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Les représentations initiales d'étudiants de l'UQAT en ... - Depositum

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constitu<strong>en</strong>t le contexte psychologique, social ou physique (Giasson, 1990, 7). Le contexte<br />

psychologique compr<strong>en</strong>d la motivation et l'intérêt du lecteur, <strong>de</strong> même que l'int<strong>en</strong>tion <strong>de</strong><br />

lecture, personnelle ou fonnulée par quelqu'un d'autre. L'intérêt du lecteur, sa motivation<br />

et sa représ<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> lui-même, ainsi que l'int<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> lecture, influ<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t la<br />

compréh<strong>en</strong>sion et les informations ret<strong>en</strong>ues. Le contexte social désigne les interactions<br />

possibles <strong>en</strong>tre le lecteur et l'<strong>en</strong>seignant ou d'autres lecteurs p<strong>en</strong>dant une ·lecture<br />

individuelle ou <strong>en</strong> groupe, sil<strong>en</strong>cieuse ou à haute voix. <strong>Les</strong> conditions matérielles dans<br />

lesquelles se déroule la lecture (température, niveau <strong>de</strong> bruit, mom<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la journée,<br />

qualité d'impression du texte, etc.) apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au contexte physique, qui peut exercer<br />

une influ<strong>en</strong>ce sur le lecteur.<br />

1.4 Lire : déco<strong>de</strong>r ou compr<strong>en</strong>dre <br />

La compréh<strong>en</strong>sion <strong>en</strong> lecture résulte, selon Morais ( 1994, 21 ), <strong>de</strong> la reconnaissance<br />

<strong>de</strong>s mots écrits associée à la capacité <strong>de</strong> compr<strong>en</strong>dre le langage oral. La compréh<strong>en</strong>sion,<br />

résultat <strong>de</strong> la lecture, n'<strong>en</strong> est pas synonyme. La définition <strong>de</strong> Thériault (1988, 33): «lire,<br />

c'est déco<strong>de</strong>r un message écrit pour le compr<strong>en</strong>dre » soulève la question du décodage.<br />

Pierre (2003c, 125) estime que, l'écriture étant un co<strong>de</strong>, il faut parler <strong>de</strong> décodage plutôt<br />

que <strong>de</strong> déchiffage. Étape antérieure à la compréh<strong>en</strong>sion selon Lebrun (1996, 399), le<br />

décodage requiert un <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t systématique (Morais, Kolinsky et Pierre, 2003, 64;<br />

Moats 2000, 7). Le décodage permet <strong>de</strong> reconnaître rapi<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t les mots ou <strong>de</strong> les<br />

i<strong>de</strong>ntifier par diverses stratégies ou <strong>en</strong>trées, dont les correspondances lettres-sons et le<br />

contexte syntaxique ou sémantique. La compréh<strong>en</strong>sion <strong>de</strong> 1' écrit dép<strong>en</strong>d <strong>de</strong> la rapidité et<br />

<strong>de</strong> la précision du décodage (Lecocq, 1996, 333). À ce sujet, Pierre (2003a, 18) précise<br />

que la lecture et la compréh<strong>en</strong>sion s' amélior<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l'automatisation <strong>de</strong>s<br />

mécanismes <strong>de</strong> décodage.<br />

Le décodage (i<strong>de</strong>ntification d'unmot par les relations grapho-phonétiques) procè<strong>de</strong><br />

par assemblage (Morais, 1995); il permet <strong>de</strong> trouver la prononciation et la signification<br />

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