Les représentations initiales d'étudiants de l'UQAT en ... - Depositum

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25.01.2015 Views

des éléments de métalangage et nomment des concepts (globalisation, conscience phonologique) mais semblent ne pas pouvoir expliquer le concept en question, faute de connaissances suffisantes. Rien ne permet de conclure que les étudiants peuvent définir des concepts reliés à la lecture et à son enseignement, comme une stratégie de compréhension. Les réponses reprennent parfois la question (comme à la question 42) sans ajouter suffisamment de précisions, peut-être par manque de connaissances au sujet de concepts spécifiques comme les stratégies de compréhension ~ Des entrevues individuelles pennettraient peut-être de préciser dans quelle mesure les étudiants maîtrisent les concepts et le métalangage de la lecture. Nous suggérons de faire construire un lexique des concepts et du métalangage de la lecture. Cinquième constat : dans la partie 1 du questionnaire, un bon nombre d'étudiants semblent avoir évité de se prononcer en accord ou en désaccord avec ·plusieurs des énoncés. Le nombre d'incertains dépasse le nombre moyen pour plus de la moitié des énoncés et atteint presque le double de la moyenne pour quelques énoncés. Sans entreprendre une analyse de la formulation des énoncés, nous pensons que les énoncés suscitant le moins d'incertains permettent aux étudiants d'utiliser des connaissances ou des expériences personnelles. n semble que les énoncés où le nombre d'incertains est élevé appartiennent à des concepts pour lesquels les étudiants ont peu de connaissances et ne peuvent s'appuyer sur leurs expériences. Pour tenter de diminuer les incertitudes au sujet des concepts reliés à la lecture, ainsi qu'à son apprentissage et à son enseignement, il serait pertinent de faire produire par les étudiants, cmmne on l'a fait à Genève, un document vidéo (Dallon, Perrenoud et Aebi-Schlaeppi, 1995). Ce document pourrait montrer des étudiants en formation à l'enseignement discutant de la lecture. Le document pourrait être réalisé en équipes, l'ensemble du groupe visionnerait les documents et discuterait les idées présentées. n n'est pas nécessaire que chaque équipe discute exactement du même sujet; un groupe peut traiter de la définition de la lecture, un autre, 11 2

des approchesd' enseignement de la lecture aux débutants, un autre encore, du décodage et de la compréhension; les sujets ne manquent pas. Pour les étudiahts, cette démarche constituerait une prise de conscience de leurs représentations. Les discussions consécutives au visionnement permettraient au formateur de clarifier les concepts fonnulés par les étudiants et de leur transmettre par la suite des cortrtaissances qui pourront les aider à intégrer les connaissances relatives à lalecture et à son enseignement. Avec l'autorisation des étudiants qui y apparaissent, la production vidéo pourrait être réutilisée. Sixième constat : les représentations initiales des étudü~nts peuvent difficilement être reliées aux éléments socio-démographiques. D'après les données socio-démographiques recueillies, près des trois-quarts des étudiants avaient moins de 25 ans au mmnent de la passation du questionnaire d'enquête. Le nombre d'étudiants dàns chacune des trois autres tranches d'âge est insuffisant pour nous permettre de déterminer si les étudiants de plus de trente ans ont appris à lire avec une approche globale ou de préciser si leurs représentations sont différentes de celles de leurs conf1ères plus jeunes. Nous manquons d'informations pour nous permettre de relier 1' enseignement de la lecture dans la région il y a vingt ou trente ans avec les représentations initiales construites par les étudiants de notre échantillon. Nous ne pouvons pas non plus préciser un lien entre là commission scolaire où un étudiant à appris à lire et ses représentations initiales. L'effet de la suppléance effectuée n'est pas mesurable. L'approche d'enseignement privilégiée par la personne remplacée pourrait avoir une influence impossible à identifier. Ce sixième constat n'est pas accompagné d'une piste didactique, car la suppléance est vécue en dehors du milieu universitaire. La discussion des résultats et les constats assortis de pistes didactiques termine11t ce quatrième chapitre de notre rapport de recherche, dont la conclusion constitue la dernière partie. 113

<strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> métalangage et nomm<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s concepts (globalisation, consci<strong>en</strong>ce<br />

phonologique) mais sembl<strong>en</strong>t ne pas pouvoir expliquer le concept <strong>en</strong> question, faute <strong>de</strong><br />

connaissances suffisantes. Ri<strong>en</strong> ne permet <strong>de</strong> conclure que les étudiants peuv<strong>en</strong>t définir<br />

<strong>de</strong>s concepts reliés à la lecture et à son <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t, comme une stratégie <strong>de</strong><br />

compréh<strong>en</strong>sion. <strong>Les</strong> réponses repr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t parfois la question (comme à la question 42)<br />

sans ajouter suffisamm<strong>en</strong>t <strong>de</strong> précisions, peut-être par manque <strong>de</strong> connaissances au sujet<br />

<strong>de</strong> concepts spécifiques comme les stratégies <strong>de</strong> compréh<strong>en</strong>sion ~ Des <strong>en</strong>trevues<br />

individuelles p<strong>en</strong>nettrai<strong>en</strong>t peut-être <strong>de</strong> préciser dans quelle mesure les étudiants<br />

maîtris<strong>en</strong>t les concepts et le métalangage <strong>de</strong> la lecture. Nous suggérons <strong>de</strong> faire construire<br />

un lexique <strong>de</strong>s concepts et du métalangage <strong>de</strong> la lecture.<br />

Cinquième constat : dans la partie 1 du questionnaire, un bon nombre d'étudiants<br />

sembl<strong>en</strong>t avoir évité <strong>de</strong> se prononcer <strong>en</strong> accord ou <strong>en</strong> désaccord avec ·plusieurs <strong>de</strong>s<br />

énoncés.<br />

Le nombre d'incertains dépasse le nombre moy<strong>en</strong> pour plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s<br />

énoncés et atteint presque le double <strong>de</strong> la moy<strong>en</strong>ne pour quelques énoncés. Sans<br />

<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre une analyse <strong>de</strong> la formulation <strong>de</strong>s énoncés, nous p<strong>en</strong>sons que les énoncés<br />

suscitant le moins d'incertains permett<strong>en</strong>t aux étudiants d'utiliser <strong>de</strong>s connaissances ou<br />

<strong>de</strong>s expéri<strong>en</strong>ces personnelles. n semble que les énoncés où le nombre d'incertains est<br />

élevé apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s concepts pour lesquels les étudiants ont peu <strong>de</strong> connaissances<br />

et ne peuv<strong>en</strong>t s'appuyer sur leurs expéri<strong>en</strong>ces. Pour t<strong>en</strong>ter <strong>de</strong> diminuer les incertitu<strong>de</strong>s au<br />

sujet <strong>de</strong>s concepts reliés à la lecture, ainsi qu'à son appr<strong>en</strong>tissage et à son <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t,<br />

il serait pertin<strong>en</strong>t <strong>de</strong> faire produire par les étudiants, cmmne on l'a fait à G<strong>en</strong>ève, un<br />

docum<strong>en</strong>t vidéo (Dallon, Perr<strong>en</strong>oud et Aebi-Schlaeppi, 1995). Ce docum<strong>en</strong>t pourrait<br />

montrer <strong>de</strong>s étudiants <strong>en</strong> formation à l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t discutant <strong>de</strong> la lecture. Le docum<strong>en</strong>t<br />

pourrait être réalisé <strong>en</strong> équipes, l'<strong>en</strong>semble du groupe visionnerait les docum<strong>en</strong>ts et<br />

discuterait les idées prés<strong>en</strong>tées. n n'est pas nécessaire que chaque équipe discute<br />

exactem<strong>en</strong>t du même sujet; un groupe peut traiter <strong>de</strong> la définition <strong>de</strong> la lecture, un autre,<br />

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