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Les processus d'élaboration, dont les prédictions (ou hypothèses), les images mentales, les réactions émotives et les raisonnements, aident le lecteur à établir des liens entre le texte et ses connaissances, contribuant à la construction des représentations. Les processus métacognitifs, en assurant la gestion efficace des stratégies de lecture et l'utilisation des connaissances antérieures du lecteur, favorisent la compréhension et la reconstruction des connaissances (Pierre et Lavoie, 1992). La conscience phonologique serait, selon Pierre (2003a, 22), une des manifestations du développement de la métacognition qui permet au lecteur de gérer ses apprentissages. Les structures et les processus évoluent vers la maîtrise du code alphab~tique et l'utilisation de stratégies appropriées permettant au lecteur de comprendre un texte et d'en « construire une représentation» (Giasson, 2003, 33). 1.3.2 Le texte Le matériel à lire, formé de signes (lettres, syllabes, mots), suit les règles de la syntaxe et de l'organisation textuelle. Les textes, de longueur très variable, peuvent être classifiés selon l'intention de l'auteur, le genre littéraire, la structure ou le contenu. L'intention de l'auteur, généralement inconnue du lecteur, détermine la structure et le contenu du texte (Giasson, 2003, 20). Le contenu d'un texte réfère aux concepts, aux connaissances et au vocabulaire utilisés par l'auteur. Certaines caractéristiques communes de forme et de contenu permettent un classement des textes selon les genres littéraires (par exemple : le conte, le roman, etc.). L'organisation des idées, ou structure d'un texte, peut être représentée par divers schémas correspondant aux textes informatifs, directifs ou narratifs (Tardif, 1992). 1. 3. 3 Le contexte Des conditions ou des éléments présents lorsque le lectelir aborde un texte ne font pas partie du texte et ne concernent pas les connaissances et habiletés du lecteur; ils en 22

constituent le contexte psychologique, social ou physique (Giasson, 1990, 7). Le contexte psychologique comprend la motivation et l'intérêt du lecteur, de même que l'intention de lecture, personnelle ou fonnulée par quelqu'un d'autre. L'intérêt du lecteur, sa motivation et sa représentation de lui-même, ainsi que l'intention de lecture, influencent la compréhension et les informations retenues. Le contexte social désigne les interactions possibles entre le lecteur et l'enseignant ou d'autres lecteurs pendant une ·lecture individuelle ou en groupe, silencieuse ou à haute voix. Les conditions matérielles dans lesquelles se déroule la lecture (température, niveau de bruit, moment de la journée, qualité d'impression du texte, etc.) appartiennent au contexte physique, qui peut exercer une influence sur le lecteur. 1.4 Lire : décoder ou comprendre La compréhension en lecture résulte, selon Morais ( 1994, 21 ), de la reconnaissance des mots écrits associée à la capacité de comprendre le langage oral. La compréhension, résultat de la lecture, n'en est pas synonyme. La définition de Thériault (1988, 33): «lire, c'est décoder un message écrit pour le comprendre » soulève la question du décodage. Pierre (2003c, 125) estime que, l'écriture étant un code, il faut parler de décodage plutôt que de déchiffage. Étape antérieure à la compréhension selon Lebrun (1996, 399), le décodage requiert un enseignement systématique (Morais, Kolinsky et Pierre, 2003, 64; Moats 2000, 7). Le décodage permet de reconnaître rapidement les mots ou de les identifier par diverses stratégies ou entrées, dont les correspondances lettres-sons et le contexte syntaxique ou sémantique. La compréhension de 1' écrit dépend de la rapidité et de la précision du décodage (Lecocq, 1996, 333). À ce sujet, Pierre (2003a, 18) précise que la lecture et la compréhension s' améliorent en fonction de l'automatisation des mécanismes de décodage. Le décodage (identification d'unmot par les relations grapho-phonétiques) procède par assemblage (Morais, 1995); il permet de trouver la prononciation et la signification 23

<strong>Les</strong> processus d'élaboration, dont les prédictions (ou hypothèses), les images<br />

m<strong>en</strong>tales, les réactions émotives et les raisonnem<strong>en</strong>ts, ai<strong>de</strong>nt le lecteur à établir <strong>de</strong>s li<strong>en</strong>s<br />

<strong>en</strong>tre le texte et ses connaissances, contribuant à la construction <strong>de</strong>s représ<strong>en</strong>tations. <strong>Les</strong><br />

processus métacognitifs, <strong>en</strong> assurant la gestion efficace <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> lecture et<br />

l'utilisation <strong>de</strong>s connaissances antérieures du lecteur, favoris<strong>en</strong>t la compréh<strong>en</strong>sion et la<br />

reconstruction <strong>de</strong>s connaissances (Pierre et Lavoie, 1992). La consci<strong>en</strong>ce phonologique<br />

serait, selon Pierre (2003a, 22), une <strong>de</strong>s manifestations du développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la<br />

métacognition qui permet au lecteur <strong>de</strong> gérer ses appr<strong>en</strong>tissages. <strong>Les</strong> structures et les<br />

processus évolu<strong>en</strong>t vers la maîtrise du co<strong>de</strong> alphab~tique et l'utilisation <strong>de</strong> stratégies<br />

appropriées permettant au lecteur <strong>de</strong> compr<strong>en</strong>dre un texte et d'<strong>en</strong> « construire une<br />

représ<strong>en</strong>tation» (Giasson, 2003, 33).<br />

1.3.2 Le texte<br />

Le matériel à lire, formé <strong>de</strong> signes (lettres, syllabes, mots), suit les règles <strong>de</strong> la<br />

syntaxe et <strong>de</strong> l'organisation textuelle. <strong>Les</strong> textes, <strong>de</strong> longueur très variable, peuv<strong>en</strong>t être<br />

classifiés selon l'int<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> l'auteur, le g<strong>en</strong>re littéraire, la structure ou le cont<strong>en</strong>u.<br />

L'int<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> l'auteur, généralem<strong>en</strong>t inconnue du lecteur, détermine la structure et le<br />

cont<strong>en</strong>u du texte (Giasson, 2003, 20). Le cont<strong>en</strong>u d'un texte réfère aux concepts, aux<br />

connaissances et au vocabulaire utilisés par l'auteur. Certaines caractéristiques communes<br />

<strong>de</strong> forme et <strong>de</strong> cont<strong>en</strong>u permett<strong>en</strong>t un classem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s textes selon les g<strong>en</strong>res littéraires (par<br />

exemple : le conte, le roman, etc.). L'organisation <strong>de</strong>s idées, ou structure d'un texte, peut<br />

être représ<strong>en</strong>tée par divers schémas correspondant aux textes informatifs, directifs ou<br />

narratifs (Tardif, 1992).<br />

1. 3. 3 Le contexte<br />

Des conditions ou <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts prés<strong>en</strong>ts lorsque le lectelir abor<strong>de</strong> un texte ne font<br />

pas partie du texte et ne concern<strong>en</strong>t pas les connaissances et habiletés du lecteur; ils <strong>en</strong><br />

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