partie 1 - SDIS 25
partie 1 - SDIS 25
partie 1 - SDIS 25
- No tags were found...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
SDACR <strong>25</strong> • 2007 • Chapitre VI • Synthèse générale • Partie 2 • Synthèse de l’analyse<br />
s PARTIE 2 : SYNTHÈSE DE L’ANALYSE<br />
❶ - Synthèse de l’analyse des risques courants<br />
1.1 - Synthèse de l’analyse de l’activité opérationnelle dans le temps et dans l’espace<br />
L’activité opérationnelle dans le Doubs est complètement maîtrisée. Elle a progressé de 23% entre 2000 et 2006, évolution<br />
principalement due à la progression des secours à personne, + 32% sur la même période, qui représentent à eux seuls 64% de<br />
l’activité opérationnelle annuelle.<br />
L’activité opérationnelle :<br />
q est plus marquée les mois d’été du fait de l’augmentation des opérations diverses (destruction des nids d’hyménoptères) ;<br />
q est stable quel que soit le jour de la semaine, avec une très légère hausse les week-ends ;<br />
q 67% des interventions se situent dans la tranche horaire 7h /19h.<br />
Les interventions concernent toutes les communes, avec une proportionnalité directe entre l’activité opérationnelle et la<br />
population communale.<br />
1.2 - Synthèse de l’analyse de la sollicitation des personnels et des moyens logistiques du CDSP<br />
La distribution de l’activité par strate de centres est très contrastée : les 3 CSP en effectuent 57%, les 28 CS 27% et les 40<br />
CPI 7%. Des écarts importants existent entre centres d’une même catégorie. Le classement actuel des centres semble globalement<br />
cohérent au regard de l’activité opérationnelle, bien que certains ajustements ponctuels soient nécessaires.<br />
Les effectifs sont théoriquement et globalement en nombre suffisant. En réalité, ils cachent tout particulièrement sur le<br />
secteur rural, des difficultés croissantes de disponibilité dans la journée, en semaine. La mise en place des astreintes des SPV<br />
et/ou la présence d’effectifs de SPP ne permettent pas toujours de les compenser. Le nombre de gradés et cadres, surtout au<br />
niveau des sous-officiers de SPV et officiers SPV, est souvent insuffisant. Ce déficit est la conséquence de l’investissement croissant<br />
qui leur et de demandé en formation, disponibilité et responsabilité.<br />
Les ressources logistiques devront faire l’objet d’une réflexion portant :<br />
q au plan qualitatif, sur le type d’engin à mettre en œuvre au regard des risques à couvrir, afin d’améliorer les performances ;<br />
q au plan quantitatif, sur un redéploiement de certaines ressources, afin d’optimiser la couverture en matière de délai.<br />
1.3 - Synthèse de l’analyse de la réponse opérationnelle<br />
Les objectifs de couverture des risques (délais) fixés dans le SDACR 2000, ne sont atteints que <strong>partie</strong>llement :<br />
q dans le cadre du secours à personne, seules 64% des interventions en zones urbaines et 88% en zones rurales y répondent ;<br />
q dans le cadre des secours « incendie »,seules 27% des interventions en zones urbaines et 69% en zones rurales y répondent.<br />
L’analyse des écarts conduit au constat de causalité suivant :<br />
q le <strong>SDIS</strong> du Doubs ne maîtrise que <strong>partie</strong>llement le temps de traitement des alertes ; en effet d’autres acteurs des secours,<br />
le SAMU notamment dans le cadre de la régulation médicale, interviennent dans cette séquence opérationnelle ;<br />
q les délais de rassemblement des personnels et de prise de consignes, inscrits dans le SDACR 2000, ne sont pas réalistes ;<br />
à titre d’exemple le départ des véhicules pour les centres disposant d’une garde en caserne est considéré comme instantané<br />
dès la réception de l’alerte ;<br />
q la performance de couverture des zones urbaines importantes est limitée par l’implantation géographique des casernements,<br />
notamment sur le secteur de la CAGB ;<br />
q pour ce qui concerne le reste du département deux zones peuvent être mises en évidence ; une zone semi-urbaine sur<br />
laquelle les délais d’intervention sont globalement satisfaisants et une zone rurale sur laquelle les ressources des services d’incendie<br />
et de secours sont limitées.<br />
❷ - Synthèse de l’analyse des risques particuliers<br />
Le risque particulier répond à des événements à faible occurrence mais dont la survenue ne peut pas être écartée.<br />
La méthode de travail retenue dans le présent document a procédé de la démarche suivante :<br />
- 179 -