partie 1 - SDIS 25

SDACR 25 • 2007 • Chapitre VI • Synthèse générale • Partie 3 • Synthèse des couvertures
s PARTIE 3 : SYNTHÈSE DES COUVERTURES
❶ - Synthèse de la couverture des risques courants
La principale évolution réside dans l’appréhension du territoire au travers d’un zonage s’appuyant sur la population, sa
densité et sa répartition. Cette approche permet de distinguer trois zones au sein du département, mettant en exergue la réalité
de l’urbanisme et le développement de certains bourgs ruraux.
Cette nouvelle approche se combine avec une hiérarchisation des risques courants : le secours à personne est appréhendé
de manière différente de la destruction des nids de guêpes. Cette hiérarchisation se traduit dans le dimensionnement des
objectifs de couverture.
A partir d’un objectif général pour le département – disposer d’un moyen de secours en moins de 20 minutes - une
déclinaison permet de fixer des objectifs plus ambitieux dans les zones à forte population et des objectifs de premier secours en
milieu rural dans l’attente de secours plus conséquents et totalement dimensionnés. Cette proposition conduit à renforcer le maillage
du territoire rural en augmentant le nombre de centres de première intervention par l’intégration de 11 corps communaux.
Nature de l’intervention
Secours à personne
Incendie
Opérations
diverses
Lot de
premiers
secours
VSAV/B
SR
Véhicule de
première
intervention
Engin
pompe
Echelle
aérienne
VTU
Zone urbaine 10 min 20 min 10 min 20 min 10 min
Zone semi-urbaine 20 min 25 min 20 min 30 min 20 min
Zone rurale 20 min 25 min 30 min 20 min 25 min 50 min 25 min
Ces délais sont redéfinis en intégrant les nouvelles contraintes liées au volontariat (élargissement des bassins de recrutement).
Ils débutent à partir du moment où le SDIS du Doubs est en pleine responsabilité de la distribution des secours. Le
traitement des appels d’urgence 18 et 112 relèvent d’une responsabilité partagée avec le SAMU et les forces de l’ordre.
Ces délais, qu’il conviendra de respecter en l’absence de difficultés ou de situations particulières, figurent dans le SDACR
comme des objectifs à atteindre ou à tenir dans des conditions normales d’exécution des missions.
❷ - Synthèse de la couverture des risques particuliers
La faible occurrence des risques particuliers ne dispense pas de leur prise en compte. En revanche, une réponse adaptée
aux enjeux ne saurait être construite uniquement sur une logique d’implantation massive de moyens hautement spécialisés.
Seule une logique d’efficience est de nature à générer une couverture réaliste et viable du risque particulier.
Le principe de couverture des risques spécialisés diffère de celui élaboré dans le cadre des risques courants. La réponse
opérationnelle est basée sur des « effets à obtenir » par la montée en puissance de moyens matériels et humains, agrégés et
standardisés en groupes d’intervention.
Afin de répondre à ces objectifs de délais et de volume, la couverture des risques particuliers prend en compte la couverture
des risques courants et la complète avec des moyens supplémentaires nécessaires en quantité et en spécificité, répartis sur le
territoire départemental.
L’optimisation de la couverture de ces risques nécessite de compléter le plan d’équipement départemental de certains types
de matériels. Les véhicules principalement concernés par une nécessaire augmentation du parc sont les CDHR et les CCGC. Une
harmonisation des capacités de ces matériels est nécessaire.
Une optimisation des citernes d’émulseur permettrait de faire passer l’objectif de couverture du SDACR 2000 d’une capacité
d’extinction de 1 200 m 2 à 4 800 m 2 de liquide inflammable en feu.
Les ressources humaines et matérielles des CPI, une fois harmonisées, présenteront un intérêt tout particulier pour couvrir
les risques naturels.
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