partie 1 - SDIS 25
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SDACR <strong>25</strong> • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture<br />
4.3.2 Localisation – bassins de risque<br />
Châtelot<br />
OUVRAGE LIEU OBSERVATIONS<br />
Villers- le-Lac<br />
Champagney Champagney (70)<br />
Frontière franco-suisse. Hauteur 74 m, volume d’eau<br />
retenu de 20,6 millions de m 3 . Fait l’objet d’un projet<br />
de PPI<br />
Situé dans le département de Haute-Saône, son<br />
onde de submersion touche le pays de Montbéliard<br />
Refrain Fournet Blancheroche Rivière le Doubs à la frontière franco-suisse<br />
Goule Charmauvillers Rivière le Doubs à la frontière franco-suisse<br />
Theusseret Charmauvillers Rivière le Doubs à la frontière franco-suisse<br />
Vaufrey Vaufrey Rivière le Doubs<br />
Grosbois Soulce Cernay Rivière le Doubs<br />
Dampjoux Dampjoux Rivière le Doubs<br />
Mouthier Ouhans Rivière la Loue<br />
Fourperet Labergement Sainte Marie Rivière le Doubs<br />
Dans le département, un seul aménagement hydraulique répond au classement grand barrage : le barrage du Châtelot sur<br />
le Doubs.<br />
(Cf. la carte « Communes ayant un risque d’inondation lié à la rupture du barrage du Châtelot »)<br />
4.3.3 Identification des critères de risque<br />
Pour l’ensemble des barrages, il existe un risque de lâcher d’eau limité à l’aval immédiat et qui présente essentiellement<br />
une menace pour les éventuelles personnes s’étant aventurées dans le lit du cours d’eau.<br />
Le deuxième risque de ces ouvrages est la rupture <strong>partie</strong>lle ou totale, produisant une onde de submersion destructive pour<br />
la population et les biens sur une zone étendue.<br />
Pour le barrage du Châtelot, le risque principal est la rupture. Sur le secteur frontalier, le bas de plusieurs petits villages<br />
serait balayé dans des délais extrêmement brefs (de l’ordre d’une heure).<br />
Le secteur de Saint-Hippolyte - Pont de Roide est celui qui présente le plus d’enjeux significatifs le plus en amont, une vague<br />
de submersion de 10 m de hauteur survenant dès 4 heures après la rupture à la vitesse de 12 à 15 km/h.<br />
Dans le secteur du Pays de Montbéliard, le phénomène serait d’une ampleur supérieure à une crue centennale jusqu’à<br />
Appenans, avec une montée d’eau beaucoup plus brusque.<br />
Dans cette zone de Goumois à Branne, dite zone d’inondation spécifique, un tel événement submergerait largement les<br />
zones urbaines riveraines avec de forts dommages aux biens et plus particulièrement aux ouvrages d’art (ponts, passerelles),<br />
rompant les voies de communication dans cette zone. Le temps de propagation de la crue de l’onde de submersion est donné<br />
comme étant nettement inférieur à une crue traditionnelle. La stratégie opérationnelle, privilégiant la sauvegarde par anticipation,<br />
est fixée par PPI et déclinée dans les Plans Communaux de Sauvegarde (PCS).<br />
Au-delà de Branne et sur toute la <strong>partie</strong> en aval du Doubs, la rupture du barrage du Châtelot provoquerait des effets comparables<br />
à une crue décennale survenant rapidement, se rapprochant du risque inondation .<br />
4.3.4 Évaluation du niveau de risque<br />
Les ruptures de barrage sont des événements très rares. Leurs conséquences ont pu être catastrophiques. Les statistiques<br />
mondiales de rupture indiquent que le nombre moyen de grands barrages rompus dans le monde est d’environ 1,4 par an pour<br />
13 000 grands barrages. A chaque fois que l’alerte a été déclenchée quelques heures avant la rupture du barrage, les pertes en<br />
vies humaines ont pu être très limitées.<br />
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