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Technologie
Le super Stop & Start
Dans la famille des Stop & Start, il y a ceux
de base qui assurent la fonction de coupure
du moteur à l’arrêt et ceux un peu plus évolué
comme le système e-HDi de PSA (d’origine
Valeo) qui fonctionne dès le ralentissement qui
précède l’arrêt. L’équipementier allemand Hella
est parvenu à élever cette technologie à un stade
supérieur puisque le système est désormais
capable de couper le moteur… même quand
la voiture roule. L'économie réalisée pourrait
atteindre jusqu’à 10% de carburant et non plus
seulement 5% avec un Stop & Start classique.
Le site Wards Auto précise que cela fonctionne
jusqu’à 95 km/h.
En soi, l’idée n’est pas nouvelle puisqu’il existe
déjà des modèles dotés de cette fonction de
coupure du moteur thermique à vitesse stabilisée,
pour ne fonctionner qu’avec le moteur électrique.
Mais vous l’aurez compris, il s’agit de modèles
hybrides comme la Kia Optima ou le Porsche
Cayenne (fonction Cruising), voire dans une
moindre mesure la Honda Jazz, capable de fermer
ses soupapes lorsqu’il n’est pas nécessaire
d’utiliser la puissance de son 4 cylindres essence.
Mais ici, c’est la première fois que cette fonction
serait apportée sur des modèles avec une motorisation
classique. Car pour fonctionner, le Stop
& Start d’Hella utilise une batterie secondaire,
capable d’alimenter la direction, les freins et le
chauffage de l’habitacle lorsque l’embrayage est
coupé et le moteur thermique éteint. Elle peut
d’ailleurs être de type classique (lithium-ion) ou
se présenter sous la forme de condensateurs.
Cette coupure du moteur en roulant intervient à
l’approche d’un stop ou d’un feu rouge ou lorsque
le couple n’est pas sollicité, à vitesse stabilisée.
Les tests menés par Hella sur son super Stop &
Start sont en cours, l’équipementier espérant le
voir arriver sur des modèles commerciaux d’ici
trois à cinq ans
Bientôt : Le biodiesel de 2nd génération
Vers le milieu de l’année 2013, l’usine EcoMotion
au Havre (Seine maritime) permettra de produire
l’équivalent de la consommation annuelle
de 75.000 voitures en biodiesel d’origine animale.
Exploitée par les sociétés Saria et Les
Mousquetaires, cette usine transformera des
graisses animales (issues des déchets de viande
alimentaire) et des huiles végétales usagées,
en agro-carburant à incorporer dans le diesel.
Baptisé : "biocarburant de seconde génération"
par la société Saria, parce qu'il « ne mobilise pas
les produits destinés à l’alimentation humaine ».
Il permet aux pétroliers de répondre aux normes
européennes sur la concentration de biocarburant
(7%), sans faire appel à des produits issus de
plantes comestibles.
Mais même si cette technique passe effectivement
à un stade industriel, elle ne reste qu’une
solution alternative. La nouvelle usine havraise
produira quotidiennement 200 tonnes d'agrocarburant
alors que la consommation française
est supérieure à 5.500 tonnes
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