Les représentations initiales d'étudiants de l'UQAT en ... - Depositum
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Selon Giasson (2003, 121), il est préférable de présenter aux élèves des textes qu'ils pourront lire et comprendre avec de l'aide, se trouvant ainsi en situation d'apprentissage. L'énoncé 33 a été initialement placé dans les modèles de lecture, mais il nous semble aussi convenir aux programmes de lecture. À cet énoncé, présentant des critères guidant le choix des textes à faire lire aux;: élèves, les étudiants pouvaient indiquer plus d'un élément de réponse. Selon les 136 réponses compilées, _le choix des textes à faire lire devrait surtout être basé sur les préférences des élèves (b, 32,3 %); viennent ensuite le niveau de difficulté (a, 27,2 %), le sujet traité (d, 22,2 %), la taille des lettres (e, 9,6 %) et les illustrations (c, 8,8 %). La taille des lettres (e) peut affecter la lisibilité du texte. Les illustrations ( c ), bien qu'elles puissent être attrayantes et renseigner sur le contenu du texte, ne nous semblent pas un critère important. Dans le choix des textes, un niveau de difficulté susceptible de produire un apprentissage est compatible avec les préférences des élèves pour ce qui est des sujets traités. Un programme d'enseignement de la lecture propose des activités variées, signifiantes et motivantes, et laisse du temps aux élèves pour la lecture personnelle. À l'énoncé 35, les étudiants ont déterminé ce qui peut constituer un bon programme de lecture pour le deuxième cycle du primaire. Selon les 135 choix exprimés, le programme de lecture en classe deVI'ait inclure des lectures animées par l'enseignant (c, 26,7%), l'enseignement formel de stratégies (d, 25,9 %), des périodes de lecture silencieuse individuelle (a, 24,4 %) ainsi que des exercices de décodage et de reconnaissance de roots (b, 23 %). Même si le Programme ~e formation de l'école québécoise pour le primaire (MEQ, 2001, 91) indique le décodage et la reconnaissance de mots pour chacun des trois cycles d'enseignement, ces activités nous semblent moins importantes à partir dU deuxième cycle du primaire, où la lecture devrait être assez bien maîtrisée. Essentiels à 1' apprentissage de la lecture, la reconnaissance de mots et le décodage sont enseignés au premier cycle et doivent être automatisés à la fin de celui-ci afin que le développement de la compréhension ne soit pas entr~vé . 102
La question ouverte 43 tente de découvrir si les étudiants connaissent les sources d'information qui leur permettront de bien enseigner la lecture. Nous avons identifié 87 éléments d'information dans leurs réponses. Les étudiants mentionnent le matériel didactique et les livres (29 fois), les collègues et les maîtres associés (29), les cours et formations (16), Internet et les stages ( 4 fois chacun). Quatre étudiants ont laissé la question sans réponse ou ont indiqué qu'ils ne savent pas. V étudiant R9 croit que le cours «littérature jeunesse et stratégies d'enseignement» lui fournira les infonnations désirées. L'étudiant V 46, qui cherche du côté des enseignants expérimentés parce que« notre cours de didactique 1 ne nous a rien appris en ce sens » n' a pas découvert que le deuxième cours de didactique de l'écrit traite de la lecture. L'étudiant V40 croit disposer d'ouvrages de référence à l'école oû il sera affecté; il ne précise pas quels ouvrages il croit pouvoir consulter. Peu connu, le Programme de fonnation de l'école québécoise (MEQ, 2001) n'est mentionné que par 3 des étudiants comme étant une source d'infonnation au sujet de l'enseignement de la lecture. Les ensembles didactiques, qui tendent à véhiculer les représentations de leurs auteurs dans la transposition des contenus d'enseignement du Programme, sont confondus avec ce dernier, même par des enseignants chevronnés. L'élément 48 demandiüt aux étudiants de répartir 120 minutes d'enseignement entre différentes activités de lecture pour chacun des trois cycles du primaire. Lors de la compilation des réponses, nous avons écarté 25 questionnaires : plusieurs étudiants n'avaient pas complété le tableau, d' autres n'avaient pas tenu compte du nombre de minutes indiqué dans 1' énoncé; les minutes inscrites dépassaient ou n'atteignaient pas 120. Le nombre de minutes allouées par les 26 étudiants du groupe restreint à chacune des activités suggérées nous a servi à calculer la durée moyenne inscrite dans la colonne M du tableau 4. 17. Nous avons aussi indiqué le minimum et le maximum de minutes proposées et le nombre (N) d'étudiants qui ont inscrit des minutes dans ce tableau. Les activités proposées sont : (a) exercices de reconnaissance de mots, ( b) exercices de composition de mots avec des syllabes, (c) enseignement de stratégies, (d) lecture personnelle silencieuse, ( e) lecture animée par 1' enseignant et (j) exercices de vocabulaire. 103
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Selon Giasson (2003, 121), il est préférable <strong>de</strong> prés<strong>en</strong>ter aux élèves <strong>de</strong>s textes qu'ils<br />
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L'énoncé 33 a été initialem<strong>en</strong>t placé dans les modèles <strong>de</strong> lecture, mais il nous semble<br />
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Un programme d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la lecture propose <strong>de</strong>s activités variées,<br />
signifiantes et motivantes, et laisse du temps aux élèves pour la lecture personnelle. À<br />
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lecture pour le <strong>de</strong>uxième cycle du primaire. Selon les 135 choix exprimés, le programme<br />
<strong>de</strong> lecture <strong>en</strong> classe <strong>de</strong>VI'ait inclure <strong>de</strong>s lectures animées par l'<strong>en</strong>seignant (c, 26,7%),<br />
l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t formel <strong>de</strong> stratégies (d, 25,9 %), <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lecture sil<strong>en</strong>cieuse<br />
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(b, 23 %). Même si le Programme ~e formation <strong>de</strong> l'école québécoise pour le primaire<br />
(MEQ, 2001, 91) indique le décodage et la reconnaissance <strong>de</strong> mots pour chacun <strong>de</strong>s trois<br />
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