partie 1 - SDIS 25
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SDACR <strong>25</strong> • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture<br />
D. Le patrimoine historique et culturel<br />
a. Châteaux<br />
b. Musées<br />
c. Édifices religieux<br />
d. Archives départementales<br />
Nous classerons ces ouvrages en fonction des risques qu’ils représentent et de ce fait des scénarii majorants qu’ils peuvent<br />
engendrer :<br />
q les feux de bâtiments collectifs, administratifs, techniques et patrimoniaux sensibles ;<br />
q les feux et accidents sous tunnels routier ou ferroviaire ;<br />
q les ruptures de barrage ou de retenue d’eau.<br />
4.1 Les feux de bâtiments collectifs, administratifs, techniques et patrimoniaux<br />
4.1.1 Définition<br />
Ces bâtiments constituent une concentration de surfaces et de volumes combustibles, à enjeux humains et matériels sensibles.<br />
La complexité des accès, des cheminements intérieurs, leur degré de résistance au feu, la nature de leur activité nécessitent<br />
l’engagement d’une couverture en moyens de secours techniques et organisés, afin de lutter contre les incendies qui peuvent<br />
éclore à l’intérieur.<br />
4.1.2 Localisation – bassins de risque<br />
Trois paramètres permettent d’organiser les communes en séries comparables :<br />
q le nombre d’habitants et la densité de population à l’identique de l’analyse des risques courants (classement des<br />
communes en zones urbaines, semi-urbaines et rurales) ;<br />
q le nombre d’ERP et en particulier ceux susceptibles d’accueillir le plus grand nombre de personnes (soit les établissements<br />
classés en 1 ère et 2 ème catégories accueillant donc plus de 700 personnes) ;<br />
q le nombre d’immeubles d’habitation de la 3 ème et de la 4 ème famille dont les étages sont inaccessibles aux échelles à main.<br />
La plupart de ces bassins recouvrent précisément ceux des risques industriels, ce qui tend à confirmer la convergence entre<br />
la densité de la population et celle du tissu industriel et économique.<br />
Seuls certains châteaux constituent un risque diffus. Ils sont pris en compte dans le cadre de la couverture des risques<br />
courants.<br />
Les villes de Besançon et Montbéliard présentent une spécificité architecturale particulière. Dans les quartiers historiques<br />
des centres-villes, elles disposent de nombreux bâtiments de la 2 ème , voire 3 ème famille d’habitation, desservis par des ruelles<br />
étroites et des cours intérieures en cascade, avec des accès par des porches très bas qui ne permettent pas le passage d’échelles<br />
aériennes traditionnelles.<br />
4.1.3 Identification des critères de risque<br />
Les risques liés aux concentrations urbaines peuvent se manifester par les effets suivants :<br />
q feux de grands bâtiments, de grands volumes ;<br />
q difficultés dans les sauvetages de personnes dans les niveaux élevés ou en profondeur ;<br />
q forte fréquentation de ces établissements provoquant de nombreuses victimes lors des sinistres ;<br />
q ensevelissement de personnes suite à des explosions ou à des éboulements ;<br />
q opérations à fort retentissement médiatique et social ;<br />
q interventions de longue durée en milieu enfumé ;<br />
q difficultés de cheminement et d’accès des secours aux bâtiments concernés.<br />
4.1.4 Évaluation du niveau de risque<br />
La répartition des ERP constitue un bon indicateur de la concentration des risques dans une commune (Cf. la carte « Répartition<br />
géographique des ERP »).<br />
Toutefois, le risque majorant reste, dans ce domaine, le feu d’ilôts urbains des vieux quartiers historiques des centres-villes.<br />
Ce type de risque est plus particulièrement concentré dans les zones urbanisées de plus de 10 000 habitants.<br />
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