partie 1 - SDIS 25

SDACR 25 • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture
Scénario dimensionnant
Feu d’îlot d’habitat urbain
Échelle de risque
Très peu
fréquent
Vraisemblance
de
l’évènement
Rare
Assez
fréquent
X
Particulier
ordinaire
Grave ACEL Majeur Diffus
Gravité
Localisation
4.1.5 Les objectifs du SDIS du Doubs
La couverture du risque bâtimentaire est englobée dans la couverture des risques industriels.
Cette couverture est complétée par des échelles aériennes adaptées à l’accès aux vieux quartiers dans les centres-villes
historiques de Besançon et Montbéliard.
4.2 Les feux et accidents sous tunnels routier et ferroviaire
4.2.1 Définition
Les tunnels ne créent pas d’accidents spécifiques (hormis ceux résultant de l’effondrement de leur structure) mais
aggravent conséquemment les conditions d’intervention. Ils se caractérisent par différents facteurs défavorisants :
- difficultés d’accès ;
- confinement de l’espace ;
- en cas d’incendie, production d’importants volumes de fumées brûlantes, épaisses et fortement toxiques et mort quasi
certaine des usagers dans les ouvrages longs ;
- contraintes opérationnelles pour les intervenants souvent insurmontables (logistiques, transmissions, cheminements…).
L’instruction technique interministérielle relative à la sécurité dans les tunnels ferroviaires n° 98-300 du 8 juillet 1998,
complétée par les circulaires 2000-63 du 25 août 2000, 2000-82 du 30 novembre 2000 et 2006-20 du 29 mars 2006, identifie 4
seuils de longueurs : 400 m, 800 m, 5 km et 10 km pour l’application de niveaux de sécurité intrinsèque.
Nous considèrerons ce risque comme significatif à partir de tunnels de 200 m de long.
4.2.2 Localisation – bassins de risque
Les axes de transport cartographiés au 3.1.2 sont contraints par le relief vallonné du département. Il en résulte des
« cascades » d’ouvrages d’art et plus particulièrement de tunnels, répartis sur tout le territoire départemental.
4.2.3 Identification des critères de risque
Les risques liés à ces ouvrages peuvent se manifester par les effets suivants :
q feux dans de grands volumes ;
q difficultés dans les sauvetages de personnes ;
q importante concentration de public provoquant de nombreuses victimes lors des sinistres ;
q ensevelissement de personnes suite à des explosions ou à des éboulements ;
q opérations à fort retentissement médiatique et social ;
q interventions de longue durée en milieu enfumé ;
q difficultés de cheminement et d’accès des secours aux zones concernées.
Le tunnel ferroviaire du Mont d’Or présente un risque particulièrement grave, de par sa longueur et l’absence de dispositifs
de prévention intrinsèque.
- 154 -