Janvier 2011 - numéro spécial Pierre Lafitte - Église Catholique d ...

Célébration d un passage - Alger
a pris de la place dans nos vies, dans
nos cœurs. Mesurer la richesse de sa
vie qu’il a voulue tout entière à l’Algérie,
aux Algériens. Par amour. Par fidélité
à Jésus et à son Père.
Nous ne sommes pas ici pour regarder
en arrière et demeurer dans le passé,
si beau soit-il, mais pour nous tourner
vers ce qui est à venir ! Pierre nous a
laissé des balises, des valeurs pour
continuer ce chemin : humilité, simplicité,
douceur, pauvreté dans son être
avec les autres quel qu’ils soient ; sourire,
écoute, soutien, bonté, parole
profonde dans son accueil des uns et
des autres !
Nous apprenons toujours de l’autre si
nous savons être à son écoute, en
proximité avec lui. Nous découvrons
en profondeur ce qui fait sa vie, au
jour le jour, dans chacune des rencontres
et activités vécues. Pour accueillir,
il faut aussi s’exposer, se livrer,
se donner. Pierre était sur ce
chemin là. Il nous y a entraînés,
soyons en heureux !
Recueillons-nous en silence. Descendons
dans la profondeur de notre être
pour contempler cette vie donnée
dans le quotidien, jusqu’au bout. Pierre
s’est éteint debout, au travail, en
service. Jusqu’au bout il aura gardé le
souci de l’autre, s’inquiétant pour lui.
Son regard était tourné vers son proche
qui était pour lui un frère ; c’est là
dans ce regard qu’il se découvrait ;
c’est là aussi qu’il a découvert la présence
de Jésus. C’est dans ce regard
tourné vers le Christ qu’il peut
contempler maintenant le Dieu de la
vie, le Dieu de toute miséricorde, le
Dieu de la paix. Oui entrons dans ce
regard pour nous aider à nous regarder
les uns les autres sans peur, avec
respect, avec liberté, avec amour !
Recevons cette lumière aujourd’hui.
Un silence
Psaume 30 avec le refrain :
« En tes mains Seigneur je remets
mon esprit ! »
En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ; garde-moi
d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, libère-moi ; écoute et
viens me délivrer.
Sois le rocher qui m’abrite, la maison
fortifiée qui me sauve. Ma forteresse
et mon roc, c’est toi : pour l’honneur
de ton nom, tu me guides et me
conduis.
« En tes mains Seigneur je remets
mon esprit ! »
Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont
tendu : oui, c’est toi mon abri. En tes
mains je remets mon esprit : tu me
rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Mes jours sont dans ta main : délivremoi
des mains hostiles qui s’acharnent.
Sur ton serviteur, que s’illumine
ta face : sauve-moi par ton amour.
« En tes mains Seigneur je remets
mon esprit ! »
Et moi, dans mon trouble, je disais : je
ne suis plus devant tes yeux. Pourtant,
tu écoutais ma prière quand je criais
vers toi.
Aimez le Seigneur, vous ses fidèles : le
Seigneur veille sur les siens ; soyez
37