LE SOLO DE LA PELLICANE - Myriam Pellicane

LE SOLO DE LA PELLICANE - Myriam Pellicane LE SOLO DE LA PELLICANE - Myriam Pellicane

24.01.2015 Views

photographie Loutre-Barbier CIE IZIDORIA CRÉATION 2010 LE SOLO DE LA PELLICANE http://myriampellicanehyene.blogspot.com Myriam Pellicane écriture, récit de la Créature Malika Mihoubi création costume, point de vue de la Hyène Didier Kowarsky discours et sous-discours, dynamique vibratoire, point de vue du Serpent Loutre-Barbier photographies, guetteuse attentive, écriture parallèle, point de vue de l’Oiselle Mireille Antoine postures, appui vocal, dynamique invocatoire, point de vue de la Lionne A travers les histoires de Leonora Carrington et le costume masque de Malika Mihoubi, la Pellicane revient chasser dans la réalité trouble et luxuriante de son adolescence. « Hyène » est une intrusion au milieu d’un plat de petits fours, un voyage juteux à travers les passions dangereuses où se mélangent humour, poésie et animalité gothique. Dans ce rituel intime, le monde y apparaît avec une précision hallucinée, il dissimule très mal l’odeur sauvage sous l’ammoniaque : magie animal, magie noire, l'ex-punk se décale pour mieux voir. Elle suit à la trace la Hyène aux milles visages pour pratiquer l'outrage et le rêve orfèvre chez les Aristos-rebelles de tous poils. Ca parle des êtres humains, ça met le doigt sur leurs peurs, leurs conformisme, leur sentiment de supériorité, leurs afflictions, ça donne envie d’être libre. PARTENAIRES Festival les Contes Givrés en Bourgogne La Poudrière à Seyssel dans l’Ain Les Arts du Récit en Isère La Région Rhône-Alpes

photographie<br />

Loutre-Barbier<br />

CIE IZIDORIA<br />

CRÉATION 2010 <strong>LE</strong> <strong>SOLO</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>PELLICANE</strong><br />

http://myriampellicanehyene.blogspot.com<br />

<strong>Myriam</strong> <strong>Pellicane</strong><br />

écriture,<br />

récit de la Créature<br />

Malika Mihoubi<br />

création costume,<br />

point de vue de la Hyène<br />

Didier Kowarsky<br />

discours et sous-discours,<br />

dynamique vibratoire,<br />

point de vue du Serpent<br />

Loutre-Barbier<br />

photographies,<br />

guetteuse attentive,<br />

écriture parallèle,<br />

point de vue de l’Oiselle<br />

Mireille Antoine<br />

postures,<br />

appui vocal,<br />

dynamique invocatoire,<br />

point de vue de la Lionne<br />

A travers les histoires de Leonora Carrington et le costume<br />

masque de Malika Mihoubi, la <strong>Pellicane</strong> revient chasser dans<br />

la réalité trouble et luxuriante de son adolescence.<br />

« Hyène » est une intrusion au milieu d’un plat de petits<br />

fours, un voyage juteux à travers les passions dangereuses<br />

où se mélangent humour, poésie et animalité gothique.<br />

Dans ce rituel intime, le monde y apparaît avec une précision<br />

hallucinée, il dissimule très mal l’odeur sauvage sous<br />

l’ammoniaque : magie animal, magie noire, l'ex-punk se décale<br />

pour mieux voir. Elle suit à la trace la Hyène aux milles<br />

visages pour pratiquer l'outrage et le rêve orfèvre chez les<br />

Aristos-rebelles de tous poils.<br />

Ca parle des êtres humains, ça met le doigt sur leurs peurs,<br />

leurs conformisme, leur sentiment de supériorité, leurs afflictions,<br />

ça donne envie d’être libre.<br />

PARTENAIRES<br />

Festival les Contes Givrés<br />

en Bourgogne<br />

La Poudrière à Seyssel<br />

dans l’Ain<br />

Les Arts du Récit en Isère<br />

La Région Rhône-Alpes


<strong>Myriam</strong> <strong>Pellicane</strong><br />

Née à Tunis aux douze coups de midi, d’un père immigré sicilien<br />

et d’une mère issue de la pure campagne française, <strong>Myriam</strong><br />

<strong>Pellicane</strong> a grandi en Algérie dans une famille itinérante (le père<br />

ayant pour tâche de construire des puits dans le désert).<br />

Arrivée dans le 93, elle devient urbaine dans la cité de la<br />

Courneuve, et de temps à autre s’échappe et s’improvise bergère,<br />

flânant entre légendaire chrétien et diableries. À l’adolescence,<br />

elle débarque à Lyon, capitale de la sorcellerie, ville carrefour,<br />

avec ses copines, elle monte un groupe punk (les Calamity<br />

Janes) avec lequel elle fera ses premières scènes dans les MJC<br />

locales.<br />

En 2000, elle trouve le nord et devient conteuse. Toujours en<br />

chasse sur les pistes perdues ou défendues, elle traque la<br />

mythologie, celle de la forge, de la métallurgie, celle des jungles<br />

amazonniennes ou urbaines, en rêveuse acharnée, elle se tient<br />

à l’affut de la rencontre, de toute personne porteuse d’univers,<br />

ambassarice d’un royaume visionnaire susceptible de déclencher<br />

un métissage. Elle côtoie volontiers les plasticiens, pour des<br />

impromptus au sein des collectifs d’artistes. Les contes de<br />

<strong>Myriam</strong> <strong>Pellicane</strong> sont réinventés, dépecés, pour leur donner un<br />

nouveau souffle, une nouvelle énergie... En scène, son attention<br />

est portée sur une approche singulière avec le public et un goût<br />

certain pour l’invisible.<br />

Sa recherche se développe au sein du réseau national des<br />

Arts du Récit (aussi l’Afrique, le Québec, la Belgique), puis elle<br />

englobe la performance, le chant, la poésie, le Kung-Fu, la culture<br />

manga, le rock, le métal, le gothique, les musiques innovantes<br />

ou improvisées...<br />

Au sein de la compagnie Izidoria, elle affine ses projets avec<br />

Eric Delbouys, musicien, Malika Mihoubi, costumière, Didier<br />

Kowarsky, chercheur et conteur et Laurence Loutre- Barbier<br />

écrivaine et anthropologue de l’exclusion.<br />

Depuis une dizaine d’année elle poursuit un travail vocal avec<br />

Mireille Antoine et Vicente Fuentes, ex-membres du Roy Hart et<br />

comédiens.<br />

<strong>Myriam</strong> <strong>Pellicane</strong> conte avec le public comme les enfants jouent<br />

avec des cartes, des passes magiques ou des balles : en<br />

comptant les points lumineux.<br />

Créations<br />

La Reine des Neiges – Solo (projet prévention toxicomanies)<br />

- 2002<br />

Vent d'Ouest - Solo - 2003<br />

Javel et Carton - Duo électrique avec Daniel Mariotte - 2005<br />

Monstres - Duo avec Abaye Abakar Adam - 2006<br />

Les Petseurs (les 7 peurs) - Duo avec Laurent Grappe puis<br />

Eric Delbouys musicien - 2008<br />

Les Héros (la légende des Nartes) avec Eric Delbouys et Olivier<br />

Bost - 2008<br />

Monstres (les autres) - Duo avec Eric Delbouys - 2009<br />

La dernière chambre - Duo avec Laurence Loutre-Barbier -<br />

2010<br />

Ateliers<br />

Opération Phénix Conteur - entrainement du conteur -<br />

approfondissement et découverte<br />

CD « Montres » aux éditions Oui'Dire - 2010 -<br />

www.myspace.com/monstres


Vous ne connaissez pas les tableaux<br />

de Léonora Carrington <br />

En voici quelques-uns qui ont inspiré<br />

le spectacle...<br />

« Ma mère est un Sphinx, elle porte des diamands<br />

au bout de ses griffes, d’étranges diagrammes sont<br />

dessinés à ses pieds... »<br />

« On entend le rire d’une Momie espagnole<br />

comme le cocorico d’un vieux coq décrépit : - Ah!<br />

Je ris dit la Momie, mes os liquettent à l’intérieur<br />

de mon corps comme des pépins dans une courge<br />

sèche. - Arrête! Réponds Lancelot du Lac en ses<br />

ténèbres, mon cœur est sec comme une noix, il<br />

roule au dedans de moi comme une paire de dés<br />

dans un cornet à chaque fois que je ris. »<br />

« Ecrire de la poésie, c’est comme si on essayait de<br />

conduire un attelage de dindons et de Kangourous<br />

en descendant une rue très fréquentée et de les<br />

maintenir très groupés en les empêchant de<br />

regarder les vitrines des boutiques... il y a une<br />

quantité de mots et qui tous signifient quelque<br />

chose : Monsieur Marlborough me dit que sa soeur<br />

est infirme de naissance, mais il le dit d’un air si<br />

mystérieux que je me demande parfois ce qu’elle<br />

peut bien avoir... »<br />

« J’ai décidé<br />

d’écrire des lettres<br />

d’amour à mes<br />

cauchemars... »<br />

Peintures et citations :<br />

Léonora Carrington.<br />

Pour les curieux, voir vidéo sur Youtube, autour des toiles de Mathieu Vignier, pour le<br />

collectif d'artistes « La Morue Noire » à Bordeaux :<br />

http://www.youtube.com/watchv=FtfB3D3yqt0


<strong>LE</strong>S INTENTIONS <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> COSTUMIERE<br />

Le Costume de Hyène totémisé symbolise ces êtres hors normes<br />

animal humain, L'animal est un semblable, un frère, mais un<br />

frère subversif et cependant cruel, cette incarnation est la part la<br />

plus violente, la plus mystérieuse et la plus poétique de l'Humain<br />

Hyène. La fantaisie d'apparat est scellée par une rigoureuse<br />

unité d'ensemble.<br />

Plumes - Corset - Talons surdimensionnés<br />

Comme une certaine résonance au phénomène de la pensée<br />

magique les plumes rappellent le Corbeau – Animal qui évoque<br />

l'isolement, l'oiseau représente un symbole puissant , fétiche<br />

redoutable, créateur de l'espèce humaine, capable de vivre entre<br />

le monde terrestre et le monde de l'au-delà.<br />

Métamorphose du corps Animal horizontal, au corps vertical<br />

Humain, le corset démontre de la sorte que le corps est<br />

transformé, il se met à marcher debout, Hyène va devoir vaincre<br />

la force de la gravité et placer son corps dans l'espace avec<br />

équilibre et harmonie<br />

Du corps modifié, soumis à une mise à l'épreuve plus ou moins<br />

extrême, le thème de la créature apparaît. Le costume de Hyène<br />

devient Chose et inquiète le regard, le masque ne dissimule pas,<br />

il révèle.<br />

Malika Mihoubi, costumière<br />

« La Hyène se battait avec le parfum de tubéreuse de la femme<br />

pour savoir qui sentirait le plus fort. » Léonora Carrington<br />

Cie IZIDORIA<br />

Contact@izidoria.org<br />

www.izidoria.org<br />

<strong>Myriam</strong> <strong>Pellicane</strong><br />

04 78 39 10 98<br />

06 68 37 13 66

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