partie 1 - SDIS 25
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SDACR <strong>25</strong> • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture<br />
6.4.5 Les objectifs du <strong>SDIS</strong> du Doubs<br />
La couverture des risques basée sur l’incendie et le secours à personne est incluse dans la couverture des risques industriels<br />
et de transports collectifs. Toutefois, en fonction des situations rencontrées, la création de camps de réfugiés peut générer une<br />
perturbation locale du SDACR qui nécessitera de compléter la couverture prévue dans le présent document.<br />
Le <strong>SDIS</strong> du Doubs pourra participer aux opérations d’assistance aux populations, notamment dans le cadre de l’urgence de<br />
la mise en place des premiers jours.<br />
6.4.6 Limite d’action du <strong>SDIS</strong> du Doubs<br />
L’engagement du <strong>SDIS</strong> du Doubs pour des missions autres que celles pour lesquelles il est dédié, notamment<br />
pour des missions d’assistance aux populations, se traduit par une diminution de ses capacités opérationnelles.<br />
Si cet engagement est décidé par l’autorité de police dans la phase aiguë de la crise, un désengagement progressif<br />
devra être opéré au plus vite, afin de récupérer le potentiel opérationnel.<br />
❼ - Les sites à risques<br />
(modifié par arrêté préfectoral n°2011-060-0003 du 1 mars 2011)<br />
7.1 Définition<br />
L’analyse des risques élaborée dans les <strong>partie</strong>s précédentes a permis de définir des couvertures de risques particuliers de<br />
niveau de gravité défini comme « grave ».<br />
Sans atteindre ce niveau, un certain nombre de risques particuliers nécessitent de prévoir une réponse opérationnelle<br />
spécifique différente de la couverture en risque courant.<br />
Le Doubs, département promouvant le tourisme « vert » et « blanc », attire de nombreux adeptes des sports nature.<br />
On classera dans la présente étude les risques liés aux activités suivantes :<br />
A. L’escalade, les « via ferrata », le canyoning, le parapente et le vol libre<br />
B. Le ski alpin et nordique<br />
C. Les randonnées (pédestres et VTT)<br />
D. La spéléologie<br />
7.2 Localisations – bassins de risques<br />
A. Lescalade, les « via ferrata », le canyoning, le parapente et le vol libre<br />
De relief escarpé, le département offre de nombreux sites de falaises, terrain de jeu privilégié des amateurs de ces activités.<br />
Le secours en milieu périlleux représente annuellement une quarantaine de sorties de secours de l’équipe spécialisée GRIMP.<br />
B. Le ski alpin et nordique<br />
L’enneigement du Haut-Doubs, irrégulier, permet de centrer une part importante de l’économie de ce bassin sur les attraits<br />
des sports ’ d’hiver. Plus particulièrement axée sur les pistes de ski nordique, la station de Métabief attire de nombreux skieurs<br />
alpins. Toutes les stations assurent leur propre secours sur piste.<br />
Le secours pour accident de ski représente annuellement environ 55 interventions.<br />
C. Les randonnées (pédestres, à cheval et en VTT)<br />
La vocation de tourisme vert permet de développer, en-dehors des activités hivernales, des itinéraires destinés à de longues<br />
randonnées.<br />
Le secours pour accident de randonnée et VTT représente annuellement environ 30 interventions.<br />
D. La spéléologie<br />
Le caractère karstique du département a créé un important réseau de grottes et gouffres. Répartis sur tout le territoire, ces<br />
sites sont l’occasion de randonnées souterraines très prisées, hauts lieux d’intérêt pour les passionnés de spéléologie qui<br />
proviennent de l’Europe entière.<br />
Le secours pour sauvetage en milieu souterrain a représenté 2 interventions en 2006.<br />
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