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partie 1 - SDIS 25

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SDACR <strong>25</strong> • 2007 • Chapitre II • Les services d’incendie et de secours du Doubs • Partie 4 • Les ressources humaines<br />

Une analyse détaillée des besoins réels en officiers de SPV est néanmoins indispensable dans le cadre de l’optimisation de<br />

la chaîne de commandement opérationnelle. En effet, les volumes actuels ne découlent pas d’une analyse objective des<br />

nécessités, mais constituent le fruit de l’histoire et de pratiques communales anciennes.<br />

De plus ces valeurs ne peuvent, à elles seules, refléter la réelle capacité opérationnelle des centres. L’expérience et les<br />

témoignages montrent en effet des difficultés grandissantes dans la disponibilité d’un effectif suffisant de SPV durant les jours<br />

de la semaine et lors des heures ouvrables. Cette situation est la plus sensible dans les centres intermédiaires et frontaliers,<br />

qui, sans disposer de SPP, assurent toutefois une activité soutenue.<br />

La sollicitation du sapeur-pompier est sans doute de plus en plus forte. Elle est la conséquence d’une activité opérationnelle<br />

grandissante, d’exigences de formation et de rigueur accrues. Devant ces contraintes, la crainte d’un tarissement des candidats<br />

au volontariat est souvent évoquée. Elle est corroborée par la difficulté que rencontre le <strong>SDIS</strong> du Doubs à négocier la disponibilité<br />

des SPV auprès de certaines administrations ou collectivités locales pourtant traditionnellement ouvertes aux arguments<br />

d’un autre service public.<br />

En complément à ce constat se rajoute un renouvellement important des effectifs SPV, qui se chiffre à une valeur annuelle<br />

moyenne de 10%. Ce chiffre étant une moyenne tous grades confondus, le turn-over des hommes du rang est en conséquence<br />

encore plus important, puisque nous assistons à un raccourcissement progressif des durées d’engagement. Ce phénomène peut<br />

conduire progressivement et insidieusement à une diminution du potentiel d’encadrement futur des centres - il faut neuf ans<br />

d’ancienneté pour accéder au rang des sous-officiers - et entraînera inexorablement une perte d’expérience et de savoir-faire<br />

collectifs.<br />

Les effectifs des SPP, quant à eux, sont, dans leur configuration actuelle, suffisants pour répondre aux besoins du <strong>SDIS</strong> du<br />

Doubs. Comparativement aux moyennes nationales dans des départements de catégories équivalentes, la situation semble<br />

même confortable. Ce constat devra certainement être réajusté en fonction de l’évolution générée par une modification<br />

législative du temps de travail chez les SPP. Une augmentation des effectifs des SPP, accompagnée inévitablement d’une optimisation<br />

des ressources SPV dans les CIS mixtes et d’une nouvelle approche dans l’organisation du travail, deviendra sans doute<br />

incontournable pour absorber les changements réglementaires qui s’annoncent.<br />

Sous l’angle de la compétence des effectifs, le niveau de formation individuelle des sapeurs-pompiers du Doubs est plus que<br />

satisfaisant au regard des dispositions réglementaires, tous statuts confondus. La difficulté ne se pose pas en termes de qualité<br />

des compétences, mais en nombre de compétences disponibles, surtout en matière d’encadrement SPV (voir ci-avant) et<br />

dans certains emplois spécifiques (conducteurs poids lourd SPV par exemple).<br />

En revanche, d’un point de vue structurel, le dispositif de formation du <strong>SDIS</strong> du Doubs commence à être confronté à ses<br />

limites, aussi bien en termes d’organisation que d’équipements pédagogiques. Un réajustement du dispositif de formation est<br />

maintenant nécessaire, notamment pour ce qui concerne l’optimisation et le renforcement des ressources en formateurs, la<br />

répartition des activités entre les trois niveaux décisionnels du <strong>SDIS</strong> du Doubs (direction, groupements territoriaux et CIS) et<br />

la mise en place d’une école départementale assortie d’équipements tels que les plateaux techniques.<br />

Ce constat illustre le besoin de mettre en place une politique de gestion des ressources humaines harmonisée et cohérente<br />

à l’échelle départementale, de manière à répondre aux besoins avec des effectifs adaptés en nombre comme en compétence.<br />

Un travail d’analyse de perspective globale débutera dans ce sens d’ici la fin de l’année. Il permettra de mettre en place un<br />

dispositif de gestion des ressources humaines adapté aux enjeux du SDACR, qui constitue le schéma de référence en matière<br />

de définition des besoins, en quantité comme en qualité.<br />

A partir des objectifs fixés par le SDACR, un certain nombre d’éléments fondamentaux quelque peu défaillants pour le<br />

moment permettront de concrétiser, du point de vue des effectifs, la couverture opérationnelle visée par le SDACR :<br />

q définition des règles d’effectifs et d’encadrement des unités opérationnelles ;<br />

q mise en place d’une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) ;<br />

q élaboration du plan départemental de gestion des ressources humaines ;<br />

q élaboration d’un plan de formation pluriannuel.<br />

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