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partie 1 - SDIS 25

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SDACR <strong>25</strong> • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture<br />

➑ - Les risques liés aux plans d’eau<br />

(arrêté préfectoral n° 2011-060-0003 du 1 mars 2011)<br />

8.1.1. Définition<br />

Les différents plans d’eau, qu’ils soient rivières, étangs, lacs, réservoirs, cavités inondées peuvent servir de base aux transports<br />

et aux loisirs ou se situer à proximité des activités humaines.<br />

Les interventions des sapeurs-pompiers dans ce domaine sont effectuées au moyens d’embarcations et sauveteurs spécialisés<br />

« sauveteurs aquatiques » (SAV) ou plongeurs « scaphandriers autonomes légers » (SAL). Les prérogatives d’intervention de<br />

chaque niveau sont fixées par des guides nationaux de référence.<br />

8.1.2. Localisations – Bassins de risques<br />

Le département du Doubs possède un réseau hydrographique étendu comprenant un total de 1645 km de cours d’eau dont<br />

les principaux sont : le Doubs, la Loue, l’Allan, l’Ognon, le Dessoubre, le Lison. Ce réseau est propice à la circulation fluviale de<br />

plaisance et de fret.<br />

Entre l’écluse de Saint Vit et celle d’Allenjoie, le Doubs constitue une <strong>partie</strong> du Canal du Rhône au Rhin, canal dit à « petit<br />

gabarit » (Ecluse de longueur inférieure à 48m).<br />

La particularité du massif jurassien a donné naissance à de nombreux plans d’eau naturels parmi lesquels les lacs de St-Point<br />

(42m), Chaillexon (60m), Remoray et bien d’autres encore pour une superficie totale de 720 hectares.<br />

8.1.3. Identification des critères de risques<br />

La fréquentation des plans d’eau est régie par des règlements et notamment des arrêtés préfectoraux qui autorisent certaines<br />

activités comme :<br />

q la navigation<br />

q le nautisme (canoë, kayak, pédalo, barques, raft, voile, planche à voile, ski nautique)<br />

q l’utilisation d’embarcations pour la pêche et l’exercice de la pêche en eau douce<br />

q les transports de personnes, de marchandises et le tourisme fluvial<br />

q la nage en eaux vives,<br />

q la plongée subaquatique.<br />

Eté comme hiver, l’accidentologie recensée montre que le milieu aquatique constitue un risque permanent de noyade.<br />

A ces activités pratiquées, il faut ajouter :<br />

q la fréquentation des plans d’eau gelés (promenade, patinage, chars à voile,…)<br />

q les chutes de personnes et véhicules dans les plans d’eau.<br />

8.1.4. Evaluation du niveau de risque<br />

8.1.4.1. Les pratiques liées aux voies navigables<br />

Les risques les plus importants sont générés par le transport de passagers sur Besançon, dans la région de Baumes les Dames<br />

et sur le Lac de Chaillexon. Ces bateaux peuvent emporter de 75 à <strong>25</strong>0 passagers. Le trafic sur le Doubs est de 700 passages<br />

par an à Besançon.<br />

Sur le canal du Rhône au Rhin, l’essentiel du trafic est constitué par la navigation touristique (800 passages de plaisanciers par<br />

an). Le transport de fret de céréales et de grumes ne concerne que 11 bateaux par an totalisant environ <strong>25</strong>00 Tonnes de marchandise.<br />

A compter de 2010, un transport de ferrailles par une vingtaine de bateaux va augmenter significativement le trafic<br />

fret. Les échouages de bateaux (principalement de plaisance) occasionnent une dizaine d’interventions par an.<br />

Sur ces voies navigables, on constate également la pratique sporadique de motonautisme comme le ski nautique ou le scooter<br />

des mers sur voies autorisées (Lonot à Baumes les Dames, Beure, Boucle de Besançon)<br />

8.1.4.2. Les pratiques sur les autres plans d’eau<br />

Par son attractivité touristique le département accueille de nombreux pratiquants de canoë-kayak sur les rivières et des régatiers<br />

et véliplanchistes sur les plans d’eau. L’attrait pour de nouvelles formes de pratiques sportives se concrétise sporadiquement<br />

sur le département dans des activités (kite-surf, nage en eau vive, canyoning…) qui ne sont pas forcément encadrées<br />

par des fédérations sportives.<br />

8.1.4.3. Les risques liés aux surfaces non libres<br />

Les surfaces non libres se caractérisent par la présence d’un obstacle à la surface de l’eau, empêchant les plongeurs de rejoindre<br />

l’air libre de la surface en cas d’incident.<br />

q Le sous-sol karstique du département présente plusieurs kilomètres de cavités qui se terminent pour la plupart<br />

par des siphons. Leur exploration en plongée est très prisée dans le département (source du Doubs, Source de la Loue, Source<br />

Bleue, réseau du Verneau,…).<br />

q En hiver les étendues d’eau gelées attirent des pratiquants de promenade, de patinage et de chars à glace (Lac<br />

Saint Point, Lac de Chaillexon,…). On a pu compter jusqu’à 7000 personnes sur le lac de Chaillexon.<br />

q La présence de réservoirs d’eau de volumes divers, les ballasts des écluses, constituent autant de surfaces non<br />

libres prises en compte dans le présent inventaire.<br />

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