessè<br />

Abotchi K.Godwin<br />

Azonvidé Séwou<br />

Abossa Abalo<br />

Nangbanda Bayalo<br />

Pali Banawè<br />

Dao Kossi<br />

Dr Kwaku<br />

Gbéssou Koffi<br />

Piteng Kalimondou<br />

Complexe Agricole<br />

Monde Rural<br />

Ets Bon Planteur<br />

Ets La semence<br />

UMIGAD<br />

Ets Promesse de Dieu<br />

Nukuinyui (Kloto)<br />

Amen<br />

Soysal Toponi<br />

Gaprak<br />

Gjaa<br />

Nukuinyui (Ogou)<br />

Ferme Bethelhém<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Traiteur/distributeur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur/Distributeur<br />

Producteur/distributeur<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Etablissement<br />

Etablissement<br />

Groupement<br />

Etablissement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Yokèlé, s/c ICAT–Kloto<br />

BP 8801, Lomé, Tél. 250-87-56<br />

S/c ICAT, Agence Kloto<br />

S/c ICAT, Agence Kloto<br />

Tové - S/c ICAT, Agence Kloto<br />

Elé - S/c ICAT, Agence Kloto<br />

Goudévé<br />

Goudévé<br />

Bodjé - S/c ICAT, Agence Kloto<br />

Elé - S/c ICAT, Agence Kloto<br />

Kpadapé (Kloto)<br />

Adéta / Kpalimé<br />

B.P296, Kpalimé- Tél.905-95-08<br />

B.P.58, Kpalimé-Tél. 441-11-51<br />

Danyi Apéyémé<br />

Danyi Elavanyo<br />

BP 12 Kpalimé<br />

S/c ICAT, Agence Kloto<br />

Adéta, BP 12<br />

Adéta, BP 12<br />

Adéta, BP12<br />

Atakpamé, S/c ICAT agence Ogou<br />

Kpélé Tutu<br />

Centrale<br />

RHINCAMI<br />

Jeunesse Pionnière agric.<br />

Magnim<br />

La terre ne trompe pas<br />

Tankawara<br />

Le paysan<br />

Abiyou Palali<br />

Azei Wéré<br />

Alfani<br />

Windja<br />

Ponaba<br />

Essossina<br />

Assoun<br />

Sourou N’ba<br />

Yendoubé<br />

Lansoatibe<br />

Mindj’coub<br />

Molbagou<br />

Tampango Mintchièbe<br />

Lamboni Dindiogue<br />

Kampiame Lalle<br />

Kolani Naba<br />

Dongo Saya<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Distributeur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Producteur<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Etablissement<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Groupement<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

Individuel<br />

BP.650, Sokodé -Tél.911-07-19<br />

Koussountou, Tchamba<br />

Affém-Kabyè, Tchamba<br />

Affém-Kabyè, Tchamba<br />

Pagala, Blitta<br />

Sokodé<br />

BP 129, KaraTél. 660-60-13<br />

B.P.76 Kara Tél. 660-18-93<br />

Gandè– Assoli<br />

BP 03, Kara-Tél.660-60-50<br />

Kabou, Bassar<br />

Tankpayabour, Bassar<br />

Boularé, Bassar<br />

Bassar<br />

BP 128 Dapaong Tél.770-80-14<br />

Tandjoaré<br />

Tône<br />

Dankpen<br />

Biankouri, Cinkansé<br />

Nacré, Tône<br />

Nioukpourma, Tône<br />

Toaga, Tône<br />

Akpossou, Oti<br />

Kara<br />

SavaneS<br />

12


Tableau 10. Liste des associations semencières recensées au Togo.<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Régions Associations Groupements membres Cultures d’intérêt Adresse<br />

Plateaux<br />

Association des producteurs de semences<br />

commerciales de Kloto (APSC- Kloto)<br />

Association des producteurs et<br />

distributeurs de semences de Danyi<br />

(APDS - Danyi)<br />

Association Multiplicateurs de semences<br />

d’Agou (AMSAGOU)<br />

Association des Multiplicateurs de<br />

semences de base d’Amou (AMSBA)<br />

Amen, Gapprak, Soysal, Complexe<br />

Agricole et 10 multiplicateurs individuels<br />

GARE, Promesse de Dieu, Nukunyui et<br />

4 multiplicateurs individuels<br />

Novissi, Gbenodou, NEVAME et 4<br />

multiplicateurs individuels<br />

Retrouvailles, Nevamé, Ebonaléli<br />

Centrale Association la Semence Rhincami, Ets le paysan, Tankawara,<br />

Magnim, La terre ne trompe pas et<br />

Jeunesse pionnière agricole,<br />

Maïs<br />

Niébé<br />

Maïs<br />

Niébé<br />

Maïs<br />

Niébé<br />

Maïs<br />

Riz<br />

Maïs<br />

Niébé<br />

Riz<br />

BP 12 , Adéta<br />

Tél.:449-60-57<br />

Cell: 917-17-06<br />

BP 21 Danyi<br />

Tél. : 447-50-28<br />

–<br />

BP 17 Amlamé<br />

S/C FSS<br />

BP 88<br />

Sotouboua<br />

Savanes Mini Fédération Totl’man Gnoumongue, Mondo, Garo,<br />

Gnangbingbong, Djalotougou,<br />

Samogmoni, Sougle-man, Momonte,<br />

Totilman, Sefobe Gnakping, Noambitite<br />

Sam-Naba, Mampoate<br />

Maïs<br />

Timbou, S/c<br />

ICAT, Tône<br />

Liste des associations semencières au Togo<br />

Les acteurs semenciers ne disposent pas d’une<br />

organisation au niveau nationale. Au niveau des<br />

régions (Divisions administratives du pays), quelques<br />

associations semencières sont mises en place mais<br />

partout, ces associations ne semblent pas bien<br />

fonctionner. On dénombre quatre associations<br />

semencières dans la région des Plateaux, une dans la<br />

région Centrale et une dans la région des Savanes. Le<br />

plus souvent, ces associations sont nées de la fusion<br />

de deux ou plusieurs groupements de producteurs<br />

ou distributeurs de semences. D’autres associations<br />

regroupent les groupements de producteurs et des<br />

multiplicateurs individuels (Tableau 10).<br />

Liste des utilisateurs finaux de semences<br />

Les principaux utilisateurs finaux des semences<br />

commerciales sont dominés par les producteurs agricoles<br />

individuels. Les organisations de producteurs agricoles,<br />

le plus souvent, produisent elles-mêmes les semences<br />

certifiées. Il arrive parfois que des ONGs achètent les<br />

semences certifiées pour les redistribuer aux paysans<br />

qu’elles encadrent. Ceci arrive assez rarement et dans<br />

ces conditions, elles ne peuvent être considérées ipso<br />

facto comme utilisateurs finaux des semences.<br />

Besoins nationaux de formation dans le secteur<br />

Les besoins de formation dans le secteur sont immenses,<br />

aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Les<br />

principales formations nécessaires ont trait à :<br />

Dans le secteur public :<br />

• Les principes généraux et aspects techniques d’une<br />

législation semencière ;<br />

• l’organisation d’un programme semencier national :<br />

attributions de l’Etat et du secteur privé ;<br />

• le contrôle de qualité et la certification des<br />

semences : normes de qualité et normes d’analyse ;<br />

Dans le secteur privé :<br />

• les méthodes de multiplication des semences ;<br />

• les techniques culturales de production ;<br />

• le traitement des récoltes et le conditionnement des<br />

semences ;<br />

• le marketing et la commercialisation des semences ;<br />

• Importance des associations semencières dans un pays.<br />

Conclusion<br />

De ce rapport sur la situation du secteur semencier au<br />

Togo, il ressort globalement que ce secteur n’est pas<br />

organisé. Il n’y a pas de législation en la matière et le contrôle<br />

de qualité est quasiment inexistant. Les opérateurs<br />

sont assez divers, mais la plupart opèrent dans l’anonymat<br />

et il est difficile de les répertorier tous. Pour ces raisons,<br />

les données de production de semences présentées dans<br />

ce rapport concernent seulement les quantités recensées<br />

chez les multiplicateurs qui sont encadrés. Ces informations<br />

sont incomplètes en raison de la multitude d’acteurs<br />

semenciers disséminés ça et là dans le pays.<br />

Documents consultés<br />

Banque Mondiale. 1996. Togo : sortir de la crise, sortir de la pauvreté<br />

Direction des Statistiques agricoles, de l’Informatique et de la<br />

Documentation (DSID). 1990–2004. Données statistiques de<br />

production des principales cultures vivrières de 1990 à 2004.<br />

Kpodar, A.N. 2003. Quelques données de base sur le secteur semencier<br />

national au Togo, 1 er Rapport, 39 p.<br />

Anonyme. Données de production de semences collectées auprès<br />

des opérateurs semenciers dans les différentes régions.<br />

Kodjo Labare, National Coordinator of <strong>WASNET</strong>, PB 1<strong>16</strong>3 ITRA tel + 228<br />

2252148/2254118 Fax : +228 225 1559 k.labare@coraf.org<br />

13


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Semences de bonne qualité et vulgarisation<br />

de variétés au Ghana : premier pas pour une<br />

productivité agricole accrue<br />

Isaac F. Jackson<br />

La communauté internationale doit relever deux grands<br />

défis:<br />

1. Satisfaire les besoins alimentaires d’une population<br />

grandissante, et<br />

2. Inverser la dégradation de l’environnement.<br />

Selon les projections, la population mondiale atteindrait<br />

8.5 milliards d’ici à 2025. Cette poussée démographique<br />

sera plus forte dans les pays en développement où il<br />

faudra accroître la production agricole d’environ 60 %<br />

pour répondre à la hausse de la demande alimentaire.<br />

Le problème que pose la croissance agricole est aggravé par<br />

la pauvreté qui est connue comme l’une des principales<br />

causes de la dégradation des terres, un obstacle à la<br />

production agricole. Là où les possibilités de croissance<br />

agricole sont limitées, l’apport supplémentaire d’aliments<br />

requis pour faire face à la croissance démographique<br />

réside dans l’intensification de la production.<br />

Accorder une plus grande attention à la production et à la<br />

distribution de semences de bonne qualité est l’une des<br />

voies essentielles pour accroître la productivité agricole,<br />

les rendements et l’intensité culturale. Une utilisation<br />

répandue de semences de qualité, en combinaison avec<br />

d’autres intrants comme l’eau et les engrais, revêt une<br />

importance capitale pour l’intensification progressive<br />

de l’agriculture. Malheureusement, la production et<br />

l’utilisation de semences de bonne qualité restent limitées<br />

dans bon nombre de pays. Au Ghana, les services de<br />

recherches, ensemble avec les acteurs concernés, ont<br />

décidé de relever ce défi.<br />

En 1997 un Comité national de vulgarisation variétale<br />

très représentatif, a été mis sur pied sous la tutelle du<br />

Ministère de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana.<br />

Ce Comité est chargé de l’homologation du matériel<br />

végétal génétique à propager sous forme de semences<br />

pour mise en culture au Ghana. Le Comité a, depuis sa<br />

création, vulgarisé plusieurs variétés culturales (manioc,<br />

igname, patate douce, maïs, niébé, soja, arachide, et<br />

plantain) mises au point par les instituts de recherche et<br />

les universités au Ghana. Pendant le premier trimestre de<br />

l’année 2005, le Comité national variétal, sous l’impulsion<br />

de l’Institut de recherches (du Conseil pour la recherche<br />

scientifique et industrielle) à Kumasi, et le Département de<br />

la science des espèces cultivées à la Faculté de l’agriculture<br />

de l’Université de Cape Coast, ont produit six (6) variétés<br />

de manioc, quatre (4) variétés de patate douce, trois (3)<br />

variétés d’igname, quatre (4) variétés d’arachide, deux (2)<br />

variétés de soja et deux (2) variétés de piment. Il s’agissait<br />

d’allonger la liste et d’améliorer le comportement des<br />

cultures afin de répondre aux besoins socio-économiques<br />

du pays. La vulgarisation de ces variétés a été salutaire<br />

pour la croissance et l’épanouissement des populations<br />

Ghanéennes et d’ailleurs, ainsi que pour le renforcement<br />

de la sécurité alimentaire et l’augmentation des revenus<br />

perçus par les paysans.<br />

L’igname<br />

Les génotypes d’igname vulgarisés possèdent de bonnes<br />

qualités culinaires et se prêtent à l’exportation. Le<br />

rôle de premier plan ainsi tenu par le pays en matière<br />

d’exportation d’igname peut être consolidé.<br />

Le manioc continue d’être l’une des principales cultures<br />

de base au Ghana. Son amélioration pour répondre à<br />

divers goûts et besoins ne peut être trop soulignée.<br />

La production de l’amidon de manioc à l’échelle<br />

industrielle est une initiative spéciale de la présidence qui<br />

vise les marchés locaux et d’exportation. Les nouvelles<br />

variétés peuvent remplacer les variétés actuelles, base de<br />

matière première pour les industries d’amidon, qui sont<br />

de plus en plus vulnérables aux maladies.<br />

Patate douce<br />

Chaque année, les autorités sanitaires ghanéennes<br />

administrent un supplément en vitamine A aux enfants<br />

de 5 à 7 ans. Les dépenses engagées pour cette opération<br />

peuvent être extraordinaires. La mise au point de variétés<br />

de patate douce à chair orange est intervenue comme<br />

un secours potentiel. Les variétés ont une forte teneur<br />

en Beta carotène, élément précurseur de la vitamine A.<br />

Incorporées dans l’alimentation des enfants, ces variétés<br />

constitueront une source bon marché de vitamine A.<br />

Piment<br />

En 1996, le Ghana a occupé le 15 e rang mondial et le<br />

3 e rang des pays africains, en ce qui concerne la culture<br />

14


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

du piment à l’échelle commerciale. La performance<br />

du Ghana sur le marché d’exportation a baissé à cause<br />

des problèmes de normes. Le manque de semences<br />

améliorées a été considéré comme la principale cause<br />

de ces problèmes dans l’industrie maraîchère. La<br />

vulgarisation de deux génotypes de piment en mars<br />

2005 contribuera largement à juguler la détérioration<br />

des normes dans l’industrie du piment. Le nouveau<br />

matériel CRI-Mako Ntoos est légèrement piquant et peut<br />

valablement remplacer la tomate dans certains mets.<br />

Arachide<br />

L’arachide est une importante oléagineuse au Ghana du fait<br />

de ses qualités nutritionnelles et de son potentiel en tant<br />

que matière première industrielle. Les effets dévastateurs<br />

du virus de la rosette demeurent une contrainte pour<br />

la culture arachidière. Les quatre génotypes diffusés en<br />

mars 2005 ont été choisis à partir d’un nombre initial<br />

de quarante obtentions issues du Centre international de<br />

recherches sur la culture des zones tropicales semi-arides<br />

(ICRISAT) au début des années 90. Ces quatre génotypes<br />

se caractérisent surtout par leur tolérance au virus de la<br />

rosette et à la cercosporiose.<br />

Soja<br />

Les deux variétés de soja diffusées en mars 2005 sont<br />

destinées aussi bien à l’usage domestique qu’à l’usage<br />

industriel. Les deux lignées faisaient partie des dix<br />

introductions faites à partir de l’Institut international<br />

d’agriculture tropicale (<strong>IITA</strong>) à Ibadan. Leur rendement a<br />

dépassé celui des variétés existantes et elles sont modérément<br />

à totalement résistantes à la plupart des maladies.<br />

Varietes culturales officiellement diffusées au Ghana en 2005.<br />

Institution de<br />

diffusion<br />

Crops Research<br />

Institute, Fumesua,<br />

Kumasi, Ghana.<br />

.<br />

Culture<br />

Arachide<br />

N° de clone<br />

ou nom<br />

Nom local de la<br />

variete Cycle Caractéristiques<br />

RMP 12 CRI-AZIVIVI 89-93 jours<br />

MDR-8-19<br />

Soja TGX 1830-<br />

20E<br />

CRI-GENKAA<br />

91-95 jours<br />

M578-79 CRI-NKOSUOR 94 jours<br />

M576-79 CRI-ADEPA 91-94 jours<br />

TGX 1904-<br />

5F<br />

CRI-<br />

NANGBAARE<br />

CRI-AHOTO<br />

90-93 jours<br />

92-97 jours<br />

• Haut rendement (2,9 t/ha)<br />

• Résistante au virus de la rosette et à la<br />

cercosporiose.<br />

• Grosse graine (bonne pour la confi serie)<br />

• Résistante à la sécheresse<br />

• Forte teneur en fer 4,22+0,04<br />

• Forte teneur en protéine (28,3%).<br />

• Haut rendement (2,5 t/ha)<br />

• Résistante au virus de la rosette et à la<br />

cercosporiose<br />

• Fort taux d’égrenage (76%)<br />

• Tolérante à la sécheresse<br />

• Teneur en huile élevée (51,13%)<br />

• Haut rendement (2,3 t/ha)<br />

• Résistante au virus de la rosette et à la<br />

cercosporiose.<br />

• Résistante à la sécheresse<br />

• Forte teneur en calcium<br />

• (402,6+8,2mg/100g)<br />

• Forte teneur en protéine (27,53%)<br />

• Teneur moyenne en mat. grasse (48,84%)<br />

• Teneur moyenne en fer (2,62+0,06mg/100g)<br />

• Haut rendement (2,4 t/ha)<br />

• Résistante au virus de la rosette et à la<br />

cercosporiose<br />

• Forte teneur en mat. grasse (49,86%)<br />

• Forte valeur énergétique (595,12 kcal/100g)<br />

• Teneur en huile élevée (51,13%)<br />

• Précoce<br />

• Tolérante à la virose, à l’anthracnose et aux<br />

cicadelles<br />

• Nodulation libre<br />

• Modérément résistante à la déhiscence<br />

• Tolérante à la verse<br />

• Modérément résistante au nématode à galles<br />

• Haut rendement (2,1 t/ha)<br />

• Grosse graine<br />

• Forte teneur en protéine (43,0%)<br />

• Teneur élevée en phosphore, calcium et fer<br />

• Très bon lait de soja<br />

• Précoce<br />

• Modérément résistante à la virose et à l’anthracnose<br />

• Forte teneur en protéine et en minéraux<br />

• Nodulation libre<br />

• Modérément résistante à déhiscence<br />

• Modérément résistante à la verse<br />

• Très bon lait de soja<br />

15


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Crop varieties officially released in Ghana in 2005. Contd.<br />

Institution de diffusion<br />

Crops Research Institute,<br />

Fumesua, Kumasi, Ghana<br />

Crops Research Institute,<br />

Fumesua, Kumasi, Ghana<br />

<strong>16</strong><br />

Culture<br />

Piment<br />

Manioc<br />

Patate<br />

douce<br />

N° de clone<br />

ou nom<br />

CRI-CA56<br />

KP N9-14<br />

Nom local de la<br />

variete Cycle Caracteristiques<br />

CRI-SHITO<br />

ADOPE<br />

CRI-MAKO<br />

NTOOS<br />

97/4962 CRI-Agbelifiamperi Un an<br />

97/4489<br />

97/4414<br />

97/3982<br />

CRI-Doku Duade<br />

CRI-Bankyehemaa<br />

CRI-Esam Bankye<br />

60 jours (à la<br />

floraison)<br />

63 jours (à la<br />

floraison)<br />

Un an<br />

Un an<br />

Un an<br />

Mogamba CRI-Otoo Quatre mois<br />

Kamala<br />

Sundari<br />

CRI-Apomuden<br />

Quatre mois<br />

Hi-Starch CRI-Hi-Starch Quatre mois<br />

Mugande<br />

CRI-Ogyefo<br />

Quatre mois<br />

• Rendement frais de 30 tonnes/ha<br />

• Taille courte de 48cm<br />

• Variété stable<br />

• Très piquante<br />

• Longueur moyenne de fruit sans pédicèle: 6,52cm<br />

• Poids moyen fruit: 3,48g<br />

• Rendement frais : 35tonnes/ha<br />

• Hauteur de plant: 54cm<br />

• Variété stable<br />

• Légèrement piquante<br />

• Longueur moyenne fruit sans pédicèle: 11,52cm<br />

• Poids moyen fruit: 10,88g<br />

• Peut remplacer la tomate dans la plupart des<br />

préparations culinaires<br />

• Teneur en matière sèche élevée<br />

• Teneur en amidon élevée (24-38%)<br />

• Bon pour la production d’amidon et de gari<br />

• Teneur en amidon élevée (24,56%)<br />

• Bon pour la production d’amidon<br />

• Teneur en matière sèche élevée<br />

• Bon pour la pâtisserie<br />

• Farine de bonne texture<br />

• Bon pour farine de qualité supérieure<br />

• Patate douce à chair orange<br />

• Niveau moyen de ß-carotène (~ 545 ug<br />

ß-carotène/échantillon de 100g) /racines fraîches<br />

• Excellente, bouillie (ampesi) & frite (frites)<br />

• Bons produits farineux – farine composite pour<br />

pâtisserie et boulangerie<br />

• Production abondante de feuilles/biomasse– Bon<br />

pour le bétail<br />

• Préférée par les exportateurs pour les marchés<br />

européens et américains<br />

• Patate à chair orange (OFSP)<br />

• Forte teneur en ß-carotène (~21,000 ug<br />

ß-carotène/échantillon de 100g) racines fraîches<br />

• Hautement préférée par les exportateurs pour les<br />

marchés européens et américains<br />

• Produits industriels excellents – breuvage, aliment<br />

pour bébé, yaourt et concentrés<br />

• Préparation de mets locaux – Très bon pour<br />

Mpotompoto<br />

• Patate douce à chair blanche (WFSP)<br />

• Forte teneur d’amidon (21%)<br />

• Légèrement douce<br />

• Excellent pour fufu et ampesi (plats locaux)<br />

• Farine et dérivés de farine de bonne qualité<br />

• Amidon de patate douce de haute qualité<br />

(HQSPF)<br />

• Pour usage industriel -sirop, alcool, industrie du<br />

bois, et exportation<br />

• Doit être promu pour fufu et production d’amidon à<br />

l’échelle industrielle<br />

• Patate douce à chair blanche (WFSP)<br />

• Teneur moyenne d’amidon (12,4%)<br />

• Excellente pour ampesi (bouillie) et frite (frites)<br />

• Biomasse/feuillage abondant. Bonne pour l’élevage<br />

et la maîtrise des adventices<br />

• Rendement haut et stable; arome, texture et goût<br />

Igname KUP2000/ CRI-pona<br />

excellents<br />

001<br />

2000 (2)001 CRI-Kukrupa • Tubérisation multiple<br />

Bon pour marché local et d’exportation<br />

TDr 89/ CRI-Makrongpona 7 à 8 mois • Précoce<br />

02665<br />

Bonne pour marché local et d’exportation<br />

• Racines friables toute l’année<br />

University of Cape Coast<br />

UCC 505 Cape Vars Bankye 9 à 12 mois • Très préféré pour mets locaux, fufu, ampesi<br />

Manioc<br />

• Pour la farine<br />

Bon pour l’amidon industriel<br />

• Racines friables pendant une courte période<br />

UCC 504 Bankye Botan 12 à 15 mois • Recommandé pour plats locaux gari, agbelima,<br />

kokonte<br />

• Farine pour boulangerie et pâtisserie<br />

• Bon pour amidon industriel<br />

Isaac F. Jackson Deputy Director of Agriculture, Directorate of Crop Services MoFA, PO Box M 37 Accra, Tel +233 21 665066 cropser@ghana,com


Norbert G. Maroya<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

La CEDEAO a l’avant-garde du processus<br />

d’harmonisation des règles et règlements<br />

semenciers en Afrique de l’Ouest<br />

Atelier regional sur la validation du document technique<br />

du cadre règlementaire pour l’évaluation et la diffusion<br />

des variétés culturales, le contrôle et la certification des<br />

semences en Afrique de l’Ouest<br />

Norbert G. Maroya<br />

Contexte<br />

La politique agricole commune (ECOWAP) de la<br />

Communauté Economique des Etats de l’Afrique de<br />

l’Ouest (CEDEAO) adoptée par la Conférence des<br />

Chefs d’Etat et de gouvernement tenue le 19 janvier<br />

2005 à Accra, définit, à l’intention de tous les Etats<br />

membres de la Communauté, la vision et les objectifs<br />

de l’Afrique de l’Ouest en matière de développement<br />

agricole. L’ECOWAP s’articule autour de trois axes<br />

d’intervention complémentaires, notamment : (1)<br />

Amélioration de la productivité et de la compétitivité<br />

agricole, (2) Mise en œuvre du régime commercial<br />

intra-communautaire et (3) Adaptation du régime<br />

du commerce extérieur à la lumière des circonstances<br />

spécifiques du secteur agricole. L’une des composantes<br />

clefs de la première piste d’intervention est l’adoption<br />

et l’application de cadres réglementaires communs pour<br />

garantir une concurrence loyale entre les producteurs et<br />

les marchands d’intrants agricoles, tout en protégeant<br />

les agriculteurs et les consommateurs contre tout abus<br />

et toute pratique dangereuse.<br />

En application de sa politique agricole (PAU), l’Union<br />

Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a<br />

lancé, en janvier 2004, avec le soutien de l’Organisation<br />

des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture<br />

(FAO), le Centre international pour la fertilité des sols<br />

et le développement agricole (IFDC), ainsi que le Réseau<br />

ouest africain des semences et matériels de plantation<br />

(<strong>WASNET</strong>), le processus d’harmonisation des cadres<br />

nationaux de réglementation des semences dans ses<br />

Etats membres. Sur la base des recommandations et des<br />

conclusions de son premier atelier régional tenu du 27 au<br />

29 janvier 2004 à Dakar (Sénégal), l’UEMOA a proposé<br />

deux documents sur un cadre réglementaire commun et<br />

harmonisé pour le contrôle et la certification des semences<br />

ainsi qu’un cadre pour l’évaluation des variétés culturales<br />

en vue de la préparation d’un catalogue régional commun<br />

pour onze espèces culturales. Ces deux documents ont été<br />

validés par des experts des Etats membres de l’UEMOA à<br />

Lomé (Togo), les 25 et 26 novembre 2004. Par la suite, le<br />

besoin s’est fait sentir d’étendre l’initiative de l’UEMOA<br />

aux 15 pays de la CEDEAO après l’adoption de sa<br />

politique agricole (ECOWAP).<br />

Les semences, étant l’un des plus importants intrants<br />

agricoles dont la commercialisation est entravée par des<br />

règlements peu raisonnables, aussi bien au plan national<br />

qu’au plan sous-régional, il importe véritablement<br />

d’harmoniser les règlements semenciers dans l’espace<br />

CEDEAO, afin de faciliter le mouvement des semences<br />

au sein de la sous région. Aussi, l’harmonisation des<br />

règlements semenciers constituera-t-elle un grand<br />

bond en avant dans la promotion du secteur agricole<br />

conformément à l’ECOWAP. Les deux documents<br />

techniques préparés par des consultants et adoptés<br />

à Lomé par les pays membres de l’UEMOA seront<br />

ainsi examinés lors d’un atelier régional des experts<br />

semenciers de la CEDEAO non membres de l’UEMOA.<br />

Ces derniers pourront apporter leurs contributions aux<br />

documents qui seront à nouveau avalisés par tous les<br />

15 Etats membres pour adoption définitive par la<br />

Conférence des Chefs d’Etat.<br />

Ce rapport nous fournit une synthèse des travaux de<br />

l’Atelier régional de deux jours organisé du 15 au <strong>16</strong><br />

septembre 2005 à Accra pour valider les documents<br />

techniques relatifs au cadre réglementaire pour<br />

l’évaluation et la diffusion des variétés culturales, le<br />

contrôle et le certification des semences en Afrique de<br />

l’Ouest.<br />

17


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Participants à l’atelier régional de la CEDEAO sur les semences.<br />

Ceremonie d’ouverture<br />

La réunion a été déclarée ouverte par Son Excellence<br />

Monsieur le Ministre de l’alimentation et de l’agriculture<br />

du Ghana, représenté par le Directeur général du<br />

ministère. Etaient également présents à l’ouverture,<br />

le Sous Directeur général et Représentant régional de<br />

la FAO pour l’Afrique, et le Responsable du Projet<br />

MISTOWA de l’IFDC. Les discours d’ouverture<br />

figurent à l’annexe du présent rapport.<br />

Cette réunion prévue pour les Etats membres de la<br />

CEDEAO non membres de l’UEMOA, a connu la<br />

participation des pays suivants : le Gambie, Ghana,<br />

Guinée, Nigéria, et Sierra Leone.<br />

Guinée-Bissau, membre de l’UEMOA, a également<br />

participé à cet atelier. Les institutions partenaires<br />

techniques suivantes étaient également présentes :<br />

• L’Organisation des Nations unies pour<br />

l’alimentation et l’agriculture (FAO)<br />

• Le Réseau ouest africain des semences et matériels<br />

de plantation (<strong>WASNET</strong>)<br />

• Le Centre pour la riziculture en Afrique (ADRAO)<br />

• Le Réseau africain des semences (ASN)<br />

• L’Association africaine du commerce des semences<br />

(AFSTA)<br />

18<br />

• Le Centre international pour la fertilité des sols et<br />

le développement agricole (IFDC)<br />

• Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la<br />

sécheresse dans le Sahel (CILSS)<br />

• L’Institut international d’agriculture tropicale<br />

(<strong>IITA</strong>)<br />

L’UEMOA et la CEDEAO ont également pris part à<br />

cette réunion.<br />

Bureau de l’atelier<br />

En l’absence du Niger (Président en exercice de la<br />

CEDEAO), le Ghana a été élu comme président et le<br />

Nigéria et la Gambie comme rapporteurs.<br />

Organisation de l’atelier<br />

Deux jeux de documents précédemment adoptés par les<br />

pays membres de l’UEMOA ont été présentés sur :<br />

• «Le cadre réglementaire pour l’évaluation, la<br />

diffusion et le catalogage des variétés culturales»<br />

• Les normes pour «la certification et le<br />

contrôle des semences» (en plein champ<br />

et en laboratoire).<br />

Après discussion en plénière, les participants se sont<br />

scindés en deux groupes pour examiner ces deux jeux<br />

de documents.


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Resultats des travaux<br />

A l’issue de discussions approfondies, les rapports de<br />

groupes ont été présentés pour commentaires et adoption<br />

à la dernière séance plénière. Les deux rapports seront<br />

améliorés par les consultants à l’occasion du prochain<br />

atelier des experts semenciers de l’UEMOA et de la<br />

CEDEAO.<br />

Principales conclusions et recommandations<br />

Les participants ont recommandé que :<br />

• Les versions anglaises de tous les documents<br />

soumis par les consultants soient rééditées.<br />

• Tous les Etats membres prennent des mesures<br />

dans les meilleurs délais pour mettre sur pied des<br />

comités semenciers nationaux fonctionnels (le<br />

Conseil).<br />

• Tous les Etats membres établissent des comités<br />

fonctionnels pour la diffusion des variétés.<br />

• Tous les Etats membres mettent en place des<br />

systèmes fonctionnels pour le contrôle de la<br />

qualité et la certification des semences.<br />

• Pour les variétés culturales, la certification des<br />

semences s’effectue selon des normes spécifiques<br />

aussi bien que générales.<br />

• Pour les plantes à racines et tubercules (manioc<br />

et igname) et le mil, des informations suffisantes<br />

n’avaient pas été fournies pour la caractérisation.<br />

Le consultant souhaite avoir plus d’informations<br />

de la part des pays membres et des centres<br />

internationaux de recherche pour compléter le<br />

document. La CEDEAO se rapprochera des<br />

pays et des centres concernés pour obtenir les<br />

informations nécessaires.<br />

Perspective<br />

Ce processus d’harmonisation se poursuivra avec<br />

tous les quinze Etats membres de la CEDEAO qui se<br />

réuniront pour examiner et procéder à la validation<br />

technique des documents en vue de leur adoption<br />

avant fin 2005. Les partenaires techniques se réuniront<br />

après cet atelier pour planifier le prochain atelier avec la<br />

CEDEAO et l’UEMOA.<br />

Norbert G. Maroya <strong>WASNET</strong> Regional Coordinator, PO Box 9698 KIA Accra,<br />

Tel/Fax: +233 21 780714 Email n.maroya@cgiar.org<br />

19


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Compte rendu de la réunion des partenaires techniques<br />

a l’issue de l’atelier de validation des documents relatifs<br />

au cadre règlementaire pour l’évaluation, la diffusion,<br />

le contrôle et la certification des variétés culturales en<br />

Afrique de l’Ouest<br />

Norbert G. Maroya<br />

1. Dr J. Q. Subah, (ECOWAS) Président<br />

2. M. Norbert Maroya (<strong>IITA</strong>/GTZ), Rapporteur<br />

Membres :<br />

3. Dr Kolado Bocoum (UEMOA)<br />

4. Dr Robert G. Guey (FAO)<br />

5. Dr Georges Dimithe (IFDC)<br />

6. Dr Baffour Badu-Apraku (<strong>IITA</strong>)<br />

7. Dr Amadou M. Beye (ASN)<br />

8. M. Paul Thérence Senghor (Consultant)<br />

9. M. Justin Rakotoarisaona (Consultant/AFSTA)<br />

10. Dr Boubacar Diallo (INSAH/CILSS)<br />

11. Prof. Gbolagade B. Ayoola (IFDC-MIR)<br />

Ordre du jour<br />

1. Questions soulevées par la dernière réunion de<br />

deux jours tenue à Accra<br />

2. Perspective :<br />

– Documentation relative à l’atelier d’Accra<br />

– Préparation du prochain atelier<br />

– Liste des activités et distribution des rôles<br />

3. Calendrier des préparatifs de l’atelier<br />

4. Divers<br />

Questions soulevées par l’atelier tenu<br />

du 15 au <strong>16</strong> septembre à Accra<br />

Harmonisation de la législation semencière<br />

dans 9 pays membres du CILSS<br />

Au début de la réunion, Dr Boubacar Diallo a informé<br />

les participants que le processus d’harmonisation se<br />

déroule comme prévu dans les neuf pays membres du<br />

CILSS. Il a déclaré qu’un atelier régional se tiendra du<br />

<strong>16</strong> au 18 novembre 2005 pour l’étude/la validation des<br />

instruments juridiques, à l’issue des ateliers nationaux<br />

organisés dans tous les pays membres du CILSS, dans le<br />

but de vulgariser les normes fixées pour la certification<br />

et le contrôle de qualité.<br />

Recommandations<br />

Etant donné que les pays membres du CILSS (sauf 2), et<br />

ceux de l’UEMOA sont tous membres de la CEDEAO,<br />

20<br />

il importe absolument que les mêmes normes soient<br />

utilisées pour la certification et le contrôle de qualité.<br />

Pour ce faire :<br />

• Un dialogue doit être établi dans l’immédiat pour<br />

une meilleure convergence et synergie entre la<br />

CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS pendant ces<br />

processus.<br />

• La CEDEAO, l’institution mère, devrait prendre<br />

les devants et contacter l’UEMOA en vue d’une<br />

participation de haut niveau à la prochaine<br />

réunion du CILSS en novembre, qui proposera la<br />

fusion des deux processus d’harmonisation.<br />

• L’occasion devra être offerte au CILSS de faire siens<br />

les résultats de l’Atelier de la CEDEAO tenu à<br />

Accra. Par conséquent, il devra entrer en possession<br />

des documents des consultants, traduits et envoyés<br />

au plus tard le 31 octobre 2005.<br />

• Les volontaires de l’ASN assureront la traduction<br />

en anglais et en français de tous les documents<br />

techniques envoyés par les consultants.<br />

Pour une meilleure compréhension de tout le processus<br />

d’harmonisation des règles et règlements semenciers, Dr<br />

Georges Dimithe a fait le tour d’horizon du processus qui<br />

a conduit à l’atelier d’Accra. Il a commencé par la réunion<br />

tenue le <strong>16</strong> juin 2005 à Ouagadougou avec la FAO,<br />

l’UEMOA, l’INSAH, l’IFDC et le <strong>WASNET</strong>. Il a conclu<br />

son exposé en expliquant les dispositions techniques et<br />

financières prises dans le cadre de l’Atelier d’Accra.<br />

Les participants souhaiteraient avoir les documents<br />

à temps afin de les étudier pour une meilleure<br />

contribution pendant l’atelier. Ceci aiderait à éviter les<br />

plaintes comme celles formulées par les participants à<br />

Dakar (janvier 2004), Lomé (novembre 2004) et Accra<br />

(septembre 2005).<br />

Il a été demandé aux deux consultants de porter toutes<br />

les corrections et de soumettre leurs rapports avant fin<br />

septembre 2004. Il faudra aider M. Paul T. Senghor<br />

(consultant) à obtenir auprès des pays membres les<br />

informations dont il a besoin pour achever son rapport


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

dans les délais. Il devra donc fournir à la CEDEAO<br />

la liste des informations requises avant le mardi 20<br />

septembre. La CEDEAO transmettra la requête aux<br />

Etats membres par le truchement du ministre chargé de<br />

l’intégration régionale.<br />

Pour faciliter la traduction en anglais des documents,<br />

il a été demandé à M. Paul T. Senghor (consultant) de<br />

fournir la terminologie DUS en Anglais standard.<br />

Les consultants devront soumettre leur rapport le 30<br />

septembre au plus tard, qu’ils aient reçu les informations<br />

requises ou pas. Ils ne doivent pas attendre la requête<br />

avant de soumettre leur rapport.<br />

Perspective<br />

En ce qui concerne les documents relatifs à l’Atelier<br />

d’Accra, les amendements apportés aux documents<br />

principaux par les participants seront surlignés par les<br />

consultants.<br />

A la prochaine rencontre de tous les 15 Etats membres,<br />

seul un document différenciant clairement les accords<br />

de Lomé et ceux d’Accra sera présenté pour chacun des<br />

deux volets (certification et contrôle de la qualité, et<br />

catalogue commun).<br />

Préparation des documents techniques et juridiques : les<br />

participants ont été également informés que les fonds<br />

prélevés sur la contribution de la FAO serviront à financer<br />

la mise en place des arrangements institutionnels ainsi<br />

que le cadre juridique du processus d’harmonisation.<br />

Pour des raisons de cohésion et d’harmonie, ce cadre<br />

devra prendre en compte le travail de révision en cours<br />

au niveau du CILSS. Pour atteindre cet objectif, il<br />

conviendra, autant que faire se peut, d’avoir recours<br />

à l’équipe technique utilisée par le CILSS pour la<br />

préparation de ses documents techniques et juridiques.<br />

Ce travail (préparation des documents techniques et<br />

juridiques) devra se faire sous la supervision de l’IFDC<br />

et avec l’assistance de l’ASN.<br />

Concernant le catalogue commun, la FAO et l’IFDC<br />

ont dégagé un financement pour prendre en charge le<br />

coût total de production par l’INSAH/CILSS. Pour le<br />

paiement, il a été décidé que les deux institutions et le<br />

CILSS se concertent.<br />

Un financement pourrait être obtenu de l’ADRAO<br />

pour l’élaboration d’un catalogue régional sur le riz.<br />

Cette information émanant du Dr Inoussa Akintayo<br />

de l’ADRAO a été transmise aux participants par Dr<br />

Robert G. Guei. Il a été alors proposé de se rapprocher<br />

des centres du Groupe consultatif présents dans la<br />

région (<strong>IITA</strong>, ADRAO, ICRISAT, IPGRI etc.) afin<br />

d’éviter la duplication des catalogues régionaux et de<br />

voir comment la synergie et la complémentarité peuvent<br />

être maximisées.<br />

Les consultants seront recrutés sous contrat par l’IFDC<br />

d’ici fin septembre 2005. INSAH/CILSS aura un mois<br />

pour finaliser le catalogue et le soumettre à la CEDEAO<br />

au plus tard le 15 novembre 2005.<br />

Calendrier des activités<br />

L’Atelier des Etats membres de l’UEMOA et de la<br />

CEDEAO est prévu du mercredi 14 au vendredi<br />

<strong>16</strong> décembre 2005 à Lomé au Togo, sous réserve de<br />

confirmation par la CEDEAO et l’UEMOA dans les<br />

deux prochaines semaines. Lomé a été choisie en partie<br />

(a) pour minimiser les coûts grâce aux installations de<br />

conférence de la CEDEAO et (b) à la facilité d’accès<br />

aussi bien par voie de terre que par voie aérienne.<br />

La CEDEAO et l’UEMOA feront la toute première<br />

annonce de l’atelier régional au plus tard le 15 octobre<br />

2005.<br />

Nombre de délégués par pays membre : il a été décidé<br />

que la CEDEAO et l’UEMOA invitent trois participants<br />

par pays :<br />

• Le chef du service semencier/ou le chargé du<br />

catalogue,<br />

• Le chef Service contrôle et certification,<br />

• Le représentant du secteur privé.<br />

En outre, le représentant de la société civile sera choisi au<br />

niveau régional ou désigné par les partenaires.<br />

La CEDEAO invitera officiellement tous les<br />

partenaires techniques et la communauté des bailleurs<br />

de fonds.<br />

L’atelier sera financé par la FAO, l’IFDC, l’UEMOA,<br />

l’ASN, l’INSAH /CILSS et <strong>WASNET</strong>. Le soutien<br />

de l’INSAH/CILSS et du <strong>WASNET</strong> est sujet à<br />

l’approbation de leurs dirigeants respectifs.<br />

Pour avoir une idée claire du coût de l’atelier, il a été<br />

confié à l’IFDC la préparation, en collaboration avec la<br />

CEDEAO, d’un projet de budget dans les deux semaines<br />

à venir. Cette proposition de budget sera envoyée aux<br />

partenaires techniques pour avis.<br />

La deuxième annonce sera faite et les documents<br />

techniques envoyés aux Etats membres le 15 novembre<br />

2005 au plus tard.<br />

Pour l’évaluation de la capacité et des besoins des pays<br />

membres de la CEDEAO et de l’UEMOA eu égard à<br />

la mise en oeuvre efficace du cadre règlementaire, il a<br />

été décidé que le <strong>WASNET</strong> et la FAO collaborent à la<br />

définition des termes de référence du consultant.<br />

21


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Divers<br />

M. Norbert Maroya, Coordonnateur du <strong>WASNET</strong><br />

a informé les partenaires techniques de la tenue de la<br />

troisième Assemblée générale du <strong>WASNET</strong> du 21 au 24<br />

février 2006 à La Palm Beach Hotel à Accra. Il a indiqué<br />

que la CEDEAO sera invitée à faire un briefing sur le<br />

processus d’harmonisation des systèmes semenciers en<br />

Afrique de l’Ouest.<br />

Dr Amadou Beye, Coordonnateur technique de<br />

l’ASN a informé les participants qu’un financement<br />

a été obtenu auprès de la Banque Africaine de<br />

Développement (BAD) pour l’évaluation des besoins<br />

ensemble avec la FAO au Bénin, Burkina Faso, Mali,<br />

Sénégal et Côte d’Ivoire.<br />

Tous les partenaires ont exprimé leur satisfaction quant à<br />

la bonne organisation de l’atelier et aux résultats obtenus.<br />

Ils ont promis de manifester un engagement similaire en<br />

faveur de l’atelier qui se tiendra en décembre à Lomé.<br />

Norbert G. Maroya <strong>WASNET</strong> Regional Coordinator, PO Box 9698 KIA<br />

Accra, Tel/Fax: +233 21 780714 E-mail n.maroya@cgiar.org<br />

Annex I<br />

Atelier regional sur l’harmonisation des normes, le contrôle et la certification<br />

des semences en Afrique de l’Ouest<br />

15–<strong>16</strong> septembre 2005<br />

Allocution d’ouverture<br />

Dr. Mahamed Ibn Chambas<br />

Secretaire Executif De La CEDEAO<br />

C’est pour moi un grand plaisir de vous dire quelques<br />

mots à l’ouverture de cet important atelier sur<br />

l’harmonisation des règlements et des normes ainsi que<br />

sur le contrôle et la certification des semences, qui se<br />

tient dans cette belle ville d’Accra.<br />

Permettez-moi de vous présenter la perspective réelle<br />

et le contexte dans lesquels se tient cet atelier. Deux<br />

grandes initiatives militent en faveur de l’intégration et<br />

du développement de nos pays. Il s’agit du NEPAD &<br />

de l’ECOWAP.<br />

Le NEPAD a mis au point une stratégie à vocation<br />

continentale pour le développement de l’Afrique, tel<br />

qu’énoncé dans le CAADP. Il a été confié à la CEDEAO<br />

(Yamoussoukro 2002) la mission de coordonner la mise<br />

en oeuvre du NEPAD en Afrique de l’Ouest.<br />

Le 19 janvier 2005, la Conférence des Chefs d’Etat et<br />

de gouvernement de la CEDEAO a adopté l’ECOWAP,<br />

une initiative énonçant à l’intention de tous les Etats<br />

membres de la CEDEAO, la vision et les objectifs de<br />

l’Afrique de l’Ouest en matière de développement<br />

agricole. Le processus même de formulation et<br />

d’adoption de l’ECOWAP, était largement participatif<br />

impliquant tous les acteurs dans chaque Etat membre.<br />

Aussi, la mise en oeuvre de l’ECOWAP fait-elle appel<br />

au concours de tous les acteurs régionaux notamment<br />

les ONG, les organisations de producteurs à vocation<br />

22<br />

régionale, les partenaires au développement ou les<br />

partenaires économiques. Toutefois, pour un certain<br />

nombre d’actions, il va falloir mobiliser les Etats membres<br />

ainsi que les parties prenantes du secteur de l’alimentation<br />

et de l’agriculture à l’échelle nationale. C’est d’ailleurs<br />

pour cette raison que, en adoptant l’ECOWAP, les Chefs<br />

d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé<br />

un appel pour la mise sur pied d’un Comité consultatif<br />

régional pour travailler avec le Secrétariat exécutif sur<br />

tous les aspects liés à la mise en œuvre de l’ECOWAP.<br />

Le comité consultatif régional comprend également<br />

des groupes de travail techniques axés sur des thèmes<br />

spécifiques. Pour nous à la CEDEAO, cet atelier est donc<br />

la toute première de plusieurs rencontres de groupes<br />

techniques qui se tiendront dans le cadre de la mise en<br />

oeuvre de l’ECOWAP.<br />

L’IFDC, l’institution qui s’occupe du Groupe de travail<br />

technique sur l’harmonisation des instruments de<br />

réglementation pour le commerce des intrants agricoles,<br />

mérite une mention spéciale pour l’organisation de<br />

cet atelier. Il convient également de saluer la FAO,<br />

l’UEMOA, le CILSS, la FAO, le <strong>WASNET</strong>, l’<strong>IITA</strong> et<br />

l’ADRAO, tous partenaires clefs de la CEDEAO dans<br />

cet effort.<br />

Cet atelier a été organisé pour répondre à deux<br />

préoccupations liées à la mise en oeuvre de l’ECOWAP:<br />

• Rendre l’agriculture ouest africaine plus<br />

productive et plus compétitive.<br />

• Promouvoir le marché régional et faciliter l’accès<br />

des produits agricoles ouest africains au marché<br />

international.


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Pour que notre agriculture devienne plus productive et<br />

plus compétitive, elle doit être modernisée. Pour cela, des<br />

semences améliorées, des technologies modernes et des<br />

intrants agricoles doivent être mis à la disposition de nos<br />

paysans à des prix abordables. Ceci n’est possible qu’avec<br />

un marché bien structuré. Ayant atteint le premier objectif,<br />

celui de la productivité et de la compétitivité, il s’agira à<br />

présent de trouver des débouchés pour nos produits aussi<br />

bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre espace.<br />

D’où l’importance du présent atelier!<br />

L’Atelier qui se tient ce jour s’inscrit dans le droit fil<br />

des activités lancées par l’UEMOA, et qui s’étendent à<br />

présent à tous les Etats membres de la CEDEAO. Des<br />

ateliers similaires ont déjà été organisés par l’UEMOA à<br />

l’intention de ses Etats membres, à Dakar et à Lomé.<br />

Aujourd’hui, les participants sont invités à examiner<br />

deux jeux de documents techniques sur :<br />

• Le contrôle,<br />

• La certification.<br />

Les documents seront présentés en plénière par les<br />

consultants. Ensuite, les participants formeront deux<br />

groupes de travail pour une étude approfondie des<br />

documents. A la fin des travaux en groupes, vous vous<br />

retrouverez à nouveau en séance plénière pour tirer les<br />

conclusions et formuler les recommandations de cet atelier<br />

sur la base de celles soumises par les groupes de travail.<br />

Après Accra, un atelier régional regroupera, avant la<br />

fin de l’année, tous les pays membres de la CEDEAO<br />

pour valider, à la lumière de vos recommandations, les<br />

instruments juridiques proposés. Ces derniers serviront<br />

de fondement au projet de mécanisme harmonisé de<br />

contrôle et de certification des semences de l’Afrique de<br />

l’Ouest qui sera adopté par les organes décisionnels de<br />

notre communauté.<br />

Avant de terminer mon propos, permettez-moi une fois<br />

encore de remercier Son Excellence Monsieur le Ministre<br />

de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, et à travers<br />

lui, le Gouvernement et le Peuple de la grande République<br />

du Ghana d’avoir accepté d’accueillir cet atelier.<br />

Permettez-moi également de remercier tous les<br />

partenaires techniques ainsi que les partenaires au<br />

développement pour leurs efforts soutenus.<br />

Je voudrais remercier spécialement tous les participants<br />

qui ont, à bref délai, accepté de venir travailler avec nous<br />

sur cette question d’importance capitale.<br />

Enfin, je vous souhaite encore la bienvenue à cet atelier<br />

et plein succès à vos travaux.<br />

Oloche Anebi Edache<br />

Sous directeur général /Représentant régional<br />

Bureau régional de la FAO pour l’Afrique, Accra, Ghana<br />

Je me sens honoré par ma présence parmi vous à<br />

l’ouverture de cet important atelier, en ma qualité<br />

de représentant de l’Organisation des Nations unies<br />

pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Je voudrais<br />

commencer cette allocution en disant que l’alimentation<br />

dépend essentiellement de la sécurité offerte aux paysans<br />

en ce qui concerne les semences. L’objectif général de cet<br />

atelier, tout comme celui du processus d’harmonisation,<br />

est de garantir une meilleure sécurité semencière aux<br />

agriculteurs de l’espace CEDEAO.<br />

Afin d’améliorer l’accès, en quantité et en qualité, aux<br />

semences dont les paysans ont besoin, l’Afrique devra<br />

mettre en place des politiques adéquates et développer<br />

les capacités qui l’aideront à garantir une bonne<br />

conservation et gestion des ressources phytogénétiques,<br />

ainsi que la production et la certification des semences.<br />

Des programmes nationaux de création variétale<br />

doivent être mis au point et reliés aux programmes de<br />

recherches des centres régionaux et internationaux. Les<br />

règles et règlements nationaux devront être harmonisés<br />

aux niveaux sous-régional et régional afin de faciliter les<br />

échanges semenciers.<br />

Heureusement, des stratégies de portée nationale et<br />

régionale sont formulées ces dernières années dans le<br />

but d’harmoniser les lois et législations semencières.<br />

Plusieurs initiatives sont actuellement mises en oeuvre<br />

sur le continent africain avec le soutien des organismes<br />

régionaux, des bailleurs de fonds et de la FAO.<br />

En Afrique australe, le réseau sur la sécurité alimentaire<br />

de la Communauté pour le développement de l’Afrique<br />

australe (SADC) a été créé en 2001 pour s’occuper des<br />

mesures d’alerte précoce et de sécurité alimentaire dans<br />

les 13 pays membres. Un protocole a été élaboré pour<br />

les tests, la certification et la diffusion des variétés. Il<br />

en résultera un catalogue régional commun des variétés<br />

pour un meilleur échange des semences et une sécurité<br />

alimentaire renforcée.<br />

L’Association pour le renforcement de la recherche<br />

agricole en Afrique orientale et centrale (ASARECA)<br />

s’est embarquée dans une initiative similaire couvrant<br />

10 pays de l’Afrique de l’Est.<br />

Je suis impressionné par l’évolution de la situation en<br />

Afrique de l’Ouest. En effet, le processus d’harmonisation<br />

de la législation semencière, démarré en 2001 avec les huit<br />

Etats membres de l’UEMOA, a évolué très rapidement<br />

pour s’étendre aux 15 Etats membres de la CEDEAO.<br />

23


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

En outre, je suis heureux que le Réseau ouest africain des<br />

semences et matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>) ait vu le<br />

jour, grâce au soutien financier du gouvernement allemand,<br />

dans le but de fournir des informations sur les semences<br />

et les technologies semencières pour un développement<br />

consolidé de l’industrie semencière aux plans local, national<br />

et régional.<br />

Je demeure confiant que le processus d’harmonisation<br />

en cours, une fois achevé, offrira un marché plus vaste<br />

aux entreprises semencières et facilitera les échanges<br />

transfrontaliers de semences, entraînant ainsi une réduction<br />

des pénuries périodiques qui contribuent à l’insécurité<br />

alimentaire dans la sous région.<br />

Le processus, nul doute, offrira aux acteurs semenciers<br />

africains un mécanisme et une stratégie beaucoup<br />

plus durables pour l’adoption de meilleures politiques<br />

semencières capables de promouvoir les marchés<br />

semenciers émergents et d’encourager le commerce des<br />

semences.<br />

La FAO continuera d’oeuvrer en étroite collaboration avec<br />

la CEDEAO et l’UEMOA, les donateurs et tous les acteurs<br />

concernés pour la mise en oeuvre de politiques semencières<br />

uniformes et le développement de la filière semencière dans<br />

la sous région. Après cette rencontre, un autre atelier des<br />

quinze Etats membres de la CEDEAO sera organisé en<br />

décembre pour l’adoption d’un cadre juridique.<br />

Enfin, permettez-moi d’adresser mes félicitations aux<br />

gouvernements des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour<br />

leur soutien indéfectible au processus, à la CEDEAO<br />

pour cette noble initiative, aux donateurs, à toutes les<br />

parties prenantes, ainsi qu’au gouvernement ghanéen qui<br />

a bien voulu accueillir cet important atelier. Permettezmoi<br />

également de saluer l’Union africaine pour l’attention<br />

primordiale accordée à la filière semencière comme le<br />

témoigne la décision prise par les Etats et les gouvernements<br />

de l’Union, lors d’une rencontre récente à Syrte en Libye,<br />

pour promouvoir les semences et la biotechnologie.<br />

Je souhaite plein succès à vos travaux.<br />

Annex 2<br />

Atelier regional sur la validation des documents techniques du cadre<br />

règlementaire pour l’évaluation et la diffusion des variétés, le contrôle et la<br />

certification des semences en Afrique de l’Ouest<br />

Organisé par la CEDEAO<br />

avec le soutien de la FAO, l’IFDC, l’INSAH & <strong>WASNET</strong><br />

La Palm Beach Hotel, Accra, Ghana, 15–<strong>16</strong> septembre 2005<br />

Allocution de<br />

Je me sens honoré par ma présence parmi vous à<br />

l’ouverture de cet important atelier, en ma qualité<br />

de représentant de l’Organisation des Nations unies<br />

pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Je voudrais<br />

commencer cette allocution en disant que l’alimentation<br />

dépend essentiellement de la sécurité offerte aux paysans<br />

en ce qui concerne les semences. L’objectif général de cet<br />

atelier, tout comme celui du processus d’harmonisation,<br />

est de garantir une meilleure sécurité semencière aux<br />

agriculteurs de l’espace CEDEAO.<br />

Afin d’améliorer l’accès, en quantité et en qualité, aux<br />

semences dont les paysans ont besoin, l’Afrique devra<br />

mettre en place des politiques adéquates et développer<br />

les capacités qui l’aideront à garantir une bonne<br />

conservation et gestion des ressources phytogénétiques,<br />

ainsi que la production et la certification des semences.<br />

Des programmes nationaux de création variétale<br />

doivent être mis au point et reliés aux programmes de<br />

24<br />

recherches des centres régionaux et internationaux. Les<br />

règles et règlements nationaux devront être harmonisés<br />

aux niveaux sous-régional et régional afin de faciliter les<br />

échanges semenciers. Heureusement, des stratégies de<br />

portée nationale et régionale sont formulées ces dernières<br />

années dans le but d’harmoniser les lois et législations<br />

semencières.<br />

Plusieurs initiatives sont actuellement mises en oeuvre<br />

sur le continent africain avec le soutien des organismes<br />

régionaux, des bailleurs de fonds et de la FAO.<br />

En Afrique australe, le réseau sur la sécurité alimentaire<br />

de la Communauté pour le développement de l’Afrique<br />

australe (SADC) a été créé en 2001 pour s’occuper des<br />

mesures d’alerte précoce et de sécurité alimentaire dans<br />

les 13 pays membres. Un protocole a été élaboré pour<br />

les tests, la certification et la diffusion des variétés. Il<br />

en résultera un catalogue régional commun des variétés<br />

pour un meilleur échange des semences et une sécurité<br />

alimentaire renforcée.


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

L’Association pour le renforcement de la recherche<br />

agricole en Afrique orientale et centrale (ASARECA)<br />

s’est embarquée dans une initiative similaire couvrant<br />

10 pays de l’Afrique de l’Est.<br />

Je suis impressionné par l’évolution de la situation en<br />

Afrique de l’Ouest. En effet, le processus d’harmonisation<br />

de la législation semencière, démarré en 2001 avec les huit<br />

Etats membres de l’UEMOA, a évolué très rapidement<br />

pour s’étendre aux 15 Etats membres de la CEDEAO.<br />

En outre, je suis heureux que le Réseau ouest africain<br />

des semences et matériels de plantation (<strong>WASNET</strong>) ait<br />

vu le jour, grâce au soutien financier du gouvernement<br />

allemand, dans le but de fournir des informations sur<br />

les semences et les technologies semencières pour un<br />

développement consolidé de l’industrie semencière aux<br />

plans local, national et régional.<br />

Je demeure confiant que le processus d’harmonisation<br />

en cours, une fois achevé, offrira un marché plus vaste<br />

aux entreprises semencières et facilitera les échanges<br />

transfrontaliers de semences, entraînant ainsi une<br />

réduction des pénuries périodiques qui contribuent à<br />

l’insécurité alimentaire dans la sous région.<br />

Le processus, nul doute, offrira aux acteurs semenciers<br />

africains un mécanisme et une stratégie beaucoup plus<br />

durables pour l’adoption de meilleures politiques<br />

semencières capables de promouvoir les marchés<br />

semenciers émergents et d’encourager le commerce des<br />

semences.<br />

La FAO continuera d’oeuvrer en étroite collaboration avec<br />

la CEDEAO et l’UEMOA, les donateurs et tous les acteurs<br />

concernés pour la mise en oeuvre de politiques semencières<br />

uniformes et le développement de la filière semencière dans<br />

la sous région. Après cette rencontre, un autre atelier des<br />

quinze Etats membres de la CEDEAO sera organisé en<br />

décembre pour l’adoption d’un cadre juridique.<br />

Enfin, permettez-moi d’adresser mes félicitations aux<br />

gouvernements des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour<br />

leur soutien indéfectible au processus, à la CEDEAO<br />

pour cette noble initiative, aux donateurs, à toutes les<br />

parties prenantes, ainsi qu’au gouvernement ghanéen qui<br />

a bien voulu accueillir cet important atelier. Permettezmoi<br />

également de saluer l’Union africaine pour<br />

l’attention primordiale accordée à la filière semencière<br />

comme le témoigne la décision prise par les Etats et les<br />

gouvernements de l’Union, lors d’une rencontre récente<br />

à Syrte en Libye, pour promouvoir les semences et la<br />

biotechnologie.<br />

Je souhaite plein succès à vos travaux.<br />

Allocution du representant de L’IFDC<br />

C’est avec un immense plaisir que je prends part à<br />

cette cérémonie d’ouverture de l’atelier sur la validation<br />

technique et l’harmonisation des cadres réglementaires<br />

semenciers en Afrique de l’Ouest.<br />

L’IFDC est un organisme public international, à but<br />

non lucratif, qui se consacre à la gestion de la fertilité<br />

des sols et au développement de l’agriculture dans les<br />

pays en développement et les économies en transition.<br />

Il fut créé en 1974 comme centre d’excellence à l’issue<br />

du Sommet mondial sur l’alimentation. Vous vous<br />

souviendrez que le monde était alors confronté à des<br />

crises alimentaires répétées en ce début des années 70.<br />

Les crises énergétiques étaient monnaie courante et<br />

les prix des intrants agricoles montaient à une vitesse<br />

vertigineuse. Il n’y avait pas assez d’engrais pour la<br />

production vivrière et les prix des engrais et des denrées<br />

alimentaires montaient en flèche. Tous ces facteurs<br />

conjugués ont considérablement pénalisé les pays en<br />

développement.<br />

C’est dans ce contexte que l’IFDC a été créé pour aider<br />

les pays en développement à sortir de la crise alimentaire<br />

en mettant l’accent sur les engrais et les pratiques<br />

fertilisantes qui répondent aux besoins spécifiques des<br />

climats et des sols tropicaux et subtropicaux.<br />

Plus récemment encore, l’IFDC est devenu un centre à<br />

multiples facettes et son mandat s’est élargi. Sa mission<br />

aujourd’hui est d’augmenter de façon soutenue la<br />

productivité agricole dans les pays en développement<br />

grâce à la mise au point et au transfert de technologies<br />

efficaces et écologiquement saines en matière de<br />

nutriments végétaux, ainsi que de compétences agroindustrielles.<br />

Conformément à sa nouvelle vocation, le<br />

Conseil d’administration de l’IFDC adopte en 2001 une<br />

nouvelle appellation. Ainsi, autrefois connu comme le<br />

Centre international pour l’amélioration de la fertilité<br />

des sols, l’institution est de nos jours désigné Centre<br />

international pour la fertilité des sols et le développement<br />

agricole (IFDC).<br />

Le renforcement de son mandat fait que l’IFDC s’occupe<br />

de nos jours de l’approvisionnement et de la distribution<br />

des semences et des pesticides ainsi que de beaucoup<br />

d’autres aspects de développement agricole. C’est ainsi<br />

que l’IFDC s’est fortement impliqué, à travers son projet<br />

MIR, dans le processus d’harmonisation des règlements<br />

semenciers dès son lancement en 2004 sous la houlette<br />

de l’UEMOA.<br />

25


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Nous voudrions ici dire combien nous apprécions<br />

notre partenariat avec la FAO, <strong>WASNET</strong> et l’ INSAH<br />

quant au soutien accordé à ce processus. Nous sommes<br />

fortement persuadés que ces liens de partenariat nous<br />

conduiront à un programme d’action commun et à<br />

des échanges précieux d’informations, de données et<br />

d’expériences dans la lutte contre la faim et la pauvreté<br />

afin d’atteindre l’objectif central de développement<br />

du millénaire. Ce partenariat nous offre l’occasion de<br />

mieux mobiliser nos ressources communes et notre sens<br />

de créativité, pour atteindre de façon plus efficace et plus<br />

efficiente les objectifs que nous nous sommes fixés.<br />

L’IFDC se réjouit que cet atelier concrétise l’élargissement<br />

à tous les Etats membres de la CEDEAO d’un processus<br />

qui a commencé en 2004. Nous tenons à féliciter la<br />

CEDEAO qui a entrepris cette tâche dans le cadre de<br />

la politique agricole commune, ECOWAP, adoptée en<br />

janvier 2005 par la Conférence des Chefs d’Etat et de<br />

gouvernement de la CEDEAO. Ce cadre repose sur<br />

trois principaux piliers. La présente initiative découle<br />

du pilier intitulé «Amélioration de la productivité et de la<br />

compétitivité agricoles» et en particulier de l’aspect relatif<br />

à l’adoption et la mise en oeuvre de cadres réglementaires<br />

communs, propres à garantir une compétition loyale<br />

entre producteurs et marchands d’intrants agricoles,<br />

tout en protégeant les agriculteurs et les consommateurs<br />

contre les abus et les pratiques dangereuses.<br />

Nous saluons également la présence de l’UEMOA à cette<br />

réunion. En effet, je suis certain que nous sommes tous d’avis<br />

que notre réussite passe obligatoirement par le leadership et<br />

le plein engagement de nos deux instances régionales et des<br />

Etats membres à travailler la main dans la main.<br />

Le progrès réalisé dans ce processus est pour nous source<br />

d’encouragement. Cependant, il importe de souligner<br />

que une fois le cadre réglementaire adopté, le verre<br />

ne sera qu’à moitié plein s’il n’est pas intégralement<br />

mis en œuvre. La région continuera d’être fragmentée<br />

en marchés nationaux et les problèmes d’ordre<br />

réglementaire continueront de freiner les investissements<br />

du secteur privé dans la production et la distribution des<br />

semences.<br />

Par conséquent, comme le bout du tunnel est déjà visible,<br />

j’invite vivement les experts à commencer à jeter les bases<br />

d’une stratégie viable et efficace qui tienne compte des<br />

capacités et besoins des pays en vue d’une mise en œuvre<br />

effective du cadre qui découlera de ce processus. Je suis<br />

persuadé que l’appui dont bénéficie déjà ce processus de<br />

la part de la communauté des bailleurs de fonds ne fera<br />

pas défaut afin que les ressources déjà investies portent<br />

des fruits.<br />

En ce qui nous concerne, l’IFDC s’engage à poursuivre<br />

son soutien à la CEDEAO et à l’UEMOA et, partant, à<br />

leurs Etats membres dans leur rôle difficile qui consiste<br />

à conduire ce processus à un aboutissement positif<br />

et logique.<br />

Pour conclure, je dirai que c’est un honneur<br />

pour l’IFDC de faire partie de ce processus de<br />

développement engagé en Afrique de l’Ouest. Nous<br />

croyons vivement qu’ensemble, nous rédigerons<br />

l’histoire au profit de nos paysans. Chers experts<br />

nationaux, au moment où vous vous engagez dans ce<br />

processus de validation, comme ce fut le cas pour les<br />

Etats membres de l’UEMOA, nous souhaitons plein<br />

succès à votre atelier.<br />

26


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Nouvelles de la biotechnologie<br />

Qui a peur des OGM <br />

(Cet article a été publié dans PLANT<br />

BREEDING, nouvelle édition, No 158 du<br />

6 juillet 2005. Un bulletin électronique de<br />

‘Applied Plant Breeding’, fi nancé par la FAO<br />

et l’Université Cornell)<br />

Qu’au 21 e siècle les sociétés d’abondance s’évertuent à<br />

faire maigrir leurs populations de plus en plus obèses,<br />

pendant que cinq millions d’enfants meurent chaque<br />

année victimes de la faim, et plus de 850 millions<br />

souffrent d’une faim chronique, c’est aller à contrecourant.<br />

L’ironie, c’est que ces grosses personnes ont,<br />

au niveau supérieur de leurs connaissances, anéanti ce<br />

qui peut s’avérer l’un des plus gros espoirs de l’homme<br />

dans la lutte contre la faim: les cultures génétiquement<br />

modifiées.<br />

Les défenseurs des aliments issus de la biotechnologie<br />

prétendent qu’on peut, en tripotant la composition<br />

génétique des cultures vivrières, augmenter leurs<br />

rendements ; plus précisément, accroître la productivité,<br />

améliorer les moyens de subsistance dans les régions<br />

touchées par la sécheresse et obtenir des cultures<br />

résistantes à la sécheresse et tolérantes au stress.<br />

De surcroît, la biotechnologie pourrait inculquer aux<br />

plantes les nutriments et vitamines dont elles ont si tant<br />

besoin. Bref, on pourrait faire pousser les cultures sur<br />

les sols pauvres des zones marginales, pour augmenter<br />

la production tout en minimisant l’utilisation des<br />

pesticides et en renforçant leur valeur nutritive au profit<br />

des populations.<br />

Alors que les sociétés privées et les universitaires s’attèlent<br />

à pousser plus loin les limites de ce pan particulier de<br />

la biotechnologie, pour les consommateurs et les<br />

gouvernements, surtout en Europe, la biotechnologie<br />

est devenu synonyme du mal.<br />

Les «gros» craignent que les aliments génétiquement<br />

modifiés ou aliments Frankenstein, comme on les appelle<br />

péjorativement, peuvent nuire à la santé humaine. De<br />

toute façon, il s’agit de personnes obèses dont les<br />

récoltes sont abondantes et qui n’ont absolument pas<br />

besoin de cultures biotechnologiques pour faire face à<br />

la sécheresse.<br />

Dans les années 90, les militants de la protection de<br />

l’environnement comme Greenpeace et les Amis de la<br />

Terre ont réussi à propager l’idée que les aliments GM<br />

soient bannis de la chaîne alimentaire à cause de leur<br />

risque potentiel pour la santé.<br />

Les médias européens, en particulier la presse au<br />

Royaume Uni, a pris le relais en accordant une large<br />

couverture à cette nouvelle sensationnelle. Leurs colonnes<br />

ont souvent donné libre cours à un ensemble de préjugés<br />

au niveau du lecteur: la peur du progrès scientifique, la<br />

puissante industrie alimentaire essayant quelque peu de<br />

nous faire consommer des aliments dangereux sur la foi<br />

d’informations erronées; la méfiance et de vifs soupçons<br />

à l’encontre d’une industrie qui a introduit de la viande<br />

contaminée de vache folle dans la chaîne alimentaire.<br />

Toutefois, à ce jour, il n’existe pas encore de preuve que<br />

les aliments génétiquement modifiés pourraient nuire<br />

à la santé humaine. Il n’y a pas de preuves qu’ils sont<br />

impropres à la consommation, confirme Greenpeace. Cette<br />

confirmation intervient malgré de récents rapports des<br />

médias selon lesquels la tristement célèbre patronne de la<br />

biotechnologie, la firme américaine Monsanto est accusée<br />

de couvrir des preuves de risques inhérents aux OGM.<br />

On prétend qu’un rapport de la firme Monsanto a<br />

démontré que des rats, nourris au maïs GM MON 863<br />

créé par cette firme, auraient présenté des anomalies,<br />

contrairement aux rats qui n’ont pas été nourris à ce<br />

produit. Les autorités chargées de l’hygiène des aliments<br />

ont déclaré, sur la base du rapport intégral, que ce maïs<br />

ne présente aucun danger pour la consommation.<br />

Mais la mauvaise manière dont Monsanto a géré<br />

cette dernière controverse et son refus absolu de<br />

publier le rapport, malgré les nombreux appels lancés<br />

de par le globe, n’ont fait qu’ajouter aux soupçons<br />

du consommateur. En effet, au fil des ans, la firme<br />

Monsanto, ennemie des médias, a largement alimenté<br />

la cause des militants anti-OGM. L’ironie du sort a<br />

voulu que les ardents partisans des aliments GM aient<br />

tout fait pour alimenter l’opposition à la technologie.<br />

Et pourtant, alors qu’une forte opposition aux aliments<br />

GM s’est installée autour des problèmes de santé non<br />

vérifiés, le problème réel de coûts et bénéfices semble<br />

être d’ordre environnemental. Le monde nanti doit<br />

prêter l’oreille.<br />

27


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Il y a maintenant des preuves que des cultures GM, telles<br />

que le maïs, le soja, le coton et le blé, peuvent nuire aux<br />

écosystèmes. Il s’agit, de toute évidence, d’une question<br />

que les pouvoirs publics et les industries doivent résoudre<br />

par la conduite d’essais minutieux.<br />

Parallèlement, la technologie GM peut aussi profiter<br />

à l’environnement en éliminant l’usage de pesticides<br />

toxiques, d’engrais et d’autres traitements du sol. Par<br />

exemple, des essais récemment effectués en Chine<br />

sur le riz GM ont révélé une réduction de 80 % de<br />

la quantité de pesticides employée par les cultivateurs<br />

de plantes génétiquement modifiées, par rapport aux<br />

riziculteurs conventionnels. Ceci nous ramène à la<br />

santé humaine. Beaucoup de paysans souffrent de la<br />

mauvaise manipulation de ces produits agrochimiques,<br />

et les consommateurs absorbent les résidus. Ainsi, alors<br />

qu’il serait naïf et simpliste de dire que les aliments GM<br />

à eux seuls peuvent résoudre le problème de la faim dans<br />

le monde, il serait encore plus naïf et plus simpliste de<br />

balayer cette technologie d’un revers de main.<br />

Dans les 30 prochaines années, deux millions de<br />

personnes en plus auront besoin de s’alimenter. Pourtant,<br />

les ressources agricoles courent des risques : diminution,<br />

rareté de l’eau et réchauffement de la planète.<br />

Ce qu’il nous faut, c’est des tas d’études à long terme,<br />

menées indépendamment par les industries, pour<br />

garantir que les aliments GM ne présentent aucun<br />

danger pour la consommation humaine. Il s’agira aussi<br />

d’investiguer les avantages et les inconvénients de leur<br />

impact sur l’environnement.<br />

Et aussi longtemps que les données actuelles indiqueront<br />

qu’il n’y a pas de risque avéré pour la santé, pendant<br />

que le nombre de personnes touchées par la faim dans<br />

le monde avoisine le milliard, la technologie sera trop<br />

précieuse pour être abandonnée.<br />

Les gros ont le devoir de peser la preuve avant d’exclure<br />

des cultures qui sont capables de nourrir plus de gens<br />

dans des écologies hostiles avec très peu d’intrants<br />

chimiques.<br />

Commercialisation des cultures biotech/GM:<br />

Etat du monde en 2004<br />

Clive James<br />

28<br />

Cet article est extrait du site web http://<br />

www.isaaa.org/kc/bin/ESummary/index.htm<br />

Situation des cultures biotech dans le<br />

monde en 2004<br />

En 2004, les surfaces consacrées aux cultures biotech ont<br />

continué de croître pour la neuvième année consécutive<br />

à un rythme soutenu de deux chiffres, soit 20 %, contre<br />

15% en 2003. La superficie totale dédiée aux cultures<br />

biotech approuvées en 2004 s’élevait à 81,0 millions<br />

d’hectares (200 million d’acres), alors qu’elle était de<br />

67,7 millions d’hectares ou <strong>16</strong>7 millions d’acres en 2003.<br />

Les cultures Biotech étaient cultivées par environ 8,25<br />

millions d’agriculteurs dans 17 pays en 2004, alors qu’ils<br />

étaient au nombre de 7 millions dans 18 pays en 2003.<br />

Notablement, 90% des exploitants agricoles bénéficiaires<br />

étaient de pauvres paysans de pays en développement,<br />

devenus moins pauvres du fait de l’amélioration de<br />

leurs revenus grâce aux cultures biotech. L’expansion<br />

des surfaces consacrées aux cultures biotech (de 13,3<br />

millions d’hectares ou 39,9 millions d’acres), entre 2003<br />

Global Area (Million Hectares) of Biotech<br />

Crops, 1996 to 2004: Industrial and<br />

Developing Countries<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Total<br />

Industrial<br />

Developing<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

Source: Clive James, 2004<br />

et 2004, est la deuxième plus forte expansion jamais<br />

enregistrée. En 2004, il y avait quatorze méga-pays de<br />

la biotech (contre 10 en 2003), cultivant 50.000 hectares<br />

ou plus, 9 pays en développement et 5 pays industrialisés;<br />

c’était, par ordre d’importance, les USA, l’Argentine, le<br />

Canada, le Brésil, la Chine, le Paraguay, l’Inde, l’Afrique


Biotech crop<br />

countries and<br />

mega-countries*,<br />

2004<br />

#3<br />

Canada<br />

5.4 million<br />

ha<br />

#1<br />

USA<br />

47.6 million<br />

ha<br />

#12<br />

Mexico<br />

0.1 million<br />

ha<br />

#<strong>16</strong><br />

Honduras<br />


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

couvrir tout le périmètre réservé aux cultures Bt, soit<br />

plus de 300,000 hectares. Après la grave sécheresse des<br />

deux dernières années, l’Australie porta le périmètre total<br />

réservé au coton à 310,000 hectares environ, dont 80%,<br />

soit 250,000 hectares ont été semés avec du coton Bt en<br />

2004. Le Brésil a augmenté sa surface de soja biotech de<br />

2 tiers, passant de trois millions d’hectares en 2003 aux<br />

5 millions d’hectares projetés pour 2004, avec une autre<br />

forte augmentation attendue pour 2005. La Chine a<br />

augmenté son exploitation de coton Bt pour la septième<br />

année consécutive, soit 1 tiers d’augmentation, de 2,8<br />

millions d’hectares en 2003 à 3,7 millions d’hectares en<br />

2004, ce qui équivaut à 66% de la surface totale de 5,6<br />

millions d’hectares consacrée au coton en 2004, soit la<br />

plus grande surface accordée au coton en Chine depuis<br />

l’introduction du coton Bt en 1997. L’Afrique du Sud<br />

a fait état d’une hausse de 25%, jusqu’à 0,5 million<br />

d’hectares en 2004 à la fois pour le maïs, le soja et le<br />

coton biotechnologiques ; la croissance s’est poursuivie<br />

pour le maïs blanc destiné à la consommation humaine et<br />

le maïs jaune destiné aux animaux. Une forte croissance a<br />

été également enregistrée pour le soja biotechnologique,<br />

qui est passé d’un taux d’adoption de 35% en 2003 à<br />

50% en 2004, alors que le coton Bt s’est stabilisé autour<br />

d’un taux d’adoption d’environ 85%. Au Canada,<br />

l’ensemble du périmètre dédié à la cannelle, au maïs et<br />

au soja biotech a augmenté de 23%, soit au total 5,4<br />

millions d’hectares avec 77% des parcelles de cannelle<br />

consacrés aux variétés biotechnologiques. En Argentine,<br />

l’adoption de variétés de soja tolérantes aux herbicides,<br />

proche de 100% en 2003, a poursuivi sa hausse en 2004<br />

avec l’accroissement de la surface totale dédiée au soja<br />

qui, ensemble avec le maïs et le coton biotech a atteint<br />

un niveau record de <strong>16</strong>,2 millions d’hectares de cultures<br />

biotechnologiques. Les USA ont enregistré en 2004,<br />

un gain net de cultures biotech estimé à 11%, suite à<br />

une expansion considérable du maïs biotech, suivi par<br />

le soja biotech ; puis une croissance modérée pour le<br />

coton biotech qui a commencé à connaître son pic aux<br />

USA en 2004 avec un taux d’adoption approchant 80%.<br />

Pour la première fois en 2004, le Paraguay a fait état de<br />

1,2 million d’hectares de soja biotech, ce qui équivaut<br />

à 60% de la culture nationale de soja, soit 2 millions<br />

d’hectares. L’Espagne, le seul pays de l’UE avec une<br />

exploitation commerciale de cultures biotechnologiques,<br />

a augmenté la surface consacrée au maïs Bt de plus de<br />

80%, de 32,000 hectares en 2003 à 58,000 hectares en<br />

2004, soit 12% de la maïsiculture nationale. En Europe<br />

de l’Est, la Roumanie, un méga-pays de cultures Bt,<br />

avec plus de 50.000 hectares de soja Bt, a aussi rapporté<br />

une croissance substantielle. La Bulgarie et l’Indonésie<br />

n’ont pas fait cas du maïs et du coton Bt respectivement<br />

en 2004 du fait de l’expiration de leurs permis. Deux<br />

pays, le Mexique et les Philippines qui ont atteint le<br />

statut de méga-pays pour la première fois en 2004,<br />

ont rapporté 75,000 hectares et 52,000 hectares de<br />

cultures biotech, respectivement pour 2004. D’autres<br />

pays qui ont introduit ces cultures récemment, tels que<br />

la Colombie et le Honduras, ont signalé une croissance<br />

modeste, alors que l’Allemagne n’a installé qu’une<br />

culture symbolique de maïs Bt.<br />

A l’échelle planétaire, toutes les quatre cultures biotech<br />

commercialisées n’ont cessé de gagner du terrain. Le<br />

soja biotech a occupé 48,4 millions d’hectares (60% de<br />

la superficie mondiale) contre 41,4 millions d’hectares<br />

en 2003. Le maïs biotech a été semé sur 19,3 millions<br />

d’hectares (23% de la superficie totale occupée par les<br />

cultures biotech.). Il s’agit d’une hausse substantielle par<br />

rapport aux 15,5 millions d’hectares enregistrés en 2003<br />

pour le maïs qui dispute le taux d’expansion le plus élevé<br />

avec le coton (25%) - Le taux d’expansion du maïs Bt était<br />

de 25% et 27% respectivement en 2003 et 2002. Selon<br />

les projections, le maïs Bt connaîtra le taux de croissance<br />

le plus élevé dans un proche avenir, puisque la demande<br />

augmente et de nouveaux caractères sont de plus en plus<br />

disponibles et approuvés. Le coton Bt a été cultivé sur<br />

9,0 millions d’hectares (11% de la superficie mondiale)<br />

contre 7,2 millions d’hectares en 2003. On s’attend à ce<br />

que le coton Bt poursuive son expansion en 2005 et audelà,<br />

puisque l’Inde et la Chine continuent d’accroître les<br />

surfaces cultivées et de nouveaux pays introduisent ces<br />

cultures pour la première fois. La cannelle biotech occupe<br />

4,3 millions d’hectares (6% de la superficie mondiale),<br />

contre 3,6 millions d’hectares en 2003. En 2004, 5% du<br />

1,5 milliard d’hectares de terre cultivable dans le monde<br />

étaient occupés par des cultures biotech.<br />

Pendant la période de neuf ans, de 1996 à 2004, la<br />

tolérance aux herbicides a été constamment le caractère le<br />

plus recherché suivi de la résistance aux insectes. En 2004,<br />

la tolérance aux herbicides, déployée dans le soja, le maïs,<br />

la cannelle, et le coton a occupé 72%, soit 58,6 millions<br />

d’hectares sur les 81,0 millions d’hectares consacrés<br />

aux cultures biotechnologiques dans le monde, 15,6<br />

millions d’hectares (19%) étant effectivement occupés<br />

par des espèces biotech. Des gènes empilés de tolérance<br />

aux herbicides et de résistance aux insectes introduits<br />

dans le coton et le maïs ont continué à se développer,<br />

occupant 9% soit 6,8 millions d’hectares, contre 5,8<br />

millions d’hectares en 2004. Les deux principales<br />

combinaisons biotechnologiques en 2004 furent: le soja<br />

tolérant aux herbicides cultivé dans neuf pays sur 48,4<br />

millions d’hectares, soit 60% de la superficie biotech<br />

mondiale; et le maïs Bt aussi cultivé dans neuf pays<br />

et occupant 11,2 millions d’hectares, soit 14% de la<br />

superficie biotech mondiale. S’il est vrai que la plus forte<br />

30


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

expansion du maïs Bt a été enregistrée aux USA, il n’est<br />

pas moins vrai que les huit autres pays cultivant le maïs Bt<br />

ont aussi expérimenté une hausse. Par exemple, L’Afrique<br />

du Sud a cultivé 155,000 hectares de la variété blanche<br />

de maïs Bt pour la consommation humaine en 2004,<br />

soit une multiplication substantielle par 25 depuis son<br />

introduction en 2001. Le maïs et le coton Bt tolérants aux<br />

herbicides ont enregistré une forte expansion, confirmant<br />

ainsi la tendance des gènes empilés d’occuper une part<br />

de plus en plus importante du périmètre consacré aux<br />

cultures biotech dans le monde.<br />

Une autre voie pour fournir une perspective globale<br />

de l’adoption des cultures biotech consiste à exprimer,<br />

pour les quatre principales cultures, les taux d’adoption<br />

à l’échelle du globe sous forme de pourcentage des<br />

surfaces qu’elles occupent respectivement. En 2004,<br />

56% des 86 millions d’hectares de soja semé dans le<br />

monde étaient du soja Bt- En 2003, ce taux était de<br />

55%. Vingt huit pour cent des 32 millions d’hectares<br />

de coton étaient du coton Bt, contre 21% pour l’année<br />

précédente. Pour la cannelle Bt, en 2004, il s’agissait de<br />

19% des 23 millions d’hectares semés, contre <strong>16</strong>% en<br />

2003. Enfin, des 140 millions d’hectares de maïs cultivé<br />

dans le monde, 14% étaient du maïs Bt en 2004, soit<br />

19,3 millions d’hectares, contre 11% ou 15,5 millions<br />

d’hectares en 2003. La sommation des surfaces cultivées<br />

à l’échelle du globe (pour les variétés conventionnelles et<br />

les variétés biotechnologiques) de ces quatre principales<br />

cultures donne une surface totale de 284 millions<br />

d’hectares dont 29% d’espèces Bt en 2004, contre 25%<br />

en 2003. Ainsi, près de 30% de la surface occupée par<br />

les quatre cultures, totalisant plus d’un quart de milliard<br />

d’hectares est actuellement sous culture biotech. La plus<br />

forte augmentation enregistrée en 2004 était de 7,0<br />

millions d’hectares pour le soja biotechnologique, soit<br />

une croissance d’année en année de 17%, suivi d’une<br />

augmentation de 3,8 millions d’hectares pour le maïs<br />

Bt, une augmentation d’année en année considérable de<br />

25%, suite à un taux d’expansion d’année en année de<br />

25% noté en 2003.<br />

La valeur globale du marché de<br />

cultures Bt<br />

En 2004, la valeur globale du marché des cultures<br />

biotech, selon les estimations de Cropnosis, s’élevait à<br />

4,70 milliards, soit 15% des 32,5 milliards représentés<br />

par le marché de la protection des cultures en 2003 et<br />

<strong>16</strong>% des 30 milliards représentés par le marché mondial<br />

des semences commerciales. La valeur marchande du<br />

marché mondial des cultures Bt est basée sur le prix<br />

de vente des semences biotechnologiques, ajouté à<br />

tout frais technologique applicable. La valeur globale<br />

cumulée, pour la période de neuf ans -1996 à 2004,<br />

depuis que les cultures Bt furent pour la toute première<br />

fois commercialisées en 1996, s’élève à 24 milliards de<br />

dollars. D’après les projections, la valeur globale du<br />

marché des cultures biotechnologiques dépasserait les 5<br />

milliards en 2005.<br />

Perspectives d’avenir<br />

2004 est l’avant-dernière année de la première décennie<br />

de commercialisation des cultures Bt, pendant laquelle<br />

la croissance à deux chiffres a été réalisée chaque année<br />

pour la surface totale occupée par les cultures Bt. Il<br />

s’agit là d’un vote de confiance inébranlable et résolu<br />

en faveur de la technologie, de la part des 25 millions<br />

de paysans qui sont passés maîtres dans la prévention<br />

des risques, et qui ont constamment choisi d’augmenter<br />

leurs emblavures de cultures biotechnologiques d’une<br />

année à l’autre. En 2005, le 10 eme anniversaire sera une<br />

occasion de fête pour les paysans du monde entier, la<br />

communauté scientifique mondiale, la communauté<br />

de développement international, la société civile et<br />

les peuples de pays en développement ou industrialisés<br />

sur tous les six continents qui ont beaucoup profité de<br />

cette technologie, surtout sous forme de contributions<br />

humanitaires en vue de la lutte contre la pauvreté,<br />

la malnutrition et la faim en Asie, en Afrique, et en<br />

Amérique latine. Sur un plan général, un optimisme<br />

prudent est de mise, étant donné que le nombre<br />

d’agriculteurs engagés dans la culture d’espèces Bt<br />

continuera de croître en 2005 et au-delà. Sur les<br />

marchés connus de pays industrialisés comme les USA<br />

et le Canada, ces cultures poursuivront leur expansion<br />

avec l’introduction de nouveaux caractères; par exemple,<br />

le vaste périmètre alloué en 2004 à MON 863 en<br />

Amérique du Nord pour la lutte contre la foreuse des<br />

racines du maïs (à peu près 700,000 hectares du produit<br />

au gène empilé simple) et TC 1507 pour le contrôle<br />

du Grand lépidoptère (environ 1,2 million d’hectares).<br />

On s’attend à ce que le nombre global et la proportion<br />

de petits paysans de pays en développement cultivant<br />

des plantes issues de la biotechnologie connaissent une<br />

forte ascension face aux besoins en cultures destinées à<br />

la consommation animale et humaine, et à la demande<br />

en viande de populations de plus en plus nombreuses<br />

et riches. Une tendance similaire peut aussi s’appliquer<br />

aux pays plus pauvres et plus agricoles de l’Europe de<br />

l’Est qui ont récemment adhéré à l’Union européenne,<br />

et aux pays qui rejoindront l’Union en 2007 et au-delà.<br />

Enfin, des signes encourageants ont été enregistrés en<br />

2004 dans l’Union européenne, la Commission ayant<br />

donné son aval pour l’importation de deux variétés<br />

de maïs Bt, (Bt 11 et NK603) pour l’usage humain<br />

et animal, sonnant ainsi le glas du moratoire de 1998.<br />

31


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

En outre, la Commission autorisa 17 variétés de maïs<br />

dont MON 810, une variété résistante aux insectes.<br />

Cette dernière est devenue la toute première culture<br />

biotech agréée pour mise en culture dans tous les 25<br />

pays de l’Union européenne. L’utilisation du maïs<br />

MON 810, accompagnée de politiques de co-existence<br />

pratiques et équitables, offre de nouvelles opportunités<br />

aux Etats membres de l’UE quant aux avantages à tirer<br />

de la commercialisation du maïs biotech que l’Espagne<br />

déploie avec succès depuis 1998. Tous ces facteurs pris en<br />

compte, la perspective pour 2010 indique une expansion<br />

continue des exploitations de cultures Bt à l’échelle du<br />

globe, jusqu’à 150 millions d’hectares, avec près de 15<br />

millions d’agriculteurs impliqués dans 30 pays.<br />

L’influence probable des pays en<br />

développement chefs de file, sur<br />

l’acceptation générale des cultures<br />

issues de la biotechnologie<br />

Parmi les onze pays en développement ayant déjà avalisé<br />

et adopté les cultures biotechnologiques pour satisfaire<br />

leurs besoins en produits vivriers, en nourriture animale et<br />

en fibre, et/ou pour optimiser les exportations, cinq sont<br />

à l’avant-garde et auront une influence considérable sur<br />

l’adoption et l’acceptation futures des cultures Bt dans le<br />

monde, du fait de l’importance de leur rôle par rapport<br />

aux cultures dérivées de la biotechnologie et, en général,<br />

par rapport aux affaires du monde. Ces cinq pays sont la<br />

Chine, l’Inde, le Brésil, et l’Argentine en Amérique latine,<br />

et l’Afrique du Sud sur le continent africain. Ensemble, ils<br />

ont couvert 26 millions d’hectares de cultures biotech en<br />

2004, (soit environ le tiers de la surface totale mondiale<br />

de plantes Bt) pour satisfaire les besoins des 2,6 milliards<br />

d’habitants (soit environ 40% de la population mondiale)<br />

qu’ils représentent. Cette activité a généré un PIB agricole<br />

agrégé atteignant 370 milliards de dollars et des moyens<br />

d’existence pour 1,3 milliard de personnes. Parmi les cinq<br />

pays en développement sur la ligne de front, la Chine<br />

est susceptible d’avoir la plus grande influence, et ce que<br />

la Chine est pour l’Asie, le Brésil l’est pour l’Amérique<br />

latine, et l’Afrique du Sud pour le continent africain. Il<br />

y a très peu de doute quant au désir de la Chine d’être<br />

l’un des leaders mondiaux de la biotechnologie. En<br />

effet, les autorités politiques chinoises ont conclu que<br />

le risque existe de dépendre des technologies importées<br />

pour garantir la sécurité des aliments (pour l’homme et<br />

les animaux) et celle des fibres, et que ces risques sont<br />

inacceptables.<br />

Le partage d’une masse importante de connaissances<br />

et d’expériences accumulées sur les cultures issues de la<br />

biotechnologie par les pays en développement, depuis le<br />

début de la commercialisation de ces produits en 1996,<br />

constitue un paramètre important pour une discussion<br />

transparente et fondée au niveau d’une communauté<br />

planétaire éclairée, sur les avantages humanitaires et<br />

matériels potentiels qu’offre la biotechnologie aux pays<br />

en développement. Les cinq pays au premier rang des<br />

cultures biotechnologiques dans le Sud à savoir, la Chine,<br />

l’Inde, l’Argentine, le Brésil, et l’Afrique du Sud, offrent<br />

une expérience exceptionnelle dont se réclament les pays<br />

en développement sur tous les trois continents (Asie,<br />

Amérique latine, et Afrique). L’expérience collective,<br />

ainsi que la voix de ces cinq pays clefs représentent une<br />

forte coalition d’opinions du Sud autour des cultures<br />

biotechnologiques, une coalition capable d’influencer<br />

l’acceptation de ces cultures à l’échelle du globe. Dans<br />

un proche avenir, probablement en 2005, l’approbation<br />

et l’adoption du riz Bt par la Chine, sont un événement<br />

susceptible d’avoir le plus grand impact. L’adoption du<br />

riz Bt par la Chine, non seulement implique le premier<br />

produit vivrier du monde mais aussi la culture asiatique<br />

elle-même. Cet acte donnera l’impulsion nécessaire<br />

pour l’adoption du riz Bt en Asie et, de façon plus<br />

générale, pour l’acceptation dans le monde entier des<br />

cultures vivrières, aliments pour bétail et fibres issus de<br />

la biotechnologie. L’adoption du riz Bt contribuera à<br />

l’élan mondial vers un nouveau chapitre dans le débat<br />

sur l’acceptation des cultures biotechnologiques, débat<br />

qui sera de plus en plus dominé par les pays du Sud où<br />

la nouvelle technologie offrira les plus gros avantages<br />

et où les besoins humanitaires sont les plus accentués<br />

– une contribution à la lutte contre la malnutrition, la<br />

faim et la pauvreté. La communauté internationale s’est<br />

engagée à réduire la pauvreté de moitié d’ici à l’an 2015.<br />

Pour qu’elle soit crédible, il faut qu’elle joigne l’acte à<br />

la parole et tienne sa promesse. Réduire la pauvreté de<br />

moitié est une obligation morale impérative, et c’est l’un<br />

des défis redoutables auxquels le monde est aujourd’hui<br />

confronté. Les cultures dérivées de la biotechnologie<br />

peuvent y jouer un rôle capital. C’est bien que ce soit<br />

les pays du Sud, sous la houlette de la Chine, de l’Inde,<br />

de l’Argentine, du Brésil, et de l’Afrique du Sud, qui<br />

s’installent de plus en plus à l’avant-garde du processus<br />

d’adoption des cultures biotechnologiques et qui ont<br />

le courage d’affronter les questions qui détermineront<br />

leur propre survie et destinée, à un moment où certaines<br />

couches de la communauté internationale se bornent à<br />

animer un débat sur les cultures biotechnologiques, qui,<br />

jusqu’ici n’a permis aucune analyse.<br />

Clive James, Chair of the Board of Directors of the International Service for the<br />

Acquisition of Agri-Biotech Applications (ISAAA); 417 Bradfield Hall, Cornell<br />

University, Ithaca NY14853, USA.<br />

32


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Rencontres internationales et événements<br />

sur les semences<br />

Livres<br />

Plant Diversity and<br />

Evolution: Genotypic and<br />

Phenotypic Variation in<br />

Higher Plants<br />

Edité par Robert J. Henry<br />

Oxford University Press<br />

0851999042, cartonné, 340 pages<br />

Description<br />

Comprendre la diversité végétale au niveau du génome et<br />

du phénome est essentiel aussi bien pour la conservation<br />

de la biodiversité que pour l’amélioration des plantes. Des<br />

progrès récents dans l’étude du génome ont rendu plus<br />

populaire l’étude du génome fonctionnel de la plante.<br />

Ce livre couple ces deux domaines, en passant en revue<br />

des aspects de l’évolution de la plante en relation avec la<br />

variation du génome et les variations conséquentes au<br />

niveau du phénome. Ce livre traite également des génomes<br />

du chloroplaste et de la mitochondrie, de l’évolution<br />

réticulée, de la polyploïdie, de la génétique de la population<br />

à l’intérieur des espèces, de l’évolution de la fleur, de la<br />

diversité au niveau des parois cellulaires et du métabolisme<br />

secondaire, et de l’importance de la diversité végétale dans<br />

l’écologie et l’agriculture. Parmi les contributeurs d’articles<br />

figurent d’éminentes personnalités d’Europe, des USA, de<br />

l’Australie et de la Nouvelle Zélande.<br />

Détails du produit<br />

340 pages; 47 lignes illus.; 0-85199-904-2<br />

Les auteurs<br />

Edité par Robert J. Henry, Centre for Plant Conservation<br />

Genetics, Southern Cross University, Australia<br />

Flower Seeds: Biology and Technology<br />

Edité par Miller B. McDonald et Francis Y. Kwong<br />

Oxford University Press<br />

0851999069, cartonné, 384 pages<br />

Description<br />

Ce livre a été écrit pour offrir une panoplie exceptionnelle<br />

d’informations sur la biologie et la technologie des graines<br />

floricoles. L’industrie florale contribue une part importante<br />

des revenus agricoles dans plusieurs pays développés, en<br />

particulier aux USA, aux Pays-Bas, et au Japon. La diversité<br />

qui caractérise les semences floricoles, de même que leur<br />

forme, fonction et biologie, ont jusqu’ici découragé une<br />

oeuvre qui traite du sujet dans son intégralité. Toutefois,<br />

pour ce volume, des autorités de renom international,<br />

universitaires et industrielles, ont été sollicitées pour<br />

fournir une ressource de référence détaillée aussi bien aux<br />

praticiens qu’aux étudiants de la science et de la technologie<br />

des semences, et des plantes d’ornement.<br />

Caractéristique<br />

384 pages; 48 planches couleur, 30 similigravures;<br />

0-85199-906-9<br />

L’ (les) auteur(s)<br />

Edité par Miller B. McDonald, Department of Horticulture<br />

and Crop Science, Ohio State University, et Francis Y.<br />

Kwong, PanAmerican Seed Company, West Chicago<br />

Abiotic Stresses: Plant Resistance Through<br />

Breeding and Molecular Approaches<br />

Edité par Muhammad Ashraf, BSc, MSc, PhD<br />

Professor and Head, Department of Botany, University<br />

of Agriculture, Faisalabad, Pakistan<br />

Philip John Charles Harris, BSc, PhD, CBiol, FIBiol<br />

Professor of Plant Science, School of Science and the<br />

Environment, Coventry University, Coventry, United<br />

Kingdom<br />

2005, Haworth Press<br />

“ Abiotic Stresses” explore des méthodes novatrices pour<br />

la sélection de nouvelles variétés de grandes productions<br />

végétales dotées de résistance aux stress environnementaux<br />

qui freinent la production culturale de par le monde. Les<br />

experts vous y fournissent les principes et techniques de<br />

base de la sélection végétale ainsi que des résultats de<br />

travaux effectués pour renforcer la résistance dans des<br />

cultures vivrières spécifiques d’importance mondiale. Ce<br />

livre offre une vaste bibliographie à la fin, ainsi que des<br />

tableaux et figures illustrant des résultats de recherche.<br />

«Abiotic Stresses» comprend deux parties. La première<br />

partie aborde :<br />

– les principes généraux de la sélection pour la<br />

résistance au stress ;<br />

– les procédés de génie génétique et de biologie<br />

moléculaire pour l’amélioration des cultures en<br />

vue de la tolérance aux stress environnementaux ;<br />

– les données sur la cartographie du génome et ses<br />

implications pour le renforcement de la résistance<br />

au stress dans les plantes ;<br />

33


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

– l’information sur la sélection pour la résistance/<br />

tolérance à la salinité, la sécheresse, l’inondation,<br />

les métaux, la pauvreté des sols, les fortes/basses<br />

températures.<br />

La deuxième partie de cette ressource qui arrive à propos<br />

est centrée sur les efforts concentrés par des spécialistes de<br />

renom sur de grandes cultures individuelles telles que:<br />

– le blé – les oléagineux<br />

– l’orge – le coton<br />

– le riz – la tomate<br />

– le maïs<br />

Ce livre remplit un créneau et une interface dans<br />

la littérature existante. En effet, il traite de tous les<br />

principaux stress du point de vue de la sélection culturale,<br />

abordant les tout derniers progrès accomplis quant à la<br />

technologie de la sélection moléculaire. « Abiotic stresses»<br />

aidera les chercheurs et enseignants de la botanique, de<br />

l’amélioration des plantes, du stress environnemental, de<br />

l’agriculture et de l’horticulture à modifier et améliorer<br />

les programmes de sélection de manière générale.<br />

Fixer les objectifs de la sélection et élaborer des<br />

systèmes semenciers avec les paysans — Un<br />

manuel pratique pour les projets de sélection<br />

participative<br />

Editeurs : Anja Christinck, Eva Weltzien et Volker<br />

Hoffmann<br />

Auteurs : Eva Weltzien, Kirsten vom Brocke, Louise<br />

Sperling, Fred Rattunde, Kirsten Probst, Volker<br />

Hoffmann, Mohan Dhamotharan and Anja Christinck<br />

Aperçu<br />

Fixer des objectifs et des priorités est un volet essentiel des<br />

programmes de sélection. En effet, cette activité indique la<br />

marche à suivre, maximise les chances de succès et l’impact,<br />

et fixe les rôles et responsabilités des partenaires.<br />

Un programme de sélection participative fait appel à une<br />

compréhension détaillée et holistique des besoins des<br />

groupes d’utilisateurs ciblés. Il faut, entre autres choses,<br />

des connaissances sur les caractères culturaux recherchés<br />

pour l’adaptation aux conditions agro-écologiques<br />

prédominantes, les systèmes locaux de production et de<br />

distribution des semences et les exigences qualitatives<br />

pour chaque groupe cible. La détermination effective des<br />

priorités par une évaluation des besoins réels des paysans,<br />

a été l’une des premières raisons pour l’implication de ces<br />

derniers dans les programmes de sélection.<br />

Toutefois, les méthodologies sur la manière de travailler<br />

de manière efficace avec les paysans à la définition des<br />

objectifs d’un programme de sélection participative n’y<br />

ont fait que l’objet d’une description occasionnelle.<br />

L’intention de ce livre est d’aider à combler cette lacune.<br />

34<br />

Ce livre fournit des cadres pour la description et<br />

l’analyse de sujets clefs. Il offre toute une gamme de<br />

méthodes, d’approches et d’outils de communication<br />

pour permettre aux sélectionneurs et aux paysans de<br />

travailler ensemble pour identifier les environnements<br />

et les groupes d’utilisateurs cibles, analyser les systèmes<br />

de production et semenciers, rechercher les caractères<br />

principaux et définir les priorités. De plus, il fait des<br />

propositions d’approches pratiques pour la planification<br />

et la mise en oeuvre des activités de sélection participative<br />

et d’élaboration de systèmes semenciers, tout en<br />

résumant les expériences pratiques acquises à ce jour à<br />

travers les projets PPB.<br />

C’est le fruit de longues années d’une collaboration<br />

fructueuse entre praticiens du PPB et experts en<br />

communication. Il réalise le mariage entre la science<br />

sociale et la science naturelle. Des concepts et méthodes<br />

de base pour la sélection participative y sont mis en<br />

exergue de manière à faciliter l’application directe.<br />

Il fournit des enseignements précieux non seulement<br />

aux améliorateurs des plantes mais aussi aux agents<br />

de développement qui cherchent à encourager les<br />

innovations paysannes en matière de création variétale.<br />

Les spécialistes de la biodiversité impliqués dans la<br />

gestion in situ des ressources phytogénétiques, de<br />

même que les éducateurs et formateurs concernés par<br />

les domaines suscités y trouveront des outils et aperçus<br />

très utiles.<br />

Disponibilité<br />

Ce livre a été publié en collaboration avec Margraf<br />

Publishers, Scientific Books (Weikersheim, Allemagne)<br />

et le CTA (Centre technique pour la coopération agricole<br />

et rurale, Wageningen, Pays-Bas).<br />

Pour l’obtenir, plusieurs possibilités vous sont offertes :<br />

1. Les ressortissants des Etats membres des ACP<br />

(Afrique, Caraïbe, et Pacifique) peuvent obtenir<br />

à titre gracieux un exemplaire auprès du CTA.<br />

Voir détails sur le site du CTA ( www.cta.int). S’il<br />

n’apparaît pas encore dans le catalogue, contacter<br />

le CTA par messagerie électronique (cta@cta.int).<br />

2. Pour les non ressortissants, s’adressez au bureau de<br />

distribution commerciale du CTA ou à l’éditeur<br />

principal (Margraf Publishers).<br />

3. Prix normal (à partir du 1 er octobre) 28 EURO<br />

plus frais d’expédition. Pour les commandes en<br />

gros, Margraf Publishers offre un rabais de 25%<br />

pour 5–9 exemplaires à envoyer à la même adresse<br />

et de 30% pour une commande de plus de 10<br />

livres. Prière de visiter le site web (www.margrafpublishers.com)<br />

ou d’obtenir plus d’informations<br />

par e-mail (info@margraf-verlag.de)


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

Réunions, Cours<br />

et Ateliers<br />

21–24 février 2006 : Troisième<br />

Assemblée générale du Réseau<br />

ouest africain des semences et matériels<br />

de plantation<br />

Après Banjul (Gambie) en janvier 2002,<br />

et Dakar (Sénégal) en février 2004, les<br />

représentants publics et privés de la filière semencière,<br />

venant des 12 pays membres du <strong>WASNET</strong> ont décidé<br />

de se réunir à Accra au Ghana, pour échanger sur les<br />

acquis et améliorations enregistrés par la filière aux<br />

plans national et régional en Afrique de l’Ouest. Cette<br />

rencontre régionale est prévue du 21 au 24 février 2006 à<br />

La Palm Beach Hotel à Accra. Pour plus d’informations,<br />

envoyer un email à wasnet@ghana.com ou visiter le site :<br />

http://www.wasnet.org<br />

13–17 mars 2006 : Troisième session de la Conférence<br />

des parties au protocole de Carthagène sur la biosécurité<br />

à Curitiba, Brésil.<br />

20–31 mars 2006 : Huitième session de la Commission<br />

intérimaire de la Convention sur la diversité biologique<br />

à Curitiba, Brésil<br />

28–31 mars 2006 : Sixième Congrès annuel de<br />

l’Association africaine du commerce des semences<br />

Le Sixième congrès annuel de l’Association africaine<br />

du commerce des semences se tiendra à Entebbe,<br />

(Ouganda) du 28 au 31 mars 2006. Ce congrès<br />

servira de cadre à un débat sur les difficultés auxquels<br />

se heurtent les efforts déployés pour améliorer la<br />

recherche agricole et accéder aux nouvelles technologies<br />

en vue de leur adoption. Elle offrira également aux<br />

acteurs semenciers l’occasion d’échanger dans le but<br />

d’identifier les nouvelles possibilités de marché ainsi<br />

que les perspectives d’investissement. Une formation<br />

axée sur d’importants thèmes de l’industrie semencière<br />

sera organisée en marge du congrès pour renforcer les<br />

capacités des participants. Pour plus d’informations,<br />

visiter le site : http ://www.afsta.org<br />

3–7 avril 2006 : Huitième Session de la Commission<br />

intérimaire sur les mesures phytosanitaires organisée par<br />

la FAO à Rome (Italie).<br />

18–21 avril 2006: Treizième Conférence australasienne<br />

sur l’amélioration des plantes – Sélectionner pour le<br />

succès : La diversité en action, Christchurch Convention<br />

Center à Christchurch, Nouvelle Zélande. Pour plus de<br />

détails, visiter le site http ://www.apbc.org.nz<br />

29–31 mai 2006 : Congrès de la Fédération internationale<br />

sur les semences (ISF) à Copenhague, Danemark. Pour<br />

plus de détails visiter le site www.worldseed.org<br />

2–6 juillet 2006, Udine (Italie) : IX e Conférence<br />

internationale sur la génétique et la sélection du raisin,<br />

sous les auspices de la section Viticulture de l’ISHS et<br />

de l’OIV. Info : Prof. Enrico Peterlunger, University<br />

of Udine, Dip. di Scienze Agrarie e Ambientale, Via<br />

delle Scienze 208, 33100 Udine, Italie. Téléphone:<br />

(39)0432558629, Fax : (39)0432558603, email :<br />

peterlunger@uniud.it<br />

Ces dernières années, la génétique du vin a suscité un<br />

intérêt spectaculaire, d’où le renouvellement de ces<br />

objectifs et stratégies. Nous nous attendons à ce que ce<br />

symposium encourage les chercheurs à échanger leurs<br />

expériences et à renforcer leurs liens de coopération en<br />

vue du lancement d’ambitieux projets sur le séquençage<br />

du génome entier du raisin.<br />

Udine est située à Friuli-Venezia Giulia, dans le Nord-<br />

Est de l’Italie qui devient un repère central de l’Union<br />

européenne élargie. «Un vignoble appelé Friuli» est un<br />

refrain populaire qui rappelle la forte vocation viticole<br />

de cette région qui produit bon nombre des appellations<br />

contrôlées du vin blanc européen.<br />

23–28 juillet 2006. Le neuvième Symposium international<br />

sur la pollinisation se tiendra à l’Université d’Etat de<br />

la Iowa, Immeuble Scheman, au Iowa State Center<br />

du campus universitaire. Les participants logeront à<br />

l’hôtel du Gateway Center à Ames. Le thème officiel du<br />

symposium international sur la pollinisation de 2006,<br />

choisi conjointement par l’Université d’Etat de l’Iowa, et<br />

le Service de la recherche agronomique du Département<br />

d’Etat de l’Agriculture (USDA-ARS) est : « Relations de<br />

la biologie de l’hôte pollinisateur.<br />

- La diversité en action»<br />

Pour plus de renseignements, visiter le site www.ucs.iastate.<br />

edu/PlantBee<br />

par Jody Larson, Comité du symposium<br />

Iowa State University<br />

jilarson@iastate.edu<br />

7–11 août 2006 : Réunion annuelle des programmes<br />

semenciers de l’OCDE à Salvador de Bahia, Brésil<br />

13–19 août 2006 : XXVII e Congrès international de<br />

l’horticulture, Séoul (Corée) site web : www.ihc2006.org<br />

11–15 septembre 2006, San Remo (Italie) : XXIIe<br />

Symposium international EUCARPIA- Section Plantes<br />

ornementales : Sélectionner pour la beauté. Pour de<br />

plus amples renseignements : contacter Dr. Tito Shiva<br />

ou Dr Antonio Mercuri, CRA Istituto Sperimentale<br />

per la Floricoltura, Corso degli Inglesi 508, 18038<br />

San Remo (IM), Italie. Téléphone : (39)0184694846,<br />

Fax : (39)0184694856, email : a.mercuri@istflori.it<br />

web : www.istflori.it<br />

35


<strong>WASNET</strong> News <strong>16</strong><br />

17–21 septembre 2006. Cucurbitacées 2006. Grove Park<br />

Inn Resort et Spa in Asheville, Caroline du Nord, USA.<br />

Contacter : Dr Gerald Holmes, Department of Plant<br />

Pathology, North Carolina State University, Raleigh, NC<br />

27695-76<strong>16</strong>, 919-515-9779 (gerald_holmes@ncsu.edu)<br />

( http ://www.ncsu.edu/cucurbit2006)<br />

Cette réunion s’inscrit dans la tradition des conférences<br />

sur les cucurbitacées organisées tous les quatre ans aux<br />

USA. En marge de cette réunion, il y aura les rencontres<br />

des groupes associés dont celle du Comité sur la<br />

génétique des espèces cucurbitacées, de la Coopérative<br />

sur la génétique des cucurbitacées, du Groupe national<br />

de recherches sur le melon, du Groupe national de<br />

recherche sur le melon d’eau, du Comité Pickling<br />

sur l’amélioration du concombre, et du Groupe de<br />

recherches Squash.<br />

1–5 décembre 2006 : Première réunion internationale sur<br />

la sélection et la biotechnologie du manioc, à Brasilia<br />

(Brésil) du 1 er au 5 décembre 2006, sur financement de<br />

la Société internationale sur l’alimentation, l’agriculture<br />

et l’environnement d’Helsinki (Finlande). Thème :<br />

Sélection du manioc pour l’amélioration des moyens<br />

d’existence en Afrique subsaharienne et dans le Nord-<br />

Est du Brésil. Les diverses séances fourniront aux<br />

participants l’occasion d’aborder des sujets tels que la<br />

sélection des espèces sauvages et de terroir pour une<br />

meilleure valeur nutritionnelle, la gestion des systèmes de<br />

reproduction et de multiplication, les outils et méthodes<br />

de biotechnologie pour la sélection et la conservation des<br />

ressources génétiques Manihot. Les Actes de la réunion<br />

seront publiés et distribués en mars 2007. Il regroupera<br />

tous les articles présentés à la réunion.<br />

Pour plus de détails, écrire au Dr Nagib Nassar de<br />

l’Université de Brasilia à nagnassa@rudah.com.br ou<br />

visiter le site de la réunion : http ://www.geneconserve.<br />

pro.br/meeting/.<br />

Pour les nouveaux lecteurs seulement<br />

Pour les lecteurs de E-mail<br />

Prière de compléter et de faire parvenir à l’adresse<br />

ci-dessous :<br />

Si vous voulez recevoir ce bulletin par courrier<br />

életronique, prière de compléter et de faire<br />

parvenir votre E-mail à l’adresse ci-dessous :<br />

Nom :<br />

wasnet@ghana.com<br />

Fonction :<br />

Nom :<br />

Addresse :<br />

Fonction :<br />

Adresse :<br />

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West Africa Seed and Planting Material<br />

Network (<strong>WASNET</strong>)<br />

PO Box 9698, KIA, Accra, Ghana<br />

Tel/Fax : +233-21 765567<br />

E-mail : wasnet@ghana.com<br />

E-mail :<br />

Téléphone :<br />

36

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